Romuald Boulanger, réalisateur de On The Line : "Mel Gibson, c'est 20% du budget du film"

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Avec Romuald Boulanger, réalisateur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-02-06##

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Transcription
00:00 Bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Romuald Boulanger, merci d'être avec nous ce matin.
00:05 Vous avez réalisé un film que je vous recommande et qui est à voir sur Canal+ "On the Line",
00:11 un film avec Mel Gibson, un thriller.
00:14 Je peux vous dire que vous ne le lâchez pas parce que l'intensité est là et on va revenir
00:18 avec vous sur ce film.
00:20 Un petit Frenchie qui réalise un film à l'américaine.
00:24 Un film à l'américaine, vous avez une carrière, peut-être que les plus anciens se souviendront
00:28 de vous.
00:30 Bah 96 c'est pas hier.
00:33 J'essaye de me mentir sur mon âge.
00:37 96 c'était sur Energy, vous avez reçu les plus grands, Madonna entre autres.
00:43 Dans votre émission vous avez réalisé le grand restaurant de Pierre Palma, entre autres
00:48 je fais un grand saut parce que vous avez fait plein de choses publicitaires et puis
00:51 ce film vous allez nous raconter comment un français en arrive à tourner avec Mel Gibson.
00:56 Gilles, on va passer tout de suite aux zappings.
00:58 Ne soyez pas jalouse Valérie, vous avez rencontré plein de stars.
01:05 Vous avez rencontré Madonna pour LCI mais vous avez aussi rencontré un métallurgiste,
01:10 plus métallurgiste que couturier.
01:12 A avoir travaillé avec le métal, l'aluminium et le cuir, Rifté Pakoraban nous a quitté
01:17 à l'âge de 88 ans et il vous a fait confier dans votre émission Parole d'experts sur
01:21 France 3 un sombre destin pour la planète.
01:24 Nous sommes en 1999 et c'est à vous de rediffuser l'extrait avec vous dans Parole
01:30 d'experts et avec Pakoraban.
01:32 Il y a deux ans j'ai eu des flashes incroyables et je croyais moi qu'une comète, quelque
01:39 chose d'enflammé allait venir sur Paris.
01:41 Tombant, tomber du ciel.
01:42 Parce que les Gaulois ont toujours eu peur que le ciel leur tombe sur la tête et c'était
01:47 pour moi une prémonition.
01:48 Et je me suis aperçu en parlant avec un chercheur du CNRS qu'en 99 rien ne tombait
01:54 du ciel à part peut-être Mathilde lui.
01:57 Mire.
01:58 Et Mire, Mathilde, dans Mire il y a du plutonium et il me dit peut-être une pile atomique
02:04 ou pire.
02:05 Moi qui vous connais, il était mh mh, ça veut dire que vous êtes dubitative.
02:09 Oui, oui, oui.
02:10 Prêt.
02:11 Prêt.
02:12 Quel souvenir vous en avez de Pakoraban ? Je me souviens que c'était à la période
02:15 où effectivement il y avait toute cette polémique autour de lui.
02:19 Il annonçait l'apocalypse.
02:20 Il était très sympathique et très talentueux en tout cas, ça c'est sûr.
02:26 Je pense que Marion Maréchal ne s'attendait pas sans doute à cette comparaison en revenant
02:30 à quelle époque ? Samedi soir sur France 2, vous l'avez entendu aussi dans la matinale
02:34 de Benjamin ou avec Jordan Mardin.
02:37 Je ne sais pas si vous avez entendu.
02:39 Ils ont été comparés à Ken et Barbie par Christophe Dechavanne.
02:42 Un peu Ken et Barbie, tu vois qui serait dans le même parti.
02:46 Alors il est déjà en couple avec ma cousine, donc ça va être compliqué si je commence
02:49 à aller sur ce terrain-là.
02:50 Ça va se passer dans les rues du familier.
02:51 C'est vous qui avez l'esprit mal placé.
02:52 Je ne parlais pas sexuellement.
02:53 Ah oui d'accord.
02:54 C'est vraiment intéressant.
02:55 Je parlais juste d'une présence.
02:56 Non parce que Ken et Barbie n'ont pas de rapport sexuel.
03:01 C'est vrai qu'il a un slip en plastique.
03:03 Et pas que ça.
03:04 Et Marion Maréchal si vous arrivez pas.
03:05 Ça devient intéressant.
03:06 Ça devient n'importe quoi.
03:07 En même temps elle n'a pas tort.
03:11 C'est un couple Ken et Barbie.
03:12 Oui absolument.
03:13 Même s'il n'y a pas de...
03:15 Bon, on continue.
03:17 Pour vous, cher Romuald Boulanger qui réalisait des fictions et des séries pour aussi les
03:23 réseaux sociaux, rendu célèbre pour les réseaux sociaux, pardon pour les plateformes,
03:28 rendu célèbre par la série...
03:30 Je fais des films que pour...
03:32 Ma space.
03:33 Rendu célèbre par la série Netflix, Charles Sobhraj dit "Le Serpent" a fait son retour
03:39 en France, condamné par les autorités népalaises pour plusieurs meurtres commis en Asie.
03:44 Il était l'invité d'Audrey Crespo-Marin dans "7 à 8".
03:47 Il est revenu sur ses pratiques.
03:49 Et là on boit quelque chose ensemble et je lui mets une drogue dans son verre.
03:55 Et bien dosé pour qu'il s'endort seulement quand il atteint sa chambre.
04:00 Et c'est là que je prends ses affaires.
04:04 En général, l'argent, l'autre.
04:07 À ces touristes occidentaux, vous volez aussi leur passeport.
04:11 Combien de fois avez-vous fait ça ? 100 fois ? 200 fois ?
04:13 Je pense au moins 150 fois.
04:18 Je pense que j'ai utilisé plus de 100 passeports.
04:22 Vous allez être accusé d'au moins une dizaine de meurtres de touristes occidentaux.
04:26 Êtes-vous un meurtrier ? Non, je ne suis pas un meurtrier.
04:30 Je n'ai tué personne.
04:32 150 passeports, ça veut dire 150 personnes endormies.
04:36 Moi j'ai trouvé particulièrement indigne cette interview.
04:40 L'interview n'a pas apporté grand-chose.
04:42 Mais qu'on donne la parole à cet homme,
04:46 où on voit un homme plutôt sympathique, un vieux monsieur.
04:51 Il a quand même été condamné pour séquestration, vol, meurtre.
04:56 Il a au moins 30 morts sur la conscience.
04:58 A priori, je trouve que ce n'est pas honorable pour TF1 de le faire.
05:02 Et pour l'éditeur de publier un livre, puisqu'évidemment il fait la promo d'un livre.
05:06 Je ne sais pas ce que vous en pensez, Romuald.
05:08 En tout cas, ça met une belle ambiance là pour l'interview.
05:11 Non, non, c'est vrai que c'est...
05:13 Je n'ai pas vu cette interview, mais le personnage est effectivement troublant.
05:17 Oui, il a été condamné.
05:20 C'est exactement ce que j'allais dire.
05:21 Je crois que la famille s'est plaint de cette série.
05:25 Une interview très contestée sur internet pour cette mise en avant.
05:29 Beaucoup de gens se sont dit, si maintenant on met les meurtriers en avant...
05:35 Exactement.
05:35 Voilà, interview très contestée.
05:37 Mercredi, c'était la sortie du blockbuster Astérix et Obélix de Guillaume Canet.
05:42 Alors très égratigné par la critique française.
05:45 Mais pas que.
05:46 Je ne sais pas si vous avez vu circuler cette critique de la télévision belge
05:50 dans le journal de la télévision belge.
05:52 Il s'appelle Hugues Daïès.
05:53 C'est lui qui s'occupe du cinéma pour nos confrères de la RTBF.
05:56 Il n'a pas été très tendre.
05:58 Pourquoi ça ne fonctionne pas ?
06:00 Pourquoi c'est un énorme ratage ?
06:02 Canet s'est laissé convaincre par Jérôme Sédoux, le big boss de Pathé,
06:06 d'incarner lui-même Astérix.
06:07 Il n'aurait pas dû parce qu'il n'évoque pas une seconde Astérix.
06:11 Il évoque plutôt un étudiant qui aurait trouvé un déguisement dans un magasin
06:15 et qui va à bal costumé et qui met une perruque blonde et une moustache.
06:18 En plus, un étudiant assez dépressif puisque Astérix est fantomatique
06:22 pendant toute cette histoire.
06:23 Quant à Gilles Lelouch, il fait tout son petit possible,
06:25 puisque c'est un bon acteur, pour essayer d'incarner Obélix.
06:30 Mais même en prenant 20 kilos, il n'a évidemment pas la physionomie d'Obélix
06:34 et il ne parvient pas à faire oublier Depardieu,
06:36 qui lui avait compris le personnage et qui avait le gabarit du personnage.
06:39 C'est dur, hein ?
06:43 C'est dur, moi je trouve ça dur.
06:44 En fait, je n'ai pas encore vu le film, mais je trouve ça vraiment dur,
06:48 surtout quand on fait un film, c'est 4 ans de la vie de Guillaume Canet.
06:50 Je trouve que j'ai un respect immense pour les gens qui font leurs films.
06:54 C'est mon cas, mais du coup, je suis beaucoup plus tendre maintenant.
06:58 Avant de faire des films, j'étais un peu plus dur.
07:00 Vous voulez regarder mes critiques ?
07:01 Oui, parce que c'est génial, parce que sur mon dernier film,
07:05 "On the line" avec Mel Gibson, c'est vraiment segmentant.
07:09 Quand il y a une fin, il y a un twist qui est segmentant.
07:11 Du coup, il y a des gens qui adorent et il y a des gens qui détestent.
07:15 Je reçois des messages très rigolos de haters qui me disent...
07:19 En plus, comme c'est un film en anglais, international,
07:21 je reçois des trucs vraiment très drôles, du genre,
07:23 "Je viens de voir votre film, fuck you !"
07:26 Ou alors, "J'adore !"
07:28 Ça vous touche ou pas ?
07:31 Sincèrement, non.
07:32 Au début, j'ai vraiment cru que ça allait m'aimer.
07:33 Mais enfin, sincèrement non, parce que je trouve que c'est bien.
07:35 Vous avez le droit de ne pas aimer mon film, il n'y a pas de souci.
07:38 Le Sacre de la Nuit, vous qui connaissez le son de "Je laisse",
07:42 le Sacre de la Nuit de Beyoncé et Valérie.
07:44 Elle est entrée dans la légende en recevant cette nuit son 32e gramophone
07:48 pour la cérémonie des Grammy Awards.
07:50 Soit un de plus que le chef d'orchestre, Georges Solty.
07:53 Je vous ai mis un petit bout de...
07:56 Vous savez quand elle remercie Dieu, évidemment.
07:58 Et un cuff-heat.
08:00 Je veux remercier Dieu de m'avoir protégée.
08:03 Merci Seigneur.
08:05 Vous aimez ça ?
08:17 Pas mal pour moi.
08:18 Non, non, arrêtez.
08:19 Beyoncé...
08:20 Vous savez que ses places, elle va être entournée, Beyoncé.
08:23 C'est vrai, elle va être entournée.
08:24 Ses places s'envolent.
08:25 Très bien.
08:26 Comme Madonna.
08:27 Vous n'allez pas aller voir Madonna ?
08:28 Elle est le manager de la chanteuse Nadia.
08:30 Exactement, pendant de nombreuses années.
08:32 De 2004 à 2011.
08:33 J'ai adoré cette période.
08:34 Je vois ça, j'ai dit...
08:36 Et c'est parti pour le show.
08:37 Parle-moi, tout ça.
08:38 Nadia est une super artiste.
08:40 Vous la voyez toujours ?
08:41 Oui, bien sûr.
08:42 On s'est revues.
08:43 Elle est venue à l'avant-première du film.
08:44 J'étais très heureux qu'elle soit là.
08:45 C'est super.
08:46 Et on l'a revue avec Charlie et Lulu dans le Heat Machine.
08:49 Voilà.
08:50 Allez, on se retrouve dans un instant avec vous, Romuald Boulanger,
08:52 pour parler de ce film "On the Line" sur Canal+
08:55 avec Mel Gibson, sorti en salle aux Etats-Unis et en Australie
08:59 et directement sur Canal+ en France.
09:01 A tout de suite.
09:02 L'invité du jour, il a beaucoup de talent.
09:08 Il est réalisateur.
09:09 Entre autres, Romuald Boulanger, qui a réalisé "On the Line".
09:14 C'est un film avec Mel Gibson, qui est diffusé sur Canal+.
09:18 Jusqu'au 16 février, puis ensuite sur My Canal.
09:21 Mais allez-y, vous allez, comme moi, hier après-midi,
09:25 être scotché du début à la fin avec un petit twist.
09:29 On ne va pas vous raconter la fin, évidemment.
09:31 C'est peut-être du mépris de nationalité,
09:38 mais comment un "petit français" tourne avec Mel Gibson ?
09:41 Même si vous avez une carrière assez importante, on le rappelle.
09:44 C'est vrai que c'est la question que tout le monde aurait été plus englobé.
09:46 Mais comment vous avez réussi à voir Mel Gibson ?
09:48 Il suffit de l'appeler sur son portable au 07 61 69.
09:52 J'ai l'impression que pour faire un film avec Mel Gibson,
09:55 du jour au lendemain, il a fallu 15 ans.
09:57 Il a fallu 15 ans pour réussir.
10:00 Parce que ça fait 15 ans que je produis des choses, que je réalise des choses.
10:03 Il a fallu faire beaucoup d'aller-retour et de comprendre le système américain.
10:07 Le système américain est vraiment différent du système français
10:10 pour faire des castings, notamment.
10:12 Approcher une star comme Mel Gibson, c'est tout un process un peu particulier.
10:17 Avec le producteur Marc Freeman, avec qui j'ai produit le film, à Los Angeles,
10:21 qui lui est basé à Los Angeles.
10:23 On a approché Mel, il a lu le script, etc.
10:25 Mais c'est tout un process quand même.
10:27 Et après derrière, c'est les avocats qui le veulent ?
10:29 Effectivement, il y a les avocats, les agents.
10:32 Mais en même temps, comme en France.
10:35 Ça coûte combien Mel Gibson ?
10:37 En vrai, ça coûte...
10:40 Je pense que ça coûte le juste prix.
10:43 Parce qu'avec Mel Gibson accroché au film, on a pu le faire.
10:45 Je ne vais pas vous lâcher. Ça coûte combien Mel Gibson ?
10:48 Une échelle, c'est que ça coûte à peu près 20% du budget du film.
10:53 Mais vous ne saurez jamais le budget du film.
10:55 D'accord.
10:56 J'ai des sens de point de déconner sur ça.
10:58 Le film est un huis clos.
11:01 Ça se passe dans une station de radio.
11:04 C'est pour ça aussi qu'on est ravis de vous recevoir ce matin.
11:06 C'est un animateur à succès, emblématique,
11:10 qui anime une émission de ligne ouverte,
11:15 un peu comme Brigitte Lahaye ou comme Masha Béranger,
11:18 qui écoute les auditeurs tous les jours.
11:20 Et puis, ce soir-là, un dingue l'appelle.
11:24 Exactement. Et moi, c'est une histoire qui m'est arrivée.
11:27 Quand j'étais animateur radio,
11:29 quand je travaillais sur une grande radio,
11:31 déjà, il se passe un truc la nuit à la radio.
11:33 C'est pour ça que je suis content d'être là.
11:35 L'ambiance d'une radio, je voulais le faire au cinéma,
11:37 parce qu'il y a une ambiance particulière dans un studio.
11:39 Et moi, quand j'étais animateur radio,
11:41 un jour, pendant un disque, il y a la standard 10 qui me dit
11:44 "Il y a quelqu'un qui veut te parler au standard".
11:46 Et donc, je suis allé au standard, et il y avait un auditeur
11:48 qui me dit "Je veux passer à l'antenne, j'ai kidnappé ta mère,
11:50 et si je ne passe pas à l'antenne, je la tue".
11:52 Et en fait, ma mère était déjà décédée,
11:55 donc son plan n'a pas marché, mais j'avais gardé ça en tête.
11:58 Et je me suis dit "C'est un bon début d'histoire".
12:00 Ah, et ça part d'une anecdote vraie.
12:02 Exactement.
12:03 On a la bonne annonce, allez.
12:05 On va écouter.
12:07 Parlez à Elvis sur la ligne.
12:10 On a Gary au bout du fil.
12:11 Je suis dans ta maison.
12:13 Gary, je ne sais pas si c'est une sorte de blague.
12:16 C'est mon arme.
12:17 Appuie contre la tempe de ta fille.
12:19 Fais le devoir.
12:20 Explique-moi ce qui se passe.
12:21 Es-tu un fan de l'émission, ou es-tu un fan de buzz ?
12:24 Je veux détruire ta vie, comme tu as détruit la mienne.
12:27 La police va te chercher si tu ne te rends pas.
12:30 Mais je ne porterai pas plainte, je veux juste que tu laisses ma femme.
12:35 Non, ne me retirez pas des ondes.
12:37 On m'a dit que j'étais brisé psychologiquement.
12:39 Foutez-vous.
12:41 Pitié, laisse ma femme et ma fille partir.
12:45 Ça peut encore bien se terminer.
12:47 Je ne veux pas la nation québécoise.
12:50 Mais ce n'est pas grave.
12:52 Il faut le regarder en VO.
12:54 Il faut le regarder en VO.
12:56 La version française est excellente.
12:58 Elle est faite par Dorothée Pousseot, une grande doubleuse qui a dirigé des super comédiens.
13:01 Emmanuel Jacomy, qui a fait la voix de Mel Gibson.
13:03 La version française est la meilleure version du monde.
13:07 Pourquoi ça sort directement sur Canal+ et pas en salles en France ?
13:11 J'ai travaillé avec Media One, le distributeur pour la France.
13:15 Ils ont choisi cette voix-là.
13:18 Je trouve ça super. Je suis très fier que ce soit sur Canal+ la chaîne du cinéma.
13:21 Après, je crois que les salles, c'est compliqué en ce moment.
13:24 C'est un film qui s'apprécie au chaud à la maison.
13:30 Mais il est sorti en salles aux Etats-Unis et en Australie.
13:34 Il est sorti en salles aux Etats-Unis.
13:36 Je pense qu'il faut juste trouver son public là où il est.
13:40 Je ne sais pas si les gens seraient venus autant en salles.
13:43 Le but, c'est que les gens voient ce film.
13:45 Ça veut dire que les exploitants de salles sont frileux en ce moment ?
13:48 C'est compliqué de faire sortir un film sur les grands écrans ?
13:51 C'est plus simple à télé ?
13:53 Non, ce n'est pas plus simple.
13:55 En tout cas, ce chemin-là, c'était en France.
13:59 Chaque pays le sort différemment.
14:01 Effectivement, dans plein de pays, c'est sorti en salles.
14:03 Dans d'autres pays, c'est sorti sur des plateformes.
14:05 Là, nous, c'est sur Canal+.
14:07 L'essentiel, c'est que les gens le voient.
14:09 Mais c'est vrai que la salle, c'est compliqué en ce moment.
14:11 Il y a Nadia Fares.
14:13 Ah, que j'adore !
14:15 La patronne de la radio.
14:17 Qui est un peu la Valérie Experts de ce film.
14:20 Je ne suis pas la patronne de la radio.
14:22 William Mosley, Paul Spera, Enrique Arce qui joue dans "Casa de Papel".
14:28 Et Kevin Dillon également.
14:31 C'est vrai que c'est un film, vous ne donnerez pas le budget.
14:34 Mais tout est tourné dans un lieu unique.
14:38 La station de radio.
14:40 On ne va pas trop en dire sur le film.
14:42 Parce qu'il y a une raison pour laquelle ça se passe, évidemment,
14:44 sur cette station de radio.
14:46 Ça a été tourné en France.
14:48 L'action se passe entièrement à Los Angeles.
14:50 Mais c'est ça qui est magique, c'est qu'on a tout tourné à Paris.
14:52 C'est la magie du cinéma.
14:54 Et Mel Gibson était donc à Paris.
14:56 Et il a adoré, il est venu.
14:58 On l'a emmené au Château de Versailles.
15:00 On l'a emmené à Roland-Garros.
15:02 Non pas au Lido.
15:04 Mais il adore la France.
15:06 C'était exotique pour lui de venir.
15:08 Et d'ailleurs ça le faisait marrer.
15:10 Parce que je mettais des drapeaux américains dans chaque plan.
15:12 Et il me disait, ça le faisait rire parce qu'on était à Paris.
15:14 Mais c'est super de pouvoir...
15:16 Je remercie Kad et Olivier.
15:18 J'avais fait un film, "Pamé la Rose".
15:20 J'avais été voir l'avant-première.
15:22 Et j'étais tombé de ma chaise et de mon fauteuil.
15:24 Parce qu'à la fin de l'avant-première, ils avaient dit
15:26 "On a tout tourné dans les Yvelines".
15:28 Et ça m'a donné des vies.
15:30 Pourquoi furtivement il y a le portrait de Manu Payet dans la radio ?
15:32 Ça c'est des petits clins d'œil aux copains.
15:34 On a mis Bruno Guillon, Manu Payet, Bertrand Amart.
15:36 Qui sont des copains.
15:38 Je n'ai vu que Manu Payet.
15:40 Il faut revoir le film.
15:42 Vous savez que Mel Gibson joue un animateur
15:44 très désagréable avec les auditeurs.
15:46 Et moi ça m'a rappelé une époque.
15:48 Je ne sais pas si vous vous rappelez de "Maurice" sur Skyrock.
15:50 - Absolument.
15:52 - Écoutez, ça faisait ça.
15:54 - Allô, qui est là, s'il te plaît ?
15:56 Il y a quelqu'un ? - Allô ?
15:58 - Oui, qui es-tu ? - David.
16:00 - Quel âge as-tu ? Où es-tu ? - 48 ans à Bordeaux.
16:02 - Oui, David. - Écoute, je voulais te dire
16:04 que j'étais un peu atterré par cette émission-là.
16:06 - Ah oui ? - Je suis peut-être un peu vieux.
16:08 Le ringard, j'ai 48 ans.
16:10 Je travaille encore avec beaucoup de jeunes.
16:12 Moi, je l'ai écouté hier.
16:14 Et aujourd'hui, je trouve que ça vole un peu bas.
16:16 Et pourtant, je n'ai pas l'impression que tu sois complètement nul.
16:18 - Oui. David ?
16:20 - Mais attends, je ne t'attaque pas directement.
16:22 - David ?
16:24 Je m'en branle de ton avis, de ce que tu penses.
16:26 Est-ce que ça vole haut ou pas ?
16:28 - C'était dingue, cette période des radios libres.
16:30 - Ça vous a inspiré, vous aussi, cette période-là de la radio ?
16:32 - Bien sûr, Maurice.
16:34 Mais surtout, je trouve qu'il y a des animateurs
16:36 comme ça partout dans le monde.
16:38 C'était la grande époque des taules. Et encore aux Etats-Unis.
16:40 Ils appellent ça "choc-joc radio".
16:42 C'est des animateurs comme ça.
16:44 - Maintenant, les débats ont remplacé un peu...
16:46 On est plus des radios de débat, comme chez nous, d'ailleurs.
16:48 - Il y a toujours encore un peu de gens, la nuit,
16:50 qui appellent. Enfin, la nuit, moi, j'ai animé.
16:52 Quand je faisais de la radio, la nuit,
16:54 c'est un truc particulier.
16:56 - Vous avez animé le Top 50, aussi,
16:58 sur l'Energy 12.
17:00 - Non. - Exactement.
17:02 J'ai animé un... Effectivement.
17:04 - Je fais l'archive.
17:06 - Ah bon ?
17:08 - Non, non.
17:10 - C'est Renaud.
17:12 Et c'est l'été.
17:14 Sur Energy.
17:16 - Et dans 10 minutes, on fera un point sur l'euro 30.
17:18 Il ne s'agit pas d'une émission de 30 minutes sur l'euro,
17:20 la monnaie unique, mais tout simplement,
17:22 le classement exclusif des Tantre T.
17:24 C'est la rentrée.
17:26 C'est lundi.
17:28 - Oh !
17:30 C'est génial ! On va brûler ça ensemble.
17:32 C'est magnifique.
17:34 - Il reste les placards...
17:36 - Il est très fort.
17:38 - Il reste des placards à archives.
17:40 - Je pensais avoir tout grillé, mais non.
17:42 - Le prochain film, ce sera...
17:44 Avec qui ? Julia Roberts ?
17:46 - On espère.
17:48 - Vous continuez ?
17:50 - Bien sûr.
17:52 Je suis très heureux, parce que j'ai fait une proposition
17:54 d'un script à Tom Hanks,
17:56 et il a dit non.
17:58 Mais le fait juste qu'il ait lu le script...
18:00 L'histoire peut s'arrêter là.
18:02 Le fait qu'il ait lu un script avec marqué "Romuald Boulanger" dessus...
18:04 - Mais Mel Gibson,
18:06 est-ce que ce sont les acteurs
18:08 qui décident ?
18:10 - Bien sûr.
18:12 - Et là, ça lui a plu.
18:14 Il vous a dit pourquoi il avait accepté Mel Gibson ?
18:16 - Il l'a dit la première fois que je l'ai vue.
18:18 Tout de suite après, il m'a dit
18:20 "J'ai lu ton script, ça m'a rappelé 'The Game'".
18:22 David Fincher lui avait proposé "The Game"
18:24 à l'époque, et il avait dit non.
18:26 Il m'a dit "Je préfère ton film pour une raison
18:28 particulière, que je ne peux pas dire sans se polier".
18:30 Mais...
18:32 Même là, ça aurait pu s'arrêter aussi.
18:34 Il m'a dit "Ça m'a rappelé 'The Game'"
18:36 de David Fincher.
18:38 - Le scénario, vous avez expliqué que c'était
18:40 partie d'une histoire vraie.
18:42 Mais c'est compliqué
18:44 d'évoquer...
18:46 Vous écrivez d'un seul coup, vous connaissez la fin ?
18:48 - Je connaissais la fin, j'avais déjà le twist de fin.
18:50 Après, il fallait raconter
18:52 une histoire, mais je voulais vraiment surprendre.
18:54 Le but, c'est de surprendre. - C'est très intense.
18:56 Franchement, c'est haletant
18:58 et intense. Il y a des rebondissements
19:00 pratiquement à chaque minute
19:02 parce que c'est une course contre la montre.
19:04 On peut dire ça.
19:06 Et Mel Gibson est
19:08 énorme. - Il est incroyable.
19:10 - Il a une voix, surtout.
19:12 - Il faut le regarder en VO
19:14 parce qu'il y a la voix de l'animateur qui fait tout.
19:16 C'est sur Canal+,
19:18 Romuald Boulanger,
19:20 vous avez réalisé ce film "On the Line"
19:22 avec, entre autres, Nadia Fares
19:24 et, surtout, Mel Gibson.
19:26 Merci à vous. - Merci.
19:28 - C'est Jean-Jacques Bourdin qui sera avec vous.

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