• l’année dernière
Avec Pascal Soetens (Pascal le Grand Frère), éducteur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-03-06##

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News
Transcription
00:00 Bonjour Gilles, heureuse de vous retrouver. Merci encore à Christine Bouillaud qui a assuré pendant
00:06 ses petites vacances. Donc on est de retour ce matin avec un invité costaud, Pascal Le Grand
00:14 Frère. Bonjour. Je vous appelle toujours Pascal Le Grand Frère, mais votre nom c'est Pascal
00:18 Soitens. Vous êtes éducateur sportif en trottinette, vous avez plein d'activités. On va vous retrouver
00:23 dans un rôle un peu particulier ce soir sur W9, en cuisine pour cuisiner pour le dîner presque
00:30 parfait avec quelques surprises. Vous êtes fan de l'Espagne et des Ferias. Et la paella, bon
00:41 qui avait un peu cuit, mais ça c'est une autre histoire. Beaucoup d'actualités, on va y revenir
00:46 avec vous. Entre autres, "Parents d'ado de A à Z" aux éditions Bussières. C'est un livre où
00:54 vous êtes dans votre rôle de conseil aux parents d'ado qui sont un peu paumés, il faut bien le
00:59 dire aujourd'hui. Gilles, on démarre avec notre zapping.
01:03 Ça va être la grosse actu de demain et puis vous en avez parlé dans vos débats Valérie. Dans
01:11 "C'est à vous", le comte André Consponville a poussé un coup de gueule sur la grève des retraites
01:15 pour lui il faut arrêter de mettre les choses sur le plan moral mais en fait sur le plan économique
01:21 il faudrait parler que d'économie à propos des retraites.
01:24 Pas un problème moral les retraites, c'est un problème économique. Le fond du problème pour
01:29 moi c'est que, peut-être que je gardais de ma lecture de Marx dans ma jeunesse, c'est que c'est
01:33 le travail qui crée de la richesse. Si on travaille moins, on crée moins de richesse. Est-ce que c'est
01:37 comme ça qu'on va circuler la misère et payer nos retraites ? J'en suis pas sûr. Mais de grâce
01:42 arrêtons d'en faire un problème moral comme si plus on travaillait, plus on était vertueux. Je
01:47 crois au fond le contraire. Moins on travaille, mieux c'est et donc il est normal que les français
01:51 préfèrent prendre leur retraite plus tôt que plus tard. La seule question c'est est-ce qu'on a les
01:56 moyens de se payer la retraite à 62 ans actuellement ? À 60 ans comme le veut Mélenchon.
02:04 Vous comprenez les grèves de demain ?
02:06 Absolument, absolument. Moi je me vois pas travailler deux ans de plus parce que les jeunes sont durs à
02:12 porter maintenant donc j'ai mal au dos. Ce que je veux dire quand il faut retourner des lits.
02:15 Non, blague à part, effectivement je soutiens totalement aujourd'hui ce qui se passe et c'est
02:21 vrai que nos politiques nous ont pas mal menti cet an dernier et je trouve qu'aujourd'hui travailler
02:26 plus, alors c'est ce que disait à l'époque M. Sarkozy, pour gagner plus. Mais aujourd'hui on
02:30 est tous fatigués d'aller jusqu'à 64 voire 67 ans. C'est ce que j'ai entendu. Moi 60 ans c'était
02:36 pas mal en fait.
02:37 60 ans, vous êtes pour la retraite à 60 ans.
02:39 Ah oui, 60 ans on arrête, ça y est, c'est bon, on peut s'occuper, on peut enfin s'occuper de nous.
02:42 Et je ne sais pas dans quel état on sera, pour ma part en tout cas dans 7 ans, parce que j'ai 60 ans
02:47 dans 7 ans. Donc je ne sais pas dans quel état je vais aller.
02:49 Parce que vous avez eu une carrière sportive aussi.
02:50 Carrière sportive, compliqué, puisque membre de l'équipe de France.
02:53 De Kung-Fu.
02:54 De Kung-Fu, donc on prend des coups, des chocs, et puis on donne des cours, donc c'est relativement
02:58 fatiguant, on finit tard le soir, on commence tôt le matin.
03:00 Vous vous voyez comment à la retraite ?
03:03 J'espère en forme.
03:04 Oui, mais vous voyez, ça ne vous fait pas peur ? Vous vous dites j'aurai d'autres activités ?
03:09 J'ai déjà prévu, effectivement, parce qu'en fait je crois qu'on ne s'arrête jamais.
03:13 Nous en qualité de sportif, je pense que j'aurai peut-être encore de nouveau ma petite salle de sport
03:19 où je donnerai des cours un petit peu plus calme.
03:21 Donc on va continuer effectivement à s'activer, et surtout en association, puisque moi je suis prêt
03:24 à aider des associations, et j'en ai déjà d'ailleurs une que j'ai depuis 30 ans maintenant.
03:27 Donc c'est un peu l'idée, voilà.
03:29 Bon, ça ne sera pas la cuisine, on le verra tout à l'heure.
03:31 C'est une catastrophe la cuisine.
03:32 On verra ça tout à l'heure.
03:34 Pascal Praud recevait le climato-sceptique Christian Girondeau,
03:37 alors qu'il a enlui ni tout, le dérèglement climatique, la GIEC, vous le venez de le voir, absolument.
03:43 Alors il a été très vite, il a trouvé un contradicteur sur ses news,
03:47 et il a été remis en place par Laurent Geoffrin.
03:51 Et qu'elle nous avait dit le GIEC, les mêmes personnes, entre les mains des gros non-allemands,
03:56 on sait très bien qu'il y a rédigé le rapport.
03:58 Ils ne sont pas entre les mains des verts allemands, ce n'est pas vrai.
04:01 C'est des mensonges.
04:03 L'ONU, ce n'est pas les verts allemands.
04:05 Qu'est-ce que c'est que ça ?
04:07 Vous dites n'importe quoi aussi.
04:08 Oui, mais c'est fatigant d'entendre des gens qui disent n'importe quoi.
04:11 L'ONU n'est pas aux mains des verts allemands, c'est de la bêtise.
04:14 Il y a tous les scientifiques du monde sur le climat dans le GIEC.
04:18 Ils sont tous dans le complot.
04:21 Oui, c'est un complot.
04:23 C'est un complot, c'est intéressant.
04:25 C'est un complot de qui ?
04:26 Des verts allemands, c'est ça ?
04:28 Voilà, c'était chez Pascal Praud.
04:31 BFM a sorti, en les gros moyens, l'hélicoptère, le duplex et tout.
04:38 Vous savez quoi ? Ce n'était pas pour suivre le président Macron en Afrique, pas du tout.
04:42 C'était pour suivre en direct le transfert de Pierre Palmade qui a duré 10 minutes seulement.
04:48 Qui est parti du Kremlin B-7 au Plessis Robinson.
04:51 Ça fait 10 minutes.
04:52 C'était phénoménal.
04:53 Entre deux hôpitaux.
04:54 Allez, sur BFM, duplex.
04:57 Peu après 15h30 et entouré d'une importante escorte policière,
05:01 l'ambulance transportant Pierre Palmade quitte l'hôpital Bicêtre
05:05 où était hospitalisé le comédien depuis son AVC il y a 8 jours.
05:09 Après 20 minutes de trajet, le cortège arrive à l'hôpital Maryland Long,
05:13 un établissement spécialisé dans la chirurgie du thorax des vaisseaux et du cœur.
05:18 L'humoriste doit y subir un traitement de 48 heures au sein du service de chirurgie cardio-thoracique,
05:24 mais reste sous écrou, considéré comme détenu.
05:27 Je pensais que vous nous auriez passé le son de la présentatrice en haut plateau.
05:33 Ils ont resté avec nous bientôt.
05:35 Vous voyez, les motos sont là.
05:36 On va suivre en direct le transfert de Pierre Palmade.
05:41 Je ne vous l'ai pas mis, mais j'allais en parler en disant que vous m'aviez envoyé cette vidéo.
05:46 Mais comme ça joue vachement avec l'image, les voitures qui arrivent, les policiers,
05:50 on a essayé de le faire avec la réalisatrice.
05:53 Mais en radio, c'était très long et on ne comprenait pas.
05:55 C'est vrai qu'ils ont fait ça.
05:57 Vous regardez les chaînes d'info.
05:58 Qu'est-ce que vous regardez, Pascal Semain ?
06:00 Je regarde également BFM, CNews et d'autres chaînes.
06:03 Vous, je vous écoute aussi.
06:04 Moi, j'adore l'info parce que c'est vrai qu'on apprend plein de choses.
06:08 Et aujourd'hui, avec les réseaux comme TikTok, pour ne pas les citer, et d'autres,
06:12 on apprend des choses en très peu de temps.
06:14 Et c'est vrai que ce que vous disiez, Gilles, quand c'est très court, c'est plus efficace.
06:17 Et Pierre Palmade, vous en pensez quoi de la fin ?
06:20 On va en parler.
06:21 Puisque comme j'ai fait une tournée sur la sécurité routière,
06:23 je n'ai pas attendu qu'il y ait cet événement fâcheux.
06:26 Mais oui, je m'occupe aussi de parler de cela auprès des jeunes.
06:29 Vous faites une tournée, vous allez un peu partout en France
06:32 pour sensibiliser les jeunes à la sécurité routière.
06:34 Tout à fait, dans les discothèques, les foires, les casinos.
06:38 Et ça marche ?
06:39 Ça fonctionne très bien.
06:41 Et vous rencontrez de plus en plus d'adolescents sous drogue ou pas ?
06:44 Alors là, surtout ceux que je rencontre en discothèque, c'est beaucoup d'alcool.
06:49 Donc là, la sensibilisation est très forte et on met les moyens.
06:52 Donc on travaille avec la sécurité routière et la prévention routière.
06:55 Et il y a une vraie écoute, une attente.
06:57 Et aujourd'hui, il y a de plus en plus de "SAM", d'ailleurs,
07:00 qui se permettent de jouer réellement leur rôle.
07:04 "SAM", c'est celui qui ne boit pas et qui raccompagne.
07:08 On a un slogan, d'ailleurs, qu'on a créé avec mon manager, Éric I. Pérez.
07:12 "Si tu as bu, tu as perdu."
07:14 Parce que dans le tirage au sort, quand on veut gagner une formation
07:15 permis de conduire, ce que je propose, il faut zéro alcool.
07:18 Donc là, c'est tolérance zéro.
07:20 Vous ne proposez pas une visite de l'Assemblée nationale ?
07:23 Ce serait bien, parce que j'ai entendu parler qu'apparemment,
07:26 il y a des vrais buvons là-bas.
07:27 Il y a de l'alcool aussi là-bas.
07:29 Très touchant hier, Florent Pagny, dans "7 à 8",
07:32 qui est revenu sur son cancer, qui est en train de récidiver.
07:35 Mais il avoue que ça vient aussi peut-être un peu de lui,
07:39 car il avait interrompu son traitement.
07:41 Il avait eu envie de prendre l'air en Patagonie
07:44 et il avait arrêté son traitement.
07:45 Il doit revenir à Paris.
07:47 Les images ne sont pas terribles.
07:49 Donc dans trois jours, je rentre à Paris
07:52 pour aller voir ce qui se passe.
07:54 Il y a un ganglion qui a fixé,
07:58 ce qui fait qu'il y a des risques de métastase.
08:02 Il y a toujours quelque chose qui finit par réapparaître.
08:06 L'autre fois, c'était les taches blanches.
08:08 Maintenant, c'est un ganglion qui marque.
08:11 Je n'ai pas fait le traitement d'immunothérapie,
08:13 alors il faut que je retourne vite le faire.
08:15 Ce n'est pas défini.
08:17 J'ai trop profité de tout ça.
08:18 Et les cinq mois, peut-être que si j'avais été en France,
08:22 je n'aurais peut-être pas ce ganglion qui apparaît comme ça.
08:25 Et si j'avais suivi le programme prévu,
08:27 peut-être que c'est un peu de ma faute.
08:29 C'était assez émouvant comme interview.
08:32 C'était une longue interview dans cette avise.
08:34 On peut le voir en replay.
08:35 C'était assez long parce qu'Audrey Crespo-Mara
08:37 est allée là-bas en Patagonie pour le suivre et l'interroger.
08:40 Valérie, avec vos vacances,
08:42 vous avez raté les débuts de The Voice.
08:45 Je ne sais pas comment vous avez fait pour survivre à ça.
08:47 En tout cas, ce samedi, c'était la deuxième session.
08:53 Avec Misha, vous allez voir, c'est un talent venu de Guadeloupe
08:57 qui a impressionné nos cinq juges.
08:59 Écoutez bien sa voix, il chante stand-up.
09:01 Oh, I got eyes in the back of my head
09:07 Just in case I had to
09:13 I do what I can when I can while I can for my people
09:20 While the clouds roll back and the stars fill the night
09:25 That's when I'm singing on my own
09:27 Très belle voix.
09:28 Je pense qu'on n'est pas loin du gagnant.
09:30 Vous regardez ?
09:31 On est le 6 mars.
09:33 Je vous aurais parlé de Pascal.
09:35 Je trouve que là, il y a un air à Lenny Kravitz.
09:37 Oui, un peu, complètement.
09:39 Il était super, il était incroyable.
09:41 Il est incroyable.
09:43 Finalement, je pense qu'il a ses chances de vous chanter, Pascal.
09:46 J'ai osé se lamer un jour.
09:49 C'était très astreux.
09:50 Ça donnait quoi ?
09:51 Je vais vous faire un slam.
09:52 Ça donnait ça.
09:53 C'est tout ?
09:54 Non, c'est tout.
09:55 Non, je suis très mauvais.
09:56 Ce n'est pas mon domaine.
09:57 Quand on ne sait pas, on ne fait pas.
09:58 Mais on vous a eu des propositions.
09:59 Il a été accusé, bien sûr.
10:00 C'est gentil de me l'appeler Valérie.
10:01 Vous avez eu des propositions de chansons ou pas ?
10:05 On a fait un titre avec effectivement…
10:07 Je ne sais pas s'il faut en parler.
10:09 Personnellement, j'ai posé ma voix sur différentes choses.
10:13 Vous avez eu une belle voix.
10:14 Je ne sais pas si j'ai une belle voix, mais je ne me suis pas apprécié.
10:18 Quels sont les pubs incroyables qu'on vous a proposés en tant que Pascal le Grand Frère
10:22 ?
10:23 On ne m'a pas proposé…
10:24 Vous n'avez pas proposé de pub ?
10:25 On ne m'a pas proposé aucune pub, non.
10:26 À l'époque, c'était assez compliqué ce que je faisais pour TF1.
10:30 On me refusait pas mal de choses.
10:32 On prétendait que j'étais quelqu'un de nerveux et que je pouvais m'en porter facilement,
10:36 alors que ce n'est pas du tout le cas.
10:37 Je m'en porte quand effectivement on me manque de respect, et je crois que comme tout
10:40 à chacun.
10:41 Mais non, je n'ai pas eu la chance de faire ce genre de publicité pour l'instant ou
10:44 d'autres choses.
10:45 À suivre dans un instant, Pascal Soétens, le Grand Frère, qu'on va retrouver dans
10:50 un rôle un petit peu différent.
10:51 Un dîner presque parfait ce soir sur W9 à 17h50.
10:54 À tout de suite.
10:55 Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:00 L'invité du jour, c'est Pascal le Grand Frère.
11:04 Pascal Soétens, éducateur sportif, champion de Kung Fu, c'est ça ? Champion de karaté.
11:10 Il avait connu le 5ème au championnat du monde de karaté en 1996.
11:14 Il a marqué karaté à Wikipédia.
11:16 C'est Wikipédia qui se trompe.
11:18 Donc c'est Kung Fu.
11:19 Et alors ce soir, on va vous retrouver dans un dîner presque parfait.
11:22 Une nouvelle semaine qui commence avec des personnages comme d'habitude, haut en couleur.
11:28 17h50 sur W9.
11:30 Qu'est-ce que vous allez faire dans cette galère ?
11:34 On m'a contacté pour participer à cette émission.
11:36 J'ai accepté immédiatement parce que ça m'intéressait de la faire.
11:38 Et pourquoi ?
11:39 Parce que je suis un piètre culinaire.
11:41 Justement, c'est quand même dingue.
11:43 C'est un beau défi pour moi.
11:44 J'adore les défis.
11:45 Et je me suis obligé à faire la cuisine chez moi, donc à m'entraîner parce que j'avais
11:50 reçu le menu, etc.
11:51 Donc c'est la féria, mon thème.
11:52 Le thème, ce sont les fêtes.
11:56 Il y a Halloween, il y a Noël.
11:58 Il y a l'amour aussi, la Saint-Valentin.
12:00 Et la féria, entre autres.
12:02 Donc de très belles fêtes.
12:03 Vous allez voir, c'est haut en couleur.
12:04 Et pour ma part, le côté espagnol…
12:06 Vous n'y allez pas à moitié.
12:09 Tout le monde en blanc avec le petit foulard rouge.
12:12 C'est la tenue traditionnelle au vu de la féria.
12:14 Il fallait se mettre dans un costume particulier et typique lié à la soirée.
12:20 Vous avez fait une paella.
12:22 Elle n'est pas très réussie.
12:24 Sur le dessus, ça va.
12:25 J'ai suivi la recette, sauf que le truc a été à 8.
12:27 Encore plus, ça a cramé.
12:29 Ça a cramé, c'est bien ça.
12:31 Parce que là, elle est vraiment sèche.
12:33 C'est pas appétissant, ça.
12:35 Elle était pâteuse.
12:36 J'avais l'impression que tu l'avais faite avec du couscous.
12:38 Ça faisait une espèce de mouille.
12:39 Quand je compte sur toi, tu ne tiens rien à personne.
12:41 Tu me montes sur moi.
12:42 Avec ce que tu sais de moi, tu pourrais dire ce que tu veux.
12:45 C'est Gérard Montoné qui est adorable.
12:48 C'est beau ce que tu as fait, Gérard Montoné, ou pas ?
12:51 On se demande si c'est bien lui qui a fait ça.
12:54 Ah, vous balancez un peu.
12:56 Il balance là, parce que je savais pas qu'il me métraille.
12:58 Donc, je vais balancer aussi.
13:00 Et pourquoi vous avez choisi la paella ?
13:02 C'est quand même hyper compliqué à faire.
13:04 Je ne pensais pas.
13:05 Je me suis dit que cuire du riz, c'est facile.
13:07 Un petit peu de chorizo, des crevettes, ça passe.
13:10 Et en fait, non, c'est très compliqué.
13:12 C'est très difficile à faire.
13:14 Donc, je me suis retrouvé avec une espèce de pâte,
13:16 de riz collé.
13:17 C'est pas hyper appétissant dans les essiettes.
13:19 Franchement, non.
13:20 Et même moi, quand j'ai vu la partie brûlée...
13:23 Parce qu'en fait, c'est ce qui s'est passé.
13:25 Vous vous êtes aidé ou pas, quand vous faites ça ?
13:27 Ou vous êtes vraiment tout seul ?
13:28 Je suis tout seul.
13:29 Parce que vous avez quand même fait des apéritifs avec les tortillas.
13:31 Il y avait des trucs, les croquettes.
13:32 Des croquettes ?
13:33 C'est quand même pas sain.
13:34 Un croquettage, j'ai réussi.
13:35 En fait, c'est facile à faire.
13:36 C'est une béchamel.
13:37 Exactement.
13:38 Et ce qui est assez étonnant, c'est qu'au moment où je prépare la table,
13:41 pour que ce soit festif, j'oublie de réduire le feu.
13:45 Et je laisse ma poêle sur la plaque de cuisson.
13:48 Qu'est-ce qui vous a amusé dans cette émission-là ?
13:50 Parce qu'on vous voit quand même.
13:52 C'est différent de ce qu'on a pu voir jusqu'à maintenant, vous concernant.
13:55 Pour une fois, je n'avais personne à gérer.
13:57 Mise à part mon repas.
13:59 C'était génial.
14:00 Et ensuite, je me suis laissé embarquer dans cette folie de cuisine.
14:03 Et en plus, on était cinq et on a passé un moment exceptionnel toute cette semaine.
14:09 Donc je vous conseille tous de regarder cette émission,
14:11 parce que vous allez vous régaler.
14:12 Tout ce tout sur une journée.
14:14 Alors, c'est même plus long que ça, en fait.
14:16 Parce que celui qui prépare à manger doit être présent le matin.
14:19 Et parfois, on finit à 2h, 3h, voire 4h du matin.
14:21 Donc c'est très très long.
14:23 Parce qu'il faut filmer, il ne faut rien louper.
14:25 Donc il y a des choses extraordinaires, comme la paille à loupé, par exemple.
14:28 Et puis il faut tout mettre en place.
14:29 Ou les piments.
14:30 Oui, les piments aussi.
14:31 Parce que les piments, on les a mis sur une terrasse, il faisait très très froid.
14:33 Je ne sais pas si on le voit à l'image.
14:35 Ah non, on a eu très froid.
14:36 Vous avez eu très froid.
14:37 Vraiment.
14:38 C'était chez vous ?
14:39 Pas du tout.
14:40 Pas du tout.
14:41 J'avoue.
14:42 Je me suis posé la question.
14:43 Pourquoi vous ne vouliez pas que ce soit confiné chez vous ?
14:44 J'ai accepté que ce soit chez moi.
14:46 Je ne suis pas peut-être pour des questions de place.
14:48 Après, je n'habite pas à Paris.
14:50 Moi, j'habite en province, dans l'Oise.
14:53 Le personnage du grand frère, Gilles, vous a posé la question pendant la pub.
14:56 Il vous a un peu enfermé dans ce rôle de grande gueule.
15:00 C'est votre boulot aussi.
15:02 Mais est-ce que ça ne vous a pas fermé des portes ?
15:04 Sûrement.
15:05 Oui, bien sûr.
15:06 Vous savez, je pense qu'en télévision, à partir du moment où on est dans un rôle bien précis,
15:09 on fait en sorte d'y rester.
15:11 Et ce n'est pas vous qui décidez, ce sont les gens autour de vous qui en décident.
15:14 Même si j'ai tourné des films avec Michel Aignon, Christophe, entre autres,
15:17 parce qu'on en a parlé en antenne,
15:19 j'ai eu la chance de faire du cinéma et ça m'a bien intéressé.
15:22 Donc, je me suis dit, pourquoi pas peut-être continuer dans ce domaine-là,
15:26 essayer d'ouvrir plus de portes.
15:27 Vous avez raison, Valérie, c'est une très bonne question.
15:29 Et c'est vrai que moi, je suis enfermé un petit peu dans ce rôle
15:32 du mec qui est là juste pour régler les problèmes au sein de la télé.
15:35 Oui, en même temps, c'est votre fond de commerce.
15:37 Je ne le dis pas de façon péjorative, c'est votre métier.
15:39 Vous avez publié un livre, "Parents d'ado de A à Z" aux éditions Bussières
15:43 qui fonctionne plutôt très bien.
15:45 Vous faites, on l'a dit tout à l'heure, une tournée un peu partout en France
15:48 auprès des jeunes pour les sensibiliser à la sécurité routière.
15:51 Vous avez une chaîne YouTube "Pascal et JM"
15:54 560 000 abonnés.
15:56 Donc, c'est aussi pour ça qu'on vient vous voir.
16:00 Oui, le souci, c'est que quand on fait 15 ans de télé dans ce type d'émission,
16:05 15 ans, ça a duré.
16:07 Ça a duré 15 ans, oui. C'était quand même une belle aventure.
16:10 Vous ne vous dites pas que vous auriez pu avoir une carrière de sportif.
16:13 Vous ne regrettez pas ce virage de la télé ?
16:15 Je l'ai eu en fait.
16:17 J'ai eu ma carrière. Je voulais participer aux championnats du monde, ce fut le cas.
16:20 Je voulais être membre de l'équipe de France, ce fut le cas.
16:22 Je voulais créer ma salle, ce fut le cas.
16:24 Donc, je me dis que tout ce qui est sportif a été abouti.
16:27 Pas champion olympique, pas champion du monde.
16:30 C'est vrai que notre fédération n'était pas encore reconnue par l'État à l'époque.
16:32 C'était un peu compliqué.
16:33 Le Kung-Fu, ce n'était pas reconnu comme un sport.
16:35 Le karaté, oui. Mais le Kung-Fu, non.
16:37 Vous vous demandez quand vous vous retrouvez sur NRJ12 pour faire la même chose ou sur C8,
16:41 est-ce que les chaînes ne vous manipulent pas en fait ?
16:43 Est-ce que vous êtes jeté dès que ça ne fait pas d'audience ?
16:46 Alors, sachez que moi j'avais cette chance de pouvoir travailler comme je l'entendais.
16:50 En fait, je ne veux pas dire que personne ne peut me diriger.
16:53 C'est un peu le souci avec les chaînes.
16:55 Même Cyril Hanouna ?
16:56 Ah, même Cyril. Personne n'a essayé.
16:58 Ou du moins, s'ils ont essayé, ils se sont retrouvés face à un mur.
17:01 En fait, dans mon émission et dans mon métier, je ne suis pas comédien.
17:06 Donc, quand il faut jouer la comédie dans un film, par exemple,
17:09 ou dans un court-métrage ou un long-métrage, je joue la comédie.
17:12 Mais dans mon travail d'éduc, je ne peux pas.
17:14 Vous ne trichez pas avec les adolescents ?
17:16 Ah, je ne peux pas tricher, c'est impossible.
17:18 Et on ne vous a pas proposé de le refaire, de continuer ?
17:21 C'est une question d'un auditeur qui dit "Pourquoi pas continuer le Grand Frère ?"
17:24 Eh bien, tout le monde me réclame cette émission, le retour de Pascal le Grand Frère.
17:27 Il faudrait peut-être l'appeler autrement.
17:29 Alors, peut-être que M6, aujourd'hui, puisque je suis sur leur chaîne ce soir, toute la semaine,
17:32 on devrait peut-être se parler.
17:34 Donc, je sais que Julien Courbet travaille sur cette chaîne maintenant.
17:37 Et je suis toujours en rapport avec Julien Courbet.
17:39 Donc, on en parle, on discute, on écrit, parce qu'il faut réécrire le projet.
17:42 Il faut que ce soit quelque chose de nouveau, de propre, de frais.
17:45 Est-ce que les jeunes sont différents, il y a 15 ans ?
17:47 Complètement, Valérie, si vous le saviez, c'est de plus en plus difficile.
17:50 Vous savez, aujourd'hui, il y a les réseaux sociaux.
17:52 On a parlé du harcèlement en rentaine, on peut même en parler maintenant.
17:55 Et c'est vrai que je pense qu'il y a quelque chose à faire là-dessus, sur le harcèlement.
17:58 Moi, je me verrais bien aller voir les harcèleurs,
18:00 pour régler un petit peu leur problème à tout cela, qui embête les enfants.
18:03 Parce que ça crée des drames dans les familles, des suicides, etc.
18:05 On a encore vu le petit Lucas qui, malheureusement, a mis fin à ses jours.
18:09 Donc, il y a matière à aborder les choses différemment,
18:13 et à parler de ces ados, ou de ces mêmes plus jeunes,
18:18 puisqu'on voit que ça commence très tôt, hein, des 12-13 ans.
18:21 12-13 ans, maintenant, c'est infernal.
18:22 À l'époque, c'était 15-16 ans.
18:23 Ça vient des parents ?
18:24 Alors, les parents, ils sont pour quelque chose, absolument,
18:26 puisque quand on a un iPhone, enfin, un smartphone, pour ne pas citer la marque,
18:31 en main à partir de 10 ans, je me dis, mais à quel moment un enfant a besoin d'un téléphone portable, à cet âge-là ?
18:35 Aucune utilité, à mon sens.
18:37 Les parents ont une part de responsabilité, en effet.
18:39 Et moi, je voulais savoir si vous étiez en contact avec des gamins
18:42 que vous avez redressés sur TF1 et sur NRJ ?
18:46 Alors, Gilles, sachez qu'on les fait revenir sur notre chaîne,
18:49 parce qu'on rediffuse les émissions.
18:50 Ah, génial !
18:51 Bien sûr.
18:52 Et ils viennent témoigner, donc, 10 ans, 15 ans après, 8 ans après.
18:54 Certains sont parents, pères de famille.
18:56 On me demande d'être le parrain de leurs enfants,
18:58 ce que je refuse.
18:59 Pourquoi ?
19:01 Je ne suis pas un membre de la famille, c'est des grosses responsabilités,
19:03 et je pense que ce n'est pas mon rôle non plus.
19:05 Ça arrive souvent ?
19:06 Oui, très souvent.
19:07 Alors, qu'est-ce qu'ils deviennent ?
19:08 Ça va ?
19:09 Est-ce qu'il y en a qui ont été à la dérive ou pas ?
19:11 Alors, sur les 150 de familles aidées, on en a une dizaine.
19:15 Pour qu'ils n'aient pas fonctionné, je le dis.
19:17 Et tout le reste, aujourd'hui, sont dans le droit chemin,
19:19 travaillent, respectent leurs parents,
19:21 et regrettent d'ailleurs d'avoir eu des mots et des gestes un peu déplacés à l'époque.
19:24 Donc, ils ont grandi depuis, donc ça va, tout va mieux.
19:26 Et ils ne vous ont pas oublié de le passer ?
19:28 Non, c'est ça qui est le plus...
19:29 Vous êtes la suite de Super Nanny, en fait.
19:31 C'est ça, c'est exactement ce que je dis quand je suis interpellé dans la rue,
19:33 on me dit, "Bon, mon petit, il est..."
19:35 Je lui dis, "Mais il a quel âge ?"
19:37 "Il a 15 ans." Je lui dis, "Non, Super Nanny d'abord, et moi après."
19:39 Ah, voilà, c'est ça.
19:40 Et donc, il y a plein, plein de vidéos.
19:42 Il y a le "Best of Clash Pascal Le Grand Frère",
19:44 je vois ça sur YouTube.
19:47 Le Grand Frère recale un rappeur.
19:49 Bref, votre chaîne, elle fonctionne très bien.
19:51 Ce soir, c'est un rôle très différent, mais très sympathique à découvrir.
19:55 Découvrez Soraya aussi.
19:57 Oui.
19:58 Soraya, c'est quelque chose.
20:00 Et on a une auditrice qui vous dit,
20:01 vous auriez dû la faire à l'auto-cuiseur, votre paella, comme ça.
20:04 Vous ne l'auriez pas ratée.
20:06 C'est vrai, c'est vrai.
20:07 Je n'en avais pas.
20:08 Vous n'en aviez pas, ben voilà.
20:09 C'est le petit truc de Josette.
20:11 Merci pour le conseil.
20:12 Merci, Josette.
20:13 C'est vrai qu'à l'auto-cuiseur,
20:15 c'est pas mal.
20:17 On ne va pas dévoiler la note.
20:19 Il faut regarder ce soir sur W9, 17h50.
20:22 Merci Pascal.
20:23 Merci à vous.
20:24 Merci au Grand Frère d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
20:27 Dans un instant, Jean-Jacques Bourdin.
20:29 A demain.
20:30 Sud Radio

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