Joëlle Goron - La mamie qui dit tout haut ce que les grands-mères pensent tout bas

  • l’année dernière
Avec Joëlle Goron, écrivain/journaliste

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-03-14##
Transcript
00:00 Foufou, Foufou, par son jupon la femme...
00:06 Voilà, c'était il y a quand même...
00:08 30 ans !
00:10 92 !
00:12 Vous vous êtes bien méquittée !
00:14 Tu te rends d'ailleurs très bien compte aussi !
00:16 Oui, on peut se tutoyer, ce que je ne fais jamais,
00:18 parce qu'on est très amies dans la vie avec Joël,
00:20 c'est pour ça que je l'invite ce matin !
00:22 Mais vous vous êtes rencontrée dans cette émission ?
00:24 Oui, absolument, bien sûr !
00:26 Vous ne connaissiez pas avant ?
00:28 Vous vous êtes remarquée cette petite jeune femme,
00:30 enceinte et tout...
00:32 Non, pas enceinte, c'est la deuxième année,
00:34 mais je n'étais pas enceinte !
00:36 Elle était un peu ronde !
00:38 Mais, Froufrou, effectivement,
00:40 Joël Goron, qui est une des figures...
00:42 Vous vous rendez compte que 30 ans après,
00:44 on nous en parle encore ?
00:46 Mais c'est absolument extraordinaire,
00:48 parce qu'à l'occasion des sorties de livres,
00:50 comme ça je rencontre les lectrices,
00:52 mais c'est surtout quand elles disent
00:54 "Froufrou", il suffit que je leur dise
00:56 "Il y a 30 ans, vous étiez où ?"
00:58 Et elle dit "Devant la télé, je regardais !"
01:00 Et vous savez pourquoi ?
01:02 Parce que la marque de génie, je trouve,
01:04 dans "Froufrou", c'est d'avoir écrit
01:06 "Interdit aux hommes".
01:08 Oui, et c'est surtout qu'il y avait 5 nanas
01:10 pour la première fois autour d'une table,
01:12 que c'était des nanas qui, pour la première fois,
01:14 parlaient pour de vrai,
01:16 c'est-à-dire avec insolence,
01:18 et c'était jamais bête !
01:20 Mais je peux le dire, 30 ans après,
01:22 je suis très fière d'avoir été dans cette émission
01:24 parce que non seulement c'était une super idée,
01:26 non seulement c'est devenu une émission culte,
01:28 et que les femmes disent aujourd'hui,
01:30 et filles des femmes,
01:32 de nos spectatrices,
01:34 disent "Pourquoi ça n'existe plus,
01:36 une émission comme ça ?"
01:38 - Mais moi je dis souvent,
01:40 une émission comme celle-là ne pourrait plus exister.
01:42 - Mais absolument, tu as raison !
01:44 - C'est-à-dire que nous, il n'y a pas eu de casting,
01:46 je le dis aussi, et je rends hommage à Christine,
01:48 qui a choisi des femmes qu'elle a prises pour leurs compétences,
01:50 elle n'a pas fait un casting, ni quoi que ce soit,
01:52 et ça s'est fait très naturellement,
01:54 et tout, on peut le dire avec immodestie,
01:56 tous les remakes ont échoué.
01:58 - Mais pour une raison,
02:00 c'est que nous au départ, on était des journalistes,
02:02 on était des filles naturelles,
02:04 on n'avait pas fait de télé,
02:06 ce qui était un avantage,
02:08 parce qu'on ne se rendait même pas compte
02:10 de la portée de ce qu'on disait,
02:12 et il n'y avait pas de filtre.
02:14 C'est-à-dire, si on avait envie d'être insolente,
02:16 si on avait envie de rire sur des sujets,
02:18 parce que tout ça, c'était pas...
02:20 - C'était très écrit, extrêmement réfléchi.
02:22 - Voilà.
02:24 - Quel invité vous avez le plus marqué ?
02:26 - Il y en a eu plein,
02:28 surtout quand ils étaient très drôles,
02:30 et en fait, ils se sentaient tellement, eux aussi,
02:32 pour une fois à leur place,
02:34 c'est-à-dire qu'ils étaient naturels aussi,
02:36 et c'est ça qui produisait cet effet,
02:38 où en plus, la spectatrice,
02:40 oui, la spectatrice,
02:42 se reconnaissait.
02:44 Il y avait Valérie qui était,
02:46 je vous le dis, hein, Valérie c'était l'intelligente.
02:48 - Non, non, non, mais c'est genre,
02:50 Valérie c'était l'intelligente,
02:52 Tina c'était la jolie,
02:54 Cochet aussi,
02:56 la bourgeoise intelligente,
02:58 et moi j'étais la vieille.
03:00 - Oui, j'ai fait à 49 ans.
03:02 C'est ce que vous dites dans la préface de votre livre,
03:04 donc la mamie qui dit tout haut ce que les grand-mères pensent tout bas,
03:06 vous n'avez rien, enfin, tu n'as rien perdu de ton humeur,
03:08 de ton humour,
03:10 et en même temps du fond, parce que c'est un livre
03:12 qui dit des choses sur ce sujet de société
03:14 des nouvelles grand-mères, de cette nouvelle génération,
03:16 parce que les filles de Frofro,
03:18 nous étions mères,
03:20 aujourd'hui nous sommes toutes grand-mères.
03:22 - Mais même je pourrais mettre être arrière-grand-mère,
03:24 moi je vais avoir 80 ans.
03:26 - Oui, Joël va avoir 80 ans, mais effectivement,
03:28 tu fut indûment
03:30 promue grand-mère avant l'heure,
03:32 étant à 49 ans la plus âgée des 5
03:34 chroniqueuses, on t'appelait Mamie Goron.
03:36 - On m'appelait Mamie Goron, mais en fait,
03:38 j'ai été une grand-mère
03:40 à ce moment-là,
03:42 c'est-à-dire 52 ou 53 ans,
03:44 je ne me souviens plus, et j'ai été ce que
03:46 j'appelle une ancienne grand-mère.
03:48 C'est-à-dire, bon, normal,
03:50 j'avais une petite fille
03:52 qui s'appelait Léonie, tout se passait très bien,
03:54 c'était classique. Ce qu'il y a,
03:56 c'est que par les effets
03:58 de la société, puisque maintenant,
04:00 on se marie, on se remarie, tout ça,
04:02 j'ai refait des enfants plus tard,
04:04 donc des petits-enfants plus tard, ce qui fait que
04:06 j'ai une petite-fille de 10 ans, et une autre
04:08 de 4 ans. Et je ne suis
04:10 pas du tout la même grand-mère.
04:12 Alors moi, je me disais,
04:14 "Ah oui, mais comment ça se fait ?" et tout,
04:16 et en parlant avec des copines qui sont
04:18 en train de devenir grand-mères,
04:20 je me suis aperçue que je n'étais pas toute seule
04:22 à avoir dans la tête certaines réflexions,
04:24 parce que, en fait,
04:26 ce qui a changé, c'est les rapports
04:28 entre la grand-mère et sa fille,
04:30 ou sa brue. Ça a complètement changé.
04:32 Pourquoi ? Je peux le dire, Valérie ?
04:34 - Oui, oui, absolument. - Il y a deux raisons.
04:36 Les grand-mères d'aujourd'hui, elles travaillent
04:38 encore quand elles sont grand-mères.
04:40 Dans ma génération, la mienne, il y avait seulement
04:42 35% des femmes qui travaillaient.
04:44 Ça change tout. Ça veut dire que ce sont
04:46 des femmes, ces grand-mères, qui disent,
04:48 d'un côté, "Oh là là, je me suis occupée
04:50 de mes enfants,
04:52 à moins d'avoir du bon temps maintenant
04:54 et de profiter de la vie,
04:56 je veux une vie à moi, c'est-à-dire
04:58 aller au yoga avec mes copines,
05:00 et la deuxième catégorie de grand-mères
05:02 qui dit, "Je ne me suis pas
05:04 beaucoup occupée de mes enfants parce que je travaillais,
05:06 je vais devenir une grand-mère coucouneuse,
05:08 etc." Il y a ça. Il y a les familles
05:10 décomposées et recomposées.
05:12 - Et recomposées. - Très important.
05:14 - Donc on se retrouve à être grand-mère d'enfants
05:16 qui ne sont pas ceux de vos enfants.
05:18 - Oui, qui ont déjà une grand-mère. - Absolument.
05:20 - Ça veut dire des rivalités de grand-mère,
05:22 des droits et des devoirs
05:24 de grand-mère. Il y a aussi
05:26 le fait que
05:28 surtout ce qui a changé,
05:30 c'est la société qui a changé.
05:32 Il y a une espèce de fissure incroyable
05:34 qui s'est passée... - Ce qui a changé aussi, c'est qu'à une époque,
05:36 on acceptait de vieillir et qu'on n'accepte plus
05:38 de vieillir. Aujourd'hui, les femmes
05:40 n'ont plus vraiment envie d'être grand-mère.
05:42 - Elles n'ont pas envie de se faire appeler mémé, déjà.
05:44 - C'était la question. Est-ce que vous, vos enfants
05:46 vous appellent mamie ou mémé ?
05:48 - Ils m'appellent mamie ou Jojo.
05:50 - Mais le livre est très drôle.
05:52 En même temps, il y a du fond
05:54 parce que vous donnez un certain nombre de...
05:56 Il y a une analyse de cette société
05:58 et puis des chiffres. 95% des grands-parents
06:00 se déclarent heureux de l'être. Alors, effectivement,
06:02 quid des 5% ? 61%
06:04 des grands-parents se disent prêts à s'occuper
06:06 plus souvent de leurs petits-enfants. Et puis, Joëlle
06:08 a fait la typologie. C'est avec Delphine
06:10 Apieu que vous avez écrit ce livre.
06:12 - Delphine, parce qu'elle est beaucoup plus jeune que moi.
06:14 Donc, elle a interviewé plutôt
06:16 les filles. Et moi, j'ai plutôt fait
06:18 les grands-mères. - Mais ce qui est intéressant,
06:20 la mamie qui dit tout haut ce que les grands-mères pensent
06:22 tout bas, c'est-à-dire que personne
06:24 n'ose vraiment...
06:26 - Parce qu'on est tellement contents d'avoir un
06:28 petit-enfant. On est très contents d'être grand-mère.
06:30 Ça ne met pas ça en question du tout.
06:32 Le problème, c'est que dans l'application
06:34 de la vie quotidienne, si vous...
06:36 Par exemple, en fait, il y a deux sortes aussi.
06:38 Il y a les grands-mères, ce que j'appelle de proximité.
06:40 Vous habitez à côté de votre fille.
06:42 Donc, vous vous occupez régulièrement
06:44 des petits-enfants. Tellement régulièrement
06:46 que vous pouvez en avoir un peu ras-le-bol d'être appelé
06:48 au secours pour aller chercher à la crèche
06:50 à 16h30, alors que
06:52 vous aussi, vous avez des activités.
06:54 Et la deuxième catégorie, c'est
06:56 ils sont partis depuis le Covid.
06:58 Les études longues
07:00 de leurs filles qui ont été...
07:02 qui ont déménagé,
07:04 qui sont parties dans d'autres villes.
07:06 On a des petits-enfants qu'on voit
07:08 en fait aux vacances.
07:10 Alors, soit on les prend en vacances, soit
07:12 l'été, on part avec les parents.
07:14 Et je peux vous dire que les vacances avec
07:16 les parents, c'est pas les enfants
07:18 que c'est compliqué. C'est avec les parents.
07:20 Parce qu'on n'a pas les mêmes
07:22 méthodes d'éducation. Même si
07:24 une grand-mère n'est pas là pour élever
07:26 ses petits-enfants, il y a quand même
07:28 des choses où on est très surpris. Parce que
07:30 notre fille, à quoi elle a été alimentée ?
07:32 Elle en a rien à foutre
07:34 de nos théories sur l'éducation
07:36 et de la transmission, comme on disait
07:38 avant. La transmission, elle n'existe plus.
07:40 Pourquoi ? Parce qu'il y a Internet.
07:42 Et que qu'est-ce qu'elle fait la fille ? Elle va
07:44 directement sur Internet voir les conseils
07:46 ou de ses copines, ou de tel site
07:48 qui dit "on couche l'enfant sur le dos,
07:50 on lui donne des biberons comme ça,
07:52 et pipa comme ça". Et la pauvre grand-mère,
07:54 elle la boucle. - Oui, c'est ça. C'est le résumé
07:56 du livre. C'est "bouclez-la".
07:58 C'est "ne dites rien".
08:00 Donc il y a des listes assez drôles
08:02 à dire et à ne pas dire.
08:04 Il y a tout le chapitre sur les prénoms
08:06 qui est très drôle aussi, parce qu'effectivement
08:08 maintenant il y a des Naël, des Eline,
08:10 des Esmé, des Bézabé...
08:12 - Vous savez, chez moi par exemple,
08:14 au premier coup V,
08:16 j'ai un prénom normal.
08:18 - Léonie. - Léonie, c'est normal.
08:20 Après, beaucoup plus tard
08:22 et tout, j'ai Soli
08:24 et Marty. Marty, pour vous dire,
08:26 quand ma fille m'a dit...
08:28 Je cherchais comment elle allait l'appeler,
08:30 elle me dit "ça commence par un M".
08:32 Moi tout de suite, "Martin".
08:34 Et elle me dit "pas tout à fait". J'ai commencé
08:36 à "pas tout à fait". Elle me dit "Marty".
08:38 Ah bon, je dis le N, il est tombé
08:40 à la poubelle. Elle me dit "oui, j'aime mieux Marty".
08:42 Bon ben voilà, tant mieux.
08:44 Donc un conseil les mamies,
08:46 quand on vous parle des prénoms,
08:48 vous trouvez tout super. - Oui.
08:50 Alors vous dites par exemple "ne dites pas".
08:52 "Donnez le bain tous les jours". Dites "tous les deux jours,
08:54 c'est sûrement mieux".
08:56 "Ne dites pas si vous le prenez dans les bras dès qu'il pleure,
08:58 vous n'êtes pas sortis de l'auberge".
09:00 Vous dites "ça va, vous tenez le coup".
09:02 Donc en fait, il faut enrober tout ça.
09:04 - Et pourquoi vous voulez être interventionniste ?
09:06 - Pardon ?
09:08 - Pourquoi vous voulez que la grand-mère intervienne ?
09:10 - Ah non, non, je ne veux pas...
09:12 Le but de mon livre n'est absolument pas ça.
09:14 Le but de mon livre, c'est qu'elles comprennent
09:16 parce qu'elles sont là,
09:18 dans un tabou, elles ont peur de parler
09:20 de tout ça et surtout,
09:22 pour se plaindre un petit peu,
09:24 c'est entre copines où elles osent dire
09:26 "Et chez toi, c'est comment ? Comment elle fait la tienne ?"
09:28 C'est ça le truc. - Et quand vous tirez le fil,
09:30 c'est ce dont vous vous êtes rendu compte en interrogeant
09:32 les grand-mères, c'est qu'au départ,
09:34 "oui, oui, tout va bien" et puis d'un seul coup,
09:36 elles commencent à dire "oui, non, ma fille, moi je ne peux pas lui dire
09:38 ci, je ne peux pas faire ça, je me suis fait engueuler
09:40 parce que j'ai fait ça, etc."
09:42 Et puis il y a les nouveaux grands-pères,
09:44 alors là aussi c'est tout un chapitre,
09:46 parce qu'il y a des nouveaux grands-pères qui sont pères,
09:48 donc on se retrouve dans des situations très compliquées.
09:50 - Parce que le type qui s'est remarié
09:52 avec une plus jeune, en même temps,
09:54 à la même date
09:56 que sa propre fille et grand-mère,
09:58 vous vous rendez compte, il n'aime pas beaucoup être traité de grand-père.
10:00 Alors d'ailleurs, je dis,
10:02 on les reconnaît ceux-là,
10:04 ces grands-pères qui ne veulent pas vraiment
10:06 jouer aux grands-pères, ils ont
10:08 un suit à capuche,
10:10 des tennis, un jean,
10:12 et ils poussent la poussette d'un air très très décontracté.
10:14 Et les grands-pères,
10:16 il faut dire, ils sont moins...
10:18 Comment dire ? C'est moins un problème pour eux,
10:20 parce que ceux qui ont été, ce qu'on appelait
10:22 les nouveaux-pères dans les années...
10:24 - Qui participaient...
10:26 - Ils ont participé, ils savent ce que c'est qu'une couche,
10:28 c'est ceux qui
10:30 travaillaient beaucoup, qui ne se sont pas occupés
10:32 de leurs enfants, et bien,
10:34 ils se découvrent un goût, tout d'un coup,
10:36 pour être des grands-pères très efficaces.
10:38 - Alors, je n'ai pas eu la chance de lire votre livre,
10:40 puisque Valérie me l'a sans d'attaque apparé,
10:42 mais est-ce que vous parlez
10:44 de la sexualité aussi des
10:46 grands-mères et des grands-pères qui ont changé ? - Pas du tout !
10:48 - Ah, pas du tout ! - Non, parce que c'est le rapport aux petits-enfants, donc...
10:50 - Oui, c'est vrai ! - Il y a un truc dont on ne parle pas
10:52 avec ses enfants, ses petits-enfants, c'est bien de...
10:54 - Oui, c'est bien de ça !
10:56 - C'est bien de ça, oui. Donc, c'est un livre
10:58 qui est à offrir
11:00 à toutes les grands-mères,
11:02 à toutes les filles... - Vous acceptez qu'on vous appelle "mamie" ?
11:04 - Non, non, parce que
11:06 ça, c'est pas... ça vient...
11:08 - Comment ils t'appellent ?
11:10 - Babou, parce que mon gendre est russe,
11:12 donc c'est
11:14 Babouchka, et donc nous avons
11:16 un Babou.
11:18 Mais... - Ça ne fusionnerait pas ?
11:20 - Je ne m'y mets pas trop,
11:22 mais ma mère est mamie, donc... - Ah, voilà !
11:24 - Il y a un double emploi, et c'est vrai que c'est
11:26 confusant, un peu, les mamies, quand il y a trop de familles.
11:28 - Mais vous savez ce qui se passe aujourd'hui ? En fait,
11:30 on dit "mamie", "Joël",
11:32 et puis le mamie, il tombe.
11:34 C'est-à-dire que l'enfant de lui-même...
11:36 - C'est dommage qu'il ait que le prénom, je crois.
11:38 - Il entend, il dit beaucoup le prénom.
11:40 C'est ce qui se passe. - Puis il y a les
11:42 grand-mères d'aujourd'hui, alors ça, c'est à
11:44 mourir de rire sur la grand-mère pompière,
11:46 qui pourrait toujours être appelée "mamie soumise".
11:48 En gros, elle est à la retraite, elle est là
11:50 tout le temps. - Tout le temps ! Elle arrive
11:52 ventre à terre ! - Voilà, il y a la grand-mère dans le déni,
11:54 il y a la grand-mère... - Ah oui, la grand-mère qui ne veut
11:56 absolument pas être
11:58 grand-mère. - Il y a la grand-mère
12:00 biblo, alors celle-là... - Oui, c'est celle-là,
12:02 on ne sait pas ce qu'elle pense, on sait...
12:04 - Elle est complètement terrorisée dans son rôle,
12:06 sûrement, c'est qu'on dirait un peu un biblo.
12:08 On la pose sur la cheminée, elle ne bouge pas.
12:10 - Fermez-la ! C'est le conseil qu'on peut
12:12 donner à toutes les grand-mères. Je pense que
12:14 beaucoup vont se retrouver dans ce livre.
12:16 "La mamie qui dit tout haut ce que les
12:18 grand-mères pensent tout bas", c'est chez De Noël.
12:20 Joël Goron, merci d'avoir été avec nous
12:22 ce matin, et on vous conseille
12:24 vraiment cette lecture.
12:26 Merci à vous. - Merci Valérie. - Tout de suite, Jean-Jacques Bourdin.
12:28 - Oui.
12:28 Sud Radio.

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