"Quand j'étais en couple avec un alcoolique, j'enchaînais les problèmes de dos" - Isabelle - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » aux éditions Albin Michel.   Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  - ________________________________________   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ________________________________________   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498 ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq  ##NOEPISODE##

Transcript

00:00 le plus grand site de webcom live réservé aux adultes.

00:04 14h16, Brigitte Aessud Radio.

00:08 Eh bien nous continuons non pas à vous faire pleurer mais à développer votre intuition

00:12 et à vous aider à écouter votre corps, les messages qu'il vous envoie grâce à Michel Odulle

00:16 qui est avec nous aujourd'hui. Et on retrouve Isabelle maintenant.

00:20 Bonjour Isabelle. Oui bonjour Brigitte et bonjour à Michel Odulle

00:24 que j'apprécie énormément d'ailleurs je sens l'hiver.

00:28 Non mais de toute façon si vous n'avez pas le livre de Michel Oudulle "Dis-moi où tu as mal"

00:34 je te dirais pourquoi vous ne passerez pas à l'antenne.

00:38 Alors je vais vous faire rire parce que nous on est en train d'envoyer un mail

00:43 parce que je suis entre nous au travail aussi.

00:46 Et au lieu de mettre "gmail.com" j'ai mis "gmaim" parce que vous parliez de s'aimer soi-même.

00:52 C'est ce qu'on appelle un acte réussi.

01:01 Voilà moi je voulais vous raconter quelque chose qui m'est arrivé il y a une vingtaine d'années,

01:08 oui à peu près. Et vraiment, j'avais beaucoup de problèmes de dos et une fatigue chronique

01:17 qui s'était vraiment chroniquée avec des douleurs, des espèces de fourmis,

01:22 ils appellent ça des parastudies dans la jambe, dans la cuisse droite.

01:26 Et ça ne sortait pas, j'avais 40 ans.

01:29 Et bon en fait dans ma vie ça n'allait pas très bien, je portais beaucoup de choses à bout de bras on va dire.

01:36 Et mon premier mari était alcoolique sévère, on avait un petit garçon qui avait à l'époque 6 ans.

01:45 Et c'était une période très très difficile pour moi.

01:50 Donc en fait j'avais consulté pour cette histoire de sciatique parce que vraiment c'était très douloureux,

01:59 ça m'empêchait vraiment de vivre normalement.

02:02 C'est très douloureux et très handicapant.

02:04 Oui c'est vraiment, et je continuais quand même à travailler, je vivais avec, mais c'était vraiment,

02:10 c'était une douleur de tous les jours.

02:12 Et donc je consulte un premier chirurgien orthopédiste qu'on m'avait envoyé,

02:18 qui m'a proposé de m'opérer,

02:22 bon ceux qui connaissent l'ombère et le trois, ça rentrait dans les détails,

02:25 beaucoup d'arthrose etc.

02:27 Et puis donc il m'avait proposé de m'opérer, il me sert une arthrodèse,

02:31 c'est à dire de souder deux vertèbres à l'ombère.

02:34 Et alors moi je lui ai demandé, mais vous savez je suis commercial,

02:38 j'en bats surtout le temps, qu'est-ce que ça va entraîner comme conséquence ?

02:41 Alors il m'avait expliqué en s'asseyant sur une chaise que je ne pourrais plus baisser le dos et le relever,

02:46 enfin voilà, donc me montrant un mouvement que je ne pourrais plus trop faire.

02:51 Et là j'ai pris peur, je lui ai dit, bah écoutez,

02:56 bon il m'a dit de toute façon il n'y a pas d'urgence, on se revoit dans quatre à six mois,

03:00 et voilà, si ça vous fait agrader je vous opère.

03:03 Bon donc je suis partie vraiment presque en larmes,

03:06 et sur ce j'ai pris un deuxième avis,

03:09 et je suis allée voir un neurochirurgien qui lui m'a examinée,

03:13 il m'a dit écoutez, alors il n'a pas du tout la même attitude,

03:17 il m'a dit écoutez bon il n'y a pas d'urgence à opérer,

03:20 vous avez encore votre réflexe, enfin bref je ne sais pas ces détails,

03:25 et il me dit, mais bon, ce à quoi j'aimerais que vous pensiez,

03:33 c'est qu'est-ce qui vous empêche d'avancer dans votre vie ?

03:38 Comme quoi on voit bien qu'on a deux personnes qui travaillent pour la même chose,

03:45 et qui ne réagissent absolument pas pareil.

03:47 Voilà, et là je suis fondue en larmes évidemment, devant lui,

03:50 et j'ai évoqué ma situation familiale,

03:53 et bon il m'a dit écoutez vous êtes jeune, on ne va pas vous opérer,

03:58 de toute façon sur le plan de la douleur, peut-être que ça ne vous apporterait pas grand chose,

04:02 donc moi je pense que le mieux pour vous c'est de vous faire bien prendre en charge

04:05 par quelqu'un qui fait de la thérapie manuelle, etc.

04:09 Et puis de réfléchir à votre situation, essayer de résoudre votre problème familial,

04:16 et de vous faire prendre en charge sur le plan émotionnel.

04:19 Alors là j'étais vraiment, enfin il avait tout compris quoi,

04:22 et c'est vrai que ça a été un déclic pour moi,

04:26 suite à ça j'ai rencontré quelques collègues qui s'étaient fait opérer à tous les états du dos,

04:32 et elle m'a conseillé son kiné qui faisait du shiatsu et de la facia thérapeutique.

04:41 Donc j'ai été prise en charge par ce kiné qui m'a vraiment tout de suite améliorée en quelques séances,

04:47 après je le vus régulièrement, enfin bref,

04:49 et en même temps j'écoutais vos émissions et je me suis connu sans cesse Michel Oudoune.

04:54 Et donc j'étais encore intéressée à cette histoire de psychosomatique,

05:00 parce que vraiment je savais que je somatisais, que c'était quelque chose que j'aurais pas dû faire.

05:05 - Mais vous voyez ce qui est intéressant dans votre témoignage,

05:07 c'est que vous allez voir quelqu'un qui fait quand même office de grand médecin,

05:12 et intuitivement vous avez envie d'aller prendre un deuxième diagnostic.

05:17 - Exactement.

05:18 - Et malheureusement il y a des personnes qui seraient peut-être restées avec l'idée qu'il fallait se faire opérer,

05:23 et qui malheureusement, alors que là visiblement vous allez bien, vous avez...

05:28 - Moi je voulais pas me faire opérer, je voulais pas, je voulais pas gouiller, je voulais pas, je savais que...

05:34 - Mais je crois qu'il faut pas être contre l'opération, moi ce serait stupide aussi d'être trop dans le...

05:41 Mais en même temps, essayons d'abord de voir jusqu'où on peut aller sans se faire opérer.

05:46 - C'est ça, je sentais que je pouvais m'en sortir sans ça, je sais pas comment vous expliquez, c'est vraiment...

05:50 - Oui, une intuition.

05:51 - C'est vraiment une intuition, je voulais essayer de m'y prendre sans ça,

05:56 de me sortir parce que c'était pas normal, et c'est ce que m'a dit le neurophile, il m'a dit

06:00 "Non, vous êtes trop jeune, c'est pas normal que vous soyez dans cet état-là."

06:04 Et là vraiment il m'a fait réfléchir et ça a été génial,

06:08 et puis j'ai eu la chance aussi de rencontrer en termes de thérapie manuelle quelqu'un qui était très efficace,

06:13 qui aujourd'hui est à la retraite, mais bon j'en ai plus besoin en fait.

06:17 - Vous avez surtout eu envie de reprendre les règles de votre santé ?

06:22 - Oui, absolument, et en un an ça allait beaucoup mieux.

06:28 Et puis maintenant, aujourd'hui, dans un temps, j'ai rencontré mon deuxième mari,

06:33 qui me fait beaucoup de massages, etc. et j'ai plus mal au dos,

06:38 alors que j'ai toujours la même arthrose, même plus puisque j'ai pas trop de poids.

06:42 - C'est ce que vous explique Brigitte, c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez refusé la fatalité de ce qui vous arrivait,

06:49 vous avez ouvert quelque chose, vous êtes allé à la rencontre des informations qui étaient nécessaires.

06:54 Donc le bon neurologue qui vous a donné les clés et qui a généré le déclic,

07:00 qui a fait que parce que cette porte-là s'était ouverte, vous avez trouvé le bon qui-n'est, etc.

07:04 Là-dedans, la chance et le hasard n'ont rien à voir.

07:07 C'est tout simplement vous qui êtes allé vers ce qui est disponible et qui existe.

07:11 Parce que ce qui-n'est, il y a plein de gens qui l'ont croisé, l'ont rencontré,

07:14 et qui n'ont pas été capables de se faire prendre en charge par lui,

07:18 parce qu'ils en avaient un qui était plus près de leur domicile, par exemple.

07:21 Donc si vous voulez, la première des choses, c'est de ne pas accepter la fatalité de ce qui nous arrive,

07:28 et de voir qu'est-ce qu'on peut en faire.

07:29 Il peut arriver, si vous avez des disques fusurés ou des niveaux de lésions qui sont tels que vous êtes en péril pour votre jambe,

07:35 qu'il y ait une nécessité opératoire, c'est exact.

07:38 Mais il peut arriver aussi, bien souvent, qu'il ne se soit pas nécessaire

07:41 et que les solutions et les réponses puissent être ailleurs.

07:43 Vous les avez trouvées d'ailleurs.

07:44 Vous avez même traversé et transformé ça d'une manière extraordinaire.

07:47 Puisque vous en avez fait un outil pour trouver un homme qui vous masse.

07:50 C'est vrai, c'est énorme.

07:53 Ça, c'est vraiment...

07:54 Du coup, j'ai de la chance, franchement, c'est un truc génial.

07:58 J'ai même plus besoin de prendre de rendez-vous.

08:00 Non, c'est ça, voilà.

08:02 J'ai vraiment... J'ai très beau loup, là.

08:05 Et voilà.

08:06 Mais merci de votre témoignage, Isabelle.

08:10 Il va dans le sens vraiment de ce qu'on a eu envie aujourd'hui de transmettre,

08:14 d'écouter son intuition.

08:16 D'écouter ce que notre corps transmet.

08:19 Votre corps ne vous voulait pas du mal, en fait.

08:23 Il voulait juste que vous repreniez votre vie en main.

08:26 Et c'est ce que vous avez fait.

08:28 Vous l'avez reprise en main.

08:29 Bravo.

08:30 Oui, tout à fait.

08:31 Merci beaucoup, Isabelle.

08:32 On va continuer, évidemment, après les infos, avec vous.

08:35 0826-300-300.

08:36 N'hésitez pas, venez témoigner.

08:38 Si vous n'avez peut-être pas encore compris le message de votre corps

08:41 et que vous avez envie d'un éclairage,

08:43 Michel Oudoul est avec nous.

08:44 Donc, n'hésitez pas à nous appeler 0826-300-300.

08:47 Et puis, comme tous les jours, il y a une petite devinette.

08:50 Je la trouve assez mignonne, celle-là.

08:51 Pourquoi Disney devrait vendre des soutiens-gorge

08:54 ou donner des soutiens-gorge aux femmes qui vont avec leurs enfants chez Disney ?

08:58 Vous avez peut-être une idée.

09:00 En tout cas, sinon, il y a la réponse où vous restez.

09:03 Pour l'instant, pas.

09:04 Vous avez le temps un petit peu de la chercher.

09:06 Et puis, on continue, bien sûr, à vous aider,

09:10 à prendre votre vie en main.

09:12 C'est vrai que ce n'est pas un long fleuve tranquille, la vie.

09:16 Mais en même temps, quand on dépasse les épreuves qu'elles nous envoient,

09:20 on se sent souvent mieux.

09:22 Et ce serait peut-être aussi la philosophie du jour.

09:26 *Bruit de pet*

"Quand j'étais en couple avec un alcoolique, j'enchaînais les problèmes de dos" - Isabelle

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