• il y a 2 ans
Au programme de cette édition, retour sur l’image d’Emmanuel Macron à l’international. En visite aux Pays-Bas, le président français a été interrompu par des jeunes venus dénoncer sa violence institutionnelle. Une nouvelle démonstration du fiasco total du chef de l’Etat dans le domaine des affaires étrangères.

Nous nous intéresserons également aux lycéens. Alors que les premières notes du nouveau bac viennent de tomber, beaucoup d’élèves croient déjà être en vacances.

Enfin, nous nous tournerons vers le Brésil après les 100 premiers jours de la nouvelle présidence de Lula.

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00:00 [Générique]
00:19 Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition du journal télévisé
00:23 que je vous invite à partager comme chaque soir.
00:26 Au programme de cette édition, retour sur l'image d'Emmanuel Macron,
00:29 à l'international en visite aux Pays-Bas, le président français a été interrompu
00:34 par des jeunes venus dénoncer sa violence institutionnelle,
00:37 une nouvelle démonstration du fiasco total du chef de l'État
00:40 dans le domaine des affaires étrangères.
00:43 Nous nous intéresserons ensuite aux lycéens,
00:45 alors que les premières notes du nouveau BAC viennent de tomber,
00:48 beaucoup d'élèves croient déjà être en vacances,
00:50 et puis nous nous tournerons vers le Brésil
00:52 après les 100 premiers jours de la nouvelle présidence de Lula.
00:55 [Générique]
01:00 Macron, l'antimidas des affaires étrangères.
01:03 Après 6 ans à la tête de la France,
01:04 le président transforme chaque voyage à l'étranger en fiasco diplomatique.
01:09 Dernière prouesse en date aux Pays-Bas.
01:11 Explication.
01:13 Pays-Bas, Chine, Russie, Afrique, États-Unis,
01:16 pas un continent ou un pays pour échapper à la malédiction Macron.
01:20 Depuis l'arrivée à l'Élysée de l'ancien banquier d'affaires,
01:23 rares sont les voyages officiels à ne pas s'être soldés par un revers.
01:27 Considérés pourtant comme un domaine réservé pour le président de la République,
01:31 les affaires étrangères sont peu à peu devenues le terrain glissant d'Emmanuel Macron.
01:36 Les Pays-Bas, où se trouve le président depuis lundi,
01:38 n'ont pas décidé de faire exception.
01:40 Lors de son déplacement à La Haye,
01:42 des manifestants ont interrompu son discours consacré à l'avenir de l'Europe.
01:46 Ces derniers ont apostrophé Emmanuel Macron pour demander
01:49 où était partie la démocratie française.
01:51 Des pancartes affichaient également "président de la violence",
01:55 une référence claire à la gestion de l'ordre lors des manifestations en France,
01:59 des gilets jaunes jusqu'à l'opposition à la réforme des retraites.
02:03 D'autres banderoles faisaient aussi référence aux engagements pris sur la question climatique.
02:07 Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron semble bien ne plus duper personne à l'étranger.
02:12 Pire, ses homologues n'ont visiblement pas décidé de le protéger des protestations.
02:17 En effet, à son arrivée à l'université d'Amsterdam ce mercredi,
02:20 deux nouvelles personnes se sont mises à chanter le célèbre refrain des gilets jaunes "On est là".
02:25 Un bel accueil pour le président français qui s'applique désormais à éviter ces scènes dans son pays
02:40 en transformant chaque ville qu'il visite en ville fantôme.
02:42 Mais force est de constater qu'Emmanuel Macron ne bénéficie plus du respect de ses compatriotes européens.
02:47 Il faut dire que la stratégie du "en même temps" a fini par hérisser tout le monde.
02:51 En témoigne sa sortie dans l'avion qui le ramenait de Chine la semaine dernière.
02:55 En effet, le président aurait déclaré au sujet des tensions entre l'Empire du Milieu et Taïwan
02:59 que l'Union Européenne ne devrait pas être suiviste
03:01 et se contenter de s'adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.
03:05 Une phrase qui ne veut pas dire grand chose, à plus forte raison quand elle est prononcée par un homme
03:09 qui ne conçoit plus ses déplacements stratégiques sans Ursula von der Leyen,
03:13 la présidente de la Commission Européenne, comme ce fut le cas à Pékin.
03:16 Une soumission volontaire qu'Xi Jinping n'a pas manqué de souligner,
03:20 se permettant même un petit cours de géopolitique à Emmanuel Macron.
03:23 La Chine considère toujours l'Europe comme un pôle indépendant dans un monde multipolaire
03:31 et soutient ses efforts pour réaliser son autonomie stratégique.
03:36 Les relations sino-européennes ne visent aucune tierce partie,
03:39 ne dépendent d'aucune tierce partie, ni ne se soumettent à aucune tierce partie.
03:44 Nous sommes sûrs que la partie européenne développera ses relations avec la Chine en toute indépendance.
03:50 Nous soutenir mutuellement et contribuer au perfectionnement de la gouvernance mondiale.
03:57 Nous devons continuer de soutenir la multipolarisation du monde
04:00 et la démocratisation des relations internationales,
04:03 rejeter la logique de la guerre froide et la confondation des blocs,
04:07 et relever ensemble les divers défis planétaires.
04:10 Une leçon sur la tradition de non-alignement de la France et sur l'indépendance que devraient recouvrir l'UE.
04:16 À cela s'ajoute un ton résolument froid durant toute la visite d'Emmanuel Macron en Chine,
04:20 qui aura radicalement tranché avec la rencontre entre Xi Jinping et Vladimir Poutine quelques jours avant à Moscou.
04:26 Moscou qui a également abrité une visite ratée pour Emmanuel Macron en février dernier.
04:31 A cette occasion, pour signifier les relations franchement glaciales entre les deux chefs d'État,
04:37 Vladimir Poutine avait réservé une table de 6 mètres de long pour discuter en face du président français.
04:42 Un échange assez peu chaleureux, vous l'aurez compris.
04:45 Il faut dire que quelque temps avant, un documentaire montrait Emmanuel Macron
04:48 au téléphone avec Vladimir Poutine pour évoquer la guerre en Ukraine,
04:52 une conversation qui aurait bien entendu du rester confidentielle et ne pas être diffusée à la télévision française.
04:58 Autre terrain de revers diplomatique, le continent africain.
05:02 Une constante depuis l'arrivée de l'ancien ministre de François Hollande à l'Élysée.
05:06 Tout avait commencé en effet avec cette séquence au Burkina Faso peu de temps après sa première élection.
05:11 Mais moi je ne veux pas m'occuper de l'électricité dans les universités au Burkina Faso.
05:18 C'est le travail, c'est le travail du président.
05:24 Du coup il s'en va, reste là.
05:30 Une première pierre posée à l'édifice du travail de sable de l'image de la France sur le continent africain.
05:36 Depuis, Emmanuel Macron s'est couvert de honte en se félicitant de ses liens avec le Maroc.
05:41 Alors ensuite, moi ma volonté est vraiment d'avancer avec le Maroc.
05:44 Sa Majesté le Roi le sait, nous avons eu plusieurs discussions.
05:47 Les relations personnelles sont amicales.
05:49 Une lune de miel démentie rapidement par le palais royal marocain
05:52 qui a estimé ses relations avec le président français ni bonnes ni amicales dans les colonnes de jeune Afrique.
05:58 En réalité, l'histoire est simple.
06:00 Quand Emmanuel Macron ne crispe pas, c'est tout simplement qu'il est soumis.
06:03 Ainsi, quand il n'embarque pas où la Fonderléenne pour le mettre au diapason,
06:07 il rampe à Washington ou offre une place aux chanceliers allemands pour recevoir Volodymyr Zelensky.
06:13 De quoi rappeler aussi qu'Emmanuel Macron envisageait de partager le siège de la France
06:17 au conseil de sécurité de l'ONU avec l'Allemagne.
06:20 À croire qu'au lieu d'un Mozart de la finance, la France aura hérité d'un Thanatos de la diplomatie.
06:30 Les premières notes du bac sont tombées après seulement deux trimestres scolaires.
06:34 Un mois après avoir passé une partie de leurs épreuves,
06:37 ils ont pu en découvrir les notes.
06:39 Un nouveau calendrier inhabituel qui en dit long
06:41 sur une réorganisation de l'examen universitaire, le point de Renaud de Bourleuf.
06:46 Pour les lycéens, les grandes vacances commencent avant l'heure.
06:49 Nous sommes encore loin du mois de juillet.
06:51 Pourtant, c'est ce mercredi que les élèves de Terminal ont pu découvrir leurs résultats
06:55 aux épreuves de spécialité du baccalauréat.
06:58 Et de matière en question, compte pour environ la moitié des épreuves Terminal
07:01 qui constitue 60% de l'examen.
07:03 Les 40% restant, se basant sur le contrôle continu.
07:06 Les résultats finaux du bac seront quant à eux connus le 4 juillet prochain,
07:10 soit à peu près la même date que pour les promotions précédentes.
07:13 Mais l'école n'est pas finie pour autant.
07:15 Les Terminal doivent encore préparer leurs épreuves de philosophie et leur grand oral
07:19 et ont encore un trimestre de contrôle continu.
07:21 Problème, cette évaluation est peu redoutée par les jeunes
07:24 en raison de son aspect trop subjectif,
07:26 comme le souligne l'essayiste et enseignant Jean-Paul Bregali.
07:28 Donc aujourd'hui, 40% de la note finale du bac dépend du contrôle continu.
07:35 C'est déjà considérable.
07:37 Je vous rappelle que le contrôle continu, ce sont des notes que leurs enseignants
07:41 mettent à leurs élèves.
07:43 Tout cela est très subjectif.
07:45 Il y a de surcroît une guerre entre étalissements
07:48 à qui notera le mieux les loupiaux.
07:52 Bon, ça c'est une première chose.
07:53 Deuxièmement, d'examens théoriquement anonymes, etc.
07:58 Ce sont des notes qui sont abusivement gonflées
08:02 parce qu'il est essentiel de toute façon d'avoir
08:06 toujours un taux spectaculaire de mentions très bien, bien, etc.
08:11 Donc je le dis très clairement aux parents,
08:15 ne vous glorifiez pas des résultats de vos enfants.
08:19 Ils ne représentent rien, mais alors rien.
08:21 En outre, si les notes du dernier trimestre de contrôle continu
08:24 sont comptabilisées pour le diplôme,
08:26 elles ne sont pas prises en compte par parcours supérieur.
08:27 En effet, la plateforme permettant d'orienter les élèves après le bac
08:30 recense seulement les notes des deux premiers trimestres.
08:33 Ainsi, les élèves sont beaucoup moins mobilisés.
08:35 D'ailleurs, depuis les épreuves de mi-mars,
08:37 les absences d'élèves sont de plus en plus nombreuses.
08:39 Les enseignants constatent un désintérêt
08:41 alors qu'une grande partie des épreuves est passée,
08:43 avec de nombreux cours supprimés,
08:44 arrive le sentiment que l'année scolaire est en quelque sorte terminée,
08:47 comme le souligne l'enseignant Pierre Delobier.
08:49 Le lycée est très très écourté au bout du compte,
08:52 parce que si vous avez pratiquement la moitié de l'année de terminale
08:55 qui passe à la trappe, au profit d'un contrôle continu,
08:58 que maintenant on continue d'aller en classe,
09:00 enfin c'est pour faire plaisir.
09:02 Les profs sont en eau libre.
09:03 C'est donc le calendrier scolaire tout entier qui est ainsi chamboulé.
09:06 Un tel phénomène était déjà observé lors de l'ancien bac,
09:08 mais au mois de juin, ou éventuellement à partir de mi-mai.
09:11 On parlait alors de reconquérir le mois de juin.
09:13 Avec les nouvelles modalités, ce besoin de conquête est étendu.
09:16 Là, on n'en est plus à reconquérir le mois de juin,
09:19 il faudrait reconquérir le mois de mai et une partie du mois d'avril.
09:22 C'est-à-dire que les vacances de Pâques dans lesquelles nous entrons,
09:26 cette semaine, les vacances de Pâques marquent pratiquement
09:29 la fin de l'année en terminale.
09:31 Voilà. Et partiellement d'ailleurs en première.
09:35 Il faut être cohérent,
09:38 il faut se dire que de façon pratique,
09:41 les profs vont aller faire au cours devant des classes extrêmement clairsemées.
09:45 Les ados vont aller en cours pour se retrouver, eux,
09:50 et pas du tout pour écouter quoi que ce soit.
09:52 Une année dont le rythme de travail ralentit si tôt
09:54 peut porter préjudice à l'avenir de nombreux élèves.
09:56 En effet, ceux-ci devraient profiter de leur dernier trimestre
09:59 pour se préparer au rythme ardu de l'enseignement supérieur.
10:02 Là encore, des enseignants observent que leurs élèves
10:04 sont rares à avoir conscience que leur année de terminale
10:08 est une dernière étape avant les études supérieures.
10:10 L'oisiveté dès le mois d'avril
10:12 pourrait donc avoir des conséquences sur la rentrée prochaine.
10:15 [Générique]
10:19 Direction le Brésil à présent,
10:20 où Lula est revenu au pouvoir depuis maintenant 100 jours.
10:24 Tiraillé entre Washington et Moscou,
10:25 le président du Brésil cherche à jouer un rôle sur la scène internationale.
10:29 Le Point avec Renaud de Bourleuf.
10:31 100 premiers jours difficiles pour Luis Ignacio Lula da Silva.
10:35 Depuis son retour à la présidence du Brésil le 1er janvier 2023,
10:39 Lula retrouve l'exercice du pouvoir, ce qui ne s'avère guère concluant.
10:42 Non seulement la criminalité est à nouveau en hausse,
10:45 mais la croissance économique de 2022 ne s'est pas confirmée.
10:48 Après une forte croissance,
10:49 la baisse est de 17% au mois de février par rapport à 2022.
10:52 En politique extérieure, il tient une ligne nuancée
10:55 qui reste proche de celle de l'ancien président Jair Bolsonaro,
10:58 notamment en ce qui concerne l'Ukraine.
11:00 Il montre une prudence qui n'est pas exemple d'une certaine ambiguïté,
11:03 comme le souligne l'entrepreneur Nicolas Dolo.
11:05 Sur la scène internationale, Lula a des prises de position
11:08 qui sont pour le moins ambigües.
11:10 On le sent tirailler entre son envie de faire plaisir
11:14 à une partie de son électorat plutôt bobo
11:19 et ses soutiens du parti démocrate américain d'un côté,
11:23 et puis d'essayer en même temps de faire plaisir à sa base gauchisante,
11:28 voire d'extrême gauche de l'autre.
11:30 Alors c'est un peu difficile à réconcilier, fatalement.
11:33 Des prises de position qui sont parfois assez incohérentes.
11:36 Des incohérences qui pourraient s'expliquer par les interférences
11:38 de l'administration Biden pendant la campagne présidentielle.
11:41 En effet, des hauts fonctionnaires américains
11:43 avaient sommé le président sortant Bolsonaro
11:45 d'accepter les résultats du scrutin à venir, quel qu'il soit.
11:47 Une ingérence qui pouvait surprendre,
11:49 dans le sens où Lula n'était pas l'archétype
11:51 du dirigeant prenant ses ordres à Washington.
11:52 Au début du conflit en Ukraine,
11:54 Lula avait affirmé que le président Zelensky
11:56 était autant responsable de la guerre en Ukraine que Vladimir Poutine,
12:00 ajoutant que les puissances occidentales et l'ONU
12:02 avaient aggravé le conflit.
12:04 Leur reproche étant outre, je cite,
12:05 "d'attiser la haine contre Vladimir Poutine".
12:08 Des prises de position qui n'avaient rien de surprenant
12:09 pour le chef d'État qui, au pouvoir entre 2003 et 2011,
12:12 était l'un des cofondateurs des BRICS,
12:14 conférences diplomatiques incluant le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine.
12:17 Pourtant, les relations avec l'administration Biden
12:20 obligent le chef d'État revenu au pouvoir
12:22 à se souvenir de l'aide qui lui aurait été apportée,
12:24 notamment par la présence de conseillers américains
12:26 pendant la campagne présidentielle.
12:28 Ainsi, lors de sa visite à Washington en février,
12:30 Lula a pris soin de faire des concessions au sujet de l'Ukraine,
12:33 tout en maintenant sa position de ne pas s'adapter
12:35 à des sanctions économiques contre Moscou,
12:37 ni envoyer de munitions à Kiev.
12:38 Il devient beaucoup plus mesuré,
12:40 se contentant simplement d'évoquer la possibilité de construire la paix.
12:43 De la même manière qu'il cherche à concilier
12:45 la gauche progressiste et l'extrême gauche,
12:47 Lula cherche à ménager à la fois Washington et Moscou,
12:49 comme en témoigne l'annulation du sommet des BRICS
12:52 devant avoir lieu à Brasilia et que cela ne tiendra finalement à Moscou.
12:55 Lula peut ainsi habilement entretenir ses relations avec la Russie,
12:58 tout en évitant de devoir se justifier de recevoir Poutine au Brésil.
13:02 Une manière de ménager la chèvre et le chou
13:03 qui devrait toutefois le freiner dans sa volonté
13:05 de jouer un rôle de médiateur dans la guerre en Ukraine,
13:07 volonté qu'il avait exprimée peu après son investiture.
13:09 Lula pourrait se tourner vers la Chine,
13:11 et compte présenter à Xi Jinping son projet de médiation
13:13 entre les deux parties du conflit.
13:15 Il reste à savoir si la rencontre de son conseiller pour les affaires étrangères
13:17 avec Vladimir Poutine fin mars pourrait avoir des conséquences.
13:20 Entretien d'une heure accordé par le président russe
13:22 au diplomate brésilien aurait-il pour sujet l'Ukraine ?
13:25 La teneur de leur discussion n'est toutefois pas connue.
13:31 Et partons à présent faire le tour de l'actualité en bref.
13:33 Les Français frappés par l'inflation de la santé.
13:40 Alors que les fins de mois apparaissent de plus en plus difficiles,
13:43 une étude de Cofidis révèle que le budget annuel des frais de santé des Français
13:47 a augmenté de 75% depuis 5 ans, soit depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron.
13:53 En 2018, le budget annuel alloué à ces dépenses
13:56 était de 715 euros contre 1249 aujourd'hui.
14:00 534 euros de plus donc.
14:02 Sans surprise, les soins les plus coûteux restent l'optique et le dentaire.
14:06 D'ailleurs, un Français sur deux renoncerait à se faire soyer les dents en raison des coûts.
14:11 A noter toutefois que les remboursements de la sécurité sociale et des mutuelles
14:14 ont aussi augmenté, mais moins que le reste à charge
14:17 qui a progressé d'une cinquantaine d'euros en 5 ans.
14:20 De quoi nuancer les bénéfices des réformes menées par Emmanuel Macron
14:23 qui devaient permettre aux Français de se soigner
14:26 avec une prise en charge totale pour les soins dentaires notamment.
14:30 Nouveau retournement de situation sur la gestion de l'ordre à Sainte-Sauline.
14:35 Alors que Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, avait d'abord menti
14:39 en niant l'utilisation de LBD, les lanceurs de balles de défense,
14:43 par les gendarmes depuis des quads,
14:45 l'IGGN, l'inspection générale de la Gendarmerie nationale,
14:49 a finalement estimé que cet usage, normalement interdit,
14:52 était justifié par un état de légitime défense et une situation de péril avérée.
14:58 En effet, aux alentours de 14h, les gendarmes auraient été encerclés
15:01 par des Black Blocs venus rejoindre les manifestants écologistes
15:04 opposés au projet de super bassines dans les Deux-Sèvres.
15:08 Les deux militaires, faisant l'objet d'une enquête administrative,
15:11 sont donc blanchis.
15:12 Il faut dire qu'aucun des deux tirs incriminés n'ont touché de manifestants.
15:16 L'IGGN a même considéré que les gendarmes avaient fait preuve d'un extrême sang-froid.
15:21 Mardi, le tribunal administratif a, pour sa part,
15:24 définitivement rejeté les recours contre les méga-bassines
15:27 de quoi prévoir de nouvelles mobilisations.
15:31 Bilal Hassani, privé d'église, porte plainte.
15:35 Le chanteur transsexuel ou transgenre devait donner un concert ce mercredi
15:39 à Metz en Lorraine, dans l'ancienne église Saint-Pierre au Nonin.
15:43 Une représentation finalement annulée après la pression de nombreux Français
15:46 qui trouvaient le lieu inadapté pour un tel spectacle.
15:49 Bilal Hassani a annoncé avoir déposé plusieurs plaintes pour incitation à la haine,
15:53 à la violence et pour discrimination, visiblement à la fois contre des personnes physiques
15:58 et des personnes morales.
15:59 Le procureur de Metz a pour sa part ouvert une enquête contre X
16:02 après l'annulation du concert.
16:04 La semaine dernière, le ministre de la Culture, Rima Abdulmalak,
16:07 s'était dite très préoccupée par les menaces contre Bilal Hassani,
16:11 estimant que ses attaques étaient ni plus ni moins homophobes et transphobes.
16:16 Personne n'aura en revanche pensé qu'un concert de Bilal Hassani
16:19 dans une ancienne église frisait avec la christianophobie.
16:23 L'honneur du professeur Montagné rendu par un tribunal italien.
16:27 L'infectiologue Matteo Bassetti devra verser 6 000 euros aux héritiers du prix Nobel
16:33 pour avoir qualifié le scientifique de "démence-énil" en août 2021
16:38 à l'occasion d'un débat sur la prétendue vaccination contre le Covid-19.
16:42 Le tribunal de Gênes a en effet considéré que Matteo Bassetti
16:45 s'attaquait non pas aux théories de Luc Montagné, mais à sa condition de personne âgée.
16:51 La condamnation de 6 000 euros apparaît toutefois bien faible
16:54 par rapport aux 500 000 euros réclamés par les avocats de la famille pour le préjudice moral.
16:58 Toutefois, ce jugement peut constituer un précédent
17:01 dans la mesure où le prix Nobel de médecine de l'année 2008
17:04 a été calomnié par un grand nombre de praticiens davantage connus
17:08 pour se montrer à la télévision pendant les pandémies
17:10 que pour leurs découvertes scientifiques ou leur dévouement auprès de leurs patients.
17:14 C'est un calvaire qui n'en finit pas.
17:17 Mardi, Julian Assange fêtait le triste quatrième anniversaire de son incarcération
17:21 dans la prison de haute sécurité de Bellemarche, dans le quartier de Greenwich à Londres.
17:26 Une prison appelée par certains le "Guantanamo britannique".
17:30 En tout, voilà 13 ans que le fondateur de Wikileaks est privé de liberté,
17:34 écrasé entre liberté surveillée et vie reclue comme réfugié
17:38 dans l'ambassade d'Équateur à Londres entre 2012 et 2019.
17:43 Julian Assange a été emprisonné le 11 avril 2019
17:47 après une arrestation permise par la décision du président équatorien
17:50 de déchoir le journaliste de sa nationalité équatorienne
17:54 alors qu'une procédure d'extradition était réclamée par les États-Unis.
17:58 Julian Assange est inculpé pour espionnage à cause des diverses révélations de Wikileaks,
18:03 notamment sur les crimes de guerre commis par les États-Unis en Irak.
18:07 Julian Assange en cours 175 années de prison.
18:11 [Générique]
18:15 Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition. Dans un instant, le Zoom du jour.
18:18 Le journaliste Thierry Marignac présente son ouvrage "La guerre avant la guerre"
18:22 sur le rôle des clans de la pègre pour comprendre le conflit russo-ukrainien.
18:27 Maintenant, l'Ukraine, c'était un laboratoire de tout ce qu'on voulait.
18:33 Donc forcément, on va installer des laboratoires de recherche de tout ce qu'on veut.
18:42 Monsanto a acheté des centaines de milliers d'hectares en Ukraine
18:46 parce qu'on pouvait y faire pousser des OGM.
18:49 Contrairement aux pays d'Europe.
18:51 Contrairement à l'Union européenne. Et que c'est tout près de l'Europe.
18:54 Et que ça passe comme on veut par la Moldavie.
18:57 Également au programme de votre soirée, un nouveau numéro de Perle de culture.
19:00 Anne Brassier reçoit le dessinateur de Noël pour sa bande dessinée "Chartres, histoire d'une cathédrale".
19:06 Tout de suite, c'est votre rendez-vous avec François Bieu de Lochner pour mes libertés politiques.
19:10 Et c'est aussi pour moi le moment de vous souhaiter une bonne soirée et de vous dire à demain.
19:14 Bonsoir à tous.
19:15 [Musique]
19:32 Il y a deux semaines environ, Olivier Frérejac dénonçait dans le journal du soir
19:38 le scandale incroyable secouant le palais de Tokyo situé dans Paris.
19:43 En effet, ce centre d'exposition a cru devoir exposer les œuvres d'une certaine Myriam Khan.
19:51 Œuvres qui sont à l'art, ce que la purée de cafard est à la grande cuisine.
19:57 En effet, les œuvres en question sont d'une laideur accablante, mais là n'est pas notre sujet.
20:03 En effet, que le palais de Tokyo ne comprenne rien à l'art n'est pas notre problème.
20:08 En revanche, ce qui est notre problème, c'est que la pseudo-artiste a cru devoir peinturlurer une toile tout simplement pédopornographique.
20:19 En effet, une grande toile présente ce qui ressemble à un homme d'une très grande taille, dans son plus simple appareil évidemment,
20:29 entretenant une relation sexuelle immonde avec un jeune enfant.
20:34 Cela a un nom, cela est pédocriminel.
20:39 L'association Stop au porno, que j'ai l'honneur de présider, a attaqué en justice le palais de Tokyo
20:45 en demandant au tribunal d'ordonner le retrait immédiat de cette toile ignoble.
20:50 L'audience a eu lieu et le résultat est tombé aussi brutalement que la lame de la guillotine sur la tête du malheureux Louis XVI.
21:00 L'association Stop au porno peut aller se rhabiller, si j'ose m'exprimer ainsi.
21:05 Myriam Khan est dans son droit.
21:08 Je ne voudrais faire que deux commentaires sur cette incroyable affaire.
21:13 Le premier commentaire concerne celle qui se prétend ministre de la culture,
21:18 mais qui n'est probablement que la ministre des trois premières lettres du mot culture.
21:23 En effet, cette greluche a osé prétendre que Myriam Khan avait fait une œuvre d'art et qu'elle n'était donc aucunement critiquable.
21:33 Ainsi donc, désormais, les sites pédopornographiques peuvent expliquer qu'ils sont créateurs d'art et qu'ils ne sont donc pas condamnables.
21:43 En entendant cela, je me suis enfoncé mon crayon à papier jusqu'au milieu de mon mollet gauche.
21:50 Le second commentaire concerne celle qui se prétend président du tribunal de Paris.
21:56 En effet, cette greluche a osé prétendre que Myriam Khan n'avait pas peint une toile pédopornographique,
22:05 puisque son intention n'était pas de peindre une toile pédopornographique.
22:14 L'intention prime donc sur l'action réelle.
22:18 Si donc l'un d'entre nous viole une jeune fille et se retrouve au tribunal,
22:23 il suffira pour notre défense d'indiquer que notre intention n'était pas de violer la jeune fille,
22:29 mais c'était de lui parler du trésor de tout Angamon.
22:32 Et là, je vous le garantis, relax, assuré.
22:37 Je ne peux conclure sans m'empêcher de donner un conseil amical à Myriam Khan.
22:42 Si son bas-ventre brûle toutes ces chaleurs au point de produire des toiles aussi ignobles
22:48 qu'elle essaye d'appeler les pompiers en faisant le 18 sur son portable,
22:52 eux seuls pourront peut-être éteindre l'incendie.
22:54 Quoi qu'il en soit, Stop au porno a estimé qu'il n'était pas possible d'en rester là
22:59 et une audience au Conseil d'État s'est déroulée vendredi dernier.
23:03 Je vous tiendrai au courant de la décision du Conseil sur cette ô combien dramatique affaire.
23:10 Je vous souhaite une très bonne soirée.
23:12 [Musique]

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