Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Virginie Calmels, René Chiche, Laurent Alexandre, médecin et essayiste. Auteur des livres La guerre des intelligences : intelligence artificielle vs intelligence humaine et La guerre des intelligences à l’heure de chatGPT qui sortira le mois prochain, les deux publiés chez Jean-Claude Lattès et Pierre Henry, Président de France fraternités.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Stéphanie De Muru et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2023-04-21##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Stéphanie De Muru et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2023-04-21##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Stéphanie Demuru.
00:00:05 Bienvenue dans Les Vraies Voix, 17h04, en direct sur Sud Radio.
00:00:10 C'est déjà la dernière de la semaine, snif snif.
00:00:13 Oui, j'ai passé une belle semaine dans Les Vraies Voix.
00:00:15 Oh écoutez, j'ai survécu à vous, donc je suis heureuse.
00:00:19 Moi c'était facile de survivre, à Philippe Bilger c'est déjà plus compliqué.
00:00:22 C'est dur, Stéphanie a été vaillante avec vous toute la semaine.
00:00:26 Beaucoup de courage, beaucoup de courage.
00:00:27 J'ai l'impression que comme Cécile, elle va demander une prime de bénévolité qui balance à un an du salaire de...
00:00:31 Je l'ai déjà fait, je sors du bureau de Patrick Roger, je lui ai demandé une prime de bénévolité.
00:00:34 C'est comme Cécile, un an du salaire de Neymar par mois, c'est ça ?
00:00:36 Exactement, oui, bon alors ça, ça va être dur.
00:00:38 Personne n'habite qu'à des Orfèvres à cette table.
00:00:40 Non, non.
00:00:41 Ah oui, je sais pourquoi.
00:00:42 C'est très cher.
00:00:43 Et oui, rue la plus chère de France, publiée aujourd'hui par les meilleurs agents d'aujourd'hui en France.
00:00:49 Et à Bordeaux, Virginie, j'ai regardé pour vous, rue Mabli.
00:00:53 Non, j'y habitais pas.
00:00:54 Voilà, 7 085 euros du mètre, bon c'est moins que les 23 000 euros qu'aient les Orfèvres.
00:01:00 Ah c'est sûr.
00:01:01 Voilà, donc je vais pouvoir m'acheter ça avec la prime de pénibilité.
00:01:03 Ah bah c'est fabuleux.
00:01:04 Voilà.
00:01:05 Vous nous invite à la FMA.
00:01:06 Bonsoir à tous en tout cas.
00:01:07 Au sommaire, ce soir, fausse interview de Michael Schumer par Chad Gipetti.
00:01:13 L'IA vous fait-elle peur ?
00:01:15 À 17h30, le robot conversationnel n'a pas fini de faire parler de lui.
00:01:20 Dernière illustration en date qui crée donc la polémique, l'ancien champion de F1 est
00:01:24 sorti de son coma à l'occasion d'un entretien réalisé avec le chatbox, publié ce mercredi
00:01:29 par le magazine allemand dit Actuel.
00:01:31 La famille Schumer est vend-debout, pour certains c'est l'interview de la honte, pour d'autres
00:01:36 c'est la démonstration de ce dont est capable de faire ce petit robot Chad Gipetti.
00:01:42 Et malheureusement Stéphanie, ses capacités ne risquent pas d'être utilisées en permanence
00:01:47 à bon escient.
00:01:48 Alors est-ce que vous, l'intelligence artificielle, fait peur ?
00:01:51 On avait fait un débat il y a quelques mois à ce sujet, où on pourrait dans quelques
00:01:55 temps, on peut même a priori déjà cloner totalement la voix d'une personne, on l'a
00:01:59 vu pour Michel Schumacher, et c'est-à-dire vous faire dire des choses que vous n'avez
00:02:03 jamais dites, voire même des vidéos qui pourraient carrément truquer votre personnage.
00:02:07 Est-ce que vous, ça vous fait peur ?
00:02:09 Venez nous le dire au 0826 300 300.
00:02:12 Est-ce que c'est bien vous ce soir ?
00:02:13 C'est moi.
00:02:14 Bon, ça va.
00:02:15 Et vous aussi, c'est bien vous ?
00:02:16 Je crois.
00:02:17 Les murs aux frontières de l'Union Européenne sont-ils pour vous une bonne solution pour
00:02:22 lutter contre l'immigration clandestine ?
00:02:24 A 18h30, le coup de projecteur des vraies voix, le Parlement européen ouvre la voie
00:02:29 à un financement par l'Union Européenne de ces fameux murs anti-migrants.
00:02:32 Il y a deux ans, 12 pays d'Europe avaient sollicité Bruxelles pour qu'elle mette la
00:02:37 main au portefeuille, mais la Commission Européenne y a toujours été hostile, elle
00:02:41 l'est d'ailleurs toujours, mais le Parlement ouvre avec ce vote la voie, ce financement.
00:02:46 C'est donc peut-être un changement de cap qui s'annonce.
00:02:49 Et c'est la droite européenne, le Parti Populaire Européen qui se l'aurait joué,
00:02:52 c'est à dire une avancée dans la politique européenne en matière d'asile et d'immigration.
00:02:55 Alors est-ce que pour vous, construire des murs, c'est ce qui permettra de solutionner
00:02:59 le problème de l'immigration illégale ? Ou ce n'est pas si simple que ça ? Dans tous
00:03:03 les cas de figure, on vous attend, toujours au même numéro, le 0826 300 300.
00:03:08 Voilà, on en débattra donc avec nos vraies voix du jour.
00:03:11 Philippe Bilger est allé ouvrir un sac de saucissons.
00:03:16 Vous savez tout sur les vraies voix.
00:03:18 Comment ça fait ? Il y a des nourritures intellectuelles.
00:03:21 Ça fait depuis le début du générique qu'il essaie d'ouvrir son sac.
00:03:23 Mais j'ai y arrivé.
00:03:24 On va vous aider à la pub.
00:03:25 Ça y est.
00:03:26 Donc Philippe Bilger, comment ça va ? Vous avancez avec vos petits saucissons.
00:03:30 Vous voyez, j'ai des obstacles qui résistent davantage que la contradiction intellectuelle.
00:03:36 Vous êtes plus fort intellectuellement, physiquement, manifestement.
00:03:39 Il faudrait que je demande à notre animateur.
00:03:41 Moi je vais ouvrir mon sac.
00:03:43 Donc Président de l'Institut, on ne vous présente plus un de la parole et auteur
00:03:46 de libre propos d'un inclassable publié à la Nouvelle Librairie.
00:03:49 René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre, la Fond-Presse.
00:03:54 Bonsoir.
00:03:55 Il faut toujours rajouter que c'est énorme, Patron de Presse.
00:03:57 Vous ne connaissiez pas cette règle Stéphanie.
00:04:00 Non, excusez-moi.
00:04:01 Lorsqu'on présente René Chiche, il y a quelque chose d'hyperbolique.
00:04:05 L'hyperbole de l'hyperbole. Il a tout compris.
00:04:09 Très bien, je y penserai pour la prochaine fois.
00:04:11 Virginie Calmel, sa présidente fondatrice de Futur AE,
00:04:15 École des métiers de demain dans les industries créatives.
00:04:18 Bonsoir.
00:04:20 Virginie n'a besoin que de la vérité.
00:04:23 On la dira ce soir et tout de suite, c'est le tour d'humeur des chroniqueurs.
00:04:27 Les vraies voix Sud Radio.
00:04:29 Est-ce que vous êtes en forme, les vraies voix, pour cette dernière de la semaine ?
00:04:33 Oui, mais...
00:04:35 Vendredi, c'est Virginie. J'avais pas fait ce jeu de bros.
00:04:38 C'est bien lui qui l'a fait en rentrant.
00:04:40 J'ai dit vendredi, c'est Radio-Libre. Il m'a dit non, vendredi, c'est Virginie.
00:04:43 Je suis en forme, mais comme je l'ai écrit sur notre WhatsApp,
00:04:47 une larme médiatique et sincère pour Virginie,
00:04:52 donc c'est la dernière.
00:04:53 Stéphanie, c'est bien vous.
00:04:56 Je consomme les pâles.
00:04:59 Je consomme bien les mèches blondes pour ressembler à ceci cette semaine.
00:05:03 Ce qu'il y a d'impressionnant avec Philippe Bilger, c'est qu'il drague tellement de lièvres à la fois.
00:05:08 Du coup, vous vous perdez.
00:05:10 Pardon, je n'ai fait offense à aucune.
00:05:13 Absolument, chacune est très flattée.
00:05:16 Si je vous avais appelé René, je comprends.
00:05:20 Je la sens bien, cette émission.
00:05:23 Entre Virginie Calmel, ce qui m'a un petit peu tensé à mon arrivée, sur le nom de famille.
00:05:29 Maintenant, il y a Philippe Bilger.
00:05:30 D'ailleurs, je lui ai fait un cadeau en posannée, parce que c'est moi qui lui ai redonné le nom de le passé.
00:05:33 Il est encore en train d'essayer de nous vendre.
00:05:34 Je précise.
00:05:35 Alors, on va réviser et retrouver notre auditeur Muriel.
00:05:38 Bonsoir Muriel.
00:05:39 Bonsoir Muriel.
00:05:40 Bonsoir tout le monde.
00:05:41 On va très bien, comme vous.
00:05:43 À part que je ne peux pas rigoler avec vous.
00:05:46 Mais si, pourquoi pas.
00:05:47 Vous savez que vous allez devoir faire un kick-addie.
00:05:50 Et aujourd'hui, c'est un kick-addie, pas Mickey D. Anton.
00:05:53 Vous réfléchissez déjà à qui vous allez affronter ?
00:05:56 Ah non, je ne sais pas du tout.
00:05:59 Je sais que Bilger est très fort.
00:06:02 Je l'avais déjà battu.
00:06:05 On vous laisse réfléchir.
00:06:07 On vous laisse réfléchir.
00:06:08 Vous êtes notre auditeuse, la porte est ouverte.
00:06:10 La chanson du jour.
00:06:11 La chanson du jour, écoutez.
00:06:12 Eh oui, Nina Simone, pourquoi ?
00:06:19 Parce qu'il y a 20 ans aujourd'hui qu'elle tirait sa révérence.
00:06:22 Le 21 avril 2003.
00:06:24 Alors, elle avait fait "My baby just can't swallow me".
00:06:26 Elle avait fait plein d'autres chansons.
00:06:27 Et "Feeling good".
00:06:28 Eh oui.
00:06:29 On va en cantonner sur vous pour la chanter.
00:06:30 Ah ben, non, je ne la connais pas alors.
00:06:32 Elle avait fait aussi une superbe version de "My way".
00:06:34 Absolument.
00:06:35 Absolument.
00:06:36 Ah oui, magnifique.
00:06:37 Qu'on entend dans le film de Guillaume Canet à la fin.
00:06:38 "Les plus bons choix".
00:06:39 Comme d'habitude, vous avez toujours des relations.
00:06:40 Très très bonnes bébés.
00:06:41 Moi, quelque part, je ne suis pas séduit de Jean-Baptiste Guillaume.
00:06:43 C'est vrai, elle a fait des très bonnes chansons.
00:06:48 Allez, c'est l'heure du réquisitoire du M. le Procureur.
00:06:51 Les vraies voix Sud Radio.
00:06:53 Le réquisitoire du Procureur.
00:06:55 Philippe Bilger.
00:06:57 Et M. le Procureur veut requérir contre le simplisme
00:07:00 qui voudrait qu'Emmanuel Macron soit seulement déconnecté,
00:07:03 imbude lui-même et arrogant.
00:07:05 Oui, on a hier évoqué longuement le sondage "Il faut, fille du fial".
00:07:11 Et il est vrai que dans les pourcentages les plus faibles,
00:07:15 donc les plus critiques, il y a orgueil, arrogance,
00:07:20 imbude soi-même, peu rassurant.
00:07:23 Alors je comprends tout à fait qu'on ait le droit de le juger comme tel.
00:07:28 Mais on ne peut pas tout dire et défier le réel.
00:07:34 Lorsqu'on a un maître, un président,
00:07:37 qui par exemple aussi bien avant-hier qu'à Gangier,
00:07:42 ou avant-hier, peu importe, je m'y perds, dans ses sorties du président,
00:07:46 - C'était tout le temps, hein ? - C'était ce qu'il y avait à Gangier.
00:07:49 où finalement l'ambiance demeure à peu près la même,
00:07:52 eh bien on ne peut pas dire que le président qui accepte,
00:07:55 par exemple je me souviens d'une image en Alsace,
00:07:58 ma chère Stéphanie, où on voit une jeune femme
00:08:01 mais pratiquement à 10 mm l'insulter,
00:08:06 et un président qui ne réagit pas,
00:08:08 qui reste imperturbable,
00:08:11 et qui probablement n'est prêt qu'à dialoguer,
00:08:14 on ne peut pas dire qu'il soit arrogant et imbude lui-même.
00:08:17 En tout cas on doit nuancer cette appréciation négative.
00:08:21 Voilà ce que je voulais dire en évoquant le simplisme,
00:08:25 puisqu'il peut arriver que le simplisme
00:08:29 résulte même d'une opinion majoritaire.
00:08:31 Virginie Kelmes, le simplisme, une chose inconnue de Philippe Bilger.
00:08:34 Non mais je partage ce que vient de dire Philippe,
00:08:37 c'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:08:39 alors il faut dire "il a raison" parce que sinon...
00:08:42 Non, non, mais tu...
00:08:44 Non, ce que je veux dire c'est que c'est vrai que c'est dommage
00:08:47 d'aller dans l'outrance, et comme vous le savez,
00:08:51 c'est Alleran qui disait "tout ce qui est excessif est insignifiant",
00:08:55 et je pense qu'il y a beaucoup à dire aujourd'hui sur le président,
00:08:59 mais pas en tombant dans ses outrances,
00:09:01 je salue quand même, et d'ailleurs c'est pour ça qu'il est en train de le faire,
00:09:04 sa capacité à aller au contact.
00:09:06 Et ça, ça avait valu...
00:09:08 C'est un certain courage.
00:09:10 Voilà, c'est un certain courage, ça avait valu à Emmanuel Macron, à mon avis,
00:09:12 rappelez-vous, dans l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2017,
00:09:17 quand il était allé chez Whirlpool,
00:09:19 il avait montré qu'il l'affrontait, qu'il était au milieu
00:09:23 des revendications fortes qui étaient là,
00:09:26 et je crois que c'était très positif, il est en train de renouer un peu avec ça,
00:09:29 évidemment il va prendre des huées et peut-être même des claques,
00:09:32 comme il en a déjà eu.
00:09:34 - Mais justement, Virginie, pardon, je ne veux pas...
00:09:37 - Non mais j'ai réussi à parler.
00:09:39 - J'ai peur pour lui, je veux dire.
00:09:41 - Oui, je pense qu'il faut faire attention aujourd'hui, bien sûr.
00:09:43 - Je vais vous dire quelque chose, je suis d'accord avec vous,
00:09:45 vous avez entièrement raison.
00:09:47 - Très bien, continuez, René.
00:09:49 - Non mais sérieusement, parce que je n'approuve pas du tout cette...
00:09:52 Macron...
00:09:54 - Bachigne, Bachigne, j'ai oublié le mot.
00:09:56 - Macron-Français.
00:09:58 - Moi, je trouve que c'est un président qui, pour moi, n'est ni arrogant, ni...
00:10:03 - Il y a quand même eu quelques phrases, malheureusement.
00:10:06 - Non, non, non.
00:10:08 - On a le droit de commettre des maladresses.
00:10:10 - Je ne le trouve pas arrogant.
00:10:12 - En tout cas, il y a eu quelques maladresses.
00:10:14 - Oui, c'est le moins qu'on puisse dire, ce n'est que sur rien.
00:10:17 - Ça n'a pas forcément été bien accueilli.
00:10:19 - Je trouve qu'il est un président qui va au contact,
00:10:21 comme l'a dit d'ailleurs Virginie Philippe,
00:10:23 qui dialogue avec les gens quand ils doivent y aller.
00:10:25 On lui a reproché à un moment donné de ne pas aller au dialogue.
00:10:28 Dès qu'il va au dialogue, on le critique.
00:10:30 De toute façon, Emmanuel Macron, quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise,
00:10:32 quoi qu'il mange, quoi qu'il boive, il sera critiqué jusqu'à la fin de son mandat.
00:10:35 - Pardon, mais ce n'est pas qu'Emmanuel Macron, là.
00:10:37 C'est la classe politique et les... en général.
00:10:39 - Oui, mais ce n'est pas que lui.
00:10:41 - Ce traitement-là est à peu près valable pour toutes les personnes.
00:10:44 - Oui, mais c'est vrai que là, on parle de...
00:10:46 - J'ai adoré la phrase "Moi, René Fich, je ne trouve pas arrogant".
00:10:50 (Rires)
00:10:52 - Ecoutez, on est excité d'écouter.
00:10:54 - On devrait être cité t'as l'air en.
00:10:57 René Fich pouvait bien s'autociter.
00:10:59 (Rires)
00:11:00 - Bon, allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:11:02 C'est déjà l'heure de la coupure pub
00:11:04 avec notre grand débat "Fausses interviews de Mickaël Schumacher par JTBT".
00:11:08 Lya, vous fait-elle peur ?
00:11:10 - Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20,
00:11:13 Philippe David, Stéphanie Demuru.
00:11:16 - Et on est heureux de vous accueillir en cette fin d'après-midi
00:11:19 en direct sur Les Vraies Voix.
00:11:20 Philippe Bilger, René Fich, Virginie, Kallmelt nous accompagnent.
00:11:24 Et tout de suite, Félix Mathieu et les 3 mots dans l'actu.
00:11:27 - Les Vraies Voix Sud Radio.
00:11:30 - Les 3 mots, Félix, regrets, scooter et revers.
00:11:34 - Mais à coulpe à des ministres Gérald Darmanin et Christophe Béchu,
00:11:37 ils regrettent de ne pas avoir voté le mariage pour tous il y a 10 ans.
00:11:40 François Hollande lui regrette de ne pas avoir été plus loin à l'époque.
00:11:44 Trois policiers suspendus et placés en garde à vue
00:11:46 soupçonnés d'avoir volontairement percuté un scooter
00:11:48 monté par 3 adolescents à Paris.
00:11:50 La conductrice est grièvement blessée.
00:11:52 Et puis revers pour Éric Dupond-Moretti.
00:11:55 Le Conseil constitutionnel refuse de juger la perquisition
00:11:58 au ministère de la Justice comme étant contraire à la Constitution.
00:12:01 - Les Vraies Voix Sud Radio.
00:12:04 - Oh, oh, oh, oh, des regrets, des regrets, des regrets, des regrets.
00:12:11 - Eh oui, un anniversaire à près de main et des regrets tous azimuts.
00:12:14 Il y a 10 ans était adopté l'ouverture du mariage au couple homosexuel.
00:12:17 Et parmi ceux qui ont des regrets aujourd'hui,
00:12:20 il y a celui qui disait ça à l'époque.
00:12:22 - Je pense que le mariage c'est un homme et une femme
00:12:24 et qu'un enfant est né d'un homme et d'une femme.
00:12:26 Je m'excuse de cet accès de révolution.
00:12:29 J'espère que mes électeurs me pardonneront.
00:12:31 Votre projet de loi est donc néfaste pour le mariage
00:12:34 et l'adoption des couples hétérosexuels car vous changez le droit pour eux.
00:12:38 J'espère que plus tard la rééducation de la police de la pensée
00:12:41 me permettra de pouvoir penser l'inverse.
00:12:43 - Eh ben oui, il ne croyait pas si bien dire à l'époque
00:12:45 le jeune député UMP Gérald Darmanin,
00:12:47 police de la pensée ou pas, en tout cas devenu ministre de l'Intérieur,
00:12:50 il fait aujourd'hui son méa culpa sur le sujet.
00:12:52 - L'expérience de la vie relativise ou fait changer d'opinion.
00:12:56 Ça m'a fait du bien d'être maire, d'avoir l'expérience de la vie des gens.
00:12:59 Je suis conseiller municipal, si un couple gay souhaite que je l'aie marié,
00:13:03 je le ferai bien volontiers comme tout couple.
00:13:05 Je pense que c'était une erreur de ma part de voter contre le mariage pour tous.
00:13:09 C'est bien d'abord que les hommes politiques reconnaissent sans erreur.
00:13:11 C'est pas facile.
00:13:12 Je me suis trompé, je le reconnais évidemment.
00:13:15 Si j'ai blessé des gens et j'ai eu sans doute des propos pour blesser des gens,
00:13:18 je pense que c'est pas le rôle d'un homme politique de le faire.
00:13:20 Et c'était aucunement mon envie.
00:13:22 Et par ailleurs, je crois que la gauche, à ce moment-là,
00:13:24 le parti socialiste, le président Hollande en particulier, a eu raison.
00:13:28 Il a eu raison contre la droite qui était, je crois, un peu décalée.
00:13:33 - Gérald Darmanin ce matin chez nos confrères de Radio France.
00:13:36 Discours quasi similaire de son collègue,
00:13:38 ministre de la Transition écologique Christophe Béchut sur France 2.
00:13:41 - J'ai voté contre ce texte.
00:13:42 Si c'était à refaire aujourd'hui, je voterais oui.
00:13:44 J'ai eu l'occasion au cours de ces dernières années de marier,
00:13:47 à leur demande, de très nombreux couples de personnes de même sexe
00:13:51 et de mesurer que par rapport au fantasme que ça allait bouleverser
00:13:55 ou détruire une partie de la société, rien de tout ça n'est arrivé
00:13:57 et que ça consacre au contraire des formes d'union et d'amour
00:14:01 qui sont aujourd'hui beaucoup mieux acceptées.
00:14:03 Et heureusement parce qu'on s'aperçoit que ça permet des épanouissements.
00:14:07 - Et pourquoi la droite s'était positionnée comme ça à l'époque ?
00:14:10 - Il faudrait presque faire de la sociologie pour savoir quel était le contexte
00:14:13 parce qu'encore une fois, à l'époque, c'est la quasi-totalité de la classe politique,
00:14:17 de la droite et du centre, qui était sur ces positions.
00:14:19 Et je pense qu'aujourd'hui, c'est 90-95% de la classe politique
00:14:23 qui se retrouverait à voter un texte de ce type.
00:14:26 - Des regrets pour les ministres.
00:14:28 Mais il n'y a pas que.
00:14:29 Je n'aurais peut-être pas la même attitude aujourd'hui sur ce sujet,
00:14:32 confie à Eric Ciottis à Steyl il y a quelques années déjà.
00:14:34 Sur le mariage homosexuel, j'ai changé d'avis
00:14:37 parce que tout simplement j'ai réfléchi, avait aussi affirmé Valérie Pécresse.
00:14:41 Quant au président de l'époque, François Hollande,
00:14:43 il s'exprime aujourd'hui auprès du journal 20 minutes pour cet anniversaire,
00:14:46 regrettant lui de ne pas avoir été plus loin en 2013
00:14:49 en étendant la procréation médicalement assistée aux couples de femmes à l'époque.
00:14:53 Je sais ce que ça a représenté pour beaucoup de femmes
00:14:56 qui attendaient depuis longtemps de pouvoir disposer de l'APMA.
00:14:58 J'espérais qu'après moi, ça se fasse vite.
00:15:01 Mais hélas, il a fallu encore attendre, dit aujourd'hui l'ancien président de la République.
00:15:04 L'APMA avait été étendue en 2019.
00:15:06 - On va faire réagir un petit peu les vrais voix.
00:15:09 Alors, Philippe Bilger, erreur comme le dit Gérald Darmanin,
00:15:11 ou sens du vent qu'on reproche parfois aux hommes politiques quand même ?
00:15:15 - Il n'y a pas de risque. La droite républicaine est prête à se repentir
00:15:19 lorsqu'il n'y a plus aucun risque.
00:15:21 Donc moi je trouve d'ailleurs sincère Gérald Darmanin.
00:15:26 Il dit d'ailleurs dans le même entretien...
00:15:28 - Il n'a pas trop le choix vu le gouvernement où il est.
00:15:30 - Oui mais il aurait pu ne pas le dire.
00:15:32 Virginie, il aurait pu ne pas le dire.
00:15:34 - Virginie, enfin, vous allez réagir.
00:15:36 - Décidément.
00:15:38 - Oh zut alors !
00:15:40 - Alors Gérald Zemmer, médiatique...
00:15:42 - Non mais vous voyez bien, Julie.
00:15:44 - Gérald Darmanin dit aussi quelque chose d'important
00:15:48 lorsqu'il affirme qu'il constate que les actes homophobes s'amplifient
00:15:55 et qu'il faut trouver un autre logiciel pour les réprimer.
00:15:59 - Oui, Philippe Chichou.
00:16:01 - Oui, René Mecqueur.
00:16:03 - Non, je vais être bref.
00:16:05 Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, pourquoi pas.
00:16:07 Mais est-ce que vous imaginez Gérald Darmanin ou Christophe Béchu
00:16:11 dire publiquement "non, je ne regrette pas mon choix d'Ilya Dicla".
00:16:16 - Ce qui a coûté...
00:16:18 - Ce qui a coûté Matignot à Catherine Vautrin il y a un an.
00:16:22 - Oui, d'accord.
00:16:23 - Mais ils ne pouvaient pas en parler.
00:16:25 - Non mais si on les interroge, ils sont obligés de répondre.
00:16:27 Ce matin, moi je l'ai vu, Christophe Béchu, il était en direct, il était obligé de répondre.
00:16:29 Et puis dernière chose très rapide, c'est que j'ai vu des extraits des débats
00:16:32 justement par rapport à cette loi.
00:16:34 En comparant ceux avec aujourd'hui sur la retraite, mais c'était quasiment pire.
00:16:38 Au niveau des insultes et des noms d'oiseaux.
00:16:40 Je ne sais pas si vous avez vu des extraits des débats à l'Assemblée nationale.
00:16:42 - Non mais on s'en rappelle.
00:16:43 - C'était énorme.
00:16:44 - Cécile Kelmel.
00:16:46 - Moi j'ai vraiment un regret, c'est que la droite n'ait pas fait l'union civile.
00:16:50 Et que toutes ces personnes de droite qui sont en repentance aujourd'hui,
00:16:54 il y avait ce projet-là.
00:16:56 C'est-à-dire, moi j'ai toujours considéré qu'il ne fallait pas nier...
00:16:58 - Ça s'appelle le CUC, le contrat d'union civile au départ.
00:17:00 - Pour moi, il ne faut pas nier l'existence de l'amour entre deux personnes du même sexe.
00:17:08 Et la droite avait une réponse à ça.
00:17:10 Elle avait proposé cette fameuse union civile,
00:17:13 qui était sans doute ce qui aurait le moins divisé les gens.
00:17:16 Parce que cette notion de mariage était quand même un nom
00:17:20 qui pouvait apparaître il y a dix ans, transgressif.
00:17:23 Et c'est dommage que la droite n'ait pas fait l'union civile,
00:17:25 parce qu'elle aurait montré qu'elle est capable de sortir de son conservatisme
00:17:29 et pas uniquement dix ans plus tard,
00:17:31 pour des raisons un peu quand même électoralistes et de tendance.
00:17:35 Et je pense que la droite se serait enorgueillie de passer l'union civile.
00:17:40 Ça n'a malheureusement pas été fait sous Nicolas Sarkozy, et c'est dommage.
00:17:44 - Et tous les homosexuels n'étaient pas pour le matrimoge.
00:17:47 - Absolument.
00:17:48 - Donc un Dominique Fernandez, qui avait été étincelant pour démontrer
00:17:52 que justement être homosexuel devait défier les règles,
00:17:56 et au fond qu'il fallait rester d'une certaine manière un peu sauvage.
00:18:01 - Alors Fénix, on en vient... Fénix.
00:18:04 - Fénix ?
00:18:05 - C'est un gros film, aujourd'hui, c'est vraiment...
00:18:08 - Vous êtes le Fénix des Onges de Ségur.
00:18:11 - Voilà.
00:18:12 - Voilà.
00:18:13 - Alors, on en vient à ces trois policiers placés en garde à vue,
00:18:17 soupçonnés d'avoir voulu camoufler la vérité
00:18:19 après avoir blessé des adolescents à scooter.
00:18:21 - Et l'effet remonte à la semaine dernière,
00:18:23 jeudi peu avant minuit à Paris,
00:18:25 trois adolescents sur un scooter âgés de 17, 14 et 13 ans.
00:18:28 L'un ne porte pas de casque, les policiers veulent contrôler le scooter,
00:18:31 mais celui-ci prend la fuite, emprunte une rue à contre-sens.
00:18:34 Les trois jeunes finissent sur le trottoir après une chute,
00:18:37 très grièvement blessée.
00:18:39 La conductrice de 17 ans a été hospitalisée.
00:18:41 Aux toutes dernières nouvelles, ces jours ne seraient plus en danger.
00:18:44 Alors dans un premier temps, en tout cas,
00:18:46 les policiers affirmaient que l'adolescente avait perdu toute seule
00:18:49 le contrôle de son scooter, sauf que, selon une témoin,
00:18:52 la voiture de police leur ait percuté ce scooter
00:18:54 pour empêcher le délit de fuite.
00:18:56 Une policière aurait même obligé cette témoin
00:18:59 à supprimer la vidéo de son téléphone en la menaçant.
00:19:02 Alors ce matin, avant même l'annonce officielle de leur mise en garde à vue,
00:19:05 le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:19:07 en appelait à suspendre ces policiers.
00:19:09 - Je crois comprendre que les témoignages des policiers du premier jour
00:19:12 ne sont pas ceux d'aujourd'hui et qu'ils reconnaissent
00:19:15 des gestes qui ne sont pas appropriés.
00:19:17 À partir du moment où il y a un changement de version
00:19:19 et qu'effectivement ils n'auraient pas respecté le droit,
00:19:21 il est suspens. Donc je l'ai demandé au préfet de police
00:19:23 de le faire le plus rapidement possible,
00:19:25 parce qu'à la présomption d'innocence, bien évidemment,
00:19:27 j'ai une pensée bien sûr, pour l'une des jeunes filles,
00:19:30 si j'ai bien compris, qui était sur ce scooter,
00:19:32 qui est entre la vie et la mort,
00:19:34 il est évidemment inacceptable et aucun refus d'obtempérer
00:19:36 ne justifie que la police outrepasse, évidemment,
00:19:39 le droit et la déontologie.
00:19:41 - Gérald Darmanin, toujours chez nos confrères de Radio France.
00:19:43 - Et on termine par ce revers pour Éric Dupond-Moretti.
00:19:46 - Le Conseil constitutionnel rejette une question prioritaire
00:19:49 de constitutionnalité sur le régime des perquisitions
00:19:51 dans les ministères.
00:19:53 Question soulevée par la Défense du garde des Sceaux
00:19:55 au sujet des accusations de prise illégale d'intérêt qui le visent.
00:19:59 Les avocats du ministre de la Justice,
00:20:01 sous la menace d'un procès devant la Cour de justice de la République,
00:20:03 estimaient que la loi française,
00:20:05 en ne prévoyant aucune restriction
00:20:07 lors des perquisitions dans un ministère,
00:20:09 enfreignait le principe de séparation des pouvoirs,
00:20:11 séparation entre pouvoirs exécutifs et pouvoirs judiciaires,
00:20:14 sauf que le garant de la constitutionnalité des lois
00:20:17 rappelle que ce principe qui régit les institutions
00:20:19 n'est pas en tant que tel un droit ou une liberté
00:20:22 que la constitution garantit aux justiciables.
00:20:24 Il ne peut pas donc ce principe de séparation des pouvoirs
00:20:26 faire l'objet d'une question prioritaire de constitutionnalité,
00:20:29 question inopérante, dont viennent de trancher les sages.
00:20:32 - Merci beaucoup Patrick Roger.
00:20:34 - Et on revient ensemble.
00:20:36 - Ça c'est un compliment.
00:20:38 - Je suis en phase de bilgérisation.
00:20:41 - Maintenant que j'ai enfin compris qu'est-ce que c'est que fâner et dire rire.
00:20:45 - C'est pas grave, ça c'est pareil, ça sonne pareil.
00:20:47 - Il faudra à chaque fois indiquer si c'est Alzheimer ou la lucidité.
00:20:51 - Mais dans Philippe voyons.
00:20:53 - Philippe c'est inquiétant.
00:20:55 - Allez, on va rester avec nous, on se retrouve dans quelques instants
00:20:57 juste après la pub pour les vraies voix
00:20:59 et notre débat, fausse interview de Michael Schumacher par JLJPT.
00:21:03 Est-ce que ça vous fait peur cette intelligence artificielle ?
00:21:06 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:21:10 Philippe David, Stéphanie Demurue.
00:21:13 - Merci de nous rejoindre en direct sur Sud Radio.
00:21:17 J'espère que vous allez bien, c'est le début du week-end pour beaucoup.
00:21:21 Bientôt les vacances, même les vacances, donc ça doit bien aller, n'est-ce pas Philippe ?
00:21:25 - Ça va très bien.
00:21:27 - Vous aussi vous êtes en vacances ? Non ? Non pas de vacances.
00:21:29 - Mais on embrasse Cécile qui est en vacances et qui reviendra mardi.
00:21:31 - Qui reviendra la semaine prochaine, je suis sous la gêne.
00:21:34 - Je vais très bien ma chère Stéphanie.
00:21:38 - Vous êtes salée, ça y est, il aura fallu 30 minutes.
00:21:42 - Il a fallu 5 jours.
00:21:45 - Philippe Hilger, René Chiche, Virginie Kallmels,
00:21:48 et tout de suite, c'est le grand débat du jour.
00:21:50 - Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:54 - Michael Schumacher serait-il de retour ?
00:21:57 Eh bien non, malheureusement il s'agit d'une fausse interview
00:22:01 de l'ancien champion de F1 réalisé par un robot conversationnel
00:22:06 qui a été publié ce mercredi par le magazine allemand dit "Actual".
00:22:10 Autant vous dire que la famille Schumacher n'a pas vraiment apprécié l'initiative.
00:22:15 Beaucoup dénoncent le procédé, mais quoi qu'il en soit, en tout cas,
00:22:19 Philippe c'est vraiment la démonstration de ce dont tu es capable.
00:22:22 Et c'est peu à côté de ce qu'elle sait faire, l'intelligence artificielle.
00:22:26 - Absolument, et malheureusement ses capacités sont quasi illimitées
00:22:30 à tel point qu'on a pu faire croire dans un média sérieux allemand
00:22:33 que Michael Schumacher avait donné une interview.
00:22:37 Alors vous, est-ce que ça fait peur ? Est-ce que vous avez peur que demain
00:22:40 on retrouve une vidéo de vous sur les réseaux sociaux racontant que la terre est plate
00:22:44 ou je ne sais quoi de totalement farfelue ?
00:22:47 Est-ce que ça vous fait peur pour votre vie ?
00:22:49 Ça vous fait peur pour vos emplois ?
00:22:51 Parce que des millions d'emplois sont menacés dans le monde.
00:22:53 Dans tous les cas de figure, venez nous en parler au 0826 300 300.
00:22:57 - Vous l'appelez "Michael" vous ?
00:22:59 - Michael, c'est Michael en allemand.
00:23:01 - Je sais, je sais. Nous sommes avec...
00:23:03 - Non, "Michaël", "Michaël Schumacher".
00:23:05 - Bon, je ne m'y risquerai pas, malgré les sept ans d'allemand.
00:23:09 Nous sommes avec Laurent Alexandre, médecin essayiste, un auteur des livres
00:23:14 "La guerre des intelligences", "Intelligence artificielle versus intelligence humaine"
00:23:18 et également "La guerre des intelligences" à l'heure de "Chat GPT"
00:23:22 qui sortira le mois prochain, les deux publiés chez La Tess.
00:23:25 Bonsoir Laurent Alexandre.
00:23:27 - Bonsoir.
00:23:28 - Un débat passionnant qui nous attend ce soir avec nos vrais voix.
00:23:34 On va également être avec Muriel de Bézier qui nous accompagne
00:23:38 et qui pourra intervenir quand elle souhaite.
00:23:40 - Absolument, on va faire un tour de table.
00:23:42 Ça vous fait peur, Philippe, l'intelligence artificielle ?
00:23:44 Quand on voit qu'on a pu dire qu'il y avait une interview de "Michaël Schumacher"
00:23:47 qui n'est malheureusement plus en état de donner une interview, c'est fou.
00:23:50 - Ça me fait peur, mais si vous me permettez, même sur ce sujet grave et une plaisanterie,
00:23:55 il y a certains aides dont je souhaiterais que l'intelligence artificielle
00:24:00 prenne la relève de leur personnalité.
00:24:02 - On ne peut pas se tromper sur les prénoms, par exemple.
00:24:04 - Je ne parle pas de qui, je nomme personne.
00:24:07 - Vous n'avez pas dessenti un regard vers moi ?
00:24:09 - Non, pas du tout. Je ne me permettrai pas de mettre en cause ce plateau exceptionnel.
00:24:14 Mais plus sérieusement, et je suis très curieux d'entendre l'avis du Dr Alexandre,
00:24:20 ça me fait très peur et je me demande jusqu'où ça ira.
00:24:26 Initialement, je pensais qu'il y avait peut-être là quelque chose qui allait amplifier
00:24:34 la liberté et la qualité humaine, mais je suis obligé de constater,
00:24:39 après une réflexion sans doute trop courte, que ça n'est pas le cas.
00:24:43 Et j'avoue que je me trouve dans un océan d'indécision à ce sujet.
00:24:48 - Virginie Kaelmes.
00:24:49 - Plusieurs remarques. La première, c'est que je le trouve extrêmement choquant,
00:24:52 et ça s'applique d'ailleurs pas uniquement à Chadjipiti, mais à n'importe quelle information,
00:24:58 qu'on présente une information sans en donner l'origine.
00:25:02 C'est-à-dire que là, on est dans de la manipulation, c'est-à-dire que non seulement on ne dit pas
00:25:06 que c'est issu de Chadjipiti, mais ils font leur une en prétendant que c'est la première interview
00:25:12 de Michael Schumacher depuis... Donc c'est extrêmement...
00:25:16 - C'est malhonnête.
00:25:17 - C'est malhonnête et c'est de la manipulation.
00:25:19 - En tout cas en couverture, oui.
00:25:21 - En tout cas en couverture, voilà.
00:25:23 - Mais c'est grave quand même, parce qu'on est dans un monde de la rapidité,
00:25:26 les gens ne vont pas à l'essentiel. Donc d'abord, il y a une volonté, me semble-t-il, de...
00:25:31 - De vendre du papier.
00:25:32 - Exactement, de faire du buzz et d'induire en erreur le lecteur. Donc ça, c'est grave.
00:25:37 Et ensuite, je pense, mais on y reviendra dans le débat, qu'il faut comme tout fixer des limites.
00:25:42 Internet pouvait faire peur, internet a apporté également énormément de choses positives.
00:25:47 Je pense que Chat.GPT, c'est un peu comparable. Il y a des choses positives,
00:25:51 mais il y a des limites à rapidement mettre en oeuvre.
00:25:54 - Je suis tout à fait d'accord avec Virginie, il faut, je crois, maintenant essayer de réguler
00:25:58 cette intelligence artificielle. Bon, on ne parle pas que de Chat.GPT,
00:26:02 on parle de l'intelligence artificielle en général.
00:26:04 - Non mais là, c'est vrai que...
00:26:05 - Elle existe déjà dans plein de domaines de notre vie quotidienne, l'intelligence artificielle.
00:26:08 Elle existe dans les voitures intelligentes, dans les réseaux sociaux, dans le commerce en ligne.
00:26:13 - Dans la santé, elle fait des choses extraordinaires.
00:26:16 - Dans l'expertise juridique aussi. Alors, l'intelligence artificielle, pour moi,
00:26:20 ça peut être positif dans certains domaines, parce que ça peut effectivement apporter
00:26:24 des systèmes plus précis, plus rapides, plus efficaces dans plein de domaines,
00:26:28 les systèmes de traitement de gestion des données financières, de gestion de paye, etc.
00:26:34 Ça, ça peut être un élément très positif. Par contre, effectivement, maintenant,
00:26:37 si on revient à cet exemple de Michel Schumacher, comme vous dites, là, ça fait très, très peur.
00:26:42 Vous savez que, par exemple, il y a même, outre Chatty Petit, vous savez que, par exemple,
00:26:46 même Google a mis au point un nouveau système d'intelligence artificielle
00:26:50 qui permet d'écrire des scénarios et des films grâce à un nouveau...
00:26:53 - Absolument.
00:26:54 - ... un nouveau... - Absolument.
00:26:55 - ... un nouveau... - Absolument.
00:26:56 - Mais il y a plein de choses qui se passent.
00:26:57 - On le fera meilleur que les frères de Robin.
00:27:00 - Laurent Alexandre... Laurent, pardonnez-moi, on va aller voir Laurent Alexandre.
00:27:05 Laurent Alexandre, quand Elon Musk, quand même, qui n'est pas le dernier en matière de nouvelles technologies,
00:27:10 nous dit que l'intelligence artificielle présente un risque majeur pour l'humanité,
00:27:15 il demande, ainsi qu'une centaine d'experts, une pause de six mois dans la recherche.
00:27:21 Il pointe les menaces sur la démocratie, il exprime les craintes envers des robots incontrôlables
00:27:26 qui surpasseraient l'être humain. Vous, vous répondez quoi ?
00:27:30 - Alors, d'abord, le moratoire qu'a envisagé Elon Musk, il n'aura pas lieu.
00:27:35 Et d'ailleurs, Elon Musk a annoncé avant-hier qu'il allait créer une super-intelligence,
00:27:41 plus intelligente que chaque GPT, qui aura une parfaite compréhension de l'univers...
00:27:46 - Trousse, GPT !
00:27:47 - ... avec l'argument qu'une intelligence artificielle super-intelligente respectera l'humanité
00:27:53 parce qu'elle en comprendra le caractère précieux.
00:27:56 Donc, voyez que cette affaire de moratoire est une affaire un peu compliquée
00:27:59 et qu'il n'y aura pas de moratoire.
00:28:00 - Non, mais en tout cas, dans l'idée d'un grand danger, quoi, tout simplement.
00:28:04 - Non, mais attendez, nous sommes face à une vague technologique qui va durer des décennies
00:28:10 qui est d'une violence absolument incroyable.
00:28:12 Il n'y a pas que le problème des faux documents, des fausses vidéos
00:28:16 qui vont pouvoir être créées par n'importe qui sur ton téléphone demain, gratuitement.
00:28:20 Il y a aussi le fait que chaque GPT est meilleur que les neuroschirurgiens
00:28:25 aux épreuves du board américain de neuroschirurgie,
00:28:29 à les meilleures copies au board américain à l'examen du barreau américain pour devenir avocat.
00:28:37 Et le quotient intellectuel verbal, c'est-à-dire la maîtrise de la langue par chaque GPT,
00:28:43 a été évalué il y a dix jours.
00:28:45 GPT-4, dans sa dernière version, a un quotient intellectuel verbal de 155,
00:28:50 c'est-à-dire supérieur à 99,989% des Français.
00:28:56 Donc nous sommes face à une véritable révolution.
00:28:59 Nous avons créé un robinet infini de création d'intelligence artificielle gratuite
00:29:05 et il va bien falloir organiser cette société où l'intelligence va devenir gratuite et infinie
00:29:10 avec une intelligence artificielle qui va dépasser l'intelligence humaine
00:29:15 de façon absolument extraordinaire.
00:29:17 Il faut que nous préparions à cette tornade.
00:29:19 - Est-ce que vous voyez cela, docteur, comme une possibilité d'amplifier la nature humaine
00:29:27 ou c'est un danger auquel elle ne pourra pas s'affronter victorieusement ?
00:29:32 - Si on continue à ne pas se préparer à la tornade technologique,
00:29:37 on va vers un accident social et un accident politique.
00:29:39 Que va-t-on faire des gens moins intelligents que GPT-4 ?
00:29:43 Quand on voit l'état du système de formation professionnel des adultes,
00:29:47 quand on voit l'état de l'éducation nationale,
00:29:50 qui n'a pas commencé à travailler sur ces sujets-là,
00:29:52 on ne peut qu'être inquiet.
00:29:54 Moi je souhaiterais, je rêverais que le ministre de l'éducation,
00:29:57 Pape Diaye, fasse conférence de presse sur conférence de presse
00:30:00 pour expliquer où en est l'éducation nationale dans sa préparation au tsunami de GPT-4.
00:30:06 Surtout que nous ne sommes qu'à quelques mois de GPT-5.
00:30:09 Donc il y a urgence, il y a le feu au lac et nous ne nous y préparons pas.
00:30:13 Donc oui, l'intelligence artificielle peut faire des choses extraordinaires.
00:30:17 Le vice-président de Google a annoncé la semaine dernière
00:30:24 qu'il pensait que grâce à chaque GPT et ses successeurs,
00:30:27 la mort de la mort pourrait arriver dès 2029, c'est-à-dire dans 6 ans.
00:30:32 Vous voyez qu'il peut aussi y avoir des avantages à l'intelligence artificielle.
00:30:36 Il n'y a pas que des catastrophes.
00:30:38 Mais il faut bien sûr organiser notre société.
00:30:41 Je voulais vous poser une question, Laurent-Alexandre.
00:30:43 On sait qu'il y a eu des systèmes d'intelligence artificielle
00:30:47 qui ont été plus fortes que l'homme.
00:30:49 Je parle par exemple du jeu de dames, du jeu d'échecs.
00:30:52 On se souvient que Kasparov avait été battu par une machine.
00:30:55 On sait aussi qu'il y avait eu un grand tournoi, je crois, au Japon,
00:30:58 de jeux de go, où c'est la machine qui a gagné.
00:31:00 Alors c'est un peu la grande question qu'on peut se poser.
00:31:02 Est-ce que finalement la machine, dans certains secteurs bien précis,
00:31:06 peut être plus forte que l'homme ?
00:31:09 C'est ça aussi le danger ?
00:31:11 Elle l'est aujourd'hui, si vous prenez les résultats américains.
00:31:14 Elle est supérieure à l'immense majorité des avocats.
00:31:17 Elle est supérieure à une majorité des médecins, des neurochirurgiens.
00:31:21 Et nous ne sommes qu'au tout début de ce processus.
00:31:23 Donc il faut réfléchir à un monde où l'intelligence artificielle
00:31:26 va être au-dessus de nous.
00:31:28 Le problème n'est pas d'être au-dessus de l'intelligence artificielle.
00:31:30 On ne le sera pas.
00:31:31 Notre problème, c'est que nous, plus l'intelligence artificielle
00:31:35 soit supérieure à l'intelligence artificielle sans nous.
00:31:38 C'est ça le vrai débat aujourd'hui.
00:31:40 C'est ça le vrai sujet.
00:31:41 Mais être au-dessus de l'intelligence artificielle,
00:31:43 ce n'est pas possible.
00:31:45 Parfois le propos doit être nuancé.
00:31:47 Là je disais des profs de faculté américains
00:31:50 qui affirmaient quand même que le chatbox
00:31:53 était incapable de produire un argumentaire solide.
00:31:56 Moi-même, j'ai essayé, parce que je ne vous cache pas que je m'en sers parfois
00:31:59 pour aider mes enfants à faire les devoirs.
00:32:01 C'est le petit secret, je ne leur dis pas.
00:32:03 Mais c'est vrai qu'ils me font des rédactions.
00:32:05 C'est assez époustouflant, très construit
00:32:08 avec un plan très argumenté.
00:32:10 Mais c'est vrai que quand on tape parfois
00:32:13 les sujets qu'on connaît, ça tape à côté.
00:32:15 Moi, il m'a attribué le prix Albert Londres
00:32:17 et trois bouquins sur l'Afghanistan.
00:32:19 Et puis une date de naissance de cinq années de moins.
00:32:23 Donc j'étais contente.
00:32:24 Non, voilà, il y a quand même des erreurs plus sérieusement.
00:32:26 Vous utilisez quelle version ?
00:32:29 ChatJPT ou JPT4 ?
00:32:30 ChatJPT4.
00:32:31 La 3 et la 4 ?
00:32:33 La biographie était différente à chaque fois.
00:32:35 C'est ce qu'on appelle les hallucinations de JPT.
00:32:41 C'est l'un des gros enjeux, c'est de les diminuer.
00:32:43 Mais elles sont en diminution rapide.
00:32:45 Si vous prenez la neurochirurgie,
00:32:47 l'intelligence artificielle de Google, BARD,
00:32:49 a encore 57% d'hallucinations,
00:32:52 on tire d'erreur,
00:32:53 alors que JPT4 n'en a plus que 2%.
00:32:55 Donc les hallucinations existent,
00:32:57 mais elles sont en train de diminuer rapidement.
00:33:00 C'est la raison pour laquelle d'ailleurs,
00:33:02 il vaut mieux bien connaître un sujet
00:33:05 pour bien se servir de JPT4,
00:33:08 parce qu'il y a encore des erreurs.
00:33:10 Ce qui est certain,
00:33:12 si vous avez pu le constater,
00:33:14 c'est que les capacités rédactionnelles
00:33:16 dans toutes les langues du monde de JPT4
00:33:18 sont absolument éblouissantes.
00:33:20 On peut lui faire simuler des discussions, des débats.
00:33:24 Mes enfants se sont amusés à faire discuter
00:33:27 Descartes et un électron à propos du Big Bang,
00:33:30 le résultat est troublant,
00:33:32 bouleversant d'inventivité et d'innovation.
00:33:35 Nous sommes face à une vraie révolution,
00:33:37 et il ne faut surtout pas oublier
00:33:39 que nous ne sommes qu'à quelques mois
00:33:41 de la sortie de JPT5.
00:33:42 - Muriel de Bézier,
00:33:43 on prend de Muriel notre auditrice
00:33:44 qui attend depuis un moment,
00:33:45 et vous aurez la parole tout de suite après,
00:33:46 Véronique Allemel.
00:33:47 Muriel de Bézier,
00:33:48 ça vous fait peur, vous,
00:33:49 l'intelligence artificielle ?
00:33:51 - Ah ben moi je dis que c'est la fin
00:33:54 de la pensée humaine,
00:33:56 parce qu'on va pouvoir
00:33:58 faire dire et faire faire
00:34:00 à toutes ces machines
00:34:02 ce que nous on est incapables de faire.
00:34:04 Donc si c'est à bon escient,
00:34:07 bon ben on évolue avec son temps,
00:34:09 si c'est à mauvais escient,
00:34:11 et ben alors là on transforme n'importe quoi,
00:34:14 toute information en n'importe quoi.
00:34:17 La preuve, on parle de Schumacher,
00:34:19 on parle de n'importe quoi,
00:34:21 par contre les robots qui opèrent,
00:34:24 etc. bon là d'accord,
00:34:26 mais ça me rappelle,
00:34:28 vous vous souvenez quand
00:34:30 les fécondations in vitro,
00:34:32 ou les choses comme ça,
00:34:35 bon ben au début tout le monde s'insurgeait,
00:34:38 maintenant c'est devenu un classique,
00:34:40 mais vous ne pouvez pas cloner,
00:34:43 bien que ça se fasse, je suis sûre,
00:34:45 et ça, cette machine,
00:34:48 elle est vouée à l'échec de l'homme.
00:34:51 - Ah ben ça, ça fait peur.
00:34:53 On va faire Virginie Calmel,
00:34:55 et ensuite faire réagir Laurent Alexandre.
00:34:57 - Deux remarques, la première c'est que je suis 100% en ligne
00:34:59 avec Laurent Alexandre, et je pense qu'il a souligné
00:35:01 le point le plus clé de tout cela,
00:35:03 c'est que c'est l'éducation
00:35:05 qui doit absolument intégrer,
00:35:07 et on est déjà très en retard,
00:35:09 parce que quand vous regardez aujourd'hui
00:35:11 les programmes éducatifs,
00:35:13 et je rejoins Laurent Alexandre,
00:35:15 Pabdia, il ferait mieux de s'occuper,
00:35:17 de savoir comment nos enfants vont appréhender
00:35:19 déjà Internet et les réseaux sociaux,
00:35:21 on voit qu'on est en retard.
00:35:23 - Oui, et il préfère de l'intelligence artificielle,
00:35:25 mais il préfère s'occuper de regarder
00:35:27 s'il ne faut pas réformer ou supprimer
00:35:29 les écoles privées.
00:35:31 - Qui marchent bien.
00:35:33 - Et qui marchent bien, donc ça, ça me rend dingue,
00:35:35 et je pense que Laurent Alexandre met l'accent exactement là où il faut,
00:35:37 c'est-à-dire qu'il va falloir quand même vivre avec.
00:35:39 En revanche, il y a un deuxième point
00:35:41 qui me semble crucial, c'est là que le politique
00:35:43 a tout son poids,
00:35:45 regardez l'Italie qui a commencé à légiférer
00:35:47 en la matière,
00:35:49 comment c'est possible que dans notre pays,
00:35:51 on ait pu faire une présidentielle il n'y a même pas un an
00:35:53 sans avoir parlé
00:35:55 de l'intelligence artificielle, de la robotisation,
00:35:57 des jeux vidéo, des hologrammes,
00:35:59 bref, de toutes les innovations
00:36:01 technologiques qui vont changer
00:36:03 totalement le rapport au travail,
00:36:05 réforme des retraites, sans parler de l'intelligence
00:36:07 artificielle, pour moi c'est un hors-sujet
00:36:09 pour un étudiant qui passe le bac.
00:36:13 - Je suis bien d'accord. Laurent Alexandre.
00:36:15 - Voilà une solution pour diriger le pays, un robot.
00:36:17 - Alors, je suis d'accord,
00:36:19 tout à fait d'accord avec Virginie,
00:36:21 il y a le feu au lac en matière de formation,
00:36:23 parce qu'il ne faut pas oublier que derrière GPT-4,
00:36:25 il y a les robots équipés de GPT-4.
00:36:27 OpenEye, qui est la société
00:36:29 propriétaire de GPT-4,
00:36:31 est en train de lancer
00:36:33 une gamme de robots, les robots Net-EO,
00:36:35 qui vont intégrer
00:36:37 GPT-4 puis GPT-5.
00:36:39 Tire nos femmes de ménage,
00:36:41 va avoir les capacités
00:36:43 intellectuelles d'Aristote,
00:36:45 d'Einstein, et de Leibniz
00:36:47 réunies.
00:36:49 Donc, on rentre dans un monde
00:36:51 très particulier, parce que jusqu'à présent,
00:36:53 nous ne sommes pas habitués à ce que notre jardinier
00:36:55 ou notre femme de ménage
00:36:57 ait les capacités intellectuelles
00:36:59 de Kant ou de Leibniz. Nous rentrons dans un monde
00:37:01 extrêmement différent,
00:37:03 et ça pose d'ailleurs un problème sur la politique d'immigration.
00:37:05 La France doit-elle continuer
00:37:07 à accepter une immigration peu qualifiée
00:37:09 au moment où les robots femmes de ménage
00:37:11 vont avoir le niveau intellectuel
00:37:13 d'un physicien nucléaire ? C'est une vraie
00:37:15 question, et c'est un sujet qu'il faut
00:37:17 aborder très sérieusement aujourd'hui.
00:37:19 Laurent-Alexandre, la proche actus est la
00:37:21 fausse interview en via-chat GPT
00:37:23 ou GPT, comme vous préférez, de
00:37:25 Michel Schumacher. Je vais demander
00:37:27 aux vrais voix de bien écouter. On a un son
00:37:29 sur Sud Radio, on ne sait pas si c'est chat GPT
00:37:31 ou si c'est quelqu'un qu'on connaît.
00:37:33 On vous laisse écouter. C'est aussi
00:37:35 peu plausible que lorsque vous
00:37:37 me comparez à Rocco Siffredi.
00:37:39 Laurent-Alexandre Boutièque,
00:37:41 médecin, est-ce que c'est chat
00:37:43 GPT ou est-ce que c'est Philippe Bilger
00:37:45 qui a tenu ses propos ?
00:37:47 - Oh, ça doit être Bilger !
00:37:49 - Vous vous rendez
00:37:51 compte, et c'est vrai
00:37:53 qu'on termine un débat dérisoire
00:37:55 par une conclusion capitale !
00:37:57 (rires)
00:37:59 - Alors si vous voulez,
00:38:01 je vous donne quand même un mot qu'on m'a envoyé.
00:38:03 C'est une citation de Jean-Philippe Débiol,
00:38:05 le vice-président de Watson, l'intelligence
00:38:07 artificielle d'IBM, qui a dit "Notre système
00:38:09 éducatif repose sur deux piliers,
00:38:11 l'accumulation des connaissances et la capacité
00:38:13 à calculer. Les deux domaines dans lesquels
00:38:15 l'IA sera un million de fois plus performante,
00:38:17 si on ne change pas, nos enfants
00:38:19 seront obsolètes. " Ça fait quand même très peur.
00:38:21 Merci beaucoup Laurent-Alexandre
00:38:23 qui a eu la perspicacité
00:38:25 de dire que ce n'était pas chat GPT
00:38:27 mais Philippe Bilger.
00:38:29 - En tout cas, on va encore jouer puisque
00:38:31 dans quelques instants, c'est le quiz de l'actu
00:38:33 après une petite page
00:38:35 de pub. À tout de suite.
00:38:37 - Les vraies voix Sud Radio
00:38:39 17h20, Philippe David,
00:38:41 Stéphanie Demuru.
00:38:43 Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:38:45 Philippe David,
00:38:47 Stéphanie Demuru.
00:38:49 - Merci de nous rejoindre en direct sur Sud Radio.
00:38:51 On vous accompagne. Que vous soyez dans votre voiture
00:38:53 tranquillement chez vous, veille
00:38:55 de week-end. On imagine la bonne
00:38:57 humeur, n'est-ce pas Philippe ? Un petit peu comme sur
00:38:59 ce plateau. - Très bonne humeur sur ce plateau.
00:39:01 Et puis maintenant, c'est l'heure du quick-eddy.
00:39:03 - Tout à fait. Alors ça c'est le moment,
00:39:05 le point d'orgue de cette émission.
00:39:07 - Les vraies voix Sud Radio,
00:39:09 le quiz de l'actu.
00:39:11 - Et on retrouve notre auditrice
00:39:13 Murielle De Bézier. Chère Murielle, est-ce que vous avez
00:39:15 eu le temps de réfléchir
00:39:17 avec qui vous vouliez
00:39:19 vous allier ? - Vous allez
00:39:21 vous allez battre le fer.
00:39:23 - Compte tenu de la voix
00:39:25 que j'ai entendue tout à l'heure
00:39:27 trafiquée par Samuel Pity,
00:39:29 je vais prendre Philippe Bilger.
00:39:31 - Non, non, non, non, non.
00:39:33 - En revanche, vous m'envoyez, Philippe.
00:39:35 - En revanche, vous m'envoyez, Philippe.
00:39:37 - Ça attire.
00:39:39 - Monsieur Bilger, vous avez une cote d'enfer.
00:39:41 Je vous regarde quasiment tous les jours sur CNews.
00:39:46 Alors là, franchement...
00:39:48 - Allez, c'est parti.
00:39:50 Philippe Bilger contre Murielle,
00:39:53 Virginie et René.
00:39:55 - Je me lance. - Je vais vous en dire une question.
00:39:57 - Je ne sais pas discuter avec une casserole,
00:39:59 je sais discuter avec des gens.
00:40:01 - Non. - C'est Macron.
00:40:03 - Macron, Macron, Macron.
00:40:05 - La France était croquante.
00:40:07 - Je ne sais pas discuter avec une casserole.
00:40:09 - Macron.
00:40:11 - C'est Gabriel Attal, mais Macron ne l'a pas dit.
00:40:13 - Il n'a pas dit la même chose.
00:40:15 - C'est Attal.
00:40:17 - Non, non, non, les casseroles,
00:40:19 c'est "je fais la cuisine".
00:40:21 - Les casseroles, c'est "je fais la cuisine".
00:40:23 - Vous lancez la cuisine.
00:40:25 - C'est bien Attal.
00:40:27 - C'est bien Gabriel Attal, donc de point pour personne.
00:40:29 Question Kikadi.
00:40:31 - La politique ne se fait pas depuis un ministère
00:40:33 ou seulement à l'Assemblée ou au Sénat,
00:40:35 elle se fait dans le contact avec les Français.
00:40:37 - Pas Béjus.
00:40:39 - Bravo René.
00:40:41 - Appelle-moi encore.
00:40:43 - N'essayez pas.
00:40:45 - C'est bizarre, contre moi, il se rappelle certaines choses.
00:40:47 - Ah bah quand je vous vois,
00:40:49 je peux vous voir encore.
00:40:51 - Question Kikadi, allez.
00:40:53 - Personne ne brille à côté d'Emmanuel Macron.
00:40:55 - Jean-François Coquelle.
00:40:59 - Réponse de Virginie Carmel.
00:41:01 - Vous l'avez sortie d'où celle-ci ?
00:41:03 - Je l'ai entendue la soirée sur BFM.
00:41:05 - C'est ça.
00:41:07 Alors question Kikapromi.
00:41:09 Kikapromi, des casseroles aux fesses de Macron
00:41:11 jusqu'au retrait de la loi sur les retraites.
00:41:13 - C'est pas une binaire ?
00:41:15 - Madame Coquelle ?
00:41:17 - Non, on n'est pas loin.
00:41:19 - Pas syndicaliste ?
00:41:21 - C'est quelqu'un de vulgaire.
00:41:23 - Mathieu Pallant.
00:41:25 - C'est-il Pallant ?
00:41:27 - C'est Léonard Carmel.
00:41:29 - Question Kikadi,
00:41:31 il n'y a pas une interdiction de manifester
00:41:33 et je pense qu'une fois de plus,
00:41:35 Jean-Luc Mélenchon est dans la caricature.
00:41:37 - Gérard Darmanin ?
00:41:39 - Non.
00:41:41 - Véran ?
00:41:43 - Non.
00:41:45 - Une femme ?
00:41:47 - Une femme ?
00:41:49 - Bonne réponse.
00:41:51 - Il l'a donne.
00:41:53 - Il l'a donne, sinon j'aurais pas de points.
00:41:55 - Allez, une dernière question.
00:41:57 - J'ai fait beaucoup pour la lutte contre la fraude,
00:42:01 elle était sociale et fiscale.
00:42:03 - C'est Richard.
00:42:05 - Mais on nous l'a métamorphosée.
00:42:09 - En général, je suis bon.
00:42:11 - Il n'existe sur le cinéma.
00:42:13 - C'est pas René Chiche, c'est son robot.
00:42:15 - Et lui, il m'a grugé deux points.
00:42:17 - Il est énervé parce que j'étais meilleur que lui.
00:42:19 - Par rapport à René Chiche,
00:42:21 le chef d'Ibidi, c'est la rupture de son cerveau.
00:42:23 - C'est masculin.
00:42:25 - Muriel, vous avez gagné 10 à 0.
00:42:27 - Bravo, bravo Muriel.
00:42:29 - Je vous ai lancé dans une préparation de puissance.
00:42:33 - Restez avec nous, dans quelques instants,
00:42:35 le tour de table des vraies voix,
00:42:37 et puis le coup de projecteur, les murs aux frontières de lieu.
00:42:39 Sont-ils une bonne solution pour lutter contre l'immigration clandestine ?
00:42:43 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:42:47 Philippe David, Stéphanie Demuru.
00:42:49 - Et merci de nous rejoindre dans les vraies voix.
00:42:51 Est-ce que tout va bien, Philippe ?
00:42:53 - Ça va très bien.
00:42:55 - Très bien, alors filez-vous la bouche.
00:42:57 - Vous avez votre petit dixième saucisson.
00:42:59 - Entre vos pâtes d'amandes,
00:43:01 les saucissons de Philippe Billiger.
00:43:03 - Les pinots !
00:43:05 - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé à consommer avec les modérations.
00:43:07 C'est pour l'ARCOM.
00:43:09 Stéphanie nous a amené, comme vous êtes tous les deux Alsaciens,
00:43:11 un pinot noir d'Alsace.
00:43:13 - Un pinot qui a été très bon.
00:43:15 - Il y en a encore.
00:43:17 - Philippe Billiger, vous êtes toujours l'abonné Chiche,
00:43:19 directeur des rédactions du groupe Entreprendre.
00:43:21 La Fond-Presse, excellent entrepreneur.
00:43:23 Vous avez dit, c'est ça ?
00:43:25 - Chef des patrons de presse.
00:43:27 - Il va falloir revoir ce que vous faites.
00:43:29 - Je m'entraînerai.
00:43:31 Virginie Calmet, présidente fondatrice
00:43:33 de Futura E, école des métiers,
00:43:35 de demain dans les industries créatives.
00:43:37 Donc entrepreneuse.
00:43:39 - Une très bonne école.
00:43:41 - On va envoyer nos enfants.
00:43:43 - Une école qui débouche sur l'emploi.
00:43:45 C'est ça l'objectif.
00:43:47 - Tout de suite, le coup de cœur
00:43:49 pour la force de dissuasion française.
00:43:51 Philippe ?
00:43:53 - Les vrais voici de radio.
00:43:55 - C'est un coup de cœur pour une info
00:43:57 passée inaperçue.
00:43:59 L'essai réussi cette semaine
00:44:01 du dernier missile nucléaire intercontinental français,
00:44:03 le M51-3.
00:44:05 C'est la troisième version.
00:44:07 Ce n'est pas officiel que c'est le 3,
00:44:09 mais a priori c'est bien le cas.
00:44:11 Ça s'est passé en baie d'Audiernes,
00:44:13 au large du Finlandia.
00:44:15 Ça s'est passé en baie d'Audiernes,
00:44:17 au large du Finistère, et si on en croit
00:44:19 le ministère de la Défense, un succès total.
00:44:21 Ce missile a été tiré du sous-marin nucléaire
00:44:23 lanceur d'engin le terrible,
00:44:25 sans charge nucléaire, mais en conditions réelles.
00:44:27 Alors je me souviens il y a peu,
00:44:29 on riait sur un plateau de Télérus
00:44:31 en disant qu'un missile Sarmat pourrait détruire Paris
00:44:33 en 200 secondes. On ne rit pas
00:44:35 avec l'apocalypse, mais on peut être rassuré
00:44:37 et nous, français, d'avoir la capacité
00:44:39 à infliger encore plus de dégâts
00:44:41 à un éventuel agresseur que celui-ci
00:44:43 pourrait nous en infliger. Alors bravo
00:44:45 à tous les hommes et femmes, ingénieurs, techniciens,
00:44:47 matelots de la flotte, officiers
00:44:49 mariniers et officiers pour cette nouvelle prouesse technique
00:44:51 qui garantit notre sécurité.
00:44:53 - Une petite réaction, Philippe Bilger ?
00:44:55 - J'adore le patriotisme de Philippe David,
00:44:57 ça lui donne encore plus de talent
00:44:59 d'habitude.
00:45:01 - Je partage, Virginie Calmels.
00:45:03 - Le patriotisme me fait plaisir.
00:45:05 - René Chih, je suis tout à fait d'accord
00:45:07 avec Virginie Calmels
00:45:09 et Philippe Bilger.
00:45:11 - C'est tout. Vous n'êtes pas très prolixe, là.
00:45:13 (rires)
00:45:15 - C'est vrai que c'est une prouesse technique.
00:45:17 On est un pays qui est capable
00:45:19 de défendre tout seul.
00:45:21 - Je n'aurais pas su en dire plus sur l'engin.
00:45:23 - Les Anglais ont besoin
00:45:25 des Américains comme ils ont la double clé.
00:45:27 Nous, on ne fait que tout seul.
00:45:29 - Et en parlant d'engin,
00:45:31 cher Philippe...
00:45:33 - Ah non, là, c'est René qui est responsable.
00:45:35 Je regrette.
00:45:37 - Blague à part, j'ai trouvé votre édito
00:45:39 très bien et c'est vrai que
00:45:41 vous avez une connaissance assez
00:45:43 aiguisée de ce secteur.
00:45:45 - Je peux vous décrire ce missile avec
00:45:47 cette lumière, si vous voulez.
00:45:49 - Non, merci.
00:45:51 - Moi, je peux vous décrire d'autres missiles.
00:45:53 - Eh bien, on va aller tout de suite retrouver
00:45:55 les clics, mes chieux.
00:45:57 - Ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:46:01 - Les vraies voix sud-radio,
00:46:03 ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:46:05 - Un petit peu d'indiscipline
00:46:07 dans ce studio ce soir, c'est la fin de semaine.
00:46:09 - Ah merci, je me dis bien.
00:46:11 - Félix, c'est une information qui a été donnée
00:46:13 ce matin sur Sud Radio et qui est
00:46:15 très reprise par la presse étrangère.
00:46:17 La Zara représentera bien la France
00:46:19 pour l'Eurovision à Liverpool.
00:46:21 - Évidemment.
00:46:23 - Évidemment,
00:46:25 mais ça n'allait plus complètement de soi
00:46:27 depuis quelques jours. Deux événements avaient pu en faire douter.
00:46:29 Et il y a six jours,
00:46:31 la chanteuse québécoise avait consterné une partie
00:46:33 de l'organisation en se plaignant sur Instagram
00:46:35 de l'hôtel 4 étoiles dans lequel
00:46:37 elle était logée à Amsterdam.
00:46:39 Hôtel insalubre, avait-elle dit.
00:46:41 Puis elle avait fait faux bon en dernière minute
00:46:43 lors d'un concert, toujours à Amsterdam.
00:46:45 Un concert lié à l'Eurovision,
00:46:47 concert au cours duquel les candidats des autres pays
00:46:49 s'étaient produits. Finalement, ce matin,
00:46:51 la chef de la délégation française a confirmé
00:46:53 la Zara pour la scène de Liverpool
00:46:55 le 13 mai prochain.
00:46:57 Alexandra Redamiel est venue l'annoncer
00:46:59 dans l'émission Médias sur Sud Radio de Valérie Réilly-Expert
00:47:01 et de Gilles Gansman.
00:47:03 C'est une artiste, mais c'est aussi une femme
00:47:05 et puis c'est aussi une mère,
00:47:07 voilà, une maman. Et elle a un problème
00:47:09 personnel dû à un problème
00:47:11 de santé d'un proche qui se passe
00:47:13 à quelques heures, je dirais même
00:47:15 plus quelques minutes de ce show
00:47:17 et qu'elle ne peut pas monter
00:47:19 sur scène. - Donc c'est pas une diva.
00:47:21 - Que l'on se dise pourquoi, qu'est-ce qui s'est passé,
00:47:23 j'entends. Mais que l'on
00:47:25 en fasse un lynchage
00:47:27 médiatique et qu'on aille regarder
00:47:29 dans les détails et mélanger,
00:47:31 fantasmer, etc.
00:47:33 des choses pour créer autour de Lazara
00:47:35 une espèce justement de légende,
00:47:37 qui est-elle, est-elle une diva,
00:47:39 est-elle ceci, etc. J'ai coupé
00:47:41 Lazara des réseaux sociaux.
00:47:43 - Alexandra Redamiel, directrice des divertissements
00:47:45 et des jeux du groupe France Télévisions
00:47:47 et chef de la délégation
00:47:49 française pour l'Eurovision,
00:47:51 entretien dans l'émission Médias retrouvé en entier
00:47:53 sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:47:55 de Sud Radio.
00:47:57 Alexandra Redamiel qui, par ailleurs,
00:47:59 dans cet entretien, si vous l'écoutez,
00:48:01 explique aussi qu'elle estime que la nationalité
00:48:03 de Lazara,
00:48:05 c'est-à-dire québécoise, a pu jouer
00:48:07 dans cette hostilité ambiante autour de la
00:48:09 candidate. C'est pourquoi elle appelle désormais
00:48:11 à faire un refugement autour de la représentation...
00:48:13 - Il n'y a pas de québécophomie, c'est la grande en France.
00:48:15 - Non, mais sur les réactions
00:48:17 du type "pourquoi c'est une québécoise
00:48:19 qui représente la France à l'Eurovision".
00:48:21 - Il y a une québécoise qui a gagné pour représentant la Suisse,
00:48:23 c'était Céline Dion, par exemple.
00:48:25 - Et une française qui a représenté Monaco aussi.
00:48:27 - Une française qui a été réunie au Sambourg, etc.
00:48:29 Anne-Marie David, française.
00:48:31 - Quand j'ai appris la nouvelle capitale
00:48:33 de sa défection,
00:48:35 et que j'ai entendu l'excuse "un stress
00:48:37 émotionnel", j'ai trouvé
00:48:39 ça parfaitement grotesque. Je me suis dit
00:48:41 "mais le jour de la finale ou
00:48:43 de l'épreuve, qu'est-ce qu'elle dira ?"
00:48:45 - Ça vous fait encore rêver l'Eurovision,
00:48:47 Virginie Calmel ? Ça fait 46 ans qu'on n'a plus
00:48:49 gagné, c'était Marie Myriam en 1977.
00:48:51 - Moi je vous rappelle que j'ai
00:48:53 dirigé pendant 10 ans...
00:48:55 - Vous n'avez pas chanté ?
00:48:57 - Je chante sous ma douche, mais pas en public.
00:48:59 Pendant 10 ans,
00:49:01 en démol qui est le leader mondial de la production
00:49:03 audiovisuelle, et Alexandra Arête travaillait
00:49:05 avec moi, donc j'ai une petite
00:49:07 pensée pour elle.
00:49:09 - Comment vous auriez géré justement ?
00:49:11 - Je ne la connais pas. Non mais je n'aime pas
00:49:13 parler de ce que je ne connais pas, je ne connais pas cette
00:49:15 chanteuse, et je ne connais absolument
00:49:17 pas les raisons pour lesquelles
00:49:19 finalement, est-ce que c'est un caprice
00:49:21 de star, et j'en ai géré dans ma vie,
00:49:23 ou est-ce que c'est réellement un
00:49:25 empêchement personnel avec...
00:49:27 Et voilà, je ne remonterai pas,
00:49:29 je ne sais pas, ce qui est sûr
00:49:31 c'est que les listes de stars médiatiques
00:49:33 en général, ne me plaisent pas.
00:49:35 - René Chiché ?
00:49:37 - En plus, Lazara, je ne connaissais pas du tout.
00:49:39 - Moi non plus. - Je connaissais les vêtements,
00:49:41 je connaissais Erika Zaraï,
00:49:43 - Et je connaissais
00:49:45 toi, Lazara,
00:49:47 aussi, exactement.
00:49:49 - Mais en plus, star...
00:49:51 - Le féminin de Soro en espagnol,
00:49:53 - Ok, je ne connais pas du tout le star.
00:49:55 - Ça me fait plus peur avec l'Eurovision,
00:49:57 depuis belle lurette. - Ah bah vous êtes comme moi.
00:49:59 - Franchement, parce que dans l'heure où je ne regarde même plus,
00:50:01 - Ça s'est modernisé, je vous encourage,
00:50:03 je me suis retrouvée devant, ça coûte très cher
00:50:05 à produire, donc en fait, je ne suis pas sûr
00:50:07 que la France ait très envie de gagner.
00:50:09 - D'abord, quand c'est cas là, on ne tente pas y aller
00:50:11 parce que ça c'est beaucoup d'argent.
00:50:13 - Un dernier mot sur ça, sur l'Eurovision,
00:50:15 avant on se souvenait un peu quand même des tubes,
00:50:17 mais là, vous savez qui a gagné l'Eurovision
00:50:19 l'an dernier ? - Non.
00:50:21 - C'est qui ? - La chanson, la chanson.
00:50:23 - C'est l'Espagnain.
00:50:25 - La chanson, il est super bien.
00:50:27 - Il fallait bien que Gustave Engels
00:50:29 - Virginie Calmet,
00:50:31 vous êtes sûre que vous chantez que sous votre douche ?
00:50:33 Tiens, on écoute un extrait.
00:50:35 - Comme un enfant,
00:50:37 aux yeux de lumière,
00:50:39 qui voit passer
00:50:41 au loin les oiseaux,
00:50:43 comme l'oiseau bleu,
00:50:45 s'y volant la terre,
00:50:47 voit comme le monde,
00:50:49 le monde est beau,
00:50:51 beau le bateau.
00:50:53 - Et oui, ça fait 46 ans
00:50:55 qu'on n'a plus gagné,
00:50:57 et mon petit doigt me dit
00:50:59 qu'on ne va pas gagner cette année,
00:51:01 donc il y a un peu de plaisir
00:51:03 de ne pas gagner l'Eurovision.
00:51:05 - Le PSG va gagner.
00:51:07 - 74.
00:51:09 - On marque.
00:51:11 - Ah oui, c'était super.
00:51:13 - On se retrouve dans quelques instants
00:51:15 en direct sur Sud Radio
00:51:17 pour la suite de l'émission et notre débat,
00:51:19 c'est beaucoup plus sérieux, va falloir se calmer.
00:51:21 Les murs aux frontières de l'UE sont-ils
00:51:23 une bonne solution pour lutter contre l'immigration clandestine ?
00:51:25 - Les vraies voix Sud Radio,
00:51:27 17h20, Philippe David,
00:51:29 Cécile de Ménibus.
00:51:31 - On est marqués, vous vous retrouvez en direct
00:51:33 sur Sud Radio,
00:51:35 nous sommes toujours en compagnie de Philippe
00:51:37 Bilger, René Chiche,
00:51:39 Virginie Calmet,
00:51:41 ça fait du bien d'avoir une charmante jeune femme
00:51:43 avec ses trois gaillards.
00:51:45 - Quatre, avec Fénix Mathieu.
00:51:47 - Quatre qui vient d'arriver.
00:51:49 - Pardon, Fénix Mathieu.
00:51:51 - Fénix Mathieu.
00:51:53 Et tout de suite, c'est le coup de projecteur des vraies voix.
00:51:55 - Vous regardez les actualités régionales ?
00:51:57 - Tour à tour, fil nous.
00:51:59 - On va faire des choses, on ne discute jamais business à table.
00:52:01 - Je crois qu'on a vu tous les sujets.
00:52:03 - Ils me demandent mon avis sur l'actualité.
00:52:05 - Demi-tour !
00:52:07 - Le tour de table de l'actualité.
00:52:09 - Et voilà le tour de table
00:52:11 de l'actualité des vraies voix.
00:52:13 Philippe Bilger, Patrick Buisson,
00:52:15 a-t-il raison quand il explique sur Sud Radio
00:52:17 que Marine Le Pen sera forcément
00:52:19 battue en 2027 ?
00:52:21 - Oui, en fait, comment dire ?
00:52:23 Pour ajouter
00:52:25 un petit peu à mon appréciation
00:52:27 modeste sur 2027,
00:52:29 à tort ou à raison,
00:52:31 avec un raisonnement,
00:52:33 si Philippe David veut bien m'écouter...
00:52:35 - On m'envoie des messages pour la production.
00:52:37 - Non, n'en profitez pas
00:52:39 pour séduire...
00:52:41 - C'est fichu, ça fait une semaine.
00:52:43 - Je pense que malgré ce qu'on raconte,
00:52:47 Marine Le Pen ne sera pas
00:52:49 élue en 2027
00:52:51 parce qu'il ne faut pas confondre
00:52:53 les sondages qui sont très favorables
00:52:55 aujourd'hui avec
00:52:57 2027 et l'élection présidentielle.
00:52:59 Et deuxièmement, c'est une raison
00:53:01 peut-être très dérisoire,
00:53:03 c'est le fait que le nom de Le Pen
00:53:05 la bloquera.
00:53:07 Et dernier élément,
00:53:09 je pense qu'entre-temps,
00:53:11 on a encore 4 ans,
00:53:13 peuvent surgir dans l'espace politique,
00:53:15 je pense par exemple à Édouard Philippe,
00:53:17 pourquoi pas,
00:53:19 des gens qui battront Marine Le Pen.
00:53:21 Et donc, j'ajoute
00:53:23 à ce qu'a dit Patrick Buisson,
00:53:25 qui me semblait pertinent
00:53:27 dans l'excellente matinale
00:53:29 de ce matin,
00:53:31 les arguments très superficiels
00:53:33 que j'évoque là.
00:53:35 Elle ne sera pas présidente
00:53:37 en 2027.
00:53:39 - Virginie Calmet ?
00:53:41 - Je ne suis pas tout à fait d'accord,
00:53:43 je pense que ça va évidemment dépendre
00:53:45 de face à qui elle sera
00:53:47 au second tour, et si
00:53:49 par malheur, elle devait se retrouver
00:53:51 face par exemple à un représentant de la NUPES,
00:53:53 je pense que,
00:53:55 et pour le coup, entre deux mots, il faut peut-être choisir
00:53:57 le moindre, mais je pense que les Français éliront
00:53:59 Marine Le Pen.
00:54:01 - Ah bah je vous donne un sondage où il y a pris un an, en 4 secondes tour,
00:54:03 Marine Le Pen-Mélenchon, c'était 58-42
00:54:05 pour Marine Le Pen. - Mais ça veut donc dire
00:54:07 que ce scénario peut se produire et qu'à ce moment-là
00:54:09 elle serait présidente de la République.
00:54:11 Et pour revenir à ce que vient de dire Philippe,
00:54:13 pour moi, il y a une seule condition
00:54:15 pour battre Marine Le Pen, c'est qu'on arrête des divisions
00:54:17 et qu'on n'arrive pas en ordre
00:54:19 trop dispersé. Je pense
00:54:21 qu'il y a des hommes et des femmes de bonne volonté
00:54:23 qui doivent se regrouper,
00:54:25 parce que je ne crois pas la candidature
00:54:27 d'un Edouard Philippe plus d'un Laurent Wauquiez
00:54:29 ou d'un Bernard Cazeneuve
00:54:31 ou d'un David Lysnard
00:54:33 que j'apprécie beaucoup. Je crois
00:54:35 qu'il faut à un moment donné que des hommes
00:54:37 et des femmes de bonne volonté construisent
00:54:39 un programme commun pour faire front
00:54:41 face à deux blocs énormes
00:54:43 que sont la NUPES d'un côté et le
00:54:45 RN de l'autre. - Bonne échiche.
00:54:47 - Oui, je suis assez d'accord avec ce que viennent dire
00:54:49 Philippe et Virginie, mais je pense pas
00:54:51 que ce soit le nom, moi, qui va...
00:54:53 - Un petit peu. - Oh non, je pense que maintenant, les Français
00:54:55 sont habitués à Marine Le Pen.
00:54:57 Je pense qu'ils sont habitués à Marine Le Pen et qu'elle
00:54:59 est un autre personnage que Jean-Marie Le Pen le père.
00:55:01 Mais moi, je pense tout simplement
00:55:03 que les Français ne voient finalement...
00:55:05 Parce que moi, je suis pas du tout pour
00:55:07 la République des sondages, vous voyez, on nous a fait le coup
00:55:09 avec Éric Zemmour en 2022, on nous a fait le coup
00:55:11 après avec Pierre Lenchon, on nous a fait le coup
00:55:13 aussi avec Marine Le Pen en 2022, moi j'ai jamais cru,
00:55:15 je suis jamais tombé dans ce panneau, mais je pense
00:55:17 que... - Est-ce que vous avez "compatible" ?
00:55:19 - Comment ? Non, non, non, non.
00:55:21 J'ai bien compris. Mais
00:55:23 tout ça pour dire que, moi, je pense
00:55:25 que les Français ne
00:55:27 l'imaginent finalement pas président
00:55:29 de la République, vous voyez.
00:55:31 - Est-ce qu'elles, elles, se l'imaginent ? - Elles non plus.
00:55:33 - Oh si, elles se l'imaginent de plus en plus.
00:55:35 - Contrairement à son père. - Oui, exactement.
00:55:37 Je suis d'accord avec Philippe Gilles.
00:55:39 - On a le sentiment qu'elles se s'abordent à chaque fois.
00:55:41 - Jean-Marie Le Pen ne voulait pas gouverner.
00:55:43 - Elle ne bénéficie pas. - Stéphanie...
00:55:45 - Pardon, pardon. - Pardon d'avoir
00:55:47 coupé votre... - Voilà, c'est bien.
00:55:49 - Brillant, brillant. - On fait une discrétion.
00:55:51 - Bon, mais non, mais complètement...
00:55:53 - On va passer au dialogue.
00:55:55 - Vous êtes déjà un peu loin.
00:55:57 - J'essaie de m'exprimer.
00:55:59 - Virginie, la NUPES ne sera
00:56:01 jamais au second tour en 2020.
00:56:03 - On a 3 minutes 20 pour faire 2
00:56:05 temps de table de l'actualité. Tiens, Honneur aux Dames, en plus,
00:56:07 est un peu sur le même registre. Virginie Calmel,
00:56:09 vous pensez qu'un règlement de gouvernement
00:56:11 avec sa droite est nécessaire
00:56:13 pour éviter la tarte à 4 ans pour rien ?
00:56:15 - Bah oui, je pense qu'aujourd'hui,
00:56:17 il faut se rendre à l'évidence. Moi, je suis
00:56:19 farouchement opposée aux majorités
00:56:21 de projets, parce que pour moi, la politique,
00:56:23 c'est une vision et une vision d'ensemble.
00:56:25 Et on peut pas un coup dire
00:56:27 "Tiens, on va faire une majorité de projets
00:56:29 avec des gens de gauche ou d'extrême-gauche
00:56:31 et par exemple soutenir les thèses
00:56:33 de M. Pabdiaye, qui me font froid dans le dos
00:56:35 sur l'éducation et
00:56:37 sa charge contre
00:56:39 l'enseignement privé
00:56:41 sous contraint, ce qui ne l'empêche pas
00:56:43 d'ailleurs de scolariser ses enfants
00:56:45 à l'école alsacienne, ce qui pour moi est le comble du cynisme.
00:56:47 Et puis d'un autre côté,
00:56:49 pactiser avec la droite
00:56:51 sur un point d'immigration.
00:56:53 Pour moi, la politique, c'est un tout, c'est une vision
00:56:55 commune et aujourd'hui, pardon,
00:56:57 je ne vois pas comment pendant 4 ans,
00:56:59 on peut penser, pour moi,
00:57:01 c'est croire au Père Noël que de vouloir
00:57:03 continuer avec ces majorités de projets.
00:57:05 Donc oui, un accord de gouvernement avec la droite
00:57:07 me semble essentiel.
00:57:09 C'est pas vendre son âme au diable, bien au contraire.
00:57:11 C'est droitiser Emmanuel Macron.
00:57:13 Les Français ont voulu le droitiser.
00:57:15 Ils ont voté massivement
00:57:17 aux législatives à droite
00:57:19 avec beaucoup de députés RN
00:57:21 et moins de députés LR
00:57:23 qu'est-ce qu'on sait, mais qui sont
00:57:25 quand même nombreux et je pense que le seul
00:57:27 accord de gouvernement possible,
00:57:29 il est avec les LR et il me
00:57:31 semble qu'en plus, Emmanuel Macron
00:57:33 gagnerait au change parce qu'il aurait des gens
00:57:35 compétents, il y a quand même au sein de
00:57:37 la famille de la droite des gens qui ont une expérience.
00:57:39 Quand j'entends
00:57:41 Jean-François Copé hier soir, Xavier Bertrand ce matin,
00:57:43 David Lysnard qui apporte des solutions,
00:57:45 on a des gens très compétents
00:57:47 qui aujourd'hui sont en capacité
00:57:49 d'essayer de sortir le pays de l'ornière
00:57:51 et stop à cet immobilisme
00:57:53 dans lequel on est en train de s'enfoncer
00:57:55 si on reste sans majorité.
00:57:57 Pour passer
00:57:59 des lois, il faut des majorités
00:58:01 et il ne faut pas essayer de mettre un coup à gauche
00:58:03 un coup à droite, ça ne marche pas et ça trahit
00:58:05 tout le monde. - René Schi, je vais vous donner la parole
00:58:07 parce que je sens que vous faites Calimero là dans votre coin.
00:58:09 - Pas du tout.
00:58:11 - C'est intéressant.
00:58:13 - Oui, c'est très intéressant.
00:58:15 - C'est intéressant, c'est ce que je voulais parler.
00:58:17 - C'est encore plus intéressant.
00:58:19 - Légèrement grand défaut.
00:58:21 - M. Villeger, ça serait l'objet d'un bon débat
00:58:23 qu'il faudrait faire.
00:58:25 - C'est un petit tour d'actualité à la fois
00:58:27 business culture. - Oui, jusqu'où ira
00:58:29 Daniel Kretinsky, le milliardaire tchèque en passe
00:58:31 de racheter Edithis à Vincent Bolloré.
00:58:33 - On le connaît ce milliardaire
00:58:35 franco-tchèque qui est omniprésent
00:58:37 à la fois dans les médias maintenant en France,
00:58:39 je ne sais pas si tous les médias qu'il possède, ça serait trop long
00:58:41 vu le temps que j'ai. Dans l'énergie,
00:58:43 il est l'un des 10 plus grands fournisseurs d'énergie
00:58:45 européens, il a aussi
00:58:47 10% du groupe Casino, etc.
00:58:49 Et là, vous savez qu'il a maintenant 25%
00:58:51 du groupe Fnac d'Arti,
00:58:53 ce qui est quand même beaucoup,
00:58:55 et qu'il essaye de monter en puissance dans ce
00:58:57 grand distributeur qui est Fnac d'Arti.
00:58:59 Et comme j'ai fait un tour au
00:59:01 Festival du Livre qui vient d'ouvrir aujourd'hui,
00:59:03 qui est l'ancien salon du Livre,
00:59:05 et vous savez que Kretinsky
00:59:07 est en négociation exclusive
00:59:09 avec Bolloré pour lui racheter
00:59:11 Editis, moyennant 800 millions d'euros,
00:59:13 et Editis est magnifique,
00:59:15 dont c'est Flon, c'est Robert Lafon, non pas le mien,
00:59:17 mais l'éditeur du Livre, Bordas,
00:59:19 etc. Mais maintenant,
00:59:21 il y a un vrai problème, c'est parce que si
00:59:23 Kretinsky veut vraiment monter
00:59:25 en puissance dans Fnac d'Arti,
00:59:27 il semblerait maintenant très compliqué
00:59:29 pour lui de pouvoir racheter Editis.
00:59:31 Fnac d'Arti étant le premier
00:59:33 vendeur de livres en France, il y a
00:59:35 une bronca maintenant des éditeurs qui se disent
00:59:37 "mais comment Kretinsky pourrait racheter
00:59:39 Editis et à la fois
00:59:41 avoir 25 voire même 40%
00:59:43 de la Fnac d'Arti ?" Donc c'est
00:59:45 un véritable imbroglio maintenant
00:59:47 qui existe dans le monde de l'édition,
00:59:49 qui est un monde de l'édition qui marche
00:59:51 quand même en France. Les Français lisent encore des livres,
00:59:53 quoi qu'on pense. Donc je voulais
00:59:55 faire un petit coup de projecteur
00:59:57 sur cet homme,
00:59:59 Kretinsky, qui en plus est omniprésent.
01:00:01 N'oublions pas qu'il a 5% de TF1, cher Virginie,
01:00:03 vu qu'elle était une grande produit visuelle,
01:00:05 qu'il veut même monter en puissance des TF1,
01:00:07 bon voilà, j'ai tout dit.
01:00:09 - C'est tout sauf un Kretinsky !
01:00:11 - Et vous parlez pour moi le meilleur livre
01:00:13 des 20 dernières années, "Libre propos" d'Anna Clasalle,
01:00:15 celui de la nouvelle librairie
01:00:17 de Philippe Ligère. - Non, là, là,
01:00:19 c'est trop !
01:00:21 - Bon, on terminera sur
01:00:23 cette petite chute et on se retrouve
01:00:25 surtout dans quelques instants pour le retour des vrais voix
01:00:27 avec notre question-débat
01:00:29 et notre
01:00:31 coup de projecteur des vrais voix
01:00:33 sur les murs
01:00:35 anti-migrants.
01:00:37 - Les vrais voix Sud Radio, 17h20,
01:00:39 Philippe David, Stéphanie Demuru.
01:00:41 - Merci de nous rejoindre en direct
01:00:43 sur Sud Radio,
01:00:45 nous sommes toujours avec Philippe Ligère,
01:00:47 René Chich et Virginie Calmel
01:00:49 en pleine forme, tous les trois,
01:00:51 et tout de suite, c'est le coup de projecteur des vrais voix.
01:00:53 - Les vrais voix Sud Radio,
01:00:55 le coup de projecteur des vrais voix.
01:00:57 - Le Parlement
01:00:59 européen vient donc d'adopter un texte
01:01:01 intégrant le financement de murs
01:01:03 anti-migrants dans le budget 2024
01:01:05 de l'Union Européenne. La droite
01:01:07 européenne le demande depuis longtemps,
01:01:09 il y a deux ans notamment,
01:01:11 une demande avait été déposée,
01:01:13 elle s'allut l'avancée dans la lutte
01:01:15 contre l'immigration clandestine, Philippe.
01:01:17 - Oui, une avancée parce que la Commission Européenne
01:01:19 a toujours refusé que le budget de l'UE
01:01:21 serve à financer ces murs, Stéphanie.
01:01:23 Rappelons d'ailleurs qu'en 2022, l'UE
01:01:25 comptait plus de 2000 km de barrières et de murs
01:01:27 frontaliers, une hausse considérable
01:01:29 en rapport à 2014 où il n'y avait que
01:01:31 200, à peine plus de 300 km de barrages.
01:01:33 Alors est-ce que pour vous, construire des murs, c'est la bonne
01:01:35 solution ou est-ce qu'il faut augmenter les contrôles
01:01:37 aux frontières, augmenter les contrôles
01:01:39 dans les rues ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:01:41 Un seul numéro pour réagir, le 0826 300 300.
01:01:45 - Un spécialiste de la question va se joindre
01:01:47 à nous, à nos débats, Pierre-Henri,
01:01:49 président de France Fraternité qui nous a rejoint
01:01:51 dans ce studio, bonsoir. - Bonsoir.
01:01:53 - Pierre-Henri, alors on va tout d'abord
01:01:55 commencer par le tour de table.
01:01:57 Des vrais voix, 12 pays, je le disais,
01:01:59 en France, en Allemande, depuis deux ans, c'est quand même
01:02:01 une étape importante que ne voulait pas,
01:02:03 que ne veut d'ailleurs toujours pas franchir
01:02:05 la Commission européenne, c'est un tabou
01:02:07 qui tombe, Philippe Bilger.
01:02:09 - À partir du moment où on constate
01:02:11 que la lutte contre l'immigration
01:02:13 clandestine est un impératif
01:02:15 national aussi bien qu'européen,
01:02:17 je ne trouve pas
01:02:19 scandaleuse
01:02:21 la prise de conscience de l'Union
01:02:23 européenne qui maintenant
01:02:25 s'apprête à proposer
01:02:27 des constructions de murs pour éviter
01:02:29 l'arrivée massive
01:02:31 ou non d'immigrés clandestins.
01:02:33 J'ai bien conscience que
01:02:35 ce processus peut avoir
01:02:37 de, comment dirais-je, de brutal
01:02:39 et presque
01:02:41 structurellement d'anti-humanisme
01:02:43 mais il faut savoir ce qu'on veut.
01:02:45 Si on croit qu'il y a une
01:02:47 immigration clandestine et qu'il
01:02:49 faut s'en protéger, pourquoi
01:02:51 pas ce moyen qui
01:02:53 n'est qu'un outil de plus
01:02:55 dans une politique anti-immigration
01:02:57 qui d'ailleurs ne brille pas
01:02:59 par ses résultats. - René Chiche,
01:03:01 il faut le souligner,
01:03:03 2000 kilomètres de murs qui existent
01:03:05 et au fil des années,
01:03:07 ça s'allonge à chaque fois.
01:03:09 Vous partagez l'opinion de Philippe.
01:03:11 - C'est-à-dire que
01:03:13 c'est un double message qui est envoyé.
01:03:15 À mon avis, c'est un message
01:03:17 à la fois de fermeté,
01:03:19 on adresse aux citoyens un message
01:03:21 de fermeté en disant "on va combattre
01:03:23 matériellement, concrètement
01:03:25 l'immigration clandestine" mais en même
01:03:27 temps, je suis d'accord
01:03:29 avec Philippe,
01:03:31 c'est aussi un message
01:03:33 qui est remis en cause
01:03:35 certaines valeurs
01:03:37 humaines parce qu'un mur, c'est
01:03:39 quelque chose de violent. Et puis
01:03:41 surtout, est-ce que les murs sont vraiment
01:03:43 efficaces pour contrer l'immigration
01:03:45 clandestine ? Moi, je ne crois pas
01:03:47 parce que les immigrés clandestins ou les trafiquants
01:03:49 ou les migrants, etc., peuvent toujours
01:03:51 contourner ces murs par d'autres moyens.
01:03:53 D'ailleurs, on en reparlera peut-être tout à l'heure, il y a le
01:03:55 fameux exemple du mur aux Etats-Unis, moi j'avais
01:03:57 étudié un peu le dossier. - Oui, de Donald Trump.
01:03:59 - On en reparlera peut-être tout à l'heure. - Il existait
01:04:01 avant Trump, hein ? - Exactement, absolument,
01:04:03 c'est Clinton qui a commencé
01:04:05 ce mur. - Absolument, c'est Clinton qui a lancé.
01:04:07 Virginie Calmel. - Je rejoins
01:04:09 totalement ce qu'a dit Philippe Bilger, je pense qu'à un
01:04:11 moment donné, si on considère
01:04:13 qu'il est de notre devoir
01:04:15 de se prémunir contre une immigration
01:04:17 illégale qui, de toute façon,
01:04:19 est très mal comprise par les
01:04:21 populations parce que ça crée
01:04:23 des tensions au nom
01:04:25 de la justice,
01:04:27 il y a un certain nombre, un arsenal
01:04:29 de mesures à mettre en œuvre.
01:04:31 La construction de murs ne peut pas être
01:04:33 l'alpha et l'oméga de cet arsenal
01:04:35 mais il peut être, parfois, dans des
01:04:37 conditions très particulières, parce
01:04:39 que les frontières terrestres
01:04:41 et la configuration des lieux l'exigent,
01:04:43 une solution, mais parmi d'autres.
01:04:45 Le plus important, me semble-t-il,
01:04:47 c'est d'abord d'avoir une politique
01:04:49 coordonnée, parce qu'en fait, on n'a pas
01:04:51 envie que,
01:04:53 quand on parle d'immigration en France,
01:04:55 il faut bien évidemment, à un moment donné,
01:04:57 écouter les autres pays membres
01:04:59 qui veulent, eux, se prémunir,
01:05:01 puisque vous savez qu'avec Schengen, après,
01:05:03 de toute façon, s'ils sont passés par
01:05:05 un certain pays, de toute façon,
01:05:07 ils arriveront de l'autre côté. Moi, je
01:05:09 note que la Finlande, qui n'est pas particulièrement
01:05:11 à droite, qui est aujourd'hui
01:05:13 en train d'opter
01:05:15 pour cette politique-là, alors que c'est
01:05:17 plutôt un gouvernement
01:05:19 écologiste, donc on voit
01:05:21 qu'il y a une très grosse avancée en la matière.
01:05:23 Moi, ce qui me semble encore plus primordial
01:05:25 que des murs, c'est de redéfinir
01:05:27 le rôle de Frontex. Voilà, il y a
01:05:29 une agence qui est censée avoir des
01:05:31 moyens. Aujourd'hui, on sait que les moyens sont
01:05:33 très faibles, qu'il faudrait doter Frontex
01:05:35 de beaucoup plus de moyens,
01:05:37 et que c'est plutôt, à mon sens, en
01:05:39 renforçant et en clarifiant le rôle
01:05:41 de Frontex, qu'on arrivera de façon
01:05:43 peut-être moins
01:05:45 visible qu'un mur,
01:05:47 et peut-être plus efficace, à
01:05:49 résoudre ces sujets. Et puis, comme vous le savez,
01:05:51 c'est d'abord et avant tout les coopérations entre pays,
01:05:53 les sujets de visas,
01:05:55 et pour autant,
01:05:57 il faut aussi, et je m'empresse de
01:05:59 le dire, garder le droit
01:06:01 d'asile qui fait notre honneur, quand il n'est
01:06:03 pas dévoyé. - Pierre-Henri,
01:06:05 vous connaissez évidemment le terrain
01:06:07 mieux que nous tous,
01:06:09 puisque vous vous occupez des migrants,
01:06:11 vous vous occupez de France Praternité,
01:06:13 vous les gérez. Quel est
01:06:15 votre avis sur ce
01:06:17 sujet ? Est-ce qu'aujourd'hui, c'est une mauvaise
01:06:19 nouvelle, et c'est un tabou qui tombe ?
01:06:21 - Mais non, mais d'abord, c'est pas une
01:06:23 mauvaise nouvelle,
01:06:25 ce n'est surtout pas
01:06:27 une nouvelle, parce que
01:06:29 tout simplement, ça fait 20 ans
01:06:31 que l'Union Européenne
01:06:33 a installé,
01:06:35 et pas simplement l'Union Européenne,
01:06:37 a installé
01:06:39 des murs juridiques,
01:06:41 des murs physiques,
01:06:43 on l'a dit tout à l'heure,
01:06:45 2000 km de frontières, donc
01:06:47 ce n'est pas nouveau.
01:06:49 - Là, elle le financerait.
01:06:51 - Oui, mais d'accord,
01:06:53 c'est pas très nouveau.
01:06:55 En réalité, il faut faire une distinction
01:06:57 entre la frontière et le mur.
01:06:59 Moi, je trouve
01:07:01 la frontière légitime,
01:07:03 parce que
01:07:05 elle permet à un État
01:07:07 d'exercer le régalien,
01:07:09 de dire qui entre,
01:07:11 qui sort,
01:07:13 et elle offre
01:07:15 un espace de protection.
01:07:17 Le mur, lui,
01:07:19 il appelle à être contourné,
01:07:21 systématiquement.
01:07:23 - Donc pas très efficace pour vous.
01:07:25 - Et en réalité,
01:07:27 ça a une efficacité pour les passeurs,
01:07:29 parce que
01:07:31 ça va forcément
01:07:33 renchérir le coût
01:07:35 des routes
01:07:37 clandestines, et
01:07:39 ça va également
01:07:41 entraîner un certain nombre de morts.
01:07:43 Et puis, je voudrais simplement vous dire
01:07:45 quelque chose. Les murs
01:07:47 dans le monde, ils existent
01:07:49 depuis longtemps. Vous parliez, monsieur,
01:07:51 tout à l'heure, du mur frontière
01:07:53 entre les États-Unis et le Mexique.
01:07:55 Date de construction,
01:07:57 1994. Longueur,
01:07:59 2500 km.
01:08:01 Personnel stationné,
01:08:03 21 000 gardes frontières.
01:08:05 Est-ce que ça a réglé
01:08:07 la question migratoire
01:08:09 entre le Mexique
01:08:11 et les États-Unis ? Non.
01:08:13 Si vous prenez les barbelés
01:08:15 de Melilla à Saouta...
01:08:17 - Alors, j'explique où c'est.
01:08:19 C'est deux des enclaves espagnoles, Saouta et Melilla,
01:08:21 au Maroc. - Absolument.
01:08:23 Ça a été construit à partir de 1995.
01:08:25 Longueur, 12 km
01:08:27 autour de Melilla et 8 km
01:08:29 autour de Saouta.
01:08:31 Il y a des matériaux utilisés,
01:08:33 des grillages, des barbelés. Il y a du personnel
01:08:35 stationné. Bon, finalement,
01:08:37 cette histoire,
01:08:39 c'est une aubaine pour les industries
01:08:41 de sécurité. Mais ça ne règle aucun
01:08:43 des problèmes
01:08:45 migratoires qui sont dus
01:08:47 à bien d'autres choses.
01:08:49 Et ce que l'on peut surtout
01:08:51 demander à l'Union européenne,
01:08:53 c'est une politique, comme vous le disiez, madame,
01:08:55 une politique coordonnée.
01:08:57 Une politique coordonnée, une politique
01:08:59 solidaire. Je regardais
01:09:01 la position
01:09:03 de l'Italie
01:09:05 qui appelle
01:09:07 à l'aide. Mais elle le fait
01:09:09 depuis très longtemps. Et c'est pas simplement
01:09:11 le gouvernement de Mélanie qui
01:09:13 le fait. L'Union européenne
01:09:15 vient de dire "Ah ben oui, il faudrait qu'on soit
01:09:17 un petit peu plus solidaire avec l'Italie
01:09:19 et qu'on accueille un peu plus
01:09:21 de migrants". Mais
01:09:23 voilà. La question,
01:09:25 c'est est-ce qu'il y a une politique
01:09:27 européenne, aujourd'hui commune ?
01:09:29 Eh bien, moi, je ne
01:09:31 le pense pas. Et je l'appelle de mes voeux
01:09:33 d'ailleurs. Je l'appelle de mes voeux
01:09:35 sur à la fois la question
01:09:37 du droit d'asile, sur les principaux
01:09:39 pays d'accueil.
01:09:41 Je l'appelle de mes voeux
01:09:43 sur les politiques d'intégration.
01:09:45 Au passage où les Etats racontent
01:09:47 des histoires parce qu'ils considèrent...
01:09:49 - Pierre-Henri, on vous redonnerait évidemment la parole
01:09:51 mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'auditeurs
01:09:53 et c'est une émission pour
01:09:55 les auditeurs aussi. - Je ne suis pas étonné que ça réagisse.
01:09:57 - Voilà. Alors, on va aller demander
01:09:59 à notre auditrice fil rouge
01:10:01 de la soirée, Muriel De Bézier.
01:10:03 Vous écoutez CDPAC.
01:10:05 Qu'est-ce que ça vous évoque, Muriel ? Quelle est votre
01:10:07 opinion ? - Bah, moi, je suis
01:10:09 plus sur la ligne de Virginie Calmel.
01:10:11 Voilà.
01:10:13 Construire un mur, on n'est pas
01:10:15 Trump, déjà une. Et puis ça coûte de l'argent.
01:10:17 - Mais c'est pas Trump qui l'a lancé,
01:10:19 c'était Clinton.
01:10:21 - Comment ? - Mais c'est pas Trump qui l'a lancé, c'était
01:10:23 Clinton. - Alors, on l'a écrivait
01:10:25 beaucoup à Donald Trump parce qu'il a beaucoup
01:10:27 communiqué dessus, mais c'est vrai qu'il date d'avant.
01:10:29 - Non, mais ce que je voulais dire,
01:10:31 c'est que d'abord, je pense
01:10:33 que l'argent peut être
01:10:35 utilisé différemment. Si déjà
01:10:37 on renforçait
01:10:39 Frontex,
01:10:41 on leur donnait les moyens
01:10:43 et puis qu'on interdise
01:10:45 des sauvetages en mer,
01:10:47 je suis désolée, mais là aussi,
01:10:49 et qu'on aille dans les pays
01:10:51 où c'est les gens qui viennent
01:10:53 chercher, faire payer
01:10:55 ces pauvres gens qui croient aller
01:10:57 dans l'Eldorado,
01:10:59 il faut agir là-dessus.
01:11:01 Quant à construire des murs,
01:11:03 les murs sont contournables.
01:11:05 Voilà, donc,
01:11:07 c'est quelque chose qui me...
01:11:09 Et pourtant,
01:11:11 je suis étonnée.
01:11:13 Je crois que c'est François Bellamy.
01:11:15 - Oui, François-Xavier.
01:11:17 - Oui, François-Xavier Bellamy.
01:11:19 C'est ça ? - Oui.
01:11:21 - Qui est à l'origine...
01:11:23 Enfin, j'ai lu un article où
01:11:25 il se félicitait... - C'est la droite.
01:11:27 - La droite se félicite, oui.
01:11:29 - Voilà. - Et la droite
01:11:31 est en l'air du temps, je dirais.
01:11:33 - Donc, quelque part, vous voyez, sur certains points,
01:11:35 moi, je suis pour
01:11:37 Frontex,
01:11:39 et puis mettre vraiment le paquet
01:11:41 aux frontières de tous les pays qui le
01:11:43 souhaitent, bien sûr, pour arrêter...
01:11:45 De toute façon, à un moment donné,
01:11:47 on ne pourra pas stopper les migrations.
01:11:49 Avec le climat, avec plein
01:11:51 de choses, ils crèvent la dalle chez eux.
01:11:53 Donc, à un moment donné, c'est pas
01:11:55 possible. Ils arriveront
01:11:57 toujours, et comme il y a des bonnes âmes
01:11:59 charitables, ce que je peux
01:12:01 comprendre aussi, hein, mais...
01:12:03 - Ça va être plus difficile.
01:12:05 - Ils vont les récupérer, ils se disent, on tente le tout pour le tout.
01:12:07 Voilà. - Philippe Bilger,
01:12:09 avant de redonner la parole... - Merci, Muriel.
01:12:11 - Merci, oui, effectivement. - Pierre-Henri,
01:12:13 une double interrogation. Est-ce que
01:12:15 je me trompe ? Pour avoir eu la chance
01:12:17 de vous entendre à plusieurs reprises
01:12:19 à Sud Radio,
01:12:21 je constate, est-ce qu'il n'y aurait pas
01:12:23 une évolution dans votre pensée ?
01:12:25 Vous n'êtes pas hostile à la
01:12:27 lutte contre l'immigration clandestine.
01:12:29 Premier point, et
01:12:31 ma seconde... - Dans le micro. - Ma seconde
01:12:33 interrogation, si je comprends
01:12:35 bien, et c'est un avis
01:12:37 que je vous demande, le Mur,
01:12:39 c'est une initiative,
01:12:41 à votre avis, purement symbolique,
01:12:43 qui n'aura pas l'ombre d'une efficacité ?
01:12:45 - Vous savez, l'opinion,
01:12:47 elle est aussi construite par
01:12:49 la parole publique.
01:12:51 Et donc, il y a une espèce de demande
01:12:53 de l'opinion publique
01:12:55 de se protéger
01:12:57 contre l'immigration,
01:12:59 parce qu'en permanence, ce thème
01:13:01 est instrumentalisé.
01:13:03 Moi, je considère que
01:13:05 nous avons un devoir
01:13:07 d'accueil. Mais ce devoir
01:13:09 d'accueil, il se fait avec
01:13:11 un certain nombre de règles.
01:13:13 Si les personnes ne correspondent pas
01:13:15 aux règles, à partir de ce moment-là,
01:13:17 le retour, s'il est possible,
01:13:19 doit être envisagé.
01:13:21 Mais je voudrais...
01:13:23 Je suis venu avec un graphique.
01:13:25 Alors, je ne peux pas le montrer
01:13:27 à l'antenne, mais
01:13:29 ce graphique... - On est filmé, vous pouvez
01:13:31 le montrer, pour ceci. - Oui, oui, oui, tout à fait.
01:13:33 - Oui, mais j'ai un certain nombre de notes autour.
01:13:35 - Ah bon, d'accord.
01:13:37 - Mais peu importe. Simplement,
01:13:39 ça émane
01:13:41 de l'Union européenne et de Frontex,
01:13:43 qui précisent
01:13:45 qui
01:13:47 et quelles sont les nationalités
01:13:49 qui ont franchi irrégulièrement
01:13:51 les frontières de l'Union européenne.
01:13:53 Et vous voyez, la Syrie,
01:13:55 il me semble que la Syrie n'est pas un pays
01:13:57 où l'on fleuve tranquille.
01:13:59 Vous avez des Afghans,
01:14:01 vous avez ensuite
01:14:03 des Guinéens, des Somaliens, des Pakistanais,
01:14:05 des Ivoiriens, des Iraniens, des Turcs.
01:14:07 Des Turcs, quand on dit des Turcs,
01:14:09 en fait, on parle évidemment
01:14:11 de la population kurde.
01:14:13 Ce que je veux simplement vous dire
01:14:15 par là, c'est qu'un certain nombre
01:14:17 de gens qui arrivent à nos frontières
01:14:19 fuient un certain nombre
01:14:21 de situations
01:14:23 de persécutions.
01:14:25 Et celles-là,
01:14:27 on doit les protéger.
01:14:29 - Ça, ça s'appelle le droit d'asile.
01:14:31 - Mais pour les protéger, il faut les laisser rentrer.
01:14:33 Parce que sinon,
01:14:35 on ne peut pas dire "a priori,
01:14:37 on vous bloque".
01:14:39 C'est pas possible. Donc il faut un système
01:14:41 d'accueil performant
01:14:43 qui regarde les situations
01:14:45 aux frontières.
01:14:47 Et c'est pour ça que plutôt que Frontex...
01:14:49 - Dans le droit.
01:14:51 - Moi, je souhaite qu'il y ait une force européenne
01:14:53 qui s'appelle Protect, Protection,
01:14:55 à côté de Frontex,
01:14:57 d'ailleurs, pourquoi pas.
01:14:59 - Rappellez exactement le principe de Frontex à nos auditeurs.
01:15:01 - Tout simplement, la surveillance...
01:15:03 - Des frontières extérieures.
01:15:05 - Des frontières extérieures.
01:15:07 Et évidemment, les moyens manquent.
01:15:09 Enfin, j'étais...
01:15:11 Je vais juste vous raconter une anecdote.
01:15:13 J'étais en Grèce
01:15:15 au moment
01:15:17 de la grande arrivée
01:15:19 des Syriens
01:15:21 en 2016. - À Lesbos.
01:15:23 - À Lesbos, notamment.
01:15:25 Et je voyais 4000 personnes qui arrivaient par jour.
01:15:27 On se demandait, évidemment,
01:15:29 où était l'Union européenne
01:15:31 et où ils allaient aller.
01:15:33 Ils étaient bloqués sur l'île de Lesbos
01:15:35 par les autorités européennes
01:15:37 qui mettaient environ
01:15:39 6 mois pour les rapatrier dans un autre pays européen.
01:15:41 Et à côté de ça, vous aviez des agences
01:15:43 de voyage qui leur disaient
01:15:45 en une semaine, vous rejoignez
01:15:47 le continent
01:15:49 européen, un autre pays
01:15:51 européen. Et évidemment
01:15:53 qu'il faut des réponses publiques.
01:15:55 Et pour finir,
01:15:57 je n'ai pas évolué, j'ai toujours
01:15:59 été
01:16:01 sur une position
01:16:03 concernant des politiques
01:16:05 publiques équilibrées. - Ça appelle
01:16:07 beaucoup, Philippe. On va aller retrouver un auditeur
01:16:09 Frédéric qui nous vient
01:16:11 d'Arcachon. Frédéric,
01:16:13 vous voulez prendre part au débat.
01:16:15 - Oui, je voulais dire quand même
01:16:17 que, sans faire de jeu de mots,
01:16:19 mais des murs efficaces
01:16:21 on a connus. Moi j'ai connu, étant jeune,
01:16:23 malheureusement, le mur de Berlin et la ligne de démarcation
01:16:25 qui coupaient l'Allemagne en deux
01:16:27 depuis la mer du Nord jusqu'à la Chekhovské Véki.
01:16:29 Croyez-moi, personne ne passait,
01:16:31 pas grand monde, et le peu
01:16:33 qui sont passés... Donc, quand on veut
01:16:35 faire un mur efficace, on peut le faire.
01:16:37 Il y a eu des preuves dans l'histoire.
01:16:39 Pour le reste, moi je pense qu'on ne peut pas
01:16:41 accueillir des gens comme ça.
01:16:43 On fait des demandes
01:16:45 préalables, on étudie chaque dossier
01:16:47 des personnes qui demandent asile. Si ce sont vraiment
01:16:49 des réfugiés politiques, à ce moment-là, c'est autre chose.
01:16:51 Mais il y a combien réellement
01:16:53 de réfugiés politiques ?
01:16:55 Vous comprenez, on met là-dedans,
01:16:57 tout est... Bon, ça ne va pas.
01:16:59 Ça ne va pas du tout. Donc on ne peut pas rester
01:17:01 comme ça.
01:17:03 - Mais qu'est-ce que vous appelez
01:17:05 un abus du droit d'asile ?
01:17:07 C'est-à-dire des pays qui ne sont pas en guerre,
01:17:09 où les gens viennent en France et disent "voilà, moi je suis réfugié politique"
01:17:11 et ils ne sont pas du tout réfugiés politiques ?
01:17:13 - Et puis, pardon, mais vous le savez, en France, on a accueilli
01:17:15 à certains moments des Albanais qui, par exemple,
01:17:17 étaient absolument refusés en Allemagne.
01:17:19 Donc, quand on parlait de coopération,
01:17:21 il y a une logique, normalement,
01:17:23 à considérer de façon
01:17:25 unanime en Europe, quels sont les pays...
01:17:27 Quand vous citez des Afghans,
01:17:29 des Syriens, etc., ça, c'est le droit
01:17:31 d'asile tel que tout le monde,
01:17:33 je crois, qui a un cœur, a envie
01:17:35 qu'il soit... - Est-ce qu'on a un chiffre précis ?
01:17:37 - Oui, on a plus de 100 000 demandeurs d'asile par an
01:17:39 et on sait que sur ces 100 000,
01:17:41 il y a vraiment
01:17:43 un abus, en fait. Malheureusement,
01:17:45 il y a un dévoiement du droit d'asile. Donc il faut
01:17:47 se battre pour maintenir le droit d'asile
01:17:49 parce qu'il me semble que c'est l'honneur
01:17:51 de la France, mais il faut aussi
01:17:53 arriver, et c'est pour ça que c'est ni
01:17:55 des murs, ni Frontex, mais plutôt
01:17:57 de la coopération avec les pays.
01:17:59 Regardez, en France, nous, on n'a pas les mêmes
01:18:01 vôtres camemberts. Il n'est pas français,
01:18:03 il est européen, parce qu'en France, on a
01:18:05 une immigration qui est d'abord et avant tout
01:18:07 venue de l'Afrique et tout
01:18:09 principalement de l'Afrique du Nord.
01:18:11 - Et qui est allé chercher ces personnes ?
01:18:13 - Non mais, refaisons pas l'histoire, ce que je veux dire,
01:18:15 c'est qu'aujourd'hui,
01:18:17 on n'a pas d'accord de
01:18:19 coopération avec ces pays,
01:18:21 c'est-à-dire qu'on finance du développement,
01:18:23 et on ne... Non mais, ça fait partie de la
01:18:25 lutte contre l'immigration illégale,
01:18:27 c'est de pouvoir avoir des coopérations
01:18:29 avec les pays d'où viennent
01:18:31 ces personnes pour pouvoir les renvoyer
01:18:33 le cas échéant. Mais vraiment,
01:18:35 moi, je tiens dans ce débat à bien
01:18:37 séparer ce qui est du droit d'asile
01:18:39 et ce qui est de l'immigration illégale
01:18:41 non justifiée, en tout cas,
01:18:43 par les notions de droit d'asile.
01:18:45 - Vous pouvez rester jusqu'à 19h ? - Oui.
01:18:47 - C'est un plaisir !
01:18:49 - Vous pouvez répondre après, parce qu'on est très en retard.
01:18:51 - Il faut vivre !
01:18:53 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
01:18:55 Philippe David,
01:18:57 Stéphanie Demuru.
01:18:59 - Merci de nous rejoindre en direct sur
01:19:01 Sud Radio. On poursuit notre coup de projecteur
01:19:03 sur le Parlement européen qui vient
01:19:05 d'adopter un texte intégrant le financement
01:19:07 des murs anti-migrants dans le budget de l'Union
01:19:09 européenne d'Emma Noury,
01:19:11 dans ce studio. Virginie Calmel,
01:19:13 en grande conversation, pas forcément
01:19:15 d'accord avec
01:19:17 Pierre Henry, président de France Fraternité,
01:19:19 et René Chiche voulait justement aussi
01:19:21 interpeller M. Henry. - Alors court, parce qu'on
01:19:23 a Simon qui nous attend au moniteur.
01:19:25 - Bon alors court, non je vais pas l'interpeller, ça va être trop long.
01:19:27 - Non, non, allez-y. - Je voulais juste dire qu'il y a
01:19:29 330 000 entrées irrégulières
01:19:31 en 2022 dans l'Union européenne, et que
01:19:33 il n'y avait que 21%
01:19:35 des décisions de retour qui sont effectives.
01:19:37 Donc là, il y a peut-être un problème aussi des gouvernements.
01:19:39 Est-ce que les gouvernements ne sont pas
01:19:41 suffisamment faibles, justement, pour
01:19:43 qu'ils ne mettent pas en pratique
01:19:45 en plus tous les leviers
01:19:47 qu'ils pourraient avoir à leur disposition, c'est-à-dire l'aide au retour,
01:19:49 les accords de développement, etc. - En 30 secondes, parce qu'on a
01:19:51 M. Victor qui est à l'avant. - Oui, alors c'est très difficile de répondre
01:19:53 en 30 secondes.
01:19:55 Manifestement, il y a des échecs
01:19:57 autour des
01:19:59 politiques d'éloignement.
01:20:01 Puisque il y a... Mais
01:20:03 cet échec,
01:20:05 c'est aussi, en tout cas
01:20:07 pour la France, une politique tout azimut
01:20:09 de délivrance d'ordonnance
01:20:11 à quitter le territoire sans même regarder
01:20:13 la situation des personnes.
01:20:15 Et donc, nous sommes
01:20:17 les seuls à faire ça.
01:20:19 Si je regarde avec, par exemple,
01:20:21 l'Allemagne, c'est
01:20:23 50 000 au QTF, mais
01:20:25 c'est près de
01:20:27 50 % de reconduite.
01:20:29 En France, il y a près de 120 000
01:20:31 au QTF, et on est
01:20:33 à 17 000 reconduites.
01:20:35 Et pourquoi ? Parce qu'on lance un filet
01:20:37 comme ça, et
01:20:39 franchement, c'est une politique administrative
01:20:41 qui est absurde. Voilà.
01:20:43 C'est tout. Donc, revoyons
01:20:45 tout de fond en comble.
01:20:47 - On va aller voir Simon,
01:20:49 notre auditeur. Bonsoir, Simon.
01:20:51 Je ne sais pas d'où vous venez. Vous venez d'où ?
01:20:53 - Perpignan.
01:20:55 - Alors, alors.
01:20:57 - Oui, bon, mais déjà, pour l'histoire
01:20:59 du mur, il faudra qu'on explique comment
01:21:01 on dirige le mur au bord de la
01:21:03 Méditerranée. Déjà, c'est parce qu'on sait très bien
01:21:05 que c'est là où les flux migratoires
01:21:07 sont les plus importants. Après,
01:21:09 je rejoins ce que a dit votre intervenant
01:21:11 au préalable concernant l'administration.
01:21:13 Les au QTF, avec
01:21:15 une résidence,
01:21:17 parce qu'ils ont été pris
01:21:19 à un endroit et sans être résidents
01:21:21 officiellement, puisqu'ils ne sont pas de toute façon
01:21:23 résidents, bon, c'était un coup
01:21:25 d'épée dans l'eau, hein. De toute façon,
01:21:27 les au QTF, si c'était vraiment des au QTF,
01:21:29 ça devrait être appliqué
01:21:31 non pas à 50%, mais à 100%.
01:21:33 De toute façon, il faut
01:21:35 revoir la politique, effectivement, migratoire
01:21:37 et les accords entre les pays.
01:21:39 Comment des pays comme l'Algérie, le Maroc
01:21:41 et la Tunisie peuvent s'opposer
01:21:43 aux
01:21:45 autorisations consulaires de renvoi ?
01:21:47 Ils sont bien contents de se débarrasser
01:21:49 normalement de cette population-là.
01:21:51 Donc, ils ne veulent surtout pas les reprendre,
01:21:53 alors que nous, on est les premiers à reprendre
01:21:55 nos ressortissants, même
01:21:57 s'ils ont commis des choses
01:21:59 répressibles, hein.
01:22:01 Vous voyez ce que je veux dire.
01:22:03 Donc, il y a quand même
01:22:05 des anomalies, et puis il faut de toute façon
01:22:07 renforcer le contrôle aux frontières
01:22:09 et les demandes
01:22:11 d'asile, et toutes les demandes,
01:22:13 quelles qu'elles soient et les arrivées, doivent
01:22:15 se faire sur le pays du ressortissant.
01:22:17 Parce qu'une fois que les
01:22:19 migrants ont mis les pieds sur le territoire,
01:22:21 sachant que notre territoire est particulièrement
01:22:23 attractif avec toutes les...
01:22:25 - Comment on fait pour déposer une demande d'asile depuis l'Afghanistan ?
01:22:27 Enfin, madame !
01:22:29 - Mais l'Afghanistan, enfin, quand on est sur
01:22:31 du droit d'asile classique...
01:22:33 - Monsieur, pardon, mais...
01:22:35 - Évidemment, moi je parle en général,
01:22:37 je ne parle pas pour des pays spécifiques.
01:22:39 C'est très facile
01:22:41 de citer des pays sur lesquels
01:22:43 effectivement, c'est complexe,
01:22:45 mais il y a des pays, ne me dites pas
01:22:47 que l'Algérie, le Maroc ou la Tunisie,
01:22:49 c'est compliqué.
01:22:51 - Monsieur, pardon, décidément, je vais
01:22:53 pas y arriver,
01:22:55 franchement, les demandes d'asile en provenance de
01:22:57 Tunisie, elles sont
01:22:59 de quelques centaines, et elles sont
01:23:01 pour un motif très précis, très très précis,
01:23:03 pour
01:23:05 des lits, parce que
01:23:07 c'est comme ça, d'homosexualité
01:23:09 en Tunisie,
01:23:11 en règle générale.
01:23:13 Donc voilà, il faut pas non plus
01:23:15 se raconter des histoires.
01:23:17 - Justement, quel pourcentage de l'immigration,
01:23:19 Pierre-Henri, justement, des pays du Maghreb ?
01:23:21 Quel pourcentage, finalement,
01:23:23 d'immigration en France ?
01:23:25 - Les plus grandes communautés étrangères
01:23:27 régulières en France
01:23:29 sont les communautés algériennes,
01:23:31 tunisiennes et marocaines.
01:23:33 - Et pourtant, vous venez dire que le droit d'asile était minime là-bas.
01:23:35 - Mais ça n'a rien
01:23:37 à voir. Le droit
01:23:39 d'asile, c'est un droit qui est
01:23:41 régi par une convention
01:23:43 internationale,
01:23:45 et sur des motifs de persécution.
01:23:47 Donc voilà, et je précise
01:23:49 ici, et à cette antenne,
01:23:51 qu'il y a un
01:23:53 office qui est chargé
01:23:55 de donner ou pas
01:23:57 le statut, avec
01:23:59 une instance de recours,
01:24:01 qui est une juridiction administrative,
01:24:03 qui est la
01:24:05 Cour nationale du droit d'asile.
01:24:07 Et le taux d'acceptation
01:24:09 est entre 36 et 40%
01:24:11 des personnes qui se présentent.
01:24:13 - Merci beaucoup, Pierre-Henri,
01:24:15 président de France Fraternité.
01:24:17 - Merci à vous. - Désolé, c'est déjà terminé.
01:24:19 - Je voulais vous donner la parole.
01:24:21 - Parlons, hein. - Au magistrat,
01:24:23 oui. - Ah bah ouais, mais...
01:24:25 alors il faut me réinviter. - Merci à tous.
01:24:27 En tout cas, c'est la fin de ces vrais voix.
01:24:29 - Eh bien, merci à vous. Vous aurez passé une bonne semaine avec nous.
01:24:31 - Merci. Excellente, et je souhaite un excellent retour
01:24:33 à Cécile de Medibus. - À Cécile. On la retrouvera
01:24:35 mardi, parce qu'elle prend un peu plus de vacances
01:24:37 lundi. Voilà. Merci
01:24:39 beaucoup à tous. Merci beaucoup, Philippe Birger.
01:24:41 Merci Virginie Calmel. Merci René Chiche. - Merci à vous. Merci à tous.
01:24:43 - Merci Pierre-Henri. Merci Stéphanie. - A bientôt.
01:24:45 - Vous avez fait une très bonne première semaine. - A bientôt, Philippe.
01:24:47 - Tout de suite, on va parler football.
01:24:49 C'est la deuxième journée de Ligue 1. - Un jeu reste alors.
01:24:51 - Il y a deux grands matchs, je sais pas si vous voulez, il y a deux grands matchs.
01:24:53 L'Olympico notamment,
01:24:55 et un Monaco-Lens.