Le Grand J.T. des Territoires du 27 mai 2023
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00:00 (Générique)
00:28 -Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:33 Un siècle d'absence et le voilà de retour.
00:37 La présence du loup est désormais officielle en Bretagne.
00:40 Une réapparition qui n'est pas sans causer quelques problèmes,
00:44 comme vous l'expliquera TVR dès le début de ce journal à l'arène.
00:48 Eux se font rares, les saisonniers manquent à l'appel à quelques semaines de l'été.
00:53 Dans la baie de Somme, les restaurateurs multiplient les astuces
00:56 pour séduire des candidats.
00:58 Les détails à suivre avec WeHoTV, la chaîne de la Voix du Nord.
01:01 Et puis il sera aussi question de courage et de sport dans ce journal.
01:05 Avec, vous le verrez, le défi relevé haut la main par des résidentes d'un Ehpad,
01:09 grimper à pied le premier étage de la Tour Eiffel.
01:13 Un exploit suivi par la rédaction de Canal 32 dans l'autre.
01:16 Et puis jeune et ambitieux, en fin de journal, la rédaction de 8 Monts Blancs
01:20 nous dressera le portrait de Naïm Mélassène,
01:22 un boxeur de 24 ans qui rêve de championnat du monde.
01:27 Voilà, il n'y a plus de doute, le loup est de retour, en Bretagne en tout cas.
01:31 Cela faisait près d'un siècle que l'animal n'avait pas été aperçu dans la région.
01:35 Et comme partout ailleurs, la présence du loup n'est pas sans causer des débats sur place.
01:40 Entre attaques de troupeaux et défense de l'espèce,
01:43 le point avec ce sujet de Frédéric Lorenzo pour la chaîne TVR.
01:47 Arrête, regardez.
01:48 Le loup est de retour en Bretagne après un siècle d'absence,
01:52 c'est une certitude depuis l'enregistrement de cette image.
01:55 Le 4 mai 2022 à Béreyn, dans les Monts d'Arrée.
01:58 Le loup laisse aussi d'autres traces.
02:01 Cet éleveur estime avoir perdu plusieurs dizaines de brebis à cause du loup.
02:06 - Moi, j'ai eu déjà cinq attaques depuis le 15 décembre 2022
02:11 qui se sont soldées par plus de 25 animaux tués.
02:15 Je sais que ce sont des attaques de loups pour plusieurs raisons.
02:18 La première raison, c'est sur la façon dont l'animal a été consommé.
02:23 Et ensuite, j'ai fait faire des analyses génétiques.
02:26 En effet, à chaque attaque supposée de loup,
02:29 les agents de l'Office français de la biodiversité enquêtent
02:33 pour indemniser ou non l'éleveur.
02:35 Mais les analyses génétiques ne sont pas systématiquement réalisées.
02:39 - Clairement, aujourd'hui, l'analyse génétique permet d'attester avec assurance
02:44 que la prédation est bien liée à un loup ou pas.
02:47 Donc, il faut savoir que, par exemple, sur les quatre attaques que j'ai eues,
02:50 il n'y a qu'une seule attaque qui a été attestée loup.
02:52 Et là où il y avait les autres attaques, où c'était aussi du loup.
02:56 - Pour être indemnisé, l'éleveur doit aussi montrer qu'il protège son troupeau,
02:59 notamment avec les chiens.
03:01 Pour cet élu très impliqué dans le dossier loup,
03:03 ces chiens sont inadaptés en Finistère.
03:06 - Ces chiens de protection, ils peuvent s'en prendre également aux humains.
03:09 Alors, quand c'est sur un chemin de randonnée à 2000 mètres d'altitude,
03:11 parfois les maires ferment le chemin de randonnée.
03:14 Mais nous, en Bretagne, si c'est une ferme qui est à 150 mètres du bourg de la commune,
03:19 on ferme quoi ?
03:20 - Ce que je souhaiterais, c'est que ce temps qui nous est imparti
03:23 avant que la catastrophe arrive,
03:25 c'est qu'il soit mis en place une étude d'impact.
03:30 - L'arrêté du 19 juillet 2019 fixe une indemnisation
03:33 entre 58 et 720 euros par brebis, selon la qualité de la bête.
03:39 - Envisager le pire pour éviter un maximum de dégâts.
03:42 Direction la Gironde, dans ce journal,
03:44 où des brigades de pompiers s'entraînent déjà à lutter contre les feux de forêt.
03:49 Les incendies de l'été dernier sont encore gravés dans les mémoires,
03:53 alors mieux vaut être prêt pour les chaleurs et la saison estivale qui arrive.
03:57 Une mise en situation suivie par Yvan Branchy pour TV7,
04:01 la chaîne du groupe Sud-Ouest sur place.
04:03 - Après plusieurs mois à l'arrêt, il faut retrouver les automatismes.
04:08 Cet exercice grandeur nature intervient lorsque le risque sur le massif est modéré
04:16 et c'est une nouveauté pour les soldats du feu.
04:18 - C'est un groupe d'intervention feu de forêt qui est constitué de 4 camions
04:22 et d'un véhicule léger hors route.
04:25 On pratique nos techniques opérationnelles et on maintient nos compétences.
04:31 Une mise en situation sur le lac de Blagon,
04:34 environnement idéal pour perfectionner les techniques de lutte face aux flammes,
04:38 en prévision d'une nouvelle saison à haut risque.
04:40 - Projeter des éléments humains et matériels au cœur du massif,
04:45 aussi dans une démarche dissuasive, aussi dans une démarche préventive
04:50 à l'égard des promeneurs, à l'égard de la population.
04:54 L'idée étant de montrer que les sapeurs-complis,
04:56 au même titre que les forces de l'ordre, les sylviculteurs,
04:59 sont présents dans le massif pour assurer sa surveillance.
05:03 Une surveillance menée également à plus de 40 mètres de haut.
05:06 21 tours de guets comme celle-ci sont réparties sur le territoire girondin.
05:10 Un panorama à 360 degrés sur le massif
05:13 qui permet d'indiquer rapidement au groupe d'intervention un départ de fumée.
05:17 - Traditionnellement, on est sur un ordre de grandeur d'une dizaine de minutes,
05:20 ce qui est relativement court, entre le moment où le guetteur détecte la fumée
05:25 et le moment où les premiers camions arrivent.
05:28 Ce délai va être raccourci, notamment par le concours des GIF.
05:36 Un délai réduit davantage avec l'installation prochaine de 8 caméras,
05:40 ce qui permettra de surveiller 24h/24 et 7j/7 le massif
05:45 et de réintégrer les 25 guetteurs dans les centres de secours.
05:50 - Voilà, il n'y a pas que les pompiers qui préparent la haute saison,
05:53 les restaurateurs aussi.
05:55 Et vous le savez déjà, ils sont nombreux à rencontrer des difficultés de recrutement.
05:59 Les saisonniers se font rares partout en France, et notamment en Baie de Somme,
06:03 où les professionnels redoublent d'astuces pour attirer les candidats.
06:07 - Reportage de Jérôme Aubron pour Oéo TV, la chaîne de la Voix du Nord et du Courrier Picard.
06:12 - Dernier préparatif avant le coup de feu de midi.
06:16 Pas de stress dans ce restaurant de la Côte Picarde.
06:19 Une quinzaine de salariés assurent le service.
06:21 C'est suffisant, du moins hors saison.
06:24 - Pour bien renforcer les effectifs, il faudrait qu'il y ait encore 3 serveurs.
06:29 Et il me manquerait encore un cuisinier, voire un plongeur.
06:34 - La chasse aux saisonniers commence apportante avec elle son lot de difficultés.
06:38 Trouver de la main-d'oeuvre en restauration n'est pas chose facile.
06:41 Alors cette année, Jean-Philippe redouble d'astuces.
06:44 - Ici, ce sera le studio pour les saisonniers, capacité 1 à 2 personnes.
06:49 - Un logement que le restaurateur aménage dans l'espoir de séduire plus facilement de potentiels salariés.
06:56 - Ça vaut la peine ? - Je pense.
06:59 Au moins, ils sont sur place, moins de fatigue, pas de tracas,
07:03 donc est-ce qu'ils vont partir, est-ce qu'ils vont revenir ?
07:06 - Car en baie de somme, le manque de logement et leurs prix ont de quoi refroidir les saisonniers.
07:11 Alors pas le choix, les professionnels de l'hôtellerie-restauration s'adaptent.
07:15 - Tout va bien ? - Oui. - Ça donne quoi aujourd'hui ?
07:17 - Ici, les frais de déplacement des salariés les plus éloignés sont pris en charge à hauteur de 200 euros par mois.
07:24 - Quasiment tous mes salariés ont un trajet d'une cinquantaine de kilomètres par jour.
07:30 Ce qui veut dire que ça a grévé automatiquement leur salaire.
07:33 Il y a deux avantages, en fait, c'est que c'est défiscalisé,
07:35 ce qui veut dire que le salarié, c'est tout bénéfice pour lui.
07:38 Et pour ma part, c'est pas chargé. Donc techniquement, on s'y retrouve mutuellement.
07:42 Au Crotoy, avant la crise de la Covid, l'allocation d'un appartement s'élevait en moyenne à 500 euros la semaine.
07:48 Cette année encore, soumise à un contexte d'inflation, la saison estivale s'annonce belle et bien tendue.
07:55 Nicolas Meier-Rossignol était l'invité jeudi matin de l'émission "Face au territoire" sur TV5Monde.
08:01 Le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du Parti Socialiste
08:05 est notamment revenu sur la place de son parti dans le paysage politique français.
08:10 Regardez cet extrait.
08:12 - On a besoin que le Parti Socialiste se remette au travail.
08:16 Il y a une forme de paradoxe, c'est-à-dire qu'effectivement, le Parti Socialiste peut être vu en très grande difficulté,
08:22 comme vous l'avez décrit, et en même temps, c'est vraiment ce que je vois sur le terrain,
08:26 beaucoup de Françaises et de Français ne se satisfont pas du paysage politique actuel.
08:30 Vous avez beaucoup de gens qui ont le cœur à gauche, qui ont pu voter M. Mélenchon, Mme Hidalgo,
08:35 qui ont pu voter Emmanuel Macron aussi, sauf qu'Emmanuel Macron, il ne sera plus candidat.
08:39 Et qui aujourd'hui attendent une parole de gauche.
08:41 Et qui d'autre que les socialistes pour porter cette parole de gauche crédible qui rassemble.
08:47 Moi, je pense qu'on a besoin d'une équipe.
08:49 Vous avez parlé de tensions, etc. Mais franchement, Rocarme et Terence, ils ne passaient pas leurs vacances ensemble.
08:54 Jospin Fabius, puisqu'on a cité M. Fabius, ils ne passaient pas leurs vacances ensemble.
08:58 Aubry Royal non plus. Et pourtant, à cette époque, le Parti Socialiste a gagné des élections, a changé la vie.
09:03 Donc, je crois qu'en réalité, il y a un débat qui est sain sur l'avenir de la gauche.
09:07 Et moi, je ne veux rien comparer avec d'autres.
09:09 - Face au territoire avec Nicolas Maillol-Rossignol.
09:11 Et à voir ou à revoir sur le site internet de TV5MONDE.
09:15 Les partenaires de l'émission, Ouest France, Nice Matin, France Antilles, 20 minutes, La Montagne et le magazine Le Point.
09:22 Le Point, justement, qui sort cette semaine une édition spéciale consacrée à la ville de Bordeaux.
09:27 Les hebdomadaires vous dévoilent notamment les bons plans gastronomiques pour profiter de la douceur bordelaise.
09:33 Le marché immobilier est également évoqué dans cette édition spéciale du Point à retrouver chez vos marchands de journaux.
09:40 L'actualité des médias, c'est aussi la présence en kiosque du deuxième numéro de Géostratégie magazine.
09:45 Donc, vous voyez la une à l'écran actuellement.
09:48 Tom Benoît, le directeur de la rédaction du magazine, s'est entretenu il y a quelques jours avec Arès Youssef,
09:54 l'ancien conseiller du président ukrainien Viktor Lutschenko et créateur de la fondation Gaïa.
10:00 L'occasion notamment de l'interroger sur la tenue en novembre prochain de la COP28 à Dubaï.
10:05 Un choix étonnant au regard des enjeux environnementaux.
10:09 On va écouter sa réponse lors d'un entretien enregistré à Genève au Palais des Nations Unies.
10:14 Dubaï est le symbole de l'énergie pétrolière.
10:17 Il semblerait plutôt que les politiques soient axées aujourd'hui sur les énergies renouvelables.
10:21 Est-ce qu'il faut lire ici un symbole, le fait que la COP28, qui porte principalement sur le changement climatique, ait lieu à Dubaï à la fin de l'année ?
10:30 Oui, la COP a le potentiel d'être l'organe le plus influent de notre planète, plus influent que le G20 et plus influent que le G7.
10:40 Année après année, son influence s'est accrue et naturellement, plus les questions de la santé de notre planète, de la santé de notre écosystème,
10:50 est posée de manière forte, plus il est difficile pour l'État d'y répondre.
10:55 Il me semble que le fait de repousser la COP vers des régions où le problème environnemental n'est pas le plus urgent,
11:05 parce qu'il y a des problèmes plus présents dans cette région qui doivent être traités en priorité par rapport à l'environnement,
11:11 est une démarche visant à réduire la pression sur les principaux États du monde qui, eux, doivent répondre d'une imminente catastrophe mondiale.
11:20 Et de l'avenir de la planète, il en était également question à Monaco lors du sommet international MUSE consacré au Métaverse.
11:29 Durant trois jours, les principaux acteurs de cette industrie florissante se sont donnés rendez-vous dans la Principauté.
11:35 L'occasion de découvrir certaines des nouvelles technologies qui façonneront nos vies futures.
11:40 Propos recueillis par Théo Pitou et Stéphane Attia sur place.
11:44 On a vu arriver à Monaco les acteurs majeurs de l'avenir de votre vie quotidienne.
11:52 Je suis très ému parce qu'il y a de grandes sociétés qui ont profité et utilisé leur présence ici pour faire des annonces qui ont un impact sur la vie quotidienne de tout le monde.
12:04 Et à ce propos, s'il y a bien une problématique qui impacte notre quotidien, c'est celle de la production énergétique.
12:11 Passer d'un modèle fossile à un modèle vertueux, c'est évidemment la promesse des énergies renouvelables.
12:17 Dans la Sarthe, vous allez le voir, la filière éolienne est porteuse de débouchés professionnels.
12:22 Mais encore, faut-il la faire connaître aux plus jeunes.
12:25 C'est l'objectif justement de la Fédération France Énergie qui organise des visites au plus près des parcs éoliens.
12:31 Un reportage de Laure Girard pour LMTV Sarthe.
12:34 Les regards sont souvent en l'air.
12:37 Et pour cause, ce groupe d'élèves du lycée Sud du Mans s'est déplacé entre Toignies et Courguin pour découvrir ce qu'est une éolienne.
12:45 Pendant deux heures, toutes les questions sont évoquées sans tabou.
12:48 - Vous savez à combien de mètres on doit être des habitations ?
12:50 - C'est 500 mètres.
12:55 Parmi ce groupe, une quinzaine d'éco-délégués, sensibles aux questions environnementales.
12:59 - On comprend comment ça marche et on va pouvoir expliquer aussi aux autres après. C'est ça qui est intéressant.
13:04 Les trois machines du parc North Sarthe 2 alimentent annuellement 6500 foyers.
13:10 Leur mât culmine à 110 mètres de haut, 170 mètres avec les pales.
13:15 Et cette mécanique doit être entretenue et régulièrement surveillée.
13:19 C'est là qu'intervient l'ingénieur exploitation qui parle aujourd'hui de son métier.
13:24 - Mon travail au quotidien, c'est vérifier le bon fonctionnement des éoliennes, piloter les choses à prévoir sur chaque parc éolien.
13:33 Des métiers qui se développent en même temps que le parc éolien français et ligérien.
13:37 La région Pays de la Loire est particulièrement avancée dans le domaine.
13:40 - On est la seconde région en termes d'emplois dans l'éolien.
13:45 On est à peut-être 2600 emplois dans la filière éolienne.
13:49 Qu'ils s'orientent vers des filières générales ou technologiques, ces jeunes ont pu découvrir des dizaines de métiers portés par ces éoliennes.
13:59 - De l'éolienne au moulin avant dans ce journal, direction le Tarn pour découvrir ces très belles images de l'un des derniers moulins encore en fonctionnement d'Occitanie.
14:08 Restauré il y a une trentaine d'années, celui-ci tourne comme au XVIIe siècle et permet toujours la fabrication de farine.
14:15 Explication à images récoltées par Manon Hossy de la dépêche du Midi, notre partenaire sur place.
14:20 - Je suis très contente de travailler ici. C'est vrai qu'on ne s'en laisse pas.
14:23 Tous les jours, de monter au moulin et le mettre en route quand on peut.
14:27 Et de produire de la farine, c'est très satisfaisant.
14:30 En premier, je vais vérifier la météo. Et en fonction de la météo, je vais pouvoir adapter les voilures à l'extérieur.
14:37 Je vais savoir si je vais toutes les installer en fonction de la puissance du vent.
14:43 Je saurai si le moulin va tourner au cours de la journée.
14:46 - Sans transition, que diriez-vous de grimper 327 marches ?
14:51 Un défi pour le moins sportif que vient de relever 6 résidentes d'un Ehpad troyen.
14:56 Âgées de 84 à 99 ans, ces seniors ont monté à pied jusqu'au premier étage de la Tour Eiffel.
15:03 Un pari relevé en lettres capitales suivies par la rédaction de Canal 32 dans l'Aude.
15:09 - Avant de commencer l'ascension, l'heure est à l'échauffement pour ces 6 résidentes d'Ehpad.
15:15 D'ici quelques minutes, elles graviront 327 marches pour atteindre le premier étage de la Tour Eiffel.
15:22 - C'est impressionnant, mais bon... Je l'ai fait il y a peut-être 40 ans, mais je ne me souviens plus bien.
15:29 - Vous les sentez comment ce matin ?
15:31 - Alors, toujours un petit peu de stress. Content d'être ici pour tout le monde.
15:36 Et puis impatient de pouvoir monter les premières marches.
15:38 - 11h15, début de l'ascension. Les seniors âgés de 84 à 99 ans avancent chacune à leur rythme.
15:46 - Comment vous vous sentez ? - Bien.
15:49 - Ça se passe bien pour l'instant ? - En rouge.
15:51 Dans le groupe de tête, Rose, Jeanne et Monique.
15:55 - On arrive doucement au bout, mais on y arrive. Je crois qu'on est à la fin, là, presque.
15:59 - On reprend notre tension ? - On ne se pousse plus que les cécaliers, là.
16:02 Rose, 84 ans, est la première à atteindre le sommet en 30 minutes seulement.
16:07 - Je n'aurais jamais cru faire ça un jour. Un bon âge, je suis ravie.
16:11 Geneviève, 99 ans, la doyenne du groupe, arrive en dernier après 40 minutes d'ascension.
16:19 - Allez !
16:21 - 40 minutes pour monter ces 327 marches, sachant qu'elle a loupé en plus un mois et demi d'entraînement.
16:30 - Je ne pensais jamais qu'on allait me faire faire des choses comme ça, mon âge.
16:35 - Bon, vous êtes fiers de vous ? Vous pouvez, vous pirez. C'est super.
16:39 Mission accomplie pour les 6 résidentes. Une fierté pour le personnel de l'EPA Saint-Vincent-de-Paule.
16:46 - Vous vous rendez compte, ce projet un peu fou, au final, avec les beaux sourires que vous avez aujourd'hui, c'est magnifique.
16:53 - La vie ne s'arrête pas à 60 ans, 70, qu'à n'importe quel âge, on peut se donner un objectif.
16:58 Quand on est correctement accompagné, ça fonctionne très, très bien.
17:01 Une fois remise de leur effort, les résidentes ont pu profiter d'un beau restaurant et d'une balade sur la Seine.
17:08 - Voilà, et bravo à elles pour leur performance.
17:12 Ils sont un peu les anges gardiens de vos balades en forêt, les rando-pisteurs sont en pleine action.
17:17 C'est ainsi pour nettoyer les chemins empruntés par les randonneurs.
17:21 Objectif, tout faire pour assurer la sécurité des promeneurs avec le retour des beaux jours, comme a pu le constater Justine Barrault pour Via Occitanie.
17:30 Regardez.
17:31 - Dans la forêt de l'Escandorgue, les rando-pisteurs de l'héros s'activent pour préparer la saison.
17:39 Après l'hiver et les grands vents du printemps, l'heure est au nettoyage des sentiers de randonnée.
17:45 - La première des choses, c'est la sécurité des usagers.
17:49 Dans un premier temps, déjà par un balisage régulier et voyant, et ensuite par les mises en sécurité,
17:56 donc du débroussaillage pour que l'itinéraire reste bien voyant, et essayer de gérer et d'anticiper tous les problèmes qu'on peut rencontrer par de la chute de branche ou de la chute d'arbre.
18:06 - Dans les Rho, ils sont 27 à exercer ce métier d'entretien des itinéraires de randonnée, pédestres, cyclistes ou même équestres.
18:13 Un large parcours à entretenir pour lequel les usagers n'hésitent pas à alerter les rando-pisteurs.
18:20 - On a des usagers qui utilisent une application qui s'appelle Suricate, où on fait remonter les dysfonctionnements qu'il peut y avoir.
18:27 Un arbre tombé, par exemple, ils nous le préviennent, même si on a des patrouilles qui sont faites régulièrement par les agents, ça nous fait un retour.
18:34 Stéphane et son équipe sont de vrais passionnés, incollables sur la forêt dont ils prennent le plus grand soin, au point d'agir pour la biodiversité.
18:43 - On a eu la problématique de grosses attaques de pirales au début, et on s'est dit que si on favorisait un peu de nidification de certains oiseaux,
18:52 qui sont des gros prédateurs des chenilles de la pirale, on s'est dit que peut-être, nous, à notre petit niveau, on arriverait à faire quelque chose.
18:58 Ils ont alors installé plusieurs nichoirs à mésanges, ainsi que des abris pour les chauves-souris.
19:04 Ces petites maisons de bois ont aujourd'hui toutes trouvé leur locataire.
19:08 - Une très bonne action pour la biodiversité qui nous conduit en Guyane, à présent, dans cette édition.
19:14 Là-bas, ce sont les tortue-luttes qui sont menacées de disparition.
19:18 Alors, pour tenter de sauvegarder cette espèce, un plan national d'action a été créé il y a 15 ans.
19:24 ONG et associations mènent ainsi des projets sur le terrain, comme la construction d'une écloserie pour protéger les oeufs de tortue.
19:32 La pêche illégale est également dans le viseur du gouvernement.
19:35 Les précisions avec ce reportage de Franck Chassagnon et d'Anach Saedeo.
19:40 - C'est peut-être la solution de la dernière chance.
19:44 Quelques piquets plantés dans le sable en bord de mer et un grillage pour protéger les oeufs d'une espèce menacée d'extinction.
19:51 L'association Quatta, qui lutte depuis 25 ans en Guyane pour préserver les tortues en partenariat avec la réserve naturelle d'Amana,
19:58 n'a pas eu d'autre choix que d'installer ce parc, une écloserie artificielle.
20:02 - C'est une écloserie qui va accueillir les pontes de tortue-luttes qui sont déposées par les femelles qui arrivent sur la plage d'Awala Yalimapo.
20:09 Malheureusement, ces pontes sont trop souvent braconnées ou attaquées par des chiens errants, d'une part.
20:14 D'autre part, les adultes sont trop souvent capturés par les pêches illégales qui viennent du Suriname.
20:19 Donc toutes ces raisons ont amené à ce qu'il y ait une nécessité de créer cette écloserie.
20:23 Après la ponte, chaque nid de tortue-lutte sera déplacé par la main de l'homme pour le mettre à l'abri dans cet enclos.
20:30 - Face à cette diminution vraiment très importante des tortue-luttes sur Awala, on s'est dit là on est vraiment sur une opération pratiquement de dernière chance.
20:37 On aurait tous bien aimé ne pas en arriver là, bien évidemment.
20:41 Mais voilà, l'an dernier, il y a eu 72 ou 73 pontes à Awala, donc 80 000 dans les années 80.
20:47 Et donc là on se dit, c'est quelques tortues qui viennent encore pondre.
20:50 Il faut absolument qu'on arrive à soustraire les nids des menaces qu'elles peuvent encore trouver sur la plage.
20:54 Et pour aller plus loin dans cette démarche de sauvegarde de la tortue-lutte,
20:57 le secrétaire d'État chargé de la mer a aussi annoncé un plan de lutte contre la pêche illégale.
21:02 - J'ai annoncé une nouvelle unité, un nouveau bateau qui sera basé tout près d'ici à Irakubo.
21:09 Et qui permettra, parce que c'est une unité plus petite, plus mobile, d'aller pourchasser les pêcheurs illégaux le plus loin possible,
21:15 notamment ceux qui vont dans l'embouchure.
21:17 Il y a un État, le Surinam, qui a vu sa biodiversité, ses ressources s'effondrer.
21:21 Parce qu'il y a beaucoup de surpêche, parce que c'est un État qui est pauvre.
21:24 Et donc si on veut travailler sur le long terme, et moi j'y crois beaucoup, c'est avec l'aide au développement.
21:28 Il y a donc encore beaucoup à faire pour sauver cette tortue-lutte qui est menacée à chaque instant de sa vie.
21:33 Une goutte d'eau pour un combat dont les armes ne sont pas égales.
21:37 Mais il reste encore un espoir, à l'image de ce bébé-tortue sauvé d'écrou d'un chien errant
21:42 par un agent de la réserve naturelle qui a pu prendre le large dans l'océan.
21:47 Avec la 76e édition du Festival de Cannes, événement majeur pour le 7e art,
21:54 la quinzaine est l'occasion, vous le savez, pour les réalisateurs et les acteurs, de briller aux yeux du monde entier.
22:00 Mais derrière les strass et les paillettes, les petites mains s'activent pour la réussite d'un film.
22:06 Parmi elles, celle des monteurs et des monteuses, qui sont évidemment absolument essentielles.
22:11 Marie-Lie Quettier en sait quelque chose.
22:13 Primée l'an dernier pour le film "Anette", cette monteuse, forte de 40 ans d'expérience,
22:18 est venue présenter sa récompense aux élèves de son ancien lycée de Mante-la-Jolie dans les Yvelines.
22:24 Une rencontre qui lui a permis aussi de faire découvrir son métier.
22:27 Écoutez-la au micro de Céline Charles pour TV 78, la chaîne des Yvelines.
22:32 J'ai essayé de trouver des photos, j'ai très peu de photos de moi dans une salle de montage.
22:36 C'est quelque chose qu'on ne filme pas, c'est quelque chose qu'on ne comprend pas en photo.
22:40 C'est un moment intime, on est trois dans une salle de montage.
22:43 Il y a le réalisateur, la matière et le monteur.
22:45 C'est quand même un métier assez mystérieux.
22:48 Ça relate de beaucoup de choses et peu de gens savent à quoi ça consiste.
22:53 Il est l'un des jeunes visages de la boxe en France.
22:56 À 24 ans, Naïm Belhassen est l'un des rares boxeurs professionnels de Haute-Savoie.
23:02 Formé chez lui dans sa ville par ses oncles et son père, il rêve aujourd'hui de grandeur et de titres.
23:08 Mais avant cela, il a encore tout à prouver au plus haut niveau.
23:11 Un reportage signé Sébastien Germain pour la rédaction de 8 Monts Blancs.
23:15 À 24 ans, Naïm Belhassen incarne peut-être le visage de la boxe haute-savoie de deux mains.
23:23 Choyé, couvé et façonné ici chez lui, au boxing club de Bonneville.
23:27 Cet athlète complet est aujourd'hui un des rares boxeurs professionnels du département.
23:31 Face à ce constat, il est aujourd'hui conscient de faire partie d'une certaine caste.
23:34 Ce que ça représente, c'est une fierté.
23:37 Parce que je me dis que c'est mon père et mon oncle qui m'ont formé.
23:40 On n'a pas besoin d'aller à Paris ou dans des grandes villes pour se faire former.
23:45 Passé pro en pleine période Covid, Naïm Belhassen n'a pas encore pu donner la pleine mesure de son talent.
23:49 En février dernier, après 8 mois éloigné des rings suite à une grave blessure au Métacarp,
23:54 le bonnevillois a renoué avec le succès en battant Kevin Jamois.
23:57 Et si son prochain combat est prévu pour l'instant le 20 mai,
24:00 celui qui a longtemps hésité entre la boxe et le football voit beaucoup plus loin.
24:03 J'aimerais bien commencer à être champion de France,
24:08 après défendre plusieurs fois mon titre, être champion d'Europe,
24:11 et monter, monter, être champion du monde.
24:13 C'est vraiment ça mon objectif. Et je vois loin parce que je sais que je vais le faire.
24:16 Comme très souvent dans le noble art chez les Belhassen, la boxe est avant tout une histoire de famille.
24:20 Mohamed, l'oncle de Naïm, a créé le boxing club de Bonneville en 2002.
24:24 Et il est aujourd'hui un des entraîneurs du Haut Savoyard.
24:27 Et pour la structure très soutenue par la municipalité,
24:30 le passage en professionnel de Naïm n'est pas sans conséquences.
24:33 Ça implique beaucoup de choses parce que nous derrière aussi on doit monter de niveau.
24:36 On a les boxeurs amateurs à côté, on a la boxe éducative,
24:41 mais derrière on a le boxeur pro avec nous.
24:44 On a déjà eu deux pros avant, donc pour ça c'est bien parce que ça nous a déjà formés,
24:50 pour ne pas tomber dans les pièges.
24:52 Puisqu'aujourd'hui il est encore très difficile de vivre de la boxe en France,
24:55 Naïm Belhassen a récemment fait un appel aux dons pour venir compléter son groupe de sponsors.
24:59 C'est donc aujourd'hui tout un club et presque même toute une ville
25:02 qui pousse fort derrière son champion.
25:04 Et qui sait, peut-être un jour, une photo à l'effigie de Naïm Belhassen
25:07 viendra orner les murs du club bonnevillois, entre deux légendes de la discipline.
25:11 Voilà, et des rêves pleins la tête et les yeux,
25:15 les jeunes rugbymen Martiniquais en avaient aussi ces derniers jours.
25:19 Ils ont pu approcher, comme vous le voyez sur ces images,
25:22 le vrai trophée de la Coupe du monde de rugby,
25:24 la compétition internationale qui se tiendra en septembre.
25:27 En France, fait évidemment rêver ces jeunes sportifs.
25:30 Propos recueillis par Jean-Marc Coirteron pour Via ATV Martinique sur place.
25:35 Elle est toute belle la coupe, moi je suis contente de l'avoir vue.
25:39 Ça donne envie de jouer pour la gagner.
25:42 Une Coupe du monde qui en plus c'est la vraie, la naturelle,
25:46 celle qu'on présente aux joueurs et qui se déplace dans les départements d'outre-mer,
25:50 c'est énorme pour les enfants.
25:51 Allez, encore un peu de rêve et de magie pour terminer ce journal
25:55 avec l'univers de la saga Harry Potter, présentée en plein cœur de Paris.
25:59 Harry Potter, l'exposition se tient en ce moment même à la porte de Versailles.
26:04 Une occasion unique pour les petits comme pour les grands
26:06 d'en savoir un peu plus sur le monde des sorciers.
26:09 Grâce à cette exposition, Poudlard et ses décors n'auront plus de secret pour vous.
26:14 Plus d'informations sur le site internet de l'événement harrypotter-exposition.fr
26:20 Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:22 Merci d'avoir suivi ce Grand JT des territoires.
26:25 On se retrouve très vite pour une prochaine édition.
26:27 Au revoir à tous.
26:29 [Musique]