• l’année dernière
Une proposition de loi vient d’être déposée par la majorité sénatoriale pour renforcer l’arsenal de protection des maires et aggraver les sanctions pénales en cas de violence. Une réponse directe à la démission du maire de Saint-Brevin, victime d’un incendie criminel à son domicile. Le sénateur François-Noël Buffet (LR), président de la commission de loi et premier signataire de la proposition de loi, résume l'esprit du texte.

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Transcription
00:00 parce que depuis longtemps, le Sénat travaille sur la protection des élus
00:04 et les élus contre les violences, notamment depuis l'assassinat de Mère de Cygne, rappelez-vous.
00:08 Nous avons fait des propositions, on a même fait avancer les textes.
00:12 Et puis les événements liés à la démission de Mère de Saint-Brévent-des-Pins
00:16 ont un peu précipité les choses. Dans ces conditions-là, on a estimé qu'il fallait
00:20 maintenant aller plus loin. Il y a eu des déclarations faites par le gouvernement
00:24 mais qui nous semblent intéressantes mais pas suffisantes.
00:28 C'est pour cette raison par laquelle nous avons déposé ces propositions de loi.
00:30 Est-ce que c'est possible de nous les détailler ?
00:32 Le texte s'enroule autour de trois éléments principaux.
00:36 Le premier, c'est renforcer les peines encourues par ceux qui agressent physiquement,
00:42 évidemment en combattant des violences à l'égard des mères.
00:44 Le deuxième, c'est de mieux organiser le rôle de l'État et la présence de l'État autour des mères
00:52 pour les accompagner, et donc de structurer les choses.
00:54 Le troisième, c'est de mieux protéger les élus au cause,
00:58 notamment dans le cadre de ce qu'on appelle la protection dite fonctionnelle,
01:02 en particulier pour ceux qui sont victimes d'agressions de cette nature.
01:04 L'objectif, c'est vraiment qu'ils aient une forme d'arsenal protecteur.
01:12 Sachant que tout cela ne pourra trouver de réalité dans le quotidien,
01:18 que si d'abord le climat de violences d'une façon générale et le respect de l'autorité revient,
01:22 tout de même, c'est ça le principe,
01:24 et puis ensuite, lorsque les dispositions ou les organisations qui seront mises en place
01:30 par l'État entre les préfectures et les mères,
01:34 mais aussi entre le monde judiciaire, c'est-à-dire les procureurs de la République et les mères,
01:38 seront organisées dans un dispositif pérenne,
01:42 qui ait lieu, qui soit vraiment très clair, qui ait une nature réglementaire en réalité,
01:46 et qui permette à chaque élu de trouver dans chaque représentant de l'État ou du monde judiciaire,
01:51 un interlocuteur.
01:53 Est-ce que la situation de Saint-Brévent-l'Épin est un exemple parmi tant d'autres ?
01:59 Est-ce que c'est une généralité ?
02:01 La réponse est que c'est malheureusement un exemple, ce n'est pas le seul.
02:05 Il y a beaucoup d'autres exemples où les mères sont en difficulté,
02:08 mais ce n'est pas non plus une généralité que les préfets ou les procureurs de la République
02:12 ne soient pas à côté des mères.
02:14 Beaucoup d'élus que nous connaissons sont associés, en tous les cas,
02:19 en contact direct avec les procureurs de la République de leur département
02:22 ou avec les préfets de leur département.
02:24 Reste que, si on veut que tout cela fonctionne, il faut un cadre général.
02:28 [Musique]

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