Avec Didier Raoult, microbiologiste français, spécialiste des maladies infectieuses, professeur des universités - praticien hospitalier. Il publie son autobiographie aux éditions Michel Lafon.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-05-31##
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00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03 Le fait du jour.
00:04 La polémique a commencé il y a plus de trois ans et puis là ça continue plus fort.
00:09 La polémique évidemment, à l'insu de son plein gré, le professeur Didier Raoult.
00:15 Je rappelle qu'il est à la retraite aujourd'hui et qu'il continue à travailler bien sûr.
00:19 Un des plus connus microbiologistes, les plus connus dans le monde, spécialiste des maladies infectieuses, professeur des universités.
00:26 Et on lui dit, et on lui dit, attention, attention des sociétés savantes, société 16, organisation recherche médicale,
00:34 dit oui, oui, le plus grand essai thérapeutique sauvage jamais réalisé, 30 000 patients.
00:40 Et ce n'est pas dans les normes et ce n'est pas dans les règles et ce n'est pas vraiment comme ça qu'il aurait fallu procéder.
00:47 Alors professeur Didier Raoult, bonjour.
00:50 Bonjour.
00:51 Alors expliquez-nous un peu cette espèce de renouveau polémique.
00:56 D'ailleurs il y a un sénateur, Bernard Jomier, qui veut porter plainte devant le procureur de la République de Marseille.
01:02 Enfin voilà, ça recommence, ça reprend et en fait ça reprend pourquoi, quels sont les faits et quels sont les fantasmes selon vous ?
01:15 Selon moi, si vous voulez, le travail essentiel que j'ai fait là, c'est un peu, si vous voulez, la clôture de mon travail à la direction de l'IHU et de mon travail dans le Covid.
01:28 Donc pendant deux ans, on a été des centaines à faire ça.
01:32 On a reçu plus de patients que n'importe quel institut au monde.
01:36 On a reçu 200 000 personnes ici pour les tester, on a testé plus de 30 000.
01:40 On a fait plus de 1,3 million de tests sur deux ans.
01:45 Moi j'arrête ça à la clôture de mon exercice que j'estime être 2021.
01:50 1,2 million de tests vous dites ?
01:53 Oui.
01:54 Quand on a commencé, personne n'en faisait dans ce pays, comme personne ne faisait de génome,
01:59 comme personne ne les analysait et les gens ne savaient pas qu'il y avait des variantes.
02:03 Donc tout ça, ce sont des histoires qui sont intéressantes à raconter.
02:07 Mais ça, le bilan de combien de gens sont rentrés, combien de gens ont été traités, combien sont morts, c'est un élément essentiel.
02:16 Et comme on a l'habitude de voir que toutes les armes ont pu être employées contre nous,
02:21 y compris de dire que nous mentions, y compris de dire qu'on cachait les morts, etc.
02:25 On a fait une étude sur laquelle il n'y a aucun problème de collection de données,
02:31 puisqu'on a fait vérifier ça par des huissiers, parce que les morts sont ceux qui sont sortis des données de l'INSEE,
02:37 parce que tous les traitements sont venus de la pharmacie centrale des hôpitaux,
02:40 et que tous les patients hospitalisés sont des patients hospitalisés qui sont enregistrés sur le site de l'assistance publique.
02:46 Donc c'est un énorme travail, il y a plusieurs millions de données, et ces données sont disponibles pour tout le monde.
02:52 Et qu'est-ce qu'on voit dans ces données si on regarde ? Eh bien, la mortalité parmi les gens hospitalisés,
03:01 et on ne va parler que de cela. D'abord, il y a une vraie question, c'est qu'avant 50 ans,
03:06 on ne mourait pas de Covid à part des conditions exceptionnelles, et que le vaccin n'avait d'intérêt que pour ceux qui avaient plus de 65 ans.
03:14 Ça a été confirmé par l'Organisation Mondiale de la Santé elle-même. Pas de mort du Covid avant 50 ans.
03:22 Donc vous êtes d'accord avec moi que j'avais raison. C'est très bien.
03:26 La deuxième chose, c'est que sur l'hydroxychloroquine, les gens ont essayé de faire croire,
03:31 et il y aura bien un jour une réflexion à faire dans cette société, sur ceux qui disent des bêtises et qui accusent les autres d'en dire.
03:40 Le problème de fond a commencé avec l'hydroxychloroquine, avec un faux grossier publié dans le Lancet,
03:46 rapportant 80 000 personnes inconnues, dont 10 % étaient mortes pour avoir pris de l'hydroxychloroquine.
03:52 C'est dommage que M. Braun n'ait pas été ministre à ce moment-là à place de M. Véran,
03:56 parce que M. Braun a fait sa thèse sur la toxicité de l'hydroxychloroquine, et il avait écrit peu de temps avant,
04:01 M. Raoult est un de ceux qui connaît le mieux l'hydroxychloroquine, et aux doses qu'il emploie, il n'y a pas de toxicité.
04:08 - Ministre actuel, je le félicite. Je pense qu'il ne se serait pas laissé embarquer un week-end sans avoir plus d'appui que ça,
04:16 comme M. Véran, qui a commencé à supprimer tous les essais en disant que l'hydroxychloroquine...
04:21 et qui n'a jamais voulu revenir sur cette position qu'il est pris par l'urgence.
04:25 - C'était tout à fait suite à l'article du Lancet.
04:28 - Exactement. Donc il a communiqué ça pendant le week-end.
04:32 Je sais, pour vous dire la vérité, un des conseillers du président de la République m'avait dit "Didier, qu'est-ce que tu en penses ?"
04:39 Je lui ai dit "Écoute, je suis puisé, le week-end je me repose, je te dirai lundi",
04:42 et lundi je l'ai appelé en disant "C'est une fume historique", avant qu'il soit retracté.
04:47 Le Lancet et le New England publient des papiers qui sont faux sur le Vioxx, sur l'Occitane,
04:54 sur lequel il y a des milliers de morts, et sur lequel ça n'est jamais taxé.
04:58 Donc il faut arrêter, un, de dire que c'est la Bible, parce que c'est pas vrai.
05:02 Il y a eu le Vioxx, 60 000 morts, l'Occitane, probablement 500 000, d'accord ?
05:07 Et personne des gens qui ont fait de la propagande avec des fausses nouvelles,
05:16 sans avoir regardé les données, sans avoir eu accès aux données, c'est la même chose pour le Tamiflu et la Guaï,
05:22 personne n'avait les données, personne n'avait accès aux données, ce qui n'a pas empêché
05:27 que ça devienne un médicament prioritaire à l'OMS. Alors il faut arrêter de raconter les bêtises.
05:31 Moi je voudrais bien. Et donc c'est une des raisons pour laquelle, pour la première fois,
05:36 je vais vous expliquer pourquoi ça irrite les gens, pour la première fois, nous avons mis online
05:42 une banque de données de 30 000 personnes, qui a été vérifiée par un huissier,
05:49 pour que tout le monde se fasse son idée, et que ceci, c'est dans une banque américaine
05:54 et dans une banque chinoise, il faut les dédoubler pour être sûr qu'il ne va pas arriver encore
05:58 une manipulation quelconque, on a tout vu ces dernières années, et que les gens puissent en servir.
06:03 Et qu'est-ce qu'elle dit cette banque ? Si on regarde chez les patients hospitalisés,
06:11 toutes les séries, les grandes séries de Covid, la mortalité va de 15% à 40%, d'accord ?
06:18 Nous dans cette série, si vous séparez les gens qui n'ont pas eu d'hydroxychloroquine,
06:22 ceux-là ont une mortalité de 15%, comme on voit dans les très bonnes séries publiées ailleurs,
06:29 et ceux qui ont eu de l'hydroxychloroquine ont une mortalité de 7%, d'accord ?
06:33 C'est une grosse différence. Et donc bien sûr c'est ça qui fait peur.
06:38 C'est-à-dire que si les propositions qui ont été prises en France pour interdire l'hydroxychloroquine,
06:43 alors que si vous regardez ce que vous avez dû faire depuis le temps sur earlyc19.com,
06:48 sur les 693 études faites dans le monde sur l'hydroxychloroquine,
06:53 les résultats sont des résultats qui sont comparables aux nôtres.
06:56 Donc il ne faut pas sortir toujours les mêmes essais.
06:59 Vous savez, dans Recovery, il y avait 28% de mortalité et 12% des malades qui n'avaient même pas eu de test PCR,
07:04 et on nous oppose ça, mais ça n'est pas sérieux.
07:07 Donc il faut revenir là-dessus, c'est un élément extrêmement important.
07:11 Et maintenant, il faudra bien demander, et c'est bien ce qui fait peur,
07:15 une fois qu'on aura dit "écoutez, ce n'est pas vrai que c'est triché",
07:18 ça montre quelque chose qui est difficile à démonter.
07:23 C'est-à-dire, moins de la moitié de morts si on utilise l'hydroxychloroquine,
07:27 chez des gens, il ne faut pas nous dire qu'ils étaient jeunes, à la moyenne d'âge, c'était 66 ans,
07:31 et la mortalité, c'est l'âge de 80 ans.
07:33 Donc c'est un peu grand.
07:35 Et maintenant, qu'est-ce qui reste ? Il ne reste plus qu'à dire "mais vous n'aviez pas le droit de faire ça".
07:38 Mais c'est du soin courant, ce qu'on a fait. On a soigné les gens,
07:41 et donc on a expliqué comment on soignait les gens.
07:43 Et quant à l'usage de l'hydroxychloroquine, écoute, encore deux mois,
07:47 on a demandé au professeur Salomon, le directeur général de la santé,
07:51 si on pouvait toujours utiliser l'hydroxychloroquine, et il a répondu oui.
07:54 Donc il faut qu'il se mette d'accord entre la direction générale de la santé et la NSM, vous voyez ?
07:58 - Mais alors justement, quand on vous écoute, on se dit "pourquoi il y a cette espèce de levée de bouclier ?"
08:06 Parce que ça ne se fait pas comme ça, ce n'est pas un moment d'humeur.
08:09 Et quand ils disent "oui, ce qui est reproché à Didier Raoult",
08:13 parce que le parquet a précisé, d'ailleurs, le 8 décembre passé,
08:16 personne n'a été mis en examen dans ce dossier pour l'instant, etc.
08:20 Mais ceux qui le disent, oui, la loi Jardet, vous savez, il revient à ça,
08:26 les recherches qui comportent une intervention sur les personnes non déduites de risque pour celle-ci,
08:31 eh bien il faut obtenir l'autorisation de la NSM et d'un comité de protection des personnes.
08:38 Est-ce que pour ce que vous avez fait, vous aviez besoin de l'autorisation de la NSM ?
08:43 - Absolument pas. Et d'ailleurs, encore une fois, c'est une ressucée de choses qu'on a déjà essayé de me faire.
08:52 Vous vous rappelez qu'on m'a fait passer en conseil de discipline du Conseil de l'Or,
08:56 dont le verdict a été rendu en décembre 2021, à la fin de cette étude,
09:01 qui disait que je n'avais fait aucune faute en prescrivant du hydroxychloroquine,
09:05 que je n'avais jamais mis en danger la santé des gens que je traitais,
09:11 d'ailleurs vous le voyez bien, ils meurent moins de deux fois moins de plus que les autres.
09:14 - Les chiffres parlent en tout cas.
09:16 - Et les autres qui ont mis en danger ceux...
09:18 Pourquoi vous avez cette réaction ?
09:20 C'est que tous ces gens que vous voyez ont tous crié qu'il ne fallait pas mettre du hydroxychloroquine
09:24 et que c'était dangereux et que ça ne servait à rien.
09:26 Et que maintenant, moi j'espère bien qu'il va y avoir une classe action dans ce pays,
09:30 des gens qui ont eu des patients, des gens de leur famille qui sont morts et qu'on n'a pas traité,
09:35 pour dire écoutez, maintenant allons au fond des choses,
09:39 ce n'est pas l'ANSM qui est jugé parti dans cette situation,
09:42 ce n'est pas les gens qui se sont exprimés à droite et à gauche qui sont jugés partis.
09:46 Moi je veux qu'il y ait quelqu'un, des gens loyaux, indépendants.
09:50 S'il faut attendre la prochaine législature, il y aura une prochaine législature.
09:55 La justice est plutôt indépendante dans cette affaire-là, moi ce que je souhaite,
10:00 je ne souhaite pas que ce soit des gens qui soient aux ordres du ministre de la santé
10:04 qui donnent leur opinion parce que leur opinion, je ne la crois pas et je les ai vus.
10:09 Donc c'est même une de mes grandes déceptions, je pensais que des gens qui avaient ce niveau-là
10:13 pouvaient conserver une certaine hauteur de vue, y compris parce que leur destin
10:18 ne dépend pas vraiment du ministre en place, vous voyez, ils ont un peu de temps devant eux.
10:22 Oui, mais leur carrière est faite, mais apparemment ce n'est pas le cas.
10:26 Vous avez expliqué pourquoi vous êtes sorti du conseil scientifique en 24 heures, vous-même.
10:31 Par exemple, oui.
10:33 L'autre chose que je voudrais dire pour que ce soit bien clair,
10:37 là aussi je m'excuse, vous savez je suis à la fois vieux, mais j'ai une bonne mémoire,
10:42 donc je me souviens de l'histoire.
10:43 C'est une bonne chose.
10:44 Je me suis mêlé des vaccins pour la première fois parce que le ministère de la Santé
10:50 qui était à l'époque tenu pour Kouchner, ne croyait pas que je n'ai pas d'estime pour Kouchner
10:54 et les choses qu'il a faites que je trouve remarquables.
10:56 Il a fait quelque chose de sa vie, ce qui est déjà beaucoup par rapport à beaucoup d'autres.
11:00 Mais il avait une position qui était très frileuse, comme toute la gauche à l'époque,
11:05 vis-à-vis des vaccins.
11:07 Et donc moi, on m'a demandé en 93, quand Balladur est devenu Premier ministre.
11:12 Il y a 30 ans exactement.
11:14 Il y a 30 ans, d'écrire les dossiers pour pouvoir permettre le remboursement de la vaccination
11:18 contre l'hépatite B et la vaccination contre la méningite à hémophile.
11:22 Et moi, à l'époque, la gauche était très réticente, souvenez-vous Georgina Dufoy,
11:26 très très réticente.
11:28 On était en pleine époque dans laquelle on remettait tout ça en cause,
11:32 y compris d'ailleurs dans la gauche californienne, ce qui a permis une explosion de rougeole.
11:36 Deuxièmement, il y avait une deuxième erreur majeure du Lancet,
11:42 qui avait fait croire que la vaccination contre la rougeole donnait l'autisme,
11:46 et qui a mis, je ne sais pas, plusieurs années avant de rétracter ce papier,
11:50 qui a alimenté une terreur en disant "Regardez, c'est encore la Bible qui a dit ça".
11:54 Et ces gens sont tous pénalisés pour avoir eu des conséquences de cette nature-là,
11:58 qui est incroyable.
12:00 Ensuite, quand Kouchner a arrêté la vaccination contre l'hépatite B,
12:05 en disant "On arrête pour l'instant parce qu'il y a un risque que ça donne à la sclérose en plaques".
12:11 Moi je suis arrivé dans le ministère, à la demande de Jean-François Mittay,
12:15 juste après Kouchner, encore une fois.
12:17 Les gens que Kouchner avait recrutés étaient tous convaincus
12:21 qu'on était tous manipulés par la Big Pharma,
12:23 c'était ce qu'on enseignait à l'école de Rennes, dans la gauche.
12:26 Et que bien entendu, le directeur général de la santé,
12:29 le directeur général de la santé adjoint,
12:31 était sûr que l'hépatite B donnait à la sclérose en plaques.
12:34 Et quand j'ai fait mettre en place un jury international,
12:37 non français, pour ne pas avoir de conflit d'intérêt,
12:40 indépendant, le directeur de cabinet a dit
12:43 "Vous ne pouvez pas émettre Didier Raoult,
12:45 parce que ici tout le monde considère que c'est le pantin de l'industrie pharmaceutique".
12:48 - Ah oui c'est intéressant.
12:50 A l'époque vous étiez considéré comme le pantin de l'industrie pharmaceutique.
12:53 - Exactement.
12:54 - C'est comme ça qu'il vous remercie d'ailleurs.
12:56 - Exactement.
12:58 Et j'ai écrit ça.
13:00 Attendez, il faut avoir une politique sur les vaccins qui soit raisonnable,
13:03 dont l'état se mêle.
13:05 J'ai l'écrit, il suffit de regarder mon rapport de cette époque-là.
13:09 Maintenant, je me méfie beaucoup,
13:11 si vous voulez, je me méfie beaucoup,
13:14 c'est ce que j'ai écrit dans mon livre sur les vaccins,
13:16 il suffit de le lire pour comprendre que j'ai rien contre les vaccins.
13:19 - Oui, je le veux dire.
13:21 - Le président actuellement, son très proche de celle du livre que je lui ai envoyé.
13:25 Donc je le félicite, je suis très content.
13:27 Mais globalement, les plus grandes erreurs qu'on essaie sur les vaccins,
13:30 c'est quand les politiques se sont mêlées d'avoir des positions
13:33 qui n'étaient pas, plutôt que de laisser faire,
13:36 les choses qui devaient être faites par les scientifiques et les épidémiologistes.
13:40 Là, ce qui s'est passé pour le Covid,
13:43 ces obligations vont entraîner à nouveau,
13:46 et ont commencé à entraîner à nouveau,
13:49 un recul de l'acceptation du vaccin en général,
13:53 parce que cet épisode n'était pas un épisode qui a été bien mené,
13:57 de la même manière que la position de Kouchner
14:00 a fait reculer la couverture vaccinale pendant 20 ans contre l'hépatite V.
14:05 Vous voyez, donc ces prises de position,
14:08 aussi bien de journaux qui veulent faire des scoops,
14:10 comme était le cas du Lancet,
14:12 que de politiques qui veulent décider trop vite de situations...
14:15 - C'est idéologique, c'est buzz et c'est politique, c'est ça.
14:18 - Exactement.
14:20 - Mais vous avez dit quand même, je ne sais plus si c'était à quelle chaîne,
14:23 vous avez dit que le seul acte illégal aujourd'hui,
14:26 si vous regardez, c'est cette vaccination.
14:29 Je parle de illégal au sens du droit.
14:31 - Mais vous savez, si vous regardez, tout le monde peut regarder ça,
14:35 je fais la bibliographie pour les autres, y compris pour mes collègues.
14:38 Il faut regarder ce qu'est la déclaration d'Elzinki,
14:41 qui est une déclaration sur comment on doit faire de l'expérimentation humaine,
14:47 qu'est-ce qui doit être fait dans l'expérimentation humaine.
14:50 Encore une fois, ce que nous, nous avons fait, c'est soigner les malades,
14:53 on n'a pas fait d'expérimentation.
14:55 Notamment, il y a je ne sais pas combien,
14:57 6 000 personnes qui n'ont pas eu d'hydroxychloroquine,
14:59 comme ça on peut les comparer aux autres.
15:01 Il y en a qui n'ont eu que d'isalazitromycine,
15:03 il y en a qui ont eu de l'ivermectine.
15:05 Je vous rappelle qu'aussi pour l'ivermectine,
15:07 on a quand même eu le Lancet qui avait écrit il y a quelques années
15:10 que ça donnait des démences,
15:12 et la FDA qui a expliqué qu'on donnait ça qu'aux animaux.
15:15 - Et on n'a pas dit ça pour le rêve des civirs, par exemple.
15:18 - Ce que vous voulez, c'est quand même extravagant.
15:21 On sait qui a menti dans cette affaire-là, c'est pas moi.
15:24 - Un professeur dit dire juste une chose,
15:26 ça vient de tomber, je vous le dis comme ça,
15:28 c'est actuellement pendant qu'on parle,
15:31 il y a une perquisition en cours à l'IHU Méditerranée Infection,
15:34 quelques jours après les révélations concernant
15:36 un possible essai clinique sauvage.
15:39 Alors simple coïncidence ou hasard du calendrier,
15:41 je vous lis la dépêche telle qu'on l'a reçue,
15:43 alors qu'une tribune de 16 sociétés savantes
15:45 dénonçait ce week-end un possible essai clinique géant sauvage,
15:48 sur 30 000 patients, etc.
15:50 Une perquisition est en cours ce mercredi matin,
15:53 sur place. Dites-moi, il ne traîne pas, hein ?
15:56 - Ça n'a rien à voir à ma connaissance.
15:59 - Ah bon, d'accord.
16:01 - Je finis, vous lisez, il suffit de lire la déclaration d'El Zinki,
16:05 qui dit une chose, et je suis content d'ailleurs
16:08 que les gens fassent une perquisition,
16:11 encore une fois, moi je ne suis pas inquiet par la justice,
16:14 ce que j'ai vu des inspecteurs, ça m'a fait une peine terrible,
16:17 mais la justice et les policiers,
16:19 j'ai eu une grande confiance dans les policiers,
16:22 dans tous les rapports que j'ai eus, j'ai rencontré des gens honnêtes.
16:25 La déclaration d'El Zinki, qu'est-ce qu'elle dit ?
16:28 Elle dit "vous ne pouvez pas faire une expérimentation",
16:31 et c'était le cas de la vaccination,
16:34 puisqu'elle n'avait pas été évaluée,
16:36 il faut demander le consentement...
16:38 - De la personne, de chaque personne.
16:40 - C'est ce qui s'est passé, on a demandé si vous avez été vacciné,
16:43 les gens qui ont été vaccinés, on leur a demandé pas de signer,
16:46 mais on leur a demandé le consentement,
16:48 ils étaient obligés de demander le consentement,
16:50 vous êtes d'accord, comprenez que vous rencontrez dans quelque chose
16:53 qui évite d'ailleurs ensuite de dire que les gens peuvent poursuivre,
16:57 puisqu'ils ont consenti.
16:59 Mais le consentement, écoutez bien, c'est très important,
17:02 c'est pour ça que c'est illégal.
17:04 Le consentement doit être obtenu sans être associé d'une menace
17:09 si vous ne signez pas le consentement.
17:11 C'est la base même du consentement.
17:13 - Et ça n'a pas été le cas, c'est le moins que l'on puisse dire.
17:16 - Non, ça n'a pas été le cas, parce que les gens n'avaient pas le choix.
17:19 Et en particulier les personnels de soins n'avaient pas le choix.
17:22 Donc ça veut dire que c'était une vaccination obligatoire.
17:25 On faisait une vaccination obligatoire
17:28 avec quelque chose qui était en cours d'évaluation.
17:30 - Et le pass sanitaire était ce cash sex de la vaccination obligatoire,
17:34 il faut le dire.
17:36 - Exactement, donc ça veut dire que ce type de pratique
17:39 est immoral au sens de la déclaration d'Elzinc.
17:43 Et ça, c'est illégal.
17:45 Donc il ne faut pas retourner les situations.
17:48 Mais là, vous voyez bien que ce qui détourne l'attention,
17:51 c'est de dire, plutôt que de parler du fond,
17:53 en disant "mais écoutez, il dit qu'il y a deux fois et demi moins de morts
17:56 avec l'hydroxychloroquine, faisons une enquête sérieuse".
18:00 - Oui, et voyons si c'est vrai ou pas, absolument.
18:02 Vérifions, vérifions, c'est ça, la science.
18:05 - Et il ne faut pas vacciner les gens de moins de 50 ans.
18:09 Regardons les risques d'un côté,
18:12 et le risque, vous le savez, c'est 1 sur 10 000
18:15 sur les gens de moins de 50 ans.
18:17 Chez les gens infectés, ils ne sont pas tous infectés.
18:19 - Oui, c'est ça, en plus.
18:21 - Ça veut dire que c'est 1 sur 20 ou 30 000.
18:24 Donc il faut assurer que le vaccin a un bénéfice de plus
18:27 de 1 sur 20 ou 30 000 pour le faire à quelqu'un de moins de 50 ans.
18:30 - Didier Raoult, la suite des événements, vous allez suivre ça.
18:33 Le côté judiciaire, ça vous embête ?
18:36 Ça vous effraie ? Ça ne vous inquiète pas ?
18:39 Ce n'est pas le problème ?
18:41 - Vous me posez la question, vous connaissez déjà la réponse.
18:44 Non, ça m'embête pas du tout.
18:47 Je souhaite, moi, le temps passera.
18:50 Si vous regardez, je connais très bien l'histoire du sang contaminé,
18:53 parce que mes premières règles hospitalières,
18:56 c'était de gérer la première salle d'hospitalisation
18:59 de gens qui avaient un sida à Marseille.
19:01 Donc on se remet là en 1984.
19:04 - Et aujourd'hui ?
19:07 - A cette époque-là, je l'ai vu de A à Z, je connais les dessous,
19:10 j'ai bien vu tout le temps qu'il avait fallu.
19:13 J'espère simplement que la justice mettra moins longtemps,
19:16 cette fois-là, pour faire les choses, et que cette fois-là,
19:19 il y aura des vraies sanctions pour les décideurs.
19:22 Ceux qui ont décidé alors qu'il y avait des doutes ou des questions,
19:25 il faudra bien qu'on arrête l'irresponsabilité.
19:28 Ce qui fait peur actuellement,
19:31 ce qui suscite des réactions de cette nature,
19:34 c'est que maintenant, on met sur la table,
19:37 d'une manière indépendante de ce pays, dans des databases
19:40 qui sont internationales, ce que nous avons eu comme résultat,
19:43 avec la...
19:46 - Avec ce que vous avez...
19:49 - La satisfaction par des juicides.
19:52 - On va suivre tout ça, merci Didier Raoult.
19:55 - Que justice se fasse et que science s'accomplisse,
19:58 ça, c'est le plus important. Merci.
20:01 - Merci.