Dans ce magazine de juin, Floriane Jeannin revient sur une actualité bouleversante, le suicide de la petite Lindsay en raison du harcèlement scolaire qu'elle subissait au collège. Un harcèlement fatal qui secoue l’actualité médiatique française et un Pap Ndiaye qui démontre son impuissance. On en discute avec une directrice d’école qui demande que de vraies sanctions soient applicables contre les harceleurs.
On va aussi parler d'atteintes à la laïcité à l’école avec des professeurs et des élèves musulmans absents pour des raisons de prosélytisme religieux.
Et enfin, l'idéologie woke qui rôde sous couvert d'éducation à la sexualité…
Suivra ensuite une chronique consommation sur des œufs de dinosaures pour apprendre la patience à vos enfants.
Sans oublier les chroniques lectures par 123 loisirs et Chouette un livre !
*****************
Liens utiles :
œufs de dinosaures magiques
https://fr.shop-orchestra.com/fr/jouets-livres/jouet/jouet-dactivite/oeuf-magique-de-dinosaure-m72--PJPTID.html?gclid=CjwKCAjwsvujBhAXEiwA_UXnAFIyqyhMjllgeJMmFC_9q8n_8ci-FpNUjI-2WgWEczrNwljhUOf_3xoCEGoQAvD_BwE&gclsrc=aw.ds
https://www.stokomani.fr/oeuf-de-dinosaure.html?fbclid=IwAR2AC9p7GnNW78RJiLwCEbRTfMkql-1fpB-ASrtBxzhnKXJaTnpBd70ZhuA
œufs de dinosaures à gratter
https://www.cultura.com/p-oeuf-dino-a-deterrer-3700802102052.html
Galerie de Paléontologie au Muséum Paris 5ème :
https://www.mnhn.fr/fr/galerie-de-paleontologie-et-d-anatomie-comparee
*****************
Les livres :
Le Cerveau. Xavier Deneux, Aurélie Sarrazin :
https://www.123loisirs.com/livre/le-cerveau-4612
Harald et la Corne d’abondance. Lucien Taillefer, illustrations de Maja Peterson :
https://www.chouetteunlivre.fr/archive/2022/12/07/lucien-taillefer-harald-et-la-corne-dabondance/
On va aussi parler d'atteintes à la laïcité à l’école avec des professeurs et des élèves musulmans absents pour des raisons de prosélytisme religieux.
Et enfin, l'idéologie woke qui rôde sous couvert d'éducation à la sexualité…
Suivra ensuite une chronique consommation sur des œufs de dinosaures pour apprendre la patience à vos enfants.
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œufs de dinosaures à gratter
https://www.cultura.com/p-oeuf-dino-a-deterrer-3700802102052.html
Galerie de Paléontologie au Muséum Paris 5ème :
https://www.mnhn.fr/fr/galerie-de-paleontologie-et-d-anatomie-comparee
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Les livres :
Le Cerveau. Xavier Deneux, Aurélie Sarrazin :
https://www.123loisirs.com/livre/le-cerveau-4612
Harald et la Corne d’abondance. Lucien Taillefer, illustrations de Maja Peterson :
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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:19 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce magazine de juin.
00:23 Désormais, pour des questions d'organisation,
00:26 nous allons nous retrouver tous les premiers mardis du mois,
00:28 au lieu du mercredi initial.
00:30 Merci à tous, en tout cas, pour l'accueil que vous avez fait au précédent numéro.
00:33 Vous êtes plus de 43 000 à avoir regardé le débat entre Alice Cordier et Thaïs Descuffons.
00:39 Merci pour vos commentaires, car visiblement c'est un sujet
00:42 qui vous a bien interpellé, chacun à votre façon.
00:45 Alors pour ça, encore un grand merci.
00:47 Pour le succès de cette émission-là, on prend les mêmes gestes et on recommence.
00:51 Donc n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
00:53 laissez-moi un commentaire juste en dessous,
00:55 et puis bien sûr, partagez cette vidéo à vos proches et à votre famille.
00:59 C'était la fête des mères dimanche dernier, il y a deux jours.
01:02 N'oubliez pas de les entourer chaque jour de votre amour,
01:05 et vous pouvez leur faire suivre cette vidéo par exemple.
01:08 Au programme, on commence par la fin avec la chronique lecture,
01:12 véritable signature et ponctuation de cette émission,
01:15 avec Anne-Laure Blanc et Valérie Dobini.
01:17 On aura également une chronique consommation sur le thème des dinosaures.
01:21 Et dans l'actualité des parents et des enfants,
01:23 on aura plusieurs sujets brûlants en cette fin d'année scolaire,
01:26 le harcèlement à l'école, le wokisme également dans les classes,
01:30 et le fondamentalisme à l'école,
01:33 comme entrave à l'apprentissage et au développement des enfants.
01:36 Allez, c'est parti !
01:37 [Générique]
01:45 Pour parler de l'école, de sa structure, de ses forces,
01:48 mais aussi de ses faiblesses,
01:49 j'ai le plaisir d'avoir avec moi au téléphone
01:51 une directrice d'école publique de la région parisienne.
01:54 Bonjour madame.
01:56 Bonjour.
01:57 Alors, il y a beaucoup de choses à dire,
01:58 mais avant toute chose, je voudrais que l'on explique aux téléspectateurs
02:01 pourquoi est-ce que vous allez rester anonyme,
02:03 c'est très important qu'ils comprennent.
02:06 Alors, tout simplement parce que je suis fonctionnaire d'État
02:09 et que l'article 1er du statut de la fonction publique
02:12 nous rappelle que nous avons un devoir de neutralité,
02:15 et notamment que nous n'avons pas le droit de nous exprimer publiquement
02:20 sur ce que l'on pense.
02:22 Et vous avez des représentants syndicaux
02:24 mais qui n'ont pas forcément la même expérience de terrain que vous.
02:27 Tout à fait.
02:29 Alors, j'aimerais, si vous le voulez bien,
02:31 qu'on revienne sur un fait divers qui est assez récent,
02:33 enfin plutôt un fait de société qui est assez bouleversant,
02:36 il s'agit du suicide de Lindsay.
02:39 Le 12 mai dernier, dans le Pas-de-Calais, elle avait 13 ans
02:42 et elle était harcelée en classe par des camarades.
02:45 Alors, pourtant, au dire des parents, il y a eu de nombreux signalements,
02:49 quasiment tout ce qui était possible avait déjà été fait.
02:52 Comment est-ce qu'on en arrive, comme ça,
02:54 au suicide d'une petite jeune fille qui suit des cours en école publique ?
02:59 Alors, on arrive au suicide, malheureusement, d'une enfant
03:02 parce que l'école publique, et bien une école tout court en général
03:07 puisque ça ne touche pas que l'école publique,
03:09 l'école sous contrat est aussi touchée par le phénomène du harcèlement.
03:13 En fait, dès qu'il y a des élèves, il y a du harcèlement.
03:16 On sait qu'on a environ 6 % d'élèves qui sont harcelés.
03:21 Les associations d'enfants harcelés, de parents d'enfants harcelés
03:26 disent même qu'on est aux environs de 10 %.
03:28 Et effectivement, je pense moi, de par mon expérience,
03:31 qu'on est plus proche du 10 %, voire légèrement plus,
03:35 que du 6 %, du 5-6 % annoncé dans les chiffres officiels.
03:40 Pourquoi on en arrive à ça ?
03:41 Parce qu'on est très démuni, très désarmé vis-à-vis du harcèlement.
03:47 Souvent, le harcèlement est connu tardivement
03:50 quand on voit le jeune avec des signes quasiment physiques,
03:54 c'est-à-dire un abattement, il ne se sent pas bien.
03:57 Et parfois, quand ils le signalent aussi tout de suite,
04:00 on a une responsabilité, nous, en tant qu'adultes, on ne le croit pas.
04:04 Alors, parfois, c'est au sein de la famille qu'on ne croit pas l'enfant,
04:08 mais c'est aussi au sein de l'école.
04:10 Il est très difficile pour les enseignants d'admettre
04:14 qu'il y a du harcèlement, que ça peut avoir lieu dans leur classe.
04:17 Il est difficile pour nous, directeurs d'école,
04:20 mais aussi chefs d'établissement dans le second degré,
04:24 de se dire que oui, il y a eu du harcèlement,
04:27 que malgré que l'on soit attentif, on ne l'est pas assez,
04:31 et que l'on ne met pas tout en œuvre pour lutter contre le harcèlement.
04:35 Il y avait aussi au niveau de l'école primaire,
04:38 c'est-à-dire de la maternelle jusqu'au CM2,
04:41 on avait un problème qui était que pour changer d'école un enfant,
04:47 on ne pouvait pas, il fallait que les parents acceptent
04:49 de changer leur enfant d'école.
04:51 Et souvent, ce qui se passait, c'est que les parents du harceleur
04:55 ne souhaitaient pas que leur enfant change d'école.
04:57 Donc c'était le harcelé qui devait bouger, si je comprends bien.
05:00 Et du coup, voilà, les parents du harcelé, au bout d'un moment,
05:03 craquaient et demandaient le changement d'école.
05:06 Mais cela normalement doit changer à partir de la rentrée,
05:10 puisqu'on a le programme PHAR,
05:12 qui est un programme de l'éducation nationale,
05:14 que l'on nous "impose", avec des heures à faire
05:19 sur la prévention justement du harcèlement et autres,
05:22 sans moyens, comme toujours, que l'on nous rajoute,
05:25 en plus de tout ce que l'on nous rajoute,
05:28 nous allons quand même pouvoir, au bout de nombreuses étapes,
05:34 pouvoir demander le changement d'école du harceleur.
05:38 D'accord. Bon, son changement d'école, pas son renvoi, oui.
05:42 Voilà. Mais, ah non, le renvoi, de toute façon,
05:45 nous n'avons pas, à l'école élémentaire,
05:48 l'école primaire, on va dire, donc de la maternelle jusqu'au CM2,
05:52 nous n'avons aucun moyen de punition,
05:58 comme peut l'avoir le collège, le lycée,
06:00 où là, nous avons les sanctions d'exclusion,
06:03 les retenues, les exclusions, et le renvoi définitif,
06:06 après un conseil de discipline.
06:08 Tout ça n'existe absolument pas.
06:10 Donc, en fait, souvent, ce qu'il se passait,
06:12 c'est que les harceleurs harcelaient au niveau des écoles primaires
06:17 et poursuivaient le harcèlement après.
06:19 Ils se sentaient dans une logique de…
06:21 De toute puissance.
06:22 Puisque rien ne se passait.
06:26 Alors, à l'heure où on parle,
06:28 aujourd'hui même, le jour de l'enregistrement,
06:30 Papendia, il va enfin recevoir la famille de Lindsay.
06:35 Qu'est-ce que vous en pensez, vous, de ce ministre de l'éducation,
06:39 comme ça, qui se déplace pour aller voir une famille des jours après le drame ?
06:44 Ce qui est dommage, c'est que cette famille ait dû médiatiser l'affaire
06:48 pour qu'on en arrive là.
06:50 Oui, il y a eu un gros mouvement, surtout, je ne suis pas à mon poste,
06:52 notamment avec la famille, les parents et l'amie de cette jeune fille
06:57 qui est passée le lendemain.
07:00 C'est ça, en fait, beaucoup de familles d'enfants harcelés
07:04 sont obligées de se tourner vers les médias
07:06 pour que les choses bougent enfin,
07:08 parce que notre administration est très molle, en fait.
07:11 Prend les choses à partir du moment où on se retrouve avec la presse
07:18 qui est mise au courant, qui découvre des situations,
07:21 qui expose des situations, et là, enfin, le ministère
07:26 et tout simplement notre administration à l'échelle locale
07:29 commencent à bouger et à prendre les choses en main.
07:32 Mais souvent, il a fallu un drame pour qu'on en arrive là.
07:36 Mais pour une lycée, il y en a combien d'autres ?
07:39 - Dont on ne parle pas, exactement.
07:41 - On va nous demander de faire des heures de prévention auprès des élèves,
07:44 mais sur quels moyens ? Comment nous allons pouvoir les mettre ?
07:47 Nous ne sommes pas formés au harcèlement, alors on va nous former.
07:50 Mais quand ? En plus de quelles autres formations, déjà ?
07:55 De tout ce qu'on nous rajoute sans arrêt,
07:56 parce qu'on a l'impression d'être une mule que l'on charge en permanence.
08:00 - Le gouvernement a mis en place également un numéro vert,
08:03 comme il sait bien le faire, c'est le 30-20
08:06 dans le cadre de sa campagne contre le harcèlement.
08:09 Vous vous en pensez quoi en tant que directrice d'école ?
08:12 - J'ai eu affaire au numéro anti-harcèlement, et qu'est-ce qu'on m'a dit ?
08:16 On m'a dit, Madame écrivez à votre dazaine,
08:19 à votre directeur académique des services de l'éducation nationale.
08:23 J'ai écrit, j'ai eu une réponse en me disant
08:25 qu'on allait faire en sorte que le harcèlement cesse.
08:30 Le harcèlement n'a jamais cessé.
08:31 Le numéro vert, c'est gentil, ça donne des pistes,
08:34 mais au téléphone on a des gens qui ne sont pas ou peu formés,
08:39 des gens, même s'il y a des psychologues qui répondent aux parents.
08:44 Ce n'est pas ça qu'on attend de l'institution.
08:46 Ce qu'on attend de l'institution, c'est qu'elle forme ses personnels
08:49 à accepter le harcèlement, à accepter que c'est une réalité
08:55 et que ce n'est pas honteux.
08:57 Le harcèlement fait partie de la vie,
08:59 fait partie de la vie en société malheureusement.
09:02 Et justement, si on veut lutter, il faut y mettre les moyens.
09:05 Et ce n'est pas en chargeant la mule encore et encore,
09:09 en mettant des programmes, un Xème programme, un Xème numéro vert,
09:15 que l'on va arranger les choses.
09:17 C'est en dédoublant aussi les classes,
09:18 en mettant des plus petits effectifs.
09:20 Aujourd'hui, quand vous avez des effectifs à quasiment 30 dans certaines écoles,
09:25 c'est dramatique.
09:26 Là, forcément, vous avez plus de situations de harcèlement.
09:29 Si vous avez des petits effectifs, on sait qu'il y en aura moins
09:33 parce que les élèves se connaissent mieux,
09:35 il y a moins de phénomènes de groupe.
09:38 Ils sont plus facilement identifiables.
09:41 Si on comprend bien, en tant que directrice,
09:43 vous n'avez pas beaucoup de pouvoir pour gérer cette violence
09:47 qui peut être physique, morale ou verbale,
09:49 qui peut continuer.
09:50 D'ailleurs, le soir, sur les réseaux sociaux,
09:52 c'est d'ailleurs le drame du harcèlement version 2.0, j'allais dire.
09:57 Mais comment est-ce que vous pourriez gérer cette violence
10:00 si vous en aviez les moyens ?
10:02 Qu'est-ce qu'il vous faudrait plus ?
10:03 De sanctions pour les élèves ?
10:05 Est-ce que les élèves aussi ont besoin de plus de sensibilisation ?
10:08 Les élèves ont besoin de sanctions.
10:13 Ils ont besoin de connaître les limites.
10:15 Un enfant, il se développe grâce aux limites.
10:18 Le problème, c'est que souvent,
10:19 les limites ne sont pas mises d'entrée de jeu.
10:22 On va commencer par expliquer ce qu'est le harcèlement,
10:27 que ce n'est pas bien.
10:28 C'est normal d'expliquer.
10:30 Mais il y a aussi le besoin de poser une sanction
10:34 qui permet aussi de placer la victime en tant que victime aux yeux de tous.
10:40 Et tout ça, ce n'est pas possible d'être fait.
10:43 C'est très compliqué.
10:44 Mais il faut des sanctions autres que celles d'écrire une lettre d'excuse,
10:48 que de dire pardon.
10:50 Alors, on met des choses en place dans les écoles.
10:53 Il y a les systèmes de médiation par les pairs.
10:56 Il y a plein de choses qui peuvent être mises.
10:59 Mais c'est du palliatif, en fait, sur des problèmes.
11:03 Il faudrait que nous, nous puissions avoir un vrai pouvoir
11:07 en tant que directeur d'école
11:09 pour pouvoir instaurer des punitions, des vraies punitions,
11:13 comme on l'a sur le second degré.
11:15 Et il faudrait que le second degré puisse les appliquer beaucoup plus tôt.
11:20 Et n'attende pas qu'il y ait répétition et répétition des faits
11:24 pour commencer à appliquer.
11:25 Alors, le harcèlement, c'est la répétition des faits.
11:28 Mais il ne faut pas trop attendre non plus.
11:30 Il faudrait que dès qu'un élève se plaigne,
11:33 on puisse tout de suite être saisi et agir.
11:37 Le problème aussi que l'on a,
11:38 c'est que les parents sont en train de dévoyer le mot de harcèlement.
11:42 C'est-à-dire qu'une chamaillerie d'enfant qui est juste de taquiner,
11:47 mais de taquiner une fois,
11:49 ça va être perçu par certains parents comme du harcèlement.
11:53 Il faut vraiment qu'on remette les mots justes
11:55 et que l'on puisse vraiment nous donner un cadre dans lequel agir
11:59 parce que nous connaissons nos élèves.
12:01 Et je le redis encore une fois,
12:03 les grands groupes de classe sont contre-productifs.
12:06 Il faut vraiment baisser le nombre d'élèves par classe
12:11 pour permettre justement que l'on puisse identifier plus facilement
12:15 un comportement d'élève qui change,
12:17 qui va se renfermer s'il est harcelé ou au contraire,
12:20 voir des petits signes de harcèlement quand c'est le harceleur
12:23 parce qu'on arrive à les voir après quand on est en petit groupe.
12:27 Alors on le sait, toute cette violence,
12:29 elle touche beaucoup les écoles,
12:30 notamment les âges que vous citiez, aux alentours de 10-15 ans.
12:35 Mais il y a aussi toute cette violence qui se retrouve du côté du corps enseignant.
12:40 Est-ce que vous en avez une mesure, vous, de ces faits-là en tant que directrice ?
12:47 Alors on s'aperçoit que de plus en plus les directeurs sont en souffrance.
12:52 Non pas par rapport aux parents.
12:55 Souvent on se dit que les parents sont ingérables.
12:59 On arrive à gérer, ça on sait faire.
13:01 Mais c'est le problème de petits faits au sein de nos écoles
13:06 de la part de nos collègues enseignants.
13:08 Tout simplement parce qu'un directeur d'école,
13:11 à la différence du principal de collège ou du proviseur de lycée,
13:14 n'est pas chef d'établissement.
13:16 Le directeur d'école, c'est un père parmi les pères en charge de direction.
13:21 C'est-à-dire que nous sommes un enseignant comme un autre.
13:24 Nous n'avons pas de supériorité hiérarchique.
13:28 Le supérieur hiérarchique à l'école primaire, c'est l'inspecteur de circonscription.
13:33 Et donc si un enseignant, en gros, a envie de nous dire qu'il n'est pas d'accord
13:38 et de nous embêter, on n'a aucun moyen de faire cesser cela.
13:43 Alors si on se retourne vers notre supérieur, mais ça s'arrête là.
13:47 En fait, aucun moyen.
13:48 Un enseignant qui arrive en retard à répétition,
13:51 à part le signaler à notre supérieur, on ne peut rien faire.
13:54 Et les enseignants le savent, le comprennent et sont sans arrêt
13:59 dans la contestation de ce que fait le directeur d'école.
14:02 Il y en a beaucoup.
14:03 Et je connais quelques directeurs, même un certain nombre,
14:09 dans différentes régions et même hors de région parisienne,
14:14 où en fait ils sont à l'exaspération et ils ont envie de stopper la direction
14:18 et de redevenir enseignant pour justement ne plus subir les pressions
14:22 de la part du corps enseignant.
14:25 Parce que nous ne sommes rien, nous ne sommes qu'un collègue.
14:28 Au niveau du respect de la laïcité, est-ce qu'elle est applicable
14:33 dans toutes les écoles et est-ce qu'elle est appliquée surtout,
14:36 dans toutes les écoles ?
14:38 La laïcité, c'est l'un des piliers de la République
14:41 et c'est l'un des piliers de l'école.
14:43 Elle devrait pouvoir être appliquée partout et elle ne l'est pas.
14:46 Elle ne l'est clairement pas.
14:48 Aujourd'hui, la laïcité, elle est dévoyée aussi bien par les élèves
14:52 qui se permettent des remarques au nom de la religion,
14:57 qui refusent certains enseignements au nom de la religion,
15:00 mais aussi de la part du corps professoral,
15:03 qui parfois refusent de faire certaines matières au nom de la religion.
15:10 Je pense à des cas rapportés par des collègues directeurs d'enseignants musulmans
15:16 qui refusent de faire de la musique
15:18 parce que la musique n'est pas autorisée dans l'islam radical.
15:22 Et cela, on a, l'administration est au courant de ces phénomènes-là
15:26 puisque les collègues font remonter.
15:28 Mais il ne se passe pas grand-chose.
15:30 On voit aussi la montée de mesures contre la laïcité
15:35 avec des enfants qui s'absentent pour certaines fêtes religieuses.
15:40 Oui, j'allais dire, vous avez combien d'élèves, par exemple,
15:43 vous, dans votre école, les jours de fête musulmanes ?
15:46 Les jours de fête musulmanes, on se retrouve avec à peu près
15:50 un sixième, un cinquième de l'effectif.
15:53 En présent ou en absent ?
15:54 En présent.
15:57 Et nous avons aussi le corps enseignant qui est de confessions musulmanes
16:03 qui demande ces fêtes puisque de toute façon, la loi leur les autorise.
16:07 En tant que fonctionnaire d'État, ils ont le droit de demander
16:10 les fêtes religieuses inhérentes à leur religion.
16:12 Alors il y a les fêtes musulmanes, les fêtes bouddhistes,
16:15 arméniennes, juives et orthodoxes.
16:18 Mais ceux qui les demandent systématiquement,
16:22 c'est principalement les fêtes musulmanes.
16:26 Et c'est vrai que ça pose...
16:27 Là, on va avoir l'Aïd qui arrive fin juin.
16:32 Je pense qu'il y aura des effectifs dans certaines écoles
16:35 qui seront quasiment vidés de leurs élèves,
16:38 notamment nous en région parisienne, mais c'est le cas aussi
16:41 dans la région de Marseille.
16:43 C'est le cas dans les grandes métropoles
16:46 où il y a plus de population de confessions musulmanes.
16:51 C'est pas une critique, c'est un droit qui leur est autorisé,
16:54 mais c'est aussi des petites égratignures qui sont faites
16:57 à la laïcité de ce côté-là, où on met en avant
17:01 la confession d'une personne, en fait.
17:05 Puisqu'on nous demande, nous, d'être strictes sur la laïcité,
17:09 de ne pas faire état de notre religion,
17:11 de nos croyances politiques.
17:14 Mais là, on met en avant quand un enseignant est à 30 pour l'Aïd,
17:18 il montre clairement sa religion.
17:21 – Alors, on a vu, si on change totalement de sujet,
17:24 on a vu récemment des scandales qui ont éclaté dans la presse,
17:27 là encore une fois, suite à des cours d'éducation sexuelle
17:30 auprès des jeunes enfants.
17:31 Et on a eu par exemple, en classe de CM2 à Saint-Étienne,
17:35 des professeurs qui ont parlé de sodomie, de fellation
17:38 et de changement de sexe aux enfants.
17:40 Mais il y avait eu aussi des textes érotiques
17:43 ou des dessins très explicites dans d'autres écoles.
17:45 Quel est votre regard là-dessus sur les supports
17:49 qu'on vous fournit pour l'éducation sexuelle
17:50 qui est obligatoire depuis 2001 ?
17:53 – Alors, moi, pour ma part, je n'ai jamais vu de support.
17:56 Il est laissé à la discrétion des enseignants,
17:58 du moins pour l'élémentaire,
18:00 de réagir aux questions de classe, en fait, de vie de la classe.
18:06 On peut faire appel à des partenaires extérieurs,
18:08 mais sinon on est seul.
18:10 Personnellement, je trouve inadmissible de parler de sodomie
18:13 à des enfants de CM1, CM2.
18:15 Ce n'est pas l'âge. Il y a un âge pour tout.
18:18 Par contre, de parler de la réalité biologique,
18:22 de ce qu'est un homme, de ce qu'est une femme,
18:24 ça, ça fait partie aussi de l'éducation à la sexualité.
18:26 Concentrons-nous d'abord sur la base,
18:29 c'est-à-dire comment est fait l'organe reproducteur féminin,
18:32 comment est fait l'organe reproducteur masculin.
18:35 Et là, déjà, on commencera par des bases saines.
18:38 Qu'on lutte contre l'homophobie, c'est très bien, à la limite.
18:41 Pourquoi pas ? C'est très, très bien.
18:42 C'est important, même dans les petites classes,
18:44 ça évite d'utiliser des messages.
18:48 Parfois, les enfants répètent des choses qu'ils ne comprennent même pas.
18:51 C'est très bien, mais je pense que l'éducation à la sexualité
18:54 telle que là, vous la décrivez,
18:56 c'est quelque chose qui doit intervenir beaucoup plus tard,
18:58 qui doit faire réponse à des questions d'enfants.
19:02 Et là, j'avais lu que c'était des questions d'enfants.
19:04 Je ne sais pas comment un enfant de CM1, CM2 peut parler de sodomie.
19:09 Si c'est le cas, il faut plutôt s'interroger sur
19:11 qu'a subi cet enfant ou qu'a vu cet enfant à domicile.
19:15 Et là, c'est plutôt de l'enfant sans danger dont il est question,
19:18 plus que de sexualité.
19:20 Et c'est aussi, encore une fois, le problème de notre administration
19:25 qui ne nous forme pas et qui nous oblige à laisser la porte ouverte
19:30 à des associations qui vont venir parler de sexualité
19:33 et qui n'ont pas toujours les discours adaptés, malheureusement.
19:37 J'imagine aussi la porte ouverte à la théorie du genre,
19:41 qui n'existe pas selon les médias,
19:43 puisqu'on a parlé de changement de sexe, là, en l'occurrence,
19:45 dans cette école.
19:48 Comme on est très démunis pour parler de ces choses-là,
19:52 et tout le monde n'est pas à l'aise pour parler de sexualité.
19:55 C'est quelque chose qui s'apprend, qui doit se maîtriser,
19:58 et tout le monde n'est pas à l'aise déjà vis-à-vis de sa propre sexualité
20:02 pour pouvoir parler de sexualité avec des enfants,
20:04 qui plus est, des jeunes enfants.
20:06 Donc, on fait appel, certains font appel à des associations,
20:10 et là, c'est la porte ouverte à des dérives,
20:13 comme la théorie du genre et autres,
20:15 dont on sait les dégâts que cela peut faire.
20:18 C'est quelque chose qui n'est pas de chez nous,
20:20 qui arrive d'outre-Atlantique,
20:22 où, justement, ils sont en train de faire marche arrière
20:25 parce qu'ils se rendent compte des dégâts qu'il y a.
20:27 Nous, on s'en est saisi,
20:31 et au contraire, on l'a brandi comme un étendard.
20:33 Ça fait partie de toute cette théorie wokiste
20:36 qui arrive dans nos écoles, parce que, malgré tout,
20:39 toutes les écoles sont touchées par le phénomène wokiste
20:42 qui essaie de rentrer dans l'école.
20:44 Alors, je dis "essaie" parce qu'il y a certains endroits,
20:47 ils y rentrent, porte ouverte,
20:49 parce qu'il y a des enseignants, des directeurs convaincus
20:53 que la théorie wokiste est la voie,
20:57 et il y en a d'autres qui arrivent à freiner et à se dire
21:00 que non, il y a un âge pour tout,
21:02 et qu'il faut à chacun de découvrir ces choses
21:05 de façon personnelle,
21:08 sans que l'école n'ait à intervenir là-dedans.
21:11 La théorie du genre, elle n'a, à mon sens,
21:14 pas lieu à l'école et surtout pas lieu dans les petites classes.
21:18 Qu'on en discute au lycée, pourquoi pas ?
21:21 Ils sont déjà en âge de raison, ils ont déjà eu certaines approches,
21:24 ça peut être quelque chose qu'ils soient abordés en philosophie,
21:28 en première terminale.
21:30 Pourquoi pas ? Et là, ça peut être intéressant,
21:33 à la limite, le débat. Pourquoi pas ?
21:35 Mais avant, je ne vois pas comment un enfant
21:38 peut s'interroger sur son genre,
21:42 si petit, à part des exceptions,
21:45 parce qu'il y a sûrement des exceptions, je ne le nie pas,
21:48 mais on ne doit pas généraliser et on a tendance, aujourd'hui,
21:51 à généraliser.
21:53 – On va revenir sur votre ministre Papendiaïe,
21:57 qui avait parlé de ségrégation scolaire il y a quelque temps,
22:01 et qui souhaite favoriser la mixité sociale et scolaire
22:03 dans l'enseignement privé.
22:05 Est-ce que ce n'est pas un peu ironique
22:07 pour un ministre dont les enfants sont scolarisés
22:09 dans le privé élitiste ?
22:11 De quoi s'agit-il en clair, de brandir cette mixité sociale et scolaire ?
22:16 – Mixité sociale que, finalement, il a abandonnée.
22:20 Donc, effectivement, il y a de plus en plus de familles
22:26 qui se détournent de l'enseignement public
22:29 pour mettre leurs enfants dans l'enseignement privé,
22:32 catholique, sous contrat, mais aussi hors contrat,
22:36 de plus en plus sur le hors contrat,
22:38 pour justement éviter certaines dérives,
22:41 sauf qu'on s'aperçoit que le sous-contrat d'association
22:45 subit les mêmes dérives que le public au niveau théorie du genre,
22:50 puisque là, vous évoquiez des cas de textes pornographiques
22:54 qui avaient été lus, effectivement,
22:56 c'était dans un établissement privé catholique.
22:59 En fait, tous les établissements sont soumis à cela,
23:06 mais il y a cette volonté de non-mixité sociale à certains endroits,
23:14 et c'était quelque chose de plutôt louable de la part du ministre,
23:19 après c'est vrai qu'il est très dommage
23:22 de ne pas s'appliquer à soi-même les théories que l'on prône pour les autres,
23:26 et ça franchement c'est dommage,
23:29 parce que la valeur d'exemple est essentielle.
23:31 On nous enseigne quand on est enseignant que nous sommes valeur d'exemple,
23:35 que nos élèves nous imitent, que nos élèves prennent modèle sur nous,
23:40 que nous sommes modélisants,
23:42 et là, il aurait été bien de commencer par soi-même,
23:47 il peut le faire, donc tant mieux,
23:49 ce n'est pas à la portée de tous de mettre ses enfants dans les écoles privées,
23:53 et à l'école alsacienne principalement.
23:56 Écoutez, merci beaucoup Madame pour votre témoignage dans "Les femmes et les enfants d'abord",
24:01 surtout on vous souhaite bon courage pour la suite évidemment.
24:04 Chers téléspectateurs, restez avec nous,
24:06 parce qu'on se retrouve juste après pour la chronique consommation.
24:09 [Musique]
24:17 Les dinosaures, quand j'étais petite,
24:19 nous étions marqués par le film "Jurassic Park"
24:22 et désormais nos petits sont visiblement sous l'influence entre autres de "Dino-Train",
24:26 un dessin animé qui permet à vos enfants d'être absolument imbattables sur les dinosaures.
24:31 Alors voilà, vous n'avez plus qu'à vous replonger dans vos souvenirs de paléontologie
24:36 et à commencer une collection de dinos.
24:38 Et justement, c'est là que j'arrive avec deux activités qui sont géniales
24:42 et qui occupent bien les enfants, surtout, ça c'est le plus important,
24:46 les œufs de dinosaure.
24:48 Alors, je vais vous mettre plusieurs références en lien juste en dessous
24:51 pour tout ce dont je vais vous parler,
24:53 mais on trouve tout très facilement dans les grandes surfaces.
24:56 Alors, on commence avec les œufs qui sont pour les plus petits.
24:59 Ils coûtent entre 3 et 8 euros selon la grande surface où on les trouve,
25:03 mais ne payez pas plus parce que sinon ce sera un peu trop cher.
25:06 Certains magasins exagèrent totalement leur prix.
25:09 Alors, comment est-ce que ça fonctionne cet œuf ?
25:11 Eh bien, on le place dans un saladier plutôt transparent,
25:15 un saladier dans lequel on met de l'eau,
25:17 et au bout de 3 ou 4 jours, la coquille fond, elle s'affine,
25:23 et ensuite les enfants peuvent venir la casser du bout des doigts
25:26 pour faire naître le petit bébé dinosaure.
25:29 Pourquoi est-ce que c'est fabuleux ?
25:31 C'est du plastique mou, donc même si vous marchez dessus,
25:34 une fois qu'il est par terre à traîner dans votre salon,
25:36 eh bien vous ne vous faites pas mal aux pieds,
25:38 même si vos enfants se battent avec,
25:40 ils n'auront pas de bosse non plus a priori,
25:42 et en plus ces petits dinosaures, ils sont mignons comme tout.
25:46 Mais surtout, surtout, surtout, surtout,
25:49 les 3 jours d'attente pour faire naître le bébé dinosaure,
25:53 eh bien ils permettent d'apprendre la patience.
25:56 Et dans notre société de pulsion, d'immédiat,
26:00 eh bien ce n'est pas du luxe d'avoir un peu de patience.
26:02 En prime, 3 jours, c'est une arme de négociation massive.
26:08 Si tu pleures trop, attention, le bébé dinosaure ne va pas naître,
26:12 il est très sensible au bruit.
26:14 Eh oui, toute honte eue bue, vous pourrez le dire,
26:16 vous direz que c'est de ma part.
26:18 Votre maison alors sera d'un calme luxueux,
26:21 et grâce à moi, vous pourrez enfin lire tranquillement
26:23 avec des enfants tout à fait charmants à vos côtés,
26:26 qui ne pleurent pas, ou alors qui n'ont pas de difficultés
26:28 le matin pour aller à l'école,
26:30 ou tout simplement pour enfiler leurs chaussures,
26:32 pour aller jouer dehors.
26:33 Et ça, ça vaut de l'or,
26:35 vous me remercierez en commentaire juste en dessous, plus tard.
26:38 Le deuxième type d'œuf de dinosaure,
26:40 c'est pour les enfants un peu plus grands,
26:42 à partir de 4 ans environ.
26:45 Il coûte également entre 3 et 8 euros
26:47 pour les modèles simples, pour les modèles petits.
26:50 Le voilà, le mien, que j'ai acheté vraiment 3 euros.
26:53 Idem, on le trouve en supermarché,
26:55 il y en a des plus chers, faites attention,
26:58 mais ils sont également plus gros, c'est vous qui voyez,
27:01 mais voilà, entre 3 et 8 euros, c'est la gamme de prix
27:04 auxquelles on trouve tout ça.
27:06 Cela permet là aussi de travailler la patience.
27:08 De quoi s'agit-il ?
27:10 Et bien, pour votre curiosité, bien entendu,
27:12 il s'agit d'un bloc de terre,
27:16 en forme d'œuf également,
27:18 et il faut venir le grattouiller
27:20 avec un petit outil prévu à cet effet.
27:22 Alors, je ne peux pas vous montrer l'outil,
27:24 sinon il va incruster dans le décor virtuel
27:26 juste derrière moi, mais bref, vous avez compris,
27:28 on creuse, on gratte,
27:30 on peut même le faire un petit peu avec les doigts,
27:31 moi je vais éviter,
27:32 et on finit par trouver là aussi un petit dinosaure.
27:37 C'est très simple à faire,
27:38 mais la surprise en vaut largement la peine.
27:40 Alors attention, évidemment,
27:41 ça laisse un peu de poussière partout,
27:43 moi-même j'en ai un peu plein les mains,
27:45 mais qui a dit, évidemment,
27:47 que les archéologues en herbe
27:48 devaient rester propres comme des sous-neufs.
27:50 En tout cas, ce ne sera pas moi,
27:51 et on va dire que ça s'applique aussi aux présentatrices.
27:54 Ce qui me permet de vous dire
27:56 et de penser à vous transmettre cela
27:58 en conclusion de cette chronique,
28:00 que si vous êtes de passage sur Paris en famille,
28:03 et bien foncez dans le 5e arrondissement de Paris
28:05 à la galerie de paléontologie du Muséum d'histoire naturelle,
28:09 c'est gratuit jusqu'à 26 ans,
28:11 et c'est 10 euros pour les adultes en plein tarif.
28:14 Ouvert tous les jours, sauf le mardi.
28:16 Vous pouvez même réserver votre créneau à l'avance
28:19 sur le site internet
28:20 pour aller voir des fossiles et des squelettes incroyables
28:22 et extraordinaires,
28:24 des étoiles dans les yeux garanties,
28:25 en somme, vous avez compris.
28:26 Je vous mets également le lien pour tout réserver
28:29 et avoir toutes les informations complémentaires
28:31 juste en dessous,
28:32 comme vous en avez l'habitude.
28:34 Maintenant, place à la chronique lecture
28:36 avec Anne-Laure Blanc et Valérie Dobigny.
28:38 Comment parler du cerveau aux 4-7 ans ?
28:48 Les éditions Milan nous proposent un livre,
28:51 un bel objet, solide, aux pages cartonnées,
28:54 avec des découpes qui sont profondes,
28:57 qui tiennent la route longtemps,
28:59 qui permettent aux enfants, par le toucher également,
29:01 de comprendre les parties du cerveau,
29:04 les hémisphères, les lobes, l'hypothalamus,
29:07 les neurones.
29:09 Vous voyez, tout ça, c'est assez compliqué.
29:11 Avec des mots simples,
29:12 mais sans jamais trahir la vérité scientifique,
29:15 Xavier Deneu nous explique,
29:17 explique à nos petits,
29:19 comment fonctionne leur cerveau.
29:21 Nous avons trouvé ce livre extrêmement intéressant
29:24 au comité de lecture 1, 2, 3 loisirs.
29:26 Et la dernière famille qui l'a lu
29:28 a même eu du mal à nous le rendre.
29:30 Les enfants voulaient le lire encore et encore.
29:33 Le cerveau, ce documentaire pour les 4-7 ans,
29:36 nous pensons que c'est la bonne tranche,
29:39 vous permettra, peut-être à vous aussi,
29:43 de découvrir des choses sur cet organe si mystérieux.
29:46 [Musique]
29:54 Je vais vous présenter aujourd'hui
29:56 un petit roman jeunesse,
29:57 "Harald et la corne d'abondance",
29:59 paru sous le label "Graine de loup jeunesse".
30:01 Il est dû à la plume de Lucien Tailleferd,
30:04 un tout jeune auteur jeunesse,
30:05 et illustré par une non moins jeune illustratrice,
30:08 Maya Peterson.
30:09 Il raconte, sous la forme d'un récit d'aventure,
30:13 un choix de mythes scandinaves.
30:16 Mais en fait, c'est surtout un petit texte,
30:18 un petit roman d'aventure,
30:19 puisque quand la famine menace un royaume du Westfold,
30:23 donc en Norvège,
30:24 le fils du roi Harald va partir à l'aventure
30:28 avec son ami Björn,
30:30 qui est lui un petit garçon élevé un peu dans les bois.
30:32 Et puis, ils vont se faire rattraper aussi
30:34 par une jeune fille,
30:35 puisqu'il faut toujours une petite héroïne, n'est-ce pas,
30:37 avec Jida.
30:38 Et donc, ils vont traverser multiples aventures
30:42 pour retrouver la corne d'abondance
30:44 qui peut-être, peut-être,
30:46 rapportera cette nourriture tant attendue
30:52 des habitants du royaume.
30:53 En fait, ça donne prétexte à énormément de rencontres
30:56 avec des trolls, des monstres, une licorne.
30:59 On a une bataille navale.
31:01 On a énormément de petites aventures.
31:03 Alors, c'est très drôle.
31:04 C'est bien écrit.
31:05 C'est facile à lire.
31:06 Surtout, le roman n'est pas très long.
31:08 Il fait 80 pages.
31:09 Et donc, il peut être lu très rapidement
31:12 par des lecteurs de 8 ou 9 ans
31:14 qui n'ont pas encore l'habitude
31:16 des gros romans de 500 pages.
31:18 Donc, ça se lit bien.
31:20 C'est partagé en petits chapitres.
31:21 Et ils vont, bien sûr, suivre ces deux garçons
31:26 ou cette jeune héroïne
31:28 sur le chemin de ces aventures vers le Grand Nord.
31:31 Donc, mettez un pull.
31:33 Et suivez Harald jusqu'à la corne d'abondance
31:37 sur ces chemins aventureux.
31:39 Bonne lecture.
31:40 [Musique]
31:48 – Merci à tous d'avoir suivi
31:50 cette émission "On ne se quitte pas"
31:52 sur la traditionnelle image du mois.
31:54 Et cette fois-ci, c'est un sublime dessin
31:56 de Baïe Bm pour la fête des mères.
31:58 Car dans "Les femmes et les enfants", d'abord,
32:00 on pense aux mamans tous les jours,
32:02 ainsi qu'à toutes les femmes
32:04 qui sont en espérance d'enfants
32:06 dans cette attente.
32:07 On ne vous oublie pas.
32:08 N'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air
32:11 et de partager cette émission
32:12 en cliquant sur la flèche.
32:13 À toutes les mamans,
32:14 à tous les fans de dinosaures,
32:16 à tous les lecteurs,
32:17 à vos amis enseignants.
32:18 Et n'hésitez pas non plus à me laisser
32:20 un commentaire juste en dessous.
32:22 Je les lis et je vous réponds.
32:24 Et en plus, c'est bon pour l'algorithme de YouTube.
32:26 Quant à moi, je vous dis à très vite,
32:28 à très bientôt sur TVL.
32:30 [Musique]