Avec Annie Genevard, députée du Doubs et Secrétaire Générale des Républicains
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-06-29##
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NewsTranscription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Rocher.
00:03 L'invité ce matin, Annie Gennevard, députée du Doubs et secrétaire générale des Républicains.
00:08 Bonjour Annie Gennevard.
00:09 Bonjour.
00:10 Inexcusable, inexcusable et inexplicable.
00:14 Ce sont les mots d'Emmanuel Macron pour commenter immédiatement la mort de Naël, 17 ans, par un policier.
00:19 Est-ce que le chef de l'État aurait dû avoir un peu plus de retenue ou il a eu raison de prononcer ces mots hier ?
00:25 Moi je crois que le rôle d'un responsable politique c'est de ne pas alimenter tout ce qui peut susciter la révolte.
00:33 On voit bien que la situation est très tendue, il y a eu encore beaucoup de désordre cette nuit.
00:39 Donc chaque mot doit être pesé et vraiment le rôle du responsable politique est d'être extrêmement prudent.
00:45 Dans cette affaire terrible, la mort de ce jeune suscite évidemment de l'émotion et moi j'ai beaucoup de compassion pour sa famille.
00:54 C'est à la justice de déterminer les circonstances de ce décès.
00:58 Et toute parole politique qui laisserait à penser que la police n'a pas fait son travail ou que, à l'inverse,
01:06 ce jeune a instrumentalisé une guerre des jeunes des banlieues contre les forces de l'ordre,
01:15 tout ça est éminemment dangereux.
01:18 Donc prudence, moi je ne veux pas entrer dans la polémique des propos du président de la République ou de la première ministre.
01:26 Oui la première ministre qui a réagi, peut-être avec un peu plus de retenue.
01:30 Avec un peu plus de mesures, mais je pense que véritablement...
01:34 Donc Emmanuel Macron est allé trop vite selon vous ?
01:36 Moi je pense que ça a suscité beaucoup d'émoi chez les policiers qui font un travail extraordinairement difficile
01:44 parce que ces refus d'obtempérer quand même se multiplient dans des proportions incroyables.
01:49 Le jeune qui est mort, on en était à trois dans la semaine je crois de refus d'obtempérer.
01:57 Oui mais est-ce que ça vaut une balle dans la poitrine ?
02:00 Non mais bien sûr que non, ça ne vaut pas davantage la mort d'un policier.
02:03 Je rappelle qu'il y a aussi des policiers qui sont morts à l'occasion de refus d'obtempérer.
02:08 Dans le même temps que ce jeune était tué, une famille a été victime d'un épouvantable accident
02:18 à la suite d'un refus d'obtempérer par quelqu'un qui était sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants.
02:24 Et une famille de quatre personnes, deux personnes sont mortes, la mère et un enfant, et le père et un autre enfant.
02:30 Je ne sais pas si c'est au même moment...
02:31 Non mais c'est quasiment dans la même période.
02:35 Le refus d'obtempérer c'est vraiment la marque d'une mise en cause de l'état de droit.
02:42 C'est gravissime quand ce sont des policiers qui en meurent,
02:47 c'est gravissime quand ce sont des conducteurs, des jeunes de surcroît qui en meurent,
02:51 c'est gravissime quand ce sont des victimes collatérales qui en meurent.
02:56 Par rapport à la réaction politique, il y a eu une minute de silence qui a été observée à l'Assemblée nationale hier.
03:03 Est-ce que vous y avez participé ?
03:05 Alors moi je n'étais pas dans l'hémicycle à ce moment-là.
03:08 Volontairement ?
03:09 Ah non pas du tout, non non non, j'avais un rendez-vous, je suis arrivée en séance juste après.
03:14 C'était justifié ou pas ?
03:16 Écoutez, je pense que les minutes de silence...
03:20 Évidemment la mort de ce jeune a suscité une grande émotion,
03:26 les images qui ont circulé provoquent un choc évident,
03:30 maintenant les images ne valent pas une enquête précise.
03:33 Je pense que dans les minutes de silence, il faut être prudent,
03:37 parce qu'il ne faut pas en oublier quand on commence à en faire.
03:40 Est-ce qu'on a fait une minute de silence à chaque fois qu'un policier est mort dans un barrage non respecté ?
03:46 Voilà, donc il faut faire attention parce que dans cette démarche qui est quand même lourde...
03:51 Donc la présidente de l'Assemblée nationale a eu tort ?
03:54 Non, je ne dis pas qu'elle a eu tort, je ne dis pas qu'elle a eu tort,
03:57 je dis simplement que c'est un moment quand même très solennel,
04:01 une minute de silence, les députés se lèvent, l'ambiance est lourde et grave,
04:05 et que si on les multiplie, il ne faut oublier personne dans cet acte-là.
04:14 Est-ce que vous avez l'impression aujourd'hui de vivre dans une France qui est coupée en deux ?
04:18 Alors, véritablement on voit bien que beaucoup de choses sont l'objet d'une perte totale de contrôle.
04:27 Un jeune de 17 ans au volant d'une voiture, d'une grosse cylindrée,
04:34 alors qu'il n'a pas le droit de conduire, ne s'arrête pas devant un policier en arme,
04:41 ça en dit long quand même sur la fracture, la perte de sens de l'autorité.
04:47 En plus, on voit bien que les désordres qui se sont produits cette nuit et la nuit passée,
04:52 on s'en prend à quoi ? Au commissariat de police, évidemment,
04:55 aux écoles, aux bâtiments publics qui sont là pour le bien commun, pour l'intérêt de tous.
05:01 Donc il y a véritablement des fractures énormes dans la société aujourd'hui,
05:08 et moi je trouve ça très alarmant, la situation est très alarmante.
05:12 La crainte d'un embrasement de certains quartiers qui se poursuit,
05:16 mais alors comment faire pour rétablir ce calme ?
05:19 Alors je pense qu'il y a cette situation ponctuelle qui impose effectivement
05:27 qu'on fasse tout pour éviter que les choses ne s'embrasent,
05:31 mais au-delà de ça, il faut s'interroger sur un certain nombre de dysfonctionnements,
05:35 notamment dans la chaîne pénale.
05:39 Aujourd'hui, on ne peut pas incarcérer parce qu'on n'a pas assez de places de prison.
05:42 Emmanuel Macron, dans ses deux campagnes présidentielles,
05:45 avait promis la création de 15 000 places de prison supplémentaires,
05:49 parce que l'absence de places de prison écrase complètement la chaîne pénale.
05:54 On ne peut pas incarcérer des gens qui devraient l'être.
05:56 Et donc ça, ça pose un énorme problème.
05:59 L'inexécution des peines dans notre pays.
06:01 Quand vous êtes un délinquant, et que vous êtes à peu près certain que votre peine ne sera pas exécutée,
06:08 comment voulez-vous que l'état de droit, que l'ordre public soit respecté
06:12 lorsque la certitude de la peine n'est pas là ?
06:15 Donc ce sont vraiment des choses profondes, des réformes de fond qu'il faut entreprendre.
06:25 - Pour la justice, bien sûr, mais aussi peut-être pour la police.
06:28 Est-ce qu'il faut revoir par exemple la loi de 2017 sur l'autorisation d'un policier
06:33 de tirer sur quelqu'un qui est en fuite ?
06:36 - Moi je pense que la justice dira en l'espèce les circonstances qui ont conduit ce policier à tirer.
06:44 Et donc il conviendra à ce moment-là peut-être de réinterroger la loi.
06:51 Mais si on la réinterroge dans ce sens, il faut aussi que tous ceux qui s'en prennent à l'autorité publique,
07:00 à ceux qui portent l'uniforme aux forces de police et de gendarmerie,
07:04 qu'ils soient mieux protégés dans l'exercice de leurs fonctions.
07:08 Vous savez qu'un grand nombre d'entre eux démissionnent.
07:13 Vous imaginez le risque que court une société lorsque ceux qui sont chargés de la protéger
07:19 doutent de l'autorité qui les commande.
07:21 Donc on est face à un problème considérable.
07:24 De moins en moins d'enseignants, de moins en moins de policiers, de moins en moins de...
07:28 - Ça n'excuse pas d'essayer d'avoir un comportement irréprochable aussi quand on est force de l'ordre.
07:33 - Vous savez, il y a peu de corps qui sont aussi contrôlés que celui de la police.
07:40 Et quand des fautes sont commises, elles doivent être sévèrement sanctionnées
07:43 parce qu'il en va de la crédibilité de la force légale, bien sûr.
07:48 Mais les policiers en sont parfaitement conscients.
07:51 - Tous !
07:53 - Parce que Marine Tondelier disait hier à ce micro, il y a du racisme dans la police.
08:00 Et la police tue.
08:01 - Moi je pense que les responsables politiques qui se livrent à des critiques généralistes sur la police
08:10 sont proprement irresponsables parce que jeter le discrédit sur l'ensemble des policiers
08:18 alors que leur mission est terriblement difficile et le plus sûr moyen d'entretenir les conflits, les désordres,
08:27 les mises en cause, le refus de l'autorité publique.
08:31 Donc soyons, quand on est un responsable politique, soyons extrêmement vigilants sur la portée de nos propos.
08:37 - C'est une déclaration qui attise, vous voulez dire ?
08:39 - Rien ne doit être dit qui puisse mettre en cause la police en général.
08:44 Ce policier, les circonstances seront très précisément étudiées.
08:50 Je suis convaincue que s'il y a faute, elle sera sévèrement sanctionnée.
08:55 Mais attention, attention aux propos qui généraliseraient la mise en cause de nos policiers
09:01 qui encore une fois font un travail extraordinairement difficile.
09:04 - Oui. Autre sujet, Annie Gennevard, vous êtes secrétaire générale du Républicain, je le rappelle.
09:09 Aujourd'hui le Conseil d'État doit rendre sa décision sur le recours qu'il porte sur le port du hijab dans le football féminin.
09:15 Dans un premier temps, on a cru comprendre, et on l'a compris, le rapporteur a déclaré qu'il n'y avait pas de prosélytisme et pas de provocation.
09:21 Grosso modo, finalement, ces hijabeuses peuvent porter leur foulard. Qu'en pensez-vous ?
09:26 - D'abord, c'est l'avis du rapporteur, ce n'est pas l'avis du Conseil d'État.
09:29 On attend avec impatience l'avis du Conseil d'État.
09:33 Moi, je ne veux pas remettre en cause cette institution majeure de notre République.
09:39 Mais enfin, on voit bien qu'il y a un réel problème.
09:43 On avait, avec les Républicains, et Eric Ciotti en particulier, déposé des amendements lors de la loi dite "séparatisme"
09:51 pour interdire le port de signes religieux ostentatoires dans les lieux de pratiques sportives et dans les compétitions sportives
09:59 parce qu'on voit bien que le sport est un lieu d'entrisme du prosélytisme islamiste.
10:05 Et il faut mettre un coup d'arrêt. Tous les responsables sportifs vous le diront.
10:10 Aujourd'hui, la religion est entrée dans le domaine du sport où elle n'a rien à faire.
10:14 Et les idéologues fréristes savent bien que c'est une façon d'avoir une emprise sur les jeunes que d'investir les lieux de sport.
10:27 Donc pour moi, le hijab c'est tout sauf un signe d'émancipation des femmes.
10:32 - Oui, mais quand des femmes veulent porter ce hijab, et si elles veulent pratiquer le sport, elles ne peuvent pas.
10:39 Enfin, en tout cas, le football dans ces conditions, donc non ?
10:42 - Pardonnez-moi Patrick Roger, mais je pense que c'est une mauvaise façon d'aborder le sujet.
10:46 - Elle l'aborde comme ça ?
10:48 - Oui, elle l'aborde comme ça, mais sous couvert de liberté, en réalité, c'est une démarche d'islam politique.
10:56 C'est vouloir dire "nous imposons nos règles", alors que dans le domaine du sport, l'égalité d'une part et la laïcité d'autre part sont la règle.
11:06 - Oui, mais comme le disait Marine Tondelier, même si elle a un peu confondu les choses hier,
11:10 il faudrait interdire les signes de croix des joueurs qui rentrent sur le terrain,
11:14 ou même quand ils invoquent "Allah" aussi après un but marqué.
11:17 - Je crois que dans l'affaire du hijab, ça va bien au-delà que le port discret d'une médaille ou d'une croix,
11:26 ou d'un simple geste, quoi qu'on en pense.
11:29 Là, c'est vraiment manifester une volonté d'imposer une règle dont on ne veut pas.
11:36 Nous, nous sommes pour la liberté des femmes, pour la liberté d'aller tête nue.
11:41 Songez qu'en Iran, les femmes meurent pour ça.
11:44 Alors, on ne peut pas avoir un double discours,
11:47 on ne peut pas soutenir les femmes iraniennes persécutées par le régime des mollahs
11:51 qui veut imposer aux femmes une vie faite de privation de liberté et d'instruction,
11:59 et puis en France, revendiquer une pseudo-liberté,
12:02 de s'assujettir à des règles imposées par des hommes qui ne veulent rien d'autre que...
12:08 - Il y a aussi des femmes qui veulent porter le hijab,
12:12 pas forcément imposées par des hommes.
12:14 - Mais, alors d'abord, moi je voudrais dire que là,
12:19 on parle du port du hijab dans les compétitions sportives et dans les lieux de sport.
12:23 Donc c'est un peu différent.
12:25 Il y a un bras de fer qui est engagé clairement avec les islamistes
12:30 qui veulent imposer leurs règles, c'est ça qui se joue aujourd'hui.
12:33 - Et si le Conseil d'État donne raison aux hijabeuses, alors ?
12:36 Quelle conclusion vous en tirez ?
12:38 - Ah bah moi je crois qu'il faudra revenir à la question de la loi,
12:41 c'est-à-dire légiférer.
12:43 Jacques Chirac n'a pas tremblé quand il s'est agi de dire "pas de voile à l'école".
12:48 C'est aussi la question de l'abaya.
12:50 On voit bien que le développement du port de l'abaya dans les établissements scolaires,
12:56 c'est exactement la même démarche de vouloir investir des lieux de culture,
13:01 des lieux d'apprentissage, des lieux de pratiques sportives,
13:04 par les frères musulmans qui veulent montrer par là leur volonté d'entrée sur la société.
13:10 - Certains disent que l'abaya n'est pas une tenue religieuse.
13:13 - En tout cas, celle qui le porte le revendique comme tel.
13:18 - Annie Gennevard, un mot aussi sur le débat sur l'immigration.
13:22 Alors il devait se tenir et commencer finalement avant les vacances,
13:26 il est reporté à l'automne.
13:28 Vous en êtes où chez DLR ?
13:30 Est-ce qu'il y aura aussi du compromis avec par exemple AOCIN DLR et avec le gouvernement ?
13:35 - Depuis des mois, le gouvernement tergiverse propose un texte, le retire, le suspend, l'annonce,
13:42 un texte, plusieurs textes, enfin on voit bien que la doctrine n'est pas claire
13:46 et que le chemin n'est pas très bien tracé en la matière.
13:50 Nous, nous avons dit, nous posons deux textes sur la table.
13:54 Un texte de réforme constitutionnelle pour donner aux législateurs la possibilité
13:59 de légiférer sur certaines questions, par exemple la question des quotas,
14:03 et puis un texte de loi simple qui décline tout un tas de mesures.
14:08 On a travaillé très sérieusement sur la base du rapport de François-Noël Buffet,
14:13 le sénateur très spécialiste de ces questions,
14:16 sur la base d'un texte de loi qu'avait proposé Eric Ciotti en 2017.
14:19 Nous l'avons enrichi en fonction aussi des nécessités du moment
14:24 et nous avons posé vraiment deux textes solides, puissants, précis, opérationnels.
14:29 Parce qu'il y a des sujets qu'il faut traiter impérativement.
14:33 Après, nous, notre proposition est sur la table.
14:37 Au gouvernement du sans saisir, le gouvernement reconnaît aujourd'hui
14:41 un problème majeur en matière d'immigration.
14:44 - Donc il pourrait y avoir un compromis ici, le gouvernement sans saisir,
14:47 ou alors vous irez vers le 49-3 ?
14:49 - Nous, on va faire nos propositions et on va challenger le gouvernement sur ces sujets.
14:56 On ne peut pas faire de lotier dans la matière.
15:00 Vous savez, il y a eu énormément de textes de loi sur l'immigration.
15:04 Aucun ne s'est révélé efficace parce qu'aucun n'a été suffisamment solide pour cela.
15:08 - En attendant d'étudier ce projet de loi sur l'immigration qui va être retardé à l'automne,
15:13 parce qu'il y a beaucoup de bruit autour d'un remaniement,
15:16 est-ce qu'il y a la possibilité que des DLR participent à un nouveau gouvernement
15:20 s'il y avait un remaniement ?
15:22 - Ecoutez, l'avenir le dira, mais moi je n'ai pas senti que le gouvernement, d'une part,
15:28 était très désireux de cela.
15:30 - Mais vous ne fermez pas la porte alors ?
15:32 - Non, et je ne crois pas que dans nos rangs, nous voyons un intérêt politique
15:37 à quelques débauchages ponctuels qui ne changeraient pas la politique qui est conduite.
15:42 Parce qu'un responsable politique, quel est son rôle ?
15:45 C'est de proposer une alternative, et une alternance aussi.
15:49 Si c'est pour entrer dans un gouvernement, pour conduire une politique
15:52 avec laquelle on n'est pas d'accord, vous voyez bien que dans ce cas-là, l'intérêt...
15:56 - Mais vous pensez qu'il y a des tentatives de débauchage en ce moment ?
15:59 - Je ne sais pas. Je ne crois pas.
16:01 - Vous êtes informée quand même.
16:03 - Ecoutez, il y a quelques voix qui ont pu s'élever pour dire
16:10 "ne faut-il pas réfléchir à une coalition ?"
16:12 - Nicolas Sarkozy, lui-même, votre ancien leader.
16:16 - Oui, ce qui n'est pas tout à fait la même chose que...
16:18 - Il a tort ?
16:19 - ...que quelques débauchages.
16:21 Il a tort, il a le droit d'exprimer son avis.
16:24 Ce n'est pas la réponse de notre famille politique.
16:26 Nous avons dit clairement...
16:27 - Donc il n'a plus d'influence sur vous ?
16:29 - Écoutez, il garde l'amitié d'un certain nombre d'entre nous.
16:33 Ça a été quand même notre dernier président de la République.
16:37 Donc on lui garde pour cela une reconnaissance et pour certains, une affection.
16:42 Mais son analyse politique n'est pas celle que nous conduisons à LR.
16:46 - Merci Annie Gennevard, secrétaire générale des Républicains et députée du Doubs,
16:49 qui était l'invité ce matin de Sud Radio.
16:51 Dans un instant, nous continuons et nous revenons sur Nanterre avec Elisabeth Lévy,
16:54 Françoise de Gouin et vous, évidemment, au 0826 300 300.
16:58 Si vous avez d'ailleurs été témoin cette nuit, n'hésitez pas,
17:00 vous nous appelez au standard et vous aurez la parole par l'ombret sur Sud Radio.