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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:03 On a besoin de comprendre.
00:00:05 On va réfléchir.
00:00:07 On va prendre notre temps.
00:00:09 Il ne faut pas se précipiter.
00:00:11 Il ne faut pas tomber dans les clichés.
00:00:14 Etc.
00:00:16 Voilà la petite musique de l'exécutif une semaine après les émeutes qui ont saccagé les villes de France.
00:00:22 On ne sait plus si on doit sourire ou pleurer.
00:00:25 On ne sait plus si on doit invoquer l'aveuglement, l'incompétence ou la légèreté.
00:00:31 Cette petite musique de l'exécutif illustre l'incapacité d'agir chez ceux qui nous gouvernent.
00:00:37 Elisabeth Borne a plié le match hier.
00:00:39 Elle a parlé du temps du diagnostic nécessaire.
00:00:44 Avec un médecin comme Madame Borne, le malade sera mort avant le début du traitement.
00:00:49 Emmanuel Macron semble sur la même ligne.
00:00:52 C'est à la fois désespérant, sidérant, terrifiant.
00:00:55 J'ai dit lundi, soyez certains d'une chose, rien ne changera.
00:00:58 Nous sommes vendredi et l'exécutif a déjà enterré l'affaire.
00:01:02 Le Titanic coule.
00:01:04 Madame Borne joue du violon.
00:01:06 Monsieur Macron attend le naufrage.
00:01:08 Certains sont déjà montés dans les canaux de sauvetage.
00:01:11 Nous sommes le 7 juillet.
00:01:13 Soyez certains d'une nouvelle chose.
00:01:15 Quand nous reviendrons de vacances, ce sera pire.
00:01:18 Il est 9h.
00:01:20 C'est ça, McDeal.
00:01:22 Le gouvernement annonce un plan de 5 millions d'euros pour renforcer la protection des élus.
00:01:28 Le plan prévoit notamment une protection fonctionnelle automatique,
00:01:31 un accompagnement psychologique et un bouton d'appel à actionner en cas d'agression.
00:01:35 Le renforcement des sanctions pénales en cas de violence contre des agents en uniforme
00:01:39 fera l'objet d'une loi à l'automne.
00:01:41 Gérald Darmanin saisit la justice contre un hebdomadaire régional
00:01:45 pour divulgation de l'identité du policier qui a tué Nahel.
00:01:48 L'hebdomadaire en question a publié jeudi sur son site internet un portrait du policier
00:01:52 en révélant son identité et sa commune de résidence.
00:01:55 Le ministre de l'Intérieur a tweeté
00:01:57 "Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste.
00:02:01 Je saisis le procureur de la République."
00:02:04 Et puis Pogacar a pris une revanche sur Vingegaard.
00:02:07 C'était hier au sommet de Cotterey.
00:02:09 Le Slovène a foncé vers sa 10e victoire d'étape dans le Tour à seulement 24 ans
00:02:13 en reprenant 28 secondes à son concurrent.
00:02:16 Il a donc réanimé le duel tant attendu
00:02:18 qui devrait servir de fil rouge de cette 110e édition jusque dans les Alpes au moins.
00:02:24 - Michel, Charlotte Dornelas, Nathan Devers, Georges Fenech, Florian Tardif, Gérard Leclerc.
00:02:30 3 euros. 3 euros. 3 euros.
00:02:34 Je dis à monsieur Macron et à madame Borne, 3 euros.
00:02:39 Achetez le Figaro. Tout y est. Tout y est.
00:02:43 Ça vous coûtera moins cher, ne demandez pas de rapport ni quoi que ce soit.
00:02:48 Pierre Bruchon, ex-DGSE. 3 euros.
00:02:51 Ça vous coûte... Tout y est.
00:02:53 Vous avez juste à... Vous faites un papier collé.
00:02:55 Tout y est. Il y a le constat, le constat, les solutions.
00:02:59 Tout y est. Ne vous ennuyez plus.
00:03:02 Partez en vacances. Pierre Bruchon, le Figaro, ex-DGSE.
00:03:06 C'est pas n'importe qui. Bon. Lisez. Tout est bien.
00:03:10 Et puis après, vous pourrez dire on va réfléchir, on va prendre son temps, etc.
00:03:15 Ces gens sont effrayants, Gérard Leclerc. Effrayants.
00:03:18 Je vous assure. Là, plus ça va, plus c'est effrayant.
00:03:21 Et ce papier de Pierre Bruchon, déjà l'Elysée a dit mais non.
00:03:26 Mais non. Il se trompe. Il se trompe. C'est pas ça.
00:03:31 Comprenez rien. Apprenez de temps. Eh oui.
00:03:35 Il l'avait déjà annoncé lors d'une audition devant le Sénat, Pierre Bruchon.
00:03:39 Oui, mais ce qui est intéressant chez Pierre Bruchon, c'est qu'il propose des solutions.
00:03:42 Oui, mais c'est pas nouveau. Il l'avait déjà annoncé tout cela.
00:03:45 Il fait le constat, mais il propose des solutions.
00:03:48 Par exemple, il y a une solution qui dit, très simple d'ailleurs,
00:03:51 quelque chose qui ne changera pas fondamentalement les choses,
00:03:55 mais ça sera un, comment dire, quelque chose qui marquera,
00:03:58 uniforme pour tout le monde le 1er septembre à l'école.
00:04:01 Entièrement d'accord.
00:04:03 Mais Emmanuel Macron ne le fera pas. Il ne le feront pas.
00:04:06 Parce que pourquoi ? Parce qu'ils ne font rien, d'abord, ce qui est la base.
00:04:09 Mais il ne le fera pas. Il ne le fera pas. Il prendra son temps.
00:04:13 Peut-être qu'il le fera. Il prendra son temps, il réfléchira, il fera autre chose.
00:04:17 Bon, mais c'est pas grave, c'est la vie. Ça sera de pire en pire.
00:04:20 Mais qu'est-ce que vous voulez que je lui dise, moi ?
00:04:23 Je veux dire, mais vous...
00:04:25 Il était temps que vous preniez des vacances.
00:04:28 Ça va en faire aux autres, surtout.
00:04:31 Mais non, mais ce qui me fascine, c'est que rien...
00:04:34 Regarde, je suis en train de tout faire tomber.
00:04:36 Ce qui me fascine, c'est que rien ne change.
00:04:38 C'est ça qui est drôle.
00:04:40 Tu pourrais dire, il s'est passé quelque chose, là on va faire...
00:04:43 Bon, voilà. On va l'écouter.
00:04:46 Tiens, on peut écouter. On va commencer par Madame Borne.
00:04:49 Madame Borne, je vous assure, hier, je regardais ça, je me disais...
00:04:51 J'ai failli tomber de ma chaise, en fait.
00:04:54 Parce que tout le monde sait ce qu'il faut faire.
00:04:56 C'est pas facile, d'ailleurs, à faire.
00:04:58 Mais tout le monde sait à peu près ce qu'il faut faire.
00:04:59 Tout le monde peut être d'accord sur le constat.
00:05:02 Oui.
00:05:03 Pas sûr.
00:05:05 Bon, sauf Madame Borne, qui elle, elle se méfie des clichés.
00:05:10 Écoutons-la.
00:05:12 On a besoin de comprendre, de prendre le temps du diagnostic.
00:05:16 Il ne faut pas se précipiter avec des clichés
00:05:19 pour donner des explications, des fausses explications.
00:05:22 J'ai eu l'occasion de le dire, en fait,
00:05:24 un tiers des villes qui ont été touchées par des violences
00:05:27 n'ont pas de quartier politique de la ville.
00:05:30 Et près de la moitié des quartiers politiques de la ville
00:05:34 qui sont dans des opérations de renouvellement urbain importantes
00:05:38 n'ont pas connu de violence.
00:05:40 Donc je pense qu'il faut vraiment faire très attention
00:05:42 à ne pas plaquer des fausses idées sur ce qui s'est passé.
00:05:45 Mais on a besoin de comprendre.
00:05:47 Et pour comprendre, c'est en échangeant avec vous
00:05:50 sur le diagnostic et puis sur les réponses
00:05:53 qu'on doit apporter, qu'on trouvera les bonnes solutions.
00:05:56 Il y a tout, il y a 40 ans de vie politique là-dedans.
00:05:59 On a besoin de comprendre en échangeant avec vous.
00:06:01 Ça ne sert à rien, évidemment.
00:06:03 En fait, il y a tous ce que sont les petits hommes gris,
00:06:06 incapables d'action.
00:06:08 Je vous assure, Mme Borne, pendant la guerre, c'est compliqué.
00:06:10 Elle a besoin de comprendre. Il y en a d'autres qui sont déjà à Londres.
00:06:13 Mais vous savez pourquoi ils ne le comprennent pas ?
00:06:15 Il y a une raison. Parce qu'il y a très peu d'élus locaux
00:06:18 au sein du gouvernement, mais à commencer par Emmanuel Macron.
00:06:21 Je vais vous dire, je pense qu'ils comprennent.
00:06:23 Il n'a jamais eu de mandat local.
00:06:24 Je pense qu'ils comprennent, ils savent tout.
00:06:26 Et devant l'immensité de la tâche,
00:06:29 ils préfèrent par manque de courage, plier bagage.
00:06:33 Parce qu'elle n'est pas idiote, Mme Borne.
00:06:35 Elle sait tout. Elle sait bien que ce n'est pas en parlant
00:06:37 dans une réunion qu'elle va apprendre quelque chose.
00:06:39 Il ne faut pas arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
00:06:41 Tout ça, c'est du cirque.
00:06:44 De dire on va comprendre en échangeant.
00:06:45 Tout ça, c'est du cirque.
00:06:47 Évidemment, ce n'est pas en allant dans une réunion
00:06:49 qu'elle va comprendre quelque chose.
00:06:50 Tout le monde le sait.
00:06:52 Vous n'êtes pas d'accord ?
00:06:53 Vous croyez que vous allez dans une réunion, vous allez apprendre quelque chose ?
00:06:56 On ne peut pas reprocher une chose et son contraire.
00:06:58 Dire que le gouvernement est beaucoup trop vertical.
00:07:01 Ne l'écoute pas, ne concerte pas.
00:07:04 Et dire en même temps, quand il le fait, qu'il ne faut pas le faire.
00:07:06 Deuxièmement, vous ne pouvez pas dire, comme vous le dites,
00:07:08 que ce gouvernement ne fait jamais rien.
00:07:10 Il a fait des réformes comme celle des retraites.
00:07:12 Et à l'époque, quand il a fait ces réformes,
00:07:14 une bonne partie des gens dont vous,
00:07:18 une bonne partie des gens dont vous,
00:07:20 ne partent pas en vacances.
00:07:21 Je pars avant, finalement.
00:07:22 Mais non, mais non, c'est vrai.
00:07:23 Il y a eu des réformes qui ont été faites.
00:07:25 Je pars avant.
00:07:26 Et tu sais qu'elles ont fait l'objet de critiques.
00:07:30 Enfin, dernière chose sur la politique des quartiers.
00:07:34 Bon, effectivement, je suis un petit peu sceptique
00:07:36 quand j'entends "on ne sait pas", etc.
00:07:38 Bon, il y a une partie des choses qu'on sait quand même.
00:07:41 En même temps, oui, il faut...
00:07:44 Si c'était toujours pareil, aussi simple que vous le dites...
00:07:48 Vous l'avez lu ? Est-ce que vous l'avez lu ?
00:07:51 Non, je ne l'ai pas lu.
00:07:52 Vous devriez le lire.
00:07:53 Je vais le lire.
00:07:54 Vous devez le lire un peu, puis vous vous renvoyez dans ce domaine.
00:07:56 Simplement, moi, je suis contrairement à vous,
00:07:58 peut-être parce que je suis un tout petit peu plus âgé que vous,
00:08:00 tout ce qui est mettre à penser, je n'y crois pas.
00:08:02 Voilà.
00:08:03 Et vous me faites penser dans vos attitudes
00:08:06 aux gens d'extrême-gauche des années 70
00:08:09 qui, à propos de n'importe quoi, avaient la solution.
00:08:11 Mais oui, c'était une seule solution, le programme commun, disait-on.
00:08:15 Vous pouviez aborder toutes les questions,
00:08:17 chaque fois, notamment du côté des communistes,
00:08:19 il faut bien le dire, ils avaient la solution.
00:08:21 Moi, je ne suis pas...
00:08:22 C'est une façon de penser qui, moi, me heurte.
00:08:27 Je pense qu'effectivement, chaque fois,
00:08:29 selon la fameuse formule dont vous vous moquez,
00:08:33 je pense que les choses sont assez complexes et que...
00:08:35 Votre façon de penser, c'est en fait ne rien agir et réfléchir.
00:08:39 En contraire, pas du tout.
00:08:40 Ça fait 40 ans que vous réfléchissez, on voit le résultat.
00:08:43 J'ai toujours soutenu la réforme des retraites.
00:08:44 Vous pouvez me donner...
00:08:45 Ah oui, ah oui.
00:08:46 Parce qu'elle ne mange pas de pain pour mi.
00:08:49 Et j'ai soutenu la réforme...
00:08:50 Oui, oui, d'accord.
00:08:51 Eh bien voilà.
00:08:52 Votre temps de parole est épuisé.
00:08:53 Il y a juste à prendre mes responsabilités et dire...
00:08:55 Ah oui ?
00:08:56 Oui.
00:08:57 Moi, je suis peut-être un petit homme gris,
00:08:58 mais je suis habillé en bleu, donc je peux le dire.
00:09:00 Mais je pense au contraire que le temps long et la parole
00:09:03 sont absolument des choses centrales dans cette affaire.
00:09:06 Vous aviez invité un jour, juste après la mort de Naël,
00:09:10 quelqu'un qui travaille dans une association dans ces quartiers
00:09:13 et qui racontait très, très bien comment il y a des différences
00:09:17 d'expérience, de regard, de perception par rapport à La République.
00:09:20 Les situations sont très différentes.
00:09:21 Mais je pense qu'on est dans une période qui ressemble au gilet jaune.
00:09:24 Ça veut dire qu'il y a deux parties, deux populations, si vous voulez,
00:09:27 politiques qui ne partagent pas la même version du réel
00:09:30 et qui ont urgemment besoin de parler.
00:09:32 Je pense que ce serait bien que le président fasse un grand débat
00:09:35 pendant tout l'été, qu'il aille dans les quartiers où il y a eu les violences,
00:09:38 qu'il aille rencontrer les jeunes, non pas les jeunes qui ont commis
00:09:40 les violences, mais les gens qui peuvent...
00:09:42 Mais ça ne sert à rien.
00:09:43 Ah, ben je ne suis pas sûr que ça serve à rien.
00:09:44 Mais ça ne sert à rien, en fait.
00:09:47 C'est ça que vous ne comprenez pas.
00:09:49 Il peut aller... Il est allé à Marseille la semaine dernière,
00:09:52 la ville a explosé trois jours plus tard.
00:09:55 Je veux bien qu'il y retourne.
00:09:56 Mais en fait, ça ne sert à rien.
00:09:58 Il aille pour écouter.
00:09:59 Ça sert pour les médias, qui sont très contents
00:10:02 et qui toute la journée tartinent.
00:10:04 Ah, ça, ça les amuse.
00:10:05 Ils font des beaux discours, le président enlève sa veste,
00:10:08 retrousse ses manches et parle aux gens.
00:10:10 Formidable.
00:10:11 Je ne sais pas.
00:10:12 Ça ne servirait à rien, je ne sais pas.
00:10:14 Mais quand on voit sur un certain nombre de sujets,
00:10:16 que par exemple sur la police,
00:10:18 il y a des sujets sur lesquels on ne peut pas parler
00:10:21 parce que vraiment, on ne vit pas dans le même réel.
00:10:23 Les gens, on peut avoir ce qu'il voulait.
00:10:25 Il y a des débats qui sont impossibles.
00:10:26 Je pense qu'il faut crever des abcès.
00:10:28 Il faut poser des questions.
00:10:29 Il faut crever des abcès.
00:10:30 Il n'y a pas d'abcès à créer sur la police.
00:10:31 La police, elle est... Pardonnez-moi.
00:10:33 Je ne vais pas dire "elle est irrépréhensible".
00:10:35 Je ne parle pas de ma perception en moi.
00:10:37 Mais ça ne changera rien.
00:10:39 Ces gens-là, ça ne changera rien.
00:10:41 La vérité, c'est qu'ils ne veulent pas de la police.
00:10:44 Ils n'en veulent pas.
00:10:46 Donc à partir du moment où la police intervient
00:10:48 et vient ennuyer leur petit business,
00:10:50 ils les mettent dehors. Point.
00:10:52 Donc vous pouvez parler pendant des heures.
00:10:54 Je suis peut-être optimiste ou naïf,
00:10:56 mais je pense que la parole...
00:10:57 Vous êtes optimiste ?
00:10:58 ... à sa vertu quand même...
00:10:59 Mais ça fait 40 ans, maintenant.
00:11:00 Non mais Nathan, ça fait 40 ans.
00:11:02 Ça fait 40 ans qu'on parle.
00:11:03 40 ans qu'on connaît cette dégradation lente
00:11:06 depuis effectivement les années 70.
00:11:08 Ça fait même 50 ans.
00:11:10 On en connaît les causes.
00:11:12 On sait à peu près ce qu'il faudrait faire
00:11:14 et on ne le fait pas.
00:11:15 Il n'y a qu'une chose qui changera,
00:11:17 c'est lorsque...
00:11:18 Là, on s'est arrêté à la banlieue.
00:11:20 La prochaine étape, c'est Thibaud de Montbrial
00:11:22 qui l'a dit.
00:11:23 Ce qui changera, c'est lorsque
00:11:25 ils entreront dans la maison de Gérard Leclerc.
00:11:27 Là, ça changera.
00:11:29 Ils seront dans Paris.
00:11:31 Ils payeront dans Paris.
00:11:33 Et les Bobos, les Intellos,
00:11:36 tous ceux qui sont très loin de ces quartiers,
00:11:38 diront "Il faut faire quelque chose, là.
00:11:39 Ils sont chez nous."
00:11:40 "Attention, là, ils sont entrés dans ma maison.
00:11:43 Dites non, c'est pas bien."
00:11:45 S'ils viennent piller chez vous,
00:11:46 ils seront d'abord passés chez vous.
00:11:47 Bien sûr.
00:11:48 Mais tant qu'ils ne seront pas...
00:11:53 Et c'est ce qu'a dit Thibaud de Montbrial.
00:11:54 La prochaine étape, c'est la pêche des pavillons.
00:11:56 C'est ce qu'il a dit là.
00:11:57 D'ailleurs, la première mesure qui est prise,
00:11:58 c'est d'arrêter tous les transports
00:11:59 qui arrivent vers Paris.
00:12:00 Bien sûr.
00:12:01 Mais tant...
00:12:02 Parce que eux, ils parlent, ils parlent,
00:12:03 mais ils ne sont pas du tout confrontés à ça.
00:12:04 Et ils ne le voient pas.
00:12:05 Mais le jour où ils arriveront dans Paris,
00:12:07 où il y aura des pillages dans les maisons,
00:12:09 il faut faire quelque chose, Nidala.
00:12:11 On n'a pas vu ça.
00:12:12 Attends, c'est pas possible.
00:12:13 Là, ils se réveilleront.
00:12:14 Ce sera trop tard.
00:12:15 Il faudrait peut-être qu'ils communiquent entre eux,
00:12:17 puisque j'étais avec un ministre il y a deux jours
00:12:19 et il a utilisé exactement le même terme
00:12:21 que le terme qui est employé dans cet entretien du Figaro.
00:12:25 C'est-à-dire que le vrai sujet pour lui,
00:12:26 je cite un ministre qui est assez haut placé,
00:12:28 c'est la stratégie de peuplement.
00:12:30 C'est-à-dire que le vrai...
00:12:31 Mais le vrai problème, c'est celui-là,
00:12:33 dans ces quartiers-là.
00:12:35 C'est-à-dire qu'il explique que malheureusement,
00:12:38 c'est des quartiers qui ne peuvent que créer la pauvreté,
00:12:41 puisque dès qu'on commence à s'élever,
00:12:43 on quitte le quartier.
00:12:45 Il y a de nouveaux pauvres qui viennent, etc.
00:12:47 Et il dit lui-même, il est lui-même élu local,
00:12:49 et il dit qu'il va inaugurer un tram dans l'un de ses quartiers
00:12:52 très prochainement.
00:12:54 Et donc, il est allé à la rencontre de la population.
00:12:56 Et il y a une population d'origine immigrée
00:12:58 qui a su très bien s'intégrer,
00:13:00 qui a ouvert des commerces dans le quartier
00:13:02 et qui demande aujourd'hui à cet élu local,
00:13:05 qui est ministre, d'arrêter l'immigration.
00:13:08 C'est-à-dire que c'est lui-même quelqu'un
00:13:10 qui est issu de l'immigration,
00:13:11 qui demande d'arrêter l'immigration,
00:13:12 tout simplement parce que malheureusement,
00:13:14 dans ces quartiers-là, on ne peut plus bien vivre.
00:13:16 C'est bon.
00:13:17 Bon.
00:13:19 Dans les solutions, effectivement,
00:13:22 et j'ai lu hier soir assez longuement,
00:13:24 Pierre Brochand, je ne vais pas le relire,
00:13:25 mais "Pour s'en tenir à l'essentiel et au plus précis
00:13:27 qu'on vient de combattre, sans merci,
00:13:28 ni relâche le sentiment d'implénité".
00:13:30 Ça, c'est très facile.
00:13:32 "Dont l'omniprésence semble avoir nourri la désinhibition
00:13:34 tous azimuts de ces jours derniers.
00:13:36 En d'autres termes, s'impose un changement de pied radical
00:13:39 en matière pénale".
00:13:40 Radical.
00:13:41 Ce n'est pas très compliqué à mettre en place non plus.
00:13:43 "Par abaissement de l'âge de la majorité pertinente
00:13:46 et en rétablissant pour tous des peines de prison fermées".
00:13:48 Effective, pas très compliqué.
00:13:50 Bon.
00:13:51 "Suivi d'incarcérations immédiates".
00:13:53 Ce qui se passe.
00:13:54 Pas très compliqué.
00:13:55 "Fustel de courte durée en cas d'atteinte aux biens publics
00:13:57 et aux forces de l'ordre de vol en bande organisée
00:13:59 de trafic de drogue et de violence sur les personnes.
00:14:01 Et surtout, punir la récidive par des peines exponentielles".
00:14:05 Vous entendez ?
00:14:07 Oui, jusque-là, j'étais plutôt d'accord.
00:14:09 Exponentielles, voilà.
00:14:11 Exponentielles, je me méfie.
00:14:13 "On peut aussi imaginer de transformer en prison
00:14:16 pour courte peine des bâtiments pouvant s'y prêter.
00:14:18 N'étant pas juriste, je m'en tiendrai là,
00:14:20 mais je suis convaincu que les Français auront du mal
00:14:22 à ratifier un laïus à la Hugo du type "Une école qui ouvre,
00:14:24 c'est une prison qu'on ferme".
00:14:26 Une belle phrase pour toi.
00:14:27 Oui, c'est des phrases, elles sont toujours très belles.
00:14:29 Mais j'aime bien Victor Hugo.
00:14:31 Oui, mais j'ai bien compris.
00:14:33 Mais moi aussi j'adore Victor Hugo.
00:14:35 Je vous assure, j'adore Victor Hugo.
00:14:37 Mais je pense qu'il est mieux, Victor Hugo,
00:14:40 pour écrire des romans et des poèmes que pour diriger un pays.
00:14:42 Vous voyez, c'est...
00:14:44 En temps de guerre, je préfère De Gaulle à Victor Hugo.
00:14:46 Mais pour lire, je préfère Victor Hugo à De Gaulle.
00:14:48 La situation a vaguement changé.
00:14:50 Quoique, bon.
00:14:51 Mais par pitié que l'on ne ressorte pas,
00:14:53 surtout du magasin des accessoires,
00:14:55 une relance de la politique de la ville,
00:14:57 personne, en tout cas pas moi, ne croit plus à l'efficacité du bourreloïsme.
00:15:00 Ce matérialisme intégral qui croit pouvoir éteindre par l'argent
00:15:03 et l'urbanisme des incendies,
00:15:05 dont le combustible est religieux, historique et ethnique.
00:15:07 Cette réponse pourrait même s'avérer la pire,
00:15:09 puisqu'elle reviendrait, comme déjà dans le passé,
00:15:11 à récompenser la révolte.
00:15:13 Chaque mot qui est dit dans cette interview...
00:15:16 C'est pas d'accord.
00:15:18 Le début était intéressant, je vous l'ai dit.
00:15:20 La fin, je pense qu'il faut les deux.
00:15:23 Il faut une politique de tolérance zéro.
00:15:26 Voyons le sujet.
00:15:28 Marine Zambour, vous en restez uniquement à l'aspect...
00:15:32 C'est pas qu'un slogan, ça marche ailleurs.
00:15:35 Florian a soulevé un point très important
00:15:38 avec lequel je suis totalement d'accord.
00:15:40 C'est le peuplement.
00:15:42 C'est-à-dire que vous ne pouvez pas avoir dans une commune
00:15:44 70% de la population qui est étrangère.
00:15:46 Ça, c'est pas possible.
00:15:48 Donc là, il faut repenser ça.
00:15:50 Ce que font, alors on cite beaucoup l'exemple du Danemark
00:15:52 et des choses, à mon avis, ils n'ont pas raison.
00:15:54 Mais là-dessus, ils ont raison.
00:15:56 On l'a déjà fait, c'est pour ça qu'il y a des émeutes partout en France.
00:15:59 On l'a déjà fait, la répartition.
00:16:01 Il y a des gens qui doivent partir.
00:16:03 Le préalable, la phrase clé,
00:16:05 une des phrases clés qui est traduite "l'état d'esprit" de Pierre Brochand,
00:16:07 "Pour sortir d'un trou, il faut arrêter de creuser."
00:16:12 Ah oui, vous en fumez.
00:16:15 C'est pas Victor Hugo, mais c'est pas mal.
00:16:18 C'est assez long.
00:16:20 Mais ce qui est drôle, c'est la réaction.
00:16:24 C'est vraiment celui qui dit la vérité, il doit être exécuté.
00:16:27 C'est vraiment cette phrase-là.
00:16:29 Elle est formidable, d'ailleurs, cette phrase-là.
00:16:31 Voyons le sujet de l'Auguste.
00:16:33 Dire que l'urbanisme n'a pas de lien avec la délinquance,
00:16:35 je pense que c'est une erreur historique.
00:16:38 Parce que c'est évident que quand on construit des quartiers...
00:16:40 Il y a des trous essentiels et il y a des causes à accessoire.
00:16:42 Vous avez complètement raison.
00:16:44 Mais comme par hasard, l'urbanisme, dans le 13e arrondissement,
00:16:46 avec les Asiatiques, il ne pose pas de problème.
00:16:48 C'est dans Paris, là, c'est pas pareil.
00:16:50 C'est jamais pareil.
00:16:52 Et puis l'urbanisme, dans les années 60 ou 70,
00:16:55 ça ne posait pas non plus de problème avec des pauvres.
00:16:58 Mais c'est toujours pareil.
00:17:00 C'est ça qui me fascine.
00:17:02 Le budget de la rénovation urbaine avait été augmenté à Nanterre
00:17:05 six mois avant les émeutes.
00:17:07 Augmenté de 112 millions sur la base initiale.
00:17:09 Dans ces quartiers, tout ce qui est nouveau,
00:17:11 vous voyez les médiathèques qui brûlent
00:17:13 alors qu'elles sont encore en fin de construction.
00:17:15 Vous voyez les écoles qui sont toutes neuves qui brûlent.
00:17:17 Il y a des quartiers en France, reculés certes,
00:17:20 les fameux quartiers initialement des vrais Gilets jaunes du début,
00:17:23 il n'y a pas de rénovation urbaine.
00:17:25 Elles n'existent même pas.
00:17:27 Ils n'ont rien à brûler parce qu'ils n'ont rien de ces bâtiments-là.
00:17:29 Et il n'y a pas d'émeutes de la même manière.
00:17:31 Il y en a eu justement, vous le disiez vous-même.
00:17:33 Il y a eu des émeutes un peu partout.
00:17:36 Ce n'est pas dans la France reculée et dans la campagne.
00:17:39 C'est dans les petites villes, en effet,
00:17:41 où l'immigration a commencé à être répartie.
00:17:43 Augustin Donat Dieu.
00:17:45 Je l'ai dit cette semaine, qui est très intéressant.
00:17:48 Il y a quelqu'un en province qui m'a dit,
00:17:50 vous savez, à Paris, vous êtes protégé.
00:17:52 Puisqu'ils ne viennent pas.
00:17:54 Il n'y a pas de pillage dans certains quartiers encore.
00:17:57 Dans toutes les villes de province, il n'y a plus de quartier à l'abri.
00:18:00 C'est à Nantes, à Bordeaux, à Rennes, il n'y a plus de quartier à l'abri.
00:18:03 Vous dans le vôtre, ils ne viennent pas.
00:18:05 Arrêtez de parler de nous, c'est le vôtre aussi.
00:18:07 C'est possible.
00:18:09 Ils ne viennent pas.
00:18:11 Mais non, mais c'est très intéressant cette réflexion.
00:18:13 En fait, ça montre aussi que les élites sont protégées.
00:18:16 Elles sont incroyablement protégées là où elles habitent.
00:18:20 Ce qui n'est pas vrai, précisément, en province.
00:18:24 Donc forcément, ça influe sur le rapport.
00:18:27 Si vous niez qu'il n'y a pas de problèmes dans des quartiers,
00:18:31 à cause, justement, de l'existence même de ces quartiers.
00:18:35 La façon dont ils ont été construits.
00:18:37 La France est le seul pays en Europe qui a fait ça.
00:18:40 On a construit des cités des 4000 et tout ça.
00:18:42 Ce qui était une folie furieuse.
00:18:44 Ce qui était une folie. Et on le paye.
00:18:46 En fait, ce que vous dites est évident, mais ce n'est pas l'essentiel.
00:18:49 Ce n'est pas l'essentiel.
00:18:51 Excusez-moi, c'est évident, je ne sais pas.
00:18:53 Ces quartiers-là, dans les années 70, c'était ultra moderne.
00:18:56 Vous retrouvez des témoignages sur l'INAG.
00:18:58 Sur l'INAG, vous avez des témoignages des gens qui s'installent dans ces quartiers.
00:19:01 C'est la modernité absolue.
00:19:03 La salle de bain, le chauffage.
00:19:05 C'était une utopie sociale.
00:19:07 La vraie folie, c'est d'avoir fait venir autant de gens.
00:19:12 Et quand les gens commençaient à quitter ces quartiers,
00:19:14 de renouveler en permanence l'arrivée des personnes.
00:19:16 On ne sera pas d'accord. Je vous propose de voir le sujet.
00:19:19 Sauf que ce n'est pas exact.
00:19:21 Il n'y a pas plus d'étrangers en France que dans les autres pays européens.
00:19:24 C'est un fait.
00:19:26 Vous pouvez reprendre comme vous voulez.
00:19:28 Je vous mets au défi de me prouver le contraire.
00:19:30 Regardez ce que dit Gérald Darmanin.
00:19:32 Ils n'ont pas été répartis de la même façon.
00:19:34 Vous avez le même aveuglement que Gérald Darmanin.
00:19:36 Ce n'est pas une question administrative dont je vous parle.
00:19:38 C'est une question d'adhésion et d'assimilation.
00:19:40 Ils peuvent être français et il n'y a pas d'assimilation.
00:19:43 L'Allemagne a autant d'immigrés que nous.
00:19:46 Des immigrés turcs qui n'ont pas les mêmes problèmes.
00:19:48 Ou vous ne comprenez rien.
00:19:50 Je ne l'excuse pas.
00:19:52 Ou vous ne comprenez rien.
00:19:54 Je ne l'excuse pas. Ce n'est pas gentil de dire ça.
00:19:56 Je donne des arguments.
00:19:58 Ce n'est pas un argument. Vous ne comprenez pas ce qu'on vous dit.
00:20:00 Vous ne le comprenez pas.
00:20:02 Vous répondez qu'il y a le même nombre d'étrangers.
00:20:04 Ce n'est pas le problème.
00:20:06 C'est quoi le problème ?
00:20:08 Le problème c'est que vous avez des français qui ne se sentent pas français.
00:20:11 Et pourquoi ne se sent-ils pas français ?
00:20:13 On en revient largement aux questions de l'urbanisme.
00:20:19 C'est la couleur du mur de la salle de séance.
00:20:21 Vous iriez vivre dans ces quartiers-là ?
00:20:26 Votre sentiment d'appartenance tient à la taille de votre maison ?
00:20:30 Ce n'est pas la taille de la maison.
00:20:32 Comme c'est la dernière, on est amis, on va s'embrasser.
00:20:39 C'est la meilleure solution.
00:20:42 C'est la taille de la salle de bain. On ne se sent pas français.
00:20:44 C'est exactement ce que vous avez dit.
00:20:48 C'est pas le problème.
00:20:51 Bonjour Noémie.
00:20:53 Vous allez la dernière.
00:20:57 Ça fait plaisir que vous soyez là.
00:21:00 Vous comptez. Vous êtes sage.
00:21:03 Voyons le sujet d'Auguste Donadieu.
00:21:06 Avec les sondages qui sont dans ce sujet,
00:21:11 et notamment la perception des français sur ce qui s'est passé.
00:21:14 Au lendemain des émeutes, les voyants sont au rouge dans l'opinion.
00:21:18 Les français ne font plus confiance aux personnalités politiques
00:21:22 pour gérer la situation actuelle.
00:21:24 Je ne suis pas sûre qu'il y ait une personne qui sache face à des choses exceptionnelles
00:21:27 comme ça ce qu'il faut faire.
00:21:29 Marine Le Pen est une femme populaire.
00:21:33 Plusieurs fois j'ai entendu qu'elle parlait de choses très importantes.
00:21:41 En tête du sondage Opinion Way, 32% des français jugent qu'aucune des personnalités
00:21:45 n'est capable de gérer la situation.
00:21:48 En seconde position, Marine Le Pen est approuvée par 27% des interrogés,
00:21:53 suivie de Jordan Bardella avec 22%.
00:21:56 Les français qui jugent sévèrement le président de la République,
00:21:59 Emmanuel Macron se trouve en quatrième position.
00:22:02 Seulement 20% d'entre eux l'estiment capable de trouver des solutions
00:22:05 pour régler cette nouvelle crise.
00:22:08 Eric Dupond-Moretti n'atteint lui que les 8%, et seulement 2% pour Sandrine Rousseau.
00:22:13 Un embrasement des quartiers populaires qui a laissé des traces dans la société,
00:22:17 qui a perdu une totale confiance envers les personnalités politiques.
00:22:22 - Bon, ça c'est quand même très intéressant le rapport,
00:22:25 parce que moi je traduis ça, alors évidemment je le traduis avec des mots
00:22:29 qui peuvent paraître un peu excessifs, mais au fond je traduis par ces mots
00:22:35 ce que tous les gens qui nous regardent pensent, c'est-à-dire qu'ils y croient plus.
00:22:39 Ils y croient plus quant à le... Si on parle vraiment sérieusement,
00:22:43 la première ministre hier qui dit "on va prendre notre temps pour poser le diagnostic",
00:22:49 vous trouvez que c'est... Si on parle vraiment sérieusement, mais c'est une honte.
00:22:53 Si on se dit vraiment les choses, c'est une honte.
00:22:56 On va poser le diagnostic, ça fait 40 ans qu'elle fait de la politique.
00:22:59 Mais ils servent à quoi ? Elle fait quoi ?
00:23:03 C'est effrayant en fait d'être dirigé... Tu te dis que t'es dirigé par ces gens-là,
00:23:07 mais c'est effrayant. De démagogie, de n'importe quoi, de paroles en l'air.
00:23:13 - Ce serait de dire qu'elle va agir vite.
00:23:16 - C'est ça qui serait... Je veux dire, on est gouverné par des gens qui nous disent tout le temps
00:23:19 qu'ils agissent très vite, et pour le coup c'est là qu'ils font rien.
00:23:22 Non mais ensuite c'est possible qu'elle fasse rien, si elle fait rien, je serais le premier à le dire.
00:23:25 - Mais alors qu'elle ne dise rien au moins. Au moins qu'elle ne dise rien.
00:23:30 - Mais surtout, elle peut dire que la mise en place...
00:23:32 - Voilà, qu'elle ne dise rien, mais qu'elle dise "on va attendre pour poser le diagnostic".
00:23:37 - C'est ça le pire. - C'est cette phrase-là qui est folle.
00:23:40 - Que l'action dure longtemps et prenne du temps. - Voilà !
00:23:42 - Elle dit... En fait, ce qu'elle doit dire hier, "écoutez, je pense que le diagnostic, on l'a tous posé".
00:23:47 "Je pense que les solutions, c'est pas simple. Je pense qu'elles doivent être radicales et elles vont prendre du temps,
00:23:52 et peut-être même une génération. Mais on va s'y atteler, parce que le diagnostic, on l'a posé."
00:23:57 Là, elle est dans une forme de déni. Elle dit "on va prendre notre temps, méfions-nous des clichés".
00:24:04 Ce qu'elle dit implicitement, c'est "tout ce que disent les gens de droite, faut pas l'écouter".
00:24:08 Voilà, c'est ça le subtexte.
00:24:10 - Ce qu'elle dit explicitement, c'est qu'elle a très bien compris, surtout parce que "faut se méfier des clichés",
00:24:12 ça veut dire qu'elle sait exactement ce qui se passe. - Bien sûr !
00:24:14 - Et la phrase d'Emmanuel Macron, "qui avait prévu ce qui allait se passer ?"
00:24:17 - C'est la même ! - J'ai lu quatre fois, en fait. C'est une blague.
00:24:22 - C'est ça qui est fou ! C'est même pas... Je veux dire, évidemment que là, on est là, c'est plus facile.
00:24:27 On n'a jamais pris des responsabilités politiques. C'est plus facile d'être observateur qu'acteur, bien sûr.
00:24:32 Mais, en fait, ce qui rend fou les gens, c'est de ne pas partager le diagnostic.
00:24:39 C'est ça qui rend fou les gens. Après, ils comprendraient que ça va être compliqué.
00:24:43 Mais quand tu nies la réalité à ce point, quand tu dis "ça n'existe pas"...
00:24:48 - Parce qu'elle, vous vous souvenez qu'en 2019, Gérard Collomb, quand il quitte la place Beauvau, il le fait, le diagnostic.
00:24:55 Et il les prophète en même temps, en disant "vous allez voir, bientôt, côte à côte, demain, face à face".
00:25:00 Et donc le diagnostic, il l'a fait depuis longtemps.
00:25:03 - Même François Hollande a réussi à le faire. - Les Pieds Noirs, moi, que je connais bien, ils vivaient dans les HLM.
00:25:07 - Bien sûr. - Ils n'ont jamais mis le feu nulle part.
00:25:10 - Ben non. - Pourquoi ? Pour une seule chose, les Pieds Noirs, ils se sentaient français.
00:25:14 - Oui. - C'est tout. - Et pourtant...
00:25:17 - Mais même les premiers immigrés, ils sont venus... - Les pères, les grands-pères ne brûlaient pas les voitures.
00:25:23 - Excusez-moi ce que vous dites, c'est effrayant. Ce ne sont pas tous les immigrés qui brûlent les voitures.
00:25:27 Arrêtez de dire ça. - Non, mais ça n'existe pas.
00:25:29 - C'est incroyable de faire comme ça de généralité. - Gérard, Gérard, Gérard, Gérard, Gérard...
00:25:33 - Je vous assure, il y a... - Oui, d'accord.
00:25:35 - Je vous dis, je réponds précisément, vous dites HLM = émeute, pillage.
00:25:40 Je vous dis Pieds Noirs, HLM, pas pillage, pas émeute.
00:25:43 Pourquoi ? Parce que les Pieds Noirs, qui sont formidables d'ailleurs, formidables,
00:25:48 ils avaient ce sentiment d'appartenance à la France. - Mais bien sûr.
00:25:51 - Tout en cultivant leur propre identité. - Bien sûr.
00:25:54 - Il ne s'agit pas de renoncer... - Et malgré un véritable rejet.
00:25:57 - Voilà, c'est vrai pour les Juifs de France, c'est vrai pour les Arméniens de France,
00:26:00 c'est vrai pour les Corses, les Bretons, etc.
00:26:04 Certains ont gardé, les Basques, une identité.
00:26:07 Il ne s'agit pas de tournier, mais personne de ceux que je viens de citer ne se sent pas français, enfin.
00:26:12 - Bien sûr. - Là, on brûle des drapeaux français.
00:26:15 Ça devrait quand même vous interloquer.
00:26:19 Bon, on marque une pause. Il est 9h25, c'est la dernière.
00:26:23 A tout de suite. La dernière de la saison. Viens, mon. A tout de suite.
00:26:28 Trina Magdiel, à 9h32, nous rapporte les dernières infos.
00:26:34 Une enquête préliminaire ouverte après deux plaintes déposées par les enfants d'Alain Delon.
00:26:41 Des plaintes à l'encontre de sa dame de compagnie, notamment pour harcèlement moral,
00:26:45 détournement de correspondance et maltraitance animale.
00:26:48 Les enfants de l'acteur de 87 ans dénoncent l'attitude dénigrante et agressive de cette femme à l'encontre de leur père.
00:26:54 Le ministre des Transports, Clément Beaune, vient d'annoncer la mise en vente de 200 000 billets intercités dès aujourd'hui à 19 euros.
00:27:02 C'était lors de sa visite à la gare d'Austerlitz.
00:27:04 Les trains intercités de la SNCF, qui ne sont pas à grande vitesse, transportent chaque année 12 millions de voyageurs.
00:27:10 Et puis, des pluies torrentielles provoquent de violentes inondations à Saragosse.
00:27:14 Des pluies diluviennes se sont abattues hier sur la ville du nord de l'Espagne.
00:27:18 En moins d'une heure, il est tombé jusqu'à 54 litres de pluie par mètre carré.
00:27:22 Heureusement, aucune victime n'est à déplorer.
00:27:25 Vous prenez un train intercité, vous vous dites "mais qu'est-ce qu'on a fait en France aussi depuis 40 ans ?"
00:27:30 C'est effrayant les trains intercités.
00:27:33 On n'a pas investi manifestement, le matériel est catastrophique.
00:27:40 C'est incroyable. C'est-à-dire que tu as dépensé de l'argent en France, tu ne sais pas où il est passé.
00:27:45 Il y a une seule chose qui marche dans les trains, c'est les contrôleurs.
00:27:48 Alors là, formidable.
00:27:50 C'est vrai que le reste...
00:27:52 On va pas dire du mal des contrôleurs.
00:27:57 Je suis désolé, mais ce que vous dites n'est pas tout à fait exact non plus.
00:28:00 Les intercités, ça a changé aussi. Il y en a beaucoup qui ont changé.
00:28:03 Vous ne les prenez pas.
00:28:04 Arrêtez de parler.
00:28:05 C'est pas possible que vous soyez sur tout.
00:28:09 Tout est par terre et vous vous dites "tout est par terre".
00:28:12 Vous ne pouvez pas dire que la SNCF, tout est par terre. Ce n'est pas vrai.
00:28:17 C'est insupportable.
00:28:18 Vous avez pris un train intercité quand la dernière fois ?
00:28:20 J'en prends régulièrement.
00:28:21 Lequel ?
00:28:22 Je prends celui qui va entre Tours et Saumur.
00:28:24 D'accord. Et vous le trouvez comment ?
00:28:25 Je trouve qu'il n'est pas si mal.
00:28:26 Oui.
00:28:27 D'accord.
00:28:28 Ah oui ? Non mais qu'est-ce que oui ? Il n'y a rien de... Oui ?
00:28:30 Oui.
00:28:31 D'accord.
00:28:32 Vous en avez pris, vous en prenez des trains intercités ?
00:28:34 Oui, j'en prends beaucoup moi des trains intercités.
00:28:36 Parfaitement.
00:28:37 Je ne sais pas.
00:28:40 Je vous ai donné lesquels.
00:28:43 Écoute-toi Emmanuel Macron qui a été hier, il est arrivé à Pau.
00:28:48 Il a eu un petit échange avec une dame qui lui disait d'ailleurs des choses très simples.
00:28:52 Il était agacé.
00:28:53 Il n'aime pas qu'on lui dise des choses qu'il n'aime pas entendre le président.
00:28:55 En quoi ça vous aide M. le Président de rencontrer des élus ?
00:28:59 Vous en avez pris beaucoup ?
00:29:00 On continue de travailler.
00:29:01 J'en ai vu beaucoup.
00:29:02 J'ai vu les maires.
00:29:03 Ça vous apporte quoi de l'ordre ?
00:29:04 Nous avons tous vécu un moment important dans la vie de la nation.
00:29:07 Donc on va continuer de travailler.
00:29:08 D'abord, la première réponse c'est l'ordre, le calme.
00:29:11 C'est la concorde.
00:29:13 Et ensuite, c'est de travailler sur les causes profondes de ce qui est à nous.
00:29:16 Il vote en touche, il s'en va.
00:29:19 On va travailler sur les causes profondes.
00:29:21 On va creuser.
00:29:24 Je veux dire, mais en fait, c'est sidérant.
00:29:29 Parlons de ce policier, puisque hier vous étiez à l'audience.
00:29:34 Ce policier qui est resté en prison.
00:29:38 Il y a quelque chose qui est dit, je voulais le vérifier auprès de vous.
00:29:40 Jamais un policier n'a été emprisonné dans le cas de...
00:29:48 C'est ce que dit son avocat.
00:29:51 C'est vrai que dans les affaires d'enquête ouverte pour un usage d'arme à feu ayant entraîné la mort,
00:29:57 souvent il y a un placement sous contrôle judiciaire.
00:30:00 C'est vrai.
00:30:01 Il y a plusieurs éléments.
00:30:04 Encore une fois, la situation est particulière.
00:30:06 D'abord, il y a eu cette vidéo avec des premières déclarations qui n'étaient pas tout à fait ce qu'on a pu constater sur la vidéo.
00:30:13 Première déclaration ?
00:30:14 Du policier.
00:30:15 Elle est où cette première déclaration ? Elle n'a jamais été notifiée.
00:30:18 C'est le policier qui parle.
00:30:20 Ce que je veux dire, c'est que ce qu'il s'est dit au début,
00:30:24 à savoir qu'il était devant la voiture, puis la vidéo est arrivée.
00:30:27 C'est lui qui l'a dit ?
00:30:28 C'est la retranscription.
00:30:30 Sur la radio, il ne le dit pas.
00:30:33 On sait qu'il ne l'a pas dit.
00:30:36 C'est l'opérateur au centre de commandement qui interprète la situation sur le terrain en écrivant ça.
00:30:41 Ça n'a rien à voir.
00:30:42 C'est important de le dire quand même.
00:30:44 C'est pas écrit sur un procès.
00:30:45 Comment on lui fait le procès de mensonge ?
00:30:48 Donc il n'a pas menti ?
00:30:49 Non, mais ce qu'il s'est dit au début.
00:30:51 Mais au départ, on a dit qu'il a menti.
00:30:53 C'est pour ça que moi...
00:30:54 On vous demandait de faire l'enquête avant que l'enquête soit bouclée.
00:30:57 Tout ça est en train d'être examiné.
00:31:00 C'est un peu plus compliqué.
00:31:01 Aujourd'hui, il a menti, il n'a pas menti, il a fait ça.
00:31:04 C'est ce qui est en train d'être établi.
00:31:07 Il y a eu quand même des premières remontées sur...
00:31:10 Il a expliqué qu'il était devant et c'est pour ça qu'il a tiré.
00:31:12 Et on a eu cette vidéo qui est sortie.
00:31:14 Mais la raison qui fait partie des critères pour placer quelqu'un en détention provisoire,
00:31:21 c'est le risque de trouble à l'ordre public.
00:31:25 Or, on a bien vu ce qui s'était passé dans la foulée de la mort de Naël.
00:31:30 Ces émeutes monstrueuses.
00:31:32 Et donc, effectivement, le magistrat peut décider,
00:31:35 au regard de l'existence de ce trouble à l'ordre public,
00:31:38 de placer le policier en détention provisoire.
00:31:40 Il peut aussi le faire pour le protéger lui-même,
00:31:42 pour éviter tout risque de concertation avec son collègue.
00:31:46 Mais ce risque de trouble à l'ordre public, ça fait partie des critères en matière criminelle.
00:31:51 - Georges Fenech, vous avez été juge d'instruction.
00:31:53 Est-ce que vous auriez mis ce policier en prison ?
00:31:55 - Oulah, est-ce que j'aurais mis ce policier en prison ?
00:31:59 Écoutez, c'est une question difficile.
00:32:01 Moi, je n'ai jamais mis de policier en prison.
00:32:03 - C'est pour ça que je t'impose d'avoir des questions faciles.
00:32:05 Je les laisse à mes co-frères.
00:32:07 - Il y a manifestement un trouble à l'ordre public.
00:32:11 - En toute humilité.
00:32:13 - Mais non, mais je m'amuse.
00:32:15 - Je m'amuse, c'est une question grave en plus.
00:32:18 - Si effectivement, c'est le seul moyen d'apaiser le trouble,
00:32:24 le seul moyen de le protéger lui-même,
00:32:27 peut-être que j'aurais pris cette décision.
00:32:29 Mais je pense qu'il ne faudra pas le garder au-delà du raisonnable.
00:32:33 C'est-à-dire, les nécessités de l'enquête,
00:32:35 il y aura sans doute une reconstitution.
00:32:37 - C'est quoi au-delà du raisonnable ?
00:32:39 - Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, il est incarcéré
00:32:41 qu'il va y rester jusqu'au moment du procès.
00:32:43 - Non, voilà, on est en matière criminelle,
00:32:45 une affaire criminelle, ça peut durer entre un an et deux ans.
00:32:49 Il ne faut pas le garder deux ans en détention provisoire.
00:32:51 Je pense qu'à partir du moment où il a été auditionné,
00:32:54 où il y a eu peut-être une reconstitution,
00:32:57 il n'y aura plus de nécessité de le garder en détention provisoire.
00:33:00 - Je vous propose de voir le sujet de Marine Sabourin,
00:33:02 puis ensuite nous écouterons M. Liénard, qui est son avocat.
00:33:05 - Il restera en détention provisoire.
00:33:08 Le policier auteur du tir sur Nahel est incarcéré
00:33:10 depuis jeudi 29 juin à la prison de la Santé.
00:33:13 Lors de l'audience hier, la défense de la famille
00:33:15 de l'adolescent de 17 ans a mis en avant plusieurs arguments,
00:33:19 à commencer par le risque de fuite de la part du policier,
00:33:22 mais également la possibilité de concertation avec son collègue.
00:33:25 Une décision prise par la Chambre de l'instruction
00:33:28 de la Cour d'appel de Versailles,
00:33:30 et jugée incompréhensible selon son avocat.
00:33:32 - Un client est présumé innocent, il a le droit à la liberté,
00:33:35 parce que c'est le principe.
00:33:37 L'exception à ce principe, c'est le contrôle judiciaire.
00:33:39 S'il y a un risque d'évasion, de collusion, de concertation,
00:33:44 la loi prévoit pas mal de situations.
00:33:48 Si le contrôle judiciaire ne suffit pas, c'est la détention provisoire.
00:33:52 Mais la détention provisoire doit rester exceptionnelle.
00:33:55 - Dans le placement en détention provisoire de son client,
00:33:58 l'avocat voit une décision visant à éteindre l'incendie social.
00:34:01 - Dans ce pays, encore, nous avons un droit,
00:34:04 et que le droit est exercé par les magistrats,
00:34:07 et c'est le juge qui juge.
00:34:09 C'est pas la presse, c'est pas le politicien,
00:34:11 c'est pas le président de la République qui juge d'un acte.
00:34:13 C'est le juge.
00:34:14 - Yassine Bouzerou, avocat de la famille,
00:34:16 avait également demandé de transférer le dossier
00:34:18 vers une autre juridiction.
00:34:20 Une requête rejetée par le procureur général.
00:34:23 L'avocat du policier, qui décrit son client
00:34:25 comme un homme en état de sidération,
00:34:27 a annoncé déposer une demande de remise en liberté
00:34:30 dans les prochains jours.
00:34:32 - Et M. Liénard a été hier avec Laurence Ferrari,
00:34:35 il parlait de son client qui était abasourdi en prison.
00:34:39 - Il est abasourdi, en fait, ça le dépasse complètement.
00:34:43 C'est un homme, un bon père de famille,
00:34:46 un homme qui a combattu pour la France,
00:34:48 mais qui n'avait jamais tiré sur quelqu'un.
00:34:50 Il n'a jamais utilisé une arme de sa vie.
00:34:52 - Il était militaire.
00:34:53 - Il était militaire, il a été déployé en Afghanistan,
00:34:55 il a eu la chance de ne pas avoir tiré.
00:34:57 Il ne sait pas ce que c'est, en fait.
00:34:59 Il n'est pas rentré dans la police pour ça.
00:35:02 En revanche, il portait une arme,
00:35:04 il savait que ça pouvait arriver, bien sûr.
00:35:06 Et ce jour-là, il a été contraint d'utiliser cette arme.
00:35:09 Mais c'est un terrible moment de solitude,
00:35:11 de voir quelqu'un qui, déjà, se retrouve avec une arme à la main,
00:35:14 sur la voie publique, c'est quelque chose d'assez effrayant.
00:35:17 Mais de devoir tirer sur quelqu'un, c'est terriblement effrayant.
00:35:22 Alors, il écrit, il reste combattif quand même.
00:35:25 Il reste combattif quand même parce qu'il sait qu'il est entouré,
00:35:28 il sait qu'il est soutenu.
00:35:30 Nous lui avons passé les centaines de messages de soutien
00:35:33 que nous recevons.
00:35:35 Nous recevons tous les jours au cabinet des lettres
00:35:37 de gens qui nous envoient un chèque de 30 euros,
00:35:40 un livre, des chocolats, des gâteaux.
00:35:43 Les gens, ils envoient ce qu'ils peuvent pour l'aider,
00:35:46 et surtout des messages de soutien.
00:35:48 Ils disent qu'ils sont avec lui.
00:35:50 Ce qui est terrible, c'est qu'à l'étranger,
00:35:52 on a l'impression que c'est un crime raciste.
00:35:54 Et notamment dans les...
00:35:56 - C'est un Freud à nous, quoi.
00:35:58 - Oui, alors à l'étranger, ça dépend de quelle partie de l'étranger,
00:36:01 bien sûr, mais remonte notamment du Maghreb.
00:36:04 Beaucoup de témoignages qui disent que la France est raciste
00:36:07 et c'est un blanc qui a tué...
00:36:09 - Oui, on a entendu le président turc aussi dire la même chose,
00:36:12 M. Erdogan.
00:36:14 - Et c'est pas la France. La France n'est pas raciste, je suis désolé.
00:36:17 Je ne crois pas que la France soit raciste.
00:36:19 - La question ne se pose pas, quoi.
00:36:21 Il y a certains cas dans lesquels, à la limite,
00:36:23 on peut se poser la question.
00:36:25 Là, en l'occurrence, c'est une personne au volant d'une voiture
00:36:27 qui relait trop vite, à contre-sens,
00:36:29 trop rapidement, à l'intérieur d'une ville qui était poursuivie.
00:36:31 C'était pas la personne qui était au volant.
00:36:33 Donc il faut mettre un terme à cette interprétation tout de suite
00:36:36 parce qu'elle est utilisée, évidemment, à la fois à l'intérieur de la France
00:36:39 par des militants et à l'extérieur par d'autres militants
00:36:42 sur le terrain international, évidemment.
00:36:45 Mais la question...
00:36:47 - Bon, tous les jours, toutes les semaines, on peut demander...
00:36:51 - On peut déposer des demandes de mise en liberté
00:36:53 aussi souvent qu'on le souhaite.
00:36:56 Ce que je pense, c'est que là, dans un court délai,
00:36:59 elles ne seront pas acceptées,
00:37:01 pour les raisons qu'on a bien comprises,
00:37:03 notamment des risques des meutes.
00:37:05 Mais effectivement, dans quelques mois,
00:37:07 quand les choses se seront un peu apaisées,
00:37:09 que l'enquête aura avancé, je ne pense pas que ce policier
00:37:11 va rester incarcéré pendant toute la durée de l'instruction.
00:37:13 - Il faut bien préciser que la détention provisoire
00:37:15 n'est pas une sanction, c'est une technique d'instruction.
00:37:19 C'est pour préserver...
00:37:21 Non, c'est pas une déclaration de culpabilité.
00:37:23 - Genre... - Écoutez, vous me demandez...
00:37:25 - Je vous demande pas, d'abord.
00:37:27 - Ah bon ? - Parce que je...
00:37:29 - Je le dis pour ceux qui nous...
00:37:31 - Mais vous savez très bien qu'elle est utilisée
00:37:33 pour certains cas. - C'est pas la finalité
00:37:35 de l'élection. - Oui, enfin, vous...
00:37:37 - C'est ni déclaration de culpabilité, ni sanction.
00:37:39 - Mais vous avez des gens, on les met...
00:37:41 Vous voulez que je vous cite une affaire
00:37:43 où quelqu'un est en ce moment en prison
00:37:45 et on attend qu'il avoue ?
00:37:47 Y a pas un élément contre lui.
00:37:49 Je connais rien à cette affaire.
00:37:51 Je connais rien, mais je sais qu'y a aucun élément
00:37:53 contre lui. - L'affaire Jubilard ?
00:37:55 - Oui. - Ah bah, vous pouvez pas dire
00:37:57 qu'y a aucun élément dans l'affaire Jubilard.
00:37:59 - Y a aucun élément. Y a des...
00:38:01 - C'est ce qu'on appelle ça, des fessées.
00:38:03 - Y a pas de preuve matérielle.
00:38:05 - Y a pas de preuve définitive. - Ça veut pas dire
00:38:07 qu'y a aucun élément, vous pouvez pas dire ça.
00:38:09 - Y a aucun élément matériel. Moi, c'est ce que j'entends.
00:38:11 C'est quoi, l'élément matériel ?
00:38:13 - Ce que je vous dis, c'est qu'y a énormément
00:38:15 d'éléments. Les juges d'instruction
00:38:17 placent pas quelqu'un en détention
00:38:19 prolongé régulièrement s'il y a absolument rien
00:38:21 qui permet de l'incriminer.
00:38:23 Vous pouvez pas dire ça, Pascal.
00:38:25 Vous avez peut-être lu qu'il y a une personne
00:38:27 qui dit ça. - Y a un faisceau d'un disque.
00:38:29 - Y a pas un élément définitif.
00:38:31 - Y a pas un élément de présomption.
00:38:33 - Vous verrez que... - On a pas découvert le fait.
00:38:35 - Y a un faisceau... - Un disque grave et concordant.
00:38:37 - Mais peut-être qu'il sera pas condamné.
00:38:39 - Oui, mais faut être cohérent là-dessus, je vous assure.
00:38:41 Ou le doute doit bénéficier
00:38:43 à haut mise en examen
00:38:45 ou à l'accusé,
00:38:47 ou alors on enlève ça des textes.
00:38:49 Moi, je suis désolé.
00:38:51 - Non, la notion du doute, c'est pas le stade de l'instruction.
00:38:53 - C'est au niveau du jugement, la notion du doute.
00:38:55 - C'est au niveau du jugement. - Bah oui.
00:38:57 - La détention, encore une fois, c'est un moyen d'arriver à la manifestation.
00:38:59 - Je vous dis, je connais...
00:39:01 En fait, je vous fais confiance.
00:39:03 Comme sur tout, généralement, je connais pas précisément cette affaire-là.
00:39:07 Je m'aperçois simplement qu'il y a pas d'élément matériel.
00:39:09 J'ai raison de dire ça.
00:39:11 - On a pas retrouvé le corps de Delphine Jubilant.
00:39:13 Effectivement, on a pas le corps de Delphine Jubilant.
00:39:15 Mais vous pouvez pas dire qu'il y a pas d'élément.
00:39:17 Y a tout un... Sur la téléphonie, sur les mensonges,
00:39:19 des choses qu'il a pu dire...
00:39:21 - Bon, mais c'est... Bon, je vous fais confiance.
00:39:23 Je retire ce que j'ai dit.
00:39:25 Et en revanche, c'est vrai que parfois,
00:39:27 le juge utilise la détention provisoire...
00:39:31 - Pour obtenir des aveux. - Bon, vous le savez bien.
00:39:33 - Ah oui. - Bon.
00:39:35 Dans la dernière partie, on va recevoir...
00:39:37 On a des petites surprises.
00:39:39 Didier Barbeau, il vient, quoi qu'il arrive,
00:39:41 lors de la dernière. Parce qu'il attend ça.
00:39:43 - Avec sa guitare, ou pas ? - Comment ?
00:39:45 - Avec sa guitare, pour adoucir l'humeur. - Avec sa guitare, pour adoucir...
00:39:47 Mais je voudrais quand même qu'on a...
00:39:49 Cette affaire de mariage blanc est extraordinaire.
00:39:51 - Oui. - Ça, je voulais qu'on traite ça.
00:39:53 - Mais c'est... En fait, c'est un pays de...
00:39:57 Je crois que c'est Gilles William qui dit régulièrement
00:39:59 qu'on va terminer dans un hôpital psychiatrique.
00:40:01 Mais c'est formidable, quand même.
00:40:03 On demande... Le procureur de la République
00:40:06 demande qu'on marie quelqu'un qu'on doit renvoyer.
00:40:10 Mais oui, mais ça vous fait rire.
00:40:12 Mais on peut rire, évidemment.
00:40:14 Mais on est chez les fous, en fait, en France.
00:40:16 Alors voyons le sujet.
00:40:18 - On n'aura pas d'autre solution que de procéder au mariage.
00:40:21 - Et vous, qui êtes un juridisme...
00:40:23 - Parce que c'est l'officier.
00:40:25 - Oui, on va voir ce que... - Il est officier d'état civil.
00:40:27 - D'accord. - Il doit respecter la loi.
00:40:29 Et je dis la loi, il faut la changer, là.
00:40:31 - Enfin, vous êtes... - Non, mais il faut changer la loi.
00:40:34 - Il faut changer de... - Logiciel.
00:40:36 - Il faut changer de... - Logiciel.
00:40:38 - De... - Logiciel. - Logiciel.
00:40:40 - Voilà. Alors voyons... - Ça y est, on a...
00:40:42 On a réglé tous les problèmes. On va changer de logiciel.
00:40:44 - Bah, comment on en a réglé... - Je vais vous dire...
00:40:46 - Je vais vous dire quelque chose, Gérard. - C'est fini.
00:40:48 - Comme on en a réglé... - On change de logiciel.
00:40:50 - Gérard, comme on en a réglé... - Je sais pas pour lequel, d'ailleurs.
00:40:52 - Comme on en a réglé aucun depuis 40 ans,
00:40:55 peut-être qu'on peut... Peut-être imaginer de changer des choses,
00:40:59 puisque rien ne marche depuis 40 ans.
00:41:01 - Ça s'appelle le grand soir, ça.
00:41:03 On change tout. C'est le grand soir.
00:41:05 - La révolution. - On change... Voilà.
00:41:07 Mais c'est bien, être révolutionnaire, c'est bien.
00:41:09 - Je pense que tout ce que nous avons fait dans plein de domaines
00:41:12 n'a pas marché. Effectivement, ça serait pas mal de changer.
00:41:15 - Il y a eu des retraites, quand même.
00:41:17 - Ah oui, Gérard a voté pour les retraites.
00:41:19 Parce que comme ça, le conseil aurait pu...
00:41:21 Si vous voulez, les gens qui bossaient...
00:41:23 Allez, allez, fais les marnés ! Fais les marnés, Gérard Leclerc !
00:41:26 Allez ! Là, fais les marnés jusqu'à 65 ans !
00:41:30 C'est important pour Gérard.
00:41:32 Le type qui gagne 2000 euros, boum, il reprend 2 ans de plus.
00:41:35 Merci, Gérard Leclerc.
00:41:37 - Je suis pas me crier la race, en fait.
00:41:39 - Le sujet... - Elle est trop pas politique, je l'ai pris.
00:41:41 - Le sujet d'Adrien Spiteri.
00:41:45 L'union doit avoir lieu ici, dans la mairie de Béziers, aujourd'hui.
00:41:49 Mais le maire de la ville, Robert Ménard,
00:41:51 refuse de procéder au mariage.
00:41:53 Le futur marié fait l'objet d'une obligation
00:41:56 de quitter le territoire français.
00:41:58 - Ce type est en situation irrégulière.
00:42:00 En plus, comme on dit pudiquement, vous avez compris,
00:42:03 il est connu de façon défavorable des services de police,
00:42:06 vole avec recelle et violence.
00:42:09 C'est que ça.
00:42:11 Et moi, je vais aller le marier.
00:42:13 - Robert Ménard suspecte un mariage blanc.
00:42:16 Il craint que cet homme se marie uniquement pour devenir français.
00:42:19 Dans la loi, après 3 ans de mariage,
00:42:22 l'administration ne peut obliger une personne à quitter le territoire.
00:42:25 Après 4 ans, le ou la mariée peut demander la nationalité française.
00:42:30 Il y a plusieurs semaines, le maire de Chalon-sur-Saône
00:42:33 s'est retrouvé dans la même situation,
00:42:35 mais a dû céder après des mises en garde de la justice.
00:42:38 - L'affaire est remontée au procureur général de Dijon,
00:42:41 qui, et c'est hélas ce qui va arriver à Robert Ménard de la même façon,
00:42:44 qui m'a signifié que j'avais tant de mois pour procéder au mariage,
00:42:48 sans quoi je risquais 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.
00:42:53 - Selon le ministère de l'Intérieur,
00:42:55 le mariage n'empêche pas l'expulsion d'une personne en situation irrégulière.
00:42:59 - Bon, c'est quand même extraordinaire, non ?
00:43:04 - Moi, je trouve que la loi est mal foutue.
00:43:09 - C'est pas pareil.
00:43:11 - Mais le QUTF, il y a des recours, mais...
00:43:13 - Si j'ai un maire à marier quelqu'un qui est expulsable
00:43:16 et à qui on demande de quitter le territoire,
00:43:19 ça sent en plus le mariage blanc, cette histoire.
00:43:21 Mais encore une fois, il agit comme un officier d'état civil,
00:43:24 il risque même la révocation de maire.
00:43:27 - Je ne suis pas tout à fait d'accord,
00:43:29 parce que le QUTF, il y a quand même des recours,
00:43:31 dans un état de droit, ce n'est pas une expulsion effective immédiate.
00:43:35 À partir de là, un individu qui a une QUTF
00:43:37 et qui peut encore faire des recours, qui se marie...
00:43:39 Alors, sauf si c'est un faux mariage, c'est possible.
00:43:41 Par contre, je trouve ça problématique,
00:43:43 quand on est un élu de la République,
00:43:45 de commencer à décider qui a le droit de se marier,
00:43:47 et qui n'a pas le droit, à partir du moment où c'est légal,
00:43:49 on célèbre des mariages.
00:43:51 C'est un peu comme les gens qui étaient contre le mariage pour tous,
00:43:53 et certains qui disaient "je ne vais pas marier deux hommes".
00:43:56 - Par exemple, le mariage, je crois qu'on a une image,
00:43:58 le mariage va avoir lieu finalement, c'est Robert Ménard qui va...
00:44:01 - Lui-même ?
00:44:02 - Lui-même, à 11h.
00:44:03 Mais vous savez, j'aime beaucoup...
00:44:05 - C'est pas la première fois qu'il change d'avis.
00:44:07 - Il est obligé.
00:44:09 - Non mais Georges a bien raison, il est obligé.
00:44:11 - Il est inagit, non pas comme maire, mais comme officier d'état civil.
00:44:13 C'est une délégation de service public.
00:44:15 - Vous savez, parfois, moi j'aime beaucoup cette émission,
00:44:17 parce que parfois on entend...
00:44:19 Je devrais mettre les perles de l'émission, ce qui a été dit.
00:44:21 Vous avez dit cette phrase, par exemple, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:44:23 moi je vous adore, vous savez bien...
00:44:25 - C'est ce que j'ai dit comme Georges.
00:44:27 - Parce que vous incarnez les LR,
00:44:29 on ne sait jamais ce que vous pensez vraiment,
00:44:31 et vous dites des choses...
00:44:33 - Ça existe toujours.
00:44:35 - Par exemple, vous avez dit cette phrase folle,
00:44:37 à mon sens,
00:44:39 "Mettre quelqu'un en prison n'est pas une sanction."
00:44:41 Vous avez dit ça ?
00:44:43 C'est extraordinaire comme phrase.
00:44:45 - Oui.
00:44:47 - C'est presque aussi bien que Gérard Leclerc,
00:44:49 qui l'a dit un jour.
00:44:51 Le type d'Annecy n'était pas un immigré.
00:44:53 - C'était un réfugié.
00:44:55 - Demandez, demandez.
00:44:57 - Immigré n'est pas un statut.
00:44:59 - Demandez à Noemi si c'est une sottise.
00:45:01 - Mais enfin, mettre quelqu'un en prison,
00:45:03 c'est pas juste que la détention privée
00:45:05 soit une sanction.
00:45:07 - Ça revient avant le procès, avant le jugement.
00:45:09 - Georges, Georges...
00:45:11 - Ça sanctionne...
00:45:13 - Georges, vous allez dire à quelqu'un...
00:45:15 - Un acte opposé.
00:45:17 - Je vous mets en prison, mon bon ami,
00:45:19 mais ce n'est pas une sanction.
00:45:21 Franchement, c'est parce que je vous aime bien.
00:45:23 - On peut pas comprendre.
00:45:25 - Ça m'arrive de temps en temps.
00:45:27 Mais comprenez que cette phrase est étonnante.
00:45:29 - Mais vous-même, parfois, l'êtes.
00:45:31 - Non, non.
00:45:33 - En cette fin d'année.
00:45:35 - Je sais ce que c'est que la détention provisoire.
00:45:37 Ça n'est pas une sanction.
00:45:39 - Bien sûr.
00:45:41 On va marquer une pause.
00:45:43 Voyons les images de la salle où l'officier
00:45:45 d'état civil Robert Ménard,
00:45:47 maire de Béziers,
00:45:49 va tout à l'heure visiblement marier,
00:45:51 même s'il avait dit,
00:45:53 pour le moment, comme vous pouvez le voir,
00:45:55 cette salle est vide.
00:45:57 Tout à l'heure, il y aura donc le mariage.
00:45:59 Bon.
00:46:01 Là, on va recevoir Didier Barbe-Livien,
00:46:03 Jacques Vendroux,
00:46:05 et on va recevoir également
00:46:07 M. Mondin. Vous savez pourquoi il est entrepreneur,
00:46:09 inventeur? Parce qu'il a inventé
00:46:11 l'élixir de jeunesse.
00:46:13 Mais alors, on n'a pas le droit
00:46:15 de faire de la pub. Donc, on ne dira pas
00:46:17 pour quelle société il travaille, forcément.
00:46:19 - Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire en français?
00:46:21 - C'est l'élixir de jeunesse.
00:46:23 - Ah oui?
00:46:25 - Comme c'est la fin de l'année, j'ai dit qu'on pouvait
00:46:27 faire ça. Didier Barbe-Livien.
00:46:29 - T'es en forme.
00:46:31 - Comment?
00:46:33 Et Julien Pasquet sera là.
00:46:35 Et alors, Julien Pasquet, il est dans
00:46:37 un fouga magistère, je ne sais pas comment on dit,
00:46:39 les avions.
00:46:41 Le 14 juillet.
00:46:43 Un Alpha Jet.
00:46:45 - Le fouga magistère, c'est années 50.
00:46:47 - Oui.
00:46:49 - Si l'armée française est encore avec les fougas magistères,
00:46:51 je me demande à laquelle tu es.
00:46:53 - Alors, ça s'appelle comment un Alpha Jet?
00:46:55 - Oui.
00:46:57 - Alors, il m'avait demandé moi de le faire.
00:46:59 Ça ne va pas, non.
00:47:01 Et il a été une heure en l'air.
00:47:03 Il a vomi pendant 59 minutes.
00:47:05 - C'est vrai ou pas?
00:47:07 - Je vous jure. Et on va voir les images.
00:47:09 - C'est pas vrai.
00:47:11 - Restez avec nous, il a vomi pendant 59 minutes.
00:47:13 - Restez avec nous, vous aurez les images.
00:47:15 - Vous êtes dans un bel état, le fouga magistère.
00:47:17 - Je remercie Florian, évidemment.
00:47:19 Je remercie Noémie.
00:47:21 Je vais vous déplacer quelques secondes.
00:47:23 C'est un plaisir, Florian, de vous avoir toute l'année.
00:47:25 - C'est un plaisir partagé.
00:47:27 - Et Noémie, qui sait me recadrer.
00:47:29 - Absolument.
00:47:31 - Elle incarne la rigueur juridique, journalistique.
00:47:33 Alors que moi, parfois, je fais des petits...
00:47:35 - Ah ça, je vous confie.
00:47:37 - Je ne sais pas où vous allez chercher ça.
00:47:39 - Je ne sais pas ce qu'il y a de plus.
00:47:41 - Elle incarne et elle sait.
00:47:43 C'est pour ça que le tandem que nous formons
00:47:45 est important pour le téléspectateur.
00:47:47 - C'est vrai. Rassure.
00:47:49 - On vous propose. À tout de suite.
00:47:51 - Le temps des surprises à 10h,
00:47:55 avec nos invités dans quelques secondes.
00:47:57 Vous pouvez voir déjà Jacques Vendredi,
00:47:59 manifestement, qui...
00:48:01 Je ne sais pas ce qu'il prépare.
00:48:03 Bonjour, Jacques.
00:48:05 Mais nous allons entendre
00:48:07 les dernières informations
00:48:09 données par notre
00:48:11 ami
00:48:13 Trina Magdine.
00:48:17 - C'est le jour J pour les sites pornographiques.
00:48:19 Le tribunal judiciaire de Paris
00:48:21 doit décider ce vendredi
00:48:23 si 5 sites pornographiques, dont Pornhub,
00:48:25 seront bloqués en France,
00:48:27 faute d'empêcher réellement l'accès à leur contenu
00:48:29 par les mineurs.
00:48:31 La demande de blocage avait été initiée en 2021
00:48:33 par l'ARCOM, régulateur de l'audiovisuel
00:48:35 et du numérique.
00:48:37 L'état d'acatastrophe naturelle reconnu
00:48:39 pour 10 communes de Charente-Maritime
00:48:41 et 3 communes des Deux-Sèvres,
00:48:43 suite au séisme du 16 juin dernier.
00:48:45 5,8, c'était la plus forte secousse
00:48:47 ressentie en France depuis le début des années 2000.
00:48:49 Les indemnités seront versées
00:48:51 dans les prochaines semaines, montant de la facture
00:48:53 de ce tremblement de terre
00:48:55 290 millions d'euros.
00:48:57 Plus de 84 000 candidats
00:48:59 toujours en attente d'une proposition de parcoursup.
00:49:01 Pourtant, la phase principale
00:49:03 s'achèvera ce soir à minuit.
00:49:05 Une phase d'admission complémentaire ouverte
00:49:07 le 15 juin s'achèvera, quant à elle, mi-septembre.
00:49:09 Elle concerne les candidats
00:49:11 sans proposition d'admission en phase principale
00:49:13 et ceux qui n'avaient pas confirmé de vœux
00:49:15 au début de la procédure.
00:49:17 - Nous avons des nouveaux invités pour cette dernière demi-heure.
00:49:19 Didier Barbelévien.
00:49:21 Quand je vois Didier, je sens que la quille
00:49:23 est proche. - Bah oui, parce que
00:49:25 je fais toujours la dernière émission.
00:49:27 - Vous aimez venir pour la dernière,
00:49:29 tout va bien. - J'aime bien la dernière,
00:49:31 j'aime bien la première aussi. - Bon, tout va bien.
00:49:33 Je sais que vous nous écoutez régulièrement.
00:49:35 Vous levez très tôt le matin, vous allez prendre le petit chien.
00:49:37 - Oui, bravo, il sait tout de moi.
00:49:39 Je vois que les fiches
00:49:41 et les enquêtes de police sont arrivées à temps.
00:49:43 - Non mais c'est vrai que
00:49:45 quelle que soit l'heure à laquelle vous vous couchez,
00:49:47 à 6h30, vous êtes debout. - 6h30, je suis debout à cause des enfants.
00:49:49 - Oui.
00:49:51 - Avant, c'était l'heure où je me couchais, autrefois,
00:49:53 c'était à 6h30. - Oui, c'était un autre temps.
00:49:55 Notre ami, donc,
00:49:57 Jacques Vendreux. Jacques, pourquoi vous avez ce chargé ?
00:49:59 - Parce que je voulais très rapidement
00:50:01 faire un clin d'œil affectif
00:50:03 à Alain Delon et le clan des Siciliens.
00:50:05 Je suis bouleversé de ce qui arrive
00:50:07 à Alain Delon, que nous connaissons,
00:50:09 et ce qui lui arrive actuellement.
00:50:11 Je veux dire, bon, ça va s'arranger.
00:50:13 Je voulais, par le clan des Siciliens, lui faire un petit clin d'œil.
00:50:15 Et surtout, je vais aller cet été
00:50:17 rendre hommage aussi à
00:50:19 une légende,
00:50:21 Frank Sinatra. Je vais aller sur sa tombe.
00:50:23 C'est mon vœu.
00:50:25 - Écoutez, chacun passe ses vacances.
00:50:27 - Exactement. Et il y en a qui sont à Noirmoutier.
00:50:29 - C'est plutôt Alain Delon, ce soir.
00:50:31 - Voilà, voilà.
00:50:33 Il y en a qui vont à Noirmoutier.
00:50:35 - Et il est enterré où, Sinatra ?
00:50:37 - Pâle Spring.
00:50:39 - Et vous allez tout seul ? - J'y vais avec mon amoureuse.
00:50:41 - Ah, oui. Donc ça lui fait plaisir.
00:50:43 - Et le lendemain, si vous voulez tout savoir,
00:50:45 le lendemain, je vais à Chicago.
00:50:47 - Parce que vous avez des actions à prendre, peut-être ?
00:50:49 - Pas du tout. Je vais saluer
00:50:51 sur sa tombe. Ça ne va pas faire marrer vos téléspectateurs,
00:50:53 mais moi, ça me fait marrer, c'est l'essentiel.
00:50:55 Je veux dire, je vais rendre hommage
00:50:57 à Alphonse Capone.
00:50:59 - Moi, ça ne me fait pas marrer non plus.
00:51:01 - Ah, ça ne vous fait pas marrer ?
00:51:03 - Non, mais c'est un jeu.
00:51:05 - Vous faites la tente en état.
00:51:07 - Monsieur le juge, c'est un jeu.
00:51:09 - Oui, mais quand même, c'était un grand truand.
00:51:11 - Oui.
00:51:13 - Et pas de lien entre Franck et Alphonse ?
00:51:15 - Pas du tout.
00:51:17 - Sinon, ce serait du mauvais esprit.
00:51:19 - Bien évidemment. Vous connaissez notre ami Julien Pasquet,
00:51:21 que vous pouvez écouter tous les soirs.
00:51:23 Et nous verrons tout à l'heure
00:51:25 son expérience dans les Fougas Magistères,
00:51:27 qu'on appelle aujourd'hui les Alphajet.
00:51:29 Mais...
00:51:31 Mais Jean-Daniel Mondin est là.
00:51:33 Bonjour, monsieur Mondin.
00:51:35 Et je vous ai invité pour la dernière,
00:51:37 parce que vous avez inventé,
00:51:39 vous êtes un grand inventeur,
00:51:41 et vous avez inventé l'élixir de jeunesse.
00:51:43 J'espère d'ailleurs que vous êtes venu
00:51:45 avec un baril, là,
00:51:47 parce que notre plateau a pris un peu d'âge,
00:51:49 depuis quelques minutes, si vous voulez.
00:51:51 Et je voudrais...
00:51:53 Vous auriez inventé
00:51:55 quelque chose d'unique.
00:51:57 Alors évidemment, les gens qui nous écoutent,
00:51:59 ils se disent, c'est pas possible.
00:52:01 J'ai pas le droit de faire de la pub.
00:52:03 Je dirais pas votre société,
00:52:05 je la dirais peut-être tout à l'heure,
00:52:07 mais il faudra que j'en cite 3 ou 4 en même temps.
00:52:09 Mais qu'est-ce que vous avez inventé ?
00:52:11 - Alors d'abord, vous savez,
00:52:13 les bons produits et les bonnes méthodes de soins
00:52:15 n'ont pas besoin de publicité.
00:52:17 Elle se fait toute seule par le bouche-à-oreille.
00:52:19 Mais alors, qu'est-ce qu'on a inventé ?
00:52:21 Vous savez, lorsque vous parlez d'éternelle jeunesse,
00:52:23 rassurez-vous, je suis pas un druide.
00:52:25 Je suis docteur en pharmacie
00:52:27 et le fils d'un chirurgien scétique.
00:52:29 Alors effectivement,
00:52:31 en voyant toutes ces promesses de beauté
00:52:33 qui se succèdent depuis des années et des années,
00:52:35 eh bien j'ai mis au point
00:52:37 une méthode de soins
00:52:39 qui permet en une demi-heure
00:52:41 de retendre la peau,
00:52:43 de rajeunir la peau
00:52:45 de nos clientes.
00:52:47 Et ça fonctionne.
00:52:49 - Mais vous l'avez apportée là ou pas ?
00:52:51 - Une méthode de soins.
00:52:53 Mais oui, mais c'est une méthode de soins
00:52:55 disponible dans les instituts de beauté.
00:52:57 - C'est quoi ?
00:52:59 - Pourquoi vous me regardez ?
00:53:01 - Parce que vous voulez moi pareil.
00:53:03 Mais c'est quoi ? C'est une crème ?
00:53:05 - Alors, ça n'est pas une crème.
00:53:07 C'est un procédé révolutionnaire.
00:53:09 C'est une première mondiale
00:53:11 que nous avons créée dans nos laboratoires
00:53:13 et qui vise à refaire
00:53:15 de la peau jeune.
00:53:17 Alors vous allez vous dire
00:53:19 comment est-ce qu'on arrive à faire de la peau jeune ?
00:53:21 - Je précise que vous n'êtes pas n'importe qui.
00:53:23 Vous n'êtes pas un pharmacien.
00:53:25 - Je vous remercie.
00:53:27 - Vous n'êtes pas un ferfelu.
00:53:29 Votre groupe compte 2 500 instituts
00:53:31 déposités en France.
00:53:33 Il y a 450 franchisés.
00:53:35 C'est un groupe mondial.
00:53:37 Il y a 17 000 instituts à travers 75 pays du monde.
00:53:39 Donc quand je vous entends dire
00:53:41 que vous allez retendre la peau,
00:53:43 vous voyez les gens qui sont devant.
00:53:45 - Rajeunir.
00:53:47 Alors naturellement, ça étonne tout le monde.
00:53:49 - Mais c'est quoi ?
00:53:51 - Alors, c'est quoi ?
00:53:53 - Je vais être un petit peu, pas long,
00:53:55 mais un petit peu pédagogique.
00:53:57 - Non, non, mais non, ça c'est pas possible.
00:53:59 - Alors je vais être très court.
00:54:01 Qu'est-ce que c'est que la peau ?
00:54:03 La peau c'est l'épiderme.
00:54:05 Qu'est-ce que c'est que l'épiderme ?
00:54:07 C'est le cuir.
00:54:09 Vous achetez un vêtement, vous achetez du cuir.
00:54:11 Quand le cuir est jeune,
00:54:13 il est élastique.
00:54:15 Quand le cuir est vieux, il n'est pas élastique.
00:54:17 - Monsieur Mondin, c'est quoi ?
00:54:19 C'est un produit ? C'est une crème ?
00:54:21 - C'est quoi ?
00:54:23 - Alors que je vous explique.
00:54:25 C'est un produit qui pénètre à l'intérieur de la peau.
00:54:27 - Comment ?
00:54:29 - Ce produit, naturellement.
00:54:31 - Donc on le met, on le pose ?
00:54:33 - Non, c'est un produit qui est disposé,
00:54:35 qui est mis sur la peau,
00:54:37 et c'est une esthéticienne qui pratique ce soin
00:54:39 qui dure une demi-heure.
00:54:41 Le produit pénètre dans la peau.
00:54:43 - Donc c'est un gel ?
00:54:45 - C'est une sorte de gel.
00:54:47 - Une pommade ?
00:54:49 - C'est une pommade.
00:54:51 C'est une émulsion.
00:54:53 - C'est pas un gel ?
00:54:55 - C'est une émulsion.
00:54:57 - C'est pas un gel ?
00:54:59 C'est pas une pommade ?
00:55:01 - Alors, une émulsion, c'est dans un tube,
00:55:03 appliquée par une esthéticienne
00:55:05 dans les instituts de beauté.
00:55:07 - D'accord.
00:55:09 - Ce produit, c'est un sérum,
00:55:11 qui va stimuler
00:55:13 les capteurs thermiques de la peau.
00:55:15 Les capteurs thermiques de la peau
00:55:17 vont percevoir qu'il y a
00:55:19 beaucoup de...
00:55:21 C'est l'impression de température.
00:55:23 La peau va penser
00:55:25 qu'il fait 40°C
00:55:27 à l'intérieur de la peau.
00:55:29 Le cerveau va vasodilater,
00:55:31 si je puis dire,
00:55:33 la circulation artérielle
00:55:35 et le sang...
00:55:37 - Et on a une belle peau.
00:55:39 - Et le sang...
00:55:41 - Vous l'avez utilisé sur vous ?
00:55:43 - Non.
00:55:45 - Je vais vous dire pourquoi.
00:55:47 - Je vais pas essayer sur vous.
00:55:49 - Je vais vous dire pourquoi.
00:55:51 - Il y a des clients qui prenaient aveugle,
00:55:53 on a été obligé d'arrêter la fabrication.
00:55:55 Ça faisait des histoires.
00:55:57 - Je vais vous dire pourquoi.
00:55:59 J'ai été atteint d'une maladie de Vaques.
00:56:01 Vous savez pas ce que c'est ?
00:56:03 C'est une hyperglobulie.
00:56:05 J'ai fait un AVC après.
00:56:07 - Je comprends.
00:56:09 - Mais par contre,
00:56:11 depuis 5 mois,
00:56:13 on a fait des soins pratiqués par les esthéticiennes.
00:56:15 - Et tout le monde est content.
00:56:17 - Il n'y a pas d'embrouille.
00:56:19 - Monsieur Zembrouille,
00:56:21 est-ce que j'ai une tête d'embrouilleur ?
00:56:23 - Vous rajeunissez de combien ?
00:56:25 - Vous rajeunissez
00:56:27 visiblement,
00:56:29 et même, nous disons
00:56:31 à nos clients,
00:56:33 de venir avec un smartphone
00:56:35 pour prendre leur photo avant, après.
00:56:37 Ils sont tellement sûrs du résultat.
00:56:39 Notre métier est fait de promesses.
00:56:41 Nous, notre activité est de résultats.
00:56:43 - On pourrait citer
00:56:45 les grandes marques
00:56:47 de beauté.
00:56:49 Il y a L'Oréal,
00:56:51 Clarins,
00:56:53 Vivacy,
00:56:55 parce que je ne veux surtout pas faire de pub.
00:56:57 Et votre groupe, c'est
00:56:59 Guinau-Marie-Corps.
00:57:01 C'est la seule fois que je le dirai
00:57:03 dans l'entretien.
00:57:05 Autrement, ce qui m'intéresse,
00:57:07 c'est ce que vous dites.
00:57:09 - La promesse de la police.
00:57:11 - La promesse de la police ?
00:57:13 - Oui.
00:57:15 - Gérard, fin d'émission,
00:57:17 esprit français !
00:57:19 - Après votre intervention,
00:57:21 il y a un colis qui vient d'arriver.
00:57:23 - Arrêtez.
00:57:25 Vous allez vous couper les cheveux quand même
00:57:27 quand vous allez partir pour les Amériques ?
00:57:29 - Arrêtez de me chambrer tout le temps.
00:57:31 J'ai les cheveux un peu longs ?
00:57:33 - Non.
00:57:35 - Pas du tout.
00:57:37 On va voir les dernières informations
00:57:41 qui concernent Alain Delon.
00:57:43 Et notamment, cette ouverture
00:57:45 d'une information judiciaire.
00:57:49 Corentin Brilhaud.
00:57:51 - Peut-être le début
00:57:53 d'un feuilleton judiciaire.
00:57:55 Le parquet de Montargis a décidé d'ouvrir
00:57:57 une enquête préliminaire,
00:57:59 après les deux plaintes déposées par la famille Delon
00:58:01 à l'encontre de Hiromi Rollin,
00:58:03 qualifiée de femme de compagnie d'Alain Delon.
00:58:05 Une première plainte est déposée le 3 juillet dernier
00:58:07 par la famille de l'acteur
00:58:09 pour des faits qualifiés de harcèlement moral,
00:58:11 violence sur personne vulnérable,
00:58:13 abus de faiblesse
00:58:15 et actes de cruauté envers un animal.
00:58:17 Une seconde plainte est déposée le lendemain,
00:58:19 cette fois-ci par son fils,
00:58:21 Anthony Delon,
00:58:23 pour des chefs de harcèlement moral,
00:58:25 détournement des correspondances
00:58:27 et maltraitance animale.
00:58:29 Pour ceux qui suivent de près la star,
00:58:31 âgée de 87 ans,
00:58:33 on peut voir le témoignage d'Hiromi Rollin
00:58:35 avant d'envisager plus d'hypothèses.
00:58:37 - Qu'est-ce qui s'est passé exactement
00:58:39 avec cette dame qu'il a choisie de faire venir auprès de lui ?
00:58:41 Ça, ça reste un mystère, c'est pour ça que j'insiste quand même.
00:58:43 Attendons aussi l'inversion de cette dame,
00:58:47 sachant que Delon peut se montrer aussi
00:58:49 parfois méprisant, violent.
00:58:51 - Selon les proches du comédien,
00:58:53 Hiromi Rollin aurait commencé
00:58:55 à exercer son emprise en 2019,
00:58:57 juste après l'AVC de l'acteur.
00:59:01 - J'ai pu échanger une nouvelle fois ce matin
00:59:03 avec Anthony Delon.
00:59:05 Je lui ai demandé d'ailleurs s'il souhaitait intervenir.
00:59:07 Et il m'a dit non,
00:59:09 parce que c'est compliqué aujourd'hui.
00:59:11 Cette femme a pris aujourd'hui un avocat.
00:59:15 On va entrer dans une complexité du dossier.
00:59:19 Donc la famille Delon aujourd'hui préfère
00:59:21 ne pas s'exprimer,
00:59:23 simplement c'était...
00:59:25 Ils découvrent des choses.
00:59:27 Ils ont sans doute eu raison d'intervenir
00:59:29 quand leur père était en danger,
00:59:31 comme parfois ça peut arriver
00:59:33 quand on est un peu âgé,
00:59:35 dans une situation de faiblesse,
00:59:37 et qu'il y a des gens autour de vous
00:59:39 qui veulent en profiter.
00:59:41 Et que ce n'est pas simple pour intervenir.
00:59:43 Ce n'est pas simple quand on est la famille.
00:59:45 C'est aussi ça qui est sidérant dans cette affaire Delon,
00:59:47 c'est que ça devient une famille comme les autres.
00:59:49 - Parce que ça l'est.
00:59:51 C'est une famille comme les autres.
00:59:53 Ce qui différencie ce monsieur,
00:59:55 que j'ai eu la chance de travailler avec lui,
00:59:57 et on oublie toujours de dire ça,
00:59:59 on parle de lui comme d'un personnage,
01:00:01 on dirait qu'il est tombé des étoiles et du ciel,
01:00:03 c'est d'abord et avant tout un grand artiste.
01:00:05 - Vous avez travaillé à quelle occasion ?
01:00:07 - En studio, on a fait des enregistrements,
01:00:09 qu'un jour peut-être je vous ferai écouter.
01:00:11 C'est assez étonnant.
01:00:13 - Parce qu'il avait...
01:00:15 - Où il raconte sa vie sur des textes
01:00:17 qu'on avait imaginés ensemble.
01:00:19 Et il est très étonnant.
01:00:21 - Et l'album n'est pas sorti ?
01:00:23 - Non.
01:00:25 - C'est pas allé au bout ?
01:00:27 - Non, c'est pas allé au bout pour des raisons
01:00:29 à la fois techniques et financières.
01:00:31 Mais je peux vous dire qu'il a été
01:00:33 d'une implication dans ce...
01:00:35 et d'une implication
01:00:37 dans ce travail qui m'a fasciné.
01:00:39 - Et vous aviez écrit pour lui ?
01:00:41 - Oui, absolument.
01:00:43 - Des chansons qui lui ressemblaient, j'imagine ?
01:00:45 - C'est pas une chanson.
01:00:47 C'est une façon de relater des moments de sa vie.
01:00:49 - Et il y avait une musique que vous aviez composée ?
01:00:51 - Forcément, une classique, pas du tout.
01:00:53 Le projet s'appelait "De Longes, je vous sais classique".
01:00:55 C'était des musiques classiques.
01:00:57 - Et moi, je me souviens,
01:00:59 pendant la Coupe du monde de 98,
01:01:01 il était consultant avec nous
01:01:03 et même pour les Jeux olympiques de Sydney.
01:01:05 Il n'a jamais manqué un rendez-vous.
01:01:07 - Ah non, mais il est impressionnant.
01:01:09 - Je l'appelais, je lui disais
01:01:11 "Alain, il faudrait intervenir sur le judo,
01:01:13 il faudrait intervenir sur un match de football de 98".
01:01:15 Il a toujours été présent, toujours présent.
01:01:17 Et je me souviens, la veille de la finale
01:01:19 de la Coupe du monde de football de 98,
01:01:21 je l'appelle et je lui dis
01:01:23 "Alain, si on est les champions du monde,
01:01:25 est-ce que vous pouvez venir les 10 dernières minutes avec nous sur l'antenne ?"
01:01:27 Il m'a dit "si on gagne 3-0, je viens".
01:01:29 Ah bon ? D'accord.
01:01:31 D'accord, bon, très bien.
01:01:33 3-0, on gagne 3-0.
01:01:35 Et à 10 minutes de la fin, au but d'Emmanuel Petit,
01:01:37 il monte dans la tribune de presse.
01:01:39 C'est extraordinaire.
01:01:41 Et donc j'ai eu la chance
01:01:43 de terminer cette Coupe du monde de football avec Alain Delon.
01:01:45 Et moi, je dois dire une nouvelle fois,
01:01:47 c'est un mec de parole, c'est un mec fidèle,
01:01:49 c'est un mec entier et franchement,
01:01:51 je suis triste de ce qui lui arrive.
01:01:53 Voilà, j'espère que ça va s'arranger.
01:01:55 Mais c'est un mec bien, c'est un mec très très bien.
01:01:57 Je confirme.
01:01:59 À l'heure, sa chanson texte,
01:02:01 par cœur,
01:02:03 ayant travaillé sur des
01:02:05 orchestres, c'est pas facile,
01:02:07 parler sur de la musique,
01:02:09 tomber juste au moment où ça s'arrête,
01:02:11 fascinant.
01:02:13 Il avait donc la fameuse chanson "Parole et Parole".
01:02:15 Et Orlando raconte
01:02:17 qu'il y a eu une prise.
01:02:19 Orlando, qui est le frère de Dalida,
01:02:21 et qui était le manager, ils ont fait une seule prise.
01:02:23 Ils ont tamisé le studio et il n'y a pas eu deux prises.
01:02:25 Et puis il y avait une autre chanson
01:02:27 qu'il avait faite peut-être dans les années 80
01:02:29 qui s'appelait "Comme au cinéma".
01:02:31 Oui, qui a eu beaucoup de succès.
01:02:33 Beaucoup de succès, bien sûr.
01:02:35 Non, non, mais plus pro que lui, moi je ne connaissais pas
01:02:37 puisque moi je ne travaillais pas pour le cinéma.
01:02:39 Le type,
01:02:41 il est à l'heure, à la minute.
01:02:43 Il a travaillé, il a appris.
01:02:45 Il avait organisé le championnat du monde de boxe
01:02:47 à Roland-Garros.
01:02:49 Avec Jean-Claude Boutier.
01:02:51 Et Carlos Monzon.
01:02:53 C'était une organisation exceptionnelle.
01:02:55 Il ne manquait rien.
01:02:57 Et il était toujours présent.
01:02:59 Et à chaque fois qu'on avait besoin de lui,
01:03:01 il répondait aux interviews, etc.
01:03:03 Vraiment, c'est un seigneur.
01:03:05 Il n'a pas besoin de moi pour le dire, mais c'est un seigneur.
01:03:07 Il y a un film formidable d'ailleurs de Pierre Granier de Fer
01:03:09 qui s'appelle "La race des seigneurs"
01:03:11 qui est sorti le 10 avril 1974,
01:03:13 quelques jours après la mort de Pompidou.
01:03:15 Avec Claude Rich, Delon,
01:03:17 il y a Sidney Rom.
01:03:19 - Ah oui, magnifique. - Absolument magnifique.
01:03:21 Il y a même Jean-Pierre Castaldi qui joue dedans,
01:03:23 qui commence sa carrière.
01:03:25 Et il y a
01:03:27 Jeanne Moreau qui joue
01:03:29 la femme
01:03:31 Madame Garraud,
01:03:33 Marie-France Garraud, en fait c'est ça un peu l'histoire.
01:03:35 Marie-France Garraud qui était la conseillère
01:03:37 occulte à l'époque avec Pierre Jullet
01:03:39 de Pompidou et de Jacques Chirac.
01:03:41 Et "La race des seigneurs" c'est un film absolument
01:03:43 formidable. Bon,
01:03:45 Anushka a tweeté aujourd'hui.
01:03:47 Anushka que nous avions reçue ici
01:03:49 et elle a tweeté "Partout
01:03:51 où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien."
01:03:53 C'est une très belle image.
01:03:55 Et merci mon Loubo
01:03:57 d'être là pour ton maître.
01:03:59 A ceux qui se reconnaîtront, merci de leur soutien
01:04:01 sans faille à l'édifice
01:04:03 de la vérité. C'est vrai
01:04:05 que beaucoup de gens
01:04:07 effectivement
01:04:09 estiment,
01:04:11 ont une admiration, un amour pour Alain Delon
01:04:13 parce qu'il est présent dans nos vies depuis
01:04:15 toujours. Il était très ami avec Thierry Roland
01:04:17 d'ailleurs. Bien sûr, bien sûr. Très ami avec
01:04:19 Thierry. Bon.
01:04:21 Il a envoyé une très belle lettre quand Thierry est parti
01:04:23 à François, je l'épouse de Thierry.
01:04:25 Très très belle lettre, magnifique.
01:04:27 Magnifique. Et puis il y a
01:04:29 une fidélité chez lui. Moi je vais raconter une anecdote.
01:04:31 Vous vous souvenez de Carlonelle ?
01:04:33 Très bien. Carlonelle c'était le seul
01:04:35 acteur au monde, qui était un ami d'Alain
01:04:37 Delon, qui se faisait tuer
01:04:39 toujours dans le générique. Oui.
01:04:41 Et qui était un quatrième, cinquième, sixième rôle.
01:04:43 Mais bien sûr, mais bien sûr, il ne l'a jamais laissé tomber.
01:04:45 Et quand Carlonelle
01:04:47 est mort. Il a été à l'enterrement.
01:04:49 Exactement. Delon est arrivé
01:04:51 dans l'église
01:04:53 du septième arrondissement
01:04:55 et il était là. C'est un mec
01:04:57 fidèle. Vous avez tort, vous avez raison.
01:04:59 Vous êtes d'abord son ami.
01:05:01 Quoi qu'il arrive. J'avais été très touché
01:05:03 quand il avait amené
01:05:05 un message d'amour à Romy Schneider et c'est lui
01:05:07 qui l'avait été
01:05:09 au Figaro. Il l'avait amené lui-même pour
01:05:11 le carnet du jour. Personnellement, ce n'était pas son
01:05:13 chauffeur. Ce n'était pas quelqu'un. C'est lui qui l'avait amené.
01:05:15 Pascal, place mondiale.
01:05:17 Monsieur Pasquet. Que vous connaissez.
01:05:19 Alors monsieur Pasquet, c'est vous d'ailleurs
01:05:21 qu'allez prendre la... Vous partez pas en vacances ?
01:05:23 Si, si. Ah bon. Si vous m'autorisez,
01:05:25 bien sûr. Non, mais je...
01:05:27 Après c'est sous votre contrôle, Pascal, tout ce moment.
01:05:29 Bon, mais c'est Eliott qui va
01:05:31 être là. Moi je suis là ce soir. Bien sûr,
01:05:33 et vous, vous êtes là ce soir. Alors, vous avez fait un truc
01:05:35 absolument formidable. C'est-à-dire que vous êtes monté dans un
01:05:37 Alpha Jet. Je suis monté dans un Alpha Jet
01:05:39 grâce à l'armée de l'air. C'était il y a
01:05:41 une quinzaine de jours. Alors à la
01:05:43 base, je voudrais quand même qu'on monte ce petit
01:05:45 badge parce qu'à la base, je suis parti à Mont-de-Marsan
01:05:47 rencontrer l'armée de l'air sur la
01:05:49 base d'Ariane 118 parce qu'on voulait présenter
01:05:51 aux téléspectateurs ce qu'est l'EAP.
01:05:53 C'est la police de l'air de l'OTAN.
01:05:55 La France y participe depuis des années.
01:05:57 C'est ce qui protège les Pays-Baltes. Et ce sont
01:05:59 des chasseurs, des pilotes
01:06:01 de chasse qui se relaient
01:06:03 dans les Pays-Baltes pour protéger
01:06:05 ces trois pays qui sont
01:06:07 sous l'égide de l'OTAN. Et nous, on nous a proposé
01:06:09 d'aller à Mont-de-Marsan et de
01:06:11 comprendre ce que c'est de voler dans
01:06:13 un avion de chasse avec toutes les contraintes physiques que ça
01:06:15 comporte. Alors avant de monter,
01:06:17 évidemment, on ne monte pas comme ça. Il y a quand même un examen
01:06:19 médical. On vous a demandé... J'ai passé une
01:06:21 visite médicale. J'ai passé des tests ORL,
01:06:23 des tests de vision, des tests cardiaques.
01:06:25 Ça, ça a duré toute une matinée dans un hôpital militaire.
01:06:27 C'est des tests assez élevés.
01:06:29 C'est des tests assez élevés et je vous dis
01:06:31 franchement, je ne... Physiquement,
01:06:33 je ne suis pas dans la capacité
01:06:35 d'être un pilote de chasse parce que
01:06:37 ma vision, par exemple, on a un test
01:06:39 de vision en 3D où on doit voir des
01:06:41 formes. Il y a quatre pages à voir.
01:06:43 Si vous ne voyez pas les quatre pages, vous ne pouvez pas devenir pilote
01:06:45 de chasse. Je n'ai vu que trois pages.
01:06:47 Et comme j'étais dans un
01:06:49 contexte d'invitation de copilote,
01:06:51 j'ai pu le faire.
01:06:53 Parce que je crois que les pilotes, sur 10,
01:06:55 ils doivent avoir 13, 14 ou 15.
01:06:57 Ils ont une vue d'aigle.
01:06:59 C'est incroyable. Exactement.
01:07:01 Une capacité physique, une condition irréprochable.
01:07:03 Ce sont des athlètes de haut niveau.
01:07:05 Ce sont des athlètes de haut niveau. Que me dit Marine
01:07:07 à l'instant ? Alors, on va voir la première
01:07:09 séquence parce qu'effectivement,
01:07:11 vous êtes parti d'où ? Je suis parti,
01:07:13 donc j'ai fait cette visite médicale une semaine avant de partir
01:07:15 à Paris, dans un hôpital militaire. Ensuite, je suis parti
01:07:17 pour Mont-de-Marsan où j'ai passé la journée.
01:07:19 Une journée qui était très très longue
01:07:21 parce que je suis arrivé aux alentours de
01:07:23 12h30 sur la base et nous avons volé à 18h.
01:07:25 Entre 12h et 18h, j'ai passé
01:07:27 la journée à être briefé et à faire des tests
01:07:29 d'aptitude, notamment le siège éjectable.
01:07:31 Ah oui ? Parce que le siège éjectable, c'est
01:07:33 quelque chose de... Ce qui sert dans notre métier.
01:07:35 Oui, c'est vrai.
01:07:37 En l'occurrence, celui-ci,
01:07:39 et la métaphore peut continuer
01:07:41 de filer parce que vous êtes assis sur une bombe.
01:07:43 Vous êtes assis sur une bombe, tout simplement.
01:07:45 Le siège éjectable, ça vous permet de rester en vie.
01:07:47 D'accord ? Bien sûr. Mais
01:07:49 c'est quelque chose qui est très éprouvant.
01:07:51 Vous comprenez 12G quand vous activez
01:07:53 votre siège éjectable, c'est-à-dire que si vous pesez
01:07:55 80 kilos, ce qui est mon poids,
01:07:57 je vais vous multiplier
01:07:59 80 par 12
01:08:01 et voilà ce que vous ressentez au moment
01:08:03 où vous vous éjectez. Il y a une consigne qui est très
01:08:05 importante, notamment dans ce briefing, c'est que quand vous éjectez,
01:08:07 vous essayez de comprimer votre corps au maximum,
01:08:09 de vous serrer, de mettre la tête en arrière
01:08:11 et de la coller parce que la puissance
01:08:13 d'éjection est tellement grande que si vous avez
01:08:15 la tête qui est baissée, vous n'avez plus de cervicale. C'est terminé.
01:08:17 Donc il faut vraiment comprendre
01:08:19 tout ça et j'ai été parfaitement briefé.
01:08:21 D'ailleurs, je peux profiter, Pascal,
01:08:23 s'il vous plaît, de saluer parce que tous les
01:08:25 pilotes, le lieutenant-colonel Olivier
01:08:27 qui a volé avec moi,
01:08:29 que je salue, qui nous regarde,
01:08:31 avec toutes les équipes sur place, Émilie de la communication
01:08:33 et tous les gens sur place qui ont été adorables
01:08:35 et qui nous ont parfaitement encadrés toute la journée.
01:08:37 Et vous avez fait ça avec Nora Meziani
01:08:39 qui généralement coordonne
01:08:41 toujours, Nora, les cérémonies du
01:08:43 14 juillet et on verra ce que vous avez
01:08:45 fait le 14 juillet. Simplement là, on va montrer...
01:08:47 C'est déjà le reportage
01:08:49 qui anticipe.
01:08:51 Exactement. Donc on va voir, parce que vous avez volé
01:08:53 combien de temps ? J'ai volé une heure et j'ai demandé
01:08:55 à rentrer à la base pour être très honnête.
01:08:57 Et vous avez vomi combien de temps ?
01:08:59 Pascal, commencez pas. J'ai commencé...
01:09:01 J'ai eu de la nausée pendant
01:09:03 53 minutes sur l'heure de vol.
01:09:05 J'ai commencé à 7 minutes de vol.
01:09:07 On a trois extraits à vous montrer. Moi je les ai pas
01:09:09 vus. On m'a demandé de pas les voir.
01:09:11 Marine m'a dit "ne regarde pas
01:09:13 les extraits".
01:09:15 On a tous envie de le faire et en même temps
01:09:17 on hésite. Vous avez envie,
01:09:19 non ? Vous le feriez ? Le siège éjectable ?
01:09:21 Le but c'est de pas le tirer.
01:09:23 C'est de pas tirer la manette, évidemment.
01:09:25 Si vous le faites, c'est le dernier recours.
01:09:27 Voyons le premier extrait avec Julien Pasquel.
01:09:29 On n'arrive pas
01:09:31 dans un AlphaJet du jour au lendemain. Il a fallu que
01:09:33 je m'astreigne à une longue visite médicale
01:09:35 dans un hôpital militaire il y a quelques jours. Nous sommes
01:09:37 arrivés très tôt également aujourd'hui
01:09:39 à Mont-de-Marsan pour franchir différents
01:09:41 briefings, différents tests d'aptitude,
01:09:43 notamment celui du siège éjectable
01:09:45 pour arriver à ce moment fatidique où
01:09:47 le lieutenant-colonel Olivier et moi-même
01:09:49 allons monter à bord de cette magnifique
01:09:51 machine qui est l'AlphaJet.
01:09:53 Bonjour mon colonel, merci beaucoup
01:09:55 de m'accueillir dans ce vol.
01:09:57 Qu'est-ce qui nous attend concrètement aujourd'hui ?
01:09:59 Aujourd'hui nous allons être force d'opposition
01:10:01 pour 4 Rafales et 4 Mirages 2000
01:10:03 qui vont faire une mission d'entraînement.
01:10:05 Nous serons accompagnés de 2 Mirages 2000, nous aussi.
01:10:07 Nous allons être là pour perturber
01:10:09 leur entraînement et voir si nous
01:10:11 avons un point d'entrée pour essayer
01:10:13 soit d'en tirer un, soit de
01:10:15 perturber, de leur empêcher de faire leur mission.
01:10:17 Tout est cadré, on a bien
01:10:19 briefé avec eux, la sécurité
01:10:21 on l'a briefée entre nous.
01:10:23 Je suis bien briefé aussi, je ne vous cache pas
01:10:25 que j'ai un petit peu peur, je suis un peu angoissé, mais bon
01:10:27 c'est normal, c'est une première. On a vu la théorie,
01:10:29 c'est parti pour la pratique.
01:10:31 Merci mon colonel.
01:10:33 [Musique]
01:10:57 Bon, ça c'est la première partie,
01:10:59 mais là vous nous mettez l'eau à la bouche.
01:11:01 J'ose dire, alors on va voir tout de suite
01:11:03 la deuxième partie. S'il vous plaît.
01:11:05 Deuxième partie, allons-y.
01:11:07 [Musique]
01:11:25 Ok mon colonel, bien reçu.
01:11:27 [Musique]
01:11:29 On va se mettre sur ce nuage là, tu vois.
01:11:31 Et tu vas voir le déplacement
01:11:33 qu'à l'avion. Donc on va accélérer,
01:11:35 on va se mettre à une vitesse incohérente
01:11:37 avec une vitesse de combat.
01:11:39 Et en fait, on va se faire un du nuage
01:11:41 comme quand c'est du nuage
01:11:43 qui pivote le sol.
01:11:45 Et on va essayer de les pousser au mieux.
01:11:47 Puisque comme je disais tout à l'heure,
01:11:49 puisque pousser le sol,
01:11:51 c'est la meilleure façon de se protéger des radars
01:11:53 de vie.
01:11:55 [Musique]
01:12:09 Tu vois, la vitesse est redescendue.
01:12:11 [Musique]
01:12:13 Elle se décharge aussi.
01:12:15 [Musique]
01:12:20 Et là, la vitesse va réaccélérer.
01:12:22 Donc forcément, le facteur descendu.
01:12:24 [Musique]
01:12:26 [Musique]
01:12:28 [Musique]
01:12:40 Oh!
01:12:42 [Musique]
01:12:45 Oh mon Dieu!
01:12:47 [Musique]
01:12:49 [Musique]
01:12:51 J'ai senti,
01:12:53 je me suis fait pousser dans le siège.
01:12:55 [Musique]
01:12:57 C'est la bonne vitesse pour faire un pas.
01:12:59 Allez, tu es prêt?
01:13:01 Allez, 3, 2, 1.
01:13:03 [Cris]
01:13:05 [Cris]
01:13:07 Je reviens!
01:13:09 [Musique]
01:13:11 Il n'y a aucun autre endroit
01:13:13 où on a cette sensation-là.
01:13:15 Que dans un avion comme ça?
01:13:17 C'est à la fois une bénédiction et une malédiction.
01:13:19 Parce que ça me donne l'impression d'une grotte.
01:13:21 C'est une drogue pour toi.
01:13:23 Je ne ferais pas toujours rentrer camarade.
01:13:25 Ah, mais là, t'as réussi déjà.
01:13:27 Je suis désolé, mais je veux bien qu'on rentre tranquillement.
01:13:29 Allez, on va rentrer.
01:13:31 [Bruit de moteur]
01:13:33 Bon, et ben voilà.
01:13:35 Je suis pas bien.
01:13:37 Bravo.
01:13:39 C'est quelque chose, Pascal.
01:13:41 Franchement, j'en ai rêvé.
01:13:43 Je crie, je jure.
01:13:45 C'est terrible.
01:13:47 Je me suis battu contre moi-même
01:13:49 pendant près d'une heure.
01:13:51 C'est quelque chose que je rêvais de faire.
01:13:53 J'ai presque eu l'occasion, il y a 4-5 ans,
01:13:55 grâce à ces news, de le faire.
01:13:57 Peu importe, mais c'est quelque chose que j'avais en tête,
01:13:59 que je réclamais à la direction, à Thomas Bauder,
01:14:01 qui nous regarde peut-être, il sait que je réclamais ça depuis longtemps.
01:14:03 Donc je voulais le faire, je l'ai fait.
01:14:05 Si c'était à refaire une première fois,
01:14:07 j'y retourne mille fois. Maintenant, plus jamais.
01:14:09 Il y a un dernier extrait.
01:14:11 Tu as déjà sauté en parachute?
01:14:13 Non, non, non, j'ai jamais sauté en parachute.
01:14:15 Mais ça, c'est une sensation.
01:14:17 Vous avez sauté en parachute?
01:14:19 C'est pour savoir comment il appréhende et pourquoi il avait envie de faire ça.
01:14:21 J'ai un peu le mal.
01:14:23 Non, parce que c'est une chance,
01:14:25 parce que ce sont des machines ultra performantes,
01:14:27 ce sont des Formul1, peu de civils comme nous
01:14:29 ont le loisir dans une vie
01:14:31 de monter dans un avion comme ça.
01:14:33 Donc il faut profiter d'une chance comme ça.
01:14:35 Mais lui, il n'est jamais malade, le pilote.
01:14:37 Il a été malade, c'est quelqu'un qui a 2500 euros au vol,
01:14:39 qui m'a raconté que ses premiers vols,
01:14:41 il était malade pendant une demi-heure.
01:14:43 C'est juste, votre corps, c'est normal d'être malade.
01:14:45 C'est une drogue d'ailleurs à un moment.
01:14:47 C'est une drogue parce que c'est des sensations que vous n'avez nulle part ailleurs.
01:14:49 Bon, dernier extrait.
01:15:13 C'est quoi ?
01:15:15 Je ne sais pas quoi on peut comparer à ça.
01:15:17 Je t'ai dit, j'ai jamais trouvé
01:15:19 une sensation que ce soit un manège,
01:15:21 des manèges à la c***.
01:15:23 J'en ai fait des manèges à la c***, ça n'a rien à voir.
01:15:25 Il m'a fait un tonneau.
01:15:27 C'est quoi le deuxième tonneau ?
01:15:29 Un tonneau rapide.
01:15:31 Je ne souhaite pas ça à mon pire ennemi.
01:15:33 Fin de mission après ce vol intense.
01:15:35 C'est le moins qu'on puisse dire sur cet AlphaJet.
01:15:37 On a pris le temps un peu de récupérer,
01:15:39 surtout moi,
01:15:41 pour le lieutenant-colonel Olivier,
01:15:43 il n'y a pas eu de temps de récupération.
01:15:45 Pour moi, ça a été un petit peu plus long,
01:15:47 même si on n'a pas fait la mission qui était prévue initialement.
01:15:49 On l'a vu dans le reportage.
01:15:51 Quand on est parti pour cette mission,
01:15:53 on a compris que les intempéries et la météo
01:15:55 ne nous permettaient pas.
01:15:57 On a réduit un petit peu la voilure, mais c'était quand même, je le disais,
01:15:59 très intense cet après-midi.
01:16:01 Voilà, donc une petite démonstration
01:16:03 de ce que vit un pilote de chasse.
01:16:05 Bon, tu n'as pas vu la mission,
01:16:07 mais tu as pu au moins voir l'environnement dans lequel on évolue.
01:16:09 Avec un avion qui prend du facteur de charge,
01:16:11 qui tourne fort,
01:16:13 qui est capable de faire des loopings,
01:16:15 ça peut nous arriver en mission,
01:16:17 quand on est en combat aérien,
01:16:19 de venir engager un avion qui est au-dessus de nous.
01:16:21 Donc aller chercher haut dans le ciel,
01:16:23 tirer du facteur de charge,
01:16:25 tourner fort, tu as vu tout ça
01:16:27 et tu as vu l'environnement dans lequel on évolue tous les jours.
01:16:29 Je l'ai bien vu, je l'ai bien ressenti,
01:16:31 je me suis bien rendu compte des aptitudes
01:16:33 du corps, de l'entraînement qui était nécessaire
01:16:35 pour vivre des moments comme celui-là.
01:16:37 C'est magnifique, c'est un rêve qui s'est réalisé,
01:16:39 mais je vais être très honnête,
01:16:41 c'était la dernière fois, vous ne me reverrez pas l'année prochaine,
01:16:43 c'est une certitude.
01:16:45 Mais merci mille fois et vraiment chapeau,
01:16:47 chapeau à tous nos pilotes et à toute l'armée de l'air
01:16:49 qui fait un boulot formidable et qui nous a montré
01:16:51 encore une fois aujourd'hui l'étendue
01:16:53 de ses capacités, de cette maîtrise incroyable.
01:16:55 Bravo et merci beaucoup de nous avoir reçus.
01:16:57 Moi je dis bravo.
01:16:59 Et vous avez dû apprécier.
01:17:05 Quel est votre actualité ces prochains jours, Didier Barbeliviere ?
01:17:07 Les prochains jours, ça va être
01:17:09 les étoiles de repeint pendant tout l'été.
01:17:11 C'est une émission où je fais des portraits
01:17:13 d'artistes qu'on a tous aimés,
01:17:15 adorés.
01:17:17 Après c'est quand même un peu les vacances.
01:17:19 Ça passera à quelle heure ?
01:17:21 Ça passe les étoiles
01:17:23 le week-end de samedi de 10 à 11
01:17:25 et le dimanche de 10 à 11.
01:17:27 Donc c'est un portrait en longueur ?
01:17:29 Oui, Charles Navaux, Jean Ferrat,
01:17:31 Franck Rial.
01:17:33 C'est un travail à écrire ?
01:17:35 Oui, il faut les écrire.
01:17:37 Dans cette belle maison bleue qui est Europe 1 ?
01:17:39 Dans cette merveilleuse maison Europe 1
01:17:41 que nous partage avec Jacques Vendreau évidemment.
01:17:43 Et que je partage bientôt avec Pascal Praud.
01:17:45 Après il y a un peu de la boule.
01:17:47 Oui.
01:17:49 Après il y a la première tournée mondiale
01:17:51 qui m'attend, début novembre.
01:17:53 C'est-à-dire que c'est la première fois
01:17:55 que je vais faire une vraie tournée en France
01:17:57 qui va durer quatre mois.
01:17:59 C'est un peu comme l'expérience de Julien.
01:18:01 J'ai chanté dans des sous-préfectures
01:18:03 et tout ça, j'ai adoré ça.
01:18:05 Mais les grandes villes, j'ai encore jamais fait.
01:18:07 Bon, on va mettre un petit générique
01:18:09 Vendredi-Vendredi pour se faire plaisir.
01:18:11 Il n'y a que la musique aujourd'hui.
01:18:13 Écoutons la musique parce que Jacques, vous aurez
01:18:15 la genèse de cette petite chronique
01:18:17 que vous faites.
01:18:19 La genèse c'est que pendant
01:18:21 la Coupe du monde de Qatar
01:18:23 vous interveniez tous les jours.
01:18:25 On était tellement contents de ce rendez-vous
01:18:27 qu'on a dit, continuons.
01:18:29 J'ai l'impression que Vendredi, c'est un peu lunaire
01:18:31 de temps en temps, le jour où vous étiez à l'Académie française
01:18:33 par exemple.
01:18:35 - C'est pour vous.
01:18:37 Je vous signale que je m'occupais de tout.
01:18:39 Je m'occupais de vos obsèques à la Madeleine.
01:18:41 Je me suis occupé
01:18:43 de savoir où vous allez être enterrés.
01:18:45 - Bien sûr.
01:18:47 - Antoine Molière, les gens de la Fontaine,
01:18:49 la VHS.
01:18:51 Et là, j'essaye de vous faire rentrer avant
01:18:53 que vous partiez à l'Académie française.
01:18:55 Je ne peux pas faire plus pour vous.
01:18:57 - Vous avez aussi les amis de Saint-Etienne.
01:18:59 On a parlé de Beretta cette semaine.
01:19:01 - Ils ont été très touchés.
01:19:03 Je me permettrais juste de dire que
01:19:05 sur Europe 1, vous savez qu'on est sur Europe 1.
01:19:07 On travaille Europe 1 maintenant Pascal.
01:19:09 - Ça n'a pas échappé non plus.
01:19:11 - Donc moi tout l'été, j'ai enregistré
01:19:13 tous les politiques.
01:19:15 Et je leur ai dit, et si on parlait sport ?
01:19:17 Ça a été extraordinaire.
01:19:19 Ça passe tous les samedis
01:19:21 de 9h à 10h.
01:19:23 Edouard Philippe, sur Europe 1.
01:19:25 Grande Maison Bleue.
01:19:27 Il y a par exemple Edouard Philippe
01:19:29 qui adore Platini et Mohamed Ali.
01:19:31 Vous avez Sandrine Rousseau
01:19:33 qui est une admiration sans borne
01:19:35 pour Jeannie Longo.
01:19:37 Olivier Véran, lui il a 4 idoles.
01:19:39 Noah, Zidane, Dupont, Serge Blanco.
01:19:43 Et Alexis Corbière, lui il a été élevé
01:19:47 par la SBJ, la grande équipe de rugby.
01:19:49 De Richard Astre, de Jacques Antoniet, etc.
01:19:51 Et donc je voulais le dire.
01:19:53 Et je voulais terminer, parce que là c'est une faute professionnelle.
01:19:55 Le samedi 9 septembre,
01:19:57 à La Ciotat.
01:19:59 Un match important du variété
01:20:01 Club de France, Don Dorgan.
01:20:03 Maryse pour la vie, à l'initiative
01:20:05 de votre grand ami Michel Platini.
01:20:07 Donc c'est le samedi 9 septembre à 16h30.
01:20:09 - Est-ce que vous prendrez l'élixir
01:20:11 de M. Mondain ?
01:20:13 Est-ce que vous avez envie ?
01:20:15 - Je vais essayer.
01:20:17 - Est-ce que vous avez un rapport vous-même
01:20:19 avec l'âge qui passe ?
01:20:21 - J'ai 75 ans, je suis très heureux, je vais très bien.
01:20:23 - Bon. - J'ai pas de soucis.
01:20:25 - Mais vous ?
01:20:27 - Moi je vais très bien,
01:20:29 j'ai 75 ans aussi.
01:20:31 - Mais faites pas.
01:20:33 - Est-ce que vous faites par exemple de temps en temps un soin de beauté ?
01:20:35 Est-ce que vous êtes entré dans un salon esthétique ?
01:20:37 - Non. - Jamais ? - C'est pas du tout mon truc.
01:20:39 - Un petit nettoyage de peau ? - Non pas du tout.
01:20:41 - Une épilation ? Il n'y a que le coiffeur.
01:20:43 - Il n'y a que le coiffeur, il faut que je gagne assez rapidement.
01:20:45 C'est vrai, je reconnais.
01:20:47 - Et vous ?
01:20:49 - Vous êtes sensible à... est-ce que vous allez tenter ?
01:20:51 - Non, moi ce que je voudrais c'est retrouver mes 30 ans.
01:20:53 Donc la police, je m'en fous un peu.
01:20:55 Mais non, j'ai jamais fait le salon d'esthétique,
01:20:57 le gormage et tout ça.
01:20:59 - Vous nous avez pas dit le prix ?
01:21:01 Parce que je rappelle pour ceux qui arrivent à l'instant
01:21:03 que M. Gondes-Mondin,
01:21:05 Jean-Daniel Mondin a inventé,
01:21:07 j'ai compris que c'était un sérum
01:21:09 qui se mettait dans les instituts de beauté
01:21:11 et une demi-heure après
01:21:13 on ressort avec une peau lisse et une nouvelle peau.
01:21:15 Je peux vous dire que j'ai beaucoup de messages
01:21:17 qui demandent le nom du produit. D'ailleurs on l'a donné le nom du produit ?
01:21:19 - Age Rebirth.
01:21:21 - Age ? - L'âge, Rebirth.
01:21:23 - Rebirth, éminent.
01:21:25 - C'est-à-dire renverser les effets de l'âge.
01:21:27 - Ça dure combien de temps ?
01:21:29 - Une demi-heure.
01:21:31 - L'effet ?
01:21:33 - Oui, l'effet.
01:21:35 - Ça dure une heure. Ça coûte 750 euros.
01:21:37 - Ça dure plusieurs jours.
01:21:39 - Plusieurs jours ?
01:21:41 - Si on veut...
01:21:43 - Ah seulement ?
01:21:45 - Oui, tous les deux jours.
01:21:47 - La peau se renouvelle en 28 jours.
01:21:49 - Ah bon ?
01:21:51 - L'épiderme, oui, en 28 jours.
01:21:53 - Ma peau, elle a 28 jours.
01:21:55 - Si vous en faites,
01:21:57 tous les mois, vous rajeunissez
01:21:59 votre peau régulièrement.
01:22:01 - Ma peau, elle a 28 jours ?
01:22:03 - Oui.
01:22:05 - A 100% elle s'est renouvelée ?
01:22:07 - Tout à fait.
01:22:09 - On but en fait.
01:22:11 - Et c'est pour ça qu'il est nécessaire
01:22:13 de faire un délire.
01:22:15 - Vous êtes beau et...
01:22:17 - Il faut le rester.
01:22:19 - Vous avez donné le prix ?
01:22:21 - Oui, entre 120 et 150 euros.
01:22:23 - Par bonne année.
01:22:25 - Honnêtement, entre nous,
01:22:27 il vaut mieux avoir un résultat
01:22:29 avec ça plutôt que des promesses
01:22:31 avec une crème.
01:22:33 - Vous avez raison.
01:22:35 - On est en retard et on va chanter
01:22:37 tout de suite après.
01:22:39 C'est un peu banal, c'est la chanson
01:22:41 de la fin de la semaine.
01:22:43 - C'est vrai ?
01:22:45 - Tant qu'à faire.
01:22:47 - Le docteur Millot,
01:22:49 il est à 10h, vous voulez qu'on le voie ?
01:22:51 - Ça n'a qu'un heure.
01:22:53 - Le docteur Millot.
01:22:55 C'est une malle des transports.
01:22:57 C'est demain.
01:22:59 On est en retard,
01:23:01 je vous propose d'écouter
01:23:03 les infos de Trina McDean.
01:23:05 Les infos.
01:23:07 - Emmanuel Macron
01:23:09 présidera aujourd'hui
01:23:11 une cérémonie d'hommage national
01:23:13 au vétéran Léon Gauthier.
01:23:15 La cérémonie aura lieu
01:23:17 sur la plage de Ouistreham,
01:23:19 dans le Calvados,
01:23:21 où il débarqua le 6 juin 1944
01:23:23 avec le commando Kieffer.
01:23:25 Décédé ce lundi 3 juillet,
01:23:27 Léon Gauthier était le dernier
01:23:29 vétéran français du débarquement
01:23:31 encore en vie.
01:23:33 Plus de 3 100 postes
01:23:35 ont été pourvus cette année
01:23:37 au concours enseignant.
01:23:39 Ces chiffres publiés par le ministère
01:23:41 de l'éducation confirment
01:23:43 les difficultés persistantes
01:23:45 de recrutement du secteur.
01:23:47 Mais à un degré moindre
01:23:49 que l'année dernière,
01:23:51 plus de 23 800 postes
01:23:53 avaient été ouverts cette année.
01:23:55 Puis Bison Fitté annonce
01:23:57 un premier week-end de vacances
01:23:59 scolaires chargées sur les grands axes
01:24:01 routiers français.
01:24:03 Le nord-ouest et le nord.
01:24:05 - On parle d'un truc.
01:24:07 - Vous voulez dire un petit mot avant de nous quitter ?
01:24:09 - Non, je suis curieux de savoir
01:24:11 la chanson que vous avez choisie
01:24:13 pour qu'on se dise au revoir.
01:24:15 - Si je vous dis "T'avais les cheveux blonds".
01:24:17 - "T'as, t'as, t'as, t'as ton blouson".
01:24:19 Est-ce que tu viens pour les vacances ?
01:24:21 - Un crocodile sur ton blouson ?
01:24:23 - Oui.
01:24:25 - On s'est connu comme ça, au soleil,
01:24:27 au même endroit.
01:24:29 Je me demande toujours,
01:24:31 souvent on parle ensemble,
01:24:33 est-ce que ça prend une heure
01:24:35 pour écrire une chanson comme celle-là ?
01:24:37 - Ça prend une heure à partir du moment
01:24:39 où l'idée est là, ça prend rarement plus d'une heure.
01:24:41 - C'est ça qui est terrible.
01:24:43 - Il n'y a pas d'idée.
01:24:45 Quand il n'y a pas d'idée de chanson,
01:24:47 on peut chercher, chercher.
01:24:49 - On chante ensemble, alors ?
01:24:51 - Allez, c'est parti.
01:24:53 - T'avais les cheveux blonds.
01:24:55 - Ah, c'est l'heure.
01:24:57 - Les vacances,
01:24:59 pas changées d'adresse.
01:25:01 - Les vacances.
01:25:03 - Je remercie Marine, évidemment.
01:25:05 - C'est une chanson qui sent l'amour.
01:25:07 - Est-ce que Marine peut venir ?
01:25:09 - Marine, Marine.
01:25:11 - Marine, Marine.
01:25:13 - Marine, Marine.
01:25:15 - Marine, Marine.
01:25:17 - Tu ne rends pas l'antenne.
01:25:19 - Comment ?
01:25:21 - Marine Lanson,
01:25:23 elle vient ou pas ?
01:25:25 - Je la salue.
01:25:27 - Elle ne veut pas venir nous dire au revoir.
01:25:29 - Le lendemain, Pascal ?
01:25:31 - Le lundi 28 août.
01:25:33 - Et sur Europe 1 ?
01:25:35 - Le lundi 28 août.
01:25:37 - Et le vendredi ?
01:25:39 - Le vendredi de la semaine du lundi 28 août.
01:25:41 - D'accord.
01:25:43 - Vous reviendrez.
01:25:45 - C'est comme Michel Drucker,
01:25:47 vous annoncez votre retour.
01:25:49 - C'est vous qui m'avez allumé l'autre fois
01:25:51 et qui m'avez dit "j'espère que vous serez là la saison prochaine".
01:25:53 - Vous reviendrez.
01:25:55 Jean-Marc Morandini
01:25:57 est avec nous.
01:25:59 Je le remercie.
01:26:01 On est un peu en retard.
01:26:03 Jérémy Guillot est à la réalisation,
01:26:05 Rémi était à la vision,
01:26:07 Thimour était au son.
01:26:09 Merci à Marine.
01:26:11 Merci M. Mondin.
01:26:13 C'était un plaisir de vous accueillir.
01:26:15 Passez de bonnes vacances.
01:26:17 Merci, cher Gérard.
01:26:19 Vous êtes indispensable à cette émission.
01:26:21 Je le dis parce que je le pense.
01:26:23 Merci, Charlotte.
01:26:25 Merci, Julien.
01:26:27 - Bonnes vacances, Pascal.
01:26:29 - J'embarque dans une seconde.
01:26:31 - Merci.
01:26:33 - Merci.
01:26:35 [Musique]