Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin de 9h à 9h30 pour l'heure des pros
00:00:04et sur CNews comme tous les jours jusqu'à 10h30.
00:00:07Je suis agacé comme beaucoup sans doute par les leçons de maintien de monsieur Mbappé
00:00:13qui me semblait beaucoup moins regardant sur l'argent du Qatar que sur le programme du
00:00:18Rassemblement national.
00:00:19Mbappé a évidemment le droit de regretter l'influence de Marine Le Pen.
00:00:26En revanche, quand il dit qu'on ne peut pas laisser le pays entre les mains de ces gens-là,
00:00:31je perçois une attitude méprisante, blessante, insultante pour 11 millions de Français qui
00:00:37ont voté dimanche dernier pour le Rassemblement national et qui sans doute n'ont pas la chance
00:00:42d'Mbappé de traverser la vie en première classe.
00:00:45Je trouve que Mbappé a beaucoup changé depuis le jeune homme qu'il était à Monaco et
00:00:50l'adulte qu'il est devenu au Paris Saint-Germain.
00:00:53La gloire, l'argent sont des rouleaux compresseurs.
00:00:57Il faut être en béton armé pour résister à l'hubris et savoir rester à sa place,
00:01:03savoir qui on est et savoir aussi qui on n'est pas.
00:01:06Zinedine Zidane ou Didier Deschamps ont compris depuis 30 ans que leur place particulière
00:01:11les oblige à une certaine modération quand ils s'expriment.
00:01:14L'un et l'autre mesurent la portée de leurs mots, ils ne sont jamais ni offensants ni
00:01:19péremptoires quand ils prennent la parole.
00:01:22Pour qui se prend Mbappé est une interrogation que j'entends ici ou là.
00:01:26L'équipe de France ne peut pas être prise en otage par deux ou trois meneurs qui crachent
00:01:31sur leurs concitoyens.
00:01:32J'observe que le ministère des sports comme la Fédération française de football n'entre
00:01:37pas en conflit avec Mbappé.
00:01:40Mon imagination est impuissante, comme dirait Gilles-William Golnadel à décrire le malstreum
00:01:46qui enflammerait l'espace médiatique si un footballeur affichait sa préférence pour Marine Le Pen.
00:01:53Mais rassurez-vous, ça n'arrivera pas.
00:01:56Il est 9h, Chana Lusso.
00:02:09Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:11À quoi pourrait ressembler l'Assemblée nationale dimanche soir selon notre partenaire
00:02:16OpinionWeb pour ses News Europe 1 et le JDD ?
00:02:18Aucun parti n'aura la majorité absolue.
00:02:21Le RN et ses alliés obtiendraient entre 205 et 230 sièges.
00:02:25Le Nouveau Front populaire entre 150 et 180.
00:02:28Selon Frédéric Michaud d'OpinionWeb, la stratégie des désistements contre le RN
00:02:33semble porter ses fruits.
00:02:34Il y a deux façons d'analyser les choses.
00:02:37Quand on compare à l'Assemblée sortante, là ce serait une progression extrêmement
00:02:40forte.
00:02:41L'Assemblée nationale avait 88 députés, il pourrait en obtenir entre 200 et 230.
00:02:46Ce serait donc une poussée extrêmement forte.
00:02:49Mais par rapport à ce qu'il aurait pu obtenir si les désistements n'avaient pas eu lieu,
00:02:54là c'est un recul très net, une quarantaine de sièges qui auraient été perdus en raison
00:03:02des désistements.
00:03:03On voit que cette stratégie porte vraiment préjudice au parti de Jordan Bardella.
00:03:08Une manifestation de militants d'extrême gauche prévue dimanche soir a été interdite
00:03:13par la préfecture de Paris.
00:03:14Une décision prise face au risque réel de débordement après l'annonce des résultats.
00:03:19Selon nos informations, en cas de majorité attribuée au RN, même relative, l'ultra-gauche
00:03:24menace de commettre des violences et des dégradations.
00:03:2630 000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur l'ensemble du territoire, c'est plus
00:03:31qu'au premier tour.
00:03:32Et puis la percée de la droite anti-immigration aux élections législatives en Grande-Bretagne,
00:03:37le parti réforme UK fait une entrée fracassante dans la Chambre des communes avec quatre sièges,
00:03:42dont un pour son leader, Nigel Farage, élu après huit tentatives.
00:03:46C'est le Labour, positionné au centre-gauche, qui a remporté le plus de sièges, balayant
00:03:50la droite classique conservatrice après 14 ans au pouvoir.
00:03:54Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:56Merci Shanaé, passez un excellent week-end.
00:03:59Génie Bastier est avec nous ce matin, comme Élodie Huchard, Georges Fenech, Joseph Macéscaron,
00:04:04et Frédéric Michaud qui était avec Romain Désarbre tout à l'heure.
00:04:07On va parler de Mbappé, de la situation française, mais on dit parfois que le débat politique
00:04:13est rude en France, mais on va commencer par ce qu'a dit Donald Trump cette nuit sur
00:04:19Joe Biden.
00:04:20Je vous assure, on est bien en France, on est bien en France.
00:04:24Écoutez ces propos qui, peut-être, parce qu'on dit toujours que ça arrive dix ans
00:04:28ou quinze ans plus tard.
00:04:29Écoutez le débat politique tel qu'il se dit, tel qu'il est mis en place aux Etats-Unis.
00:04:59Je ne peux pas l'imaginer.
00:05:01Vous pouvez imaginer ce gars en train de traiter avec Poutine et le président de la Chine,
00:05:05qui est un type féroce, c'est un féroce, un dur à cuire.
00:05:07Et il le voit.
00:05:10Ils ont annoncé qu'il va probablement démissionner.
00:05:14Bon, on est, vous voyez, quand même là, on échappe à tous les… Il ne faut pas
00:05:19s'en réjouir d'ailleurs.
00:05:20Évidemment qu'il ne faut pas s'en réjouir, on sourit, mais ce n'est pas drôle du tout
00:05:23en fait.
00:05:24Le niveau politique aujourd'hui…
00:05:25C'est le face-à-face de la sénilité, de la vulgarité, c'est quand même un peu
00:05:28pas très réjouissant.
00:05:29C'est au-delà de ça.
00:05:30C'est-à-dire que d'abord, les gens ne peuvent plus parler aux Etats-Unis et c'est
00:05:34vrai aussi en France.
00:05:35C'est encore plus vrai aux Etats-Unis et c'est en train d'arriver en France.
00:05:39Oui, c'est plus vrai aux Etats-Unis.
00:05:41Mais sur Gaza, tu ne peux pas parler en France.
00:05:43Sur Israël, tu ne peux pas parler.
00:05:44Sur l'Ukraine, tu ne peux pas parler.
00:05:45Tu ne peux plus échanger.
00:05:46C'est impossible de parler avec quelqu'un qui, sur Gaza ou sur Israël, a une position
00:05:53différente de l'un ou de l'autre.
00:05:56Tu n'as pas de terrain d'entente.
00:05:58C'est vrai qu'aux Etats-Unis, maintenant, c'est vraiment la nouveauté parce qu'on
00:06:01vantait l'aspect multiculturel aux Etats-Unis.
00:06:04Il y a vraiment deux blocs qui sont frontales face à face.
00:06:07Il n'y a pas de milieu.
00:06:08Deux Amériques.
00:06:09Oui, mais ce qui m'intéresse, c'est que ça arrive en France.
00:06:12C'est-à-dire que les familles qui ne pouvaient plus se parler… Moi, je connais des gens
00:06:15qui me disent « je ne parle plus avec ma famille », je ne parle plus de politique
00:06:18plus exactement.
00:06:19Les positions sont irréconciliables.
00:06:22Mais on peut récomparer ce qui se passe au Royaume-Uni avec la démocratie britannique
00:06:25qui, pour le coup, ne fonctionne pas trop mal puisqu'on a une alternance entre droite
00:06:29de gouvernement et gauche de gouvernement, avec un débat qui se tient plutôt bien,
00:06:32où il y a un vrai débat démocratique, y compris sur des sujets qui sont en France
00:06:36confisqués, par exemple.
00:06:37Ils ont eu tout un débat sur les réseaux sociaux, alors que nous, c'est à Bruxelles
00:06:41que ça se décide.
00:06:42Donc, je trouve que dans ce contexte, la vitalité de la démocratie britannique, moi, m'impressionne
00:06:47et je trouve que c'est affiné.
00:06:48C'est une démocratie parlementaire.
00:06:50Oui, à un tour.
00:06:51Parlementaire et non pas présidentielle.
00:06:53Il y a peut-être aussi quelque chose au Royaume-Uni qui unit et qui est plus...
00:06:58Il y a un roi, Georges.
00:06:59Voilà, c'est ça.
00:07:00Pardon.
00:07:01Il y a un roi.
00:07:02Eh oui.
00:07:03Vous n'allez pas maintenant remettre quand même la Constitution ?
00:07:06Moi, j'aime bien les monarchies républicaines.
00:07:08Oui, d'accord.
00:07:09Très bien.
00:07:10Très bien.
00:07:11Ah oui, j'aime bien.
00:07:12Je pense qu'il y a des républiques qui sont en train de se casser.
00:07:13D'Espagne.
00:07:14Vous n'avez pas remarqué le coming out ? C'est formidable, quand même.
00:07:18Non, j'adore.
00:07:19Monarchistes.
00:07:20Monarchistes républicains.
00:07:21Très bien.
00:07:22Bienvenue au club.
00:07:23Je rappelle que notre ami Georges Fedec est parfois difficile à suivre et que nous soulignons
00:07:30combien parfois ils sont...
00:07:31Alors, au départ, ils étaient deux et je me demande s'ils ne sont pas trois.
00:07:34Les frères Fedec, si vous voulez.
00:07:36Je me demande.
00:07:37Bon, Frédéric Michaud.
00:07:38On va parler d'Mbappé dans une seconde, mais la carte des désistements, on la voit depuis
00:07:43ce matin.
00:07:44Moi, j'ai envie de dire que c'est la vie démocratique, le désistement.
00:07:49Quand j'entends magouille, j'entends magouille des partis.
00:07:52Bien sûr, magouillage et tripatouillage, mais les Français, s'ils ne veulent pas
00:07:55de ça.
00:07:56Vous dites qu'il y a 40 sièges en moins pour le Rassemblement national.
00:07:59Mais c'est la faute des électeurs.
00:08:01Ce n'est pas de la faute des...
00:08:02Les partis, ils tripatouillent, mais les électeurs, ils ont le dernier, ils ont le bulletin quand
00:08:06même au bout de l'isoloir.
00:08:09Oui, vous avez raison, mais on voit bien d'abord que les Français nous disent très
00:08:13clairement que ce sont des manœuvres politiciennes destinées à les priver de s'exprimer librement.
00:08:19Eh bien justement, ils peuvent dire le contraire.
00:08:22Ils peuvent dire le contraire.
00:08:23C'est ça que je ne comprends pas dans votre raisonnement.
00:08:25Si, parce que la stratégie, c'est une stratégie des appareils politiques qui vise à réduire
00:08:30l'offre électorale et donc à contraindre l'électeur à un choix qui n'était pas celui
00:08:35auquel il avait décidé à l'issue du premier tour.
00:08:41Donc là, il y a quelque chose qui est parfaitement légal.
00:08:43La légitimité, elle est plus contestable.
00:08:46Mais après, vous avez raison, ce sont les électeurs qui ont le dernier mot.
00:08:50Je trouve ça très bien, moi, cette clarification.
00:08:52Ce n'est pas une clarification parce qu'on ne peut pas dire d'un côté, comme le président
00:08:56de la République l'a dit, je redonne la parole aux Français pour qu'ils décident.
00:08:58Et en même temps, dire à l'ensemble du champ politique de faire barrage contre une partie
00:09:02des Français.
00:09:03Je trouve qu'il y a quelque chose de complètement paradoxal.
00:09:05C'est le débat démocratique.
00:09:06Ce n'est pas le débat démocratique de considérer qu'il y a une force politique qui, aujourd'hui
00:09:10en France, doit être traitée différemment des autres.
00:09:13Je ne dis pas qu'il faut l'encourager.
00:09:14Les électeurs peuvent dire non.
00:09:15C'est à eux de dire non.
00:09:18Au contraire, ça peut les mobiliser.
00:09:19Peut-être que ce sera contre-productif.
00:09:21Peut-être.
00:09:22Oui, ça peut.
00:09:23Mais je pense qu'un électeur macroniste, par exemple, qui est contraint au deuxième
00:09:28tour de voter soit RN, soit LFI, il trouve qu'on lui a enlevé une partie de sa liberté
00:09:33démocratique.
00:09:34Alors que la proportionnelle permet, au contraire, de pouvoir voter pour le parti de son choix
00:09:39à un tour.
00:09:40Et ensuite, les partis, comme en Allemagne ou en Italie, se mettent d'accord au grand
00:09:43jour, sur une coalition de gouvernement, mais après avoir chacun pris des voix à
00:09:47la proportionnelle, clairement.
00:09:49Là, l'électeur de gauche, par exemple, qui doit choisir aujourd'hui entre un macroniste
00:09:56et un RN, il est très embêté aussi.
00:09:58Il y a beaucoup de gens qui ont des cas de conscience au deuxième tour, parce qu'on
00:10:01leur a enlevé le parti de leur choix.
00:10:03J'ai l'impression que vous parlez de vous, là.
00:10:04Non.
00:10:05Mais regardez, Pascal.
00:10:06Ce n'est pas son choix.
00:10:07Pour le macroniste et pour le RN, vous ne seriez pas très ennuyé, je pense, entre
00:10:11un macroniste et un RN.
00:10:12Ah non, je voterais macroniste, oui.
00:10:13Oui, donc vous n'êtes pas l'électeur de gauche.
00:10:15Ce n'est pas le cas.
00:10:16Ce n'est pas le cas.
00:10:17Il y a un RN et un RN.
00:10:18En tout cas.
00:10:19Par exemple, il y a aussi d'autres cas.
00:10:21D'ailleurs, si vous me permettez, j'ai vu cette veste quelque part.
00:10:25C'est la Tondelier, Malia.
00:10:27J'ai l'impression, cher Eugénie Bastier, que cette veste, je l'ai vue quelque part
00:10:31sur une autre personne.
00:10:32J'ai la même depuis longtemps.
00:10:33Oui.
00:10:34J'ai lu dans Libération hier que la veste de Marine Tondelier était un symbole d'espoir.
00:10:37Oui.
00:10:39J'ai vraiment l'impression que c'est la même.
00:10:41Pour mettre une lueur d'espoir.
00:10:43Marine Tondelier qui serait Premier ministre.
00:10:45C'est la nouvelle égérie des médias.
00:10:46Elle était d'ailleurs sur ce news hier.
00:10:48Elle serait, mais cette coalition ne verra jamais le jour.
00:10:52Juste un mot sur les dilemmes d'entre-deux-tours.
00:10:54La meilleure amie de Médine ?
00:10:56Ah oui, la meilleure amie de Médine.
00:10:58Mais personne ne lui pose la question.
00:11:00Ça, c'est par cause logique.
00:11:02Sur les dilemmes d'entre-deux-tours, par exemple.
00:11:05Moi, c'est le cas dans ma circonscription.
00:11:07Quand vous avez quelqu'un qui vient de la majorité ensemble face à quelqu'un du NFP,
00:11:12comment vous faites quand vous êtes un électeur de droite,
00:11:14sachant que les deux s'accordent au niveau national
00:11:16et projettent de faire une coalition ensemble ?
00:11:18Pourquoi vous iriez voter pour quelqu'un du centre ?
00:11:21Puisque ce centre projette de faire une coalition avec la gauche et l'extrême-gauche.
00:11:25C'est compliqué.
00:11:26Vous avez un pronostic tous les uns les autres ?
00:11:28Marine Tondelier est le Premier ministre.
00:11:30C'est votre pronostic.
00:11:32Vous avez un pronostic ou pas.
00:11:33Vous n'êtes pas obligé de le donner d'ailleurs.
00:11:35Mon pronostic, c'est qu'il va y avoir, j'ai bien peur, un blocage institutionnel.
00:11:43Vous pensez qu'il n'y aura pas de majorité ?
00:11:45Vous avez un pronostic, M. Michaud ?
00:11:47On a une projection.
00:11:49La projection, il faudrait 577 micro-sondages.
00:11:55C'est ce qui est fait dans notre modèle.
00:11:57Vous êtes allé voir les 577 ?
00:11:59Oui, absolument.
00:12:00Nous tenons compte évidemment du rapport de force et des configurations de l'offre électorale dans chacune des circonscriptions.
00:12:07Moi, j'ai entendu qu'à 0,5 point de différence, il y a 60 députés.
00:12:11Ça, c'est vrai.
00:12:12Vous avez raison.
00:12:13Il faut le rappeler d'ailleurs.
00:12:14Cette projection a été réalisée sur la base des sondages qui ont été réalisés mercredi et jeudi.
00:12:21Il y a encore plusieurs jours avant l'élection.
00:12:24Et on sait très bien que les électeurs se déterminent dans la dernière ligne droite d'une part
00:12:28et que dans beaucoup de circonscriptions, le rapport de force est très serré.
00:12:31Et ça, ça peut faire basculer dans un sens ou dans un autre 10 ou 20 circonscriptions.
00:12:36Frédéric Michaud, on parle d'Mbappé. Dernier mot.
00:12:38Un mot. Dans la mesure où le Rassemblement National n'est plus sûr du tout d'avoir la majorité absolue,
00:12:44je pense que ça peut libérer des voix en faveur du Rassemblement National.
00:12:48Parce qu'il fait moins peur, du coup.
00:12:49Et je pense que dans les deux derniers jours...
00:12:51Ça, c'est des conflictions, oui.
00:12:53On peut parler de l'œuf et de la poule pendant deux heures jusqu'à demain matin.
00:12:57On ne sait pas ce qui se passe dans la tête des gens.
00:12:59Il se passe encore des choses. On est vendredi. D'ici dimanche, il va se passer des choses.
00:13:02Bon, Mbappé. Parce que Mbappé, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont agacés par Mbappé.
00:13:07Et ce qui est étonnant, c'est que...
00:13:10Personne ne dit rien. Personne n'ose rien dire.
00:13:13Le ministre de Sport ne dit rien.
00:13:15La Fédération, je comprends. Philippe Diallo, c'est très compliqué.
00:13:18C'est un des joueurs les plus connus au monde.
00:13:20Un des Français les plus connus au monde.
00:13:22Mais je le dis, il a le droit de donner son avis.
00:13:25Mais l'équipe de France ne peut pas être prise en otage et simplement cracher sur les gens.
00:13:30On ne peut pas laisser le pays entre les mains de ces gens-là.
00:13:32Il y a 11 millions de gens pour voter.
00:13:34Pascal, si vous le permettez, je crois...
00:13:38Sans être l'avocat de Mbappé, quand il dit ces gens-là,
00:13:42il parle des dirigeants du Front National, pas des électeurs.
00:13:45Ah non, non, non. Il n'insulte pas les électeurs.
00:13:48Il dit ces gens-là.
00:13:49Il y a 11 millions de gens pour voter. Il faut être respectueux, me semble-t-il.
00:13:53Oui, bien sûr.
00:13:54Je vous propose de voir le sujet d'Audrey Bertheau.
00:13:57Kylian Mbappé prend de nouveaux positions.
00:14:00Lors de la conférence de presse d'avant-match à Hambourg,
00:14:03l'attaquant de l'équipe de France a été interrogé sur le deuxième tour des législatives.
00:14:08Pour lui, il y a urgence à aller voter.
00:14:11Je pense que plus que jamais, il faut aller voter.
00:14:14Là, il y a vraiment urgence.
00:14:17On ne peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là.
00:14:25C'est vraiment urgent.
00:14:27Je pense qu'on a vu les résultats. C'est catastrophique.
00:14:31Sans nommer le Rassemblement National, Kylian Mbappé blague par la suite
00:14:36avec un journaliste situé à son extrême gauche.
00:14:39Kylian, à ta gauche, vraiment l'extrême gauche.
00:14:43J'espère heureusement que vous n'étiez pas de l'autre côté.
00:14:47Pour les personnes interrogées, ce n'est pas le rôle de Kylian Mbappé.
00:14:51Franchement, la vie de Kylian Mbappé, excusez-moi, ça moque un peu.
00:14:57Il n'est pas qualifié pour faire de l'influence politique.
00:15:00Il faut qu'il se lance dans la politique.
00:15:02Kylian, qu'il joue au ballon, mais on sait pour qui on va voter.
00:15:05On a notre conscience tranquille.
00:15:07On peut être un très grand joueur et être un peu minable intellectuellement.
00:15:12Le président de la Fédération française de football a indiqué
00:15:15qu'il n'avait pas de divergence avec les joueurs de l'équipe de France
00:15:18et qu'il garantissait leur liberté d'expression.
00:15:21Il a raison d'ailleurs, Philippe Diallo, mais c'est plus la forme.
00:15:24Je répète, je ne reproche pas à Mbappé de se prononcer.
00:15:27C'est la forme que je peux trouver désobligeante au minimum.
00:15:31Je ne suis pas sûr qu'il ait raison.
00:15:35Mbappé ne s'exprime pas en tant que Kylian Mbappé.
00:15:38Il s'exprime en tant que capitaine de l'équipe de France.
00:15:41Il porte un maillot, il porte des couleurs et ça l'oblige.
00:15:44Et là, il sort finalement de son obligation de réserve naturelle,
00:15:48en méprisant effectivement, et j'ai apprécié votre édito,
00:15:51je vous le dis franchement, 10 millions de Français.
00:15:54Il sort et je pense que la Fédération a son mot à dire
00:15:57et je pense que le ministre des Sports a aussi son mot à dire.
00:15:59Mais ils ne diront rien.
00:16:01Moi ça me choque.
00:16:03Zidane par exemple ne l'a jamais fait.
00:16:05Oui, il l'avait fait en 2002.
00:16:07Mais vous seriez ministre des Sports, vous feriez sans doute
00:16:09comme la ministre aujourd'hui, vous terriez.
00:16:12Parce que personne n'ose lui rentrer dans la gueule.
00:16:14Pardonnez-moi d'être un peu trivial comme ça.
00:16:16Personne n'ose, parce que c'est Mbappé.
00:16:18Et même les joueurs, on entendra tout à l'heure ce qu'il dit
00:16:20de ses partenaires, ce n'est pas plus sympa.
00:16:22Je pense qu'il prend des positions qui peuvent étonner.
00:16:26Ce n'est pas un citoyen ordinaire.
00:16:28Il s'exprime comme capitaine de l'équipe de France.
00:16:30Il a perdu en popularité depuis qu'il avait fait sa sortie sur Naël.
00:16:33Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:16:35Vous voulez écouter sur le partenaire ?
00:16:37En fait, il a été très influencé par Macron,
00:16:39parce que ce n'est jamais de sa faute.
00:16:41C'est la même psychologie.
00:16:43Vous allez écouter ce qu'il dit sur ses partenaires.
00:16:45Avant, je jouais mieux, mais j'avais d'autres partenaires.
00:16:47Écoutez ce qu'il dit.
00:16:49Moi j'ai trouvé ça peut-être encore plus choquant
00:16:51que ce qu'il dit sur le Rassemblement National.
00:16:53Écoutez ce qu'il a dit sur ses partenaires.
00:16:55Un attaquant doit toujours s'adapter
00:16:57à toutes les situations qu'il a,
00:16:59s'adapter à ses coéquipiers qu'il a,
00:17:01s'adapter à la caractéristique de ses coéquipiers.
00:17:03Je pense que beaucoup de gens font des références
00:17:05aux jeux qu'on avait quand je suis arrivé en sélection.
00:17:09Mais on avait des joueurs différents.
00:17:11Je pense qu'on avait des joueurs au milieu,
00:17:13par exemple un joueur comme Paul Pogba,
00:17:15qu'on n'a plus aujourd'hui.
00:17:17Avec Paul Pogba, tu as juste à baisser la tête,
00:17:19à courir, faire un appel.
00:17:21Tu sais que le ballon va arriver dans ton pied.
00:17:23C'est tout de suite, pour un attaquant,
00:17:25analyser quel type de joueur tu as avec toi
00:17:27et essayer de les mettre dans les meilleures conditions.
00:17:29Aujourd'hui, avec les joueurs que j'ai,
00:17:31peut-être qu'on peut moins jouer en profondeur
00:17:33parce que c'est moins leur caractéristique
00:17:35de vous envoyer en profondeur.
00:17:37Maintenant, s'il y a des espaces,
00:17:39moi j'adore dévorer les espaces.
00:17:41Donc s'il y a des espaces de main,
00:17:43je m'engouffre dedans en espérant
00:17:45qu'on puisse les saisir et marquer des buts.
00:17:47Avec les joueurs que j'ai ?
00:17:49Avec les joueurs que j'ai ?
00:17:51Avec les joueurs que j'ai ?
00:17:53Avec les joueurs que j'ai ?
00:17:55Avec les joueurs que j'ai ?
00:17:57Le melon mais c'est...
00:17:59Avec les joueurs que j'ai?
00:18:01Avec les joueurs que j'ai ?
00:18:03Quelle vie est l'équipe de France ?
00:18:05Bonjour l'unité ?
00:18:07Jamais Platini...
00:18:09J'espère qu'elle revient sur terre.
00:18:11Jamais Platini n'aurait dit ça publiquement.
00:18:13Peut-être que dans un vestiaire,
00:18:15il faisait ce qu'il voulait.
00:18:17C'est E. Macron, c'est exactement pareil.
00:18:19Avec les ministres que j'ai ?
00:18:21Franchement, ils sont nuls.
00:18:23Lui, c'est avec les joueurs que j'ai ?
00:18:25C'est le meilleur, mais bon, à côté j'ai que des imbéciles.
00:18:27Il faut pas que Didier Deschamps devrait réagir là.
00:18:29C'est quand même le sélectionneur.
00:18:30Il doit le faire.
00:18:31Je veux dire, Georges, vous êtes naïf.
00:18:33Il n'y a qu'un rapport dans la vie, c'est le rapport de force.
00:18:35Il n'y en a pas deux.
00:18:37Mais il y a un patron, c'est le sélectionneur quand même.
00:18:39C'est lui qui dirige, c'est lui qui nomme.
00:18:41Allez vous engueuler à Camille Dappé.
00:18:43Allez-y.
00:18:45En plus vous, vous êtes très courageux.
00:18:46J'ai remarqué souvent, c'est votre genre.
00:18:48Donc, sur ces trucs-là.
00:18:51Non, non, mais, Georges, vous avez bien compris.
00:18:53Vous avez bien compris que tout le monde se tait.
00:18:55Voilà, tout le monde se tait.
00:18:56Mais même les journalistes, personne ne l'a...
00:18:58Personne n'a relevé ça.
00:18:59Personne ne relève.
00:19:00C'est dans l'équipe ce matin.
00:19:01Il y a un petit bout quand même dans l'équipe.
00:19:03Il y a un journaliste qui s'appelle Hugo Delorme.
00:19:05Il fait un papier.
00:19:07Vous imaginez les conséquences.
00:19:08Alors, on est en plein euro.
00:19:09Oui, bien sûr.
00:19:10Ses copains, ils doivent être contents.
00:19:11Il y en a qui se sentent visés quand même.
00:19:12Ah, ils doivent être très contents.
00:19:13Est-ce qu'ils vont envoyer les ballons en profondeur ?
00:19:14C'est pas sûr.
00:19:15Ils doivent être très contents.
00:19:16Marine Le Pen avait réagi quand même.
00:19:19Il doit être très content.
00:19:20Alors que la vérité aussi, c'est qu'Mbappé, depuis six mois et peut-être depuis une année,
00:19:25il est moins tranchant.
00:19:27Il est moins chirurgical, comme dit l'autre.
00:19:29Et là, dans ce championnat, on le voit.
00:19:31Voilà.
00:19:32Donc, il est aussi moins bon.
00:19:33Mais évidemment, ce n'est pas de sa faute.
00:19:35Et puis, il ne voulait pas jouer avec Neymar.
00:19:36Et puis, il ne voulait pas jouer avec Messi.
00:19:38Et puis, il a tout exigé au PSG.
00:19:39Bon, on va voir ce qu'il fait au Real Madrid.
00:19:43On verra.
00:19:44Écoutons qui ?
00:19:46Marine Le Pen.
00:19:48Non, ce n'est pas le jeu démocratique.
00:19:50Parce que ça consiste, de la part de ces partis, à traiter leurs électeurs comme s'ils étaient
00:19:56des choses qu'on déplace au bon gré de la nécessité de conserver en réalité, pour
00:20:03ces gens-là, leur place.
00:20:04Et les Français sont intelligents.
00:20:06Ils savent ce qui est bon pour le pays et ce qui est catastrophique pour le pays.
00:20:13Et donc, moi, j'en appelle à leur liberté.
00:20:15J'en appelle aussi à leur amour de la France.
00:20:18Il ne faut pas que la France se retrouve dans une situation de blocage total pendant
00:20:22un an, où l'immigration va continuer à se déverser, où l'insécurité va continuer
00:20:29à exploser, où les entreprises vont continuer à être en faillite, où les Français vont
00:20:33continuer à ne pas pouvoir mettre de l'essence dans leur voiture ou de la nourriture dans
00:20:37leur frigo.
00:20:38Je veux dire, on peut changer cela.
00:20:40On peut changer cela avec de la volonté politique, avec des bonnes décisions politiques.
00:20:44Vous aurez compris que Marine Le Pen ne parlait pas exactement d'Mbappé, mais nous avons
00:20:47terminé le chapitre Mbappé pour glisser sur l'élection de dimanche.
00:20:50Et puis, je salue Christian Olivier qui a longtemps été à RTL.
00:20:53Et je dois lui rendre hommage parce que je passais mon temps à dire que Mbappé aurait
00:20:56trois ballons d'or.
00:20:57C'est vrai que, manifestement, il n'est pas à la hauteur des espérances qu'on avait
00:21:01placées en lui à l'époque.
00:21:03Rien à dire sur ce que dit Marine Le Pen et ce qu'on disait tout à l'heure sur
00:21:10magouillage et tripatouillage de la Macronie ?
00:21:12Non, pas de la Macronie.
00:21:14C'est le système des désistements qui…
00:21:16Ça s'appelle magouillage et tripatouillage de la Macronie.
00:21:19Pourquoi la Macronie ?
00:21:20Parce que c'est l'an dernier, le président de la République…
00:21:24De la Macronie, parce que…
00:21:26C'est Jean-Luc Mélenchon qui a commencé.
00:21:27Pardon.
00:21:28Les déclarations en Macronie ont été tellement contradictoires, tellement contradictoires
00:21:32que j'ai rencontré des électeurs macronistes qui ne savaient pas exactement où est-ce
00:21:36qu'ils en étaient.
00:21:37Parce qu'ils avaient, face à eux, un candidat à l'horizon et ils ne savaient pas comment
00:21:41ce candidat à l'horizon se définissait lui-même par rapport à cette fameuse et
00:21:45fumeuse coalition.
00:21:46Donc oui, les premiers responsables, c'est la Macronie.
00:21:48Notre ami Louis Grignard.
00:21:49Notre ami parce qu'il a été journaliste à Saint-Louis, journaliste au service politique.
00:21:53Il se maintient donc il fait élire Louis Boyard.
00:21:55C'est fait pour ça.
00:21:56Et ce n'est pas le seul dans ce cas-là en plus.
00:21:57Et le dit Huchard.
00:21:58Oui, il y a effectivement des stratégies.
00:22:00Alors, soit il y a le désistement, soit la stratégie de maintien pour faire élire
00:22:04la gauche.
00:22:05Mais évidemment, la stratégie en Macronie n'a pas été claire.
00:22:07Est-ce qu'elle l'est un peu plus aujourd'hui ?
00:22:09Si vous écoutez Gabriel Attal ou si vous écoutez Gérald Darmanin, vous n'avez pas
00:22:12la même consigne de vote.
00:22:13C'est-à-dire qu'ils n'ont pas du tout réussi à s'accorder depuis dimanche, malgré
00:22:16le nombre de réunions qui ont eu lieu à l'Élysée autour du chef de l'État.
00:22:19C'est pour ça que la décision au dernier moment va être extrêmement importante.
00:22:23Voilà.
00:22:24Non mais c'est vrai.
00:22:25Voilà une phrase essentielle.
00:22:26Ben pourquoi ?
00:22:27Si, parce que ce n'est pas toujours le cas.
00:22:28Ce n'est pas toujours le cas.
00:22:29C'est-à-dire que parfois le rejet, on voit déjà le rejet.
00:22:36Si le Rassemblement National arrive à avoir la majorité absolue, avec toutes les forces
00:22:42médiatiques du pays qui se sont mises en marche depuis lundi, toutes, c'est-à-dire
00:22:46qu'il n'y a pas les télévisions, les culturels, le culturel, le sportif, les comiques.
00:22:53C'est-à-dire que tout ça, c'est ligué, entre guillemets, contre le Rassemblement
00:22:58National.
00:22:59Ce que je dis est factuel.
00:23:00Nous sommes d'accord.
00:23:01Donc, ça sera terrible pour cette élite-là.
00:23:04Ça sera vraiment l'élite contre le peuple.
00:23:06L'élite médiatique contre le peuple.
00:23:09A Sylgane, ce sera le Waterloo des élites, c'est certain.
00:23:11Oui, mais je vous assure, le Waterloo des élites, ils traverseront le désert au pas
00:23:16de course.
00:23:17Mais ça n'arrivera pas.
00:23:18Les élites, c'est des traversées du désert très rapides, généralement.
00:23:21Mais ça n'arrivera pas.
00:23:22Et puis, effectivement, qu'est-ce qui n'arrivera pas ?
00:23:26Moi, je pense que le RN n'aura pas la majorité absolue.
00:23:28Alors, j'ai remercié M. Michaud, bien sûr.
00:23:34Vous allez être là tout le week-end, bien sûr, pour les équipes de CNews.
00:23:39Là, il n'y a plus de sondage.
00:23:40Il n'y a plus rien.
00:23:41C'est fini.
00:23:42Là, on n'a plus le droit de publier à partir de ce soir minuit.
00:23:44Et donc, maintenant, ce seront les estimations et la projection à 20h dimanche.
00:23:48Et à partir de 18h, généralement, on commence à savoir des choses.
00:23:51Oui, à partir de 18h45, 19h.
00:23:53Je salue Jacques Serret du service politique d'Europe 1.
00:23:56Bonjour, cher Jacques.
00:23:57C'est vous qui allez animer l'émission qu'anime d'habitude notre ami Thomas Hill,
00:24:01puisque l'actualité, évidemment, prime sur Europe 1.
00:24:05Si je comprends bien, vous allez un peu nous faire concurrence.
00:24:08C'est ce que vous dites.
00:24:10Jusqu'à 11h.
00:24:11Les gens qui sont en voiture, ils peuvent écouter Europe 1,
00:24:14parce que ce n'est pas sage, forcément, de regarder la télévision.
00:24:16Et en revanche, bonne émission, cher Jacques Serret.
00:24:21Merci.
00:24:22Nous allons recevoir dans une seconde Sarah Knafo, qui est là,
00:24:26porte-parole de Reconquête.
00:24:28Elle nous dira la stratégie de Reconquête.
00:24:29Et sans doute est-elle déçue du 1% au premier tour,
00:24:33et puis de l'avenir aussi de Reconquête.
00:24:35Ça va être intéressant de l'écouter.
00:24:36À tout de suite.
00:24:42Sarah Knafo est avec nous, porte-parole de Reconquête.
00:24:45On va pouvoir parler de la situation d'aujourd'hui, bien évidemment,
00:24:48mais aussi de l'avenir, si vous le souhaitez, de Reconquête.
00:24:51J'imagine que ça a été une déception, forcément, ce premier tour pour vous.
00:24:54C'est 1%. Vous espériez sans doute mieux.
00:24:57Forcément, la partie partisane de moi-même est déçue,
00:25:00mais la partie patriote ne peut pas aujourd'hui être désespérée
00:25:04quand je vois qu'il y a un espoir qui s'est levé depuis l'annonce de cette dissolution.
00:25:07Si vous voulez, moi aujourd'hui, ce qui me réjouit,
00:25:09au-delà du score du Rassemblement national, c'est le choix que font les Français.
00:25:12J'ai l'impression qu'on a un peuple à qui on ment toute la journée,
00:25:15à qui on explique toute la journée par divers moyens.
00:25:18On a même Kylian Mbappé, je regardais tout à l'heure,
00:25:20qui se fait directeur de conscience.
00:25:22Tout le monde leur explique toute la journée pour qui ils ne doivent pas voter.
00:25:25Et on a un tiers de l'électorat français qui se dit qu'on va quand même voter pour eux.
00:25:28Donc moi, ça, c'est la partie patriote de moi-même
00:25:31qui aujourd'hui ne peut pas être triste chez vous cette semaine,
00:25:34parce que je me dis peut-être que dans deux jours, nos idées vont avancer.
00:25:37Peut-être que dans deux jours, on va pouvoir poser des premières pierres.
00:25:40Peut-être que dans deux jours, on va pouvoir entamer le redressement de la France.
00:25:43Donc voilà, la partie patriote de moi-même console la partie partisane.
00:25:47Donc finalement, vous ralliez à Marine Le Pen.
00:25:49Ah pas du tout. Ce que je vous dis, c'est que ce qui me réjouit,
00:25:51ce n'est pas le score du Rassemblement National, c'est le courage des Français.
00:25:54Aujourd'hui, ce sont les Français que j'admire.
00:25:56Les Français que j'admire pour leur lucidité.
00:25:58Ils votent pour Marine Le Pen, ces Français-là, manifestement.
00:26:00Ils votent pour la droite.
00:26:01Ou Jordan Bardel.
00:26:02Vous regardez leur motivation de vote.
00:26:04Ils ne vous disent pas qu'on vote par cul de la personnalité.
00:26:07Donc Marine Le Pen n'est pas de gauche.
00:26:08Ils vous disent qu'on vote parce qu'on en a marre.
00:26:09Donc le Rassemblement National n'est pas de gauche.
00:26:10Regardez les motivations des gens.
00:26:12Je vous parle des gens, des Français.
00:26:14Regardez leur motivation de vote.
00:26:15Ils vous disent qu'on vote parce qu'on en a assez de l'insécurité.
00:26:17On vote parce qu'on en a assez de l'immigration.
00:26:19Et ça, comment voulez-vous qu'on s'en lamente ?
00:26:21C'est une réjouissance de se dire, ça fait des années, ça fait 40 ans peut-être,
00:26:25qu'on attend un moment où les Français vont se dire,
00:26:27on va prendre en main notre destin.
00:26:29Et peut-être que ce moment est arrivé.
00:26:31C'est ça qui me réjouit.
00:26:32On va en parler avec vous, bien évidemment, 9h31.
00:26:34Somaya Labidi nous rappelle les titres.
00:26:36Bonjour Somaya.
00:26:37Bonjour.
00:26:40Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:26:42Illustration de la violence qui émaille cette campagne.
00:26:44Au total, 51 candidats suppléants ou militants ont été agressés physiquement,
00:26:49annonce Gérald Darmanin ce matin.
00:26:51Le ministre de l'Intérieur qui précise qu'une trentaine d'interpellations ont également été effectuées.
00:26:57Je n'ai pas l'intention de m'en aller, martèle Joe Biden,
00:27:00avant une interview à la TV américaine ce soir.
00:27:02La première depuis son débat raté face à Donald Trump la semaine dernière.
00:27:07Une prestation qui lui vaut désormais les doutes de son propre parti,
00:27:10alors que les médias outre-Atlantique le pressent de se retirer.
00:27:14Et puis, malgré une faible participation, l'ultra-conservateur Saïd Jalilié
00:27:19et le réformateur Massoud Bezeshkian s'affrontent pour un second tour en Iran
00:27:23au cœur des débats de cette présidentielle anticipée,
00:27:26la situation économique et les sanctions américaines.
00:27:30Merci beaucoup Somaya.
00:27:31Il est peu de dire qu'il y a un mauvais climat en France
00:27:33et les gens de notre génération ont rarement senti cette tension,
00:27:39cette violence qui fait qu'on a du mal les uns les autres à se parler,
00:27:42qu'il y a des agressions régulières, sur notamment des candidats.
00:27:46Il y a l'association antifasciste Paris-Banlieue,
00:27:51Action antifasciste Paris-Banlieue,
00:27:53qui donne rendez-vous dimanche 20h devant l'Assemblée nationale,
00:27:56quelle que soit l'issue aujourd'hui, plus que jamais faisons bloc par tous les moyens,
00:28:00face à l'extrême droite et ses alliés,
00:28:02sans la rue pas de front populaire,
00:28:04et vous voyez peut-être ce tweet antifa, comme on dit à l'antenne,
00:28:07et Marine Le Pen a répondu,
00:28:08l'assaut du Capitole, version extrême gauche française,
00:28:11et Emmanuel Macron toujours sûr de vouloir les faire élire, point d'interrogation.
00:28:15Est-ce que vous pensez, Sarah Knafo,
00:28:16qu'il y a une possibilité de bascule en France
00:28:18et d'un affrontement dans la rue après cette élection ?
00:28:22Je pense que l'affrontement on l'a tous les jours en réalité.
00:28:24On a aujourd'hui des gens qui veulent organiser le chaos, l'extrême gauche,
00:28:27comme si on n'avait pas déjà assez de chaos dans nos rues,
00:28:30comme si on n'avait pas déjà vu la tête d'un enseignant
00:28:33qui roulait par terre avec la mort de Samuel Paty,
00:28:35comme si on n'avait pas eu il y a deux semaines
00:28:37le viol d'une jeune fille en bande organisée.
00:28:39Donc oui, le chaos c'est tous les jours.
00:28:41Ils veulent nous faire peur avec la perspective
00:28:43d'un chaos qui arriverait lundi,
00:28:45comme si pour l'instant on vivait dans le meilleur des mondes en France.
00:28:48Mais je pense que non, au contraire,
00:28:50c'est l'arrivée d'un gouvernement de droite,
00:28:52des mesures fortes, qui pourra calmer ce qui se passe aujourd'hui.
00:28:56Et comment vous analysez la semaine que nous venons de vivre,
00:28:59la décision d'Emmanuel Macron, qui imagine cette coalition,
00:29:02et puis, je le disais, cet espace médiatique,
00:29:06parce que c'est intéressant de voir que tous les relais
00:29:08de l'espace médiatique se sont mis en branle
00:29:11contre le Rassemblement national, il faut le dire.
00:29:14J'analyse cette semaine comme un grand gâchis.
00:29:17J'ai l'impression que le 9 juin, les Français se sont exprimés.
00:29:20Ils se sont réexprimés dimanche dernier.
00:29:22Ils ont envoyé un message clair, limpide.
00:29:24Et qu'est-ce qu'ont répondu les politiciens
00:29:26à ce message si clair et limpide ?
00:29:28Alliance, contre-alliance, tripatouillage, coalition,
00:29:31barrage, barrage au barrage, barrière, voilà.
00:29:34On n'a pas parlé de politique.
00:29:35Tout ce qui fait que la politique est noble,
00:29:37c'est-à-dire les débats de fond, les sujets de fond,
00:29:38qui fait qu'aujourd'hui, moi, je peux vous dire,
00:29:40y compris en tant que Reconquête, je suis fière de voir
00:29:42ces sujets qui avancent, on peut regretter
00:29:44que cet entre-deux-tours ait été fait uniquement
00:29:46de technique du suffrage, de tripatouillage électoral.
00:29:49Oui, mais vous l'avez dit, les Français,
00:29:50et moi, je le dis depuis tout à l'heure,
00:29:52ça ne me gêne pas d'une certaine manière.
00:29:55Je peux trouver ça triste pour les partis politiques,
00:29:58mais je peux faire confiance aussi aux électeurs
00:30:01qui peuvent analyser cette situation.
00:30:03Ils ont quand même la possibilité, dimanche,
00:30:05de sanctionner ça, et s'ils ne sanctionnent pas,
00:30:08c'est de leur responsabilité.
00:30:10On ne peut pas toujours accuser les partis,
00:30:13c'est-à-dire qu'on a les hommes politiques qu'on mérite.
00:30:16Je suis désolé de le dire comme ça,
00:30:18on a les hommes politiques qu'on mérite.
00:30:19Si les gens veulent Marine Tondelier
00:30:21avec sa jolie veste verte,
00:30:24il y a deux vestiaires différents.
00:30:26Vous avez le vestiaire Reconquête,
00:30:28je ne sais pas si vous faites du merchandising sur Reconquête
00:30:30et que les robes bleues, blancs, rouges sont à vendre
00:30:32sur un site internet.
00:30:34Mais là, nous avons la veste de Marine Tondelier.
00:30:38Ça s'appelle la démocratie.
00:30:41Les Français sont grands.
00:30:43Le débat est faussé quand même.
00:30:45Mais moi, je ne trouve pas qu'il soit faussé, justement.
00:30:47Est-ce qu'il se fait sur des arguments moraux
00:30:49et pas sur des arguments politiques ?
00:30:52Vous trouvez ça normal qu'il y ait un Mbappé
00:30:54qui vient se mêler de tout ça,
00:30:55qui nous dit qu'il faut voter du bon côté ?
00:30:56Je n'ai pas trouvé ça normal ou pas.
00:30:57J'ai dit que je trouvais ça, comment dire,
00:30:59je trouve qu'il devrait faire attention.
00:31:01D'abord, je ne vois pas comment on peut l'interdire,
00:31:04pour tout vous dire.
00:31:05On ne peut pas l'interdire.
00:31:06Il faut marquer du bon côté, qu'il fasse son travail.
00:31:08Nous, on fait le nôtre.
00:31:09Ce n'est pas à lui de nous dire de voter.
00:31:10Mais il considère, d'abord,
00:31:12il y a plein de choses dans Mbappé,
00:31:14parce qu'Aumar Sy, etc.
00:31:15Le transfuge social crée toujours,
00:31:19quand tu es Mbappé, quand tu es Aumar Sy,
00:31:21tu as un tel niveau de vie,
00:31:23en décalage par rapport aux jeunes gens,
00:31:26parfois, que tu as connus à l'école,
00:31:27que tu as besoin d'envoyer des signaux régulièrement
00:31:30pour dire « je suis toujours avec vous ».
00:31:31Donc, il y a une explication psychologique.
00:31:33Parce qu'Aumar Sy, Mbappé,
00:31:35ils sont toujours comme ça.
00:31:36Et la deuxième chose,
00:31:37c'est que sincèrement,
00:31:38ils pensent que Marine Le Pen, c'est le diable.
00:31:40Mais en fait, là, ce que les gens se disent,
00:31:42vous avez raison,
00:31:43les Français sont lucides,
00:31:44ils peuvent choisir,
00:31:45ils peuvent faire barrage au barrage,
00:31:46ils peuvent se dire
00:31:47qu'ils vont faire barrage aux politiciens.
00:31:48C'est possible, c'est dimanche,
00:31:50et ils peuvent choisir.
00:31:51Mais l'impression qu'on a aujourd'hui
00:31:53quand on entend un Gabriel Attal,
00:31:54Gabriel Attal, je ne m'y attendais pas.
00:31:56L'alliance entre Gabriel Attal,
00:31:57Raphaël Arnault et Mathilde Panot,
00:31:58ça, j'avoue que je n'ai pas vu venir.
00:32:00Il a interdit la baïa,
00:32:01c'est grâce à ça qu'il est devenu Premier ministre.
00:32:02Il a trouvé sa popularité
00:32:04justement parce qu'il est allé sur des sujets de droite,
00:32:06sur des sujets anti-islamisation de l'école, etc.
00:32:09Et aujourd'hui, il a 30 ans,
00:32:11il a des réflexes de vieux sénateur de 80 ans.
00:32:13Mais il n'a aucune conviction, manifestement.
00:32:14C'est le bilan que je tire
00:32:16de la position de Gabriel Attal.
00:32:18Et moi qui suis plutôt naïf,
00:32:20par nature,
00:32:22mais moi je trouvais ce fait formidable,
00:32:24je lui ai dit, Gabriel Attal,
00:32:26finalement, il n'a pas de conviction.
00:32:27Ce qui n'est pas le cas des reconquêtes.
00:32:29Je connais quelqu'un qui est proche de vous,
00:32:31qui a des convictions,
00:32:32et j'ai envie de dire, il en a parfois trop,
00:32:33parce qu'il ne veut jamais céder sur rien.
00:32:35Alors vous avez, c'est des profils psychologiques
00:32:37très différents.
00:32:38Éric Zemmour, il est à des années-lumière
00:32:40de la psychologie de Gabriel Attal.
00:32:42Ce n'est pas les mêmes.
00:32:44Gabriel Attal a fait sa jeunesse au Parti socialiste.
00:32:46C'est un socialiste, c'est un homme de gauche.
00:32:48Il a déguisé justement ses convictions
00:32:50par opportunisme, effectivement,
00:32:52pour devenir Premier ministre,
00:32:53en donnant des gages à la droite.
00:32:54Mais fondamentalement, c'est un homme de gauche,
00:32:55et on le voit.
00:32:56Le réflexe revient.
00:32:57Je vais vous dire,
00:32:58je vais vous dire,
00:32:59j'allais dire Marine Tondelier,
00:33:00je vais vous dire Eugénie Bastier.
00:33:02Attal, j'ai compris un truc cette semaine.
00:33:04Attal, il est attaliste. Point.
00:33:06Il prendra,
00:33:08il défendra
00:33:10Gabriel Attal, toujours
00:33:12et tout le temps.
00:33:13C'est dommage d'avoir...
00:33:14J'aimerais que les gens aient
00:33:16un peu plus de conviction.
00:33:17Il a un surmoi de gauche,
00:33:18puisqu'il a été élevé dans ce milieu-là,
00:33:19qu'il a grandi.
00:33:20Un surmoi de gauche, c'est possible.
00:33:22On est donné l'impression,
00:33:23on reste toute sa vie
00:33:24de ce qu'on a été à 20 ans.
00:33:25L'impression qu'on a, c'est surtout
00:33:26que tout le monde se tient par la main
00:33:27pour garder ses postes,
00:33:28garder ses prébandes,
00:33:29pour que rien ne change,
00:33:30qu'on n'arrête jamais l'immigration.
00:33:31On a des gens qui font l'alliance
00:33:33de la carpe et du lapin
00:33:34avec un seul créneau,
00:33:35c'est-à-dire comment est-ce qu'on va faire
00:33:36pour empêcher le Rassemblement national
00:33:38d'arriver au pouvoir ?
00:33:39Comment est-ce qu'on va faire barrage aux gens ?
00:33:40Et donc, si ça se trouve,
00:33:41on parle de démocratie.
00:33:42On dit que les Français
00:33:43ne vont peut-être pas donner la majorité
00:33:44au RN dimanche.
00:33:45Mais si ça se trouve,
00:33:46on aura un parti qui aura fait
00:33:472 % à l'élection présidentielle
00:33:49et qui va diriger la France.
00:33:50Peut-être qu'on aura
00:33:51François Hollande, Premier ministre,
00:33:52dont sa candidate aura fait 1,87 %.
00:33:54J'ai une question pour Mme Ketainfo.
00:33:56Moi, je trouve que les désistements,
00:33:58effectivement, on le disait tout à l'heure,
00:33:59ça trouble un peu l'électeur.
00:34:06Et je parle en connaissance de cause
00:34:08et j'en connais beaucoup.
00:34:09De ce point de vue,
00:34:10moi, je suis partisan de la proportionnelle.
00:34:12Que pense Reconquête de la proportionnelle ?
00:34:14Vous êtes pour ?
00:34:15Oui, bien sûr.
00:34:16Intégrale ?
00:34:17On est pour la proportionnelle.
00:34:18Moi, si vous voulez,
00:34:19l'impression que j'ai aujourd'hui,
00:34:20c'est que la Vème République
00:34:21a déjà été travestie.
00:34:22La Vème République,
00:34:23ce n'est pas de faire l'alliance
00:34:24des contraires pour empêcher
00:34:25la voix majoritaire.
00:34:26Donc, aujourd'hui,
00:34:27quand on voit ce second tour,
00:34:28moi, je n'ai pas du tout l'impression
00:34:29qu'ils respectent l'esprit
00:34:30de la Vème République.
00:34:31Justement, Gabriel Attal nous dit
00:34:32mais ce sont les institutions.
00:34:33Si on veut se désister,
00:34:34on a le droit de se désister.
00:34:35Il dit n'importe quoi.
00:34:36En fait, vous avez raison,
00:34:37c'est l'esprit.
00:34:38C'est par exemple Reconquête
00:34:39qui appelle à voter pour l'ORN.
00:34:40Ce sont des gens qui ont des points communs.
00:34:42De voir En Marche qui se désiste
00:34:44devant un candidat triple fiché S
00:34:46pour antisémitisme,
00:34:47moi, ça, je ne comprends pas.
00:34:48Ce n'est pas la Vème.
00:34:49L'esprit de la Vème,
00:34:51c'est le parti qui a gagné
00:34:53les élections législatives,
00:34:55qui les a gagnées,
00:34:56gouverne.
00:34:57Là, c'est tous les partis
00:34:59qui les ont perdus
00:35:01se mettent ensemble
00:35:02pour empêcher le parti
00:35:04qui a gagné
00:35:05de gouverner.
00:35:06Même vous, monsieur Validi,
00:35:08vous devriez dire,
00:35:09cette coalition,
00:35:10vous devriez dire,
00:35:12un parti a gagné,
00:35:14c'est l'esprit de la Vème.
00:35:16Ça ne peut pas marcher.
00:35:17Ça ne peut pas marcher.
00:35:18Je pense que vous avez raison,
00:35:19ça ne peut pas marcher.
00:35:20Ce n'est pas convenable
00:35:21dans l'esprit de la Vème.
00:35:22Après, les gens font ce qu'ils veulent.
00:35:23Un parti a gagné,
00:35:24ce parti n'a fait que 30%,
00:35:2670% des Français n'ont pas voté.
00:35:28Et les autres ?
00:35:31André Valini,
00:35:32ce que vous venez de dire,
00:35:33c'est l'argument qui est très difficile
00:35:35d'ailleurs à contrer,
00:35:36mais l'esprit de la Vème
00:35:37a toujours été comme ça.
00:35:38C'est-à-dire que la majorité présidentielle
00:35:40gouverne peut-être avec moins de sièges
00:35:42qu'aura le Rassemblement national
00:35:44qui, lui, ne gouvernera pas.
00:35:46Si vous, vous trouvez ça très bien.
00:35:47En fait, on abîme la démocratie.
00:35:49C'est-à-dire qu'en 2005,
00:35:50on l'a abîmée
00:35:51et on s'apprête encore
00:35:52à l'abîmer une deuxième fois.
00:35:53À un moment, ça va faire boum.
00:35:55C'est pour ça qu'il faut changer
00:35:56les institutions.
00:35:57Et passer à la proportionnelle.
00:35:59Ça, c'est la proportionnelle.
00:36:01En fait, vous déciderez.
00:36:03Ah non ?
00:36:04C'est la seule chose qui tient à peu près
00:36:06la République.
00:36:07Non, mais elle tient pas,
00:36:08elle est bloquée là.
00:36:09Elle est bloquée là.
00:36:10Mais vous n'en savez rien,
00:36:11vous verrez dimanche.
00:36:12Où est le pouvoir, Pascal ?
00:36:13Où est le pouvoir ?
00:36:14Pascal.
00:36:15Où sera plus l'Assemblée nationale ?
00:36:17Mais vous verrez dimanche.
00:36:19Mais vous verrez dimanche.
00:36:20Mais vous verrez la rémunération,
00:36:22il y aura une coalition
00:36:23et vous verrez qu'il y aura
00:36:24trois choses sur lesquelles
00:36:25ils pourront se mettre d'accord.
00:36:26Il n'y aura pas de coalition.
00:36:27Trois choses sur lesquelles
00:36:28il y aura une pause d'impôts,
00:36:29l'euthanasie et la proportionnelle.
00:36:32J'ajoute quand même que
00:36:33ni Attal, ni l'Elysée,
00:36:35ni les gens de la majorité
00:36:36appellent à une coalition avec El-Effi.
00:36:38Dans cette coalition,
00:36:39El-Effi serait exclu.
00:36:41Mais si un Premier ministre
00:36:42franc populaire de type Tondelier,
00:36:44par exemple, El-Effi,
00:36:45elle votera pour elle.
00:36:46Vous verrez.
00:36:47Alors ça, c'est votre...
00:36:48Marine Tondelier, c'est votre chouchou.
00:36:50Mais c'est la chouchou des médias.
00:36:52C'est pas du tout ma chouchou,
00:36:53mais je la prends au sérieux.
00:36:55L'anti-El-Effi n'a pas de sens.
00:36:57Elle a raison, parce que...
00:37:00Quand on voit au sein des Verts
00:37:02qu'il y a des gens
00:37:03qui sont plus El-Effistes
00:37:04que d'El-Effistes,
00:37:05ça n'a pas de sens.
00:37:06Donc il faut arrêter de faire
00:37:08des tris qui ne correspondent
00:37:10à rien en politique.
00:37:11Émeric Carreau, il est El-Effi ou Vert ?
00:37:13Il est Vert.
00:37:14La proportionnelle.
00:37:15Très proche d'El-Effi.
00:37:16La proportionnelle aussi.
00:37:17La liste, elle est longue.
00:37:18C'est d'ailleurs ceux-là
00:37:20qui ont été élus.
00:37:21Et comment vous pouvez-vous...
00:37:23Vous réclamez de la Ve République.
00:37:26Appréciez la proportionnelle.
00:37:28Je vous dis, c'est parce que
00:37:29la Ve République est déjà
00:37:30tellement travestie.
00:37:31Eugénie a raison qu'aujourd'hui,
00:37:32il faut trouver le moyen
00:37:33de trouver une manière
00:37:34de représenter les Français.
00:37:35On a l'impression aujourd'hui
00:37:36que tout est fait
00:37:37pour que la voix majoritaire
00:37:38ne prenne jamais le pouvoir.
00:37:39C'est exactement ce que font
00:37:41tous les politiciens,
00:37:42de se coaliser entre eux
00:37:43pour empêcher la voix majoritaire
00:37:44d'arriver.
00:37:45S'il faut la proportionnelle
00:37:46pour guider la démocratie,
00:37:47allons vers la proportionnelle.
00:37:48Je ne partage pas votre avis.
00:37:51Dimanche, les gens,
00:37:52ils rentreront dans les Iloires.
00:37:54Ils ont un bulletin.
00:37:56Et s'ils veulent voter pour l'LFI
00:37:58ou Rassemblement National,
00:38:00ils le feront.
00:38:01Les scrutins majoritaires,
00:38:02c'est le mieux parce qu'ils dégagent
00:38:03au moins des majorités.
00:38:04Voilà.
00:38:05Et la proportionnelle,
00:38:06c'est les magouilles.
00:38:07C'est la quatrième République.
00:38:08C'est le retour des régimes,
00:38:09des partis, des aides générales.
00:38:10On a le scrutin majoritaire
00:38:11et les magouilles de toute façon.
00:38:12Mais je fais confiance aujourd'hui.
00:38:13Mais non.
00:38:14Et là, vous avez raison.
00:38:15Sarah Knafo, on a les magouilles
00:38:16du parti,
00:38:17mais on a l'électeur
00:38:18qui décide à la fin.
00:38:19Alors qu'avec la proportionnelle,
00:38:21on n'a que les magouilles du parti.
00:38:23Mais non.
00:38:24Mais non.
00:38:25C'est ce qui se passait
00:38:26à la quatrième République.
00:38:27Regardez en Allemagne.
00:38:28Et en Israël.
00:38:29Ça vous intéresse,
00:38:30la proportionnelle en Israël ?
00:38:31C'est pas le même système.
00:38:32Ah, c'est jamais le même système.
00:38:33Non, c'est pas le même système.
00:38:34Depuis le début
00:38:35de la cinquième République,
00:38:36même en période de cohabitation,
00:38:39il y a toujours eu une majorité
00:38:41à l'Assemblée nationale
00:38:42qui a permis de gouverner le pays.
00:38:43C'est la première fois,
00:38:45véritablement,
00:38:46qu'on est devant un risque
00:38:47où il n'y a pas du tout de majorité.
00:38:49Mais c'est un fantasme.
00:38:50Il ne peut pas y avoir
00:38:51d'une coalition des perdants
00:38:53pour diriger le pays.
00:38:54C'est un pur fantasme.
00:38:55Ce n'est pas possible.
00:38:56Donc, il y aura
00:38:57un blocage institutionnel
00:38:58qui aboutira,
00:38:59là je m'avance beaucoup loin,
00:39:00à une éventuelle démission
00:39:01du président de la République.
00:39:02Alors, on verra lundi, Pascal.
00:39:04Comment ?
00:39:05On verra lundi.
00:39:06Exactement.
00:39:07Alors, voyons les risques quand même
00:39:08parce qu'il y a des risques.
00:39:10On va avoir un sujet,
00:39:11par exemple, à Lyon.
00:39:12Parce que les uns et les autres
00:39:13en ont assez, notamment.
00:39:14Alors, il y a des villes
00:39:15qui ont basculé à l'extrême gauche.
00:39:16Nantes, Lyon, Rennes, Grenoble.
00:39:20Alors, voyez, par exemple,
00:39:21ce sujet d'Olivier Madinier.
00:39:22Et on peut en penser
00:39:23avec ces pauvres commerçants
00:39:24qui sont obligés
00:39:25de se barricader
00:39:26parce qu'ils imaginent
00:39:27que dimanche soir,
00:39:28ça va être la révolution.
00:39:29Regardez.
00:39:31Se protéger pour éviter
00:39:32la casse et les pillages.
00:39:34Plusieurs enseignes
00:39:35de la presqu'île de Lyon
00:39:36sont barricadées.
00:39:38Dimanche soir,
00:39:39les commerçants du centre-ville
00:39:40redoutent des manifestations
00:39:42et des violences
00:39:43à l'annonce des résultats
00:39:44du deuxième tour.
00:39:45La crainte, elle est là.
00:39:46Ça, c'est évident.
00:39:47On a peur.
00:39:48Encore, il y a quelques jours,
00:39:49les manifs qui se sont organisés
00:39:50à Lyon,
00:39:51eh bien, des manifestations
00:39:52non déclarées
00:39:53ont débordé dans notre rue
00:39:55avec des tags,
00:39:56avec des mots forts,
00:39:58avec de la casse,
00:39:59avec des poubelles brûlées.
00:40:00Cet opticien ne veut pas
00:40:01tomber dans la psychose
00:40:02mais l'inquiétude est là.
00:40:04Dimanche soir,
00:40:05sa boutique sera protégée.
00:40:07Dimanche soir,
00:40:08on va vider un peu le magasin
00:40:10et on mettra nos planches de bois
00:40:12pour protéger nos vitrines
00:40:13au cas où.
00:40:14Voilà.
00:40:15Mais de là à dire
00:40:16qu'on est très inquiets
00:40:17par rapport au déroulé
00:40:18qu'on a eu ces derniers temps,
00:40:19il n'y a pas eu non plus
00:40:20trop, trop de problèmes,
00:40:22nous, ici, rue de la Charité.
00:40:24Pierre Ollier
00:40:25tient une boutique
00:40:26de prêt-à-porter.
00:40:27Il refuse d'investir
00:40:28dans une protection
00:40:29qu'il juge onéreuse
00:40:30en espérant ne pas avoir
00:40:31à le regretter lundi matin.
00:40:33Nous, on n'a rien prévu.
00:40:34Donc, bon,
00:40:35on est peut-être
00:40:36un peu inconscients
00:40:37mais, voilà,
00:40:38je n'ai pas prévu
00:40:39de protection pour le magasin.
00:40:40Non, aucune.
00:40:41Voilà.
00:40:42Juste nos vitres
00:40:43qui sont un peu solides
00:40:44mais c'est tout.
00:40:45Dimanche dernier,
00:40:46environ 800 personnes
00:40:47avaient défilé
00:40:48dans le centre-ville
00:40:49de Lyon.
00:40:50Des manifestants
00:40:51avaient incendié
00:40:52des poubelles
00:40:53et tenté de briser
00:40:54des vitrines.
00:40:55Reste à savoir
00:40:56si la violence
00:40:57va monter d'un cran
00:40:58au soir du deuxième tour.
00:40:59Sarah Knafo,
00:41:00dans l'espace public,
00:41:01Éric Zemmour
00:41:02a eu un rôle très important.
00:41:03C'est le premier,
00:41:04à droite, sans doute,
00:41:05qui a porté des thèmes
00:41:06à la télévision,
00:41:07notamment,
00:41:08qui ont touché
00:41:09à l'esprit
00:41:10des manifestants
00:41:11et qui ont touché
00:41:12à l'esprit
00:41:13de la télévision,
00:41:14notamment,
00:41:15qui ont touché
00:41:16le plus grand nombre.
00:41:17Le paradoxe,
00:41:18c'est qu'il n'en tire pas
00:41:19forcément,
00:41:20aujourd'hui,
00:41:21les bénéfices
00:41:22puisque Reconquête
00:41:23a fait 1%.
00:41:24Et que ces idées
00:41:25qu'il imaginait,
00:41:26les sujets également
00:41:27qu'il traitait,
00:41:28le suicide français
00:41:29qui avait été
00:41:30un livre extrêmement important
00:41:31et extrêmement intéressant
00:41:32qui a influencé,
00:41:33parfois,
00:41:34toute une génération
00:41:35de jeunes journalistes
00:41:36qui a peut-être aussi
00:41:37décomplexé,
00:41:38entre guillemets,
00:41:39la parole de droite.
00:41:40Il se trouve
00:41:41qu'il n'y a pas
00:41:43Il se trouve
00:41:44qu'il n'en tire pas
00:41:45forcément,
00:41:46les bénéfices
00:41:47puisque Reconquête
00:41:48fait 1%.
00:41:49Bon,
00:41:50j'imagine qu'il en est
00:41:51peut-être affecté,
00:41:52même si ses idées,
00:41:53il les entend,
00:41:54lui,
00:41:55il n'en tire pas
00:41:56le bénéfice.
00:41:57Quel avenir
00:41:58pour Reconquête ?
00:41:59Quel avenir
00:42:00pour Éric Zemmour ?
00:42:01Déjà,
00:42:02je crois pouvoir dire
00:42:03qu'en politique,
00:42:04tant qu'on n'est pas mort
00:42:05physiquement,
00:42:06on n'est jamais mort
00:42:07politiquement.
00:42:08On a des milliers
00:42:09d'exemples.
00:42:10Il y a beaucoup de gens
00:42:11qui disent
00:42:12qu'il faut arrêter,
00:42:13il faut arrêter politiquement,
00:42:14etc.
00:42:15Ce sont souvent des gens
00:42:16qui ne voulaient même pas
00:42:17qu'ils commencent,
00:42:18en réalité.
00:42:19Ils sont cohérents,
00:42:20au moins.
00:42:21Alors,
00:42:22puisque vous me dites
00:42:23oui,
00:42:24je lui ai dit 25 fois
00:42:25ce n'est pas ta place,
00:42:26mais ce n'est pas ta place,
00:42:27tu es un journaliste,
00:42:28tu es un essayiste,
00:42:29tu n'es pas un homme politique
00:42:30puisque vous me le dites,
00:42:31je lui ai dit effectivement
00:42:32de face à face
00:42:33de nombreuses fois.
00:42:34Je trouve que ça ne s'improvise pas,
00:42:35que c'est un métier différent.
00:42:36Moi,
00:42:37je crois qu'on a vu
00:42:38ce qu'avaient fait
00:42:39les hommes politiques
00:42:40de métier.
00:42:41On a vu
00:42:42ce dont ils étaient capables,
00:42:43on a vu
00:42:44où ils nous avaient conduits.
00:42:45Je ne sais pas si un jour
00:42:46les Français se diront
00:42:47effectivement
00:42:48on veut quelqu'un
00:42:49qui soit différent,
00:42:50on préfère quelqu'un
00:42:51qui en effet
00:42:52ne s'est pas beaucoup trompé
00:42:53depuis 30 ans,
00:42:54qui a eu une vision
00:42:55de ce qu'allait devenir
00:42:56la France,
00:42:57un homme politique
00:42:58qui en effet
00:42:59ne ressemble pas
00:43:00aux politiciens.
00:43:01Peut-être que c'est plus
00:43:02un homme de l'histoire
00:43:03qu'un politicien
00:43:04et peut-être qu'un jour
00:43:05les Français
00:43:06préfèrent un homme
00:43:07de l'histoire
00:43:08qu'un politicien.
00:43:09Mais une fois
00:43:10qu'on a dit ça,
00:43:11moi je parle à sa place,
00:43:12je ne sais pas
00:43:13s'il vous dirait
00:43:14la même chose,
00:43:15mais à sa place
00:43:16moi je pourrais dormir
00:43:17sur mes deux oreilles.
00:43:18Mais c'est pas ma question,
00:43:19c'est quel avenir
00:43:20pour reconquête ?
00:43:21Alors quel avenir
00:43:22pour reconquête ?
00:43:23Parce que c'est une question
00:43:24importante quand même,
00:43:25quel avenir pour reconquête ?
00:43:26Puisque le Front National,
00:43:27le Rassemblement National
00:43:28ne veut pas de vous,
00:43:29vous avez fait des appels
00:43:30du pied régulièrement,
00:43:31le programme commun
00:43:32de la droite,
00:43:33ce n'est pas possible
00:43:34en France,
00:43:35c'est possible en Italie
00:43:36mais ce n'est pas possible
00:43:37en France,
00:43:38c'est difficile de dire
00:43:39qu'ils ont refusé
00:43:40la main qu'on leur tendait.
00:43:41De fait, ça fait de nous
00:43:42un parti libre,
00:43:43un parti indépendant.
00:43:44Pendant ces élections législatives
00:43:45on avait comme slogan
00:43:46le courage de la vérité.
00:43:47Donc oui,
00:43:48on va pouvoir dire la vérité,
00:43:49on a un parti libre,
00:43:50on a un parti indépendant.
00:43:51Il va continuer ?
00:43:52J'ai plein d'idées.
00:43:53Non mais il va continuer ?
00:43:54Si vous voulez,
00:43:55tout à l'heure je vous disais
00:43:56que ceux qui lui conseillent
00:43:57d'arrêter sont ceux
00:43:58qui auraient voulu
00:43:59qu'il ne commence jamais.
00:44:00Moi, sincèrement,
00:44:01le bilan de reconquête,
00:44:02je n'en ai pas honte du tout.
00:44:03Quand je vois aujourd'hui
00:44:04ce que pensent les Français,
00:44:05je me dis, waouh,
00:44:06qu'est-ce que ça a bougé en deux ans ?
00:44:07Alors, on n'est peut-être pas les seuls,
00:44:08il n'y a pas que l'action de reconquête,
00:44:09il y a la réalité tous les jours,
00:44:10donc je ne vais pas tout nous attribuer,
00:44:11mais je n'ai pas honte du tout.
00:44:12Oui, mais un parti,
00:44:13il faut que ça vive quand même,
00:44:14il faut que ça ait des électeurs.
00:44:15Mais ça va vivre.
00:44:16Oui, bien sûr,
00:44:17mais il faut que ça ait des représentants.
00:44:19On a vu le psychodrame
00:44:21avec Marion Maréchal
00:44:22qui ne vous a sans doute
00:44:23pas non plus aidé
00:44:24dans la perception
00:44:25qu'on les a et les autres.
00:44:26Oui, forcément.
00:44:28Reconquête, ça a commencé
00:44:29sans Marion Maréchal,
00:44:30ça va continuer sans Marion Maréchal.
00:44:32On a des cadres,
00:44:33on a des militants
00:44:34qui sont fantastiques,
00:44:35j'ai plein d'idées.
00:44:36Quand on décide qu'on ne va pas mourir,
00:44:37on ne va pas mourir.
00:44:38Moi, j'ai décidé
00:44:39que Reconquête
00:44:40allait continuer d'exister.
00:44:41Je crois qu'on a une voix
00:44:42sommière à porter en France
00:44:43et c'est ce qu'on va faire.
00:44:44Est-ce que vous ne craignez pas
00:44:45d'être utilisé par Marine Le Pen
00:44:47et le Rassemblement National
00:44:48pour eux,
00:44:49pour qu'ils se recentrent,
00:44:50qu'ils se respectabilisent
00:44:51en ayant une forme finalement
00:44:53de parti à leur droite,
00:44:54à leur extrême droite
00:44:55qu'ils vous utilisent pour ça
00:44:56et c'est peut-être d'ailleurs
00:44:57pour cela qu'ils ne vous ont pas fait
00:44:58d'alliance avec vous,
00:44:59c'est pour avoir à leur droite
00:45:00un parti qui leur serve
00:45:01de faire valoir,
00:45:02de respectabilisation.
00:45:03Je comprends ce point de vue,
00:45:06c'est exactement
00:45:07ce que disaient les Italiens
00:45:08de Mélanie
00:45:09aux côtés de Salvini.
00:45:10Mélanie à 5 ans
00:45:11était à 2%.
00:45:12Aujourd'hui,
00:45:13elle dirige l'Italie.
00:45:14Il y avait des gens
00:45:15qui disaient à Mélanie
00:45:16il faut arrêter,
00:45:17tu n'es pas faite pour ça,
00:45:18tu ne sers que de paratonnerre
00:45:19à Salvini.
00:45:205 ans plus tard,
00:45:21les gens se sont dit
00:45:22c'était une étape,
00:45:23c'était peut-être nécessaire
00:45:24mais ce n'est pas suffisant.
00:45:25Il faut aller plus loin.
00:45:26Elle avait déjà gouverné.
00:45:27Et à partir de là,
00:45:28Mélanie est apparue
00:45:29avec son parti qui était à 2%,
00:45:30comme un recours,
00:45:31comme une solution
00:45:32qui méritait d'être ici.
00:45:33Parce que Mélanie et son parti
00:45:34ne sont pas allés dans la coalition
00:45:35justement,
00:45:36ils sont restés en dehors.
00:45:37Vous avez vu,
00:45:38ils nous ont refusés.
00:45:39Peut-être que c'est le destin
00:45:40qui a voulu qu'il en soit ainsi.
00:45:41Il y a 5 ans,
00:45:42Salvini faisait aux européennes
00:45:4334-35% de voix.
00:45:44Les choses vont vite,
00:45:45vous savez Jean-Marie Le Pen,
00:45:46puisque aujourd'hui
00:45:47c'est le RN dont on parle.
00:45:48Jean-Marie Le Pen a commencé
00:45:49à 0,87%.
00:45:50S'il avait des Pascal Praud
00:45:52qui lui avaient dit d'arrêter,
00:45:53Bardella aujourd'hui
00:45:54ne serait peut-être pas
00:45:55Premier ministre dimanche.
00:45:56La différence avec Jean-Marie Le Pen,
00:45:58c'est que quand il fait 0,74% en 1974,
00:46:01il a déjà été député Pujadis
00:46:03dans les années 50
00:46:04et que c'est son métier.
00:46:05Et alors ?
00:46:06Et alors, c'est important.
00:46:07Pascal, pas à vous
00:46:08de faire l'éloge
00:46:09des politiques de métier.
00:46:10Ça ne vous ressemble pas.
00:46:12Je ne sais pas
00:46:13ce qui me ressemble ou pas.
00:46:14Ce qui vous ressemble,
00:46:15c'est la liberté de parole.
00:46:16Mais c'est pour ça que je l'ai.
00:46:17Vous m'avez dit tout à l'heure.
00:46:18Effectivement, je pense
00:46:21que c'est quand même un métier.
00:46:23Je peux vous poser la question différemment ?
00:46:24Je pense que c'est un métier.
00:46:25Je pense quand même
00:46:26que c'est un métier
00:46:27avec des codes,
00:46:28avec des comportements, etc.
00:46:29Alors, je peux vous poser
00:46:30la question différemment ?
00:46:31Est-ce que vous pensez ?
00:46:32Moi, c'est la question
00:46:33que je me suis posée très sincèrement.
00:46:34Parce que quand on fait
00:46:35des mauvais scores, etc.,
00:46:36c'est logique de se poser des questions.
00:46:37On ne va pas repartir
00:46:38plein d'aplomb le jour même.
00:46:40La question que je me suis posée,
00:46:41c'est est-ce que ça servirait
00:46:46l'intérêt de la France
00:46:47qu'Éric Zemmour abandonne ?
00:46:48Est-ce que ce serait mieux
00:46:49de ne plus avoir notre parole
00:46:51sur la scène politique ?
00:46:52Et quel que soit ce que nous,
00:46:53on peut en tirer personnellement.
00:46:54Vous avez raison,
00:46:55il y a un côté sacrificiel
00:46:56et peut-être qu'on sera paratonnaires
00:46:57et peut-être.
00:46:58Et vous qui vous appelez Pascal,
00:46:59c'est une sorte de pari pascalien.
00:47:00C'est-à-dire qu'on fait le pari
00:47:02que peut-être que ça peut marcher.
00:47:03Et si dans ce cas-là,
00:47:04on agit au mieux,
00:47:05on défend nos idées,
00:47:06on a une seule boussole,
00:47:07c'est est-ce que quelqu'un d'autre
00:47:09les défend comme nous ?
00:47:10Je ne crois pas.
00:47:11Donc, est-ce que la réponse est claire
00:47:14à est-ce qu'il vaut mieux disparaître ?
00:47:16Pour moi, oui.
00:47:17Il ne vaut mieux pas disparaître.
00:47:18Je pense que pour la France,
00:47:19il vaut mieux qu'on reste là.
00:47:20Écoutez, ce que vous avez dit
00:47:21est plutôt convaincant.
00:47:22Et donc, on retient ces arguments
00:47:24qui ont été donnés.
00:47:25Mais enfin, le paradoxe,
00:47:26c'est quand même,
00:47:27c'est vous qui vouliez faire
00:47:28l'union des droites
00:47:29et vous rajoutez encore à la droite,
00:47:30finalement.
00:47:31Mais ça, ce sont des arguments de 2021.
00:47:33Je crois qu'aujourd'hui,
00:47:35la question est
00:47:36est-ce qu'on a une voix singulière
00:47:37à porter ?
00:47:38Je viens de le dire.
00:47:39Est-ce que vous pensez
00:47:41que Reconquête,
00:47:42c'est exactement la même chose
00:47:43que LR ou que l'ERN ?
00:47:44Non.
00:47:45Non ?
00:47:46Voilà, vous avez répondu.
00:47:47C'est le LR vintage des années 80.
00:47:49Celui que j'ai connu, vous voulez dire ?
00:47:51Oui, exactement.
00:47:52Arrêtez, ne me prenez pas là-dessus.
00:47:54Parce que c'est le LR.
00:47:55Je veux dire, Reconquête,
00:47:57c'est le programme de 86.
00:47:59Les RPR de l'époque.
00:48:00C'est-à-dire, ils sont libéraux.
00:48:02Reconquête,
00:48:03beaucoup plus que Marine Le Pen
00:48:05qui penche un peu plus
00:48:07au centre ou à gauche.
00:48:08C'est un programme libéral.
00:48:10Reconquête, c'est Satcher.
00:48:11C'est le RPR avant qu'il se dilue
00:48:12avec l'UMP, quoi.
00:48:14Ou l'UDF.
00:48:15Oui, mais la campagne de 86.
00:48:17C'est parce qu'il y a Reagan et Satcher
00:48:19et Jacques Chirac
00:48:20qui viennent sur cette ligne-là.
00:48:21Mais c'était la vôtre.
00:48:23Oui, à l'époque, oui.
00:48:24C'est bon.
00:48:25Et la démocratie, c'est là.
00:48:27Et les assises de Villepinte de 90,
00:48:30c'est Reconquête aujourd'hui.
00:48:32Donc c'est pour ça que tout ça
00:48:33m'amuse toujours
00:48:34quand on dit extrême-droite.
00:48:35Reconquête dit ce que Giscard disait
00:48:37à Villepinte en 90.
00:48:40Mais voilà.
00:48:41Et ce que vous disiez vous
00:48:42et que vous ne dites plus.
00:48:43Je ne vais pas dire du cirque,
00:48:45mais ne me parlez pas des LR.
00:48:47Ne me parlez pas des LR.
00:48:49On en a parlé hier soir.
00:48:51Vous savez que le temps de parole est limité
00:48:53donc vous ne pouviez venir
00:48:54que pendant 22 minutes.
00:48:55C'était un plaisir.
00:48:56En plus, c'est la première fois
00:48:57que vous venez sur notre plateau.
00:48:59Absolument, la première fois.
00:49:00Merci à vous.
00:49:01C'était un plaisir.
00:49:02Et puis, saluez M. Zemmour,
00:49:04bien évidemment.
00:49:05Merci.
00:49:06On va recevoir dans une seconde
00:49:08on va recevoir Jacques Vandereau,
00:49:09on va recevoir Lionel Rousseau
00:49:10que vous connaissez.
00:49:11Parce que Lionel, il va quitter le métier.
00:49:13Il va être comédien.
00:49:14Donc, je lui ai dit, viens nous voir.
00:49:16Moi, je l'aime beaucoup Lionel Rousseau.
00:49:17Je le connais depuis des années.
00:49:18Il va être comédien.
00:49:19Il y en a qui quittent le métier
00:49:20pour être homme politique
00:49:21et d'autres qui veulent être comédien.
00:49:23Et puis, il y en a qui restent journalistes.
00:49:26A tout de suite.
00:49:27On ne peut jamais dire jamais.
00:49:31Je remercie vraiment grandement
00:49:32Elodie Huchard
00:49:33qui nous accompagne tous les matins
00:49:34et qui va avoir beaucoup de travail.
00:49:38On ne va pas s'ennuyer ce week-end
00:49:39et la semaine prochaine.
00:49:40Alors, on sera encore là lundi, nous.
00:49:42Mais moi aussi.
00:49:43Eh bien, oui.
00:49:44Alors, vous, c'était prévu.
00:49:45Mais nous, pas.
00:49:46Vous avez annulé les locations.
00:49:49On travaille.
00:49:52Et on sera là mardi.
00:49:53Alors que ça devait être la dernière aujourd'hui.
00:49:55Je sais.
00:49:56Merci M. Macron.
00:49:58A priori, on va être là jusqu'à mercredi.
00:50:00Et puis après,
00:50:01les jeunes pousses de CNews
00:50:04brillants et talentueuses
00:50:06je pense à Éliott, à Gauthier et à vous.
00:50:10On serait à l'antenne pour l'émission L'heure des pros
00:50:13qui quoi qu'il arrive
00:50:14est évidemment programmée chaque matin
00:50:15entre 9h et 10h30.
00:50:17Merci beaucoup Elodie.
00:50:18C'est vraiment un plaisir d'être avec vous chaque matin.
00:50:20On va recevoir nos amis Jacques Vandrouw
00:50:22à qui on va faire rendre hommage
00:50:24à une sorte de best-of
00:50:25puisque notre ami Jacques Vandrouw
00:50:27depuis toute l'année, il est partout.
00:50:29Vous allez voir, on a fait un best-of.
00:50:33C'est une sorte de génie.
00:50:34On va l'interroger un peu sur Mbappé.
00:50:36Il va nous dire ce qu'il en pense.
00:50:38Il nous l'a déjà dit.
00:50:39Il va nous le redire.
00:50:42Notre ami Lionel Rosso.
00:50:43Ça va être un plateau très sportif
00:50:45parce que Lionel a aussi été journaliste sportif.
00:50:49En tout cas, journaliste de sport.
00:50:51Aujourd'hui, il glisse vers une autre carrière.
00:50:55Celle de comédien.
00:50:56Il nous dira pourquoi.
00:50:57Moi, ça m'intéresse beaucoup.
00:51:00SONAYA, c'est à vous.
00:51:0110h02, Le Rappel des titres.
00:51:05A deux jours du second tour,
00:51:07la tendance se dessine.
00:51:08Pas de majorité absolue pour l'ORL
00:51:10selon notre dernier baromètre OpinionWeb
00:51:13pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:51:15Mais une majorité relative avec 205 à 230 sièges.
00:51:18L'Alliance de gauche arriverait deuxième
00:51:20avec 150 à 180 sièges.
00:51:22Alors que la majorité présidentielle
00:51:24obtiendrait entre 125 et 155 sièges.
00:51:27Un deuxième tour sous haute sécurité.
00:51:30Un très gros dispositif a été mis en place
00:51:32pour ce dimanche soir.
00:51:3330 000 forces de l'ordre mobilisées,
00:51:35dont 5 000 rien qu'à Paris et en banlieue.
00:51:38Les autorités redoutent des violences
00:51:40de l'ultra-droite, mais aussi de l'ultra-gauche.
00:51:43Et puis, fin de règne au Royaume-Uni.
00:51:45Le résultat est sans appel.
00:51:47Les travaillistes ont remporté
00:51:48la majorité absolue au Parlement.
00:51:50De leur côté, les conservateurs
00:51:52essuient leur pire défaite
00:51:53depuis le début du XXe siècle.
00:51:56Merci, SONAYA.
00:51:57Vendredi, vendredi.
00:51:59Vendredi, vendredi.
00:52:02Vendredi, vendredi.
00:52:03Monsieur Jacques, bonjour.
00:52:05Monsieur Lionel, bonjour.
00:52:06Ça me fait plaisir que vous soyez avec nous.
00:52:07Vous vous rendez compte, ce soir,
00:52:08il y a un quart de finale
00:52:09du Championnat d'Europe des Nations.
00:52:11On ne devrait parler que de ça.
00:52:12Et tout le monde s'en fout.
00:52:13Non.
00:52:14Je vous jure.
00:52:15Là, j'ai dit hier, j'en veux vraiment
00:52:16à Emmanuel Macron.
00:52:17Il a gâché notre été.
00:52:18Le Tour des Frances, je n'ai pas vu.
00:52:19Les Jeux Olympiques.
00:52:20Voilà.
00:52:21Il a gâché mon été.
00:52:22Je lui en veux vraiment pour ça.
00:52:23Je trouve qu'il compte.
00:52:24Je le vois un peu mieux aussi.
00:52:25Oui, mais il ne connaît pas les Français,
00:52:28Emmanuel Macron ne pourra pas avoir.
00:52:29Mais si.
00:52:30Oui, mais l'été,
00:52:31il y a deux moments sacrés dans la vie.
00:52:33Noël et les vacances.
00:52:35Voilà, c'est deux moments sacrés.
00:52:37Et il en a saccagé un.
00:52:39Et je lui en veux.
00:52:40Non, ce qui est terrifiant,
00:52:41c'est qu'on a des événements
00:52:42qui sont planétaires.
00:52:44Vous avez l'Euro,
00:52:45avec une équipe de France
00:52:46qui ne joue pas très bien,
00:52:47mais qui est qualifiée
00:52:48pour les quarts de finale,
00:52:49sur un match ce soir
00:52:50qui est passionnant
00:52:51contre le Portugal.
00:52:52On a le Tour de France.
00:52:54Je ne sais même pas
00:52:55qui a gagné l'étape hier.
00:52:56On est ailleurs.
00:52:57On est ailleurs.
00:52:58On est ailleurs psychologiquement.
00:52:59Et surtout, il y a les Jeux.
00:53:01Et vous vous rendez compte,
00:53:02il y a 100 ans qu'on n'avait pas
00:53:03organisé les Jeux.
00:53:04Et j'ai l'impression,
00:53:05mais ça n'engage que moi,
00:53:06que tout le monde s'en fout.
00:53:07Parce qu'on est ailleurs.
00:53:08Parce qu'on est dans l'histoire
00:53:09des législatives.
00:53:10Et tout le monde s'en fout.
00:53:11Bon, on va parler évidemment
00:53:12avec vous de votre actualité.
00:53:15Mais avant ça,
00:53:16on termine quand même
00:53:17avec ce qui se passe sur le terrain
00:53:18et notamment Priska Tevno.
00:53:20Parce que c'est terrible,
00:53:22cette violence que vous devez ressentir.
00:53:23Je voudrais qu'on voit le sujet
00:53:24d'Audrey Bertheau sur qui a agressé Priska Tevno.
00:53:30Et je le disais hier,
00:53:31il faut être en compassion pour elle.
00:53:33Et puis, il y a un jeune homme
00:53:34qui a été blessé,
00:53:35qui était dans son équipe.
00:53:36Il faut avoir une pensée pour elle
00:53:37et en général,
00:53:38pour tous les hommes et femmes politiques
00:53:39qui s'engagent.
00:53:40Suite à l'agression de la porte-parole
00:53:42du gouvernement Priska Tevno,
00:53:44quatre personnes ont été placées
00:53:46en garde à vue.
00:53:47Parmi elles, Djougour Tabé,
00:53:49née en janvier 2004 à Meudon,
00:53:51en région parisienne.
00:53:53Âgé de 20 ans,
00:53:54il est déjà connu des services de police.
00:53:56Il a été identifié sur une vidéo.
00:53:59Priska Tevno a décrit son agression aux policiers
00:54:01juste après les faits.
00:54:03Selon son récit,
00:54:04cet homme, Djougour Tabé,
00:54:06aurait arraché une affiche
00:54:07qu'elle et deux militants
00:54:08venaient de coller.
00:54:10Il aurait alors appelé des jeunes
00:54:11à le rejoindre en disant,
00:54:13sur le Coran,
00:54:14appelle tout le monde.
00:54:15Une vingtaine de jeunes
00:54:16seraient arrivés.
00:54:18Djougour Tabé,
00:54:19muni d'une trottinette,
00:54:20aurait donné un coup
00:54:21au visage d'un des militants.
00:54:23Selon les policiers,
00:54:24sa mâchoire serait déformée.
00:54:26Les militants auraient également
00:54:28reçu des coups de poing
00:54:29et des coups de pied.
00:54:31Rapidement identifié,
00:54:32Djougour Tabé a été interpellé
00:54:34chez lui,
00:54:35peu de temps après.
00:54:36Le parquet de Nanterre
00:54:37a ouvert une enquête
00:54:38pour violences commises
00:54:39en réunion avec armes
00:54:40et violences sur un élu public
00:54:42en réunion et avec armes.
00:54:44Écoutez Gérald Darmanin
00:54:45qui s'est exprimé sur ce sujet,
00:54:47l'agression des élus.
00:54:50Dans cette campagne courte,
00:54:51moins de trois semaines,
00:54:52et pourtant nous comptons déjà
00:54:5351 candidats suppléants
00:54:55ou militants qui ont été
00:54:56agressés physiquement.
00:54:58Je ne compte même pas
00:54:59les agressions verbales.
00:55:00Chez moi, il y en a encore une.
00:55:02Il y a deux jours,
00:55:03ce sont des militants,
00:55:04mais c'est l'agression physique.
00:55:0551 personnes et parfois
00:55:06des agressions extrêmement graves
00:55:07qui amènent les gens
00:55:08effectivement à l'hôpital.
00:55:09Et donc les services de police
00:55:10et de gendarmerie
00:55:11prennent immédiatement les plaintes.
00:55:12En démocratie,
00:55:13c'est très important
00:55:14que les candidats,
00:55:15que leurs militants,
00:55:16que la démocratie soient sauvegardés.
00:55:17Il y a eu très nombreuses interpellations,
00:55:18plus d'une trentaine
00:55:19déjà d'interpellations.
00:55:20J'espère qu'il y aura
00:55:21les condamnations les plus fermes.
00:55:23Messieurs qui avaient été
00:55:24tous les deux parlementaires.
00:55:26Il y a toujours eu des problèmes
00:55:28de collage d'affiches,
00:55:29des bagarres assez violentes.
00:55:30Même, je me souviens,
00:55:31il y a quelques décennies,
00:55:32à Putot, je crois qu'il y avait
00:55:33même eu un mort.
00:55:34Mais en général,
00:55:35c'était entre colleurs d'affiches.
00:55:36Ce n'est pas moins grave.
00:55:37Mais aujourd'hui,
00:55:38ce à quoi on assiste,
00:55:39c'est qu'on agresse
00:55:40les candidats ou les suppléants
00:55:42de façon très, très violente.
00:55:44En Isère, à Grenoble,
00:55:46un colleur d'affiches
00:55:48que je connais bien,
00:55:49qui était au Parti socialiste,
00:55:50qui était adjoint au maire
00:55:51de La Tranche,
00:55:52a été agressé.
00:55:53Il collait des affiches
00:55:54pour Olivier Véran.
00:55:55Et vous le connaissez bien,
00:55:56ce monsieur-là,
00:55:57dont on a vu le...
00:55:58L'adjoint au maire, oui, bien sûr.
00:55:59Oui, oui.
00:56:00Monsieur Dupré.
00:56:01Monsieur Dupré, oui.
00:56:02Il a été agressé par un militant...
00:56:03Je ne sais pas si on voit, d'ailleurs,
00:56:04sa photo.
00:56:05On peut la voir, peut-être.
00:56:06Oui.
00:56:07Non, non, c'est très violent.
00:56:08On voit bien, d'ailleurs,
00:56:09le fait que les extrêmes
00:56:10soient si hauts
00:56:11à droite comme à gauche.
00:56:12On voit que le pays est à cran,
00:56:13qu'il y a une nervosité générale.
00:56:15La dissolution imposée, précipitée,
00:56:17cette campagne électorale bâclée,
00:56:19tout ça fait que le pays
00:56:20est très énervé
00:56:21et que ça provoque
00:56:22des débordements
00:56:23et de la violence.
00:56:24Oui, tout à fait.
00:56:25Et d'ailleurs,
00:56:26ces dernières années,
00:56:27on a assisté
00:56:28à des violences répétées
00:56:29de plus en plus graves
00:56:30contre les élus,
00:56:31contre les permanences parlementaires,
00:56:33contre les domiciles
00:56:34des parlementaires.
00:56:35Contre les maires.
00:56:36Contre les maires,
00:56:37contre les élus,
00:56:38d'une manière générale.
00:56:39Certains sont morts.
00:56:40Il y a un maire qui est mort.
00:56:41Il faut le savoir.
00:56:42Oui, mais la responsabilité,
00:56:43quand même,
00:56:44on peut cibler l'extrême gauche.
00:56:46André Vagny,
00:56:47lorsque le rap,
00:56:49le clip de rap est sorti,
00:56:51où vous avez des rappeurs
00:56:53qui insultent Marion Maréchal
00:56:55et Marine Le Pen,
00:56:56vous n'avez pas
00:56:57une réaction à gauche ?
00:56:59J'ai réagi le jour même,
00:57:00d'ailleurs, où elle était.
00:57:01Oui, mais bien sûr.
00:57:02Je n'ai pas un doute
00:57:03pour lire ce clip.
00:57:04Mais vous êtes le seul.
00:57:05François Hollande,
00:57:06il n'a rien dit.
00:57:07Éric Coquerel,
00:57:08il a dit que c'était sain.
00:57:09Marine Tondelier,
00:57:10elle a dit que c'était très bien.
00:57:12C'est scandaleux.
00:57:13Marine Tondelier,
00:57:14elle a trouvé.
00:57:15Et le parquet ne s'est pas saisi.
00:57:17Ça vient quand même
00:57:18toujours du même côté.
00:57:20Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:57:22Enfin, la violence,
00:57:23elle est à l'extrême gauche aujourd'hui.
00:57:25Il y en a aussi à l'Assemblée nationale.
00:57:27On la voit dans la rue.
00:57:28Elle n'est pas ailleurs.
00:57:29Faut remonter à Pascal
00:57:30les antifas qui organisent
00:57:31des manifestations
00:57:32convergées vers l'Assemblée nationale.
00:57:34Et le Trump,
00:57:35il est à l'extrême gauche en France.
00:57:37Je pense qu'il y a des groupuscules
00:57:38à l'ultra-droite
00:57:39qui sont toujours là.
00:57:40La différence,
00:57:41c'est que les groupuscules
00:57:42d'extrême-droite et d'ultra-droite
00:57:44sont condamnés
00:57:45par Marine Le Pen
00:57:46et par le Rassemblement national.
00:57:47Alors que les groupuscules
00:57:48d'ultra-gauche,
00:57:49ils sont soutenus.
00:57:50Et on met même des candidats
00:57:51qui en sont issus
00:57:52au Nouveau Front populaire
00:57:53comme Raphaël Arnaud
00:57:54qui est fiché S
00:57:55et antifa de la Jeune Garde.
00:57:56L'indulgence !
00:57:57C'est quand même la grande différence.
00:57:58Je le déplore.
00:57:59Mais oui, mais vous le déplorez.
00:58:00Vous vous contentez de déplorer.
00:58:01L'indulgence !
00:58:02Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
00:58:03Ce n'est pas moi
00:58:04qui ai donné les investitures.
00:58:05Je ne soutiens pas ce fiché S à Avignon,
00:58:08évidemment.
00:58:09Mais l'indulgence
00:58:10de l'espace médiatique
00:58:13pour un camp,
00:58:14alors qu'effectivement,
00:58:16quand une dame,
00:58:17et c'est le cas d'une candidate
00:58:20du Rassemblement national,
00:58:21porte une casquette
00:58:23de la Luftwaffe,
00:58:24ce qui effectivement
00:58:26est un scandale.
00:58:28Mais il n'y a même pas de discussion.
00:58:30Mais c'est un scandale.
00:58:31Mais ce que je veux vous dire,
00:58:32c'est que bien sûr,
00:58:34l'espace médiatique
00:58:35a bien saisi qu'elle portait
00:58:37cette casquette médiatique.
00:58:39Et on en fait des tonnes.
00:58:41Peut-être à juste raison.
00:58:43Mais bon,
00:58:44elle n'est déjà pas passée à l'acte.
00:58:46Moi, je vous parle de gens
00:58:47qui passent à l'acte.
00:58:48C'est-à-dire que ces gens,
00:58:49hier, de Quotidien,
00:58:50que j'écoutais comme régulièrement,
00:58:53ils ne parlent pas du clip
00:58:55des rappeurs.
00:58:56Ils n'en parlent pas.
00:58:58Ils n'en parlent pas
00:58:59de Marion Maréchal
00:59:01et Marine Le Pen
00:59:03qui sont insultées.
00:59:05Donc moi, je trouve
00:59:06que ce deux-poids-deux-mesures,
00:59:07il agace profondément les Français.
00:59:09Je comprends.
00:59:10Et je pense même que ce clip
00:59:11peut être contre-productif.
00:59:13Moi, j'ai cru d'ailleurs au début
00:59:14que c'était un fake.
00:59:15Je sais, vous l'avez dit.
00:59:16Oui.
00:59:17Bon.
00:59:18Un mot sur M. Ruffin.
00:59:20Ruffin qui apprend ses distances
00:59:22avec Mélenchon.
00:59:23Écoutez, il l'a traité de boulet.
00:59:26On a vécu trois semaines dures
00:59:30parce qu'on a un boulet.
00:59:32Vous regardez,
00:59:35vous l'avez entendu, quoi.
00:59:36C'est Mélenchon, Mélenchon,
00:59:37Mélenchon, Mélenchon
00:59:38comme obstacle au vote.
00:59:39J'ai des désaccords qui sont connus,
00:59:42qui sont importants,
00:59:44qui sont profonds
00:59:46avec Jean-Luc Mélenchon.
00:59:47Et donc, il y avait un divorce
00:59:51qui était en cours.
00:59:52Je souhaite que le divorce
00:59:53se passe à l'amiable
00:59:54et que ça ne se passe pas
00:59:55avec du bruit de vaisselle.
00:59:56D'accord ?
00:59:57Mais pour moi, il y a eu un choix
01:00:00d'abandonner les bourgs populaires,
01:00:05d'abandonner les campagnes populaires
01:00:07et de ne pas chercher
01:00:08à unir la France des bourgs
01:00:09et la France des tours.
01:00:10De ne pas chercher
01:00:11à faire rassembler la France,
01:00:13à la réunir,
01:00:14à rassembler la France du travail,
01:00:16mais au contraire,
01:00:17parfois davantage à la diviser.
01:00:19Et moi, je veux la rassembler.
01:00:21Eugénie Bastier.
01:00:22Oui, elle est forte,
01:00:23cette image de François Ruffin,
01:00:24parce qu'en plus,
01:00:25quand on le regarde,
01:00:26il est entouré d'ouvriers blancs.
01:00:27Il est quand même attaché
01:00:30à un électorat
01:00:31que Jean-Luc Mélenchon
01:00:32a complètement oublié,
01:00:33c'est-à-dire les classes populaires
01:00:34blanches, en fait,
01:00:35qui aujourd'hui votent
01:00:36pour le Rassemblement national
01:00:37en majorité.
01:00:38Et François Ruffin
01:00:39essaie d'aller chercher
01:00:40cet électorat-là.
01:00:41Et Jean-Luc Mélenchon
01:00:42l'a dit très clairement.
01:00:43Il a dit qu'on n'a pas
01:00:44la même vision, Ruffin et moi,
01:00:45puisque moi, j'ai décidé
01:00:46d'essayer de faire
01:00:47voter les minorités.
01:00:48Et c'est vraiment
01:00:49une divergence
01:00:50qui est fondamentale,
01:00:51je pense,
01:00:52qui va cesser de se creuser.
01:00:53François Ruffin,
01:00:54il est accusé d'être
01:00:55membre de la gauche blanche.
01:00:56On l'a accusé
01:00:57d'être raciste
01:00:58parce qu'il a dit
01:00:59qu'il ne croyait pas
01:01:00à sa trahorée sur parole
01:01:01et qu'il attendait
01:01:02qu'elle montre des preuves
01:01:03de la culpabilité des policiers.
01:01:04Et donc, c'est une divergence
01:01:05très profonde.
01:01:06Et je pense même
01:01:07que la France Insoumise
01:01:08va finir par devenir
01:01:10une sorte de parti secte
01:01:12communautariste
01:01:13et peut-être même
01:01:14se couper du reste de la gauche.
01:01:15C'est ce qui va arriver.
01:01:16Joseph Patrick.
01:01:17Moi, je trouve que,
01:01:18oui, évidemment,
01:01:19par effet,
01:01:20par rapport aux autres,
01:01:21il apparaît comme
01:01:22quelqu'un d'extrêmement sympathique,
01:01:24raisonnable, etc.
01:01:25Mais on est tellement
01:01:26à des années-lumière
01:01:27de ce que le Parti travailliste
01:01:29est arrivé à réaliser
01:01:31au ménage qu'il a fait
01:01:32en son sein.
01:01:33Pas simplement, d'ailleurs,
01:01:34le ménage sur l'antisémitisme
01:01:36qui avait gangréné
01:01:37le Parti socialiste,
01:01:38mais même sur des questions économiques.
01:01:40On en est tellement loin.
01:01:41Au centrage.
01:01:42Tellement loin.
01:01:43Un mot de Jean-Luc Mélenchon
01:01:44qui a répondu à monsieur Ruffin.
01:01:47Il y a eu 19 personnes
01:01:48qui ont été élues
01:01:49dès le premier tour.
01:01:50Il ne nous rend pas service
01:01:51à tous les autres
01:01:52en se comportant
01:01:53comme il le fait là.
01:01:54Je vous dis,
01:01:55il se met en danger.
01:01:56Et puisqu'il s'agit de moi,
01:01:57j'ai noté que la semaine dernière,
01:01:59il distribuait un tract
01:02:00où on me voyait avec lui
01:02:01dans sa cuisine
01:02:02et on était en train de rigoler.
01:02:03Donc, une semaine
01:02:04pro Mélenchon,
01:02:05une semaine contre.
01:02:06Il y a une règle
01:02:07de météo-politique,
01:02:08Gilles Boulot.
01:02:09Quand le vent souffle fort,
01:02:10il emporte aussi les girouettes.
01:02:13Ça rappelle à Ludger Ford.
01:02:15Oui, c'est pas...
01:02:16Qui disait, c'est pas le...
01:02:17C'est pas le...
01:02:18C'est moi qui explique.
01:02:19Parce que la cohabitation
01:02:20dont on parle,
01:02:21la cohabitation entre eux,
01:02:22c'est terrible.
01:02:23Parce que là,
01:02:24c'est pas simplement
01:02:25entre Mélenchon et Ruffin.
01:02:26C'est tous.
01:02:28Jean-Luc Mélenchon
01:02:29vient de l'écouter.
01:02:30Écoutons monsieur Glucksmann.
01:02:31À présent,
01:02:32boulet ou pas boulet ?
01:02:34Mais c'est un boulet
01:02:35comme le dit François Ruffin,
01:02:36Jean-Luc Mélenchon.
01:02:37C'est un boulet ?
01:02:38C'est un problème immense
01:02:39qu'on a.
01:02:40C'est un boulet ?
01:02:41C'est un problème immense.
01:02:42C'est...
01:02:43C'est...
01:02:44En réalité,
01:02:45vous savez,
01:02:46toute cette stratégie,
01:02:47ce rapport politique,
01:02:48ce rapport à la politique,
01:02:49c'est vraiment un problème.
01:02:52Et donc nous,
01:02:53ce que nous voulons faire,
01:02:54c'est construire une gauche
01:02:55qui soit responsable,
01:02:57qui apaise le pays,
01:02:58qui la réconcilie.
01:03:00Et cela suppose,
01:03:01cela suppose oui,
01:03:02de rompre avec le bruit
01:03:03et la fureur.
01:03:04Et oui, mais ils ont signé ensemble.
01:03:05C'est ça qui est invraisemblable.
01:03:07Le spectacle.
01:03:09Le spectacle a été donné à Canossa.
01:03:11Ils ont utilisé Jean-Luc Mélenchon.
01:03:13Et maintenant,
01:03:14ils vont le jeter dimanche soir.
01:03:18C'est vrai qu'on parlait du Royaume-Uni.
01:03:20Le Labour au Royaume-Uni
01:03:21s'est décorbinisé complètement
01:03:23et a fait un virage à 180 degrés.
01:03:25C'est le contraire de l'opposé populaire.
01:03:27On peut rappeler Canossa,
01:03:29cher ami,
01:03:30qui était allé voir le pays.
01:03:31Ah ça y est, c'est la colle ça.
01:03:32L'empereur.
01:03:33L'empereur, c'était qui ?
01:03:34Canossa ?
01:03:35Je pense que c'est Frédéric II.
01:03:37Frédéric, non ?
01:03:38Non, avec Canossa, c'est avant.
01:03:43Frédéric II, pas celui de Voltaire.
01:03:45Oui, c'est ce que je vous dis.
01:03:48Je sais que Jacques Vendredi,
01:03:49vous êtes incollable sur l'histoire d'Europe.
01:03:53Frédéric II, je ne l'ai pas connu.
01:03:57Je le regrette d'ailleurs.
01:03:58Je le regrette d'ailleurs, j'aurais bien aimé.
01:03:59Non, lui, le regrette.
01:04:01J'aurais aimé aussi.
01:04:02D'abord Jacques, vous êtes superbe aujourd'hui.
01:04:04Je trouve que vous êtes d'une élégance rare.
01:04:07Et ça me fait plaisir,
01:04:08parce que d'habitude, ces derniers temps,
01:04:10je vous ai vu avec des palmes,
01:04:12avec des lunettes de natation,
01:04:15habillé avec un casque.
01:04:17On le verra tout à l'heure.
01:04:18Mais avant qu'on parle de ça,
01:04:20un mot sur Mbappé, par exemple ?
01:04:22Alors moi, je ne change pas d'avis.
01:04:23Mbappé, il a le droit de parler.
01:04:25Il dit ce qu'il veut.
01:04:26C'est son problème.
01:04:27Oui, mais c'est la forme.
01:04:29Il a dit, voilà, allez voter.
01:04:31Je veux dire, il a le droit de le dire.
01:04:32Non, il n'a pas dit ça.
01:04:33Il a dit, on ne peut pas laisser le pays
01:04:35entre les mains de ces gens-là.
01:04:36On trouve que ce n'est pas très adroit, ces gens-là.
01:04:38Honnêtement, je suis d'accord avec vous.
01:04:40Qui disent, il faut aller voter,
01:04:42on est tous ici,
01:04:44à demander à nos amis,
01:04:46à nos connaissances,
01:04:47allez voter quoi qu'il arrive.
01:04:48Dimanche, c'est extrêmement important,
01:04:50dans l'intérêt supérieur du pays.
01:04:52On est bien d'accord.
01:04:53Comme disait le Général.
01:04:54Comment ?
01:04:55Comme disait le Général.
01:04:56Mais je pense beaucoup au Général en ce moment.
01:04:57Moi aussi.
01:04:58La pénitence du Canada.
01:04:59Mais bon, au-delà de ça,
01:05:00il a parlé.
01:05:01Peut-être que ce n'est pas très adroit,
01:05:03mais il a dit l'essentiel.
01:05:04L'essentiel.
01:05:05Allez voter.
01:05:06C'est ça, l'essentiel pour moi.
01:05:08Et ça ne me choque pas du tout.
01:05:09On a tellement...
01:05:10Parce qu'on les a fréquentés,
01:05:11je ne sais pas combien de temps c'est sportif,
01:05:13et je continue à les fréquenter.
01:05:15On leur a tellement fait des procès d'intention,
01:05:17en disant, ils ne parlent jamais,
01:05:19ils ne l'ouvrent jamais,
01:05:20ils ne donnent jamais leur avis sur la politique.
01:05:22Comment ?
01:05:23J'ai compris le message.
01:05:24La pénitence de Canossa.
01:05:25Henri IV.
01:05:26Voilà, c'est en janvier.
01:05:28Oui, c'est Henri IV, le roi des Romains,
01:05:30qui vient s'agenouiller devant le pape Grégoire VII,
01:05:32afin que celui-ci lève l'excommunication
01:05:34prononcée contre lui.
01:05:36En 1077.
01:05:37En 1077.
01:05:38En 1077.
01:05:39C'était à Canossa devant Mélenchon.
01:05:40Exactement.
01:05:41Je crois qu'il était le pape.
01:05:42Mélenchon n'est pas le pape.
01:05:43Bon.
01:05:44Noémie Schultz.
01:05:45La réclusion criminelle a perpétuité
01:05:47a été réquis à l'encontre de Jérôme Tonneau,
01:05:48vous le savez,
01:05:49suspecté d'avoir enlevé et assassiné
01:05:51son ex-conjointe Nathalie de Bailly.
01:05:53Nous suivons ce procès avec un intérêt très grand.
01:05:56Et sans doute, M. Tonneau sera-t-il condamné
01:06:00ce soir à la réclusion criminelle à perpétuité ?
01:06:03Vous êtes avec Charles Bajet.
01:06:05Le verdict est attendu ces prochaines secondes ?
01:06:10Alors, les jurés viennent de partir délibérés
01:06:12il y a un petit peu moins d'une heure.
01:06:13Donc non, c'est plutôt une question d'heure.
01:06:15Les accusés ont eu une dernière fois la parole,
01:06:18comme c'est la règle avant que la Cour ne se retire pour délibérer.
01:06:21Il y a eu un contraste très fort entre l'émotion
01:06:23exprimée par les trois ressortissants roumains,
01:06:26ces trois hommes qui ont aidé Jérôme Tonneau
01:06:27à enlever Nathalie de Bailly,
01:06:30l'un d'eux connaissait très bien la victime,
01:06:32il était ami avec sa fille.
01:06:33« Ça fait cinq ans », a-t-il dit en se tournant vers la famille,
01:06:36« ça fait cinq ans que je vis avec ça,
01:06:38que j'attends de m'excuser devant vous,
01:06:40que je regrette trahir une famille qui m'a aimée
01:06:42pour quelqu'un qui est mauvais, je suis vraiment désolée ».
01:06:44Après ces paroles qui semblaient sincères,
01:06:47Jérôme Tonneau, lui, a une nouvelle fois fait preuve
01:06:49d'une froideur assez glaciale.
01:06:51Il s'est lui aussi tourné vers les proches de Nathalie de Bailly,
01:06:54mais un peu comme par mimétisme avec ce qui avait été fait
01:06:56par les autres accusés.
01:06:59Je tiens à demander pardon à Florine et Romain,
01:07:01ainsi qu'à toute leur famille, pas un mot de plus.
01:07:03Les experts avaient souligné l'absence totale d'empathie,
01:07:06de culpabilité chez cet homme,
01:07:08et donc la famille n'a pas été surprise par ces derniers mots.
01:07:11Je vous propose d'écouter le témoignage exclusif
01:07:13de Peggy de Bailly, c'est la petite sœur de Nathalie,
01:07:16elle lui ressemble d'ailleurs beaucoup,
01:07:17et elle a accepté de nous dire quelques mots
01:07:19tout à l'heure à la suspension.
01:07:22À l'image de Jérôme Tonneau,
01:07:24une personnalité froide, glaciale, sans remords,
01:07:30toujours aussi narcissique, égocentrée,
01:07:34et qui a commis un acte le plus abominable qui soit
01:07:37avec une froideur et sans regret.
01:07:41Vous espérez que les jurés, la cour sera très sévère
01:07:44et le condamnera à la peine la plus lourde ?
01:07:47Oui, je l'espère, je l'espère,
01:07:49parce que c'est une personne qui est dangereuse
01:07:51et qui restera dangereuse.
01:07:53Ses avocats disent qu'il est malade et qu'il restera,
01:07:55il restera dangereux de toute façon.
01:07:59Peggy qui ne voulait pas venir à ce procès,
01:08:01elle avait hésité et puis elle s'est décidée
01:08:03pour sa sœur, pour Nathalie,
01:08:05deux semaines qui ont été extrêmement éprouvantes d'ailleurs.
01:08:07Une aide psychologique va être proposée aux jurés
01:08:10qui ont entendu et vu des choses assez terribles
01:08:13pendant ces audiences, notamment les photos
01:08:15de la victime dans la baignoire.
01:08:17On le rappelle, elle avait été sauvagement assassinée
01:08:19par Jérôme Tonneau.
01:08:21Peggy qui est venue presque tous les jours
01:08:23de ce procès et qui attend maintenant
01:08:25avec ses proches le verdict.
01:08:27Je propose de l'écouter.
01:08:29C'est un mélange d'émotions.
01:08:31Là, beaucoup de fatigue.
01:08:33On est, je pense, tous un petit peu épuisés.
01:08:35Soulagés quand même, oui,
01:08:37que ça se termine.
01:08:39Maintenant, on va voir comment on va réussir
01:08:41à se construire à l'avenir
01:08:43ou se reconstruire
01:08:45ou essayer de vivre
01:08:47avec le souvenir de notre sœur
01:08:49et notre maman
01:08:51et notre belle sœur.
01:08:53Avec Nat,
01:08:55en espérant réussir à avancer,
01:08:57faire le deuil
01:08:59de Nathalie.
01:09:01Voilà, les jurés qui sont partis délibérés.
01:09:03Vous l'avez dit, Jérôme Tonneau sera condamné.
01:09:05Il n'y a aucun doute là-dessus. La question, c'est quelle peine ?
01:09:07La réclusion criminelle a été requise par l'avocat de général.
01:09:09Hier, ses avocats ont plaidé,
01:09:11ont demandé aux jurés de le condamner, certes,
01:09:13mais pas à la perpétuité.
01:09:15Ils ont dit, si on condamne Jérôme Tonneau
01:09:17à la perpétuité, alors quelle peine pour Guy Georges ?
01:09:19Quelle peine pour Michel Fourneray ?
01:09:21Quelle peine pour les tueurs en série ?
01:09:23On verra ce que les jurés auront décidé cet après-midi.
01:09:25Merci beaucoup, Noémie Schultz.
01:09:27Il nous reste une dizaine
01:09:29de minutes et sans doute
01:09:31comme tous les vendredis,
01:09:33pour nous prolonger un peu
01:09:35notre conversation, puisque souvent
01:09:37il n'y a pas de rappel de titre le vendredi,
01:09:39on verra les images de l'ami Jacques,
01:09:41mais Lionel Rousseau, Pascal Praud,
01:09:43on se connaît depuis combien de temps ?
01:09:45Presque 30 ans.
01:09:47On est de la même génération.
01:09:49Alors, vous avez
01:09:51un profil assez rare dans ce métier,
01:09:53c'est que vous savez faire
01:09:55beaucoup de choses très différentes.
01:09:57Vous avez été journaliste de sport,
01:09:59vous avez été journaliste d'actualité,
01:10:01vous faites aussi autre chose,
01:10:03dans d'autres activités, parfois.
01:10:05Vous êtes passé, alors, vous avez fait
01:10:07Canal+, vous avez présenté
01:10:09Jour de Food, vous avez fait RTL,
01:10:11vous avez fait Europe 1,
01:10:13et on sait,
01:10:15il y avait un joueur de football
01:10:17qui était comme ça, il s'appelait Thierry Tussaud,
01:10:19il pouvait jouer à toutes les places.
01:10:21Il pouvait jouer arrière-gauche,
01:10:23au milieu de terrain, devant, etc.
01:10:25Et vous, vous êtes pareil.
01:10:27Quand un directeur vous embauche,
01:10:29il dit, c'est une assurance touriste.
01:10:31Avec Lionel Rousseau, je suis tranquille,
01:10:33parce qu'il sait tout faire.
01:10:35Mais là, vous allez faire le comédien.
01:10:37Oui, mais je vais le faire,
01:10:39et j'ai commencé à le faire,
01:10:41j'ai eu une longue carrière, en effet,
01:10:43de journaliste de sport, j'ai surtout commencé
01:10:45par du théâtre. Dans un premier temps,
01:10:47c'était ma première passion,
01:10:49et puis l'aventure du journalisme de sport,
01:10:51les grands reportages m'ont entraîné
01:10:53vers d'autres horizons, et j'y suis revenu
01:10:55il y a six ans, maintenant,
01:10:57en prenant ce qu'on appelle les fameux cours du soir,
01:10:59au studio Pygmalion,
01:11:01notamment, en reprenant des cours de théâtre,
01:11:03malgré toutes les activités nombreuses
01:11:05que vous avez eu la gentillesse de rappeler,
01:11:07des semaines effectivement
01:11:09très très longues,
01:11:11et je termine ce week-end,
01:11:13ce soir, ça se dispute en contre-programmation
01:11:15de France-Portugal,
01:11:17à partir de 21h, donc j'espère que les téléspectateurs
01:11:19seront présents ce week-end,
01:11:21et après, j'arrête le journalisme,
01:11:23j'arrête la télévision, la radio,
01:11:25alors je ne tourne pas le dos au métier,
01:11:27et peut-être qu'il y aura d'autres opportunités à l'avenir,
01:11:29mais en tout cas, je souhaite prendre du temps
01:11:31pour ce métier d'acteur,
01:11:33qui est très dur.
01:11:35D'abord, vous étiez installé,
01:11:37c'est que vous gagnez bien votre vie,
01:11:39ce que vous faites aujourd'hui, le métier de comédien,
01:11:41parfois, c'est plus aléatoire.
01:11:43Evidemment, mais il y a cette précarité,
01:11:45qui peut être celle des journalistes également,
01:11:47c'est encore plus dur, parce que c'est un métier
01:11:49extrêmement subjectif,
01:11:51basé sur l'image, sur l'ego,
01:11:53c'est très dur quand on passe un casting,
01:11:55parce que je passe des castings.
01:11:57Alors, ils vous font jouer quel type de rôle ?
01:11:59En général, quand il y a un rôle
01:12:01ou un casting pour un rôle de journaliste,
01:12:03j'ai beaucoup de chance de l'avoir.
01:12:05Franchement, 9 fois sur 10...
01:12:07Qu'est-ce que vous aimeriez jouer ?
01:12:09J'aimerais jouer un avocat,
01:12:11j'aimerais jouer un policier,
01:12:13mais j'ai déjà joué un gendarme,
01:12:15dans un film de Fabien Enteniente,
01:12:17pendant la Deuxième Guerre mondiale,
01:12:19qui s'appelle Les Enfants des Justes.
01:12:21Récemment, dans 4-0, toujours Fabien Enteniente,
01:12:23un rôle d'avocat également.
01:12:25J'ai eu le plaisir de croiser Didier Bourdon
01:12:27et Gérard Lanvin, avec qui j'ai beaucoup sympathisé,
01:12:29d'ailleurs, on a quelques projets ensemble,
01:12:31avec Gérard Lanvin.
01:12:33C'est un rôle de trip politique,
01:12:35qui pourrait voir le jour un tout petit peu
01:12:37avant la présidentielle.
01:12:39Et dans les cours de théâtre,
01:12:41qu'est-ce qu'on y apprend ?
01:12:43On joue des scènes, des scènes du répertoire classique,
01:12:45des scènes du répertoire moderne ?
01:12:47Le théâtre, évidemment,
01:12:49il y a quelques années,
01:12:51c'était plutôt le théâtre classique.
01:12:53Voilà pourquoi j'ai été,
01:12:55il y a très longtemps,
01:12:57crayon dans Antigone, le Roi Crayon,
01:12:59notamment, ou le Roi Sommer de UNESCO.
01:13:01Et dans ces dernières années, j'ai été plus sélectif
01:13:03et j'ai choisi des rôles plus populaires,
01:13:05allant plus vers la comédie, par exemple.
01:13:07Et donc, dans les stages que l'on peut faire
01:13:09ou les cours que l'on peut prendre
01:13:11au studio Pygmalion, notamment,
01:13:13on travaille tous les textes.
01:13:15Alors, ça peut être les grands films, évidemment,
01:13:17le Vieux Fusil, notamment,
01:13:19mais aussi des rôles très actuels pour des séries.
01:13:21Et donc, on a pu m'apercevoir dans des séries
01:13:23Netflix, notamment, de Jean-Pascal Zadi,
01:13:25ou Le Nouveau Jouet,
01:13:27entre autres choses.
01:13:29Vous avez plaisir, évidemment, c'est une nouvelle aventure.
01:13:31C'est une passion.
01:13:33Nous, on ne s'est joué qu'à un rôle.
01:13:35Jacques et moi, le nôtre.
01:13:37Vous, vous pourriez être un très bon comédien,
01:13:39Jacques, mais pour un rôle.
01:13:41Ah si !
01:13:43Il y a un rôle
01:13:45que vous jouez parfaitement
01:13:47depuis 40 ans, c'est Jacques Vandreau.
01:13:49Ah ben ça, c'est le meilleur rôle
01:13:51que vous ayez.
01:13:53Depuis 1966.
01:13:55Et vous le tenez bien, le Jacques Vandreau.
01:13:57Seul à pouvoir le faire.
01:13:59Vous le tenez bien, le Jacques Vandreau.
01:14:01Vous le tenez bien, le Jacques Vandreau.
01:14:03Je crois que Lionel le dit
01:14:05très justement, et vous aussi, Pascal, c'est la passion.
01:14:07À partir du moment où vous avez la passion
01:14:09de votre métier, à partir du moment où
01:14:11vous réalisez
01:14:13vos rêves, à partir du moment
01:14:15où vous êtes tout sauf un martyr de la société,
01:14:17je veux dire,
01:14:19en fait, je ne me force pas.
01:14:21Je suis Vandreau avec mes qualités, mes défauts,
01:14:23mes excès,
01:14:25mes moments de bonheur,
01:14:27mes moments de tristesse, etc.
01:14:29Vous avez pris du plaisir à la séquence qu'on va faire.
01:14:31Il faut rappeler quand même.
01:14:33On va rappeler. D'abord, Marine Lanson n'est pas là.
01:14:35Et je la salue tendrement. Elle sait
01:14:37l'amitié, la tendresse que nous avons pour elle.
01:14:39Elle a pris quelques jours. Je crois qu'elle est en Sicile.
01:14:41Exactement.
01:14:43Vous-même, êtes proche
01:14:45de la Sicile, puisque vous allez
01:14:47aller sur la tombe d'Al Capone, je crois,
01:14:49pour passer vos vacances.
01:14:51C'est assez amusant, parce que quand arrive
01:14:53l'été... Attendez, je termine.
01:14:55Pour raconter la vérité. Quand arrive l'été,
01:14:57tu dis aux gens, qu'est-ce que tu fais en vacances ?
01:14:59Il va sur la tombe d'Al Capone, de son adjoint
01:15:01et de Gordon Banks.
01:15:03Il manque l'essentiel.
01:15:05Je vais sur la tombe de Gordon Banks,
01:15:07le gardien mythique, qui était
01:15:09à côté de Stock City, à côté de Londres.
01:15:11C'est mon idole, quand j'étais gamin.
01:15:13Après, il y a un mec que j'ai
01:15:15beaucoup aimé, entre guillemets.
01:15:17Je parle sous le contrôle d'un ancien juge.
01:15:19Il n'a pas fait que des choses bien, etc.
01:15:21Mais le personnage
01:15:23m'interpelle Alphonse Capone.
01:15:25Et comme je vais voir Alphonse Capone à Chicago,
01:15:27je vais aller voir son adjoint,
01:15:29Franck Nitti, qui est enterré
01:15:31à 20 mètres. Je me suis déjà bien renseigné.
01:15:33Et après, je termine,
01:15:35je l'ai raconté à Lionel tout à l'heure,
01:15:37je termine quand même sur la tombe
01:15:39de la Palm Spring de Frank Sinatra.
01:15:41Et il fait ça en 48 heures ?
01:15:43Non, je vais faire ça...
01:15:45La dernière fois, vous partiez en 48 heures.
01:15:47On va faire ça très rapidement.
01:15:49Elle n'a pas envie.
01:15:51Hier, elle partait.
01:15:53Ça change sans arrêt.
01:15:55Non, mais moi, je pars.
01:15:57Tout seul ?
01:15:59Je vais l'emmener.
01:16:01Entre le moment où vous partez et le moment où vous revenez,
01:16:03il s'est passé combien de temps ?
01:16:05Cinq jours.
01:16:07C'est sympa, c'est la vie de Jacques Bordeaux.
01:16:09Alors, votre vie, on va la voir
01:16:11avec ce magnifique best-of.
01:16:13On a commencé, il faut le rappeler, au Qatar.
01:16:15Oui, mais là, c'est le best-of
01:16:17des Jeux Olympiques, uniquement.
01:16:19Parce que je vous avais demandé d'être tous les vendredis
01:16:21sur une discipline olympique.
01:16:23Et là, vous allez voir.
01:16:25Je vous assure, les gens,
01:16:27d'abord, on a eu peur pour vous.
01:16:29Parce qu'une fois, vous avez failli mourir.
01:16:31Vous avez failli décéder en direct à l'antenne.
01:16:33Donc, ça aurait été quand même, quand vous avez fait du ski nautique.
01:16:35J'étais très, très inquiet.
01:16:37Je voudrais que le ski nautique aille au jeu.
01:16:39Alors, écoutons. Voyons le best-of.
01:16:43J'ai enlevé mon survêtement.
01:16:45D'accord ?
01:16:47Là, il va vraiment plonger.
01:16:51Il est avec son caleçon.
01:16:53Bravo !
01:16:55Tout le monde est un peu stressé.
01:16:57Oh là là !
01:16:59Ah non, mais il est parti.
01:17:01Nous sommes avec Jacques Vendredi.
01:17:03On écoute les choix éditoriaux qui sont les meilleurs.
01:17:07Alors, je suis au Clim'Homme.
01:17:09Paris, porte d'Italie.
01:17:11C'est un des plus grands centres d'escalade
01:17:13d'Europe.
01:17:15Il a mis de sa petite fiche.
01:17:17Bonjour Jacques, vous êtes où ?
01:17:19Et vous faites quoi ?
01:17:21Ça va très bien, mais vous faites quoi ?
01:17:23J'ai un peu de mal à articuler,
01:17:25parce que la compétition est très serrée.
01:17:27Je m'en excuse.
01:17:29Je suis sur la scène.
01:17:31Alors, elle s'appelle Tigrelle.
01:17:33Je suis au centre équestre de Chaville.
01:17:35Elle a 16 ans.
01:17:37Donc, elle n'est pas toute jeune, c'est vrai.
01:17:39Mais elle est charmante, elle est adorable.
01:17:41Bien de moi.
01:17:43J'ai posé ma petite balle blanche.
01:17:45Et là, regardez.
01:17:47Je vais essayer.
01:17:49Non, ça ne marche pas.
01:17:51Je voulais être le premier
01:17:53à me baigner dans la scène
01:17:55avant Anne Hidalgo.
01:17:57C'est réussi.
01:17:59Je nage dans la scène avant Anne Hidalgo.
01:18:01Au revoir Jacques.
01:18:03Regardez.
01:18:05C'est un tango que vous faites.
01:18:07Vous ne battez pas du tout.
01:18:09Attendez, je le prends.
01:18:11Je l'attrape.
01:18:13Je suis heureux que vous soyez
01:18:15sur une table de ping-pong.
01:18:17Effectivement.
01:18:19Je comprends.
01:18:21Qu'est-ce qu'il fait là-bas?
01:18:23Il a l'air rassuré.
01:18:25Qu'est-ce que c'est que cette cascade?
01:18:27Merci Jacques.
01:18:29La semaine prochaine, vous nous ferez découvrir
01:18:31un nouveau sport.
01:18:33Bravo.
01:18:35Vous avez quelque chose
01:18:37qui avait tiré une sorte
01:18:39d'enthousiasme intact
01:18:41d'enfant ou d'adolescent,
01:18:43je ne sais pas comment le dire,
01:18:45mais qui vous fait traverser la vie
01:18:47avec cette humeur-là.
01:18:49À partir du moment où vous avez décidé,
01:18:51quand vous vous réveillez le matin,
01:18:53de vous mettre au programme
01:18:55quelles conneries je peux faire aujourd'hui,
01:18:57tout va bien.
01:18:59Mon moteur est là.
01:19:01J'aime bien déconner, j'aime bien chambrer,
01:19:03j'aime bien faire des blagues,
01:19:05mais j'aime bien faire des blagues
01:19:07et j'aime bien m'amuser.
01:19:09C'est vrai que cette chronique
01:19:11me donne la possibilité
01:19:13de réaliser des petites conneries
01:19:15tous les vendredis matins.
01:19:17C'est très agréable.
01:19:19Que les gens attendent.
01:19:21Vous avez quand même eu parfois
01:19:23des malheurs dans la vie,
01:19:25et vous n'en parlez jamais.
01:19:27Jamais.
01:19:29J'en parle jamais parce que
01:19:31vos états d'âme,
01:19:33vous parlez de vos états d'âme
01:19:35ou des difficultés que vous pouvez rencontrer comme nous tous.
01:19:37Écoutez, quand j'ai eu ces différents accidents,
01:19:39OK, c'est la vie,
01:19:41c'est comme ça,
01:19:43mais je suis en plateau avec vous.
01:19:45Donc tout ne va pas si mal que ça.
01:19:47Alors que vous faites allusion à Furiani,
01:19:49il y a eu je ne sais pas combien de morts,
01:19:51il y a des gens qui sont paraplégiques, etc.
01:19:53Je n'en parle pas parce que
01:19:55je trouve que c'est déplacé d'en parler.
01:19:57Moi je suis là avec vous, raconter des conneries,
01:19:59à faire ce métier de commentateur
01:20:01de sport dans une ancienne vie
01:20:03à Radio France et maintenant à Europe 1
01:20:05où j'ai beaucoup travaillé avec
01:20:07Lionel Rousseau sur l'antenne d'Europe 1.
01:20:09Moi je n'ai pas à me plaindre, j'ai de la chance.
01:20:11J'ai deux enfants, j'ai deux petits-enfants,
01:20:13tout va bien.
01:20:15Tout va bien.
01:20:17Et quand je me réveille le matin,
01:20:19c'est vrai, je me répète,
01:20:21c'est récurrent, je dis où je peux
01:20:23caler le moment où je peux m'amuser.
01:20:25Quand je vois ce qui se passe
01:20:27actuellement, quand je vois
01:20:29ces politiques qui se prennent
01:20:31très au sérieux, qui essayent
01:20:33de délivrer un message où personne ne comprend
01:20:35plus rien du tout, je trouve ça d'une
01:20:37tristesse et je voudrais qu'on redevienne
01:20:39heureux. Alors moi, à mon niveau,
01:20:41je suis heureux parce que je peux faire quelques conneries
01:20:43sur l'antenne de CNews ou même dans les
01:20:45émissions sur Europe 1. Je veux dire
01:20:47qu'on retrouve du plaisir
01:20:49à vivre. On n'a pas de plaisir
01:20:51là à vivre. Tout à l'heure vous avez parlé
01:20:53du Tour de France, on a parlé
01:20:55de l'Euro, on a parlé
01:20:57des Jeux Olympiques. On n'a pas
01:20:59de plaisir. On n'a pas de plaisir
01:21:01parce qu'on est pollué par cette
01:21:03histoire de législative. Jacques, pronostic
01:21:05parce que moi je pense qu'équipe de France depuis le départ
01:21:07va aller au bout, non qu'elle soit flamboyante, mais elle a
01:21:09une... j'ai jamais vu une défense comme ça.
01:21:11Je trouve qu'elle a une défense extraordinaire,
01:21:13elle a un gardien exceptionnel, donc je suis persuadé
01:21:15que cette équipe va aller au bout.
01:21:17Bon, pronostic ce soir. Je pense qu'on va
01:21:19gagner contre le Portugal,
01:21:21ça va être très complexe parce que le Portugal,
01:21:23pour le Portugal et pour
01:21:25Ronaldo, ce soir c'est un règlement
01:21:27de compte. C'est plus un match de football,
01:21:29c'est un règlement de compte. Donc,
01:21:31ils vont faire le maximum pour essayer de
01:21:33nous perturber, mais je pense
01:21:35qu'on peut se qualifier. Lionel, vous
01:21:37pensez ? La France va passer au tir au but parce que
01:21:39enfin, les Français se sont
01:21:41entraînés à tirer les tirs au but et
01:21:43les pénalités. Ce serait la première fois depuis 1998.
01:21:45Oui, effectivement, et justement vous faites référence
01:21:47à 1998, je trouve que cette équipe,
01:21:49je suis d'accord avec vous, je trouve que cette
01:21:51équipe ressemble à celle de 1998, c'est-à-dire
01:21:53une défense extrêmement solide, un jeu
01:21:55qui ne fait pas l'unanimité, qui à l'époque était
01:21:57décrié notamment par les spécialistes
01:21:59et les suiveurs et en effet,
01:22:01tout porte à croire. Vous vous en souvenez ?
01:22:03C'est quand la finale ?
01:22:05La finale, c'est le 14 juillet et
01:22:07il faut qu'Mbappé retrouve, pour le coup,
01:22:09parce que lui,
01:22:11il est protégé, Mbappé, je trouve, dans la presse.
01:22:13Il est protégé parce qu'il
01:22:15n'est pas bon. En tout cas,
01:22:17il est moins bon qu'il a été. Voilà, je vais le dire comme ça.
01:22:19Alors, il a une excuse, c'est le masque. On est
01:22:21aujourd'hui le 5 juillet, donc
01:22:23on souhaite l'anniversaire à notre
01:22:25ami Laurence.
01:22:27Vraiment, que j'embrasse tendrement.
01:22:29Et qu'elle est
01:22:31une journaliste, évidemment
01:22:33remarquable, que vous connaissez.
01:22:35On parlait tout à l'heure d'Mbappé
01:22:37qui, quand je disais,
01:22:39parfois la notoriété, c'est un
01:22:41rouleau compresseur. Il faut faire
01:22:43attention parce que ça peut te
01:22:45tuer. Il faut rester à ta place
01:22:47et savoir qui tu es et qui tu n'es pas.
01:22:49Laurence, ça fait
01:22:51plus de 30 ans qu'elle est là où elle est
01:22:53au plus haut niveau de nos métiers.
01:22:55Elle arrive à 7h du
01:22:57matin, elle travaille.
01:22:59Il n'y a pas une personne qui dira du mal de
01:23:01Laurence Ferrari dans cette maison.
01:23:03Elle parle avec
01:23:05tous de la même manière à tout le monde.
01:23:07Vous connaissez sa vie privée.
01:23:09Elle est parfois avec un président
01:23:11des Etats-Unis et puis le lendemain avec
01:23:13d'autres gens, elle est toujours la même. Et moi,
01:23:15c'est l'occasion de lui dire notre tendresse
01:23:17et notre amitié
01:23:19et vraiment la remarquable
01:23:21journaliste et courageuse qu'elle
01:23:23est. Parce qu'elle est
01:23:25souvent attaquée, Laurence.
01:23:27Souvent attaquée. Elle l'a été
01:23:29parfois rudement, même lorsque
01:23:31elle était à TF1.
01:23:33Elle est restée
01:23:35non pas droite dans ses bottes, mais droite dans ses
01:23:37escarpins. Et ça, c'est très bien.
01:23:39Donc nous l'embrassons tendrement.
01:23:41Je crois que c'est terminé,
01:23:43M. Samuel Vasselin. Samuel Vasselin
01:23:45qui était là cette semaine. Je ne sais même pas, Samuel, si vous êtes
01:23:47là lundi ou si...
01:23:49Marine revient lundi.
01:23:51Vous savez ce qu'on dit dans ces cas-là, dans les comédiens.
01:23:53Ah, j'ai oublié Brigitte Millot.
01:23:55Il reste Brigitte Millot.
01:23:57Effectivement, c'est demain. Brigitte Millot à 10h30.
01:23:59Et elle nous fera une séquence soleil.
01:24:01Écoutez, Brigitte Millot, faites attention au soleil.
01:24:03En même temps, il n'y a pas de soleil en ce moment.
01:24:05Là, c'est quand même
01:24:07la meilleure saison
01:24:09finalement. Écoutez.
01:24:11Le bronzage, nous, on pense que
01:24:13c'est scétique. On essaie de bronzer.
01:24:15On est content quand on est bronzé.
01:24:17Alors que c'est juste le corps qui se défend face aux
01:24:19rayons du soleil.
01:24:21C'est une réaction de défense. C'est pour se protéger
01:24:23des rayonnements du soleil. Attention,
01:24:25j'en profite pour dire quand même,
01:24:27quand on s'expose au soleil, le bronzage,
01:24:29il n'arrive pas tout de suite.
01:24:31Il va arriver à peu près au bout de 48
01:24:33voire 72 heures.
01:24:35J'en profite aussi pour dire
01:24:37que la peau, elle se renouvelle toutes les 28 jours.
01:24:39Donc le bronzage,
01:24:41il disparaîtra, quoi qu'il arrive, au bout de 28 jours.
01:24:43Voilà.
01:24:45Et ça, c'est moi.
01:24:47Effectivement, c'est moi
01:24:49dans quelques jours. Mais quelle est
01:24:51votre drogue favorite ? Je réponds souvent le soleil.
01:24:53C'est toi, Pascal, là ?
01:24:55A priori, c'est moi. Elle m'a piqué ça dans mon
01:24:57Instagram.
01:24:59Ma fiancée, qui a le sens de l'humour, avait mis
01:25:01un truc réservé.
01:25:03Sur la photo.
01:25:05Je voudrais remercier Hugo
01:25:07Levé.
01:25:09Bien sûr, Hugo, qu'on croise
01:25:11régulièrement et qu'il m'aide
01:25:13tous les vendredis à faire cette chronique.
01:25:15Merci à Mathieu, Cébile Prolat, qui était
01:25:17à la réalisation, à David Tonelier,
01:25:19qui était à la vision,
01:25:21à Mathis, qui était au son, Samuel Vasselin
01:25:23était avec nous toute la semaine et je le remercie
01:25:25grandement. Briac Japiot également.
01:25:27C'est l'occasion de saluer la programmation
01:25:29Comme Chaque Vendredi, Nicolas Nissim,
01:25:31Magdalena Dervish,
01:25:33Lino Vitez et Louis Lallemand.
01:25:35Vraiment, merci
01:25:37d'être passé nous voir.
01:25:39Une longue vie à cette
01:25:41nouvelle aventure. Jacques,
01:25:43vous êtes indispensable
01:25:45à nos rendez-vous du vendredi.
01:25:47Merci, merci. Votez bien,
01:25:49si j'ose dire, en conscience.
01:25:51Votez en tout cas, comme l'a dit Jacques.
01:25:53Et nous, on se retrouve lundi
01:25:55et toute l'actualité, bien sûr,
01:25:57du week-end sur CNews. Jean-Marc Morandini
01:25:59dans un instant.