Disparition d'Emile, 2 ans "Nous sommes dans l'angoisse !"

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Transcript

00:00 - Oui, disparition d'Emile, deux ans et demi, ce petit garçon, il est adorable d'ailleurs, cette bouille,

00:05 vêtue de son petit short jaune et d'un short blanc.

00:09 Les recherches évidemment ont été élargies, j'ai vu, le périmètre a été étendu.

00:16 - Oui, le périmètre a été étendu. Ils ont également intensifié l'organisation des recherches,

00:25 que ce soit au niveau des équipes cinéphiles, que ce soit des équipes de bénévoles,

00:30 également des hélicoptères, sur le terminal des hélicoptères est intervenu ce matin, et des drones.

00:38 Tout est le maximum, le maximum est fait pour que d'ici ce soir, on puisse retrouver Emile.

00:43 - Oui, parce que plus le temps passe et plus l'inquiétude grandit évidemment.

00:48 - Y compris pour la santé d'Emile qui a été aplacée deux nuits dehors.

00:51 - Oui, deux nuits dehors. Émotion évidemment, mais solidarité aussi incroyable.

00:59 - Énorme, énorme. Ça c'est que ce soit au niveau du village, bon ça va de soi,

01:04 mais les villages voisins et pratiquement l'ensemble du département, même au-delà,

01:08 des gens qui se proposent pour participer aux recherches, il y a exister une centaine,

01:12 et aujourd'hui ils sont pratiquement 200, ils sont encadrés par la gendarmerie et par les sapeurs-pompiers,

01:19 et ils font un travail formidable, et comme bénévoles, ils sont plus touchés,

01:24 on est touché par cette situation. Moi je pense à ce petit Emile,

01:28 c'est un de mes amis strict comme les autres, et bon je suis grand-père,

01:32 comme beaucoup de vos auditeurs le sont, et les gens comprendront que les grands-parents aussi,

01:36 l'angoisse que ça représente pour les grands-parents bénis,

01:40 et là on a placé l'inquiétude, maintenant on est dans l'angoisse.

01:44 - Bien sûr.

01:45 - On est en train de créer l'incompréhension.

01:49 - Bien sûr. Les grands-parents qui sont installés depuis longtemps dans le...

01:53 - Non, ce sont des résidents secondaires, c'est des personnes qui une quinzaine d'années

01:58 ont acheté une maison dans le village, et ils viennent pour passer leurs vacances,

02:02 que ce soit l'été ou l'été dernier, pour le ski.

02:05 - Bien sûr, bien sûr.

02:06 - C'est une famille de marcheurs.

02:08 - Une famille de marcheurs, oui.

02:09 - Oui, le grand-père m'a dit à mes amis, il s'est marché il y a deux ans et demi,

02:14 il est bien resté.

02:17 - Il est dégourdi, comme on dit.

02:18 - Oui, oui, c'est un dégourdi, deux ans et demi.

02:22 - Deux ans et demi, oui, c'est petit.

02:24 - Certainement qu'un petit gamin a décidé, mais où est-ce qu'il est allé,

02:28 qu'est-ce qu'il s'est passé, on ne sait pas.

02:30 - Non, on ne sait pas.

02:32 Le Vernez, c'est une commune et une région calme,

02:36 dans les Alpes d'Haute-Provence, France-Ambalique.

02:40 - Très calme, très calme.

02:42 - Oui, heureusement, de temps en temps, il y a eu des événements,

02:46 vous le connaissez, puisque, bon, on le sait tous les deux.

02:50 Mais sinon, c'est une commune vraiment très, très, très calme,

02:53 il n'y a pas de raison de...

02:55 C'est ce que le procureur a indiqué hier,

02:57 qu'il travaille sur toutes les hypothèses, quand même.

02:59 Toutes les hypothèses sont...

03:01 - Oui, l'hypothèse d'un enlèvement n'est pas écartée, disons-le clairement.

03:06 - Non, non, non, elle n'est pas non plus écartée.

03:09 Si ça pouvait faire que les mille survivants, ce serait, je veux dire,

03:13 une fin de moins grand-déj' plus.

03:15 Il faudra encore le retrouver, mais bon.

03:17 Mais...

03:19 C'est probable.

03:21 On est tellement à l'écart de tout,

03:23 en plus, le village du Auvergné est un...

03:25 - À l'écart, vraiment à l'écart des grandes routes, à l'écart de...

03:29 - Oui, encore plus que le bas du village.

03:32 Il faut grimper 2 km de route cimeuse,

03:35 et on est sur un petit piton,

03:37 et donc, ensuite, il n'y a rien.

03:39 C'est donc, comme ça arrive souvent dans les villages situés sur les pitons,

03:44 ça ne donne même pas.

03:46 Il n'y a pas de...

03:48 Les gens ne circulent pas,

03:50 ceux qui circulent, parce qu'on a la route au quai de la Gare 69,

03:54 les gens qui passent avec leur sac à dos à pied.

03:57 On ne peut pas imaginer que les marcheurs,

03:59 qui en général sont des gens qui sont bien trempés,

04:01 qui ont la tête bien faite,

04:03 puissent avoir connu un accident pareil.

04:05 C'est inimaginable.

04:07 - Merci François Balic.

04:09 - Voilà, c'est mon cul.

04:10 - Merci, en espérant, tous les deux, et tous ceux et celles qui nous écoutent,

04:13 une issue heureuse.

04:15 - Oui, il faut espérer.

04:16 - Il faut espérer. Merci beaucoup François Balic,

04:18 et merci d'avoir été avec nous pour nous donner les dernières nouvelles.

04:21 Je crois que le procureur de la République va tenir une nouvelle conférence de presse en fin d'après-midi.

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