La parole aux Français Été (Émission du 02/08/2023)

  • l’année dernière
Pendant tout l'été, l'actualité du jour vue par les témoins du quotidien dans #LaParoleAuxFrancaisEte

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00:00:00 Et il est 13h, bienvenue sur CNews.
00:00:03 Très heureux de vous retrouver pour la Parole au français en version estivale.
00:00:06 Avec cet après-midi, Christian Proutot.
00:00:08 Bonjour Christian.
00:00:09 Bonjour Michael.
00:00:10 Compte présente, plus fondateur du GIGN.
00:00:13 Albert Oscano, merci d'être resté avec nous.
00:00:15 Journaliste, écrivain, c'est un plaisir de vous accueillir cet après-midi.
00:00:20 Harold Iman est également avec nous, spécialiste des questions internationales.
00:00:23 On va démarrer notre émission dans un instant, mais juste avant, le journal.
00:00:27 C'est avec Félicité Kindocky.
00:00:29 Bonjour Félicité.
00:00:30 Bonjour Michael.
00:00:31 En cette période de vacances, soyez prudent sur les routes car le nombre de tués est
00:00:35 en hausse.
00:00:36 Cette année, 188 personnes y ont perdu la vie contre 131 l'année dernière.
00:00:41 Alcool, drogue, médicaments figurent parmi les causes.
00:00:44 Des spécialistes dénoncent également le comportement dangereux de certains automobilistes.
00:00:49 Mathilde Couvillier-Fleurnoy.
00:00:51 Si le réseau autoroutier en France est cinq fois plus sûr que le réseau de route nationale,
00:00:56 il n'en reste pas moins meurtrier.
00:00:58 En 2022, 188 personnes ont perdu la vie sur l'autoroute contre 131 en 2021, soit une
00:01:05 hausse de 43%.
00:01:06 Pour ce représentant de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes, cette
00:01:10 augmentation est due au mauvais comportement des conducteurs.
00:01:13 "La plupart des décès sont liés à des comportements parfaitement inacceptables.
00:01:18 Le premier facteur, pour les autoroutes en tout cas, le premier facteur d'insécurité
00:01:23 routière, c'est la consommation d'alcool, de drogue ou de médicaments, qui signifie
00:01:29 une conduite à risque parfaitement assumée par une frange des conducteurs."
00:01:33 La vitesse, elle, est la deuxième cause d'accidents mortels sur l'autoroute.
00:01:37 L'inattention avec l'utilisation du téléphone portable cause dans 17% des cas des accidents
00:01:43 mortels et enfin la fatigue tue dans 16% des cas.
00:01:46 Pour Christophe Boutin, la sortie de la crise sanitaire a probablement accentué la prise
00:01:51 d'alcool et de drogue au volant.
00:01:52 "C'est un contre-coup des restrictions qui ont été vécues avec difficulté par
00:01:58 les Français lors de la crise sanitaire.
00:02:00 Sur ces deux dernières années, ce facteur est redevenu le facteur principal."
00:02:05 Au total, sur l'autoroute comme sur les routes de campagne, ce sont plus de 3200 personnes
00:02:10 qui ont perdu la vie en 2022.
00:02:12 Les commerçants excédés par l'augmentation des vols, certains gérants ont même décidé
00:02:18 d'afficher les photos de leurs voleurs sur la devanture de leurs magasins.
00:02:21 Une pratique illégale mais nécessaire selon eux.
00:02:24 Un ras-le-bol exprimé par la création du collectif "Ras le Vol".
00:02:28 Écoutez son représentant Jérôme Jean.
00:02:30 "Si vous le permettez, c'est une pratique qui existe déjà à l'étranger depuis
00:02:34 de nombreuses années.
00:02:35 En France, ça fait plusieurs mois que ça existe.
00:02:39 Ça va faire presque deux ans qu'on a des commerçants qui pratiquent ce type de diffusion
00:02:44 d'images.
00:02:45 Comme vous le voyez sur les écrans, ce que moi j'ai pu faire à Amiens, ce que Adrien
00:02:49 a fait à Nice hier, c'est-à-dire qu'on en a ras-le-bol.
00:02:52 Ce qu'on veut, c'est diffuser les images de ceux qui rentrent chez nous et qui aujourd'hui
00:02:56 volent en toute impunité."
00:02:57 C'est une bonne nouvelle pour les parents.
00:03:00 Les nourrissons vont pouvoir bénéficier d'un traitement préventif contre la bronchiolite.
00:03:04 Les injections pourront commencer le mois prochain.
00:03:07 Tous les enfants dès un an de vie sont concernés.
00:03:09 Les précisions de la pédiatre Brigitte Viré.
00:03:12 "C'est l'intérêt parce qu'il existait déjà un traitement mais qui était que pour
00:03:18 les grands prématurés et qui nécessitait de faire une injection par mois.
00:03:22 Là, ça va concerner absolument tous les enfants, enfin tous les enfants dans la première année
00:03:28 de vie et c'est une seule injection au départ de la période effectivement à risque de
00:03:36 bronchiolite et là ils seront tranquilles pendant tout l'hiver.
00:03:40 Il est estimé à peu près que 8 hospitalisations sur 10 seront évitées grâce à ce traitement."
00:03:47 Elle était la figure emblématique du concours Miss France Geneviève de Fontenay.
00:03:52 Cette éteinte à l'âge de 90 ans, l'ancienne dirigeante du comité Miss France a succombé
00:03:56 à un arrêt cardiaque dans son sommeil dans la nuit de lundi à mardi.
00:03:59 Elle avait conquis le cœur des Français par son élégance.
00:04:02 Beaucoup la regrettent déjà.
00:04:03 "Pour moi, ça représente quand même un symbole de l'élégance.
00:04:08 Tout de suite, on va l'assimiler au comité Miss France, etc.
00:04:11 Donc, je pense que oui, c'est quand même la fin de quelque chose.
00:04:15 C'est une figure qui a marqué."
00:04:16 "Je la représentais un peu la mode, un peu plein de choses et c'était très agréable à voir."
00:04:23 "Elle représentait certaines femmes, certaines libertés, mais elle était un peu spéciale aussi."
00:04:29 "C'est une grande dame, elle a un style spécial que j'adore, comme tous les Français."
00:04:36 "C'est un symbole quand même, c'est sympathique de la France avec ses beaux chapeaux
00:04:40 et tous les épisodes Miss France.
00:04:43 Donc, que tu reposes en paix Geneviève."
00:04:45 Et puis aux États-Unis, Donald Trump de nouveau inculpé, cette fois-ci,
00:04:49 pour sa présumée tentative de renverser les résultats de la présidentielle de 2020 après sa défaite.
00:04:55 Il fait face à quatre chefs d'inculpation, dont complot à l'encontre de l'État américain,
00:04:59 entrave à une procédure officielle et atteinte aux droits électoraux.
00:05:04 C'était l'Essentiel de l'Information, c'est à vous Michael.
00:05:07 Merci beaucoup, félicité.
00:05:08 On vous retrouve dans une heure pour un nouveau point sur l'actualité.
00:05:11 La parole aux Français, l'émission qui vous donne la parole, même l'été.
00:05:15 Et vous l'évoquiez dans votre journal, on va bien sûr parler de Geneviève de Fontenay,
00:05:19 la dame au chapeau décédée à l'âge de 90 ans.
00:05:22 L'ancienne dirigeante du comité Miss France a succombé à un arrêt cardiaque dans son sommeil.
00:05:27 L'information a été confirmée par son entourage.
00:05:30 Tout au long de cet après-midi, nous allons donner la parole à des personnalités qui l'ont bien connue.
00:05:35 Nous serons en direct dans un instant avec Julien Lepers.
00:05:38 Mais juste avant, retour sur la vie de Geneviève de Fontenay.
00:05:41 C'est un sujet de Marie-Elise Chevalier.
00:05:44 Ne vous en faites pas, on vous demande tout le temps des photos.
00:05:47 Je dis le jour où on ne m'en demandera plus, je dirai Geneviève, rentre dans ta caisse.
00:05:52 Geneviève de Fontenay était une femme d'élégance et de caractère.
00:05:55 Née en 1932, c'est en 1954 qu'elle intègre le comité Miss France,
00:06:00 dont elle claquera la porte en 2010, non sans fracas et sans critiques.
00:06:04 Non, ce genre de discothèque, les costumes folkloriques ne sont plus des vrais costumes folkloriques.
00:06:12 Sylvie Tellier me disait "il faut se moderniser".
00:06:15 Mais j'ai dit "le folklore, ça ne se modernise pas".
00:06:17 Connue pour ses célèbres chapeaux et ses tenues noires et blanches,
00:06:20 Geneviève de Fontenay était également une femme de conviction.
00:06:23 En 2002, elle décide de boycotter l'élection de Miss Monde au Nigeria,
00:06:27 un pays qui vient de condamner à mort une femme pour adultère.
00:06:30 Si seulement les canons de la beauté pouvaient remplacer les canons de la guerre,
00:06:33 mais là pour l'instant, ce n'est pas encore le cas, je crois, malheureusement.
00:06:37 Femme de gauche, elle surprend et crée la polémique en soutenant la Manif pour tous en 2016.
00:06:42 La GPA, c'est un crime pour l'enfant vis-à-vis de l'enfant, un crime.
00:06:47 Puis qu'on arrête de dire des mères porteuses, on ne peut pas dire une mère porteuse,
00:06:50 il faut dire une femme porteuse.
00:06:52 Parce qu'une mère, elle ne peut pas comme ça, quand son enfant arrive, le donner ou le vendre.
00:06:55 C'est impossible.
00:06:57 Libre, affirmée et toujours élégante, la dame au chapeau s'est éteinte à l'âge de 90 ans.
00:07:02 Elle laisse aux Français et à la mode une marque indélébile.
00:07:07 Et avec nous pour en parler en direct, j'ai le plaisir d'accueillir cet après-midi Julien Lepers.
00:07:13 Bonjour Julien, merci d'être en direct avec nous sur CNews.
00:07:17 Julien, on vous connaît tous bien sûr pour avoir présenté durant 28 ans l'émission "Question pour un champion",
00:07:22 mais vous avez aussi présenté l'élection de Miss France entre 1991 et 1994
00:07:29 lorsque cette émission a été diffusée sur France Télévisions.
00:07:33 Exactement, France Télévisions, France 3.
00:07:36 Cinq ans de présentation de Miss France, trois ans à Beyrouth pour Miss Europe.
00:07:44 Je l'ai bien connue, évidemment, j'ai un bien vieil jeune.
00:07:47 C'est une très grande tristesse que j'ai ce matin, très grande.
00:07:50 J'ai la boule au ventre pour vous dire la vérité.
00:07:52 Quand on a bien connu quelqu'un qui s'en va comme ça, 90 ans, c'est évidemment un bel âge.
00:07:58 Mais bon, c'est toujours trop jeune pour partir, toujours trop jeune.
00:08:01 C'était une femme de tête, une femme passionnée, une femme de caractère
00:08:06 qui se battait pour ses valeurs, qui croyait qu'elle était légèrement dépassée sur la fin
00:08:12 parce qu'elle n'arrivait pas à suivre l'évolution de la société.
00:08:15 L'évolution de la société, la société qui change beaucoup, très très vite maintenant.
00:08:19 Alors, quel souvenir vous gardez de cette époque où vous avez présenté cette émission à ses côtés ?
00:08:26 Est-ce que vous étiez resté proche depuis, Julien ?
00:08:29 Oui, resté proche, je l'appelais tous les trois, quatre mois, six mois.
00:08:35 Et je dois dire que ce qui me frappait, c'est que ses miss, chaque année, c'était comme ses enfants.
00:08:42 Elle est considérée comme ses filles, comme ses propres enfants.
00:08:46 Donc, je pense à elle beaucoup en ce moment.
00:08:49 Et puis, en fait, tout ça, c'est partie d'un drame qu'elle a eu.
00:08:51 C'est le départ très tôt de son mari, Louis.
00:08:55 Et à partir de là, on a eu des discussions tous les deux.
00:08:58 Elle m'a toujours dit, moi, dès que mon mari est parti, j'ai décidé de prendre la suite
00:09:03 et d'en faire, d'aller le plus loin possible avec, avec ce concours Miss France.
00:09:08 Et c'est ce qu'elle a fait.
00:09:10 Et Dieu sait si plusieurs fois, elle a follé la correctionnelle
00:09:12 parce qu'il y avait des choses qui ne plaisaient pas aux différentes directions de chaîne.
00:09:17 Mais finalement, ils ont réussi à passer quand même et à faire de ce concours un immense succès.
00:09:24 Alors, je pense aux générations qui ont élevé le premier film, le deuxième Dauphine.
00:09:33 Et ça, c'est le succès de Geneviève.
00:09:36 C'est elle qui a construit tout ça.
00:09:37 C'est elle qui a fait tout ça.
00:09:39 Elle a réussi à faire rêver, à faire rêver tout le monde.
00:09:43 Ce qu'il faisait de cette émission, un immense succès quand c'était sur France 3.
00:09:48 C'était la plus grosse audience de toute l'année.
00:09:50 C'était Miss France.
00:09:51 C'est pareil pour TF1.
00:09:53 Vous le disiez, Miss France, après le décès de son mari, c'était devenu toute sa vie.
00:09:59 En 2016, elle s'était définitivement retirée du concours,
00:10:03 ce qu'elle n'avait finalement jamais réellement digéré.
00:10:07 Après, ça m'échappe parce que je me suis retiré.
00:10:11 C'est TF1 qui est arrivé avec l'ami Jean-Pierre Foucault, qui fait ça très bien.
00:10:16 Mais ils ont dû avoir un mal fou avec elle parce que c'était pas une femme de compromis.
00:10:22 C'était une femme qui était sans concession, qui était inflexible
00:10:26 et qui se battait pour ce qu'elle croyait être juste.
00:10:30 Avec moi, déjà tous les deux, on a eu des discussions homériques, en forme difficile.
00:10:35 Mais je m'aperçois quand même, Michaël, c'est qu'avec le recul, elle avait raison.
00:10:41 Elle avait raison quand même.
00:10:43 Et puis, elle s'occupait de tout, du moindre détail.
00:10:45 C'est elle qui repassait les rôdes des Miss.
00:10:49 Sur quel sujet précisément, Julien ? Sur quel sujet lorsque vous dites qu'elle avait raison ?
00:10:55 C'est difficile à dire, puis c'est un peu loin tout ça.
00:10:58 Je me souviens par contre de discussions homériques, ça c'est sûr.
00:11:01 C'est très compliqué.
00:11:02 Elle ne supportait pas qu'on lui tienne tête sur n'importe quel sujet.
00:11:07 Moi, quelques fois, je pensais avoir raison.
00:11:08 Mais elle aussi, elle pensait avoir raison.
00:11:10 Donc, ça montait un peu dans les tours.
00:11:12 Mais très rapidement, j'allais l'embrasser parce qu'elle avait plus d'expérience que moi.
00:11:17 J'étais beaucoup plus jeune qu'aujourd'hui.
00:11:19 Et je jugeais qu'au bout d'un moment, elle avait raison.
00:11:22 Mais disons qu'elle n'était pas facile, ça c'est sûr.
00:11:25 Et donc, je pense à elle beaucoup aujourd'hui.
00:11:28 Je pense à sa famille, à Xavier, son fils.
00:11:30 Xavier, ses deux petites filles.
00:11:32 Xavier que j'embrasse vraiment affectueusement en ce moment.
00:11:38 Mais bon, voilà.
00:11:39 Donc, c'est une paire très importante pour nous, des gens de télévision,
00:11:42 pour nous, des gens du spectacle.
00:11:44 Et puis, pour toute une génération de Françaises et de Français qui l'aimait beaucoup.
00:11:48 Merci beaucoup, Julien Lepers, d'avoir témoigné et d'avoir accepté d'être avec nous cet après-midi sur CNews.
00:11:55 Christian Proto, Geneviève de Fontenay, ça a un visage emblématique, évidemment, de la télévision,
00:12:00 d'une société particulière, avec évidemment l'image de Miss France derrière cette femme.
00:12:05 Oui, tout à fait.
00:12:06 Et puis, une notion de Miss France que certains mouvements actuels n'aiment pas trop,
00:12:11 féministes en particulier.
00:12:13 Et je trouve que c'est un peu ça qui est ce conflit, parce que l'idéalisation de la beauté,
00:12:21 bon, on aime ou on n'aime pas, moi j'avoue que c'est pas forcément ma tasse de thé,
00:12:25 mais c'est vrai que les gens ont aimé ça.
00:12:28 Et les gens continuent d'aimer ça, puisque les audiences sont importantes.
00:12:32 Et après tout, si ça fait plaisir à beaucoup de gens, si des jeunes femmes acceptent d'aller concourir,
00:12:39 se mettre en avant, c'est quand même quelque chose, alors bien évidemment,
00:12:44 d'aucuns me diront qu'il y a d'autres choses plus importantes que la beauté intrinsèque,
00:12:49 il y a la beauté intérieure, il y a l'intelligence, c'est vrai,
00:12:53 mais l'un ne nuise pas ou ne nuit pas à l'autre.
00:12:57 Et pour elle, perdre ce qui a été, en gros, son œuvre, a été, je pense, quelque chose de difficile à vivre.
00:13:06 Comme beaucoup de gens qui, tout d'un coup, initient quelque chose,
00:13:09 et ensuite, parce que ça évolue, parce qu'on en fait plutôt des machines à cache,
00:13:15 faut pas se cacher le visage.
00:13:19 Oui, bien sûr, et surtout que c'est elle qui a propulsé cet événement,
00:13:23 et qui lui a effectivement, qui l'a rendu populaire à l'échelle nationale.
00:13:28 Albert Toscano, une réaction ?
00:13:30 Non, mais j'étais…
00:13:32 Alberto Toscano, pardon, pardonnez-moi.
00:13:34 Je croyais que c'était un nom d'art.
00:13:37 Dans ce que vous avez mis en antenne il y a quelques instants,
00:13:45 on a entendu cette dame dire, exprimer tout son énervement au moment où elle a été pratiquement aidée
00:13:57 à partir de son poussée, à partir de l'organisation qu'elle avait créée.
00:14:03 Et je pense que nous tous, un peu à l'image d'elle parfois, on a peur de vieillir.
00:14:11 Cette dame qui a exprimé la jeunesse, la beauté, l'élégance,
00:14:16 à un certain moment, logiquement, elle devait partir, parce qu'elle avait un certain âge.
00:14:21 On y passe, on y passera tous.
00:14:24 Mais il y a une fête de nostalgie, c'est-à-dire que c'est toute une époque qui s'en va en fait.
00:14:28 Ça c'est de notre point de vue.
00:14:30 Non, je parle de son point de vue.
00:14:32 Elle ne voulait pas partir.
00:14:34 Elle voyait dans cette créature, cette organisation, une espèce de source de la juvence éternelle.
00:14:40 Elle ne voulait pas partir.
00:14:42 Les personnes qui ont créé quelque chose, difficilement acceptent de laisser leur créature.
00:14:48 De l'autre côté, de notre point de vue, de citoyens, de personnes ordinaires, laissez-moi dire,
00:14:56 on a envie de... on est nostalgique du passé.
00:15:01 Bien sûr.
00:15:02 Toujours.
00:15:03 À ce moment, tous les soirs, la principale chaîne de la télévision publique italienne
00:15:09 diffuse une demi-heure de vieux enregistrements de vieilles émissions.
00:15:14 Comme si on avait besoin de se replonger dans notre passé, dans les émissions d'il y a 50 ans.
00:15:23 Même les jeunes d'aujourd'hui qui n'ont pas vu ça, avaient besoin de découvrir des racines d'un pays, d'un peuple, d'une culture.
00:15:31 C'est intéressant ce besoin de nostalgie, ce besoin peut-être de se rappeler d'une époque peut-être plus douce aussi.
00:15:40 Oui.
00:15:41 On est tous quelque part déclinophiles.
00:15:47 On pense qu'on est en déclin, que le passé était mieux que la réalité d'aujourd'hui.
00:15:53 Le fameux "c'était mieux avant".
00:15:54 Et ce n'est pas vrai.
00:15:56 Alors toute cette mentalité nostalgique contient, elle est très attendrissante, mais elle est dangereuse.
00:16:04 Parce que parfois, elle nous empêche de regarder vers l'avenir.
00:16:08 Merci beaucoup Alberto Toscano pour cette analyse.
00:16:12 On va poursuivre à présent avec la situation au Niger. Harold Imane nous a rejoint, spécialiste des questions internationales.
00:16:19 Harold, un deuxième avion en provenance de la capitale Niamé a atterri ce matin à Ouassi.
00:16:24 D'autres sont attendus d'ailleurs dans les prochaines heures.
00:16:27 Il y a 1200 ressortissants français au total qui sont inscrits sur les listes consulaires au Niger.
00:16:33 La moitié seulement ont demandé à rentrer.
00:16:36 Oui, il y a 600 personnes qui se sont présentées à l'aéroport,
00:16:40 où ont répondu dans un premier temps au message que l'ambassade de France a envoyé à toutes les personnes
00:16:47 qui étaient sur les registres consulaires ou dont la présence était connue.
00:16:52 Et s'ils n'ont pas eu de réponse, ils les ont téléphonés.
00:16:55 Ils leur ont téléphoné individuellement.
00:16:57 Mais il y a toujours des gens qui passent par là sans avoir déclaré leur présence.
00:17:01 Et puis il y a d'autres qui ne souhaitent pas partir.
00:17:04 Car la rue nigérienne n'est pas hostile aux individus français.
00:17:09 Nous ne sommes pas dans le cas de figure de la Côte d'Ivoire en 2004,
00:17:12 où c'était catastrophiquement hostile et il a fallu envoyer la troupe en grand nombre
00:17:17 et des hélicoptères pour extraire les gens par la force,
00:17:20 les Français et les Libanais et les Japonais et les Italiens, etc.
00:17:24 Pas du tout ça maintenant au Niger.
00:17:27 Mais les 600 qui veulent partir, il leur faut trois avions
00:17:31 parce que chaque avion peut contenir environ 250 personnes.
00:17:35 Donc c'est trois avions qui sont nécessaires.
00:17:38 Et puis du côté italien, il y a aussi un avion qui, je pense, est déjà arrivé.
00:17:45 Oui, il est arrivé cette nuit.
00:17:46 Voilà, donc chacun a fait ce qu'il pouvait.
00:17:48 S'il y avait les Français qui ont pris l'avion italien
00:17:50 et les Italiens qui ont pris l'avion français, c'est très bien comme ça.
00:17:52 C'était prévu.
00:17:54 Et les Allemands devront également sortir.
00:17:58 Et les Américains, eux, ne bougent pas.
00:18:00 Les civils américains qui voulaient partir avec les Français,
00:18:04 quelques-uns ont pu faire la demande.
00:18:06 On saura à l'arrivée combien il s'est pris.
00:18:08 Alors Harold, concernant la situation là-bas, ça reste extrêmement tendu.
00:18:13 Oui, parce que la junte commence à s'installer.
00:18:18 Elle ne gouverne pas encore.
00:18:20 Les opérations militaires de combat contre le djihadisme ont cessé.
00:18:24 Les forces françaises au Sahel, qui est le nouveau nom de Barkhane, ne combattent plus.
00:18:28 Les Américains se sont cantonnés dans leur base d'Agadez.
00:18:32 Donc personne ne se bat contre les djihadistes qui peuvent faire ce qu'ils veulent dans la campagne.
00:18:36 Mais la junte, elle, doit avoir un appui diplomatique.
00:18:41 Donc elle n'a pas reçu cet appui de la part de la Russie, ce qui est assez étonnant,
00:18:46 puisque la Russie généralement manipule via Wagner ce qui se passe au Mali,
00:18:50 ce qui se passe en Centrafrique et ce qui se passe au Burkina Faso.
00:18:54 Et ils sont en train, la junte, de faire un mini-groupe avec les autres dictatures du coin,
00:18:59 les autres juntes, c'est-à-dire le Mali, le Burkina Faso, une petite triplice qui n'a aucun pouvoir.
00:19:05 Et face à eux, vous avez la communauté des États de l'Afrique occidentale,
00:19:10 avec l'immense Nigeria qui pilote.
00:19:13 Et le Nigeria pense sérieusement à envoyer des soldats pour rétablir l'ordre constitutionnel.
00:19:21 Donc les Européens, les Américains, la sphère, les Ouest-Africains menés par le Nigeria pour l'instant.
00:19:27 Alors ce matin, à leur arrivée, les Français en provenance de Niamey se sont dit soulagés de rentrer.
00:19:32 Je vous propose d'en écouter certains à leur descente de l'avion,
00:19:36 interrogés au micro de CNews de Mathilde Ibanez.
00:19:39 Et nous serons juste après en direct avec Salimata Sisoko, qui a enfin pu rentrer chez elle.
00:19:45 On écoute.
00:19:46 Depuis que ça a commencé, on n'est pas sortis de la maison, on est restés à l'intérieur jusqu'à ce qu'on nous a évacués.
00:19:52 C'est toujours bien d'être rentrés. On verra dans les jours et semaines prochaines comment ça va évoluer là-bas.
00:19:57 Et nous qui sommes assez attachés, on va suivre ça avec attention.
00:20:01 Je suis content d'être ici. Je ne sais pas ce qui va se passer là-bas. Les choses sont un peu tendues.
00:20:08 Bonjour Salimata Sisoko, merci d'être en direct avec nous sur CNews cet après-midi.
00:20:15 Vous aussi, on l'imagine, vous êtes soulagée d'avoir pu rentrer.
00:20:20 Oui, tout à fait. Je suis vraiment soulagée d'être rentrée chez moi.
00:20:26 On s'inquiétait un peu, mais bon, tout s'est très bien passé.
00:20:31 Alors vous, vous étiez au Niger pour les vacances, c'est ça ?
00:20:36 Oui, j'étais au Niger pour les vacances avec ma fille.
00:20:40 Vous étiez à Niamey. Vous étiez arrivée quand exactement ?
00:20:45 Je suis allée en début de mois de juillet.
00:20:52 Et pour une durée de combien de temps ? Vous deviez passer tout l'été là-bas ?
00:20:57 On devait revenir mi-août.
00:21:03 Comment avez-vous réagi lorsque vous avez pris connaissance de ce coup d'état militaire ?
00:21:11 J'ai eu un peu peur quand même.
00:21:18 Mais avec des informations, on essayait de se rassurer nous-mêmes.
00:21:24 Mais du coup, tout s'est bien passé. Moi, j'avais hâte de rentrer, c'est tout.
00:21:33 Alors vous n'avez pas été totalement rassurée justement puisque vous avez décidé de rentrer ?
00:21:38 Oui, après les informations, j'entendais qu'ils allaient faire des évacuations.
00:21:46 J'ai dit bon, il va falloir qu'on profite parce qu'on sait pas ce qui peut se passer après.
00:21:53 Comment s'est organisé ce retour ? Est-ce que vous avez eu le temps de vous préparer, de vous organiser ?
00:22:02 Franchement, ça a été très rapide. J'ai pas eu le temps. J'ai pas eu le temps.
00:22:08 On a juste pris le nécessaire. On a trollé celui de ma fille.
00:22:16 On a pris la route, on a essayé de faire des sandwiches pour la tente.
00:22:24 Parce qu'il y avait une queue énorme, on était nombreux.
00:22:28 Donc il fallait mettre tout ça en place avant de partir.
00:22:32 Quand vous dites que ça a été très rapide, ça s'est passé comment ?
00:22:35 Qui vous a contacté pour vous dire qu'il y a un vol cette nuit en direction de Paris ?
00:22:42 Ça s'est passé comment exactement ? Racontez-nous.
00:22:45 Je m'étais fait enregistrer déjà. On a eu des coups de fil.
00:22:49 Donc il fallait partir.
00:22:52 On nous dit que 1200 Français sont enregistrés là-bas auprès du consulat
00:23:01 et que seulement 600 ont choisi de rentrer. 600 sur 1200, c'est la moitié.
00:23:06 C'est vrai que c'est pas beaucoup. Pourquoi selon vous ?
00:23:09 Chacun a sa manière de voir. Peut-être qu'il se prépare à Vénie.
00:23:17 Mais je sais que personne ne sait ce qui peut arriver après.
00:23:22 Donc je pense qu'il pourrait être le temps de s'organiser,
00:23:26 puisqu'il y a d'autres vols après. Donc le temps de se préparer.
00:23:30 Tout ça, ce n'est pas facile, surtout quand on a des enfants.
00:23:34 Et ce sera ma dernière question concernant la situation là-bas.
00:23:39 Est-ce que vous êtes inquiète vous-même ?
00:23:43 Ben… plus ou moins.
00:23:48 Parce qu'à ma présence, il n'y a pas eu trop de…
00:23:53 à part l'ambassade de France qui a été attaquée.
00:23:57 Après ça, je n'ai pas entendu d'autres échos.
00:24:00 Personne n'a été agressé à mon avis.
00:24:03 Parce que je n'ai rien appris.
00:24:05 Donc je pense qu'on peut dire que ça se passe bien après.
00:24:11 Merci beaucoup Salimata Sisoko d'avoir été en direct,
00:24:15 d'avoir accepté de témoigner cet après-midi sur CNews.
00:24:19 Une situation qui peut inquiéter ces Français sur place.
00:24:24 Alberto Toscano, comment est-ce qu'on explique
00:24:28 que certains décident de rester ? Ils sont nombreux, visiblement.
00:24:32 Il y a les coopérants.
00:24:34 Les coopérants pensent que c'est leur devoir,
00:24:37 et nous disons que c'est leur mérite,
00:24:39 de rester là où ils sont pour faire leur travail humanitaire.
00:24:43 Il y a des personnes qui sont particulièrement attachées
00:24:46 à des familles au Niger.
00:24:49 Et leur propre famille est très implantée au Niger, j'imagine.
00:24:54 Je ne connais pas directement, mais j'imagine ça.
00:24:58 Par contre, pour les coopérants, je suis certain,
00:25:00 parce que je vois ce que ces personnes font
00:25:03 avec un courage extraordinaire au Soudan, par exemple, en Ukraine,
00:25:09 dans toutes les situations difficiles, et certainement aussi au Niger.
00:25:14 Mais pour le reste, je crois que tous les gouvernements
00:25:18 européens aujourd'hui sont extrêmement inquiets,
00:25:21 et qu'au Niger, il y a, si je ne me trompe pas,
00:25:26 1 500 militaires français, 350 militaires italiens,
00:25:31 tous à l'aéroport de Niamé,
00:25:33 plus un millier, je crois, de militaires américains,
00:25:36 dont la présence militaire occidentale est importante.
00:25:41 Je crois que ces militaires resteront là où ils sont,
00:25:44 dont la situation là-bas est une situation compliquée,
00:25:47 mais ce pays, tout peut arriver, je crois,
00:25:51 sous le plan du coup d'État et de son déroulement ultérieur.
00:25:56 Mais quand même, il y a une présence militaire occidentale
00:26:01 qui, je crois, ne va pas partir.
00:26:04 - Christian ?
00:26:05 - Oui, je partage ce point de vue, effectivement, d'abord,
00:26:08 parce que la position que nous avons là-bas,
00:26:11 quand on voit ce qui s'est passé depuis le Mali,
00:26:15 en particulier le départ de nos forces du Mali,
00:26:19 par rapport à...
00:26:21 - C'est vrai qu'on a l'exemple du Mali.
00:26:23 - Mais au Mali, il y avait quand même derrière Wagner,
00:26:28 ce qui ne semble pas, je peux me tromper,
00:26:31 mais pour le moment être le cas, même si...
00:26:33 - Il y a quelques suspicions, quand même.
00:26:35 - Oui, mais il y a des suspicions,
00:26:37 parce que vous avez forcément des Russes qui sont infiltrés,
00:26:40 qui ont peut-être eux-mêmes des relais sur place
00:26:43 qui permettent de voir quelques drapeaux,
00:26:45 mais je pense que ce n'est pas aussi organisé
00:26:47 que ça l'a été au Mali,
00:26:50 avec la possibilité pour eux,
00:26:53 parce que c'est ça l'intérêt pour Wagner,
00:26:55 de faire du business derrière,
00:26:57 certainement pour établir l'ordre ou faire autre chose.
00:27:01 - Harold, un dernier mot sur ce sujet ?
00:27:03 - Oui, la grande question, c'est Wagner,
00:27:05 est-ce qu'elle est présente ?
00:27:07 Apparemment, on ne la voit pas,
00:27:09 mais Prigojine, qui la dirige,
00:27:11 a dit publiquement qu'il saluait
00:27:14 le noble geste du peuple nigérien.
00:27:17 Donc, ça fait penser que peut-être ces soldats
00:27:20 qui ne sont plus utilisés comme ils l'étaient avant,
00:27:23 dans la guerre en Ukraine, peuvent être recyclés là-bas.
00:27:26 Mais tout ceci est un peu une vue de l'esprit pour l'instant.
00:27:29 On n'a pas vu les Wagner physiquement sur le terrain,
00:27:33 ou s'ils ont été vus, ça a été soigneusement étouffé.
00:27:37 Mais dans les autres pays, ils étaient visibles,
00:27:40 depuis des drones, depuis les aéroports, là, rien.
00:27:43 - Un tout autre sujet à présent.
00:27:45 C'était il y a un mois déjà, au lendemain de la mort
00:27:48 du jeune Nahel à Nanterre.
00:27:50 Le pays faisait face aux émeutes,
00:27:52 des émeutes d'une rare violence,
00:27:54 associée à de nombreux pillages.
00:27:57 Un mois après, une de nos équipes est retournée sur place,
00:28:01 à Nanterre.
00:28:02 On va retrouver tout de suite Sarah Varney et Sacha Robin.
00:28:05 Bonjour Sarah.
00:28:06 Un mois après, la ville a retrouvé son cours,
00:28:09 mais les habitants restent choqués.
00:28:11 Les commerçants, notamment, sont encore sous le choc.
00:28:15 - Oui, effectivement.
00:28:20 Ici, on se trouve sur l'esplanade Charles de Gaulle,
00:28:23 où des dégâts ont été importants lors de ces nuits d'émeutes.
00:28:27 Comme vous pouvez le voir sur les images de Sacha Robin,
00:28:30 cette banque n'a toujours pas pu rouvrir.
00:28:33 L'incendie qui l'a touché avait même impacté l'immeuble
00:28:37 qui était au-dessus de cette banque.
00:28:40 D'autres commerces aux alentours, comme les pharmacies,
00:28:44 une agence immobilière, mais aussi des restaurants,
00:28:48 gardent encore des traces de ces nuits de violences urbaines.
00:28:53 Un restaurateur nous le disait, il est toujours en attente
00:28:57 de validation de la part des assurances de son dossier,
00:29:01 afin de pouvoir commencer les réparations de sa deventure.
00:29:05 Un peu plus loin, une autre boulangerie du quartier
00:29:08 attendait également pour pouvoir remplacer
00:29:11 la porte d'entrée de son commerce.
00:29:14 Les commerçants sont toujours en attente
00:29:17 et gardent encore les traces de ces nuits de violences.
00:29:20 Ils espèrent rapidement mettre derrière eux ces émeutes
00:29:24 et avancer et pouvoir réparer les dégâts le plus rapidement possible,
00:29:29 au moins d'ici la rentrée.
00:29:32 - Les traces et les stigmates de ces nuits de violences à Nanterre.
00:29:36 Merci beaucoup Sarah Varni.
00:29:38 Les images sont de Sacha Robin pour CNews.
00:29:41 On va continuer à parler des émeutes.
00:29:44 Après Nanterre, une autre équipe de CNews est partie
00:29:48 et retournée à L'Aile-et-Rose, où la demeure du maire Vincent Jambrain
00:29:56 avait été attaquée.
00:29:58 Le domicile du maire avait été attaquée.
00:30:01 Une de nos équipes est retournée là-bas.
00:30:03 On va parler de la parole aux Français.
00:30:06 Restez avec nous.
00:30:08 C'était il y a un mois déjà.
00:30:15 Au lendemain de la mort du jeune Naël à Nanterre,
00:30:18 la France faisait face aux émeutes d'une rare violence.
00:30:23 Nous étions à Nanterre avec l'une de nos équipes.
00:30:27 Un mois après, les habitants des communes les plus touchées
00:30:30 restent sous le choc.
00:30:32 L'Aile-et-Rose, notamment.
00:30:34 Les riverains pointent du doigt la responsabilité des parents.
00:30:37 C'est dans cette ville du Val-de-Marne que le domicile du maire
00:30:40 Vincent Jambrain avait été attaqué.
00:30:43 C'est un sujet de Fabrice Elsner et Dounia Tengoua.
00:30:46 - Un mois après cette nuit qui a marqué tous les esprits,
00:30:49 place désormais au calme à L'Aile-et-Rose.
00:30:52 La vie a repris son cours, mais les habitants restent toujours
00:30:55 sous le choc après les violentes émeutes et l'attaque
00:30:58 d'un organisme d'assassinat perpétré au domicile du maire.
00:31:02 - Ça a été inadmissible, c'est révoltant.
00:31:05 Tout le monde l'a dit, on ne s'attaque pas à la maison
00:31:08 comme ça avec quelqu'un dedans.
00:31:10 Ça fait peur, ça se passait le soir.
00:31:13 Et puis ils ont tout abîmé.
00:31:15 - Malgré le retour à la tranquillité, les rues de la commune
00:31:18 d'Ile-de-France portent encore les stigmates de ces nuits de violence.
00:31:21 La population craint de nouveaux débordements de la jeunesse
00:31:24 et pointe également la responsabilité des parents.
00:31:27 - Les jeunes font n'importe quoi, ils ne sont plus éduqués
00:31:30 par les parents.
00:31:32 - Il faudrait un peu les enfants qui soient un peu serrés.
00:31:37 - Bâtiment détruit, abribus saccagés, un mois après ces émeutes urbaines.
00:31:41 Comme de nombreuses villes, L'Aile-et-Rose tente de se relever
00:31:44 doucement et s'active à la reconstruction.
00:31:47 - Un mois après, l'exécutif tarde toujours à livrer le bilan,
00:31:54 à livrer des réponses à ces émeutes.
00:31:57 - Oui, parce qu'un événement chasse l'autre.
00:32:02 On a tendance à oublier.
00:32:05 Alberto le rappelait tout à l'heure.
00:32:08 On veut dire que c'était moins bien que c'était mieux,
00:32:11 mais on oublie ce qui a pu se passer avant assez rapidement.
00:32:14 Ce qui est intéressant, c'est que dans les alanis qui ont été faites,
00:32:19 parce que dans tous les gens qui ont été interpellés,
00:32:22 on n'a pas en retour sur qui avait fait quoi.
00:32:25 Ce qui est quand même étonnant, c'est que contrairement
00:32:28 à ce qu'on pouvait imaginer, il y a moins de gens connus
00:32:31 des services qu'on le pensait, puisqu'il y a presque 70%
00:32:34 des gens interpellés qui n'étaient pas connus des services.
00:32:37 Donc on voit comment la foule, à partir d'une raison quelle qu'elle soit,
00:32:43 tout d'un coup, on l'avait vu avec les gilets jaunes,
00:32:47 se laisser en porter et aller à des dévastations,
00:32:51 à des exactions qui vont largement au-delà de ce que le citoyen normal
00:32:57 accepterait d'une société dans laquelle tout le monde se respecte.
00:33:02 Alors il y a cet aspect qui corrige un peu l'idée
00:33:06 qu'il voudrait que beaucoup, ce qu'on a entendu d'ailleurs
00:33:09 dans le reportage, de gens disent que les parents ne sont pas responsables.
00:33:14 Or les mineurs ne représentaient que 30%, à peu près,
00:33:17 donc il y avait quand même 70% aussi d'adultes
00:33:20 qui se sont livrés à ces exactions.
00:33:22 Donc il faut se méfier des idées que l'on peut avoir
00:33:26 d'événements qui se sont produits.
00:33:28 Ça peut en être la cause, on est tout à fait d'accord,
00:33:32 le déclencheur, mais derrière, il y a un problème sociétal.
00:33:36 - Et c'est là-dessus où on aurait aimé que l'exécutif se prononce
00:33:40 et pour le moment, il n'y a pas de réponse de ce côté-là,
00:33:44 Alberto Toscano.
00:33:46 On l'a vu tout à l'heure dans le sujet,
00:33:49 l'heure est à la reconstruction.
00:33:51 Ça prend évidemment du temps, on le sait,
00:33:54 les assurances mettent du temps évidemment à indemniser
00:33:58 les victimes de ces émeutes.
00:34:00 On aurait aimé entendre de la part du gouvernement,
00:34:03 de la part du président de la République,
00:34:05 une analyse un peu plus détaillée de ces émeutes
00:34:08 qui ont marqué le pays.
00:34:10 - Bien sûr, et surtout une réflexion.
00:34:12 Comme Christian le disait, il y a un problème sociétal.
00:34:15 Ce n'est pas seulement la flambée de violence,
00:34:18 il y a quelque chose derrière.
00:34:20 Et si on ne comprend pas ce qu'il y a derrière,
00:34:23 si on n'étudie pas, là il ne s'agit pas de créer
00:34:26 la commission d'enquête pour étudier les banlieues,
00:34:29 il s'agit de réfléchir vraiment dans la classe politique française
00:34:34 au gouvernement.
00:34:36 - Et de réfléchir avec les Français aussi.
00:34:40 - Si, bien sûr, réfléchir avec les Français,
00:34:43 les Français eux-mêmes, et de se faire entendre.
00:34:46 Parce qu'il n'y a pas de raccourci.
00:34:49 Dire que c'est la faute aux parents, c'est un raccourci.
00:34:52 Dire que c'est la faute à l'immigration, c'est un raccourci.
00:34:55 Il n'y a pas d'explication facile.
00:34:58 Même dire qu'il faut mettre plus d'argent dans les banlieues,
00:35:02 parce que la France a mis énormément d'argent dans les banlieues,
00:35:05 de milliards d'euros, et on est arrivé là.
00:35:09 Et ça suffit une attencelle pour créer un problème majeur.
00:35:14 Mais je voudrais dire à ce jeune-là, qui a manifesté,
00:35:20 qui a créé des violences, manifesté de façon violente,
00:35:23 qui a détruit un sandier, de réfléchir à l'endroit
00:35:27 où se trouve le siège, et Christian le sait mieux que moi,
00:35:33 de la police à Nanterre.
00:35:35 La rue s'appelle rue de Trois-Fontenot.
00:35:38 Les Trois-Fontenot étaient des jeunes immigrés italiens
00:35:41 tués, massacrés par les nazis.
00:35:44 Ils avaient entre 18 et 24 ans.
00:35:47 Ils participaient à la résistance française.
00:35:50 Ils ont été pris séparément et assassinés par les nazis.
00:35:54 Des jeunes, à une autre époque, ont eu le courage de se battre.
00:35:58 Et aujourd'hui, la jeunesse, qu'elle réfléchisse au passé,
00:36:02 pour une fois, penser au passé n'est pas faire de la nostalgie inutile.
00:36:09 Cette fois, c'est apprendre l'histoire,
00:36:12 c'est donner dignité à la mémoire.
00:36:16 - Je voudrais qu'on écoute Sabrina Agresti-Roubach,
00:36:21 secrétaire d'Etat chargée de la Ville,
00:36:24 qui a expliqué ce matin qu'un projet de loi reconstruction
00:36:27 avait été mis en place.
00:36:29 Je voudrais entendre votre réaction.
00:36:32 - On a fait un projet de loi reconstruction
00:36:35 basé sur trois axes.
00:36:37 Il fallait aller vite, permettre des solutions dérogataires
00:36:41 aux droits communs.
00:36:43 Par exemple, permettre aux maires,
00:36:46 qui ont été touchés sur des bâtiments publics,
00:36:49 aux écoles, aux crèches, aux centres sociaux,
00:36:52 d'être reconstruits rapidement.
00:36:54 Mais si on passe par la phase appel d'offres,
00:36:57 si on passe par la phase traditionnelle,
00:36:59 ça va prendre des années.
00:37:01 - Christian Proto, il y aura clairement un avant et un après, Hemot ?
00:37:05 - Je l'espère, en tous les cas.
00:37:08 Ce qu'il faudrait rappeler, c'est que,
00:37:11 par exemple, statistiquement,
00:37:14 c'est dans les banlieues que l'armée française recrute le plus.
00:37:17 Donc, il faut se méfier de l'écume des vagues.
00:37:20 Dans les vagues, il y a quand même un courant,
00:37:23 une majorité de cette jeunesse,
00:37:25 qui, tout en n'ayant pas l'encadrement qui serait souhaitable,
00:37:29 fait tout pour s'en sortir.
00:37:31 Donc, cette partie de la société qui est livrée à elle-même,
00:37:35 c'est un problème de la société.
00:37:38 Ce sont nos enfants.
00:37:40 Et si on ne construit pas quelque chose,
00:37:43 et c'est vrai qu'Alberto le rappelait,
00:37:46 les investissements qui ont été faits en France
00:37:49 ont été très importants.
00:37:51 On vous dira toujours que ce n'est jamais assez important.
00:37:54 Mais le problème, après, c'est la présence de l'Etat.
00:37:57 Être sur place.
00:37:59 Quand il n'y a plus de policiers,
00:38:01 qu'il n'y a plus de magasins, qu'il n'y a plus rien,
00:38:04 que ce sont des déserts de vie,
00:38:06 pour vivre, il faut prendre le bus quand il y en a un
00:38:09 et aller dans un centre-ville s'il existe toujours.
00:38:12 Donc, reconstruire une société,
00:38:14 c'est repartir de la base,
00:38:16 faire que chaque village,
00:38:19 à défaut d'une église ou de tout ce que l'on veut,
00:38:22 il y ait un centre vital.
00:38:24 Il n'y en a pas dans ces banlieues qu'on a construites.
00:38:27 Et la peur éloigne tous les gens
00:38:30 qui voudraient faire quelque chose à l'intérieur.
00:38:33 Donc, c'est dans un premier temps
00:38:35 la présence de l'Etat qui est indispensable.
00:38:37 Et quand on a supprimé la police de proximité,
00:38:40 on a mis le feu à un système.
00:38:44 Et il a fallu le temps, on en est à deux générations,
00:38:48 qu'est-ce qu'on va faire, attendre la troisième ?
00:38:50 Il faut reprendre position.
00:38:52 - Et le paradoxe est qu'on a demandé à l'Etat,
00:38:55 lors de la révolte de 2005,
00:38:57 d'intervenir, d'investir.
00:38:59 L'Etat a réalisé des médiathèques
00:39:02 et maintenant on brûle les mêmes médiathèques
00:39:05 en les considérant les symboles de l'Etat.
00:39:07 On est dans un cours de circuit absurde.
00:39:10 - En revanche, quand je parlais tout à l'heure,
00:39:13 Christian, d'avant et d'après émeutes,
00:39:16 il y a eu un tournant, clairement,
00:39:19 je voudrais qu'on en parle, Alberto Toscano,
00:39:21 un tournant dans le traitement de ces affaires par la justice.
00:39:24 Avec des condamnations fermes et des condamnations rapides.
00:39:28 On a pu voir ça lors de ces émeutes,
00:39:31 qu'on n'avait pas pu voir justement
00:39:34 lors des manifestations contre les retraites.
00:39:37 - Oui, mais ce que je voulais rappeler,
00:39:41 par rapport à ce que vous soulignez,
00:39:44 c'est qu'effectivement la justice a réagi.
00:39:47 Et bien réagi, tout le monde attendait ça.
00:39:49 Parce que dès qu'il y a faute, il doit y avoir sanction.
00:39:52 Et que cette sanction soit effective.
00:39:54 - Oui, mais ce n'était pas évident.
00:39:56 Jusqu'ici, ça n'avait pas été forcément le cas.
00:39:58 - Ça n'avait pas été le cas et c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:01 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:04 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:07 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:10 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:13 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:16 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:19 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:22 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:25 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:28 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:31 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:34 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:37 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:40 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:43 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:46 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:49 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:52 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:55 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:40:58 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:01 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:04 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:07 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:10 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:13 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:16 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:19 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:22 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:25 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:28 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:31 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:34 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:37 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:40 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:43 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:46 - Oui, mais c'est sûr que ça émeut tout le monde.
00:41:49 - Les syndicats de police des partis d'extrême gauche
00:41:52 appellent à une marche en septembre, après celle interdite en juillet,
00:41:55 une marche contre les "violences policières".
00:41:58 Les syndicats de police pointent le risque de débordement
00:42:01 et dénoncent un danger pour la République.
00:42:04 La date est fixée au 23 septembre.
00:42:07 Christian Protot, allons-nous vers un nouveau risque d'embrasement
00:42:10 avec une manifestation de ce type le 23 septembre prochain ?
00:42:13 - Il faut se méfier.
00:42:16 Les manifestations, ça ne nous fait pas toujours plaisir
00:42:19 et surtout, certaines personnes qui manifestent, ça ne nous fait pas plaisir.
00:42:22 Mais c'est un droit, dans un pays libre,
00:42:25 c'est un droit de pouvoir manifester.
00:42:28 À partir du moment où les organisations auront mis en place
00:42:31 tous les aspects légaux pour que la manifestation se déroule,
00:42:34 ça ne me fera pas plaisir
00:42:37 qu'on mette sous un aspect global
00:42:40 quelques actes de certains
00:42:43 qui sont de toute façon en cours de jugement
00:42:46 et dont on verra si les auteurs sont responsables ou pas,
00:42:49 mais mettre ça sous le sigle de "violences policières",
00:42:52 je trouve ça insupportable.
00:42:55 Mais imaginer qu'on pourrait changer quelque chose
00:42:58 en empêchant cette manifestation,
00:43:01 à mon avis, c'est une fausse bonne idée.
00:43:04 - On a interdit celle qui devait se produire en juillet.
00:43:07 Elle a été interdite pour le mois de juillet.
00:43:10 La question peut se poser sur celle de septembre.
00:43:13 Faut-il l'interdire également ?
00:43:16 - Oui, mais c'était autour de l'affaire Traoré.
00:43:19 Du comité Traoré, c'est complètement différent
00:43:22 de ce qui semble s'organiser là,
00:43:25 à travers cette gauche qui n'en peut plus.
00:43:28 - Mais à travers cette mobilisation,
00:43:31 ce rassemblement dans le cadre de l'affaire Traoré,
00:43:34 c'était évidemment les dites "violences policières"
00:43:37 qui étaient dénoncées.
00:43:40 - Oui, tout à fait.
00:43:43 Un peu dans l'esprit de ce qui s'était passé
00:43:46 après l'affaire George Floyd aux Etats-Unis.
00:43:49 Mais il n'empêche que pour les Traorés,
00:43:52 dans ce cas-là, c'était par rapport à leur problématique
00:43:55 qui était de dire "notre frère a été victime".
00:43:58 Or, les jugements sont tombés.
00:44:01 Ils sont cette fois-ci définitifs.
00:44:04 Les gendarmes mis en cause
00:44:07 ont été relaxés, ne sont plus soupçonnables.
00:44:10 Sauf que ce drapeau rouge qu'ils pouvaient agiter,
00:44:13 ils pensent qu'ils peuvent le faire
00:44:16 autour de quelque chose qui me semble beaucoup plus grave
00:44:19 par rapport à ce que l'on attend de sa police
00:44:22 et de la manière dont la population la voit,
00:44:25 c'est de parler des violences policières
00:44:28 comme si c'était systémique.
00:44:31 On sait tous qu'il y a 140 000 policiers,
00:44:34 100 000 gendarmes,
00:44:37 et il y a des actes individuels
00:44:40 dans le cadre d'événements auxquels les policiers
00:44:43 sont confrontés et où ce que l'on attend d'un policier
00:44:46 n'est peut-être pas au rendez-vous à ce moment-là,
00:44:49 à travers l'exaspération, la fatigue, tout ce que l'on veut.
00:44:52 - Ces actes doivent bien sûr être condamnés.
00:44:55 - Et ils le sont en France.
00:44:58 Dire qu'une manifestation puisse mettre en exergue
00:45:01 que la police, la violence policière,
00:45:04 c'est un problème en France,
00:45:07 c'est ça qui n'est pas admissible.
00:45:10 Malheureusement, on est dans un pays libre
00:45:13 et les gens ont le droit de l'exprimer comme ça.
00:45:16 - Et ça vous choque que des partis politiques
00:45:19 soient à l'origine de cet appel à manifester ?
00:45:22 - Ça me choque, mais ça ne me surprend pas
00:45:25 parce que c'est toujours les mêmes.
00:45:28 C'est la France insoumise, c'est toujours le même problème
00:45:31 qu'ils mettent en avant et ils l'ont fait même des fois
00:45:34 pour des raisons personnelles.
00:45:37 - Faut-il interdire cette manifestation le 23 septembre ?
00:45:40 - Il y a une règle de bon sens et de sensibilité démocratique
00:45:43 qui dit qu'interdire une manifestation
00:45:46 est plus dangereuse de toute façon
00:45:49 que de l'autoriser.
00:45:52 Je ne suis absolument pas d'accord
00:45:55 avec l'objet de cette manifestation,
00:45:58 mais on dit que si on l'autorise,
00:46:01 il y aura peut-être de la violence.
00:46:04 Si on ne l'autorise pas,
00:46:07 il y aura probablement plus encore de violence.
00:46:10 Une société démocratique,
00:46:13 qui a sa respiration,
00:46:16 et la respiration d'une société est d'exprimer des opinions,
00:46:19 même quand elles sont absurdes, injustes ou injustifiées.
00:46:22 On ne peut pas interdire cette manifestation.
00:46:25 On peut interdire une manifestation
00:46:28 dans des situations extrêmes.
00:46:31 Au mois de juillet, il y avait une situation absolument particulière
00:46:34 pour la manifestation qui était interdite.
00:46:37 S'il y a une manifestation néonazie,
00:46:40 alors évidemment elle doit être interdite.
00:46:43 Mais en prenant compte d'une série d'exceptions potentielles,
00:46:46 les manifestations doivent être autorisées.
00:46:49 Je le répète, il est plus dangereux d'interdire
00:46:52 que d'autoriser.
00:46:55 - C'est intéressant ce que nous dit Alberto Toscano.
00:46:58 Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose d'interdire ce type de manifestation ?
00:47:01 Est-ce qu'on ne s'expose pas en l'interdisant
00:47:04 à au contraire davantage de débordements ?
00:47:07 - D'abord, il y a cette possibilité tout à fait,
00:47:10 sauf qu'une chose plus embêtante, selon moi,
00:47:13 c'est qu'elle aura lieu quand même.
00:47:16 - Oui, c'est ça, c'est ce que je dis.
00:47:19 On l'interdit, elle aura lieu quand même,
00:47:22 avec peut-être même davantage de débordements,
00:47:25 parce qu'elle sera moins cadrée.
00:47:28 - C'est l'état de droit qui en prend plein la tête.
00:47:31 Je préférais par exemple qu'on les poursuive
00:47:34 par rapport au symbole, au titre de la manifestation.
00:47:37 Dire, vous avez le droit de manifester,
00:47:40 vous pouvez faire manifestation contre les violences policières.
00:47:43 Contre la violence, oui, mais pourquoi policières ?
00:47:46 Moi, je crois qu'il y a une chose qui peut se poser,
00:47:49 parce que ça met toute une institution.
00:47:52 On poursuit cette manifestation,
00:47:55 stigmatise tout un service de l'État
00:47:58 qui est indispensable à l'équilibre d'une société.
00:48:01 Ça n'empêche pas que la manifestation peut être autorisée,
00:48:04 mais ça n'empêche pas que la manifestation peut être autorisée,
00:48:07 mais on peut leur demander de changer
00:48:10 l'appellation de la manifestation.
00:48:13 - Et en plus, probablement, aujourd'hui,
00:48:16 il y a une surenchère d'une partie de la gauche de la gauche
00:48:19 qui ne souhaite rien de mieux
00:48:22 que la manifestation soit interdite.
00:48:25 Parce qu'il y a une surenchère.
00:48:28 Et donc, il faut prendre, je pense, tout en compte,
00:48:31 et à mon humble avis d'immigré,
00:48:34 interdire cette manifestation serait une erreur politique.
00:48:37 interdire cette manifestation serait une erreur politique.
00:48:40 - On va écouter ce qu'en dit Bruno Bartocchetti,
00:48:43 qui est secrétaire national du syndicat de police unité SGP
00:48:46 de la zone sud et qui réagissait tout à l'heure sur notre antenne.
00:48:49 On l'écoute.
00:48:52 - On part sur une haine anti-flic.
00:48:55 Alors, bien sûr, sur la planète Bisounours, comme eux,
00:48:58 j'aimerais qu'il n'y ait pas de police,
00:49:01 seulement lorsqu'on doit recruter des policiers,
00:49:04 on le fait dans notre société.
00:49:07 Et qu'est-ce qu'ils attendent, en fait ?
00:49:10 Parce que, qu'est-ce qu'ils proposent ?
00:49:13 Comment ils voudraient refondre l'institution police
00:49:16 en recrutant des policiers sur la planète Bisounours ?
00:49:19 Et c'est là où ça devient, en plus,
00:49:22 d'être dans un message de haine.
00:49:25 On est dans un message,
00:49:28 je vais être poli, mais très naïf.
00:49:31 Et je dis ça par politesse.
00:49:34 - Alors, une réaction à ce que nous dit Bruno Bartocchetti.
00:49:37 Est-ce que ce type de rassemblement ne risque pas de véhiculer,
00:49:40 effectivement, des messages de haine envers la police ?
00:49:43 Parce que c'est ça, finalement, qui inquiète, Christian Proto.
00:49:46 - Non, mais c'est le but. Il ne faut pas s'en cacher.
00:49:49 Le but, c'est de créer le désordre et de dire que s'il y a désordre,
00:49:52 c'est parce que la police est violente
00:49:55 un État qui est...
00:49:58 - Vous dites que c'est le but, mais c'est grave,
00:50:01 parce que derrière, ce sont des partis politiques
00:50:04 qui organisent ce type de manifestation.
00:50:07 Donc, finalement, c'est grave de faire ce constat.
00:50:10 - Non, mais, Michael, il ne faut pas jouer les vœux.
00:50:13 C'est leur fonds de commerce. Donc, vous n'allez pas les prier
00:50:16 de leur fonds de commerce.
00:50:19 - Moi, je pose simplement la question.
00:50:22 Est-ce qu'il faut mettre en évidence ce qu'attendent
00:50:25 ce type de partis, c'est-à-dire en espérant le désordre
00:50:28 et dire, eh bien, après nous, le déluge,
00:50:31 et on reconstruira après ?
00:50:34 - Ce qu'ils souhaitent est votre interdiction,
00:50:37 mais ce n'est pas votre autorisation.
00:50:40 Il y a une spirale, il y a une spirale chère
00:50:43 qui passe par les interdits et par la dénonciation
00:50:46 de la démocratie régnée dans les feux et tout ça.
00:50:49 On connaît. Il faut accepter les normes de la démocratie.
00:50:52 Les normes de la démocratie, c'est que ceux qui veulent
00:50:55 manifester peuvent manifester, même pour une cause
00:50:58 totalement absurde.
00:51:01 - Alors, on va parler à présent des fêtes de Bayonne
00:51:04 avec un bilan judiciaire qui a été présenté hier.
00:51:07 Un bilan lourd aux premiers abords.
00:51:10 Après cinq jours de festivité, le Parquet a annoncé
00:51:13 l'ouverture de plusieurs enquêtes, quatre pour viol et une
00:51:16 tentative de meurtre. Les auteurs présumés n'ont pas
00:51:19 encore été identifiés. Nous en sommes au début
00:51:22 des investigations, rappelle la magistrate. L'édition 2023
00:51:25 des fêtes de Bayonne a rassemblé pour rappel 1,3 million
00:51:28 de festivaliers contre 1,2 million l'année dernière.
00:51:31 C'est un sujet de Maxime Lavandier.
00:51:34 - Clap de fin pour les fêtes de Bayonne.
00:51:37 Une édition encore réussie de par le nombre de participants,
00:51:40 mais avec plus de débordements.
00:51:43 En effet, la 91e édition a réuni 1,3 million de festivaliers,
00:51:46 soit 100 000 de plus qu'en 2022.
00:51:49 Un chiffre record, mais qui amène aussi son lot de problèmes.
00:51:52 Cette année, et malgré le dispositif mis en place
00:51:55 par les autorités, 920 plaintes ont été déposées,
00:51:58 soit le double qu'en 2022.
00:52:01 Deux enquêtes ont été ouvertes, une après le décès
00:52:04 d'un jeune homme de 19 ans retrouvé sans vie dimanche
00:52:07 à son domicile, et une autre pour tentative de meurtre
00:52:10 après la violente agression d'un homme de 46 ans
00:52:13 par trois individus survenus le premier soir des fêtes.
00:52:16 Un appel a d'ailleurs été lancé par les autorités afin de retrouver
00:52:19 les auteurs de l'agression. Selon le parquet de Bayonne,
00:52:22 quatre procédures pour défait de viol ont été ouvertes.
00:52:25 Les investigations sont toujours en cours et la police judiciaire
00:52:28 a été saisie. Enfin, 28 personnes ont été placées en garde à vue.
00:52:31 L'édition 2024 est déjà annoncée.
00:52:34 Elle sera exceptionnellement avancée du 10 au 14 juillet
00:52:37 en raison des Jeux Olympiques de 2024.
00:52:40 - Voilà, je disais, un bilan qui paraît lourd,
00:52:43 mais pour rappel, il y avait 1,3 million de festivaliers.
00:52:46 Christian, évidemment que sur un événement qui rassemble
00:52:49 autant de monde, qui rassemble, on ne va pas se cacher,
00:52:52 et je ne vais pas jouer le naïf cette fois-ci,
00:52:55 qui rassemble également beaucoup d'alcool, il faut le dire,
00:52:58 on ne peut que s'attendre à ce type de débordement.
00:53:01 - Tout à fait, vous avez vraiment raison, parce que c'est même bien,
00:53:04 je trouve, je trouve que c'est malgré tout de bonne tenue.
00:53:07 Alors évidemment, il y a eu ces événements qui peuvent entacher,
00:53:10 mais par rapport à un déplacement de foule aussi important,
00:53:13 on ne peut être que, malgré tout, satisfait de ce qui se passe,
00:53:16 avec, comme vous le soulignez, comme dans toute fête,
00:53:19 un abus d'alcool qui peut amener à un moment à désaccès
00:53:22 dont on sait qu'à chaque fois, que ce soit sur la route
00:53:25 ou dans la rue, on ne peut pas se cacher.
00:53:28 - Je vous remercie.
00:53:31 - C'est un moment dont on sait qu'à chaque fois,
00:53:34 que ce soit sur la route ou dans les événements,
00:53:37 ils peuvent conduire à des gestes et des faits regrettables.
00:53:40 - Alberto Toscano?
00:53:43 - Tout à fait d'accord.
00:53:46 Chaque acte de violence, évidemment, est un acte de violence de trop.
00:53:49 Mais par rapport à l'immense participation à cette fête magnifique,
00:53:52 malheureusement, oui, il faut faire attention,
00:53:55 il faut surveiller, il faut que les forces de l'ordre,
00:53:58 encore une fois, la police l'accuse,
00:54:01 mais on en a besoin.
00:54:04 - On revient dans un instant sur le décès de Geneviève de Fontenay
00:54:07 à l'âge de 90 ans.
00:54:10 Nous serons avec plusieurs personnalités qui ont souhaité réagir,
00:54:13 qui ont bien connu la dame au chapeau.
00:54:16 C'est comme ça qu'on l'a surnommée.
00:54:19 Nous serons en direct avec Jean-Marc Morandini,
00:54:22 avec Sylvie Tellier également.
00:54:25 On vous dit à tout de suite.
00:54:28 - De retour sur CNews en direct pour la suite de la parole aux Français.
00:54:31 On poursuit notre émission dans un instant,
00:54:34 juste après le journal présenté par Félicité Kindo.
00:54:37 - Rebonjour, Félicité.
00:54:40 - Rebonjour, Mickaël.
00:54:43 A la une de l'actualité, la situation au Niger,
00:54:46 alors que les évacuations des ressortissants français
00:54:49 doivent s'achever cet après-midi.
00:54:52 Les gens de l'hôpital de Niamé sont maintenant soulagés et sereins.
00:54:55 Notre journaliste Maureen Vidal était sur place.
00:54:58 - Ce matin, l'ambiance était à l'émotion.
00:55:01 Ici à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle,
00:55:04 un deuxième avion est arrivé peu avant 5h en provenance du Niger,
00:55:07 avec à son bord des centaines de personnes.
00:55:10 Ici, au terminal 3, des bus ont été mis à disposition
00:55:13 pour évacuer les rapatriés.
00:55:16 Forces de l'ordre et Croix-Rouge étaient également présents.
00:55:19 Plus tôt dans la nuit, à 1h30 du matin,
00:55:22 262 Français et Européens sont arrivés du Niger.
00:55:25 Ils sont arrivés à bord d'un avion militaire,
00:55:28 un Airbus A330, dont une douzaine de bébés également étaient à bord.
00:55:31 Nigeriens, Portugais, Belges, Ethiopiens et Libanais
00:55:34 ont également débarqué aux côtés des Français.
00:55:37 Dans la journée, ici, un ou deux autres avions
00:55:40 des forces aériennes françaises au moins devraient arriver,
00:55:43 avec à leur bord toujours des centaines de personnes,
00:55:46 dont beaucoup de rapatriés français du Niger.
00:55:49 Pour le moment, les heures ne sont pas encore exactes.
00:55:52 Elles sont plutôt approximatives.
00:55:55 En tout, quatre avions dans la journée devraient arriver du Niger,
00:55:58 dont les deux qui sont arrivés déjà durant la nuit et ce matin.
00:56:01 Sur les 1 200 Français présents au Niger,
00:56:04 environ 600 ont déclaré vouloir rentrer en France.
00:56:07 Elle représentait l'élégance à la française.
00:56:10 Geneviève Lefontenay s'est éteinte à 90 ans.
00:56:13 L'ancienne dirigeante du comité Miss France a succombé
00:56:16 à un arrêt cardiaque dans son sommeil,
00:56:19 dans la nuit de lundi à mardi.
00:56:22 Elle avait conquis le cœur des Français par son style et sa personnalité.
00:56:25 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:56:28 s'est rendu à Libourne ce matin.
00:56:31 Cette commune hébergera la quatrième unité militaire
00:56:34 de lutte contre les incendies et de secours du pays.
00:56:37 Un an tout juste après les méga-feux,
00:56:40 le ministre s'est exprimé sur les montants investis.
00:56:43 Le président de la République avait annoncé des moyens
00:56:46 extrêmement importants pour le ministère de l'Intérieur
00:56:49 dans la lutte contre les feux de forêt,
00:56:52 contre le réchauffement climatique.
00:56:55 Parmi les moyens, il avait annoncé une quatrième unité
00:56:58 de formation militaire de la sécurité civile,
00:57:01 565 militaires supplémentaires.
00:57:04 Il y a déjà trois unités, donc c'est la quatrième
00:57:07 qui a été renouvelée à Quyten, vu ce qui s'était passé
00:57:10 notamment l'année dernière et les feux que nous avons connus.
00:57:13 Et ce jour est un jour particulier.
00:57:16 La planète a atteint le jour du dépassement de la Terre.
00:57:19 Cela signifie que l'humanité a consommé l'ensemble
00:57:22 des ressources renouvelables que la planète est capable
00:57:25 de produire en une année. Les 151 jours restants
00:57:28 se feront en déficit écologique.
00:57:31 La surpêche, l'abattage en masse des arbres,
00:57:34 ces actions humaines ne sont pas sans conséquences.
00:57:37 A partir de ce mercredi 2 août, l'humanité contracte
00:57:40 une dette écologique, comme l'explique l'ONG WWF
00:57:43 sur ses réseaux sociaux.
00:57:46 "Alerte rouge pour la planète bleue. Ce mercredi 2 août,
00:57:49 nous avons consommé toutes les ressources que notre planète
00:57:52 peut régénérer en une année."
00:57:55 L'humanité vit donc à crédit sur la nature.
00:57:58 Depuis plus de 50 ans, le jour du dépassement arrive bien plus tôt.
00:58:01 En 1970, il se situait le 29 décembre,
00:58:04 début septembre en 2000, puis début août,
00:58:07 à partir des années 2010. Depuis 10 ans,
00:58:10 la date reste stable, mais pour les experts du GIEC,
00:58:13 la réduction du dépassement est trop lente.
00:58:16 Pour y parvenir, la priorité est de réduire au maximum
00:58:19 les gaz à effet de serre. Si l'humanité vivait
00:58:22 comme la moyenne des Français, il faudrait 2,9 terres
00:58:25 pour faire face à ces besoins.
00:58:28 - Enfin, l'invité tant attendu du JMJ est arrivé.
00:58:31 Le pape François atterrit à Lisbonne en fin de matinée.
00:58:34 Attendu par un million de jeunes pèlerins du monde entier,
00:58:37 réunis pour les Journées mondiales de la jeunesse,
00:58:40 il tiendra 11 discours et une vingtaine de rendez-vous.
00:58:43 Un programme bien chargé pour le souverain pontife,
00:58:46 âgé de 86 ans.
00:58:49 C'est la fin de ce journal. C'est à vous, Mickaël.
00:58:52 - Merci beaucoup. Félicités. Bonne après-midi.
00:58:55 La parole aux Français continue.
00:58:58 On l'appelait la dame au chapeau.
00:59:01 Geneviève de Fontenay est décédée à l'âge de 90 ans.
00:59:04 L'ancienne dirigeante du Comité Miss France a succombé
00:59:07 à un arrêt cardiaque dans son sommeil.
00:59:10 L'information a été confirmée par son entourage.
00:59:13 Je vous propose d'écouter Geneviève de Fontenay,
00:59:16 interrogée sur CNews. C'était en 2020.
00:59:19 Nous serons juste après en direct avec Jean-Marc Morandini.
00:59:22 - Avec Louis, on allait dans la France profonde,
00:59:25 la France des traditions, du folklore, du terroir.
00:59:28 C'était notre vie, c'était pas la France people.
00:59:31 Ça avait une espèce de charme qui s'est évanouie.
00:59:34 C'est plus ça, maintenant.
00:59:37 Maintenant, c'est justement un peu de fête sur la scène.
00:59:40 Enfin, c'est plus vraiment ce que je faisais.
00:59:43 - Jean-Marc Morandini,
00:59:46 vous avez été un des premiers à faire un journal
00:59:49 sur la France des traditions.
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01:00:46 - Je ne viens pas de la France des traditions.
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01:14:40 - Comment lutter contre ces comportements ?
01:14:43 - De la formation, de la communication,
01:14:46 d'éducation et des contrôles.
01:14:49 La porte du gendarme doit fonctionner.
01:14:52 Mais surtout, éducation, formation,
01:14:55 dès le plus jeune âge.
01:14:58 - La prévention peut suffire ?
01:15:01 - La prévention, c'est comme tous les panneaux
01:15:04 que l'on voit sur l'autoroute.
01:15:07 Je suis d'accord avec monsieur.
01:15:10 À un moment, c'est le contrôle.
01:15:13 - La prévention et le contrôle.
01:15:16 - Le contrôle, à partir du moment
01:15:19 où il est presque systématique,
01:15:22 les gens font attention.
01:15:25 On a mis tout l'accent sur le radar automatisé.
01:15:28 C'est le plus facile et le plus bête.
01:15:31 Un kilomètre après, vous perdez un point.
01:15:34 Les sanctions qu'il devrait y avoir
01:15:37 sur l'utilisation de la drogue,
01:15:40 qui sur l'ensemble des accidents mortels
01:15:43 représentent la drogue.
01:15:46 22% des accidents mortels,
01:15:49 la responsabilité, c'est la drogue.
01:15:52 Les deux liés, c'est encore pire.
01:15:55 Il y a une vraie problématique sociétale
01:15:58 sur un comportement à la drogue
01:16:01 qui fait oublier que c'est aussi dangereux
01:16:04 que l'alcool.
01:16:07 - Le fait de rebaptiser les homicides involontaires
01:16:10 sur la route liés à la prise de drogue
01:16:13 ou d'alcool en homicides routiers,
01:16:16 va-t-il changer quelque chose ?
01:16:19 On commente les chiffres de 2022.
01:16:22 Ce changement va intervenir sur l'année 2023.
01:16:25 - Ce changement de nom ne va pas changer
01:16:28 les choses dans l'application des peines.
01:16:31 On avait déjà tout l'arsenal nécessaire
01:16:34 pour augmenter et aggraver les peines
01:16:37 quand il y avait consommation de drogue et d'alcool.
01:16:40 Si ça peut mettre l'accent sur le drame
01:16:43 qui représente pour les victimes
01:16:46 et pour l'entourage un homicide routier,
01:16:49 on va voir comment ça va se faire.
01:16:52 - Vous avez parlé de la drogue,
01:16:55 de la drogue et de l'alcool.
01:16:58 Il y a une prise de conscience du gouvernement
01:17:01 qu'il faut augmenter les peines.
01:17:04 On passe de 6 à 8 points perdus
01:17:07 en consommant de la drogue et de l'alcool.
01:17:10 Il faut prendre ce problème à bras-le-corps
01:17:13 qui arrivait depuis quelques années.
01:17:16 - On peut espérer que ce changement de terme
01:17:19 puisse être un moyen de faire
01:17:22 une prise de conscience plus importante.
01:17:25 - Oui, tout à fait.
01:17:28 Et surtout, il y a plus de suivi.
01:17:31 C'est ce qui est demandé.
01:17:34 Il y a plus de suivi pour les victimes
01:17:37 et pour l'entourage.
01:17:40 C'est un choc, un accident.
01:17:43 C'est un homicide routier.
01:17:46 Accompagnez-nous, on en a besoin.
01:17:49 C'est un peu le message qui est demandé
01:17:52 avec ce changement de sémantique.
01:17:55 - Yves Carrat, avant de raccrocher avec vous,
01:17:58 je voulais vous entendre sur un tout autre sujet.
01:18:01 On a appris que les trottinettes en libre-service
01:18:04 allaient s'arrêter à Paris.
01:18:07 Les 15 000 trottinettes seront interdites
01:18:10 à partir du 1er septembre.
01:18:13 Elles seront transférées à Lille, Londres ou Copenhague.
01:18:16 Quelles sont les nouvelles ?
01:18:19 - C'est une demande des Parisiens.
01:18:22 Il y a eu une consultation.
01:18:25 Les Parisiens ont dit non.
01:18:28 C'est dommage.
01:18:31 On aurait aimé que ce soit accepté,
01:18:34 que ce soit simple, bien rangé.
01:18:37 A Paris, ça a été refusé.
01:18:40 C'est un problème.
01:18:43 C'est un problème de la mairie de Paris
01:18:46 qui a respecté la décision des Parisiens.
01:18:49 Je voudrais rappeler que maintenant
01:18:52 qu'il n'y aura plus de trottinettes en libre-service,
01:18:55 il y a peut-être des Parisiens ou d'autres
01:18:58 qui vont acheter une trottinette électrique.
01:19:01 On communique beaucoup à Mobilité Club France
01:19:04 qu'il faut assurer tout véhicule
01:19:07 qui ne nécessite pas d'énergie humaine
01:19:10 pour pouvoir faire des trottinettes.
01:19:13 Si vous laissez quelqu'un, vous risquez de payer toute votre vie.
01:19:16 - Merci Yves Carrat d'avoir été avec nous.
01:19:19 - Merci à vous.
01:19:22 - Merci à vous.
01:19:25 - Merci d'avoir été avec nous.
01:19:28 On revient dans un instant pour la suite de la parole aux Français.
01:19:31 Restez avec nous.
01:19:34 Il est 14h30.
01:19:37 Nous sommes de retour en direct sur CNews
01:19:40 pour la dernière partie de la parole aux Français été
01:19:43 avec toujours Christian Proto.
01:19:46 On va parler de ces commerçants français
01:19:49 qui sont tout simplement excédés, victimes de vols.
01:19:52 Ils ont décidé d'afficher les photos des voleurs
01:19:55 sur la devanture de leur magasin.
01:19:58 C'est le cas notamment à Nice.
01:20:01 Une pratique illégale certes, mais nécessaire selon eux
01:20:04 pour éviter les vols.
01:20:07 C'est le cas à Abien.
01:20:10 Un commerçant a créé une association.
01:20:13 Les précisions de Kylian Salé.
01:20:16 Laurent Bohé est avocat pénaliste.
01:20:19 Il nous parlera de cette affaire.
01:20:22 - Placarder les visages des voleurs sur leur magasin,
01:20:25 voici la technique de plusieurs commerçants niçois.
01:20:28 L'objectif est de dissuader des commerçants
01:20:31 de se faire voler.
01:20:34 - Je ne pense pas qu'ils seront poursuivis
01:20:37 sur un plan judiciaire.
01:20:40 Il y aura peut-être à ce niveau des rappels à la loi.
01:20:43 En revanche, le risque, c'est aussi d'avoir
01:20:46 des représailles de la part des voleurs.
01:20:49 - Un risque que n'a pas hésité à prendre
01:20:52 également un commerçant amiénois.
01:20:55 Victime d'un vol de vêtements à 700 euros en janvier dernier,
01:20:58 Kylian Salé a créé une association.
01:21:01 - On a clairement envie de défendre la cause des commerçants
01:21:04 qui sont pollués partout en France par des malfrats
01:21:07 qui viennent voler dans les commerces.
01:21:10 L'association RALVOL défend les commerçants,
01:21:13 soutient les commerçants.
01:21:16 On veut faire peur aux voleurs et plus aux commerçants.
01:21:19 - Le nombre de vols à l'étalage a explosé l'année dernière.
01:21:22 42 000 faits ont été recensés, soit une hausse de 14%
01:21:25 en 2010.
01:21:28 - Avec nous pour en parler, Jacques Aylau,
01:21:31 avocat pénaliste.
01:21:34 Les commerçants dont on parle dans ce sujet
01:21:37 risquent-ils d'être poursuivis pour afficher
01:21:40 comme ça la photo des voleurs ?
01:21:43 - Ils risquent d'être poursuivis.
01:21:46 Ce sont des pratiques totalement illégales
01:21:49 puisqu'elles contreviennent à de nombreux textes de loi.
01:21:52 D'abord, savoir dans quelles conditions
01:21:55 les photos de ces personnes ont été faites,
01:21:58 ont été captées par ces commerçants.
01:22:01 S'il s'agit de photos qui sont prises
01:22:04 au moyen de vidéosurveillance,
01:22:07 on est sur des pratiques extrêmement encadrées.
01:22:10 Vous avez le droit dans les commerces
01:22:13 d'avoir de la vidéosurveillance.
01:22:16 Vous n'avez aucun droit de faire usage des images
01:22:19 qui ont été prises par la vidéosurveillance
01:22:22 hormis par des personnes habilitées.
01:22:25 Les services de police, de gendarmerie
01:22:28 ont tout à fait possibilité de consulter ces images
01:22:31 pour, éventuellement, procéder à des interpellations
01:22:34 ou amener des personnes à s'expliquer devant la justice.
01:22:37 Mais vous n'avez pas le droit d'utiliser ces images.
01:22:40 C'est absolument et formellement interdit par la loi.
01:22:43 C'est un premier recueil pour eux.
01:22:46 Ensuite, comme le disait votre sujet,
01:22:49 il y a tout ce qui concerne la présomption d'innocence,
01:22:52 il y a des problèmes de droit à l'image, de diffamation
01:22:55 qui viennent s'ajouter là-dessus.
01:22:58 Bien souvent, il n'y a pas de plaignant
01:23:01 parce que les voleurs ne vont pas venir se plaindre
01:23:04 d'avoir leur visage sur la devanture d'un magasin.
01:23:07 Mais il peut y avoir d'initiatives des fonctionnaires
01:23:10 de police ou de gendarmerie qui vont venir constater
01:23:13 que le public souhaitera que des poursuites soient exercées
01:23:16 quand bien même ces pratiques auraient une certaine efficacité.
01:23:19 Je n'en sais rien parce que je sais que,
01:23:22 par le passé, ça a déjà été expérimenté
01:23:25 par de nombreux commerçants.
01:23:28 Christian, vous entendez Laurent Boé.
01:23:31 C'est évidemment une pratique, on l'a compris,
01:23:34 qui est illégale. Plusieurs commerçants ont décidé
01:23:37 de prendre le risque.
01:23:40 La méthode paraît efficace, même si on ne l'encourage pas,
01:23:43 mais on peut comprendre aussi le désarroi
01:23:46 de ces commerçants.
01:23:49 On peut comprendre leur désarroi,
01:23:52 mais Maître Boé a bien résumé le problème.
01:23:55 C'est complètement illégal et je ne suis pas persuadé
01:23:58 de l'efficacité. Je n'y crois pas trop.
01:24:01 La chose que je note, c'est qu'ils ont des éléments
01:24:04 pour ouvrir, pour porter plainte,
01:24:07 avec ces images.
01:24:10 Je dois, malheureusement, même si je sais que
01:24:13 pour la police, ce genre d'infraction
01:24:16 est moins importante que d'autres,
01:24:19 et peut-être qu'ils n'y apportent pas toute l'attention
01:24:22 qu'ils voudraient, parce qu'ils n'ont pas le temps,
01:24:25 parce qu'ils ont des problèmes d'effectifs.
01:24:28 Je pense qu'il faut inciter, par contre,
01:24:31 y compris ces associations, à faire aller les gens
01:24:34 dans le sens du droit. C'est de l'éducation.
01:24:37 Il faut faire comprendre que ça ne résout pas le problème
01:24:40 et que le problème, c'est porter plainte,
01:24:43 quitte à harceler le procureur, le République,
01:24:46 et écrire au procureur. J'ai déposé plusieurs plaintes.
01:24:49 J'ai accès à des images
01:24:52 qui montrent les auteurs.
01:24:55 Comment se fait-il que les services de police
01:24:58 n'aient pas résolu ces problèmes ?
01:25:01 Pour la "terreur" où la peur change de camp,
01:25:04 il faut arrêter des gens. Effectivement,
01:25:07 c'est souvent les mêmes. Ces voleurs à la sauvette
01:25:10 sont des gens qui font leur marché
01:25:13 et puis après, ils revendent.
01:25:16 - Maître Boé, on évoquait les émeutes
01:25:19 tout à l'heure sur notre plateau.
01:25:22 Ça fait un mois qu'elles ont eu lieu,
01:25:25 des émeutes extrêmement violentes dans le pays
01:25:28 associées à de nombreux pillages.
01:25:31 Dans le cadre de ces émeutes,
01:25:34 la justice a fait preuve de fermeté
01:25:37 et des condamnations ont été fermées
01:25:40 et rapides dans ce cas-là.
01:25:43 Pourquoi, dans le cas de ces vols
01:25:46 dont sont victimes ces commerçants,
01:25:49 on en parlait à l'instant,
01:25:52 les voleurs ne sont que très rarement interpellés
01:25:55 et ne sont que très rarement jugés ?
01:25:58 - On ne parle pas du tout de la même chose.
01:26:01 Vous parlez de ces émeutes qui ont eu lieu
01:26:04 et qui ont donné lieu à des images
01:26:07 qui sont tout à fait terrifiantes,
01:26:10 qu'on ne pensait presque pas possibles
01:26:13 dans notre pays en temps de paix.
01:26:16 Il est évident que des moyens importants
01:26:19 ont été mis par les parquets et par les services
01:26:22 de la gendarmerie pour interpeller un maximum d'individus.
01:26:25 Là, on parle d'une délinquance du quotidien
01:26:28 qui consiste à venir dérober dans les magasins
01:26:31 un certain nombre d'articles.
01:26:34 Les commerçants le savent bien,
01:26:37 sont souvent assurés pour cela,
01:26:40 même si c'est extrêmement désagréable
01:26:43 et même si nous tous payons le prix de ces vols.
01:26:46 On ne parle pas de la même chose
01:26:49 et on n'a pas suffisamment de moyens
01:26:52 tant sur le plan policier que sur le plan judiciaire
01:26:55 pour réprimer tous ces agissements.
01:26:58 Après, même si on devait les réprimer,
01:27:01 c'est compliqué aussi.
01:27:04 En France, on ne coupe pas la main des voleurs.
01:27:07 Qu'est-ce qu'on fait des personnes
01:27:10 qui sont interpellées ?
01:27:13 On ne solutionne pas forcément totalement le problème.
01:27:16 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:19 - C'est un problème qui est très complexe.
01:27:22 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:25 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:28 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:31 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:34 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:37 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:40 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:43 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:46 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:49 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:52 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:55 C'est un problème qui est très complexe.
01:27:58 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:01 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:04 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:07 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:10 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:13 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:16 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:19 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:22 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:25 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:28 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:31 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:34 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:37 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:40 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:43 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:46 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:49 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:52 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:55 C'est un problème qui est très complexe.
01:28:58 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:01 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:04 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:07 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:10 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:13 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:16 C'est un problème qui est très complexe.
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01:29:22 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:25 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:28 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:31 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:34 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:37 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:40 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:43 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:46 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:49 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:52 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:55 C'est un problème qui est très complexe.
01:29:58 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:01 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:04 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:07 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:10 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:13 C'est un problème qui est très complexe.
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01:30:22 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:25 C'est un problème qui est très complexe.
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01:30:31 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:34 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:37 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:40 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:43 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:46 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:49 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:52 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:55 C'est un problème qui est très complexe.
01:30:58 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:01 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:04 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:07 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:10 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:13 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:16 C'est un problème qui est très complexe.
01:31:19 - On parlait des parents.
01:31:22 C'est une véritable angoisse.
01:31:25 J'ai des enfants qui ont été concernés.
01:31:28 C'est une vraie galère et une vraie angoisse à l'approche de l'hiver.
01:31:31 - Je suis content qu'on se soit penché sur ce problème.
01:31:34 Je suis content qu'on se soit penché sur ce problème.
01:31:37 Paradoxalement, on a découvert, en faisant attention,
01:31:40 parce qu'il y avait peut-être une concomitance avec la Covid,
01:31:43 parce qu'à côté, les enfants et les prématurés
01:31:46 pouvaient toucher, et on avait déjà touché,
01:31:49 comme l'a rappelé le docteur,
01:31:52 trouver un traitement pour les grands prématurés.
01:31:55 Mais cette évolution, à mon avis,
01:31:58 est majeure pour les parents qui ont leurs petits-enfants
01:32:01 et qui voient, dont on sait que la bronchiolite
01:32:04 peut être très violente et malheureusement
01:32:07 entraîner la perte d'enfants jeunes.
01:32:10 entraîner la perte d'enfants jeunes.
01:32:13 - Bien sûr.
01:32:16 - Et peut également engendrer d'autres pathologies
01:32:19 comme l'asthme, évidemment, puisque lorsque les bronchiolites
01:32:22 sont répétées, elles se transforment régulièrement en asthme du nourrisson.
01:32:25 - Une belle avancée qui, parmi tous les trucs un peu tristes,
01:32:28 nous fait plaisir, chaque fois que la médecine
01:32:31 nous aide à nous protéger de la nature.
01:32:34 - C'est une bonne nouvelle.
01:32:37 On va reparler, pour terminer, de Geneviève de Fontenay.
01:32:40 Elle est décédée à l'âge de 90 ans.
01:32:43 L'ancienne dirigeante du comité Miss France a succombé
01:32:46 à un arrêt cardiaque dans son sommeil.
01:32:49 C'est son entourage qui l'a confirmé tout à l'heure.
01:32:52 Tout au long de cet après-midi, et ce sera le cas également
01:32:55 dans les prochaines émissions, nous donnerons la parole
01:32:58 à de nombreuses personnalités qui ont bien connu cette figure
01:33:01 emblématique de notre pays
01:33:04 qui a créé ce concours Miss France.
01:33:07 Je vous propose de revenir sur la vie de Geneviève de Fontenay
01:33:10 avec un sujet signé Marie-Liès Chevalier.
01:33:13 - Ça ne vous embête pas qu'on vous demande tout le temps des photos ?
01:33:16 J'ai dit le jour où on ne m'en demandera plus,
01:33:19 j'irai Geneviève, rentre dans ta caisse !
01:33:22 - Geneviève de Fontenay était une femme d'élégance et de caractère.
01:33:25 Née en 1932, c'est en 1954 qu'elle intègre le comité Miss France
01:33:28 dont elle claquera la porte en 2010,
01:33:31 non sans fracas et sans critiques.
01:33:34 - C'est des gens de discothèque,
01:33:37 les costumes folkloriques ne sont plus des vrais costumes folkloriques.
01:33:40 Signe Vitellié me disait qu'il faut se moderniser,
01:33:43 mais je lui ai dit que le folklore ne se modernise pas.
01:33:46 - Connue pour ses célèbres chapeaux et ses tenues noires et blanches,
01:33:49 Geneviève de Fontenay était également une femme de conviction.
01:33:52 En 2002, elle décide de boycotter l'élection de Miss Mondo de Nigeria,
01:33:55 un pays qui vient de condamner à mort une femme pour adultère.
01:33:58 - Si seulement les canons de la beauté pouvaient remplacer
01:34:01 les canons de la guerre, mais là pour l'instant,
01:34:04 ce n'est pas encore le cas, je crois, malheureusement.
01:34:07 - Femme de gauche, elle surprend et crée la polémique
01:34:10 en soutenant la Manif pour tous en 2016.
01:34:13 - La GPA, c'est un crime pour l'enfant vis-à-vis de l'enfant.
01:34:16 Puisqu'on arrête de dire des mères porteuses,
01:34:19 on ne peut pas dire une mère porteuse, il faut dire une femme porteuse.
01:34:22 Parce qu'une mère, elle ne peut pas, comme ça, quand son enfant arrive,
01:34:25 le donner ou le vendre, c'est impossible.
01:34:28 - Toujours élégante, la dame au chapeau s'est éteinte à l'âge de 90 ans.
01:34:31 Elle laisse aux Français et à la mode une marque indélébile.
01:34:35 - Geneviève de Fontenay qui aura bien sûr marqué le cœur des Français
01:34:43 avec ce concours Miss France.
01:34:46 On le disait dans le sujet, elle a repris le flambeau
01:34:49 après le décès de son mari et ce concours qui aura été finalement
01:34:52 tout au long de sa vie un véritable combat.
01:34:55 - Oui, une personnalité entière comme on les aime
01:34:58 avec ses défauts et ses qualités.
01:35:01 Sinon, on ne l'écouterait pas et on ne retiendrait pas.
01:35:04 Mais malgré tout, je retiens plus les qualités que les défauts
01:35:07 parce qu'elle avait cet avantage qu'ont les gens de conviction
01:35:10 qu'ils ne disent pas les choses pour faire plaisir,
01:35:13 ils les disent parce qu'ils les pensent.
01:35:16 Et ça, je trouve ça plutôt bien, même si par moments, ça peut déranger.
01:35:19 - C'est ça, une personnalité entière, vous avez raison de le souligner,
01:35:22 avec ses aspérités aussi, comme on dit.
01:35:25 Je voudrais qu'on écoute la réaction, le témoignage
01:35:28 de Miss France 2012, Delphine Vespizer
01:35:31 qui réagissait tout à l'heure dans Midi News
01:35:34 sur ces news, on l'écoute.
01:35:37 - Que l'on soit l'ancienne génération qui a travaillé
01:35:40 avec Geneviève Fontenay ou qu'on ne l'ait jamais rencontrée,
01:35:43 Geneviève Fontenay, c'est Miss France
01:35:46 et aujourd'hui, on a un groupe WhatsApp
01:35:49 avec toutes les Miss et ça fait que de vibrer
01:35:52 et on est toutes très tristes parce que
01:35:55 sans elle, on ne serait pas là. C'est elle,
01:35:58 un jour, qui a eu cette idée-là avec son époux,
01:36:01 c'était leur bébé et Geneviève Fontenay,
01:36:04 tous les Français l'aiment, tous les Français
01:36:07 l'ont légitimisé.
01:36:10 - C'est intéressant, Julien Lepers, qu'on va écouter,
01:36:13 on va réécouter d'ailleurs dans un instant Julien Lepers qui était avec nous
01:36:16 en tout début d'émission, nous disait que pour elle,
01:36:19 ces Miss, c'était un peu comme ses enfants.
01:36:22 On le disait, c'est vrai qu'elle les a mises en lumière finalement.
01:36:25 Donc elle a fait d'elle ce qu'elles sont devenues aujourd'hui.
01:36:28 Delphine Vespizeur, qui est aujourd'hui une personnalité télé,
01:36:31 qu'on voit dans plusieurs émissions, notamment
01:36:34 chez Cyril Hanouna, n'en touche pas à mon poste.
01:36:37 C'est grâce à Geneviève de Fontenay finalement qu'elles sont là,
01:36:40 toutes ces filles. - Et oui, ces personnalités qui tout d'un coup
01:36:43 ont une idée magistrale, ils croient.
01:36:46 La preuve, c'est que ça a été exporté l'idée. - Bien sûr.
01:36:49 - Les Miss Monde ont été construites autour
01:36:52 de cette chose
01:36:55 qui est la beauté féminine,
01:36:58 qui est mise en avant, en exergue.
01:37:01 Et c'est vrai que son côté, moi que je plutôt,
01:37:04 je partageais à un moment, d'avoir transformé ça
01:37:07 un peu à Las Vegas du show,
01:37:10 je comprends que ça ait pu à un moment l'énerver,
01:37:13 même si elle avait cédé
01:37:16 ses droits, comme on le sait, comme vous l'avez rappelé,
01:37:19 il y avait malgré tout, pour elle,
01:37:22 un idéal de la femme qu'il fallait préserver
01:37:25 et ne pas en faire qu'un spectacle
01:37:28 au profit du spectacle. - On parlait de Julien Lepers
01:37:31 il y a quelques instants, donc il était avec nous en tout début
01:37:34 d'émission, je vous propose de le réécouter. Julien Lepers
01:37:37 a présenté le concours Miss France
01:37:40 à la télévision lorsque ce concours était diffusé
01:37:43 sur France Télé avant TF1. Julien Lepers
01:37:46 qui réagissait au décès de Geneviève de Fontenay.
01:37:49 On l'écoute. - Ce qui me frappait, c'est que
01:37:52 ces Miss, chaque année, c'était comme
01:37:55 ses enfants. Elles les considéraient comme ses filles, comme ses
01:37:58 propres enfants. Donc je pense à elles
01:38:01 beaucoup en ce moment. Et puis en fait, tout ça, c'est parti d'un drame
01:38:04 qu'elle a eu, c'est le départ très tôt de son mari
01:38:07 Louis. Et à partir de là, on a eu des discussions
01:38:10 tous les deux et elle m'a toujours dit "moi, dès que
01:38:13 mon mari est parti, j'ai décidé de prendre la suite
01:38:16 et d'en faire, d'aller le plus loin possible avec
01:38:19 ce concours Miss France". Et c'est ce qu'elle a fait.
01:38:22 - Voilà, Julien Lepers qui avait
01:38:25 présenté l'élection de Miss France entre 1991
01:38:28 et 1994 à la télévision.
01:38:31 La Parole au français, c'est terminé. Merci beaucoup, Christian
01:38:34 de m'avoir accompagné. On va remercier également
01:38:37 Alberto Toscano qui était avec nous également tout à l'heure
01:38:40 en plateau. La suite, dans un instant, c'est "120 minutes
01:38:43 infos" présentée par Trina Magdine. Et moi, je vous dis à demain.
01:38:46 On se retrouve dès 13h pour un nouveau rendez-vous de La Parole au français
01:38:49 été sur CNews. A demain.
01:38:52 ♪ ♪ ♪

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