Pierre Chaillot.

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Transcription
00:00 ce que révèlent les chiffres officiels,
00:02 qui est un statisticien à la fois de formation et de métier.
00:07 Donc, moi, je me présente, Michèle Rivasi,
00:10 je suis agrégée en biologie, je suis députée européenne
00:14 ici, au sein du Parlement européen,
00:16 et vice-présidente de la commission Covid.
00:19 Alors, lors de cette commission Covid,
00:21 on avait voulu inviter des épidémiologistes
00:24 et des statisticiens comme vous.
00:26 Ça n'a pas été possible.
00:28 Et je trouve que, quand j'ai lu votre livre,
00:31 vous y allez très fort,
00:33 parce que pour vous, il n'y a pas de pandémie,
00:36 pour vous, il n'y a pas de transmission,
00:40 pour vous, les hôpitaux n'ont pas été saturés, etc.
00:46 Donc, on va vous poser toute une série de questions.
00:49 Et sur le plan européen, deux mots.
00:52 Moi, j'ai été sensibilisée sur la gestion,
00:57 la grippe H1N1, à l'époque,
00:59 où on nous avait dit qu'il y avait une épidémie,
01:03 qu'il fallait absolument se faire vacciner.
01:06 J'avais fait un rapport, d'ailleurs, sur ce sujet.
01:08 Est arrivé, donc, le Covid,
01:11 et là-dessus, l'Europe a décidé,
01:15 je pense que c'est un bon choix,
01:17 de faire des achats groupés de vaccins,
01:19 parce que pour la commission européenne et les Etats membres,
01:22 la seule solution, c'était les vaccins.
01:24 Il n'y avait pas de traitement, etc.
01:26 Donc, on pourra y revenir, d'ailleurs, là-dessus.
01:29 Sauf qu'on a à peu près dépensé 71 milliards d'euros
01:34 pour 4,6 milliards de doses.
01:39 Vous savez que dans cette somme-là,
01:42 il y a eu plus de 2 milliards d'euros
01:45 versés par la commission européenne aux laboratoires
01:48 pour qu'ils sortent en vaccin.
01:50 Donc, pendant l'année 2020,
01:53 les laboratoires, que ce soit BioNTech,
01:57 Pfizer, Moderna, etc.,
02:02 ont fini par sortir un vaccin,
02:04 mais quand on leur demande combien on leur a donné,
02:08 quelle est la traçabilité de cet argent,
02:10 qu'est-ce qu'ils en ont fait,
02:11 on nous répond "secret d'affaires".
02:13 Quand la commission a passé des contrats
02:16 avec les laboratoires,
02:17 vous savez que jusqu'à présent,
02:19 on n'a pas eu accès aux contrats,
02:22 donc à toutes les clauses de responsabilité
02:24 en cas d'effet secondaire,
02:26 de combien on paye les vaccins, etc.,
02:28 et que 5 députés verts sont allés
02:30 à la Cour de justice européenne
02:31 pour obtenir la transparence de ces contrats.
02:34 Alors, on en est là,
02:35 on a une commission, donc, Covid,
02:38 qui s'intéresse à la gestion
02:42 dans les différents Etats,
02:44 on pourra y revenir,
02:45 et on va donc poser une série de questions.
02:49 Pierre répondra à ces questions,
02:52 et nous, ainsi que d'ailleurs les gens qui nous écoutent,
02:55 pourrons poser des questions également.
02:57 Alors, Laurence.
03:00 Laurence Müller-Brown,
03:03 sénatrice,
03:05 impliquée dans cette gestion de la Covid.
03:10 Vous avez été...
03:12 Vous avez fait partie de l'office de l'OPEX.
03:16 -J'ai été aux auditions,
03:17 -Vous êtes membre de l'office.
03:19 -D'accord, et je sais que c'est un sujet qui vous intéresse.
03:22 Je vous laisse la parole.
03:23 -Merci déjà de cette invitation, Michel Rivasi.
03:27 J'en suis très flattée.
03:29 En fait, au moment de la crise sanitaire,
03:34 quand elle s'est déclarée,
03:35 lorsque le virus, semble-t-il,
03:38 est arrivé en France, j'étais maire,
03:40 nous étions en pleine campagne municipale,
03:42 renouvellement de toutes les communes de France,
03:46 et nous avons rencontré beaucoup de gens,
03:48 et au lendemain de cette campagne,
03:51 on commence à confiner.
03:54 Il y a un confinement dès le lendemain des élections.
03:57 Nous nous retrouvons dans une situation un peu compliquée.
04:00 Moi, j'étais présidente d'EHPAD,
04:02 présidente d'hôpital à l'époque,
04:04 et nous n'avions rien, donc j'étais vraiment sur le terrain.
04:07 Et il y avait une panique, il y avait tout un...
04:11 C'était la débrouille, si on veut.
04:13 Les gens malades, il n'y avait pas de soins.
04:16 On a vu que les médecins ne pouvaient pas soigner.
04:19 Rapidement, c'était l'hôpital.
04:21 Et puis...
04:23 Mais bon, on a fait avec.
04:25 Là, j'ai commencé à m'intéresser au sujet,
04:28 avec réflexion,
04:31 et à me poser vraiment des questions.
04:33 C'est que j'ai vu que des faits, on censurait.
04:37 Des faits réels, on censurait.
04:40 Qu'ensuite, on a décrédibilisé
04:45 des gens qui se posaient des questions,
04:48 des gens autour de nous, des chercheurs, des médecins,
04:51 même nos généralistes.
04:54 Et puis, l'obligation vaccinale qui est arrivée.
04:58 Lorsque le vaccin est arrivé sur le marché,
05:01 je me suis dit que pour les gens qui en ont besoin,
05:04 je ne me suis pas sentie vraiment concernée.
05:07 Mais l'obligation vaccinale de masse,
05:09 plus la censure, plus l'absence de soins,
05:14 plus la décrédibilisation
05:17 et l'incitation financière qu'on a proposée
05:21 pour que tout aille dans ce sens,
05:23 et le 12 juillet 2021, le pass sanitaire,
05:29 tout ça m'a...
05:33 orientée vers des réflexions, des recherches.
05:37 Et au fur et à mesure,
05:39 je me suis rendue compte qu'on allait vers un système
05:43 qui s'était mis en route et il y avait beaucoup de gens
05:46 qui étaient mis de côté parce qu'ils avaient des doutes
05:50 sur le choix, sur une doxa qui a été prononcée.
05:54 Je me suis retrouvée là-dedans et j'ai trouvé aussi incroyable
05:59 comment nous avons traité les enfants.
06:02 Les enfants ont été accusés d'être transmetteurs,
06:05 de pouvoir être à l'origine et la raison
06:09 de la maladie de leurs grands-parents.
06:11 On a transféré les responsabilités.
06:14 Et tout ça, en tant que femme, mère et grand-mère,
06:18 peut-être, on peut se poser des questions.
06:20 Et quand on se posait des questions, très vite,
06:22 on était mis de côté.
06:25 Je l'ai vu lorsque j'ai évoqué
06:28 les publications internationales que nous recevions
06:30 en tant qu'élus national.
06:33 Des publications, des interprétations
06:36 de gens très fiables.
06:38 Eh bien, j'ai essayé de les partager
06:40 dans l'hémicycle du Sénat
06:43 et j'ai vu les réactions extrêmes
06:46 où il n'y avait plus de possibilité
06:48 d'exprimer un doute.
06:49 Il fallait vraiment suivre un chemin et pas un autre.
06:55 Donc ça, c'est... Normalement, on représente une démocratie,
06:58 on représente la liberté d'expression.
07:00 C'est ce qui m'a un peu orientée à me poser beaucoup de questions.
07:03 Et on en est là aujourd'hui.
07:05 J'ai lu l'ouvrage de Pierre Chaillot,
07:07 qui confirme beaucoup de questionnements
07:10 que nous avons pu avoir pendant ces 3 dernières années.
07:13 -Alors, justement, c'est très bien.
07:16 On va passer donc la parole à M. Pierre Chaillot.
07:20 Alors, moi, votre livre m'a beaucoup interpellée.
07:24 Notamment sur l'interprétation des chiffres.
07:28 On peut être d'accord sur les chiffres,
07:30 mais vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère.
07:34 Pour vous, il n'y a pas d'épidémie,
07:36 il n'y a pas d'hécatombe,
07:39 et que même les malades vous ditent
07:46 "Je ne suis pas sûre que ce soit le Covid."
07:48 Alors, je voudrais que vous expliquiez là-dessus,
07:50 parce que quand je regarde les chiffres de l'INSEE
07:54 ou de l'Adresse,
07:56 on voit quand même qu'il y a une augmentation
07:59 du nombre de décès.
08:00 Dans l'année 2020, on n'a pas les vaccins.
08:02 On parle de l'année 2020, où on a deux piques,
08:05 que ce soit mars-avril, que ce soit octobre-novembre.
08:08 Alors, ces piques disparaissent tout d'un coup.
08:11 Donc, je voudrais que vous expliquiez là-dessus
08:13 et que les choses soient claires.
08:15 Moi, je suis pour le débat.
08:17 Vous avez sorti un bouquin, vous passez dans les médias, super.
08:21 Moi, je vous invite, parce que je trouve
08:23 que plutôt que de dire "On n'en parle pas",
08:25 eh bien, oui, on en parle,
08:27 et qu'on confronte ensemble,
08:29 avec les expériences que l'on a,
08:31 et en tant que politique, on a besoin, justement,
08:34 de votre présence
08:37 pour qu'on comprenne mieux quel est votre positionnement.
08:40 Alors, à vous, M. Chahiau.
08:42 -Déjà, merci beaucoup de me recevoir.
08:44 En effet, la science, c'est un débat.
08:46 Merci de créer le débat sur ce sujet.
08:48 Comme ça a été dit, le débat n'a pas beaucoup existé jusqu'ici.
08:51 Et donc, en effet, la première question
08:54 que je me suis posée, moi, en tant que citoyen,
08:56 c'est s'il y avait eu une nécatombe,
08:58 comme on l'a présenté à la télévision, depuis le début.
09:01 Pour la petite histoire,
09:03 quand je m'en suis intéressé au sujet,
09:05 la nouvelle maladie qui allait ravager l'humanité,
09:07 c'était dit dès le mois de février 2020,
09:10 et ça passait dans tous les médias,
09:12 et on faisait état, à l'époque, de 2 500 morts en Chine,
09:16 sur un pays qui fait 1,5 milliard d'habitants,
09:19 pays pauvre, où les gens décèdent,
09:21 et 2 500 morts en un mois...
09:22 2 500, c'est ce qu'ils décèdent tous les jours en France,
09:25 en hiver, sur un pays qui fait que 60 millions d'habitants.
09:28 Les statistiques montraient qu'il n'y avait rien d'alarmant
09:32 sur ce qui se passait en Chine.
09:33 Ce n'était pas possible de déclencher une panique.
09:36 Le premier résultat de mon livre,
09:38 que je vais vous présenter,
09:39 c'est sur le nombre de décès et la mortalité.
09:42 Ce qui fait le nombre de décès dans un pays,
09:44 c'est la taille du pays, la population,
09:47 et l'âge des gens.
09:48 Plus les gens sont vieux, plus il y a de décès.
09:51 Au début, on est, et quand on avance dans la vie,
09:53 on finit par décéder.
09:54 Plus un pays est vieillissant, plus on voit le nombre de décès
09:58 qui augmente. Dans tous les pays européens,
10:00 il y a un nombre de décès qui augmente.
10:02 Pour comparer, on ne regarde jamais le nombre de décès.
10:06 On fait un calcul qui s'appelle
10:07 le taux de mortalité standardisé par âge,
10:10 "age-standardized mortality rate",
10:12 qui permet de comparer d'une année sur l'autre
10:14 en tenant en compte la taille de la population
10:17 et de l'âge des gens.
10:18 On compare le nombre de décès standardisé par âge
10:21 pour deux pays, la France et l'Allemagne,
10:23 de ces dernières années.
10:25 On voit que, finalement, l'année 2020,
10:27 puisque les trois dernières années,
10:29 c'est 2020, 2021, 2022, pour la France,
10:31 l'année 2020 est au niveau de l'année 2015,
10:34 dont on ne raconte pas qu'il s'est passé une guerre énorme
10:37 ou une pandémie qui a ravagé l'humanité.
10:39 Pour l'Allemagne, l'année 2020, c'est un record
10:42 de sous-mortalité jamais obtenu.
10:44 Ce calcul-là, c'est ce qu'on voit sur la carte qui va suivre.
10:47 On voit que pour tous les pays d'Europe,
10:49 grâce aux données disponibles sur Eurostat,
10:52 on voit que pour tous les pays d'Europe,
10:54 j'ai mis une couleur en fonction de l'endroit
10:57 où se trouve l'année 2020 dans la décennie.
10:59 Par exemple, pour la Norvège ou l'Islande,
11:02 pour l'Irlande aussi, l'année 2020,
11:04 c'est la moins mortelle de toute leur histoire.
11:07 Pour l'Allemagne, la Finlande ou l'Estonie,
11:09 l'année 2020, c'est la deuxième année
11:11 la moins mortelle de toute l'histoire.
11:14 Pour les pays en orange, c'est une année normale
11:17 et pour les pays en marron, c'est une année élevée pour la décennie.
11:20 C'est la 10e année la moins mortelle de l'histoire.
11:23 Si on veut faire croire à une hécatombe
11:25 qui a réussi à créer des tombeaux de morts partout en Europe,
11:29 c'est complètement faux.
11:30 Ce calculage, je l'ai fait pour l'Europe,
11:33 mais on peut le faire pour les Etats-Unis,
11:35 pour la Chine, il y a des données sur Statista,
11:38 et on ne trouve pas de pays dans le monde
11:41 sur lesquels il n'y a eu aucune hécatombe.
11:43 Il faut se rendre compte qu'entre le discours
11:46 et les statistiques, il y a un monde.
11:48 C'est le 1er résultat.
11:49 Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de mort
11:52 et qu'on n'a pas vu de hausse de mortalité.
11:54 Sur la slide suivante, on détaille ici,
11:57 pour l'Allemagne et la France,
11:59 le nombre de décès chaque semaine.
12:01 A gauche, on peut voir qu'il y a 2 périodes.
12:03 C'est depuis 2013, toutes les semaines.
12:06 Il y a des hausses de décès tous les hivers,
12:08 c'est bien connu dans tous les pays.
12:11 En jaune, en France, il y a des taches jaunes
12:14 puisque la France a fait un confinement strict.
12:16 Pendant le 1er confinement,
12:18 on a un pic de décès assez marqué en France,
12:21 en mars-avril.
12:22 En Allemagne, il ne s'est rigoureusement rien passé.
12:25 Il n'y a aucune hausse de mortalité visible
12:27 pendant ce qui a été appelé la 1re vague en Allemagne.
12:31 C'est un problème pour raconter l'histoire de la pandémie.
12:34 Sur la carte suivante,
12:35 voici les pays en rouge qui ont bien une hausse de mortalité
12:39 significative sur la période dite de la 1re vague.
12:42 Tous les pays en vert n'en ont aucune,
12:44 toujours avec les données Eurostat.
12:46 On n'a pas de phénomène de pandémie,
12:48 même pour ce qui a été appelé la 1re vague,
12:51 où la plupart pensent qu'il s'est passé quelque chose de mondial.
12:55 Là, on a un problème de cohérence géographique
12:57 où on fait croire à une histoire qui toucherait tout le monde,
13:01 alors que c'est une minorité de pays, 9 sur 33.
13:04 Sur la slide suivante, je détaille en France.
13:06 Ici, les départements ont une hausse de décès visible
13:10 sur cette période-là, et on voit une extrême minorité.
13:13 Cette extrême minorité, c'est l'Ile-de-France.
13:16 Tous les départements en ont.
13:17 Il y en a dans l'Est, dans le Nord, et il y a le Rhône.
13:20 C'est tout. Dans tous les autres départements,
13:23 il ne s'est rien passé.
13:24 Quand on montre un graphique français en disant qu'il y a des morts,
13:28 il n'y a pas des morts en France.
13:30 Il y a des morts en plus,
13:31 seulement dans certains territoires spécifiques.
13:34 A partir de là, si on revient un peu sur le graphique précédent,
13:38 euh... Oui, non, ça ira.
13:40 En fait, il faut se poser... Oui, sur celui-ci.
13:42 Quand on voit notre hausse de mortalité française
13:45 sur la période du confinement, il faut se poser la question
13:48 de quoi sont décédés les gens.
13:50 Est-ce qu'on est bien sur un virus, une épidémie,
13:53 qui est seule responsable de ce qui se passe,
13:56 mais sans aucune cohérence géographique ?
13:58 Ou est-ce qu'il ne faut pas se poser des questions
14:01 sur les mesures mises en place, à certains endroits,
14:04 et qui pourraient être responsables de cette hausse ?
14:07 -On a fait un petit chapitre entier
14:09 à regarder ce qu'il y a dans les résultats
14:12 des rapports qui ont été écrits,
14:14 que ce soit l'ATIH ou les rapports de Santé publique France,
14:17 qui montrent que sur la période de confinement,
14:20 on n'a pas soigné les gens.
14:22 On a dit aux gens de rester chez eux,
14:24 et on voit qu'ils ne venaient pas aux urgences,
14:26 notamment aux urgences cardiaques et à l'EC.
14:29 On voit aussi que sur cette période-là,
14:31 on a dit aux gens de ne pas consulter de médecin,
14:34 et donc on a des gens dont la santé s'est dégradée
14:37 quoi qu'ils aient eu, et quand ils arrivaient à l'hôpital,
14:40 on a un énorme taux de décès jour 1 d'arrivée à l'hôpital
14:44 parmi ceux marqués Covid-19, ce n'est pas normal.
14:46 On a également une doctrine qui a été mise en place,
14:49 qui était de dire que les personnes âgées en EHPAD,
14:52 dès qu'elles toussaient,
14:54 on considérait qu'elles étaient malades du Covid-19,
14:57 et dans ces cas-là, le seul soin possible, c'était du palliatif.
15:01 Or, si on replace un soin classique par un palliatif
15:04 et qu'on a une hausse de décès, c'est normal,
15:06 on peut changer de stratégie.
15:08 Et si on additionne ces différences,
15:10 à l'hôpital, il faut rajouter que le seul soin proposé,
15:13 c'était une intubation profonde avec une mise en sédation,
15:17 ce qui a pour effet de tuer beaucoup de gens qui ne résistent pas à ça.
15:21 Et si on additionne tout ça, la totalité de la bosse française
15:24 que l'on observe s'explique entièrement,
15:27 et il n'y a pas besoin de faire intervenir la létalité d'un virus
15:31 pour l'expliquer, ce qui explique pourquoi l'Allemagne,
15:34 elle n'a pas en place les mêmes mesures.
15:36 Ma remarque de statisticien, c'est que si j'explique la bosse française
15:40 de par la diétrogénie, le fait de faire quelque chose aux gens
15:43 dans un contexte particulier de peur qui explique cette bosse,
15:47 est-il raisonnable d'accuser le virus d'être responsable ?
15:50 -Oui, mais alors, là, je peux pas vous suivre.
15:53 Je peux pas vous suivre.
15:54 Parce que quand je regardais les chiffres,
15:57 donc, vous voyez qu'on peut avoir les mêmes chiffres,
16:00 mais pas la même interprétation.
16:02 Il y a quand même eu des pics, donc on voit 2 pics,
16:05 tels que vous les avez présentés tout à l'heure en France,
16:08 et ces pics, c'est à peu près une augmentation
16:10 entre 44 et 50 000 décès supplémentaires.
16:14 Dans d'autres publications,
16:16 ils parlent de 7 % d'augmentation de décès.
16:18 Donc il y a bien eu des morts.
16:20 Bon. Maintenant, tout à l'heure,
16:24 il y a effectivement eu des zones
16:26 où il y a eu plus de morts que d'autres,
16:29 plus de malades que d'autres,
16:31 où l'épidémie par ce virus,
16:35 que vous sous-estimez complètement.
16:38 Moi, ce qui m'inquiète quand même, quand je vous écoute,
16:41 c'est qu'il y a bien eu des morts liées au Covid.
16:44 Il y a bien eu des gens qui ont perdu des proches
16:47 liés au Covid.
16:49 Ce Covid, il a énormément surpris par sa façon de faire.
16:53 Souvent, on parle d'un virus diabolique.
16:55 Dans la mesure où il y a eu une protéine Spike,
16:58 cette protéine Spike, il s'avérait qu'elle était toxique
17:01 et qu'elle aurait pu entraîner des choses
17:04 auxquelles on ne s'attendait pas.
17:05 D'ailleurs, il y a des gens qui ont pris le Covid
17:08 et qui sont maintenant en Covid long.
17:10 Il y a des tas de médecins qui ont des difficultés énormes
17:14 à soigner ces gens-là,
17:15 parce qu'il y a des problèmes de thrombose,
17:17 il y a des problèmes de caillot,
17:19 il y a des problèmes d'inflammation, etc.
17:22 Ça touche même le système nerveux.
17:24 Il y a des gens qui ont perdu l'odorat
17:26 et qui ne l'ont toujours pas retrouvé.
17:29 Donc, vous ne pouvez pas dire...
17:31 Et là où je vous suis,
17:34 c'est quand vous dites
17:36 qu'en fait, on aurait pu éviter des morts.
17:39 Éviter des morts par l'intervention des médecins,
17:43 je vais te donner la parole,
17:45 par le fait qu'on a appliqué un protocole
17:48 dans les hôpitaux liés à l'intubation
17:51 où on savait que 50 % de gens ne pouvaient pas s'en sortir,
17:54 par le fait que dans les EHPAD, il y a eu des tris,
17:58 parce qu'effectivement,
18:00 dans les services de réanimation,
18:02 il y a eu saturation,
18:03 même s'il n'y avait pas eu saturation
18:05 sur l'ensemble du fonctionnement de l'hôpital.
18:08 Mais là, on a préféré garder les gens dans les EHPAD
18:11 quitte à leur donner du rivotril par le GIR,
18:13 ce groupement d'intervention,
18:15 qui était quand même un truc incroyable,
18:18 où on a favorisé leur mort.
18:20 Ça, je suis d'accord.
18:22 Mais de dire que ce pic n'existe...
18:25 Si vous voulez, vous moyennez sur l'ensemble de l'année,
18:28 alors que ces pics existent.
18:29 Il y a bien eu des morts liées au Covid.
18:32 Qu'on les a amplifiées par une mauvaise gestion de la pandémie,
18:36 oui.
18:37 Mais de dire qu'il n'y a pas de pandémie et qu'il n'y a pas de Covid, non.
18:41 Voilà. Alors, je voudrais...
18:43 Ma collègue, qu'est-ce que t'en penses ?
18:45 -On a vu sur la carte que l'Alsace était une région bien touchée.
18:49 Et donc, rien que dans mon canton, j'ai eu des élus,
18:53 puisque nous étions aux premières loges en campagne municipale,
18:57 qui sont tombés malades.
18:58 Et certains sont décédés.
19:00 Donc, très autour de moi.
19:03 Mais je dois aussi avouer qu'ils n'ont pas été soignés.
19:08 C'est que ce sont des personnes qui, très vite,
19:11 sont restées à la maison isolées.
19:13 Tous les jours, le médecin disait "restez à la maison".
19:16 C'est quand ils suffoquaient qu'on les a emmenés à l'hôpital
19:19 aux urgences et en tubée.
19:21 Et que d'autres...
19:23 Et bien sûr, en restant à la maison, en confinant,
19:26 il y a les enfants, les petits-enfants, tout le monde.
19:29 Si ça avait été une grippe ou une gastro,
19:32 on serait peut-être pas morts, mais on aurait pu se contaminer.
19:35 Je voulais vous poser la question dans cette mortalité.
19:38 Quel est le profil des personnes décédées ?
19:41 On a quand même engagé ensuite vraiment une politique
19:44 sur la jeunesse,
19:46 qui, pour moi, au niveau de la santé mentale,
19:48 aujourd'hui, on voit les répercussions,
19:51 les jeunes n'avaient pas le droit de sortir.
19:53 On a vraiment imposé, moi, j'ai vu dans les écoles,
19:58 en tant qu'élus, ce que nous devions avoir
20:00 comme protocole,
20:02 et ça a fait monter la peur,
20:04 ça a mis les générations les unes contre les autres.
20:09 Donc quel est le profil des gens décédés, leur âge ?
20:12 Et est-ce que, finalement, dans la jeunesse,
20:14 il y a eu des décès ?
20:16 -Sur le tout premier graphique que l'on a vu,
20:18 avec les courbes en barre,
20:20 j'ai séparé les plus de 65 ans des moins de 65 ans.
20:24 -Oui.
20:25 -C'est le premier graphique sur la France et l'Allemagne.
20:29 Vous voyez, les barres bleues claires en bas,
20:31 ce sont les moins de 65 ans,
20:33 et les bleus foncés, ce sont les plus de 65 ans.
20:35 Quelle que soit l'interprétation de tout ce qui s'est passé,
20:39 de toute façon, il n'y existe aucune trace
20:41 de quoi que ce soit pour les moins de 65 ans en Europe.
20:44 Il ne faut pas raconter et faire peur aux gens.
20:47 Les seules personnes sur lesquelles on observe
20:50 des pics de décès, ce sont les plus de 65 ans.
20:52 Ce sont des personnes fragiles, malades de manière régulière,
20:55 qui sont accueillies par les hôpitaux tous les jours.
20:58 Il y a à peu près 1 000 personnes, notamment âgées,
21:01 qui décèdent tous les jours à l'hôpital.
21:03 Mais ça, ça fait partie...
21:05 Il y a des gens qu'on soigne.
21:07 Si on arrête le flux de soins, on obtient des pics de décès.
21:10 Donc ça, c'est vraiment quelque chose qu'il faut repréciser.
21:14 Sur l'appellation Covid-19,
21:16 il faut peut-être rappeler ce que l'on appelle Covid-19
21:19 dans les définitions officielles.
21:21 C'est-à-dire que nous sommes dans une maladie,
21:23 une dite maladie qu'on va enregistrer en tant que Covid-19,
21:26 sur laquelle les symptômes sont la fièvre, la toux,
21:29 les maux de tête, les vomissements, les diarrhées,
21:32 qui sont la totalité des symptômes de tout ce qui existe.
21:35 Ce qu'il s'est passé, et c'est l'objet de mon livre,
21:38 c'est que nous avons eu, depuis le début de cette histoire,
21:41 un comptage Covid-19.
21:43 Lorsque l'on dit que des gens sont morts du Covid-19,
21:46 on parle d'une symptomatie qui correspond à tout ce qui existe,
21:49 mais on ne parle pas du Covid-19 en disant qu'il y a plus de morts.
21:52 Là, c'est un problème.
21:53 Si on va sur la dernière slide un peu plus loin,
21:56 dans cette présentation, il se trouve que c'est l'OMS
21:59 qui décide de la dénomination de toutes les maladies
22:02 qui sont enregistrées par les hôpitaux et les médecins,
22:05 dans ce qu'on appelle la SIMDIS.
22:06 Sur le graphique précédent, là, ce que je montre dans le livre,
22:10 c'est qu'au-dessus, dans les hôpitaux,
22:12 les hôpitaux vous enregistrent selon un certain code
22:15 de diagnostic principal.
22:17 Donc, du 30 janvier 2020, l'OMS dit qu'on rajoute un code d'urgence
22:20 dans la nomenclature des maladies, qui est le code Covid-19.
22:23 À partir de cette date, les hôpitaux vont commencer
22:26 à rentrer du code Covid-19 quand ils voient des malades,
22:29 des symptômes, de tout.
22:31 Ce que l'on observe ici, les codes Covid-19
22:33 permettent de rentrer dans la case en jaune
22:36 "infection respiratoire aiguë",
22:38 et ce code-là a gagné 500 % d'augmentation en 2020 et 2021.
22:43 Si on regarde finement,
22:44 toutes les autres pathologies respiratoires,
22:47 pneumonies, asthmes, grippes, bronchites, grippes,
22:50 sont effondrées, ce qui veut dire qu'il n'y a aucune augmentation
22:53 des infections respiratoires à l'hôpital en tout,
22:56 nous avons juste la totalité des pathologies habituelles
23:00 codifiées en Covid-19.
23:01 C'est un problème en termes de survie et de soins,
23:04 car si on dit que Covid-19 ne se soigne pas
23:06 alors que le reste on le soignait avant,
23:08 nous obtenons les mêmes choses que l'on ne soigne plus.
23:12 Si on dit qu'il y a des pics de mortalité pour des malades
23:15 qu'avant on soignait,
23:16 moi, en tant que statisticien, ça ne m'étonne pas.
23:19 Il y a des malades, mais c'est une question de codification.
23:22 -Ju, il aurait fallu quand même intégrer
23:25 les médecins généralistes.
23:27 Or, ils ont été mis de côté.
23:29 Pour moi, ça, c'est une très mauvaise gestion
23:32 que l'on a faite de l'épidémie du Covid,
23:35 parce que ces gens-là, ils recevaient avant les personnes âgées,
23:39 ils étaient préoccupés, ils pouvaient faire de la prévention.
23:42 Or, là, on les a mis de côté en disant
23:44 "Vous restez chez vous avec du Doliprane".
23:47 C'était en dernier ressort, quand ils avaient des symptômes,
23:50 qu'ils allaient à l'hôpital.
23:52 -Je peux témoigner, j'étais mère à l'époque,
23:55 quand on avait un décès, le décès arrive à la mairie,
23:58 la famille vient et on lui dit "Il est décédé de Covid",
24:01 puisque les familles disaient non,
24:03 or il était Covid sur l'acte de décès.
24:06 Et les familles, je l'ai vue, concrètement,
24:09 disaient "Non, il n'est pas mort du Covid",
24:11 mais il était codifié Covid sur l'acte de décès.
24:14 Pour des raisons X et Y que vous expliquerez peut-être,
24:17 mais au niveau financier, il y avait des intérêts
24:20 qui ont incité ou qui ont codifié Covid.
24:24 -Est-ce qu'il n'y avait pas des diagnostics,
24:27 des tests qui permettaient de dire s'il avait le Covid ou pas ?
24:30 Il y a toute la polémique sur "mort du Covid"
24:33 ou "mort avec le Covid".
24:35 -Qu'est-ce qui permettait de les distinguer ?
24:37 C'était quand même bien un test.
24:39 -Au début de cette histoire, en mars,
24:41 il n'y avait pas de test déployé, même dans les hôpitaux.
24:45 C'était sur des symptômes dits cliniques,
24:47 mais ça regroupe la totalité des maladies existantes.
24:50 Le test n'a rien arrangé, puisqu'il se trouvait positif ou négatif.
24:54 On le verra plus tard.
24:55 Selon quelque chose qu'on n'arrive pas à expliquer,
24:58 qui n'a pas de lien avec la symptomatie des gens,
25:01 c'est que les maladies existantes se retrouvaient dans un cas de Covid.
25:05 Sur la slide suivante, on voit très bien,
25:08 le réseau Sentinelle, qui compte les malades chaque année,
25:11 et qui suit l'épidémie dite grippale,
25:13 avec les malades des symptômes grippaux.
25:16 En France, selon les hivers, c'est le taux d'incidence
25:19 pour 100 000 habitants, c'est-à-dire 800 000 malades
25:22 pour 100 000 habitants chaque semaine en hiver.
25:25 Là, on voit sur l'avant-dernier pic,
25:27 on a un pic inexistant.
25:29 A partir du moment où on introduit les tests et le code Covid,
25:33 les médecins ne rentrent plus la case grippe
25:35 quand ils ont des malades l'hiver, ils rentrent dans la case Covid-19.
25:39 C'est intéressant que ça revienne après.
25:42 En 2020, on dit qu'il n'y a pas de vaccin Covid.
25:44 Quand les médecins voient des symptômes habituels,
25:47 ils disent que c'est Covid-19,
25:49 et à partir de l'année suivante, les gens reviennent
25:52 avec les mêmes symptômes, sauf que les gens disent
25:55 que c'est contre le Covid-19.
25:57 -On est bien dans quelque chose qui a trait au comptage
26:00 et on ne suit pas une épidémie de malades,
26:02 mais une épidémie de codes de gens
26:04 qui vont être codifiés d'une certaine manière.
26:07 -Oui, mais là, quand même, on peut expliquer
26:09 que je trouve que le code Sentinelle n'est pas très valable
26:14 parce que, comme tous les malades sont allés à l'hôpital
26:17 sans passer par les médecins,
26:19 et Sentinelle, ça touche les médecins,
26:22 puisque c'est eux qui faisaient remonter le fait
26:25 si on était malade de la grippe ou du Covid, etc.
26:28 Donc c'est pas très significatif
26:30 par rapport aux conditions dans lesquelles
26:33 on a amené les malades dans l'hôpital.
26:35 -Question suivante, peut-être, sur la saturation des hôpitaux.
26:39 Vous avez tout un chapitre dans votre livre
26:42 où vous nous expliquez comment est-ce qu'on a diffusé
26:45 que les hôpitaux étaient saturés.
26:47 Or, moi, j'ai aussi, sur ma région, et ailleurs, on en a parlé,
26:50 les hôpitaux ou les cliniques privées étaient vides,
26:55 et puis, chez nous, à Mulhouse,
26:57 on a construit un hôpital de campagne militaire.
27:00 On avait des vues en boucle
27:04 sur les différentes télévisions françaises
27:07 qui montraient... Ca a duré 10 jours, la construction de l'hôpital,
27:11 et pendant 10 jours, on n'a pas eu une seule image.
27:14 Donc ça aussi, je vais vous dire, ça a un peu abondé mes doutes,
27:18 et il y a une clinique privée à côté de l'hôpital public de Mulhouse
27:22 qui, elle, avait de la place.
27:24 Tout ce genre de décision fait qu'on arrive à se poser des questions.
27:29 -Oui. Alors, qu'est-ce que vous en pensez de cette saturation...
27:32 -Des hôpitaux. -Des hôpitaux.
27:34 -Auquel était réel. -Moi, en tout cas,
27:36 j'y croyais fermement au moment où les images ont été montrées.
27:39 Je pensais qu'on était en saturation totale,
27:42 à cause des images et parce que l'hôpital sature tout le temps.
27:45 Dès qu'il y a une épidémie dite grippale,
27:47 l'hiver, les gens sont malades, le hôpital est saturé.
27:50 -On a eu Franck-Juliette cet hiver. -Oui, et puis, en 2015,
27:53 on a eu le Louvre, Marisol Touraine a fait le tour des hôpitaux.
27:56 On a décidé de supprimer des lieux d'hôpitaux.
27:59 -De supprimer. -2017, aussi, il y a eu des problèmes.
28:02 Il y a des problèmes tous les ans, à chaque fois qu'il y a un problème
28:05 épidémique en France, avec des personnes âgées et malades.
28:08 Me disant qu'il y a une épidémie et des personnes malades supplémentaires,
28:12 je suis persuadé que ça sature. Je rappelle que, en 2019,
28:15 une énorme partie des services d'urgence français étaient en grève,
28:19 car ils disaient être saturés tout le temps.
28:22 Il y a une émission de directeurs d'hôpitaux,
28:24 qui protestent en disant qu'ils n'ont pas les moyens
28:27 de faire face à quoi que ce soit.
28:29 Sauf qu'en octobre 2020, on a un rapport qui sort,
28:31 le rapport de l'ATIH, l'Agence technique
28:34 de l'information hospitalière, qui nous montre
28:36 qu'en termes de nombre de séjours sur l'année,
28:39 la part des Covid en nombre de séjour, c'est 2 %.
28:42 Je suis extrêmement surpris qu'on ait vu
28:44 qu'une seule maladie à l'hôpital, médiatisée par la télévision,
28:48 qui nous montre comme si l'hôpital était construit
28:51 pour du Covid en France, et qu'il n'y ait que 2 % de malades Covid-19.
28:54 Le rapport dit que pour les décès, c'est 11 % des décès Covid-19.
28:58 Mais si on regarde le rapport, on se rend compte
29:00 que les décès estampillés Covid-19, ce sont des personnes très âgées.
29:04 Et il se trouve que, comme je disais,
29:06 il y a une personne sur deux qui décède à l'hôpital en France.
29:10 Une grosse partie des personnes âgées viennent décéder à l'hôpital.
29:13 Quand on voit un 11 %, c'est normal, on parle des personnes âgées.
29:17 La suite du rapport, je me disais quand même,
29:20 ça n'a pas saturé sur l'année, d'accord,
29:22 mais il a dû se passer des pics assez forts de saturation,
29:25 notamment pendant les périodes où on voyait les caméras.
29:28 Le rapport nous montre, ici,
29:30 on a l'utilisation de l'hôpital chaque mois,
29:32 et on voit qu'en janvier-février, on a une utilisation normale,
29:36 mais qu'à partir du moment où il y a le plan blanc,
29:38 là, en mars-avril, là où on a eu toutes les images de la télé
29:42 qui nous montraient les hôpitaux satirés,
29:44 les lits étaient à moitié vides. La moitié des lits français étaient vides.
29:48 En 2020, on a le moins soigné les Français,
29:51 il y a 10 % de recul d'hospitalisation.
29:53 On n'a pas soigné les gens.
29:54 Quand on regarde et qu'on dit qu'il y a plus de morts,
29:57 sachant qu'on a le moins soigné les gens,
30:00 il faut se poser des questions.
30:01 -Oui, mais quand même, je reviens sur ces graphiques.
30:05 On peut quand même dire que les lits de réanimation
30:09 ont été saturés pendant mars-avril
30:13 ou octobre-novembre par manque de lits.
30:16 D'ailleurs, il y a eu un transfert de lits de soins continus
30:21 en réanimation, sauf que la réanimation
30:24 demande du matériel et des gens qualifiés.
30:27 Il manquait des médecins en réanimation,
30:30 des infirmières en réanimation.
30:32 Quand on voit ce que représente la réanimation,
30:35 c'est très faible dans un hôpital.
30:37 C'est pour ça qu'il y avait des grèves.
30:39 Les gens disaient qu'on n'avait pas assez de lits de réanimation.
30:43 Ce que je veux dire par là, c'est que si vous lissez sur l'année,
30:47 il n'y a pas de saturation.
30:49 Mais pendant ces phases de pic,
30:51 il y a bien eu saturation des lits de réanimation,
30:57 et par contre, tout ce qui était chirurgie,
31:02 tout ce qui était oncologie, etc.,
31:04 c'est comme si on avait fermé les services.
31:06 En plus, il y a eu une très mauvaise adaptation
31:09 entre le privé et le public.
31:11 Si on va dans le détail du fonctionnement de l'hôpital,
31:14 on ne peut pas dire que les hôpitaux étaient vides.
31:17 Il y a eu quand même des phases où ça a saturé.
31:19 -Y a-t-il eu saturation que dans certains départements
31:22 qui étaient particulièrement touchés ?
31:25 Moi, je connais des gens dans d'autres départements
31:28 où il n'y avait rien.
31:29 Mais nous, bien sûr, dans les régions touchées,
31:32 on avait cette impression aussi.
31:34 Est-ce que sur les autres départements,
31:37 il n'y avait pas de saturation ?
31:39 -J'ai deux explications.
31:41 La première, c'est qu'il faut rappeler
31:43 ce qui était considéré comme étant le soin normal
31:46 de l'hôpital pour la période.
31:48 Je rappelle ce qu'on a vu sur les codages.
31:50 On a les mêmes malades que d'habitude,
31:53 qu'on considère Covid-19 alors qu'ils ont les symptômes
31:56 qu'on aurait attribués à autre chose,
31:58 qu'on laisse la situation pourrir.
32:01 Quand ils arrivent à l'hôpital, le soin proposé
32:03 sur mars-avril 2020, c'est de faire d'intubations profondes
32:07 pour les hôpitaux. Si vous faites ça,
32:09 soit la personne décède tout de suite,
32:11 soit elle va rester trois semaines.
32:14 Vous obtenez une saturation artificielle des services
32:17 du fait que vous changez de méthode de travail,
32:20 alors que l'hôpital n'est pas fait pour ça.
32:22 C'est une méthodologie de travail.
32:24 Quand on regarde les chiffres,
32:26 il n'y a pas eu du tout non plus de saturation
32:29 de la réanimation au niveau français.
32:31 -Dans certains hôpitaux, si.
32:33 -Bien sûr, mais il y en a tout le temps.
32:36 On peut trouver un hôpital qui sature à un moment.
32:38 Même sans épidémie, il y a toujours des services saturés.
32:42 Vous pouvez faire des belles images d'un service saturé,
32:45 sachant qu'il y en a toujours un en France.
32:48 Au niveau français, vous l'avez dit,
32:50 je crois que c'est la slide suivante,
32:52 les soins critiques, non, je ne l'ai pas mis.
32:55 Les soins critiques en France sont divisés
32:57 en lits de soins continus, soins intensifs et réanimation.
33:01 Pour la période de mars-avril 2020,
33:03 on a dit que les services de soins continus,
33:05 on ne les considère plus en service de soins continus,
33:09 mais en réanimation.
33:10 Ce sont les mêmes lits avec les mêmes personnes,
33:13 mais on a juste changé la catégorie.
33:15 Ca vous fait un nombre de lits de réanimation
33:18 qui a été multiplié par 2.
33:19 Vous regardez les statistiques,
33:21 l'augmentation du nombre de personnes dans ces lits
33:24 a été augmentée de 66 %.
33:26 Si vous avez 100 lits, vous passez à 200,
33:29 vous en avez utilisé 166,
33:30 nous n'avons jamais été en saturation.
33:33 S'il y a eu une augmentation des chiffres,
33:35 c'est parce que des personnes qui auraient été considérées
33:38 soins continus ont été considérées comme des réanimations
33:42 car on a fait un changement de comptage.
33:44 Il faut se méfier du comptage,
33:46 car en faisant de la tambouille interne
33:49 en modifiant des lits, on change le comptage.
33:51 Je maintiens le fait que même en niveau de réanimation,
33:55 il n'y a pas eu de problème de réanimation et de saturation.
33:58 Il y a eu des transferts et, encore une fois,
34:01 de passer les gens en intubation profonde.
34:04 Ca pose des problèmes.
34:05 -Toutes les images qu'on a vues,
34:07 où on voyait des trains avec des malades
34:10 qui partaient dans l'Est,
34:11 ou à l'Ouest, qui partaient aussi en Allemagne,
34:14 avec les avions, même, alors c'était quoi ?
34:18 C'était du théâtre ?
34:20 -J'espère que ça n'a pas été pris sur le budget de la Sécu,
34:23 mais sur le budget de communication de l'Etat.
34:26 C'est tout ce que j'ai à dire.
34:28 -Je vais venir sur une autre question,
34:30 si tu permets, venir sur les tests.
34:33 Vous avez écrit dans votre livre, Pierre,
34:36 "Compter les tests positifs ne fait pas l'épidémie."
34:40 Donc, la relation entre le test et le malade.
34:44 C'est très intéressant,
34:46 puisqu'on a été soumis à test toutes les 24 heures.
34:49 On est quand même, en France, le seul pays
34:52 qui a imposé ça à sa population,
34:54 un test toutes les 24 heures.
34:56 On a cumulé en France toutes les restrictions.
34:59 -Exactement. Ce qui fait une épidémie,
35:01 c'est le nombre de malades.
35:03 Ca, ce sont des chiffres...
35:04 Si tu dois être SOS médecin,
35:06 mais les réseaux sentinels, c'est pareil.
35:09 C'est Laurent Oubiana qui leur dit qu'une épidémie,
35:12 c'est un moment où il y a plus de malades.
35:14 Ce que l'on doit compter, ce sont les malades qui font l'épidémie.
35:18 Déjà, pour l'histoire de H1N1,
35:20 on avait beaucoup reproché à l'OMS, il y a 10 ans,
35:23 d'avoir changé sa définition de maladie.
35:25 Avant, une épidémie, c'était des malades graves.
35:28 On disait d'avoir des cas pour déclencher la panique.
35:31 Il n'y a plus besoin d'avoir des malades.
35:33 On est content d'avoir des cas.
35:35 C'est sur la base d'un test qu'on peut prétendre
35:38 qu'il y a une épidémie.
35:40 Ca, selon SOS médecin et le réseau sentinel,
35:43 ici, on a trois courbes,
35:44 qui sont les courbes d'incidence grippale
35:47 de ces dernières années.
35:48 On a 2018-2019, 2016-2017 et 2014-2015, je crois,
35:51 qui sont les courbes en haut.
35:53 On voit qu'au niveau de ces pics de maladies-là,
35:56 on a 400 et 800 malades pour 100 000 habitants
35:59 toutes les semaines.
36:00 Ca, c'est considéré comme un seuil épidémique franchi.
36:03 -Ca, c'est réseau sentinel.
36:05 -Celui-là, c'est peut-être SOS médecin,
36:07 mais c'est le même graphique.
36:09 Si vous regardez en rouge,
36:11 ce sont les malades vus par des médecins,
36:13 c'est-à-dire des gens qui se considèrent
36:16 suffisamment malades pour consulter,
36:18 enregistrés en tant que Covid-19.
36:20 On n'a jamais dépassé 150 malades pour 100 000 habitants,
36:24 c'est-à-dire que ça s'appelle un bruit de fond.
36:26 On ne peut pas considérer à aucun moment
36:29 que nous ayons aucune épidémie de vrais malades en France.
36:32 -J'ai lu que pour la grippe, c'est 800 malades
36:35 pour 100 000 habitants.
36:36 On ne considère pas ça comme une pandémie.
36:39 -Non, on considère ça comme une épidémie
36:41 que les médecins gèrent d'habitude.
36:43 Là, on est à 150.
36:44 On peut toujours dire l'argument, mais on a dit "oh".
36:47 -Je vous ai donné mon argument.
36:49 C'est le réseau sentinel ou ce que vous voulez d'autre
36:53 qui dit qu'on a minimisé les malades
36:55 puisqu'ils allaient à l'hôpital ou ils restaient chez eux.
36:58 Pour moi, c'est un chiffre qui n'est pas très significatif.
37:01 -C'est vrai dans la première phase,
37:03 notamment le premier pic de mars-avril.
37:06 Je veux bien entendre cet argument.
37:08 En revanche, l'argument tombe à partir du moment
37:11 où on est 2021-2022 et on dit qu'on a des vaccins,
37:13 on est toujours en pandémie.
37:15 On voit bien que les chiffres n'ont pas augmenté.
37:18 On n'est pas capable de justifier l'état de pandémie
37:21 en face des malades avec les chiffres qu'on a.
37:24 Tout passe par le cas.
37:25 C'est la suite suivante où il faut bien se rendre compte...
37:28 C'était les grippes que je montrais face au Covid.
37:31 On a fait une inversion
37:33 de la scientifique médicale depuis trois ans,
37:36 donc il faut arrêter absolument.
37:38 C'est-à-dire qu'on a confondu un cas,
37:40 c'est-à-dire une personne qui a un test positif
37:43 pour une quelconque raison,
37:44 qualité du test, etc., on va en parler,
37:47 et un vrai malade.
37:48 Les pandémies, les épidémies, ce sont des malades.
37:51 Là, on a laissé tomber le sens,
37:53 on a dit "malade, on s'en fiche".
37:55 Ce qui va faire foi pour dire qu'on est en épidémie,
37:58 c'est le test.
37:59 Si on prend un exemple que les gens connaissent,
38:02 imaginons qu'on a le test de grossesse,
38:04 tout le monde sait bien que quand une femme est enceinte
38:07 et veut savoir si elle est enceinte,
38:10 elle peut uriner sur un test de grossesse.
38:12 Le test de grossesse ne fait pas foi.
38:14 On considère qu'ils sont extrêmement fiables,
38:17 9,9 %, si on veut,
38:18 mais si on s'amusait à faire faire pipi
38:20 sur un test de grossesse aux 30 millions de petits garçons,
38:24 et qu'il y en avait un qui avait un test positif,
38:26 est-ce qu'on lui ferait démarrer un suivi de grossesse asymptomatique ?
38:30 On ne ferait pas ça.
38:32 Ce qui fait foi, c'est savoir si on est enceinte ou pas.
38:35 Si une femme est enceinte et qu'elle a un test négatif,
38:38 on ne va pas dire "tu n'accouches pas",
38:40 on refuse votre accouchement, sur la base,
38:43 qu'elle ait un test négatif.
38:44 Ce qui fait foi, c'est "suis-je enceinte ou pas ?"
38:47 -La bonne efficacité d'un test de grossesse,
38:49 on le compare aux femmes enceintes.
38:51 C'est le Gold Standard pour dire...
38:53 -Il y a une très bonne efficacité du test.
38:56 -Il y a une excellente efficacité,
38:58 mais pour Covid-19, comme il n'y a pas de symptomatie,
39:01 on est incapables de faire un Gold Standard clinique.
39:04 -Je vous arrête un peu,
39:06 parce qu'en tant que biologiste,
39:08 il y avait perte d'odeur,
39:12 et il y avait aussi scanner thoracique.
39:16 Dans les hôpitaux, on faisait un scanner
39:18 qui indiquait qu'il y avait vraiment
39:20 l'appareil respiratoire qui avait été particulièrement touché
39:24 et qu'il y avait même une inflammation, etc.
39:26 Il y avait des indices qui montraient
39:29 que c'était lié au Covid.
39:30 -Ce sont des indices qui peuvent être liés
39:33 à d'autres pathologies et maladies enregistrées autrement.
39:36 -On ne faisait pas des scanners
39:38 de façon comme on a fait dans les hôpitaux
39:41 pour savoir si c'était le Covid.
39:43 -Je suis d'accord.
39:44 -On apporte un biais, c'est-à-dire qu'en pratiquant
39:47 des choses que l'on ne faisait pas,
39:49 notamment des scanners systématiques,
39:51 on découvre des choses qu'on n'avait pas observées avant.
39:55 Dire que c'est spécifique alors que l'on fait quelque chose de nouveau,
39:59 on n'est pas dans la preuve,
40:00 on est dans la confirmation de ce que l'on veut dire.
40:03 Ca permet d'entretenir...
40:05 -Donc les tests vont donner beaucoup de malades, finalement.
40:10 -Tout à fait. Il faut se poser la question,
40:13 est-ce que je suis vraiment en train de parler de malade
40:16 ou de juste test positif ?
40:17 Le ministère de la Santé nous montre ce tableau
40:20 avec toutes les données, qui nous fait la distingo
40:23 "est-je un test positif ou négatif ?"
40:25 "Suis-je malade ou pas ?" Ca fait 4 cases.
40:27 On peut être dans 4 cas différents.
40:29 On peut voir que sur toute l'année 2021,
40:31 si on passe...
40:33 -Oui. -Si on...
40:34 Cette suivante.
40:35 Voilà.
40:36 Pendant tout le début de l'année 2021,
40:38 on a un problème de positivité
40:40 parce que les tests positifs, en tout,
40:42 représentaient moins de 5 % des tests totaux.
40:45 Même si on considère le test très fiable à 95 %,
40:48 il est tout à fait possible que ces 5 % de positivité
40:51 soient juste l'erreur du test, qu'on ne sait pas mesurer.
40:54 Dans toute l'année 2021, et notamment l'été,
40:56 où il y a le pass sanitaire, on dit qu'il y a une épidémie,
40:59 alors qu'on est en train de multitester les gens,
41:02 et le hasard du test fait qu'on trouve des positifs.
41:05 Là, on a un vrai problème de se dire
41:07 si vraiment je mesure quelque chose qui existe chez les gens
41:10 ou est-ce que je suis dans la sensibilité de mon test
41:13 qui est mal calibrée. On n'en sait rien.
41:15 On peut quand même se demander si le test
41:18 sert à quelque chose, et prouve quelque chose avec la maladie.
41:21 C'est la slide suivante.
41:23 Si on regarde, si j'ai un test positif,
41:25 je peux être symptomatique ou asymptomatique,
41:28 c'est-à-dire malade ou non malade, et qu'est-ce qu'on observe ?
41:31 Si j'ai un test positif, je suis majoritairement non malade.
41:34 C'est un problème, puisque là,
41:36 on trouve que les tests n'ont pas de rapport
41:39 avec la maladie et la symptomatie décrites.
41:41 Si on se pose la question dans l'autre sens,
41:43 j'ai des symptômes dits Covid-19,
41:45 on me dit que j'ai le Covid-19, je fais un test,
41:48 en écrasante majorité des cas, j'ai un test négatif.
41:51 C'est-à-dire que ni dans un sens ni dans l'autre,
41:54 on a le test qui ne correspond à aucune maladie connue.
41:57 On peut aller un peu plus loin, puisqu'on se dit,
42:00 à partir de 2022, on a le taux de positif qui augmente.
42:03 Vous allez me dire que le Covid arrive, ça y est,
42:06 on a enfin le Covid qui arrive chez nous.
42:08 Mais en plus, toutes ces statistiques
42:10 ne sont pas comparables entre elles,
42:12 puisque la méthodologie de test a changé tout du long.
42:15 Notamment avec la découverte des nouveaux variants,
42:18 plus on a des laboratoires qui y trouvent des variants,
42:21 plus on les ajoute au test, plus le spectre est large
42:24 et plus on augmente la positivité.
42:26 On n'est pas en train de découvrir quelque chose qui arrive,
42:30 on délargit un spectre et on augmente la positivité
42:33 de manière artificielle.
42:34 Ce qui est intéressant, c'est que 2022,
42:36 c'était toujours sur la cible précédente,
42:39 on trouve qu'on est pendant l'hiver
42:41 et on voit qu'il y a plus de symptomatiques.
42:43 C'est l'hiver.
42:45 L'hiver, on a plus de malades que l'été,
42:47 donc on a un taux de symptomatie qui augmente,
42:49 un taux de positif qui augmente,
42:51 on a l'impression de voir quelque chose qui a du sens,
42:54 alors qu'on est en train de mesurer tout et n'importe quoi.
42:58 -Vous voulez dire qu'il y a eu une course aux variants
43:01 pour être le premier, pour la notoriété,
43:03 puisqu'au fur et à mesure, on nous donnait ça,
43:06 il y a eu des variants émergés avec des noms bizarres,
43:09 mais qui pouvaient augmenter alors le nombre de malades ?
43:12 -C'est le nombre de cas,
43:13 même pas de malades.
43:15 Mais en effet, on a un vrai problème
43:17 avec le focus qui est fait sur tout l'argent
43:19 qui est mis dans la recherche des variants en virologie
43:22 et toutes les recherches génétiques,
43:25 c'est qu'une énorme partie de l'argent
43:27 part dans cette recherche-là,
43:29 et si on considère que toutes les maladies
43:31 sont liées à un virus et qu'on ne regarde que ça,
43:34 on va toujours trouver quelque chose qui nous satisfait,
43:37 et ensuite, produire un test et un vaccin.
43:39 On a un problème de vouloir regarder qu'un pan de la médecine
43:43 et d'avoir tous ces labos qui travaillent sur ce spectre.
43:46 -Vous faites un amalgame de beaucoup de choses.
43:49 En fonction de ce que vous nous dites,
43:51 que les tests mesuraient pas grand-chose
43:53 et que les tests n'étaient pas significatifs
43:56 d'être malades ou pas, il y a eu tellement de faux positifs,
43:59 mais ils avaient aucun symptôme,
44:01 et puis, comme vous l'avez montré.
44:03 Moi, je suis assez d'accord avec ça,
44:05 où on a utilisé le test,
44:07 et d'ailleurs, même d'un point de vue médiatique,
44:10 chaque fois, on parlait du nombre de positifs,
44:12 comme si c'était des malades,
44:14 alors que c'était pas forcément des malades,
44:17 et votre tableau le montre.
44:19 Mais de là...
44:20 à dire...
44:22 Vous parliez de variants.
44:24 Il y a eu quand même des phases épidémiques
44:28 dans certains pays,
44:29 qui ont montré qu'il y avait une propagation
44:32 et après, on les retrouvait en dominance
44:34 au niveau de l'Europe,
44:36 vous allez pas me dire que ça n'existait pas.
44:38 Il y a bien eu des variants, on l'a vu sur Delta,
44:41 on l'a vu sur d'autres, et le dernier au micro.
44:44 Au micro, ils passaient toutes les barrières,
44:47 parce qu'on avait beau être vaccinés,
44:49 on pouvait être malade du Covid.
44:51 Donc il y a bien eu...
44:52 Il y a eu...
44:53 des...
44:54 des virus...
44:56 des virus...
44:58 qui étaient plus ou moins virulents
45:00 et que les gens...
45:02 à d'autres moments.
45:03 -C'est l'interprétation qui est faite à posteriori.
45:06 -Oui, et souvent, vous faites vos chiffres à posteriori.
45:09 -Bien sûr.
45:11 Mais du coup, on ne peut pas présenter ça
45:13 comme une réalité, et puis ensuite...
45:15 C'est l'interprétation qu'on fait ensuite.
45:18 Notamment sur les variants, il se trouve que...
45:20 Quand on a dit avoir un variant et qu'on s'est mis à tester,
45:24 comme les gens sont pas malades d'été,
45:26 on a dit que c'était un variant qui ne faisait pas de symptômes.
45:29 Si on les teste et qu'on trouve des positifs,
45:32 on dit que ça ne fait pas de symptômes.
45:34 Inversement, quand on trouve un nouveau variant l'hiver,
45:37 on dit qu'on a une corrélation entre maladie et nouveau variant,
45:41 et on dit que c'est le variant qui rend malade.
45:44 Ce sont des corrélations statistiques.
45:46 A posteriori, on peut donner l'explication,
45:48 c'était le variant malade virulent ou symptomatique,
45:51 mais c'est une corrélation statistique.
45:54 -On est arrivé à la vaccination de masse.
45:56 Tout âge confondu, fragile ou pas fragile,
45:59 tout le monde y est passé.
46:00 C'est là, un petit peu, que ma réaction a été plus importante,
46:05 en me disant que c'est insensé de vacciner de masse.
46:11 On sait que, normalement, la vaccination,
46:13 elle est choisie et elle peut avoir des effets indésirables.
46:18 On n'a pas pris du tout l'individu lui-même
46:21 avec ses particularités et ses composantes.
46:24 On a créé des vaccinodromes
46:27 où les gens se faisaient piquer à la chaîne,
46:29 où ils ne savent même pas qui les a injectés.
46:32 Et ça m'a semblé un peu surnaturel,
46:36 de la science-fiction.
46:37 Et si je pense que dans 20 ans, dans 30 ans,
46:40 quand on regardera, ça paraît incroyable.
46:43 Donc on a robotisé les gens.
46:46 Les gens sont allés pour se faire injecter.
46:49 -Et le pass sanitaire, vaccination de masse,
46:53 aujourd'hui, quels sont les chiffres
46:56 sur cette vaccination de masse ?
46:59 Vous en parlez aussi dans votre livre.
47:01 Pouvez-vous nous détailler ce qu'il en ressort ?
47:04 -Oui. Ce que les gens sont rarement conscients,
47:08 c'est que les vaccins n'ont pas du tout été conçus
47:11 ni prouvés pour être moins malades.
47:14 Il n'y a pas de recherche sur le fait d'être moins malade
47:17 avec ces vaccins. C'est pas ce que montrent les essais de phase 3.
47:20 Les vaccins protègent du fait d'être positifs,
47:23 ce qui est autre chose.
47:24 C'est un rapport avec ce qu'on vient de dire.
47:27 Si on regarde les études de phase 3 de Pfizer et de Moderna,
47:30 elles sont construites de la même manière.
47:32 Il y a un rapport de Christine Cotton
47:34 qui est disponible, qui permet de voir
47:37 la totalité des biais qu'on trouve à l'intérieur.
47:39 Le biais principal, c'est que plutôt que de voir
47:42 si je vaccine quelqu'un, est-il moins malade,
47:45 je vaccine quelqu'un et je regarde s'il y a moins de tests positifs.
47:48 L'output que l'on regarde, c'est qu'ils mettent une symptomatie,
47:52 mais avec un test positif.
47:53 C'est ça qui va compter et faire la différence.
47:56 On rappelle à la slide du dessous
47:58 quels sont les symptômes du Covid-19.
48:00 La fièvre, la toux, les frissons, etc.,
48:04 le vomissement, la diarrhée.
48:05 Tous les symptômes sont possibles.
48:07 C'est bien le Covid-19 qui va faire la séparation.
48:10 Dans la slide suivante, quand Pfizer montre son résultat,
48:14 il y a 162 tests positifs chez ceux qui ont un placebo
48:16 et 8 chez ceux qui ont le vaccin.
48:18 Il dit "efficacité à 95 %"
48:21 sans jamais nous dire
48:22 s'il a testé de manière équivalente les deux populations
48:26 et s'il est 162, ce n'est pas juste un biais de test
48:29 où on a testé ce qui a versé le placebo
48:32 et pas ce qui a versé le vaccin.
48:34 Il aurait pu mettre en place un système
48:36 où il testait les gens de chaque côté.
48:38 Les gens appelaient quand ils disaient avoir des symptômes
48:41 et on décidait si on les testait ou pas.
48:44 On décidait de les tester,
48:45 mais s'il y a un problème de secret, on a un vrai problème.
48:48 C'est facile d'avoir un biais au sein de l'étude,
48:51 surtout pour des chiffres aussi petits,
48:54 en ne testant pas les vaccinés.
48:55 Une légende est sortie en disant
48:57 que les vaccins protégeaient des formes graves.
49:00 Ce n'est pas ce qu'il y a écrit dans l'étude de Pfizer.
49:03 Ils disent qu'on a trouvé 4 formes graves,
49:06 4 personnes très malades sur 40 000 personnes,
49:08 dont 4 personnes très malades testées positives.
49:11 Parmi ces 4, il y en a 3 avec un placebo 1,
49:14 avec un vacciné,
49:15 et donc ça fait une significativité de zéro.
49:17 Aucun moment, Pfizer ne prétend que ça protège
49:20 contre une quelconque forme grave.
49:22 L'étude de Pfizer montre qu'il n'y a pas de pandémie.
49:25 Quand on a 4 malades sur 40 000 dans le suivi,
49:28 c'est que vraiment, on n'a rien vu du tout.
49:31 -Ce sont des études cliniques
49:32 qui sont sur un nombre limité.
49:35 -40 000, quand même. 4 cas graves sur 40 000,
49:38 c'est quand même pas beaucoup.
49:39 Surtout quand on regarde les cas graves
49:42 avec les problèmes qu'ils avaient, comorbidités, âge, etc.
49:45 Il y a un témoignage dans les BMJ
49:47 d'une chercheuse qui était directrice
49:49 d'un labo de Pfizer qui montre les biais dans l'étude
49:52 et qui dit qu'on avait des problèmes
49:54 et que l'étude était bâclée dans son laboratoire.
49:57 Si tout le monde sait qui est vacciné et qui n'est pas,
50:00 c'est facile d'avoir une influence en disant aux gens
50:03 de ne pas se tester.
50:04 -Je trouve que l'argument de Christine Cotton,
50:07 qui est pour moi déterminant,
50:09 c'est quand elle a regardé le protocole de Pfizer
50:11 et qu'elle a montré que dans ce protocole,
50:14 on ne mesurait pas la présence d'anticorps
50:16 pour montrer que, au bout de trois mois,
50:19 il n'y en avait plus.
50:20 Ca pose toute la problématique, c'est quoi, ce vaccin ?
50:23 D'ailleurs, D'Alfressi parlait de vaccins médicaments.
50:26 C'est pas un vrai vaccin.
50:28 Je comprends, quand les gens n'ont pas voulu se faire vacciner,
50:31 qu'ils se disaient, c'est quoi, ce vaccin expérimental.
50:35 Par contre, moi, je voulais vous indiquer...
50:38 J'ai vu une étude qu'ont fait l'hôpital Hôtel Dieu
50:42 et l'Inserm, l'université de Paris,
50:44 et qui dit, parce que ça, c'est des études cliniques,
50:47 quand on est maintenant dans le réel,
50:50 ils disaient que si on fait le test
50:52 en prenant la catégorie des hommes de 79 ans
50:56 sur 10 000 individus non vaccinés et contaminés par le Covid-19,
51:00 1100 seront hospitalisés
51:03 et 271 décéderont au cours de l'hospitalisation.
51:07 Pour cette même catégorie de population,
51:09 cette fois vaccinées avec Pfizer,
51:12 sur 10 000 vaccinés, 54 seront hospitalisés,
51:15 13 décéderont au cours de l'hospitalisation
51:18 et 2 subiront des effets secondaires graves
51:20 liés à la vaccination.
51:21 Tout c'est ça pour vous dire que, dans le réel,
51:25 quand même, la vaccination a protégé,
51:29 sur des cas graves, sur des personnes âgées.
51:32 -Je ne suis pas d'accord.
51:34 -Oui, ces chiffres qui sont donnés,
51:36 que ce soit par rapport à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu,
51:39 avec l'Inserm, etc., vous les remettez en question ?
51:42 -Les chiffres sont justes, leur interprétation est fausse.
51:46 Dans la slide suivante, je termine avec Pfizer.
51:48 Elle montre que les gens sont malades
51:50 après la vaccination, de manière significative.
51:53 Les gens, on les vaccine, et derrière, ils ont des symptômes.
51:56 Si on regarde les symptômes,
51:58 c'est les mêmes qui sont considérés Covid.
52:01 Pour les vacciner, on a de la fièvre,
52:04 on a des frissons, on a la tête de la diarrhée.
52:06 -Le truc classique.
52:08 -On dit que c'est le vaccin qui fait ça.
52:10 Quand on est non vacciné, on dit que c'est le Covid,
52:13 pour les mêmes symptômes.
52:15 Là, un énorme biais d'interprétation des deux.
52:17 On ne sait pas qui a été testé et qui n'a pas été testé.
52:21 C'est tout là qu'arrive le biais.
52:23 Il se trouve que, dans la slide suivante,
52:25 tous les pays qui ont accepté de faire de la vaccination
52:28 ont mis en place le pass sanitaire.
52:30 Le pass sanitaire, ça fait quoi ?
52:32 Ça force les non vaccinés à se tester,
52:34 alors que les vaccinés n'ont pas besoin de se tester.
52:37 On organise un biais de test qui est flagrant.
52:41 Il n'y a aucune étude, ni celle de l'INSERM,
52:43 ni celle d'Epiphan, ni celle de l'ADRES,
52:45 ni celle qui a validé en Israël, qui corrige le biais du test.
52:49 On va tester prioritairement les non vaccinés.
52:51 On va même les multitester jusqu'à avoir un test positif.
52:55 Les vaccinés, au pire, on les teste qu'une fois.
52:57 On a un énorme biais.
52:59 Un autre biais dont ils ne parlent pas,
53:01 c'est qu'il nous montre qu'il y a tout un tas de gens
53:04 qui sont considérés Covid-19 à l'hôpital
53:06 sans avoir de test positif,
53:08 et que ce sont des non vaccinés.
53:10 C'est-à-dire que les non vaccinés,
53:12 on les met dans la case Covid-19,
53:14 même sans test positif, ce qu'on ne fait pas avec les vaccinés.
53:17 Il y a un tas de biais d'interprétation.
53:19 On ne peut rien conclure en se disant
53:21 "je vais les étudier comme ça et me considérer juste".
53:24 -Si on prend en compte le biais du test,
53:27 c'est un graphique précédent,
53:29 on a vu le vaccin PAQ, le cycle de Guillaume Rosier.
53:31 La courbe orange, c'est le taux de positivité
53:34 chez les non vaccinés.
53:35 Bleu foncé, c'est les doubles doses,
53:37 et noir, les triples doses.
53:39 A gauche, on voit une bosse orange,
53:41 c'est le pass sanitaire.
53:42 Quand on met en place le pass sanitaire,
53:45 pendant l'été, les gens ont besoin de sortir,
53:47 on dit que tous les non vaccinés se testent.
53:50 On voit une pause qu'on a appelée "une épidémie".
53:53 C'est le fait de se forcer du test.
53:55 -C'est le nombre de tests positifs.
53:57 -C'est les gens qui n'ont aucun symptôme,
53:59 qui sont positifs, c'est-à-dire que vous êtes malade,
54:02 une maladie nortelle,
54:03 et contagieux de votre non-maladie.
54:06 -Il aurait fallu le corréler avec l'hôpital.
54:08 -Il n'y a rien qui se passe à l'hôpital.
54:10 Après, il y a des gens, parmi ceux-là,
54:13 les personnes âgées très malades avec un test positif
54:16 vont être envoyées à l'hôpital,
54:18 donc le Covid arrive.
54:19 C'est le flux normal de malades qui arrive tous les jours
54:22 à l'hôpital, qui est considéré Covid.
54:24 La courbe orange est au-dessus.
54:26 Ensuite, ça descend, car quand les gens rentrent au travail,
54:29 ils ne vont plus se faire tester, donc ça baisse.
54:32 Ensuite, on a à la Toussaint le gouvernement français
54:35 qui impose aux collégiens de se tester tout le temps.
54:38 C'est la bureaucratie. On force les gens à se tester.
54:41 Ensuite, on a quoi, en décembre ?
54:43 Le gouvernement dit que les doubles doses ne fonctionnent plus,
54:46 et donc il faut se revacciner.
54:48 Ils ne veulent pas se faire vacciner,
54:50 ils vont tous se faire tester.
54:52 Les doubles doses passent au-dessus des oranges,
54:55 ils ne veulent pas avoir de 3e dose,
54:57 ils se font tester gratos et vont être plus positifs.
55:00 -Les non-vaccinés devaient payer leur test.
55:02 -Il suffit d'appeler son médecin pour avoir un test gratuit.
55:06 -Toutes les 24 heures.
55:07 -On voit les triples doses qui croient que le vaccin marche,
55:10 mais qui ne marchent pas, qui vont aussi se faire tester.
55:13 C'est ça, les bleus.
55:15 Regardez en mars ce qui se passe.
55:17 En mars 2022, c'est la fin du pass sanitaire.
55:21 Les non-vaccinés n'ont plus besoin de se tester,
55:24 ils ne se testent plus.
55:25 Ceux qui veulent une rallonge de pass sanitaire
55:28 ou une semaine de vacances, ce sont les doubles doses.
55:31 Ceux qui se testent le plus du tas, ce sont les 3 doses.
55:34 Ceux qui croient le moins que ça marche,
55:36 ce sont les plus vaccinés.
55:38 Ce graphique-là, il démonte tout seul
55:40 la totalité de la supercherie du test et du vaccin
55:43 qui marche contre le test.
55:44 Le vaccin est extrêmement efficace contre le fait d'être testé.
55:48 C'est contre ça que c'est efficace.
55:50 -C'était vrai dès les essais de Pfizer.
55:52 -La plus grosse arnaque, je trouve, que vous ne soulevez pas,
55:56 c'est que les gens qui étaient vaccinés
55:58 pensaient être protégés.
56:00 Or, il s'est avéré, lors de la commission Covid,
56:03 c'est Pfizer, carrément, qui l'a dit,
56:06 on ne teste, on n'avait pas testé
56:08 le fait d'être transmissible, de transmettre le virus,
56:12 si on est vacciné.
56:14 Et le gouvernement, c'est là où il y a eu
56:16 une désinformation incroyable, lorsqu'il a dit
56:19 que vacciner, c'est être protégé.
56:21 Pas protégé, du virus, puisqu'ils pouvaient transmettre
56:25 le virus à leurs proches.
56:27 Ca, ça a été une arnaque terrible,
56:29 parce que, dans le pass sanitaire,
56:31 d'être vacciné, on dirait qu'ils pouvaient aller n'importe où,
56:35 qu'ils n'étaient pas porteurs du virus.
56:38 -Au contraire.
56:39 -Plus que les non-vaccinés.
56:41 -Plus que ceux qui n'étaient pas vaccinés.
56:43 -Et les seuls, en fait, qui étaient un peu safe,
56:47 qui étaient un peu sûrs, c'était les testés.
56:49 Puisque là, bon, ils le faisaient toutes les 24 heures.
56:53 Et... -Moi, je voulais...
56:55 -S'ils n'avaient pas un test positif.
56:58 Là aussi, il y avait le biais du test.
57:00 -Si je peux me permettre, on a été aussi interpellés
57:03 assez rapidement sur les effets secondaires,
57:06 particulièrement les effets secondaires féminins.
57:09 Je crois que ce sont les femmes qui ont tiré la sonnette d'alarme
57:13 les premières, et c'est là que j'ai pu rencontrer
57:16 et je crois que votre livre, d'ailleurs,
57:18 les ventes de votre livre reviennent à cette association,
57:22 et je voulais vous en remercier, parce que ça prouve bien...
57:25 Dans toute cette épidémie, pendant les 3 ans,
57:28 on a remarqué que les gens sur les plateaux,
57:31 souvent, avaient quand même des conflits d'intérêt.
57:34 On n'a pas voulu en tenir compte,
57:36 mais ils avaient de très gros conflits d'intérêt.
57:39 Et ceux qui n'en avaient pas, ceux qui ont soigné largement,
57:42 ceux qui ont écrit, qui ont donné des conférences,
57:45 qui ont parlé avec sincérité, eh bien, on ne les a pas entendus.
57:48 Il y a un mot à la mode, que je ne prononcerai pas,
57:51 parce que je trouve que ce serait...
57:54 Mais il y a un mot à la mode.
57:55 Je ne sais pas, est-ce que de boire son café assis,
57:58 on est sûr que le virus passe au-dessus ?
58:01 On a entendu des choses comme ça,
58:03 la population les a prises pour vraiment importantes.
58:06 Est-ce que ça, c'est scientifique ?
58:08 -Allez, vous avez le dernier mot de l'après-midi.
58:11 -Non, ce n'est pas scientifique.
58:13 Il s'est tellement passé n'importe quoi,
58:15 avec des tests positifs, qu'il rajoutait des règles
58:18 où il les modifiait en disant que ça ne marche pas.
58:21 Quand rien ne marche,
58:22 qu'on ne fait que faire du mal aux gens,
58:24 il faut se poser la question de ce qu'on a fait.
58:27 C'est pour ça que j'ai écrit un livre,
58:29 pour se reposer les questions depuis le début
58:32 et garder ce que l'on peut garder, et remettre du débat
58:35 pour débattre de tout ce qu'on a vécu
58:37 et des absurdités totales qu'on a vues.
58:40 -Ca a été l'objet de ce débat entre nous,
58:42 où il y a des choses sur lesquelles on est d'accord,
58:45 sur lesquelles on est en désaccord,
58:47 mais je trouve que c'est comme ça qu'on avance
58:50 et qu'on retrouve une confiance,
58:51 parce que la confiance, on ne la retrouve que si les gens
58:54 sont sans conflit d'intérêt.
58:56 Il y a un véritable débat scientifique,
58:58 parce que c'était quand même un virus particulier,
59:02 à tous les niveaux.
59:03 Merci. -Merci beaucoup.
59:05 -Merci, Pierre. Merci, Laurence.
59:08 ...
59:11 ...
59:39 ...