• l’année dernière
Transcription
00:00 Bienvenue dans cette nouvelle interview du Média en 4/4/2.
00:12 Aujourd'hui, c'est un numéro un peu spécial qui revêt un caractère un peu solennel,
00:18 puisque mon invité est un homme en deuil, un homme en colère.
00:21 Et il a toutes les raisons de l'être.
00:23 Il s'agit de Marc Doyer.
00:24 Bonjour Marc Doyer.
00:25 Bonjour Ket.
00:26 Merci de m'accueillir.
00:27 Bienvenue et merci d'avoir accepté l'invitation du Média en 4/4/2.
00:32 Alors, tout le monde connaît la triste histoire de votre femme
00:35 et j'imagine que plus on vous en parle et plus on ravive cette douleur.
00:39 Très rapidement, Morissette, votre épouse, est décédée
00:43 huit mois après sa deuxième injection du vaccin anti-Covid-Pfizer,
00:47 des suites de la maladie Cross-Velt-Jakob, qu'elle a contractée, dites-vous,
00:51 quelques jours après cette seconde injection.
00:54 C'était dans la nuit du 3 au 4 mai 2022 qu'a eu lieu ce décès.
00:58 Clairement, vous demandez que justice soit faite et que la vérité soit révélée.
01:03 C'est un véritable combat que vous menez et vous êtes là pour nous en parler.
01:07 Je vous en remercie.
01:09 Comment se traduit ce combat et quelles actions menez-vous ?
01:13 Écoutez, là j'ai commencé à mener des actions en justice maintenant.
01:19 Mon combat se traduit au quotidien.
01:24 C'est un petit peu compliqué parce que, effectivement,
01:28 le fait de combattre, ça ne fait pas oublier ce qui s'est passé.
01:33 Ça ne fait pas oublier ce qui s'est passé aussi bien pour mes enfants que pour moi-même.
01:38 Après, j'ai un engagement dans une association qui s'appelle Verity France,
01:42 donc je me sens utile pour les autres.
01:44 Et puis surtout, on reviendra je pense là-dessus,
01:47 mais dans l'espace de maintenant presque deux ans,
01:50 j'ai un petit peu perdu la notion du temps,
01:52 mais j'ai reçu énormément de témoignages d'effets secondaires,
01:56 dont certains pour la même maladie que mon épouse a développée.
02:02 Alors, on peut maintenant plus parler d'ailleurs d'une nouvelle forme de la maladie du Crohn's et de leurs crampes.
02:07 C'est ce que d'ailleurs disait depuis le début le professeur Luc Montagnier,
02:12 qui s'est alerté sur le danger de développer des maladies à prions avec la technologie ARN.
02:20 Malheureusement, ça s'est vérifié et comble de malchance pour notre famille,
02:27 parce que c'est quand même heureusement extrêmement rare pour le moment.
02:31 Nous, on n'est pas passé à travers.
02:33 Donc voilà, c'est un combat difficile à mener,
02:35 surtout que c'est un combat que je mène en fait tout seul,
02:39 même si je suis beaucoup entouré, parce que mon équilibre, c'était mon épouse.
02:43 Donc voilà, c'est compliqué.
02:45 Alors, vous vous avez porté plainte et vous vous êtes porté civil dans une plainte
02:50 donc déposée par Maître Jean-Pierre Joseph auprès du tribunal de Paris.
02:54 Combien êtes-vous dans cette plainte et que demandez-vous ?
02:58 Alors, cette plainte en fait, moi, à ce jour, je ne suis plus parti civil,
03:02 parce que la plainte a été classée sans suite par la juge de Paris,
03:06 parce qu'elle a considéré que...
03:08 Moi, ce qui m'a énormément choqué, c'est par exemple dans mon cas,
03:12 j'ai fourni des éléments et surtout des documents,
03:15 par exemple le médecin sur le certificat de décès pour Mauricette,
03:20 écrit très clairement que le dernier traitement qu'a reçu Mauricette,
03:24 c'est le vaccin Pfizer et qu'elle était en parfaite santé,
03:29 et donc qu'elle considère que le décès est probablement d'origine iatrogène.
03:33 Donc pour les gens qui nous regardent et qui nous écoutent,
03:35 iatrogène, c'est une raison médicale liée à l'injection d'un produit.
03:42 Et ce qui m'a choqué, c'est qu'à partir du moment où j'ai considéré
03:45 que moi, à partir du moment où je fournissais ces éléments-là à un juge,
03:50 il se devait d'enquêter.
03:53 À partir du moment où il y a un médecin qui écrit
03:56 « c'est probablement d'origine iatrogène »
03:59 parce qu'elle ne peut pas écrire « c'est le vaccin »,
04:02 mais si elle avait pu le faire, elle aurait écrit « c'est le vaccin ».
04:05 Parce que tous les médecins qui ont été autour de moi,
04:07 aujourd'hui, en sont persuadés.
04:10 Donc ça m'a extrêmement choqué qu'un juge puisse tout simplement
04:15 se contenter de dire que la plainte était irrecevable.
04:18 Donc Maître Jean-Pierre Joseph et d'autres victimes ont choisi de faire appel.
04:24 Moi, en concertation avec mon fils, j'ai préféré ne pas faire appel
04:30 parce que je veux me concentrer maintenant sur le cas de Mauricette
04:34 et j'ai engagé d'autres procédures.
04:37 Alors, dans cette affaire en particulier, d'abord, c'était une plainte contre qui ?
04:40 Et qu'est-ce que vous demandiez, en fait ?
04:42 C'était une plainte pour empoisonnement.
04:44 Déjà, aujourd'hui, le problème du chef d'accusation,
04:47 c'est qu'aujourd'hui, la notion d'empoisonnement a été changée par le législateur.
04:52 Donc c'est extrêmement difficile d'aller prouver, d'aller dire que finalement,
04:57 les gens qui ont mis sur ce marché, ce médicament, ce produit,
05:01 on peut employer n'importe quel terme, le résultat est le même malheureusement,
05:05 avaient l'intention d'empoisonner les gens.
05:08 Moi, je n'irais pas jusqu'à dire ça.
05:11 Aujourd'hui, je dis qu'on m'a trompé et je l'assume totalement.
05:15 Je considère que ma femme, en quelque sorte, a été assassinée
05:19 et c'est dur pour moi de dire ça parce que je l'ai dit souvent,
05:22 j'aime avant tout mon pays, je respecte mes institutions,
05:25 mais ce que j'ai vécu, moi et mes enfants, je pèse mes mots même quand je dis ça.
05:31 Elle était contre Olivier Véran, contre plusieurs ministres
05:36 et plusieurs responsables de santé en France.
05:40 Je soutiens toujours cette plainte.
05:42 J'ai simplement choisi, comme je vous le disais précédemment,
05:45 de m'en retirer pour les raisons que j'ai évoquées.
05:48 Vous avez également déposé plainte auprès du Conseil de l'Ordre des médecins de l'ISER
05:53 contre Olivier Véran, ancien ministre de la Santé.
05:57 Vous nous expliquez alors, est-ce qu'elle a toujours eu lieu cette plainte ?
06:00 Bien sûr, bien sûr. Et là, j'ai énormément d'espoir parce que je considère encore une fois,
06:05 alors on le sait, ça a été souvent dit, Olivier Véran a souvent dit un petit peu n'importe quoi.
06:11 Alors volontairement ou involontairement, ce ne sera pas mon débat et mes propos aujourd'hui,
06:15 mais très clairement, il s'est mis dans des situations où il a menti.
06:19 Là où c'est extrêmement grave, c'est qu'avant d'être ministre de la Santé ou homme politique,
06:25 il est médecin et il y a des règles.
06:28 Et les règles, elles sont définies par l'Ordre des médecins, ce n'est pas moi qui les ai inventées.
06:32 Et quand j'alerte depuis le début en disant, attention, moi je reçois des témoignages
06:40 qui sont tous concordants, c'est-à-dire que vous savez,
06:43 j'ai reçu environ à ce jour une cinquantaine de témoignages et ça ne s'est jamais arrêté.
06:47 J'en ai encore reçu un la semaine dernière par exemple,
06:50 d'une famille où une femme de 66 ans est décédée, pareil, en l'espace de deux mois,
06:57 de cette nouvelle forme de maladie de Crocelle-Jacob.
07:00 Quand vous avez le ministre de l'époque, Olivier Véran, alors qu'il a été alerté,
07:04 le professeur Luc Montagnier, je l'ai appris ailleurs, après, par ailleurs,
07:08 avait envoyé un courrier au ministre de la Santé, donc Olivier Véran,
07:12 pour le mettre en garde des dangers, des maladies à prions avec cette nouvelle technologie.
07:18 Il y a eu d'autres études, donc il est parfaitement au courant de ce risque.
07:22 C'est par ailleurs, c'est dans le rapport de l'EMA, ça aussi, c'est pas moi qui l'ai inventé,
07:26 simplement je l'ai fait constater par réussi parce que moi je veux que les choses soient bien déterminées,
07:33 écrites, je suis pas là pour raconter des histoires, donc j'ai fait constater.
07:36 Dans le rapport de l'EMA, c'est écrit qu'il y a un risque d'encéphalopathie spongiforme.
07:41 C'est pas moi qui l'ai inventé.
07:43 Alors on peut me dire, oui mais parce qu'il y a peut-être une composition animale dans le vaccin,
07:49 et à partir de ce moment-là, il y a toujours un risque, oui mais peut-être, le risque est évoqué.
07:53 Et là où ça ne va pas, et pourquoi je porte plainte au Conseil de l'Ordre,
07:57 c'est quand le ministre de la Santé, médecin, neurologue,
08:01 qui doit parfaitement connaître tout ce qui est maladie à prions,
08:05 déclare la chose suivante, le vaccin Covid ne donne pas la maladie de Crossfield-Jacob,
08:11 et le vaccin Covid ne donnera jamais la maladie de Crossfield-Jacob.
08:15 De la même manière, les procès outranciers en rupture de l'état de droit en fin de la Constitution,
08:19 ou je ne sais quel, pardon, délire complotiste sur le vaccin qui donnerait le sida ou le Crossfield-Jacob,
08:24 n'ont pas sa place, en mon sens, dans l'hémicycle, et en même temps,
08:28 les parlementaires sont là pour représenter dans leur diversité,
08:31 la diversité des opinions qui s'expriment dans la population française.
08:34 Et c'est justement le propre de la démocratie que de ne pas empêcher un représentant du peuple de s'exprimer.
08:40 Même si on peut, et je le dis notamment pour celles et ceux qui sont en tribune aujourd'hui,
08:44 qui nous regardent, notamment les plus jeunes d'entre eux, je voudrais rassurer tout le monde,
08:47 le vaccin n'a jamais donné, ne donnera jamais ni le sida, ni le Crossfield-Jacob.
08:50 Il faut rétablir le fait scientifique.
08:52 Chacun ici est couvert, et c'est tout à fait normal, par ce qu'on appelle l'immunité parlementaire,
09:00 et chacun ici peut s'exprimer librement, en sachant très bien que ses paroles,
09:03 ses propos ne pourront pas être retournés contre lui devant la justice.
09:06 Mais je le dis néanmoins, parfois les mandats s'arrêtent un jour,
09:10 et parfois celles et ceux qui continueront de tenir ces propos-là
09:14 seront alors susceptibles d'en rendre compte devant la justice.
09:17 Je le dis pour Mme Vonner.
09:18 Mais c'est d'abord, c'est une faute impardonnable.
09:22 C'est un scandale absolu.
09:24 Donc c'est pour ça que j'ai décidé, avec les conseils d'un avocat,
09:30 qui est Maître Ludo, de déposer plainte contre Olivier Véran au Conseil de l'Ordre.
09:35 Parce que je veux maintenant le mettre face à ses responsabilités en tant que médecin.
09:39 Et j'espère que le Conseil de l'Ordre va respecter son règlement.
09:45 Ce médecin a commis une faute.
09:47 Il ne peut pas dire...
09:49 Aujourd'hui, vous savez, moi j'ai été face à quelques médecins
09:53 quand j'ai été médiatisé sur certains plateaux de télé,
09:57 à chaque fois quand j'aurais posé la question.
09:59 Parce que j'avais besoin de cette réponse.
10:01 Parce que moi-même, j'ai toujours douté de l'origine possible de mon épouse.
10:04 J'aurais préféré finalement que ce soit la malchance qu'elle tombe malade.
10:09 Ce que je n'accepte pas, c'est que ce soit dû au vaccin, parce que j'ai fait confiance.
10:13 Et à chaque fois que j'ai posé la question au médecin qui est en face de moi,
10:16 est-ce que vous pouvez, droit dans les yeux, me dire à moi et aux Français
10:20 qu'il n'y a aucun risque avec ce vaccin de développer la myelicrosse de Jacob ?
10:24 Mais tous ont eu l'honnêteté de me dire "Monsieur Doyer, on ne peut pas vous dire ça".
10:29 Donc que le représentant de la santé en France, ministre de la Santé et médecin,
10:33 lui déclare ça, c'est inadmissible.
10:37 Donc il va falloir qu'il réponde devant le Conseil de l'Ordre.
10:40 Où en est cette procédure pour l'instant ?
10:42 On a reçu... Ils ont reçu ma plainte.
10:45 On attend qu'une date soit fixée.
10:47 Parce que ce qui est bien, et c'est aussi pour ça que j'ai fait ça,
10:51 c'est que je veux me retrouver face à lui.
10:53 Parce que je veux qu'il soit... Moi je suis un représentant de famille de victimes.
10:56 Qu'est-ce que j'ai fait finalement pendant huit mois dans mon salon ?
10:59 J'ai essayé de sauver ma femme d'une pathologie extrêmement rare, horrible,
11:05 que certains médecins n'auront jamais à gérer dans leur vie.
11:09 Je l'ai fait tout seul, avec bien sûr le soutien de médecins,
11:12 mais 24h sur 24, jour et nuit, c'est moi qui étais là avec elle.
11:16 Elle a poussé son dernier souffle dans mon salon.
11:19 Donc je suis allé au bout des choses, au bout de l'histoire.
11:22 Donc aujourd'hui je veux des réponses.
11:25 Et si ce médecin de l'hôpital de la santé a d'autres informations,
11:31 et qu'il peut me prouver, me dire que, comme il l'a dit,
11:34 le vaccin Covid ne donne pas et ne donnera jamais, je veux l'entendre.
11:38 Voilà.
11:40 Alors vous avez parlé d'autres procédures également.
11:43 Quelles sont-elles ?
11:44 Pour l'instant je ne peux pas vous en dire trop,
11:46 mais j'ai engagé une procédure au tribunal judiciaire de Paris contre Pfizer.
11:51 Parce que maintenant j'ai un dossier médical qui est épais comme ça.
11:57 Il faut savoir que je ne suis pas arrivé moi tout seul dans mon salon
12:01 à la conclusion suivante en disant
12:04 « on essaie de développer une nouvelle forme de la maladie de Colstock-Jacobs ».
12:08 C'est que les médecins qui étaient avec moi, au quotidien,
12:11 parce qu'ils la suivaient au quotidien pour certains,
12:14 ont fait cette conclusion.
12:15 Il y a une femme médecin, son médecin traitant,
12:18 qui a fait une déclaration au mois de juillet à l'ANSM en disant
12:21 « attention, Warning, là avec madame Doyer, il se passe quelque chose de pas normal ».
12:25 L'ANSM s'est contenté de répondre que ce n'était pas possible
12:29 parce que la maladie de Colstock-Jacobs mettait des années et des années à se déclarer.
12:33 Sauf qu'à chaque fois on leur dit,
12:36 là le médecin en l'occurrence dit « attention, je ne sais pas ce qui se passe,
12:40 mais la patiente que j'ai devant les yeux, elle développe une forme ultra rapide ».
12:46 Et l'ANSM continue simplement avec les œillères de dire « non, non, ce n'est pas possible ».
12:50 Donc, il y a ça, il y a à un moment donné un radiologue de l'hôpital américain
13:00 qui fait une radio du cerveau de Montécette,
13:02 qui vient me voir dans le couloir et qui me dit
13:04 « écoutez, ce n'est pas Alzheimer, ce n'est pas Parkinson, je n'ai jamais vu ça ».
13:09 Vous avez aussi le neurologue de l'hôpital américain qui se pose la question
13:12 en disant « écoutez, est-ce que c'est normal ? »
13:14 Et du coup, du jour au lendemain, Montécette, elle ferme les yeux, elle ne parle plus.
13:18 C'est-à-dire qu'elle rentre avec moi, elle marche, elle me parle.
13:23 Et puis du jour au lendemain, c'est-à-dire qu'on est mercredi,
13:27 le jeudi, je la retrouve dans sa chambre, les yeux fermés,
13:30 elle ne parle plus, elle ne marche plus.
13:32 Et je le demande au neurologue, je lui dis « mais est-ce que c'est normal ?
13:34 Est-ce que c'est la suite logique de cette maladie ? »
13:36 Il me dit « non, écoutez, normalement, cette maladie a plutôt tendance à créer une suractivité
13:42 et c'est pour ça qu'on doit sédater les gens. »
13:44 Et je lui dis « mais écoutez, est-ce que ce n'est quand même pas lié au vaccin ? »
13:48 Et il me fait cette réponse incroyable, il me dit « écoutez, c'est possible,
13:53 mais on verra s'il y a une augmentation des cas. »
13:55 Donc vous voyez, moi, j'ai tendance à faire confiance.
13:58 Et c'était un neurologue formidable, il m'a accompagné, il a cherché des solutions,
14:03 ils ont tenté des traitements, parce qu'eux-mêmes se disaient
14:07 qu'il y a quelque chose de pas normal.
14:08 Le même neurologue, plusieurs mois après, quand je lui dis « Morissette va mieux,
14:14 elle a réouvert les yeux, on n'a plus besoin d'oxygène, on a baissé la sédation,
14:19 est-ce que c'est normal ? » Il me dit « non, c'est impossible. »
14:23 Donc là, je lui apprends qu'on lui a administré un traitement qui a été conseillé
14:27 par le professeur Luc Montagnier, le fameux professeur Luc Montagnier
14:31 que tous nos politiques ont voulu faire passer pour quelqu'un de sénile.
14:35 Moi, j'ai vu un homme qui a amélioré l'état de mon épouse pour normalement une maladie
14:41 où c'est impossible.
14:43 Et là, le neurologue en question me dit « non, écoutez, ce n'est pas normal,
14:48 donc il faut continuer le traitement. »
14:50 Donc voilà, c'est pour ça qu'avec tous ces éléments-là, moi, aujourd'hui,
14:54 je veux savoir pourquoi, quand ma petite fille qui a aujourd'hui 3 ans
14:58 va me poser des questions sur sa grand-mère, je vais être obligé de lui dire
15:01 ce qui s'est passé, pourquoi elle n'est plus là.
15:04 Quand mon fils, encore, me dit « papa, parce que lui est en colère
15:08 beaucoup plus que moi, il a 30 ans mon fils, donc il n'a pas ma sagesse. »
15:12 Et quand, encore comme hier, il me dit « non, non, mais moi, je veux que ça sorte
15:16 parce que tu comprends quand même, ils ont tué maman, voilà, on a tué ma mère. »
15:20 Il faut que j'apporte des réponses, moi, à mes proches.
15:23 Et puis aussi, vous parliez de deuil tout à l'heure, j'y arrive pas.
15:28 Parce que je pense que je devrais peut-être être dans les mains d'un psychologue
15:33 parce que ce que j'ai vécu pendant 8 mois,
15:36 Macron, au début de cette histoire, avait parlé de guerre,
15:39 en disant « nous sommes en guerre », là, je pense que je suis sous un état
15:43 de traumatisme de guerre parce que croyez-moi qu'il y a 8 mois
15:47 à supporter ça, quand vous voyez le lit qui tremble tout seul,
15:52 quand vous êtes obligé, alors que vous n'êtes pas médecin-soignant,
15:55 d'aller faire du bouche-à-bouche à votre femme parce qu'elle fait
15:58 une pause respiratoire, que d'un seul coup, elle va serrer la mâchoire
16:01 parce qu'elle fait des clips d'épilepsie horribles et qu'elle se mord la langue,
16:06 je crois que j'ai droit à des réponses autres que simplement de se contenter
16:10 de me dire que je suis complotiste.
16:13 Donc c'est pour ça que je veux maintenant que ça se passe devant un tribunal,
16:19 qu'il y ait des experts qui puissent examiner le dossier de mon épouse,
16:24 que par exemple les experts puissent, et je le demanderai,
16:27 entendre le radiologue, le neurologue, que ce soit des gens qui peut-être,
16:33 grâce à ma démarche, aient le courage et la possibilité de parler
16:39 sans avoir peur derrière de se faire taper sur les doigts par le conseil de l'ordre,
16:44 parce que la réalité c'est ça, c'est que vous avez beaucoup de médecins
16:47 dont je lui commence à parler, qui pensent comme moi,
16:49 mais qui ont tout simplement peur qu'on leur fasse tout perdre,
16:53 comme ça s'est passé avec les soignants qu'on a suspendus par exemple.
16:57 Alors justement, dans toutes ces procédures que vous êtes en train de mener,
17:00 est-ce que vous êtes soutenu par des politiques, par des professionnels de santé,
17:06 par des figures, je ne sais pas, du militantisme, des médecins ?
17:12 Ou c'est vraiment que vous êtes seul dans votre groupe ?
17:15 Non, non, non, je ne suis pas seul.
17:18 Écoutez, il y a plusieurs politiques qui m'ont soutenu,
17:26 mais c'est toujours les mêmes, c'est ce qu'on veut faire passer pour des camps d'autisme,
17:30 et moi je vais simplement me contenter de dire que j'ai rencontré des hommes de cœur
17:33 et des femmes de cœur, parce qu'il y a aussi Mme Joron par exemple,
17:37 qui est députée européenne du RN, moi l'étiquette ne m'intéresse pas,
17:42 et d'abord depuis le début je lui ai dit, n'essayez pas de me conner une étiquette,
17:45 forcément il y en a qui ont essayé, je dis moi j'irai partout, on me donnera la parole,
17:48 c'est pour ça que je suis là aujourd'hui.
17:50 Vous avez Florian Philippot, qui est quelqu'un que j'ai découvert,
17:53 parce que pour moi Florian Philippot c'était un représentant ex numéro 2 du Front National,
17:58 j'avais comme beaucoup de Français des idées toutes faites sur ce monsieur que je ne connaissais pas,
18:05 et là j'ai rencontré un homme formidable qui m'a soutenu, aidé,
18:08 qui m'a donné la parole dans les manifestations qu'il organise,
18:10 avec beaucoup de courage depuis des mois et des mois.
18:13 Y a Dupont-Aignan, je crois que je vous en ai parlé,
18:17 pareil, qui m'a invité à l'Assemblée Nationale, quand ils ont revoté la loi de Covid.
18:21 Pendant deux jours j'étais là-haut sur le perchoir,
18:23 enfin pas au perchoir, peut-être que j'y serai un jour,
18:27 là où on accueille le public, on m'avait enlevé mon téléphone portable,
18:31 on m'avait dit surtout si vous parlez on vous vire,
18:34 on ne m'a pas dit ça dans ces termes mais c'était comme ça,
18:36 j'y suis quand même allé avec un t-shirt où j'avais écrit en blanc "Mauricette" avec un gros coeur en rouge,
18:41 et ça je l'aurais collé sous le nez et croyez-moi j'ai vu la première ministre à un moment donné qui me regardait,
18:45 elle voyait bien, et j'ai senti que ma présence, ça avait quand même perturbé certaines personnes.
18:50 Sauf que pendant ce temps-là, j'ai vu aussi des députés, alors qu'on parlait d'un sujet grave,
18:56 alors que moi on m'avait interdit de prendre mon téléphone portable.
18:59 La plupart ils étaient en train de jouer sur Twitter et machin et truc, ça c'est autre chose.
19:05 En soutien, y a quelqu'un que je veux nommer parce que je dis souvent,
19:10 c'est une femme qui m'a sauvé, c'est Myriam Palomba.
19:13 Elle est journaliste et souvent elle passe chez TPMP.
19:17 Voilà, Anouna aussi est une des personnes qui m'a donné la parole, Pascal Pro,
19:23 donc ces gens-là m'ont soutenu, m'ont fait confiance.
19:26 Donc s'il n'y avait pas eu tout ça, si j'avais dû supporter tout ce que j'ai supporté,
19:32 comme d'autres familles de victimes d'ailleurs, et c'est pour ça que je continue et que je les aide,
19:37 parce que tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir été médiatisé comme moi,
19:40 et ça a été utile.
19:42 Non seulement ça a été utile pour moi pour pas que je sombre complètement,
19:45 parce que je pense que si j'avais dû supporter ça en étant seul,
19:49 je sais pas si je serais encore aujourd'hui de ce monde.
19:52 Bien que je ne suis pas quelqu'un de suicidaire, j'ai pas d'idée suicidaire,
19:56 j'adore la vie, mais simplement la vie sans Morissette, c'est compliqué.
20:01 Même si on me dit souvent t'as des amis, t'as ton fils, t'as ta petite-fille, bien sûr.
20:06 Mais pardon, j'ai honte de le dire, mais la vie sans elle, c'est juste atroce.
20:12 J'ai l'impression d'être en prison, de survivre, et on m'a mis dans cet état-là,
20:19 parce que moi j'ai fait confiance, comme beaucoup de Français.
20:24 Et les médecins qui s'occupaient de Morissette, c'était pas des antivax, moi je suis pas antivax,
20:29 moi aussi, en plus du complotiste, on m'avait dit de moi que j'étais antivax,
20:33 mais il faut être un peu, excusez-moi, il faut être abruti.
20:36 C'est-à-dire que vous avez en face quelqu'un qui se plaint des faits secondaires du vaccin,
20:40 et la réponse qu'on vous fait c'est vous êtes antivax, mais attendez, arrêtez.
20:43 Moi je me suis fait vacciner, je me suis arrêté à deux doses, mais je me suis fait vacciner.
20:47 Alors petite précision aussi sur ce terme d'antivax,
20:50 qui est beaucoup revenu pendant toute cette période de Covid.
20:53 Parmi les pseudos antivax, beaucoup n'ont tout simplement pas souhaité se faire vacciner aussi,
21:00 mais ils se comptent avec ce vaccin en fait, et ne sont pas forcément antivax.
21:04 C'est vrai que c'est un mot qu'on a balancé un peu comme ça.
21:07 Mais oui bien sûr, mais je pense que beaucoup ont eu la prudence,
21:11 et d'ailleurs le premier personnage de l'État lui-même, le président de la République,
21:17 par bon sens ou par bon conseil, aura eu la prudence,
21:21 puisqu'on l'a entendu dans les médias par un homme politique,
21:26 lui-même on nous dit qu'il n'est pas vacciné.
21:28 Vous persistez, signé Emmanuel Macron n'a pas été vacciné ?
21:32 Absolument pas du tout, mais d'ailleurs son entourage ne voulait absolument pas,
21:36 et il ne faut pas faire une enquête qui remonte bien loin pour le savoir,
21:40 mais c'est le cas de tous les chefs d'État, c'était tellement peu sûr.
21:45 Et moi je peux vous dire que je pense tout à fait qu'il n'est pas vacciné,
21:48 parce que c'est juste une question de bon sens,
21:51 c'est-à-dire qu'on le sait qu'il y a un risque, de toute façon il y a un risque
21:54 avec tout médicament ou tout vaccin de développer des effets sovraires.
21:57 Donc moi je demande à Emmanuel Macron aujourd'hui, mais qu'il me prouve le contraire,
22:01 c'est-à-dire que je suis prêt à payer l'huissier, l'expert indépendant, les médecins,
22:06 s'il a le courage et l'honnêteté de faire les analyses et de me prouver qu'il a été vacciné.
22:12 C'est facilement vérifiable, moi je le dis aujourd'hui comme d'autres l'ont dit,
22:16 il n'est pas vacciné, parce que c'est tout à fait normal.
22:20 Vous imaginez le président de la République se faire injecter un produit
22:23 qui peut lui déclencher un effet secondaire,
22:25 c'est une roulette russe, c'est-à-dire qu'à un moment donné,
22:28 personne ne peut lui certifier, "Monsieur le Président, ne vous inquiétez pas,
22:32 là le vaccin que je vous injecte, celui-là il est sûr".
22:35 Donc c'est complètement ridicule, mais c'est grave d'être venu devant la télé,
22:39 lui et d'autres, parce que moi si j'y suis allé, si ma femme y est allée,
22:43 si la majorité des Français y sont allés, c'est parce qu'ils ont vu ce genre d'image,
22:47 comme quand Véran vaccine une femme enceinte,
22:50 et qu'aujourd'hui on connaît quand même les dégâts que ça crée aux femmes ce vaccin.
22:53 C'est un scandale absolu.
22:56 Je ne sais même pas, c'est bien malheureux qu'on ne puisse pas porter plainte contre lui,
23:01 parce que c'est affreux, et c'est pour ça d'ailleurs qu'aujourd'hui,
23:05 ça a des conséquences sur notre société entière,
23:08 c'est-à-dire que comment on peut continuer d'avoir confiance ?
23:11 Là, il y a quelques jours, il a lancé dans un collège un nouveau vaccin,
23:16 mais moi je n'ai plus confiance, et je pense que je ne suis pas le seul.
23:21 En plus, est-ce que c'est son rôle ? Je ne le pense pas.
23:24 Là, il fait le médecin, il va dans un collège,
23:27 est-ce que demain il va aller à l'hôpital pour nous parler d'éducation nationale, par exemple ?
23:33 C'est incroyable.
23:35 Donc, je suis fier de mon combat, je le fais pour mon épouse,
23:40 parce que je vous assure que qu'est-ce qu'elle a souffert, moralement, et physiquement aussi, bien sûr.
23:46 Mais vous savez, quand vous avez quelqu'un dans la cuisine qui vous dit en pleurs,
23:50 j'ai encore des choses à faire, parce qu'elle se rend compte que son état s'aggrave,
23:54 et que moi je sais, à ce moment-là, qu'elle a une maladie incurable, qu'elle va mourir.
23:59 Mais qu'est-ce que je dois lui répondre ?
24:02 Après, au quotidien, je lui fais sa toilette, parce que j'ai voulu que ce soit moi,
24:07 je ne voulais pas que ce soit les autres.
24:09 Et que je vois des larmes qui coulent sur ses joues, ça a été ça, mon quotidien.
24:13 Bon, je pense qu'il va falloir me donner des réponses,
24:17 surtout qu'entre-temps, j'ai eu plein de témoignages de Crostoël Jacob ou de formes.
24:23 D'ailleurs, je pense que plutôt, on doit parler de nouvelles formes,
24:27 parce que je ne suis pas un expert, mais je pense que là,
24:30 ce que je vais dire, les experts me donneront pas tort,
24:34 c'est qu'une maladie de Crostoël Jacob, en général, les gens décèdent entre 6 et 12 ou 14 mois.
24:41 Là, on a reçu des témoignages où les gens décédaient en un mois et demi, deux mois, trois mois.
24:46 Moi, j'ai eu une femme de 38 ans, son mari d'ailleurs a déposé plainte aussi,
24:52 elle est décédée en espace d'un mois et demi à 38 ans.
24:56 Donc voilà, et aujourd'hui, quand on regarde les effets secondaires reconnus de Pfizer,
25:02 on retrouve dedans des symptômes que Morissette avait et que d'autres avaient aussi.
25:07 Donc, je veux savoir, je veux qu'on me dise,
25:10 peut-être qu'il y a eu des problèmes de fabrication sur des lots, j'en sais rien,
25:14 mais je veux savoir pourquoi on m'a volé 20 ans de ma vie.
25:17 Il y a plusieurs collectifs de victimes des injections qui se sont créées, malheureusement.
25:22 On peut citer entre autres, Où est mon cycle ? de Mélodie Ferron,
25:26 qu'on a d'ailleurs reçu dans cette émission,
25:29 Du vaccin aux acouphènes, Les cœurs vaillants, Action témoignages et tant d'autres.
25:35 Pour quelle raison ne tentez-vous pas une action collective, tous ensemble ?
25:41 Alors, on en a parlé, nous sommes tous en relation,
25:47 nous avons d'excellentes relations, Mélodie, c'est quelqu'un que j'ai souvent au téléphone.
25:53 C'est extrêmement compliqué parce qu'on s'est retrouvé dans l'urgence et tout ça,
25:58 on a énormément fait en peu de temps là.
26:01 Moi, j'œuvre à ça depuis le début, d'ailleurs, j'ai fait la dernière,
26:06 l'appel du 10 juin à la Bastille où j'avais réuni un certain nombre d'intervenants et d'associations.
26:12 Je vais refaire la même chose cette année, dans le même but.
26:15 Effectivement, on peut faire des actions en commun,
26:18 après, il faut que ce soit encadré par des avocats, c'est la justice,
26:22 ce n'est pas aussi simple que ça.
26:25 Mais de toute manière, à terme, ça finira comme ça.
26:29 Si je peux revenir sur Mélodie, tout à l'heure, je vous donnais l'exemple,
26:34 parce que les choses ont évolué quand même.
26:36 Et c'est là aussi où c'est difficile pour nous, victimes et familles de victimes.
26:39 Au tout début, par exemple, on me disait "non, non, c'est impossible,
26:43 c'est une maladie qui met trop longtemps à s'installer".
26:45 Là, maintenant, on commence à me dire "ah, mais ça a pu déclencher la maladie qu'elle avait en elle".
26:50 Vous vous rendez compte un petit peu ? Donc ça évolue.
26:53 Pour les problèmes menstruels, c'est la même chose.
26:55 Moi, je me souviens d'un article dans Libération qui était vraiment un torchon incroyable,
27:00 où encore une fois, Mélodie, moi et d'autres,
27:03 on se contentait de nous dire que nous étions méchants complotistes.
27:06 Seulement, le problème, c'est que quelques mois après,
27:09 Pfizer a reconnu qu'il y avait un problème avec les femmes et le cycle menstruel.
27:16 Donc vous voyez, je pense que, involontairement, nos actions se sont fédérées.
27:26 Et aujourd'hui, si les choses ont énormément évolué,
27:29 c'est grâce à toutes les associations que vous avez nommées là.
27:32 C'est grâce aussi à des médecins, je ne pourrais pas tous les nommer,
27:36 mais je pense au professeur Perron, à Montagné, à Raoult,
27:43 même si je le trouve un peu trop prudent, parfois.
27:47 Madame Orioncaud.
27:50 Moi, je pourrais ajouter Martine Bonner, le docteur Aminoum Lille.
27:55 Tout à l'heure, on parlait de politique, je suis désolé de l'avoir oublié,
27:57 parce que Martine, c'est vraiment quelqu'un qui est proche de moi
27:59 et qui, pour le coup, m'a énormément soutenu.
28:03 Parce qu'en plus, elle est psychiatre.
28:05 Dans sa tête de psychiatre, elle devait tout à fait comprendre ce qui m'arrivait,
28:09 dans quel danger j'étais.
28:12 C'est la première qui m'a contacté quand il y a eu l'affaire de Morissette qui est sortie
28:18 et qui m'a mis en relation avec Alexandre Orioncaud,
28:22 qui m'a dit "mais monsieur Veillet, c'est impossible".
28:24 Parce que ce que j'ai oublié de vous dire tout à l'heure,
28:26 la plupart des cas que j'ai reçus en témoignage,
28:28 tous ont développé la maladie de Croceau-Jacob
28:31 ou cette nouvelle forme ultra-violente environ 15 jours après la vaccination.
28:35 Il y a aujourd'hui une étude qui a été réalisée sur 23 patients
28:40 où le neurologue qui a fait cette étude a eu accès à chaque dossier médical,
28:46 a parlé avec toutes les familles et il y a le même processus.
28:50 Donc sur une maladie aussi rare, et ça, je me souviens du lendemain du décès de Morissette,
28:55 chez Hanouna, Raoult était là et Hanouna lui posait la question
29:01 par rapport au décès de Morissette, et il dit la réponse suivante
29:05 qui me paraît être une réponse de sagesse.
29:07 À partir du moment où sur une maladie aussi extrêmement rare
29:11 et un nouveau produit, il y a ce genre de fait, on doit s'interroger.
29:17 Le seul problème c'est qu'encore aujourd'hui, à l'heure où je vous parle,
29:20 les autorités ne sont pas interrogées.
29:23 Et ce qui est grave, c'est qu'à chaque fois je leur ai proposé
29:27 de leur mettre à disposition ce que j'avais fait.
29:30 C'est-à-dire que c'est moi, tout seul, petit mari amoureux, dans mon 60,
29:35 qui a travaillé et qui a récolté tout un tas d'éléments.
29:39 Mais pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais pas forcément envie
29:41 que ça arrive à d'autres, et puis parce que moi j'ai juste une envie de justice.
29:46 C'est un problème de justice, on ne peut pas accepter ça.
29:50 Alors vous parlez des autorités, mais vous pensez que les autorités
29:54 ne peuvent pas s'y intéresser ou ne veulent pas s'y intéresser ?
29:59 Vous imaginez que les autorités pourraient d'un seul coup, du jour au lendemain,
30:03 dire aux Français "effectivement, il y a un risque que à cause de ce vaccin,
30:11 vous développiez à plus ou moins long terme la maladie de Crohn's et de Sarkozy".
30:17 C'est pas la maladie de la vache folle, c'est impossible, je les comprends.
30:21 Mais sauf qu'ils ont été alertés avant.
30:25 Il y a des médecins, aujourd'hui ce n'est pas le seul, Montagnier,
30:27 il y en a plein d'autres, à l'étranger aussi, il y a des études, il y a des cas,
30:29 il y a d'autres cas.
30:31 Mais il fallait tout simplement, et puis maintenant on le voit bien.
30:35 Là maintenant vous avez des autorités de santé qui commencent à dire
30:38 "non, non, mais attention, ce n'est plus utile de vacciner tout le monde".
30:42 Mais ce n'est pas le discours d'il y a un an et demi.
30:46 C'est-à-dire que moi aujourd'hui, et c'est là pour ça que je suis en colère,
30:50 oui mais c'est une colère froide, parce que la colère de toute façon,
30:54 ce n'est pas constructif, et ça ne me rendra pas ma recette.
30:59 Mais bien sûr que j'aurais préféré aujourd'hui entendre, ou même qu'on me reçoive,
31:05 en disant "M. Doyer, on sait que vous avez certainement un peu raison,
31:08 voilà, on est désolé, juste ça".
31:10 Plutôt que de faire en sorte que sur les réseaux sociaux,
31:16 avec le soutien de gens haut placés, parce que ça aussi c'est en train de sortir,
31:21 on me harcèle, on insulte mon fils, qui à un moment donné a craqué,
31:27 a employé des termes qu'il n'aurait jamais dû employer,
31:30 mais il voyait des vidéos de sa mère avec une tête de vache, des propos.
31:37 J'ai été jusqu'à dire que ma recette n'était peut-être pas malade,
31:40 que simplement je la battais.
31:42 Il y en a d'autres qui ont été écrire que j'avais fait un faux certificat de décès,
31:46 et moi j'ai alerté les autorités de ça.
31:49 Tu aurais dit ? Rien.
31:52 C'est-à-dire qu'en gros, par exemple sur Twitter,
31:54 c'est mon fils qui s'est retrouvé avec son compte Twitter définitivement bloqué, suspendu,
32:00 parce qu'il avait craqué.
32:02 Mais il a craqué pourquoi ? Parce que des mois et des mois de harcèlement,
32:05 d'insultes, de saloperies, excusez-moi d'employer ce terme,
32:08 mais j'ai découvert, je le savais déjà un petit peu, je suis pas un enfant de cœur,
32:13 mais j'ai découvert la nature humaine de certaines personnes, c'est horrible.
32:16 Et ce qui est inquiétant, c'est que dedans vous avez des politiques, des médecins.
32:22 Je vais vous dire, aujourd'hui puisqu'on parle de procédure,
32:27 moi j'ai porté plainte contre un réalisateur d'un documentaire,
32:30 c'est lui qui a été écrire que je battais certainement ma femme.
32:34 Et bien sûr je suis tombé sur Twitter,
32:36 Cécile Duflo conseillait de soutenir cette personne.
32:41 Dans ce documentaire vous retrouviez des médecins de plateau,
32:46 des gens comme Karine Lacombe.
32:49 Quand j'ai alerté, quelques-uns se sont retirés, mais pas tous,
32:53 il y en a qui sont restés.
32:55 Il y a quelques semaines au Sénat, et ça a provoqué chez moi un coup de gueule,
32:59 mais surtout un dégoût,
33:02 parce qu'ils ont projeté ce film,
33:05 ils projettent le film produit par quelqu'un qui fait l'apologie des armes sur Twitter,
33:10 en disant "attention je suis armé, je sais me défendre".
33:12 Tout ce que je dis là est vérifiable.
33:14 Réalisé par quelqu'un qui a écrit que je battais ma femme,
33:18 et Gérard Larcher autorise la projection de ce film-là.
33:23 Mais vous savez, j'ai l'impression d'être seul, souvent seul,
33:26 mais surtout pas avec les gens qui m'entourent,
33:29 d'avoir été abandonné, insulté,
33:32 par les autorités que je respecte pourtant profondément.
33:36 Moi, je suis issu d'un milieu où ma maman, qui a aujourd'hui 97 ans,
33:41 s'est occupée d'associations toute sa vie,
33:43 elle avait affaire à des politiques, des sénateurs, des ministres, des députés.
33:48 J'ai baigné là-dedans tout petit.
33:51 J'ai énormément de respect pour ça, normalement.
33:55 Je dis normalement, parce que là, ça a beaucoup changé.
33:58 Est-ce que vous croyez encore à la justice ?
34:01 Ah mais j'espère, oui.
34:04 Vous avez vu, je les titille.
34:09 Parce que je pense que, avant tout, derrière un juge, un médecin, un policier,
34:14 il y a un homme.
34:16 Un homme, une femme, et j'espère, et j'ai souvent dit,
34:19 j'espère qu'un homme, une femme, et souvent j'aurais dit, écoutez,
34:22 imaginez la personne que vous aimez le plus au monde,
34:25 et là peut-être que vous allez me comprendre.
34:27 Donc je dis la même chose demain, moi je ne demande pas de passe droit,
34:30 je veux qu'on enquête, donc bien sûr que j'ai confiance dans la justice.
34:34 Sinon tout est perdu, et si on n'a plus confiance dans la justice,
34:37 ça va devenir le chaos, et là peut-être que Macron aura raison,
34:40 c'est-à-dire qu'on sera vraiment en guerre.
34:42 Bien souvent d'ailleurs, je me pose la question,
34:44 comment se fait-il que, est-ce que demain, pour une épidémie de gastro-entérite
34:48 qui va nous ressortir, nous sommes en guerre ?
34:51 Il faut quand même se dire, moi j'ai un cerveau, j'essaie de m'en servir,
34:56 j'arrive toujours pas à comprendre pourquoi à un moment donné,
34:59 le chef de l'État s'est présenté devant nous et nous a dit, nous sommes en guerre.
35:02 Sauf s'il nous a caché certaines choses.
35:05 Alors là on entend parler, on nous dit maintenant qu'il y a un document américain,
35:10 d'une agence américaine, qui dit que probablement,
35:13 j'aime bien toujours le probablement,
35:15 mais je pense qu'on devrait donner autant d'importance à ce mot, probablement.
35:19 Vous savez, comme moi, les médecins écrivent que le décès de mon épouse
35:22 est probablement d'origine iatrogène, donc due au vaccin.
35:25 Là, les médias commencent à en parler, du fait qu'une agence américaine
35:29 ait dit que le virus était probablement sorti d'un laboratoire.
35:34 J'aimerais une suite, voilà.
35:36 Ce n'est pas encore confirmé.
35:38 Mais vous avez quand même certains médias qui ont commencé à en parler.
35:41 Et des médias, ce qu'on appelle, vous savez, les fameux médias...
35:44 Dominants, voilà.
35:45 Et tant mieux d'ailleurs.
35:47 Donc, dans mon cas, le probablement n'est pas sérieux, et dans ce cas-là, il est sérieux.
35:53 Oui, en tout cas, j'ai confiance en la justice.
35:56 Sinon, c'est l'anarchie.
36:00 Mais est-ce que vous êtes conscient que ça risque de prendre encore quelques années ?
36:05 Ça m'est égal.
36:06 Vous savez, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, et je suis sérieux,
36:10 et ça, je m'en excuse auprès de mes amis, de mon fils surtout,
36:13 parce que je sais que c'est toujours dur pour lui d'entendre ça.
36:15 Mais pour moi, c'est un paradoxe, c'est compliqué.
36:18 Je suis en sursis.
36:19 Je ne sais pas si les gens peuvent se rendre compte.
36:21 Je ne suis pas le seul à avoir perdu un proche, il y en a d'autres.
36:23 Il y a des gens qui meurent tous les jours de maladie.
36:25 Mais les conditions dans lesquelles ça s'est passé,
36:29 et puis parce que j'étais très proche de mon essai,
36:31 on était comme ça, c'était fusionnel.
36:34 Donc, c'est ce qui va me faire survivre.
36:38 Donc, ça peut durer 30 ans, 40 ans.
36:41 J'espère être centenaire et avoir des réponses.
36:45 Alors, les réponses, j'espère que vous les obtiendrez un jour.
36:49 Mais j'aimerais quand même vous rappeler l'affaire du sang contaminé, par exemple.
36:54 Alors, cette terrible affaire,
36:58 cette terrible affaire, oui, parce qu'elle avait été révélée en avril 1991
37:03 par une journaliste lanceuse d'alerte.
37:06 Et on avait appris à ce moment-là que 95 % des hémophiles
37:10 traités entre 1984 et 1985
37:14 avaient été contaminés soit par le virus du sida, soit par l'hépatite C.
37:19 Ça avait touché 2000 personnes et 40 % des victimes en sont mortes.
37:25 Et pourtant, les ministres, dont Laurent Fabius de l'époque,
37:30 ont été complètement innocentés dans ce dossier.
37:33 Responsable mais pas coupable, c'était ça non ?
37:37 Alors, complètement innocentés.
37:39 Complètement innocentés. Il y a eu aussi un autre scandale avec les vaccins de l'hépatite B.
37:45 Souvenez-vous, ils avaient lancé une vaste campagne de vaccination auprès des collégiens.
37:51 C'était en 1994.
37:53 Il y a eu des dizaines de cas très rapidement suspects de maladies neurologiques,
37:58 dont la sclérose en plaques.
38:00 En 1998, une enquête judiciaire avait été ouverte.
38:03 Et en 2016, 17 ans après, le parquet de Paris rend un non-lieu.
38:08 Oui.
38:09 Écoutez, je ne vais pas vous dire que toutes les affaires dont vous m'avez cité là, ce n'est pas grave.
38:18 Mais par rapport au scandale des vaccins Covid, c'est une poussière.
38:24 C'est-à-dire que là, c'est tellement, au niveau international, quelque chose qui va exploser.
38:28 Tout à l'heure, vous avez parlé des différentes associations.
38:31 Il y en a partout. Les gens, partout, commencent à lever la voie.
38:34 Peut-être, mais en tout cas, on fera tout pour que ça ne soit pas comme ça.
38:40 Et moi le premier.
38:42 Et derrière, j'espère que si je ne suis plus là, mon fils prendra le relais.
38:45 Et je pense qu'il prendra le relais.
38:47 C'est difficile pour moi de vous répondre à cette question.
38:52 Parce qu'effectivement, si on continue d'avoir un système un peu corrompu, comme c'est le cas,
38:56 parce que de toute façon, dans tout ça, il y a une part de corruption.
39:00 Il y a des gens qui manquent de courage, qui n'ont pas le courage de dire ce qui se passe.
39:04 Mais il y en a aussi qui sont corrompus.
39:05 Et ça, on le voit dans d'autres domaines, même que dans d'autres affaires,
39:10 qui ne sont pas liées à la santé.
39:12 Moi, ce qui me donne confiance, c'est aussi que c'est des médias comme vous,
39:16 par exemple des médias indépendants.
39:18 Et là, on nous le dit, je l'entends de plus en plus.
39:20 Il paraît que les grands médias, les politiques, ont peur de vos médias.
39:27 Parce que finalement, vous commencez à être diffusé un peu partout.
39:31 Et là, vous devrez avoir peur.
39:34 Mais finalement, non, pas peur.
39:35 Parce qu'encore une fois, nous sommes des citoyens responsables.
39:39 Moi, je ne sais pas, on me qualifie aussi de lanceur d'alerte.
39:44 Alors à 57 ans, je suis vachement fier.
39:46 Je pourrais dire à un jour, une petite fille te rencontre,
39:48 tu as un grand-père qui est lanceur d'alerte.
39:50 Ça fait un peu guerrier quand même.
39:53 Mais en tout cas, ça ne pourra pas se passer comme à l'époque du son contaminé.
39:57 Parce que tous ces petits médias indépendants, toutes les associations,
40:01 on ne pourra pas nous faire taire.
40:03 Et comme il va y avoir énormément de procédures de lancée,
40:08 je crois que ça va aboutir.
40:09 Et en plus, comme il y a réellement quelque chose qui s'est passé,
40:14 ça ne pourra pas être comme ça, classé sans suite.
40:18 C'est impossible.
40:20 C'est impossible.
40:22 Alors vous êtes aussi porte-parole de Verity France,
40:26 un collectif créé en 2021 par les familles de Maxime Beltra,
40:30 Mélanie Massip et Sophia,
40:32 tous trois décédés des suites de la vaccination.
40:35 Le président du collectif est Frédéric Beltra, le père de Maxime.
40:39 Quelles sont vos actions au sein de ce collectif ?
40:42 Alors c'est pareil, pour le moment, c'est difficile.
40:45 Principalement, les actions, c'est en récolte des témoignages,
40:48 comme le fait aussi Mélodie.
40:50 On commence à surtout aussi collecter plein de choses,
40:58 des articles, des déclarations des uns et des autres,
41:01 justement pour derrière envisager de faire des procédures.
41:04 Il y a un soutien des familles.
41:06 Ce ne sont que des bénévoles.
41:09 On a maintenant aussi, je pense, une responsabilité
41:17 vis-à-vis de tous les gens qui nous font confiance.
41:20 Et on commence à avoir un véritable poids
41:23 et un pouvoir de pression sur les autorités.
41:28 C'est le but, parce que malheureusement,
41:31 on s'aperçoit que tous ces gens-là ne comprennent que le rapport de force.
41:35 Donc après, on commence à accompagner des familles
41:40 qui sont maintenant dans un désespoir terrible.
41:43 Donc on les met en relation avec des avocats,
41:45 on les met en relation avec des médecins.
41:47 Alors attention, on ne fait pas une pratique illégale de la médecine,
41:52 mais on les met en relation avec des médecins,
41:54 parce que forcément, on a des réseaux de médecins avec nous.
41:56 Et qu'actuellement, c'est aussi compliqué de se faire soigner.
42:00 Vous le savez, ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça.
42:02 Donc voilà, Frédéric Beltrat, je voudrais y revenir,
42:05 parce que c'est quelqu'un aussi que j'aurais dû citer tout à l'heure,
42:08 qui m'a accompagné tous les jours quand j'étais avec Morissette,
42:10 parce que moi, j'ai appris cette horreur qu'il a vécue avec son fils.
42:17 C'est un petit peu différent de moi, et souvent d'ailleurs, Frédéric a
42:21 l'immense humanité de dire "Oui, mais tu sais, toi Marc,
42:24 ça a duré pendant 8 mois, c'est terrible,
42:26 on ne sait pas comment tu as fait pour supporter ça".
42:28 Lui, ça a tellement été violent, c'est-à-dire que son fils se fait vacciner le matin,
42:32 parce que comme beaucoup, si on lui dit "Bah écoute,
42:34 si tu veux partir en vacances, sortir avec tes copains,
42:36 il faut te faire vacciner, protéger".
42:39 Et puis le soir, il fait un malaise dans le salon de ses parents, et il décède.
42:45 Alors on a dit que c'était une allergie, qu'il avait la cacahuète, etc.
42:48 Il faut quand même savoir que d'abord, il savait ce qu'il devait manger ou pas manger,
42:55 mais surtout, il savait quel protocole mettre en place
42:58 si effectivement il déclenchait cette allergie.
43:01 Il a été pris en charge tout de suite, et les médecins n'ont rien pu faire.
43:04 Et vous voyez que tout à l'heure, je vous parlais,
43:06 il y a des moments forts, et pourquoi ?
43:08 Ça ne se passera pas comme ils sont contaminés, comme tout le reste.
43:11 Pourquoi on ne les sera pas faits ? Parce que nous, encore une fois, on a fait confiance,
43:14 et on a vécu des choses qui font qu'au plus profond de nous-mêmes,
43:19 nous sommes devenus des guerriers.
43:22 Et moi, la réponse que je vais faire à Mme Macron quand nous sommes en guerre,
43:26 à partir du moment où moi, je suis touché dans ma chair,
43:29 qu'est-ce que fait un homme ? Normalement, il défend ses proches.
43:32 Moi, j'aurais voulu défendre et sauver ma femme.
43:35 Et Frédéric aurait voulu faire pareil avec son fils.
43:38 Il a eu ces mots terribles un jour, Frédéric, quand on avait une conversation.
43:42 Il me dit, tu sais, alors que je savais que Maxime était mort,
43:49 je l'ai serré dans les bras, je vous ai accompagné jusque dans le camion des pompiers
43:53 le plus longtemps possible, parce que je voulais sentir la chaleur de son corps.
43:57 Vous vous rendez compte ? Voilà la réalité.
44:00 Et je suis désolé parce que je pense à Eva, par exemple,
44:03 Eva Musso, c'est pareil, sa maman aujourd'hui, elle se bat.
44:06 J'en oublie plein parce que je ne sais pas tous les prénoms,
44:10 mais aujourd'hui, je pense avant tout à toutes les familles de victimes.
44:14 On a vécu quelque chose de violent, subi, qui a été très violent,
44:19 vraiment très violent. Donc ça ne peut pas se passer comme le sang contaminé.
44:23 Ils ne pourront pas se contenter de placer sans suite ou de ne pas juger.
44:26 Vous avez oublié aussi quelque chose. Il y a eu les hormones de croissance.
44:30 Et là, je vais revenir directement sur la maladie de Crosso de Jacob
44:34 et répondre à ceux qui me disent "ce n'est pas possible, ça met des années à se développer".
44:38 Là, il y a des enfants qui, en l'espace de trois ans, ont développé la maladie de Crosso de Jacob.
44:44 Donc je ne vois pas comment aujourd'hui, vous voyez,
44:47 tous ces gens-là peuvent avoir autant de certitude,
44:50 alors qu'ils se sont bien souvent trompés.
44:54 Je ne vais pas revenir sur les masques, vous vous rappelez, c'est affreux.
44:58 C'est-à-dire qu'on passe d'une situation où on nous dit "oh, vous ne saurez pas,
45:02 il n'y en a pas, mais de toute façon, ne vous inquiétez pas, ça ne sert pas vraiment à grand-chose,
45:05 puis vous ne saurez pas les utiliser".
45:07 C'est que les masques ne sont pas nécessaires pour tout le monde.
45:10 Et vous savez quoi ? Moi, je ne sais pas utiliser un masque.
45:13 Je pourrais dire "je suis ministre, je me mets un masque", mais en fait, je ne sais pas l'utiliser.
45:16 Parce que l'utilisation d'un masque, ce sont des gestes techniques précis.
45:19 Sinon, on se gratte le nez sous le masque, en fait, on a du virus sur les mains.
45:23 Donc voilà quoi.
45:25 Moi, je ne veux pas qu'on continue de me dire que je suis complotiste.
45:28 Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas tout ça.
45:30 Et encore une fois, j'ai bien toutes ces étapes dans ma tête, et je ne suis pas tout seul.
45:36 Il y a Frédéric Beltrat, il y a Mélodie, on est accompagnés,
45:41 nous avons autour de nous des médecins, des avocats.
45:45 Il faut savoir que, heureusement, dans ce pays, il y a encore des gens qui font preuve de cœur,
45:51 d'humanité, et tous les jours, je reçois des témoignages, tous les jours, on m'envoie des documents.
45:56 Et c'est loin d'être des documents de complotistes.
45:59 J'étais en relation, par exemple, il y a quelques mois, avec un médecin de la gendarmerie,
46:04 qui était chargé de déclarer aux familles les décès, et qui me disait "on n'a jamais vu autant de décès
46:10 de gendarmes en activité sportive".
46:13 Et malheureusement, on constate que c'est après vaccination.
46:16 Vous voyez, tout ça, je voudrais qu'on enquête là-dessus.
46:19 On ne peut pas se contenter aujourd'hui.
46:21 Macron ne va pas nous faire le coup, là, maintenant, de repartir sur un autre vaccin,
46:25 et puis de ne pas assumer ce qui s'est passé avec l'autre, là.
46:32 Ce n'est pas possible.
46:33 Parce qu'encore une fois, je le répète, et je l'ai souvent dit, je ne suis pas l'ennemi de la France, moi.
46:38 J'adore mon pays.
46:39 Simplement, je n'adore pas mon pays comme il est devenu.
46:43 Avec des gens qui sont corrompus, d'autres qui sont dépravés, on le voit bien en ce moment,
46:50 c'est une horreur.
46:52 Donc croyez-moi, même si je suis touché au fond de moi-même, si des fois c'est difficile,
46:57 j'ai une détermination qui va faire que je vais aller au bout.
47:02 Alors, un dernier mot, Marc Noyer.
47:05 Si on veut vous aider, comment peut-on le faire ?
47:10 Oh, écoutez, il faut avoir...
47:15 Je lance un appel aux politiques, aux artistes, aux sportifs, aux médecins, surtout.
47:23 Alors, les artistes, on les a très peu entendus, dans cette période.
47:26 On les entend en ce moment pour autre chose.
47:29 C'est malheureux.
47:31 La seule solution pour nous aider, c'est d'avoir le courage de dire ce qui s'est passé.
47:39 Je veux dire, les médecins, aujourd'hui, j'en rends compte, moi.
47:43 Ils me disent "ouais, on voit bien qu'il y a des problèmes".
47:46 Les gynécologues, les cardiologues...
47:49 Simplement, on est dans un système, encore, où, comme je disais tout à l'heure,
47:53 s'ils parlent, ils risquent de perdre leur boulot.
47:58 Donc, si vous voulez nous aider, il faut continuer de témoigner,
48:03 il faut soutenir les associations.
48:06 On n'a pas parlé des soignants et des personnels suspendus, là.
48:11 Je voudrais qu'on en parle juste quelques-uns de minutes.
48:13 Je vous en prie.
48:14 Parce que, quand je vous disais tout à l'heure que j'adore mon pays,
48:18 mais que j'ai honte, là, quand même, franchement...
48:21 Il y a eu les "non-essentiels", vous vous souvenez ?
48:24 Qui a décidé tout ça ?
48:27 Qui peut employer des termes comme ça ?
48:29 Il y a les "non-essentiels", maintenant, nous avons les "suspendus".
48:32 Comment est-il possible qu'en France, on ait d'un seul coup décidé
48:36 de mettre des femmes et des hommes au rebut de la société sans revenu ?
48:42 Et ça, vous voyez, pratiquement personne ne le sait.
48:45 C'est-à-dire que moi, j'ai rencontré beaucoup de gens,
48:48 et à chaque fois, quand je leur parle des personnels suspendus,
48:50 ils me disent "oui, mais ils ont le chômage".
48:51 Je dis "non, non, ils n'ont pas le chômage".
48:53 Donc, il faut dénoncer tout ça, il faut parler, il faut aller parler à ses voisins,
48:58 il faut parler aux élus de terrain,
49:00 parce qu'il y a des élus de terrain qui sont très bien.
49:03 Nos députés dans l'ensemble, malheureusement, tous manquent de courage,
49:06 parce qu'ils ont leur petit fonds de commerce, et ils ont juste peur d'une chose,
49:09 c'est que Dieu là-haut, il se ferme l'Assemblée Nationale,
49:15 il dissout et voilà, ils sont obligés de se représenter.
49:18 Mais il y a des gens de terrain qui sont courageux.
49:21 Voilà, pour nous aider, il faut soutenir les associations avant tout.
49:25 Et puis, il faut parler.
49:27 Parce que parler, ça ne veut pas dire être complotiste.
49:31 Il faut dire la vérité.
49:34 Et "Vérity France", c'est pour ça que Frédéric Beltrain a appelé ça "Vérity France".
49:41 Dans "Vérity", il y a "Vérité".
49:43 Et il faut nous aider à chercher la vérité.
49:47 Eh bien, merci beaucoup Marc Doyer.
49:51 Au nom du Média, en 442, je voulais vous apporter tout notre soutien,
49:55 à vous et à toutes les familles des victimes.
49:58 Vous serez toujours le bienvenu, en tout cas, pour venir vous exprimer librement et parler.
50:03 Merci beaucoup.
50:04 Didier Danex disait "En oubliant le passé, on se condamne à le revivre,
50:09 alors nous n'oublierons pas et notre mémoire restera intacte."
50:13 On va compter sur moi aussi.
50:16 Merci beaucoup.
50:18 Merci beaucoup.
50:19 Merci beaucoup.
50:21 [Musique]
50:25 [Musique]
50:52 Bon, ben maintenant que t'es là, abonne-toi.
50:54 L'idée, c'est que tu ne loupes rien.
50:56 Donc, clique sur "Abonner" et aussi sur cette cloche à la con, pour qu'elle t'avertisse.
51:01 Bon, je te laisse, je vais dans mon grenier.
51:03 Et je te dis à bientôt, mon ami.
51:05 [Musique]
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