• l’année dernière
Avec Philippe Risoli, animateur et Nathalie Biancolli, directrice générale de TVMonaco

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-09-07##

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News
Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07 Bonjour Valérie.
00:08 Bonjour Philippe Rizoli.
00:09 Bonjour Valérie, bonjour Gilles, bonjour à tous.
00:12 Vous avez le chic pour mettre le casque comme on fait à la radio avec une oreille.
00:17 Parce qu'en fait, au fond, c'est peut-être un petit peu mon métier quand même.
00:20 Absolument, c'est ce qu'on va voir vous publier, un très beau livre.
00:23 Dites bien à mon fils que je l'aime, c'est paru aux éditions L'Archipel.
00:27 C'est un livre, c'est ce que je vous disais, qui est à la fois une sorte de panorama de votre parcours,
00:36 mais qui est aussi un panorama de la radio pendant ces 30 dernières années, on va dire.
00:42 Oui, c'est à peu près ça.
00:43 Ça commence à une époque où la FM, telle qu'on la conçoit aujourd'hui, n'existe pas encore.
00:48 Il y a ce qu'on appelle des radios périphériques.
00:50 En gros, il y en a cinq avec des émetteurs en dehors de la France.
00:54 Et puis, il faut réussir à se faire une petite place.
00:57 Moi, la première fois où je me suis fait une petite place, là, je ne risque pas de l'oublier,
01:01 parce que c'est écrit partout.
01:02 C'est sur Sud Radio.
01:03 C'est sur Sud Radio.
01:04 C'est une radio qui est chère à mon cœur.
01:06 Oui, vous le racontez, il y a même votre badge.
01:08 C'est un livre qui aurait dû être interdit aux moins de 18 ans.
01:10 Ah oui, pourquoi ?
01:11 Il y a une photo de vous nue dedans.
01:13 Ah oui, oui, oui.
01:15 Vous avez vu quelle photo, elle a été regardée.
01:17 Il y a plein d'autres photos, mais celle qu'elle va regarder, c'est votre photo nue.
01:21 Voilà, vous êtes ce qu'il y a un petit carnet photo et on vous voit bébé, nu.
01:26 Donc, c'est de l'humour.
01:29 Oui, j'ai tenu, je le disais à Gilles avant qu'on rentre dans ce studio,
01:32 j'ai tenu à mettre des photos de mes parents, de ma famille,
01:35 d'une de mes tantes bretonnes, puisque je suis d'origine bretonnaise,
01:38 parce que je trouvais ça sympa que, j'espère, mes futurs lecteurs
01:42 puissent mettre des visages très précis sur les personnes évoquées dans ce livre.
01:46 Absolument. Et vous ne parlez pas de télé, contrairement à ce qu'on pourrait croire.
01:49 Parfois, en filigrane, je fais des...
01:51 Un peu, mais c'est vraiment la radio, les rencontres que vous avez pu faire.
01:54 Et puis, je trouve que pour les jeunes d'aujourd'hui, c'est intéressant de voir comment,
01:58 à l'époque, on arrivait à rentrer par la petite porte.
02:02 Et puis, la volonté, la passion, vous avez, comme a pu avoir aussi Patrick Sabatier,
02:08 des gens comme ça qui voulaient vraiment faire ce métier.
02:11 Oui, je crois que c'est peut-être une des différences avec la génération actuelle,
02:14 c'est qu'on est vraiment des enfants de la télé, de la radio.
02:17 Je me rends compte que moi, tout petit, je regardais le gros poste de radio
02:21 qui se trouvait sur une étagère dans la cuisine.
02:23 Ça m'a donné, indépendamment de ça, le goût des voyages,
02:26 parce qu'il y avait plein de noms de villes marqués dessus.
02:29 Ça allait de Rabat à New York, en passant par Moscou, etc.
02:33 Et je me disais, il faut absolument que j'y aille un de ces jours.
02:35 Après, il y a eu le transistor, ce petit transistor qu'on m'offre le Noël de mes 12 ans,
02:41 première fois avec un petit écouteur à fil,
02:44 qui nous permet de ne pas gêner mes parents dans la dauphine,
02:47 dans la voiture qui nous emmène en voiture.
02:49 C'est très nostalgique, c'est très bien écrit, la structure est intéressante,
02:52 puisque à chaque fois, vous commencez par le 25 décembre, pratiquement tous les chapitres.
02:56 Oui, parce que je me sers en fait des personnes qui sont autour de la table,
03:00 de ce qu'on a mangé ce soir-là, des cadeaux que j'ai trouvés le lendemain,
03:04 pour évoquer, il n'y a pas que la radio à la télé, j'évoque plein, plein, plein...
03:08 Plein de souvenirs personnels, c'est un parcours.
03:10 Qui sont d'actualité, qui vont de la fin de vie à l'immigration,
03:14 au service militaire, à la peur en avion, au tabagisme...
03:18 C'est très drôle, très drôle, à la peur en avion, oui.
03:21 On va y revenir, juste une chose...
03:22 Je m'en suis parlé, si vous voulez savoir.
03:24 Vous dites, la radio, médias chaud, ne faisant appel qu'à un seul de nos cinq sens, Louis,
03:31 ça permet d'imaginer, etc. Sauf qu'aujourd'hui, la radio, elle est filmée.
03:35 Oui, bien sûr, et bien ça perd un peu de sa magie.
03:37 Moi, je regrette finalement que ce soit filmé, parce que, à cette époque-là,
03:43 c'est-à-dire pendant les années 60, même avant, il y a des voix.
03:46 Il y a des gens qui ont véritablement...
03:48 Madame Soleil...
03:49 Oui, mais...
03:50 Louis Grégoire, José Arthur...
03:52 Voilà, José Arthur que je lançais...
03:55 Absolument, vous attendiez qu'il vous réponde, mais il était...
03:58 On ne s'imagine pas, il était au Fouquet's à Paris,
04:01 lui, il ne me répondait absolument pas.
04:03 Et le hasard de la vie fait que, quelques temps plus tard,
04:05 je présenterai toute une soirée de Noël, justement, en duo avec lui.
04:09 Absolument, on va reparler de ce livre. Dans un instant, Gilles, on passe au Zapping.
04:13 Presque une semaine que touche pas mon poste à démarrer,
04:20 il reste encore deux jours et toujours pas de Cégolaine Royale, Valérie, occupée à rassembler la gauche.
04:26 En tout cas, sur France Info TV, elle a été interrogée sur sa participation à l'émission de Cyril Hanouna.
04:31 Vous allez voir, elle a une réponse.
04:33 Vous m'autorisez juste un petit mot.
04:35 Vous pensez qu'il va falloir choisir entre la télé ou la politique, à un moment donné ?
04:38 Ça sera la politique ?
04:39 Je parle aux gens, moi. Aucun public ne mérite d'être méprisé.
04:43 Aucun public. La politique, c'est parler aux gens aussi.
04:48 C'est quand même une émission TPMP qui avait été épinglée plusieurs fois par notre équipe de vérification.
04:52 D'abord, vous invitez les responsables politiques.
04:54 On a une cellule de vérification de l'information, ici, à France Info, qui s'appelle Vrai ou Faux,
04:58 qui avait épinglé plusieurs fois l'émission TPMP pour avoir fait circuler de fausses informations sur le trafic d'enfants.
05:04 Ça, ça ne vous gêne pas ? Vous n'avez pas peur de perdre en légitimité ?
05:08 Je cautionne pas. Non, mais ça dépend de la qualité. Je vais voir, je vais expérimenter.
05:13 Elle parle aux gens, c'est pour ça.
05:16 Oui, elle parle aux gens. Et puis, ce n'est pas bien si on fait circuler des fausses informations.
05:19 Non, ce n'est pas bien.
05:20 Juste un petit clin d'œil. Je ne pense pas me tromper en disant que son anniversaire, c'est demain, à Ségolène.
05:26 Et je pense qu'elle est née la même année que moi. Or, moi, c'est après demain.
05:30 Bon anniversaire ! En avance !
05:33 Ça n'a rien à voir, mais...
05:34 Vous allez avoir quel âge ?
05:35 Oh, je vais changer de dizaine. Ça m'attriste. Mais je sais, vous me regardez, Valérie, vous me dites "il est jeune et beau, il est magnifique, je l'adore".
05:41 Vous allez avoir 80 ans, déjà !
05:43 Je le vois à 90, même !
05:45 Mais non, vous n'avez pas changé, comme on dit. Alors, on continue, Gilles.
05:48 Et oui, hier, Quotidien a levé le voile sur un scandale, Valérie, que seules les Belges ont secret.
05:55 Vous n'avez pas vu cette séquence ? Elle est formidable.
05:58 Vous ne l'avez pas vu non plus dans Quotidien ?
06:00 Non, malheureusement, parce que je fais beaucoup de choses.
06:02 Alors, vous savez que les Belges adorent la bière. Et bien, il en résulte quelque chose.
06:06 Je vais vous parler du "peepy gate", qui implique un ministre.
06:10 Vous allez voir, Quotidien vous explique tout.
06:13 À la une, les images du ministre de la Justice, lors de sa soirée d'anniversaire.
06:18 Stop, stop, stop ! Bon, on arrête.
06:20 Donc, on parle bien du ministre de la Justice belge, et on voit une vidéosurveillance.
06:25 Il est 4h du matin, et on voit le ministre de la Justice bourré, qui fait semblant de pisser sur un autre homme.
06:31 À la une, les images du ministre de la Justice, lors de sa soirée d'anniversaire.
06:36 C'est lui-même qui les fournit. Il veut clore la déplaisante affaire dite du "peepy gate".
06:42 Et c'est le ministre lui-même qui débriefe sa vidéosurveillance et se montre.
06:46 Là, vous voyez, je m'incline à l'arrière.
06:50 Cette séquence où le ministre de la Justice se débriefe lui-même bourré, on dirait un épisode de Black Mirror.
06:58 Là, vous voyez, je m'incline à l'arrière, et je fais un mouvement.
07:03 Un mouvement dont je ne sais pas exactement ce que j'ai fait.
07:07 Nous sommes dans le plus grand JT belge, on parle de "peepy", d'inclinaison arrière et de "blackout".
07:13 Alors évidemment, c'est un résumé que je vous ai fait. Je vous propose d'aller sur le site de Quotidien et aller voir l'extrait du "peepy gate".
07:20 La séquence dure 4 minutes, c'est juste incroyable.
07:23 Ça fait la une des journaux là-bas, parce qu'en plus, ils ont été pissés sur les policiers qui gardaient faire pipi,
07:32 qui gardaient uriner, qui gardaient le ministre.
07:36 Donc, il y a tout un scandale là-bas, c'est le "peepy gate".
07:40 Coup de gueule hier de Nicolas Sarkozy, qui, je vous rassure, n'est pas mêlé au "peepy gate".
07:45 Il était scandalisé des critiques sur Bernard Arnault et de son don pour les Restos du Coeur.
07:50 Mais qu'est-ce que c'est que ce pays où des gens insultent quelqu'un parce qu'ils demandent de l'argent au Restos du Coeur ?
07:56 Ça vous agace, ça, ces critiques ?
07:58 Non, agacer, retirer le mot, ça me choque.
08:00 Ça vous choque ?
08:01 Ça me choque. Lorsque Carla et moi, nous étions à l'Elysée, il y a une compagnie aérienne qui avait fait un truc absolument scandaleux.
08:08 Ils avaient pris une photo de Carla et de moi pour faire la publicité de leur compagnie aérienne.
08:12 On les avait attaqués, on les avait fait condamnés.
08:14 Bon, je ne l'avais pas dit à l'époque.
08:16 On a donné tout le chèque au Restos du Coeur.
08:18 Moi, j'aimais beaucoup Madame Colucci.
08:20 Bon.
08:21 Et donc, je les ai toujours aidés.
08:23 Que les footballeurs fassent ça, c'est formidable.
08:25 Que Bernard Arnault fasse ça, c'est formidable.
08:28 Et honte sur ceux qui critiquent ça.
08:30 Pourquoi ? Ils veulent qu'ils donnent pas ?
08:32 Ça, c'est la différence entre Land et moi.
08:35 Ils voulaient moins de riches, moi je veux moins de pauvres.
08:38 Et bim !
08:39 Et bam !
08:40 Quel indécence !
08:41 Et donc, vous savez, je le fais bien.
08:43 Vous le faites bien.
08:44 Et qu'est-ce que vous pensez du nom de Bernard Arnault à Philippe ?
08:47 Moi, je trouve ça formidable.
08:48 Je trouve que, indépendamment de toute opinion politique, je partage tout à fait le point de vue de Nicolas Sarkozy.
08:54 Enfin, qu'est-ce qu'on souhaiterait qu'il ne donne pas ?
08:56 Alors là, on dirait, oui, alors, un milliardaire, il ne donne pas un centime.
08:59 Là, il donne, il donne 10 millions d'euros.
09:01 C'est une somme...
09:02 C'est quand même une somme importante.
09:03 Bien sûr, c'est une somme importante.
09:05 Mais évidemment, moi, je dis bravo.
09:06 Vous avez participé au Restos du Coeur, l'émission ?
09:09 Vous n'êtes pas assez chic pour eux ?
09:10 Non, je n'ai jamais participé à aucune...
09:14 Bon, il y a plein d'animateurs.
09:15 Oui, il y a plein d'animateurs.
09:16 Non, non, non.
09:17 Mais il faut avoir la carte, quoi.
09:18 Bah, d'une certaine manière, peut-être, peut-être, peut-être oui.
09:22 Là, je vais faire un truc sur une radio, justement, pour les bénévolements, évidemment,
09:26 justement, pour les Restos du Coeur, très prochainement, le 30 septembre, je crois.
09:30 C'est le studio École de France, c'est ça, qui fait toute une histoire ?
09:33 Je ne sais pas, je vais avoir les précisions tout à l'heure, mais enfin, je trouve que c'est bien de s'engager pour ce genre de cause,
09:39 et c'est surtout dommage, comme disait Coluche, que ça existe encore tant d'années après, quoi.
09:43 Eh bien, justement, c'est à mon tour d'être généreux, comme Nicolas Sarkozy.
09:46 Je vous propose 45 secondes de droit d'auteur pour les Restos du Coeur.
09:50 C'est mon côté abbé-pierre, je chêne mon prochain.
09:53 Ah oui, quand on passe la musique, ça leur apporte de l'argent.
09:55 Ah bah, évidemment, donc voici 45 secondes de droit d'auteur.
09:57 * Extrait de « Aujourd'hui, on n'a plus le droit de pleurer, ni d'avoir froid, ni d'avoir pleuré, ni d'avoir froid,
10:04 * * Et passer de chacun pour soi, quand je pense à toi, je pense à moi,
10:10 * * Je ne demande pas de grand-soi, mais juste d'avoir... *
10:15 Ah, vous ne pouvez pas couper, là, je vous ai eus !
10:17 Non, non, on écoute avec beaucoup de bienveillance et volonté.
10:22 Non, non, ne le fais pas, mon don généreux.
10:23 On ne donne pas votre... et tout le monde peut donner, hein.
10:25 Oui, absolument.
10:26 Tout le monde peut donner, que ce soit dans les collectes, et même 10 euros ou 10 millions, si vous êtes plus fortuné.
10:32 Et puis achetez le disque des Enfoirés, il va bientôt avoir la soirée des Enfoirés sur Téléfrance.
10:36 Allez, on se retrouve dans un instant avec Philippe Rizoli pour parler de son livre.
10:39 Vous allez vous régaler si vous l'achetez.
10:42 Dites bien à mon fils que je l'aime.
10:44 C'est paru aux éditions de l'Archipel, on y revient dans un instant.
10:47 L'invité du jour, c'est Philippe Rizoli, nous le recevons à l'occasion de la sortie de son livre.
10:55 Dites bien à mon fils que je l'aime, aux éditions de l'Archipel.
10:58 Et ce qu'on se disait pendant la pub, Philippe, c'est que, effectivement, je pense que chacun,
11:02 en tout cas les plus de 20 ans, on va dire, vont retrouver des choses qui vont faire écho en eux.
11:08 Il y a beaucoup de nostalgie, mais la nostalgie n'est pas un vilain mot.
11:11 C'est-à-dire que c'est plus du souvenir sur une époque, sur ces années 60, 70, sur ce qu'était la radio,
11:18 et puis sur votre parcours, votre famille, puisque ça commence avec la mort de votre père,
11:22 et c'est ce qui est le déclencheur pour commencer ce livre.
11:24 Oui, j'avais commencé d'ailleurs à écrire ce livre avant son décès,
11:28 parce que mon père était un peu taiseux, on ne s'était jamais vraiment parlé,
11:31 contrairement à la relation très proche, plus intime que j'avais avec ma mère.
11:35 Et puis quand ma mère est partie en 2004, je me suis rapproché de lui, on s'est mis à parler.
11:41 Et sur les toutes dernières années de sa vie, il a commencé à me parler de son enfance,
11:45 à me parler de souvenirs de la guerre, de sa rencontre avec ma mère, etc.
11:49 Et ça m'a permis de découvrir un petit peu l'histoire de ma famille immigrée italienne,
11:53 de mon grand-père qui a failli se battre contre Mussolini,
11:57 qui doit quitter en urgence l'Italie pour sauver sa peau,
12:00 qui la sauvera une deuxième fois parce qu'on a voulu le pendre, etc.
12:03 Donc tout ça, je me suis mis à le raconter.
12:05 Puis mon père, à son tour, est parti en disant à l'infirmière, c'est ça le titre du livre,
12:11 de me dire, parce que moi je l'avais vu la veille, il m'avait dit "Va t'en, je ne veux pas que tu me vois mourir".
12:16 Et le lendemain, il a dit à l'infirmière "Dites bien à mon fils que je l'aime".
12:21 C'est à la fois un hommage à mes parents, à ma famille, et je décris, c'est vrai, toute cette période,
12:26 c'est la fin des 30 glorieuses.
12:28 - C'est ce qui vous a constitué aussi, parce qu'on voit l'importance de la musique,
12:31 la passion des 45 tours, vous racontez tout ça.
12:35 C'est franchement un régal, je le dis très sincèrement, un régal à lire.
12:39 Il y a un auditeur qui nous dit "Philippe Rizoli, un très sympathique présentateur de télé,
12:44 personne très humaine, aucun snobisme".
12:47 Effectivement, je pense que c'est ce qui a fait votre carrière aussi.
12:51 - Je crois parler vrai, ce qui parfois me vaut quelques désagréments.
12:54 - Ce qui est le slogan de Sud Radio, vous revenez.
12:57 - Ah bah oui, j'avais un point.
12:59 - Vous le saviez quand même que votre père vous aimait ?
13:02 Ça vous a fait plaisir que cette infirmière vous le dise ?
13:06 - Bien sûr, je le savais, tout comme lui savait que je l'aimais.
13:09 On ne se l'était jamais dit.
13:11 En revanche, disons que petit, il faisait partie de cette génération qui avait eu une enfance difficile,
13:16 il a immigré italien pendant la guerre, etc.
13:19 Il a fallu qu'il se fonde un petit peu dans le moule.
13:22 Et il n'avait de cesse que je ne fasse pas de vagues.
13:25 Et à l'époque, vous avez une malheureuse tape sur les fesses à un enfant,
13:29 ça fait la une des journaux, on risque d'aller en prison.
13:32 Alors qu'à l'époque, je peux vous dire que ça tombait sérieux.
13:35 - Qu'est-ce qu'ils pensaient de votre célébrité, vos parents ?
13:38 Est-ce que vous les avez emmenés sur des tournages ?
13:40 - Non, ils ne sont jamais venus sur un tournage, ni sur un plateau.
13:46 Alors qu'ils auraient voulu venir, mais c'est moi, ça me gênait.
13:49 - Ah ouais ?
13:50 - Oui, c'est très curieux d'ailleurs, je n'aime pas trop quand ma femme n'est jamais venue sur un plateau de télé.
13:56 - Ah bon ? Et pourquoi ?
13:58 - Parce que je suis mis mes enfants d'ailleurs.
14:01 Je ne sais pas, ça me...
14:03 - Ah c'est drôle ?
14:05 - Ça me pose psychologiquement un problème, je ne sais pas pourquoi.
14:07 - Mais ils étaient contents que vous soyez célèbre ?
14:09 - Oui, bien sûr, mais ma mère n'en parlait jamais.
14:12 - Ah c'est drôle.
14:13 - Jamais à l'extérieur, parce que j'en parlais avec elle évidemment.
14:16 Mais elle n'en parlait jamais, alors que mon père, lui, qui encore une fois n'était pas très bavard,
14:22 dès qu'on le lançait sur ma personne, alors il était intarissable.
14:25 Et je me suis rendu compte, vous savez quand vous devenez finalement orphelin,
14:29 je suis retourné dans la maison et j'ai trouvé évidemment des...
14:33 Mais je ne dois pas être seul dans ce cas-là.
14:35 - Des coupures de journaux, des comptes de presse.
14:37 - Des comptes de presse, avec lorsque j'ai fait la couverture de magazine,
14:40 ce n'est pas un journal qui a...
14:42 - C'est tout.
14:43 - Il y en a 10 !
14:45 Là je fais du théâtre, bon il avait les affiches de théâtre, dont une en face de lui.
14:52 - Je vous le sassais pas.
14:53 - Si, si, je voyais bien quand j'allais chez lui que je voyais bien l'affiche.
14:56 - L'affiche, il y avait toutes ces coupures, tout ça.
14:58 - Non, je savais qu'il en avait quelques-unes, parce que je savais, à chaque fois je disais
15:01 "Tiens, je suis dans tel journal, achète-le".
15:03 - Tu sais, quand ils étaient au fond de la campagne, c'est aussi une façon de se divertir,
15:07 puis d'être un petit peu au courant.
15:09 Alors dans ces journaux, il y a les bonnes nouvelles, puis il y en a parfois des moins bonnes.
15:14 Et c'est là où on voit la force de la presse écrite, encore maintenant.
15:19 C'est-à-dire qu'un jour j'avais arrêté de fumer, j'avais un peu grossi un journal attitré "Il est malade".
15:25 Ma mère pleurait au téléphone, elle pensait que je lui cachais une message.
15:28 Je lui disais "Mais non, je t'assure que je n'ai rien".
15:31 - Tu es simplement gros.
15:33 - J'ai pris du poids, c'est tout.
15:36 - Et effectivement, vous avez cette passion pour la musique aussi, que vous racontez.
15:41 - J'avais fait un groupe "Equation".
15:43 - Oui, absolument.
15:44 Et puis ce disque que moi j'avais beaucoup aimé, on a retenu "Que cuitassent les bananasses",
15:47 mais vous avez une voix qui me rappelait celle de Maxime Le Forestier, vous continuez à chanter ?
15:54 - Je continue, il y a eu un deuxième album depuis qui s'appelle "Semblant de croire".
15:59 Je continue, je fais une heure, une heure et demie de guitare pratiquement tous les jours.
16:08 Et un de ces quatre, je pense, parce qu'à chaque fois que je fais écouter mes albums,
16:11 on me dit "Mais pourquoi on ne les entend pas ces chansons-là ? Pourquoi ? C'est comme ça".
16:15 Donc j'espère que mon livre aura plus de visibilité que mes albums.
16:22 Mais il n'est pas exclu qu'un de ces jours, je me fasse une petite scène avec deux guitaristes acoustiques,
16:27 une caisse claire, une contrebasse, mais un truc un peu intimiste, pour se faire plaisir.
16:31 Mais vous voyez, j'ai lu aussi, il a essayé de devenir chanteur après avoir quitté TF1.
16:36 Absolument pas, mon album est sorti, j'étais sur TF1, c'était pas après, j'ai jamais voulu devenir chanteur,
16:42 sinon j'aurais essayé plus tôt.
16:44 - Alors moi-même, j'étais au grenier de Sud Radio, sur un placard à Sud Radio,
16:50 j'ai encore plein de poussière autour de là.
16:52 - Oui, c'est ce que je vous disais, c'est étonnant.
16:53 - Oui, j'ai plein de toiles d'arignée.
16:54 - Qu'est-ce qui se passe ? Lui qui d'habitude est nickel.
16:56 - Oui, c'est incroyable, et j'ai retrouvé ce que vous faisiez sur Sud Radio.
17:00 - Ah !
17:01 - Et oui, on va vous écouter, voilà, Philippe Rizzoli sur Sud Radio, avec le jingle, avec tout.
17:05 - Oui, oui, oui.
17:06 - Alors il y a une association, cette association s'appelle L214,
17:16 qui lance une campagne auprès des chaînes de supermarchés françaises.
17:21 L'objectif, c'est d'inciter ces supermarchés français à retirer les œufs issus d'élevage en batterie de leurs rayons,
17:28 comme l'ont fait, paraît-il.
17:30 - C'est émouvant, hein ?
17:31 - Oui, oui, je suis presque prêt à écouter, là.
17:33 - Oui, oui, non, on est en nez.
17:35 - Alors je vous raconte une petite anecdote.
17:37 - C'était de 9h à 11h, c'était vraiment le même moment où il y avait les répresques.
17:40 - Ben voilà, on était au point de faire un duo.
17:43 - On va faire un duo, voilà.
17:44 - On va finir comme ça, je pense, tous les deux.
17:46 - Si vous pouvez faire un trio, ça m'amuse.
17:49 - Et un trio, voilà.
17:50 - Excusez-moi.
17:51 - On n'est pas contre le trio, franchement.
17:53 - Un troupe, comme on dit.
17:55 - Un tout petit mot qui va vous faire rire.
17:57 Mon émission s'appelait, c'est pas moi qui l'avais choisie,
18:00 on avait décidé de l'appeler "Code Rizoli", puisque je décodais l'info tous les jours sur l'antenne de Sud Radio.
18:05 Sauf que le jingle disait "Code Rizoli" sur Sud Radio,
18:08 et les auditeurs entendaient "Claude Rizoli".
18:13 Et donc, je les prenais à l'antenne,
18:17 et ils disaient "Bonjour Claude, dites-moi".
18:21 Et une fois sur deux, c'était "Vous avez un rapport avec l'animateur, Philippe, parce que vous avez la même voix".
18:27 - Qu'est-ce qu'on vous dit dans la rue ?
18:29 - On peut remettre, on a mis de côté un autre jingle.
18:31 - C'est bon à savoir.
18:33 "Code Rizoli" sur Sud Radio.
18:35 - C'est drôle, hein.
18:36 - Pourtant, on n'entend pas Claude.
18:37 - Qu'est-ce qu'on vous dit dans la rue, aujourd'hui ?
18:39 Les gens vous reconnaissent ?
18:41 - Oui, parce qu'il y a sans arrêt des émissions qui repassent, des images.
18:45 - Le "Millionnaire", le "Juste Prix", "Entre-Eux", toutes les émissions de variété.
18:49 Mais c'est vrai qu'il y a des émissions qui ont duré extrêmement longtemps.
18:52 - Ah bah, c'est à chaque fois avec moi, c'est au minimum 10 ans.
18:55 - Oui, et puis votre trio avec Christian Morin.
18:58 - Vous êtes un fou des trios !
19:00 - Oui, de Christian Morin et Patrick Roy.
19:02 - Patrick Roy, c'est incroyable.
19:04 - Ça, on m'en parle toujours.
19:06 - Et alors, on vous dit quoi dans la rue ?
19:07 - J'ai eu la chance d'abord de faire des émissions qui ont vraiment marqué.
19:09 "Millionnaire" est un truc où il n'y avait quand même rien dans "Millionnaire".
19:13 Et pourtant, c'est devenu vraiment mythique.
19:16 Et puis, actuellement TF1 diffuse des émissions en prime time, les 30 ans, etc.
19:23 Ils m'ont demandé de témoigner, j'y suis allé avec plaisir.
19:25 Voilà, donc dans la mesure où on me revoit,
19:28 alors il y a beaucoup qui pensent que je reviens en télé.
19:31 Et donc oui, évidemment, la question à laquelle j'ai droit, c'est "Vous revenez quand ?"
19:37 Il n'y a plus des animateurs comme vous.
19:39 C'est très très gentil, j'y suis vraiment très sensible.
19:41 - Mais vous reviendriez si on vous proposait une émission ?
19:43 - Alors, déjà, je ne pense pas qu'on me propose une émission.
19:47 Maintenant, si d'aventure on me la proposait, j'examinerais évidemment le projet.
19:51 Parce que quand on fait ce métier, on a ça dans le sang.
19:54 On ne fait pas ça complètement par hasard, c'est une passion.
19:57 Moi, je disais à Mathieu Johan, mon attaché de presse ce matin,
20:00 "Venons vous voir, c'est vraiment une partie de plaisir pour moi."
20:03 Je n'ai pas le sentiment de travailler, même si en même temps,
20:06 j'ai un éditeur qui dit "On parle un petit peu de ton livre."
20:08 Je finis par l'oublier.
20:11 Et c'est ce qui a fait mon succès en télévision,
20:14 c'est la proximité, que ce soit avec les artistes que je pense bien connaître,
20:18 pour une majorité d'entre eux, qu'avec le commun des mortels que je croise dans la rue.
20:22 - Ou les enfants, parce que moi, j'étais fan de vous.
20:24 - Ah, l'école des fans ! Sur Gulli !
20:27 - On est un peu pressés par le temps, mais cet extrait est tellement formidable.
20:31 - C'est qui ton père ?
20:33 - Il est à côté de la Seine en Noir.
20:35 - De Seine en Noir. Seine en Noir, c'est qui ?
20:39 - C'est Marie-Cécile.
20:42 - Et alors, c'est qui Marie-Cécile par rapport à toi ?
20:45 - Ben...
20:48 - Ça t'ennuie si je lui demande qui c'est ?
20:53 - Ben...
20:54 - Je peux ou je peux pas ?
20:56 - Tu peux un petit peu.
20:58 - Ben, je vais. Alors, je vais. Tu bouges pas.
21:00 - J'aimerais que vous me disiez qui est Marie-Cécile.
21:03 - C'est sa mère, hein ?
21:05 - Justement, du contraire.
21:07 - C'est génial, cette émission. Génial à faire.
21:10 - C'est un vrai exercice d'animateur.
21:12 - Je conseille à tous ceux qui veulent faire ce métier de s'entraîner avec des enfants.
21:16 - Ils vont comprendre la difficulté de cette métier.
21:18 - À côté de Seine en Noir.
21:20 - À côté de Seine en Noir, oui.
21:22 - Tu sais, juste un tout petit mot.
21:24 - J'ai reçu un prix sur la chaîne M6, il n'y a pas très longtemps.
21:28 - Ah oui ?
21:29 - Parce qu'il y a une séquence qui s'appelle le Body Karaté.
21:31 - Il y a un petit homme qui me parle, qui me dit, voilà,
21:33 tous les jeudis soir à telle heure, la porte de la chambre de mes parents est fermée
21:36 parce qu'ils font du Body Karaté.
21:38 - Ah, c'est drôle.
21:39 - Donc, c'est très drôle.
21:40 - Et il m'avait fait la surprise.
21:41 - Alors, cette séquence s'est terminée première parmi les séquences de voilà.
21:45 - Et il m'avait fait la surprise de faire venir le petit homme
21:49 qui devait avoir 7-8 ans à l'époque, mais qui là, en a 20 maintenant.
21:53 - Ah, c'est drôle.
21:54 - Et j'ai vu un rugbyman arriver.
21:56 - C'est trop génial.
21:57 - Oui, il est arrivé. Ah oui, il avait ça. Sa maman était là.
21:59 - C'est absolument génial.
22:00 Non, j'ai franchement en télé que des bons souvenirs.
22:03 Et pour que j'y retourne, il faudrait qu'on me propose un truc où je m'éclate
22:06 et où je sois sûr de faire plaisir aux téléspectateurs.
22:09 Mais pour y retourner, histoire d'être présent, non, ça...
22:12 - Bah, vous allez chroniquer à la chaîne.
22:13 - Non, je ne ferai... Alors, ça, vous voyez, on me pose toujours systématiquement cette question.
22:18 Je vais y aller la semaine prochaine, je crois, chez Cyril, et je suis ravi.
22:21 Je ferai l'invité autant qu'il veut, parce que c'est quelqu'un qui ouvre sa porte à mes enfants,
22:24 mais jamais de la vie, je ferai chroniqueur dans cette émission.
22:27 - On attend la suite, puisque ça commence avec... ça finit, ça se termine avec Star Quiz.
22:31 Donc, je pense qu'il y aura un tome 2.
22:33 En tout cas, je vous conseille vraiment le livre, parce que c'est, encore une fois, une tranche de vie.
22:39 C'est un parcours, c'est une autre époque.
22:41 Et vous allez vous régaler à le lire, parce que moi, je me suis vraiment, vraiment,
22:44 je vous le dis sincèrement, régalé en le lisant.
22:46 Dites bien à mon fils que je l'aime, Philippe Rézoli.
22:48 C'est aux éditions L'Archipel.
22:50 Et oui, le fameux lancer de micro.
22:52 Mickael a raison, on n'a pas parlé de lui.
22:54 Merci à vous, Philippe.
22:55 - C'est moi, Valérie, qui vous remercie.
22:57 Merci à vous, Gilles.
22:58 J'ai pris bonne note pour le trio.
22:59 Et on se revoit prochainement.
23:01 - Merci, au revoir.
23:02 - A suivre, on va parler d'une nouvelle chaîne, Télé Monaco.
23:05 A tout de suite.
23:06 - Sud Radio, le supplément média.
23:09 A suivre sur...
23:10 - Non, c'est tout de suite, le supplément média.
23:13 - T'as un petit bug.
23:14 - Voilà, le supplément média.
23:15 Nathalie Biancoli, bonjour.
23:16 Merci d'être avec nous.
23:18 Vous êtes la directrice générale de TV Monaco.
23:21 La TV Monaco, Télé Monaco, on va en parler dans un instant.
23:24 C'est disponible, je le précise, sur les Freebox, MyCanal, Molotov,
23:28 sur la plupart des box aujourd'hui.
23:31 - Alors, on arrivera sur MyCanal à partir d'octobre.
23:33 Là, on est sur Free, Canal 900.
23:36 Ensuite, on va être repris sur pas mal de câbles opérateurs français.
23:39 Ça peut être aussi la téléphonie.
23:41 Et on va aussi viser l'international.
23:43 - Alors, on range les bouillies de tel pour citer les autres opérateurs.
23:47 - On les citera à un moment donné.
23:49 - On les citera à un moment donné.
23:50 - Alors, racontez-nous un petit peu cette aventure, cette folle histoire
23:54 de lancer une chaîne de télévision à Monaco avec TV5 aussi.
23:58 Expliquez-nous un petit peu comment ça se passe.
24:00 - Alors, on a fait à l'envers.
24:01 Parce que d'habitude, TV5 choisit les chaînes.
24:02 Là, ils ont choisi Monaco.
24:04 Et ensuite, on a créé la chaîne.
24:06 Donc, l'aventure, elle a commencé il y a à peu près un an.
24:08 Et on est rentré dans le dur du dur le 1er janvier 2023.
24:11 Puisque ce que racontait M. Zegdar, qui l'a créé,
24:14 il y avait bien une cuisine Sodexo à la place de nos bureaux.
24:17 Donc, il y avait vraiment des travaux de grosse œuvre qu'on a dû faire.
24:20 Et à partir du 1er janvier, on a commencé à, techniquement,
24:23 commencer à trouver des partenaires, lancer des appels d'offres
24:26 et créer une chaîne de télévision.
24:28 - Alors, c'est à la demande du prince Albert
24:30 que cette chaîne a, avec une orientation très écologique
24:35 et très tournée vers la préservation de l'environnement,
24:38 a s'est lancée.
24:41 - Tout à fait. Le prince Albert II a souhaité un média,
24:43 et un média public.
24:45 Donc, pour lui, c'était important de raconter, évidemment,
24:47 et de revenir sur le volet médiatique.
24:49 Et dans les cas de Pilley, il y a l'environnement,
24:52 l'actualité qu'on traite, le sport qui va être important pour nous,
24:56 et l'art de vivre au sein de cette riviéra,
24:58 qui est à la fois la riviéra italienne, française et monégasque.
25:01 - Est-ce que ça veut dire que, à la principauté,
25:06 on regrette d'avoir vendu TMC, qui était au départ appartenant à la principauté,
25:13 on y retrouvait les événements, les couronnements,
25:16 il y avait l'agenda, enfin, il y avait plein de choses
25:19 qui sont de temps en temps la nuit sur TMC,
25:22 mais désormais, elle appartient au groupe TF1.
25:25 Est-ce que c'est un regret ?
25:27 Et c'est parce qu'il n'y avait plus cette chaîne,
25:28 qu'à un moment, le prince s'est dit
25:30 "il faut quand même qu'il y ait la parole des monégasques".
25:32 - Alors, je ne sais pas si c'est un regret, moi j'étais TMC,
25:34 puisque j'ai ramené, j'étais AB,
25:36 et ensuite le groupe TF1,
25:39 puisque j'ai participé à la fusion chez TF1 de TMC.
25:42 Je ne sais pas si c'est un regret,
25:43 mais néanmoins, aujourd'hui, il est dans une période
25:45 où il se dit qu'un État doit avoir un média,
25:48 un média fort et un média public.
25:50 Donc, il a voulu recréer, par rapport à, je pense,
25:52 cette deuxième partie de sa vie,
25:53 qui est très ancrée sur l'environnement.
25:55 Il le porte depuis l'âge de 5 ans,
25:56 ce n'est pas quelque chose qu'il a envie,
25:58 ce n'est pas une lubie.
26:00 Il le porte, il l'écrit, et il le défend,
26:02 il a défendu des lois, et pour lui, c'était important.
26:05 Donc, en 2023, effectivement, créer un média public,
26:07 je crois que ça n'existe pas.
26:09 Donc, la feuille de route était assez claire,
26:11 puisque lui, sa feuille était l'environnement,
26:13 et on parle à tout le monde, en fait.
26:15 - Mais est-ce qu'il y aura du cinéma, des séries, de la fiction ?
26:18 - Qu'est-ce qu'on va voir ?
26:19 Dis-nous ce qu'on va voir sur cette chaîne.
26:20 - Alors, déjà, on a une matinale, qui est importante,
26:22 qui parle principalement de l'art de vivre.
26:24 On a notre JT, notre actu,
26:26 ce qu'on appelle l'actu à 19h15.
26:28 Ensuite, un talk show, suivi.
26:30 Le week-end, on a le sport en direct.
26:31 Donc, on a des émissions en direct,
26:32 on va monter, évidemment, en puissance.
26:34 On a du documentaire, du magazine, du reportage.
26:36 La fiction, j'en viens, le cinéma, j'en viens.
26:38 Donc, à un moment donné, ça va forcément me titiller.
26:41 Et ce sera pour dans les années à venir,
26:43 puisque ça coûte de l'argent.
26:44 Et aujourd'hui, on a lancé en neuf mois.
26:46 Je pense qu'il faut quand même que tout le monde en ait conscience.
26:48 - Ah oui, neuf mois !
26:49 - Et neuf mois, c'est pas qu'un volet technique,
26:50 c'est aussi acheter des droits,
26:51 c'est aussi créer la grille éditorialement,
26:54 qu'elle soit digitale ou linéaire, et avancer.
26:57 Donc, on ne ferme pas la porte.
26:59 Mais néanmoins, aujourd'hui, on n'est pas du tout l'actu.
27:03 - Et quel est le rôle de TV5, avec vous ?
27:05 - On a adhéré à TV5, on est actionnaire
27:07 au même titre que les autres chaînes de télévision.
27:09 Donc, on est membre bailleur, au même titre que France Télé,
27:12 la SSR, RTBF, Radio-Canada et Télé-Québec.
27:15 Ils nous ont permis, ils nous donnent cette vision sur l'international.
27:18 Donc, notre JT sera diffusé en direct sur TV5.
27:22 - A quelle heure ?
27:23 - A 19h15, suivi du talk.
27:26 Et ils diffuseront évidemment d'autres documentaires,
27:29 notamment sur le lifestyle.
27:31 La chaîne n'est pas reprise dans son entièreté.
27:33 - Ce sont juste des programmes qu'on fait ensemble.
27:37 - Exactement.
27:38 Et puis, on va coproduire avec eux, certainement,
27:40 du documentaire sur l'environnement.
27:42 - Et vous avez des têtes d'affiches ?
27:44 Qui va incarner la chaîne ?
27:46 - Donc, on crée des têtes d'affiches.
27:47 On a voulu que le média, dans sa création,
27:49 soit aussi une identité monégasque.
27:51 Donc, nous avons une présentatrice
27:53 qui s'appelle Ambre Kastner, qui vient de la radio.
27:55 - Mais est-ce qu'elle est monégasque ?
27:57 - Elle est mariée à un monégasque.
27:59 - Ah, donc, elle est chanceuse.
28:01 - Elle y vit depuis qu'elle y est née.
28:04 Donc, c'est quand même important.
28:06 Elle connaît bien l'environnement.
28:07 Elle vient de la radio.
28:09 C'est quand même des métiers importants, la radio.
28:11 Et ensuite, on a Adrien Hellec,
28:13 qui lui vient d'Europe 1 et LCI,
28:15 qui incarnera le journalisme politique.
28:17 Et après, en sport, on a Pierre Classen.
28:19 Tous ces gens-là viennent du sport, vraiment,
28:22 de toutes les chaînes françaises ou internationales.
28:25 - Mais pour l'instant, vous n'aurez pas les matchs de l'AS Monaco ?
28:28 - Alors, vous savez, on a un petit petit petit budget.
28:31 Mais néanmoins, on va essayer d'être originaux
28:34 et de faire tout ce qu'il y a autour des matchs.
28:36 - Et quand il y aura le Grand Prix, vous ne pourrez pas le retransmettre non plus ?
28:39 - Alors, si. On peut retransmettre le Grand Prix, mais qu'à Monaco.
28:42 Ça, il n'y a pas de problème, on pourra le retransmettre.
28:45 Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est aussi de parler d'autour
28:47 et des gens autour du Grand Prix.
28:49 - C'est ça, c'est de faire vivre la vie de Monaco.
28:52 On a un auditeur qui nous dit, est-ce que la voiture aura aussi sa place ?
28:55 Parce que Monaco rime avec "automobile d'exception".
28:58 - Donc oui, je réponds que oui.
29:00 On est en train de réfléchir sur quelque chose sur les voitures.
29:03 En fait, ce qu'on essaie d'avoir, c'est des magazines, mais un peu atypiques.
29:06 Là, en 2023, créer un média avec des médias qui existent et qui sont déjà forts.
29:10 On essaie de trouver des angles et des choses qui puissent intéresser.
29:13 - Et je vous propose, Valérie, d'écouter un petit peu à quoi ressemble TV Monaco.
29:17 Je vous présente une petite bande-annonce qui est la bande-annonce d'ouverture.
29:21 - Regardez. Regardez le monde et ses enjeux multiples.
29:26 Par un angle nouveau et unique.
29:29 Regardez la vérité dans les yeux, sans avoir envie de baisser les bras.
29:33 Regardez toute la force de la nature et toute sa fragilité.
29:40 Regardez ceux qui vivent la passion et ceux qui la transmettent.
29:46 Regardez ceux que l'on admire jamais trop et ceux qu'on ne regarde pas assez.
29:51 Regardez ici. Regardez là-bas.
29:55 Regardez la grande rivière comme si c'était la première fois.
29:59 Et portez sur le monde un tout nouveau regard.
30:02 TV Monaco, regardez. Ça n'a rien à voir.
30:06 - Vous avez vu, on est dans une ambiance feutrée, calme.
30:10 - Je voudrais rendre hommage à Olivier Schultes.
30:12 - C'est lui qui a fait la musique ? - Absolument.
30:15 Il a adhéré au projet tout de suite. Il a dit "J'y vais, let's go, on y va", comme a fait Olivier.
30:20 Et quand il est venu me présenter le clip, ou en tout cas la musique, c'était à fond les ballons.
30:26 Et on a adhéré parce que dans cette musique c'est paisible, mais on parle aussi de l'océan.
30:31 Vous entendez un peu des vagues, vous entendez un peu des choses sur l'environnement.
30:35 Et ça c'était important pour nous.
30:36 - Et sur l'environnement, il y a une émission dédiée ?
30:38 Il y a des émissions dédiées.
30:40 Et comment vous allez l'intégrer avec la thématique Monaco, justement ?
30:43 - Alors on est en train de travailler dessus.
30:45 En 2024, on aura deux magazines.
30:47 Un magazine sur l'environnement et un magazine sur l'océan.
30:50 Parce qu'on ne dit pas les océans, on dit l'océan.
30:52 Ça va être important. On va essayer de trouver des sujets à la fois de terrain
30:57 et aussi des talks pour parler de ces thématiques.
31:01 - Mais est-ce que vous avez des toilettes sèches dans vos loukons ?
31:04 - Oui.
31:05 - Non c'est vrai ? Vous mentez, Mathilde.
31:07 Moi je voudrais faire... - Je ne mens jamais.
31:10 - Non c'est vrai ? Vous avez des toilettes sèches dans vos loukons ?
31:12 - Non.
31:13 Moi je voudrais faire un affaire conclue mais version monégasque.
31:17 On m'amènerait des diamants, des montres, des joyaux.
31:21 Non vous voulez pas que je fasse affaire conclue version démé Monaco ?
31:24 - Pourquoi pas ? Si on a le succès d'affaire conclue, on vous a fait bienvenue.
31:28 - Mais l'idée c'est aussi d'aller un peu au-delà des clichés.
31:30 C'est-à-dire qu'il y a le chic de Monaco.
31:32 - Et puis il y a les habitants, la vie des habitants.
31:35 - Et puis c'est ça qui est intéressant dans le projet que vous avez.
31:38 C'est qu'il y ait au-delà des clichés sur Monaco.
31:41 - Exactement mais dans 2 km2, et vous connaissez Gilles,
31:46 il y a une richesse sur tous les sujets en fait.
31:50 - Et les grands chefs.
31:51 - Et les grands chefs. Et la gastronomie, et la culture, et l'opéra.
31:55 Il y a vraiment beaucoup de choses à la principauté pour lesquelles on peut s'inspirer.
32:00 L'orchestre philharmonique, le théâtre.
32:03 - Vous allez faire des retransmissions de ce qui se passe au théâtre monégasque ?
32:07 - Oui, on va faire des captations.

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