Infinite Study, l'alternative aux prêts étudiant

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Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
Transcript
00:00 On y va.
00:02 Revenons sur la méritocratie.
00:04 Vous êtes un jeune, vous êtes des quartiers populaires, des milieux populaires,
00:06 vous voulez réussir, vous voulez faire les études que vous vous mettrez de faire.
00:10 C'est simple, on va vous financer.
00:12 On va vous financer le montant de vos études, jusqu'à 15 000 euros.
00:16 Donc on est beaucoup plus important que les bourses Crous.
00:20 Vous allez devoir rembourser. Eh oui, ce n'est pas une donation, c'est un prêt à taux zéro, sans garant.
00:24 Déjà là, Isabeth, je vous ai donné deux choses qui n'existent nulle part.
00:26 Comment vouloir des garants quand vos parents ne travaillent pas ou ont des petits salaires ?
00:30 Et taux zéro, dans une inflation à 3, 4 ou 5 %, deux choses qui n'existent nulle part ailleurs.
00:34 Vous allez commencer à travailler, et le jour où vous allez commencer à travailler, vous savez quoi ?
00:36 Vous allez devoir rembourser.
00:38 Mais vous ne rembourserez pas la banque, vous ne rembourserez pas le prêteur,
00:41 vous allez rembourser un fonds perpétuel qui va ainsi financer le prochain jeune comme vous.
00:46 C'est pour ça que ça s'appelle Infinite, vous avez compris, parce que c'est un modèle perpétuel,
00:50 c'est un modèle infini.
00:52 On met un peu d'argent au départ, cet argent-là va être recyclé
00:54 dès que vous commencez à travailler, et vous savez quoi ?
00:56 En plus, vous faites partie de cette communauté,
00:59 qui va faire que potentiellement, grâce à votre travail,
01:01 un jeune comme vous va accéder aux meilleures études.
01:04 Donc quand vous faites...
01:06 Le gong a sonné.
01:07 Le gong a sonné pile une minute, vous avez été brillant, Alexandre.
01:09 Donc quand vous lancez Infinite, vous pensez à quels étudiants et surtout pour quelles écoles ?
01:15 Combien ça coûte une année HEC ?
01:17 Ça coûte 18 000 euros l'année.
01:19 L'Éloïc Perrache. 18 000 euros l'année.
01:21 Donc ça veut dire...
01:23 Ça couvre, nous on le voit, donc dès le départ on est allé voir
01:27 Éloïc, HEC, Sciences Po, Maguile,
01:30 Ebb Polytechnique, un certain nombre d'écoles
01:33 qui sont déjà avancées sur ces sujets-là.
01:36 Ils ne nous ont pas attendus pour déjà faire beaucoup de choses avec l'ISSEM de Bourse.
01:40 On leur a dit peut-être qu'on va continuer à compléter votre système.
01:44 Et on a eu la chance d'avoir un grand nombre de grandes écoles
01:48 qui sont avec nous dans ce projet-là.
01:50 Et ces 15 000 euros, c'est à peu près 18 000 euros,
01:53 c'est à peu près une grande partie de cette somme.
01:55 Soit des jeunes qui ont déjà une bourse potentiellement
01:57 et qui disent "même si j'ai une bourse de 15 000, 10 000 ou 18 000 euros,
02:00 il me reste encore mon loyer, la nourriture à payer".
02:04 Donc en gros il y a à peu près la même somme à doubler.
02:06 Vous devez à doubler.
02:07 On entendait tout à l'heure dans votre micro-trottoir
02:09 ce jeune qui dit "moi ça ne me touche pas trop parce que..."
02:11 Moi je vis chez mes parents.
02:12 Bah oui, à Paris.
02:13 De nouveau, dans un pays qui est tellement centralisé.
02:17 Ce que nous voulons aussi, c'est que 1) décentralisé certainement,
02:20 mais également que ces jeunes qui ne viennent pas de région parisienne
02:23 puissent venir faire ces études en région parisienne.
02:25 Vous voulez trouver comment ces jeunes qui sont brillants ?
02:27 Comment on fait remonter tout ça ?
02:28 Il y a trois options pour les trouver.
02:30 La première, c'est de travailler avec HEC,
02:33 ces grandes écoles qui disent "ces jeunes-là que vous trouvez,
02:36 qui viennent, qui sont éligibles,
02:37 peut-être il y a un certain nombre qui malheureusement
02:39 vont devoir faire trois jobs sur le côté,
02:42 donc pas avoir la même chance que les autres
02:44 de bien écouter en haut de cours".
02:45 Certainement ils vont bien écouter en cours.
02:47 De se concentrer sur leurs études.
02:49 Ou de ne pas vivre la même scolarité que les autres
02:51 parce qu'ils sont occupés à faire plein d'autres choses et à gagner leur vie.
02:55 Et ça, de nouveau, inégalité.
02:56 D'autres possibilités, c'est de travailler avec les associations.
02:59 Par exemple, nous travaillons avec une association comme Télémac,
03:01 mais vous allez avoir article 1, toute autre association
03:03 qui travaille au niveau du collège et au lycée
03:06 à faire du mentorat et à voir ses pépites.
03:08 Vous parliez du pépité...
03:09 Oui, mais dans plein de pays,
03:12 c'est quasiment banal d'avoir des étudiants
03:15 qui font de très belles études,
03:17 parce que dans quasiment toutes les universités à l'étranger,
03:19 il faut payer les frais d'inscription,
03:20 ce n'est pas comme chez nous.
03:21 Chez nous, l'université, ce n'est pas le même système.
03:23 Et ils sortent des cours, ils vont travailler,
03:25 ils vont vendre des téléphones.
03:27 Moi, ça ne me choque pas.
03:29 Vous avez parfaitement raison.
03:30 Ce n'est pas choquant qu'ils travaillent
03:32 pour payer leur sortie.
03:35 Là, on parle d'autre chose.
03:38 Je ne vais même pas m'imaginer
03:40 que je vais pouvoir rentrer dans cette école-là
03:41 parce que c'est ces montants qui sont bien au-dessus de ça.
03:44 Pour faire simple,
03:45 vous avez 18 000 euros pour une grande école,
03:47 ou 15 000 euros,
03:48 plus 15 000 euros de frais de vie.
03:49 Vous avez 30 000 euros.
03:50 Vous connaissez beaucoup de jobs, vous,
03:52 qui ne sont pas juste vendre des téléphones en fin de soirée,
03:54 ou bébéciter, ou tutorer.
03:55 Vous pouvez avoir 30 000 euros.
03:57 C'est des sommes considérables.
03:58 Donc, vous vous retrouvez exclu du système.
04:01 Totalement exclu du système.
04:02 Donc, c'est meilleur jeune, de nouveau.
04:04 Et vous le voyez, vous parlez souvent ici,
04:06 on en a souvent parlé ensemble,
04:07 de reproduction sociale.
04:08 Cette reproduction sociale, elle est totale en France.
04:12 Et pourquoi ?
04:13 Parce que ces jeunes, ces talents, les pépites,
04:16 j'adore votre terme pépite,
04:17 ces pépites-là, ils ne vont pas aller dans les mêmes écoles.
04:19 Donc, vous les dénichez,
04:20 et vous leur donnez une chance.
04:21 Benjamin Lévesque.
04:22 Alexandre, est-ce que ça fonctionne
04:23 pour les personnes qui veulent reprendre des études,
04:25 parce qu'on peut être une pépite à 40 ans ?
04:27 C'est un très bon point.
04:28 On n'a pas eu encore de...
04:30 Mais on en aura certainement.
04:31 Benjamin, nous sommes une start-up,
04:32 ce qui veut dire qu'on va s'adapter,
04:34 et qu'on n'a pas forcément pensé à tout, tout le temps.
04:37 Il y a des gens qui viennent nous voir en disant
04:39 "Moi, ce n'est pas forcément pour mes 3 ou 4 années d'HEC,
04:42 mais c'est peut-être pour juste les 2 dernières années."
04:44 Nous, on a eu un jeune que nous finançons aujourd'hui à Oxford,
04:47 qui a fait sa première année à Oxford,
04:49 et qui malheureusement, des problèmes de vie dans sa famille,
04:52 il s'est retrouvé sans rien.
04:54 Et donc là, il dit "Est-ce qu'on a envie que ce jeune-là
04:56 puisse aller jusqu'au bout ?"
04:57 La réponse est certainement oui.
04:58 Il y a évidemment une sélection,
04:59 ce n'est pas aussi facile que ça,
05:01 pour être pris, mais en effet,
05:02 on peut tout imaginer.
05:03 Ce qu'on veut, c'est que les gens qui méritent
05:05 puissent accéder à leurs études.
05:07 - Alexandre, si vous êtes ici parmi nous ce soir,
05:09 c'est parce que vous avez aussi des besoins,
05:11 parce que vous venez de vous lancer,
05:12 donc même si c'est votre 7e boîte,
05:14 vous avez quand même besoin de vous développer.
05:16 Vous avez besoin de quoi ?
05:18 - J'ai besoin, comme un entrepreneur,
05:21 parfois d'être challengé.
05:23 La question juste de Benjamin,
05:25 c'est une question que je ne me suis pas forcément posée.
05:27 C'est parce que je n'ai pas encore vu à 40 ans.
05:29 - Merci Benjamin, je peux travailler.
05:31 - Merci pour ta question.
05:33 - Mais il y a le milieu populaire,
05:35 il y a aussi le niveau quand même.
05:37 - C'est pour Benjamin que vous dites ça ?
05:39 - Non, ce n'est pas du tout pour Benjamin.
05:41 - En effet, si on veut...
05:43 - C'est un peu aléatoire.
05:45 - Cette méritocratie...
05:49 - C'est vrai, si on veut cette reproduction sociale,
05:52 si on veut que ces jeunes méritant des milieux populaires
05:55 puissent atteindre ces meilleures écoles,
05:57 en effet, c'est des gens qui sont dans l'excellence.
05:59 - Benoît Serre, vous êtes le vice-président
06:01 de l'Association Nationale des DRH,
06:03 vous êtes aussi DRH de L'Oréal,
06:05 ce grand groupe.
06:07 Comment percevez-vous "Infinite" ?
06:09 Vous êtes une vigie pour tous ces jeunes
06:11 qui arrivent sur le marché du travail.
06:13 - Je trouve très bien déjà
06:15 ce concept
06:17 qui consiste finalement
06:19 à accompagner
06:21 un association sociale
06:23 qui est un petit peu en panne
06:25 par un dispositif de responsabilité partagée.
06:27 Parce que dans tout ce que vient expliquer Alexandre,
06:29 quelque chose d'important, c'est de dire
06:31 "vous aurez à rembourser à la fin".
06:33 Alors en plus, ça servira à un autre.
06:35 Mais je pense que c'est assez important
06:37 d'avoir ces logiques
06:39 qui consistent à ne pas mentir aux gens.
06:41 Dire que l'entreprise, le monde économique,
06:43 c'est un monde difficile.
06:45 C'est un monde de responsabilités qu'on doit assumer,
06:47 d'échecs, de difficultés.
06:49 Là, ça donne un coup de pouce.
06:51 - 12 ans pour rembourser le crédit.
06:53 - Non mais ça donne un coup de pouce formidable.
06:55 Après, il y a d'autres éléments qui sont liés plutôt aux questions,
06:57 je sais que vous les aurez toutes à l'heure.
06:59 Ce que je veux dire par là, c'est que je trouve que le projet est génial.
07:01 J'avais deux points en le découvrant,
07:03 parce que je l'ai découvert un peu avant tout le monde,
07:05 j'ai eu la chance.
07:07 Le premier, c'est quels sont les critères
07:09 d'attribution de cette aide, évidemment.
07:11 Est-ce que c'est que lié à la situation sociale ?
07:13 Ou est-ce que c'est lié à...
07:15 Et je me suis posé deux questions.
07:17 À quel moment le projet professionnel
07:19 de l'étudiant est pris en considération ?
07:21 Parce que ça, ça me paraît absolument...
07:23 Ça me paraîtrait encore plus formidable
07:25 quand les gens disent non seulement vous avez un talent,
07:27 mais en plus, on va vous aider à réaliser ce que votre talent vous permet.
07:29 Ça, c'est la première question que j'avais.
07:31 Et la seconde,
07:33 mais Alexandre y a partiellement répondu,
07:35 c'est comment est-ce que
07:37 c'est utilisé, parce que je sais que
07:39 dans les milieux populaires,
07:41 il y a des tas de talents qui n'ont même pas la chance de pouvoir se révéler.
07:43 - Mais ils ne le savent pas, ils s'auto-censurent.
07:45 - Ils s'auto-censurent,
07:47 ou alors il n'y a pas les structures qui permettent de les révéler.
07:49 Donc, ils sont peut-être
07:51 potentiellement assez bons, mais ils n'ont pas l'environnement,
07:53 ils sont...
07:55 Alexandre a parlé d'aménagement interdit, toi, je me pose la question,
07:57 comment, c'est un peu provoquant,
07:59 comment est-ce que vous êtes pas seulement
08:01 un formidable initiatif de constat d'un talent,
08:03 mais aussi de révélation d'un talent ?
08:05 - Quel bon coach nous avons ici !
08:07 - Il est excellent ! Benoît Tcherr
08:09 c'était spécifiquement
08:11 pour ce point, c'est très important.
08:13 - Merci Benoît, parce que tu me permets, en me posant
08:15 ces questions, et on ne s'est pas
08:17 parlé avant de ça, de parler des
08:19 deux autres axes de Infinite.
08:21 Comme n'importe quelle startup,
08:23 et Elisabeth, vous en avez souvent sur ce plateau-là,
08:25 on a une vision
08:27 court terme et puis une vision moyen terme.
08:29 La vision court terme, je vous l'ai expliqué, c'est un système de financement.
08:31 La vision moyen terme, c'est
08:33 le mentoring.
08:35 Parce qu'en effet,
08:37 Benoît, tu me parlais de comment ce
08:39 projet-là va permettre d'être juste
08:41 un projet de faire une grande école, mais d'aller plus loin que ça.
08:43 Donc c'est vrai que dans la sélection que nous
08:45 avons de ces jeunes-là, une sélection
08:47 évidemment sur les critères socio-économiques,
08:49 c'est par une évidence, mais aussi leur capacité
08:51 à vouloir vraiment faire quelque chose, à créer quelque chose.
08:53 Pas forcément une entreprise d'ailleurs,
08:55 mais en tout cas, on voit qu'ils sont
08:57 habités, qu'ils sont motivés par quelque chose.
08:59 Et dès cette année, on lance
09:01 la seconde partie de notre fusée,
09:03 qui est un système de mentoring. Donc ça veut dire que
09:05 tous ces jeunes-là, après auront été financés.
09:07 - Ce sera la V2 d'Infinite.
09:09 - Et Loïc le sait très bien, quand ces jeunes
09:11 arrivent dans ces grandes écoles, ils n'ont pas
09:13 forcément les codes pour trouver le bon stage,
09:15 pour trouver le premier emploi, pour trouver
09:17 l'alternance.
09:19 C'est complexe. Donc ça c'est la deuxième étape.
09:21 Et c'est là où tu es excellent, Benoît,
09:23 parce que ta deuxième question me fait
09:25 penser à ma V3.
09:27 - La troisième version d'Infinite.
09:29 - Chaque année, on rajoute
09:31 un pôle important, la troisième version qui sera
09:33 l'année prochaine, ce sera la communication en amont.
09:35 Parce que tu as parfaitement raison, on le sait
09:37 ici, les gens qui nous écoutent, les auditeurs, les auditeurs le savent,
09:39 c'est très compliqué
09:41 quand vous êtes loin des centres de décision
09:43 de savoir que ça existe.
09:45 - C'est très compliqué à se projeter d'ailleurs. Et Loïc Pérage,
09:47 directeur général de HEC Paris.
09:49 - Moi je trouve formidable, on en a parlé
09:51 depuis le début, et c'est
09:53 l'éventail, c'est-à-dire qu'il n'y a pas une solution
09:55 qui va résoudre tout le sujet globalement.
09:57 Vous m'avez posé la question de l'apprentissage tout à l'heure
09:59 et on a entendu à quel point les étudiants
10:01 pour certains
10:03 dépendent énormément de l'apprentissage.
10:05 - Ils dépendent aussi au niveau des raisons financières.
10:07 C'est ça qui m'a frappé.
10:09 - Exactement. Et le truc c'est, à HEC on a une fondation
10:11 qui va lever des fonds, et donc on va donner
10:13 effectivement beaucoup de bourses à des étudiants.
10:15 C'est pas le cas de toutes les écoles.
10:17 Et donc forcément l'apprentissage est une magnifique solution.
10:19 Là, il y a
10:21 une autre solution extrêmement importante,
10:23 et moi je voudrais souligner un point,
10:25 et je l'ai vu dans nos programmes d'égalité des chances qu'on peut avoir
10:27 à HEC, parce que l'école,
10:29 aujourd'hui on donne des bourses à des étudiants
10:31 en amont des concours.
10:33 Donc on donne des bourses à des étudiants boursiers
10:35 en prépa,
10:37 pour beaucoup qui ne rentreront pas à HEC.
10:39 - C'est un peu infini ça.
10:41 - C'est une bourse. - C'est pas le prix de 45 000 euros.
10:43 - Et puis des montants qui n'ont rien à voir avec l'IFE.
10:45 - Ça c'est des montants colossaux.
10:47 - Mais ce que je veux dire c'est que l'effet d'Infinit,
10:49 qui n'a pas été donné ici,
10:51 et que moi j'ai vu dans les bourses qu'on peut donner,
10:53 c'est à un moment la confiance
10:55 qu'on génère
10:57 chez la personne qui va recevoir
10:59 ce financement.
11:01 Et quand on regarde, et qu'on a fait beaucoup de mesures d'impact
11:03 des projets qu'on a,
11:05 des étudiants à qui on a donné une bourse en classe prépa
11:07 nous disent "mais le fait que vous m'ayez donné une bourse,
11:09 ça m'a montré que vous
11:11 avez confiance en moi, c'est-à-dire que c'était possible."
11:13 Et demain, un étudiant
11:15 qui bénéficiera d'Infinit va se dire
11:17 "mais c'est-à-dire qu'il croit en moi, il croit que c'est possible,
11:19 je vais avoir la capacité demain de rembourser
11:21 et de participer à cette chaîne infinie."
11:23 Et donc ça décuple la confiance
11:25 et la confiance elle est
11:27 à la clé de la réussite derrière.
11:29 - Benoît ? - Je voulais insister parce qu'on
11:31 le voit en entreprise. Moi j'ai eu la chance d'être derrière
11:33 de grandes entreprises et j'ai souvent
11:35 rencontré des gens qui disent "mais cette boîte
11:37 où ta boîte elle est trop grande pour moi,
11:39 je vais pas réussir à y aller, c'est trop dur
11:41 pour moi." Donc je pense que c'est pour ça que je me suis permis d'insister
11:43 sur l'amont, mais comme Alexandria l'a dit,
11:45 moi je le vois, j'ai eu la chance de pas mal discuter
11:47 avec Moussa Kamara, que tu connais bien, il est déterminé.
11:49 - Il est déterminé, il a un truc à faire avec eux.
11:51 - Tu le connais très bien aussi, donc j'imagine
11:53 parce que le sujet, c'est que je trouve
11:55 que lui, comme en son temps
11:57 Mosaïque faisait pareil, il vous sorte
11:59 des gens que le système n'a jamais vus.
12:01 Et je me dis comment on fait
12:03 pour les aider dès le début
12:05 à pas se faire avaler par un système
12:07 qui leur est, et Alexandre l'a très bien rappelé en ouverture,
12:09 extrêmement défavorable,
12:11 quoi qu'on en dise. - À la naissance et au moment
12:13 des études, vous restez sur Europe 1,
12:15 très bonne soirée.
12:17 On va faire une petite pause musicale
12:19 avec Étienne Dao, "Tombée pour la France".

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