Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 Florian Garnier, cofondateur du gobelet français.
00:02 Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:05 Florian, vous avez 38 ans, c'est ça ?
00:08 Oui, c'est ça.
00:08 Votre entreprise est née il y a quatre ans à Saint-Etienne ?
00:11 Oui, exactement.
00:13 Et vous, alors au démarrage, ce n'était pas prévu comme ça,
00:16 puisque vous avez fait des études en gestion d'entreprise et management,
00:19 vous avez démarré votre carrière en banque dans la gestion de patrimoine.
00:22 On est quand même très éloigné des gobelets.
00:24 Oui, on est très très loin de ça, mais c'est vrai que j'ai commencé
00:28 suite à la formation que j'avais eue dans un domaine qui m'intéressait aussi.
00:32 Mais j'ai toujours eu un petit côté entrepreneur en moi
00:36 et j'en ai profité en fait, m'ennuant un petit peu dans l'activité que j'avais
00:39 pour créer ma première société en 2010.
00:41 C'est ça, vous aviez un job plutôt, on peut dire, plan-plan,
00:43 puisque vous étiez dans la gestion de patrimoine,
00:46 donc un petit peu de temps.
00:47 Tout se passait bien.
00:48 Tout se passait très bien, salaire à la fin du mois.
00:51 Et donc pendant le temps libre, là vous montez une première boîte en 2010,
00:55 à ce moment-là vous avez 25 ans, qui s'appelle Green Cup.
00:58 Exactement, toujours dans le gobelet réutilisable,
01:00 première boîte à 25 ans, alors c'est vrai qu'on prenait le temps.
01:03 Mais pourquoi le gobelet, il se passe quelque chose ?
01:05 Pourquoi vous êtes allé ?
01:06 Non, l'idée du gobelet, elle remonte à la fac, à la machine à café,
01:09 où j'avais dans la main un gobelet jetable,
01:14 mais qui était personnalisé à l'effigie d'une banque.
01:16 Et l'idée de départ était de communiquer sur un gobelet,
01:21 parce qu'on disait que c'était l'objet le plus utilisé par les gens la journée.
01:25 Tout le monde prenait un café le matin.
01:27 On en a tous sur la table.
01:28 Et on en est arrivé en cherchant des fournisseurs au gobelet réutilisable,
01:32 qui arrivaient en France.
01:33 C'était un concept qui a été très développé en Allemagne et en Espagne,
01:37 et on a décidé de le développer en France.
01:38 Donc vous développez Green Cup,
01:40 vous êtes tout de suite un entrepreneur agri,
01:43 puisque vous vendez l'entreprise en 2017,
01:46 à un industriel du plastique.
01:49 Et là, vous vous relancez dans l'entreprenariat
01:51 avec beaucoup plus de sens et de conscience environnementale.
01:55 Vous lancez le gobelet français.
01:57 C'est quoi le gobelet français ?
01:59 Vous allez nous le pitié.
02:00 Vous êtes prêt ?
02:01 Allez, top chrono, on y va.
02:02 Le gobelet français, c'est un site de personnalisation en ligne de gobelets réutilisables,
02:08 pour le particulier d'abord,
02:10 parce que tout le monde peut venir sur notre site
02:13 et bénéficier d'une bibliothèque de 450 à 500 visuels
02:17 sur des thèmes de la vie,
02:19 comme les anniversaires, les mariages.
02:21 Si vous voulez faire l'anniversaire de votre enfant de 5 ans,
02:24 il suffit juste de venir sur le site,
02:26 utiliser le configurateur 3D,
02:28 et 10 jours après, vous recevez les gobelets chez vous.
02:32 Et c'est aussi une cible de professionnels,
02:36 la cible historique du gobelet réutilisable,
02:38 que sont les associations, les clubs de sport, les stades de foot.
02:41 Et pour parler d'une actualité un peu plus précise pour le gobelet français,
02:46 c'est la Coupe du Monde de rugby,
02:48 avec la fournition des gobelets sur quelques stades
02:51 et sur les villages rugby qui ont été mis en place pour la Coupe du Monde.
02:54 - Merci ! Ca y est, c'est fini ?
02:56 - Ouais, c'est bien.
02:57 - Merci pour le pitch, merci Florian Garnide,
02:59 vous êtes prêt à l'exercice co-fondateur du gobelet français.
03:02 On en a tous autour de la table de la France Bouge.
03:04 Guillaume, vous êtes le coach de ce soir,
03:06 déjà, qu'en pensez-vous, qu'avez-vous pensé de son pitch ?
03:08 Est-ce que vous avez tout compris ?
03:09 - C'était bien, c'était clair, j'ai compris qu'il y avait une activité B2C et B2B,
03:12 donc c'est très malin, je ne l'avais pas forcément en tête.
03:14 - Donc à destination de nous, des particuliers,
03:16 si je veux faire l'anniversaire de mon fils,
03:18 mais aussi pour des boîtes, des entreprises.
03:19 - Ouais, c'est ça en fait, la suite de Green Club,
03:21 ça a été de dire qu'on a beaucoup de demandes de particuliers
03:23 qui veulent aussi fêter ce serveur du gobelet réutilisable chez eux,
03:26 pour des petits événements.
03:27 On a refusé pendant un tas d'années cette cible-là,
03:30 et en fait, on a eu une grosse croissance là-dessus,
03:33 puisque aujourd'hui, ça représente à peu près 40 000 commandes
03:35 sur nos 45 000 commandes annuelles.
03:37 Donc c'est un très bon marché.
03:39 - Non, et donc j'ai découvert que vous faisiez plus de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires,
03:42 donc bravo, parce que ça fait un paquet de gobelets,
03:44 et je pense que cette dynamique B2C/B2B,
03:46 elle est hyper intéressante,
03:47 parce que derrière un client B2C qui fête son anniversaire,
03:49 vous avez potentiellement...
03:51 - Le patron d'Enel Park.
03:52 - Le patron d'Insta.
03:53 En vrai, c'est ça, et c'est vrai que souvent,
03:54 quand on démarre, on a un peu tendance à cloisonner,
03:56 à se dire que c'est soit l'un, soit l'autre.
03:57 Donc je trouve ça très malin,
03:58 j'imagine qu'il y a des efforts de tous les côtés,
04:00 mais donc aujourd'hui, moi mon vrai sujet, il est production,
04:02 parce que ça fait combien de gobelets, en fait,
04:04 5 millions de chiffre d'affaires, c'est énorme ?
04:05 - Ça fait 10 millions de gobelets environ cette année,
04:07 donc c'est vrai que c'est environ 50 centimes le gobelet,
04:10 donc pour arriver à faire les 5 millions de chiffre d'affaires,
04:12 il faut vendre des gobelets,
04:14 et maintenant, les questions qu'on se pose,
04:15 c'est de savoir si on continue,
04:17 où on les produit et où on continue de les produire.
04:19 - Alors, où on les produit ?
04:20 Là aujourd'hui, deux usines en Renalp, c'est ça ?
04:23 - Exactement, deux usines qui sont en Renalp.
04:25 - C'est vachement bien ça.
04:26 - Ouais, c'est très bien.
04:27 - Vous auriez pu les fabriquer en Chine ?
04:28 - On aurait pu, mais la volonté et les valeurs du gobelet français,
04:31 c'était de tout faire en France, à l'instar du site français.
04:35 - Et vous en suivez tout de suite les deux usines ?
04:37 - Oui, alors c'est vrai qu'au départ,
04:40 c'était plus facile de négocier avec des petits volumes,
04:43 maintenant, on a été obligé aussi d'en trouver d'autres,
04:46 de trouver des gens qui nous suivent,
04:47 mais quand on a le volume, c'est un peu plus facile
04:49 de trouver des gens qui vous suivent.
04:52 - Et vous avez été retenu pour fabriquer les 400 000 gobelets
04:56 pour cette Coupe du Monde de rugby.
04:59 Comment ça se passe un truc comme ça ?
05:01 Ça doit être fou, quand on a une jeune entreprise
05:03 qui a à peine 4 ans.
05:04 - Ouais, c'est une grande fierté.
05:05 On avait fait le coup avec l'Euro 2016 et le foot,
05:07 avec Green Cup, et là on le refait avec la Coupe du Monde de rugby.
05:11 On était challengers sur le papier,
05:13 mais on a réussi à imposer nos gobelets.
05:15 C'est par la forte notoriété et l'image de marque du gobelet français
05:19 que des grandes structures veulent s'adosser à nous.
05:23 Donc on est très fiers de ça.
05:24 - Et le français, c'était dans le cahier des charges,
05:27 le stade, ils cherchaient ça,
05:28 ou c'est vous qui avez réussi à imposer par le produit,
05:30 par la qualité ?
05:31 - Non, il n'y avait rien d'obligatoire sur cette compétition-là.
05:35 En revanche, c'est toujours un plus
05:37 et c'est très regardé aujourd'hui par les organisateurs.
05:39 - Franck Ménel, patron d'Eden Park,
05:41 quel regard portez-vous sur le gobelet français ?
05:43 - Alors moi, je trouve ça très agile
05:45 et l'agilité est une notion aujourd'hui
05:47 dont on doit tenir compte.
05:49 C'est-à-dire que Florian est capable de réagir très très vite sur toutes ses commandes
05:53 et il va avoir du boulot parce que,
05:54 enfin il a du boulot parce que les Britanniques ont des boulets en masse,
05:58 ce sont des énormes buveurs de bière.
06:00 Donc j'imagine que...
06:01 - On a discuté juste avant, c'est vrai que ça...
06:03 - Il y a beaucoup de bière dans les salles de rugby.
06:05 Moi je... ouais c'est que ça.
06:07 - Je disais aux garçons que pour réussir la Coupe du Monde,
06:10 il faut réussir à vendre des bières aux Anglais.
06:12 A partir du moment où vous réussissez ça,
06:14 pour eux la Coupe du Monde est réussie.
06:16 - C'est réussi.
06:18 Cette Coupe du Monde, vous l'avez dit Franck,
06:21 vous pensez que vous allez faire un carton plein pour 2024
06:24 avec les ventes des vêtements Eden Park.
06:27 Vous, Florian, avec le gobelet français,
06:29 ça marche très très bien aussi.
06:30 Est-ce que ça vous apporte de nouveaux clients ?
06:33 - Oui, il y a eu un engouement et une ferveur.
06:35 Moi je suis pas issu du rugby,
06:37 donc c'est un sport que je connaissais pas,
06:38 mais il y a eu un engouement et une ferveur dans les villes.
06:41 Et c'est pas que les stades de foot,
06:43 c'est tout ce qui se passe autour,
06:44 c'est tous les bars,
06:45 c'est tous les gens qui ont joué le jeu
06:46 pour mettre un écran géant dehors,
06:47 qui ont fait que nous, pour notre produit,
06:49 on a travaillé vraiment.
06:50 Et ça représente, au-delà des 400 000 gobelets
06:52 qui ont été mis en place dans les stades,
06:54 plus d'un million et demi de gobelets
06:55 si on additionne tous les événements liés à cette compétition.
06:58 - J'espère que cette émission te fera du bien,
06:59 parce que le monde du rugby,
07:00 il se sert encore un peu les coudes.
07:02 Parfois on lui reproche,
07:04 mais c'est encore un sport jeune.
07:06 Et moi je compte sur tous les gens du rugby
07:08 pour s'adresser à toi et tenter l'expérience,
07:11 parce que tes gobelets sont vraiment canons.
07:12 - Ils sont canons.
07:13 Benjamin, on parlait des retombées économiques,
07:15 vous vous êtes allé faire un petit tour,
07:16 vous avez calculé,
07:17 il va y avoir beaucoup de retombées économiques
07:20 à l'occasion de cette compétition.
07:22 - Oui, parce que ça fait venir
07:23 beaucoup de touristes d'un coup,
07:25 pendant deux mois.
07:26 Donc on attend, par exemple,
07:27 pour cette Coupe du Monde,
07:28 près de 600 000 supporters,
07:30 venus du monde entier,
07:31 c'est vrai, beaucoup du Royaume-Uni,
07:33 comme le disait Franck.
07:34 Et tout ce monde,
07:35 ça va bénéficier au secteur de l'hôtellerie,
07:37 de la restauration,
07:38 et puis des différents commerces,
07:39 Eden Park,
07:40 le slip français.
07:41 Et lors de la dernière Coupe du Monde au Japon,
07:43 par exemple,
07:44 on a estimé que les supporters
07:45 avaient dépensé près de 5000 euros
07:47 en moyenne par personne.
07:48 - Par personne ?
07:49 - Alors, ça comprenait aussi le billet d'avion,
07:51 quand on va au Japon,
07:52 c'est un petit peu plus cher.
07:53 Donc c'est pas rien,
07:54 et d'autant que ça va bénéficier aussi
07:55 à tout le territoire,
07:56 contrairement au JO,
07:57 c'est localisé, par exemple,
07:58 dans une grande ville.
07:59 - Oui, ça on sait.
08:00 - Là, c'est réparti
08:01 dans plusieurs régions de France,
08:03 avec le sourire, Elisabeth.
08:04 Là, c'est réparti
08:05 dans plusieurs régions de France,
08:07 et au total,
08:08 les retombées pour l'économie française
08:10 sont estimées à 2 milliards d'euros.
08:12 - 2 milliards d'euros,
08:13 c'est absolument...
08:14 Ben, c'est bon pour notre pays, hein, Guillaume ?
08:16 - C'est très bon,
08:17 et Franck-Lucie de Saleur,
08:18 je pense que c'est important
08:19 de comprendre que l'exploit des bleus
08:21 et ses retombées
08:22 doivent être un exemple,
08:24 et dans cette émission
08:25 qui est "La France bouge",
08:26 pour montrer qu'il y a des solutions,
08:27 qu'on peut fabriquer en France,
08:28 qu'on peut fabriquer localement,
08:29 qu'on peut avoir des idées.
08:30 Ça paraît simple,
08:31 mais l'exploit industriel,
08:32 pour fabriquer localement
08:33 et montrer aux citoyens
08:34 qu'on peut,
08:35 comme Antoine Dupont,
08:36 qui va nous faire l'exploit
08:37 de revenir pour le quart de finale,
08:38 de dire qu'en fait,
08:39 il y a des solutions
08:40 et nous tous citoyens,
08:41 on doit soutenir ces boîtes françaises.
08:42 - On doit, ouais.
08:43 - Et ça, c'est hyper important,
08:44 et soutenir les bleus
08:45 quels qu'ils soient, en fait,
08:46 sur le terrain ou dans la vie économique.
08:47 - Et dans la vie économique,
08:48 Guillaume Gibaud,
08:49 vous êtes le président
08:50 et le fondateur du Slip français.
08:51 Avant de donner les petits conseils
08:52 à Florian,
08:53 vous, vous êtes aussi présent
08:54 dans cette Coupe du Monde.
08:55 - Exactement.
08:56 - Je me rappelle que c'est dans votre entreprise
08:57 et il existe depuis 12 ans.
08:58 - Exactement, depuis 12 ans.
08:59 Notre mission,
09:00 c'est de réinventer,
09:01 avec Panache,
09:02 la street exil française.
09:03 On fabrique tout en France
09:04 depuis 12 ans
09:05 et ce n'est pas un petit engagement,
09:06 encore une fois,
09:07 encore plus dans ce contexte.
09:08 - C'est simple.
09:09 - Exactement.
09:10 Et depuis une petite année maintenant,
09:11 on est à la licence officielle
09:12 du 15 de France.
09:13 Donc, on est ravi de travailler
09:14 avec France Rugby
09:15 et 15 de France
09:16 qui sont les deux marques
09:17 de France Rugby.
09:18 Et donc, on a des lignes de produits
09:19 avec les marquages 15 de France,
09:20 licenciés officiels.
09:21 Et on a sollicité Mathieu Jalibert,
09:22 qui est le numéro 10
09:24 de l'équipe de France
09:25 pour faire un joli partenariat.
09:26 - Il est aussi mannequin.
09:27 - Il est aussi mannequin
09:28 et donc, j'ai eu la chance
09:29 d'aller à Marc aussi
09:30 au centre d'entraînement
09:31 faire les photos.
09:32 - Ça va, Jean ?
09:33 - Ça va, Jean ?
09:34 - C'est sympa.
09:35 - Il porte une slip de match.
09:36 Donc, on a développé
09:37 un vrai produit de sport technique
09:38 qui est vraiment un produit
09:39 anti-transpiration, régulant,
09:40 hyper bien pour le confort,
09:41 pour le porté,
09:42 pour aller performer sur le terrain.
09:43 Et voilà, pour vous dire
09:44 que ce truc-là,
09:45 il est entièrement mis au point en France,
09:46 fabriqué en France,
09:47 dans des usines de dingue derrière
09:48 et on doit se rendre conscience de ça.
09:49 - Que c'est possible.
09:50 - Que c'est possible, en fait.
09:51 Et surtout, dans un environnement
09:52 ô combien compliqué,
09:53 c'est possible
09:54 et c'est possible
09:55 si les citoyens nous soutiennent,
09:56 soutiennent l'équipe
09:57 et soutiennent les entreprises derrière.
09:58 - Ça veut dire qu'après,
09:59 il faut aller en acheter là-bas
10:00 et pas commander sur des sites
10:01 où on ne sait pas
10:02 où c'est fabriqué et où il est parti.
10:03 - Le sujet est important.
10:04 - Le sujet est très important.
10:05 - Il est majeur,
10:06 il est majeur
10:07 parce que ces retombées économiques,
10:08 ça ne se passe pas que dans les stades,
10:09 ça se passe aussi
10:10 dans tout l'écosystème,
10:11 aussi dans les vêtements,
10:13 dans les gobelets,
10:14 dans la nourriture aussi.
10:15 - Dans la restauration aussi.
10:16 - Dans la restauration,
10:17 je ne sais pas qui est derrière
10:18 la restauration
10:19 dans les matchs de rugby
10:20 mais j'imagine qu'ils font aussi attention.
10:23 Si vous êtes parmi nous,
10:24 Florian Garnier,
10:25 c'est aussi parce que vous avez des besoins,
10:27 votre entreprise, elle a à peine 4 ans,
10:28 vous êtes en train de passer un cap,
10:29 je crois qu'il y a une vingtaine de salariés,
10:31 c'est ça aujourd'hui ?
10:32 - Oui, c'est ça, une vingtaine.
10:33 - Un chiffre d'affaires
10:34 qui a été multiplié par 5,
10:35 par 5, vous entendez,
10:36 en deux ans à peine.
10:37 Donc il faut faire face, j'ai envie de dire,
10:40 à une crise de croissance
10:41 et pour cela,
10:42 vous allez recevoir les bons conseils
10:44 de Guillaume Gibaud.
10:45 Guillaume, que pouvez-vous conseiller
10:52 à Florian Garnier ?
10:54 Il a besoin de faire sa fabrication lui-même,
10:58 être maître de toute la fabrication
11:01 de A à Z, c'est ça ?
11:02 - C'est une hypothèse.
11:03 - C'est une hypothèse ?
11:04 Comment peut-il le faire, Guillaume ?
11:05 - Déjà le premier truc,
11:06 je pense que c'est vraiment l'équipe.
11:07 Tu vas nous en dire un mot,
11:09 mais une aventure,
11:10 et Franck le disait,
11:11 une aventure entrepreneuriale,
11:12 c'est avant tout une équipe.
11:13 Est-ce que tu as les bonnes équipes ?
11:14 Est-ce que tu cherches des gens
11:15 pour te rejoindre dans ton projet
11:16 pour être sûr que tu puisses
11:17 continuer ce rythme ?
11:18 Ça, c'est le premier truc.
11:19 Après, effectivement,
11:20 la production,
11:21 se poser la question de l'outil industriel,
11:22 y aller mais pas trop tôt,
11:23 bien s'appuyer sur les usines existantes
11:25 qui ont un savoir-faire
11:26 qui t'accompagne.
11:27 J'entends que tu en as déjà deux,
11:28 donc ça sécurise quand même ta prod.
11:29 Donc voilà,
11:30 si tout ce sujet industriel,
11:31 ça va te prendre beaucoup de temps,
11:32 beaucoup d'énergie
11:33 et des moyens de financement,
11:34 donc le faire au bon moment.
11:35 Et le dernier, évidemment,
11:36 la suite,
11:37 comment alimenter cette croissance ?
11:38 Est-ce que Paris 24
11:39 fait partie de tes plans ?
11:40 J'espère que oui,
11:41 tu vas nous en dire un mot,
11:42 mais voilà,
11:43 moi je dirais équipe,
11:44 outil de prod et Paris 24,
11:45 la suite,
11:46 comment tu réagis à ça.
11:47 Alors équipe,
11:48 on a l'impression que vous êtes seul,
11:49 non ?
11:50 Il y a du monde ?
11:51 Non, je ne suis pas seul,
11:52 il y a une équipe,
11:53 je les salue d'ailleurs.
11:54 On a une très bonne équipe
11:55 et c'est vraiment important chez nous,
11:56 dans la façon de manager,
11:57 ça a toujours été
11:58 quelque chose d'important.
11:59 On a souvent intégré des stagiaires
12:00 qui sont devenus des alternants,
12:01 qui sont devenus des salariés
12:02 par la suite,
12:03 et certains même sont associés
12:04 aujourd'hui dans le projet.
12:05 Donc on essaie toujours
12:06 de se baser sur des gens
12:07 qui n'ont pas forcément
12:08 la compétence au départ,
12:09 mais qu'on amène sur des postes
12:10 pour lesquels ils sont faits.
12:11 C'est peut-être maintenant
12:12 la question à se poser,
12:13 d'essayer de se structurer
12:14 encore un peu plus
12:15 sur les différents domaines
12:16 que sont le commerce,
12:17 le digital,
12:18 parce qu'on a une stratégie
12:19 digitale qui est très importante
12:20 pour les gens,
12:21 mais aussi pour les entreprises
12:22 et les différents domaines
12:23 que sont le commerce,
12:24 le digital,
12:25 parce qu'on a une stratégie
12:26 digitale qui est très poussée.
12:27 Il y a plein de nouveaux postes
12:28 qui se créent dans ce domaine-là,
12:29 donc est-ce qu'on continue
12:30 d'externaliser,
12:31 est-ce qu'on internalise ?
12:32 Voilà, c'est toutes ces questions
12:33 qu'on se pose,
12:34 mais en tout cas on a
12:35 une très bonne équipe
12:36 et on se base beaucoup là-dessus.
12:37 Donc l'équipe c'est bon,
12:38 vous avez la réponse.
12:39 Si vous cherchez,
12:40 c'est le moment de l'annoncer.
12:41 On cherche,
12:42 on est toujours,
12:43 avec le développement qu'on a,
12:44 on est toujours,
12:45 mais pour faire 5 millions
12:46 d'euros de chiffres
12:47 pour 15 personnes,
12:48 on a besoin d'avoir des gens
12:49 qui sont bons et réactifs.
12:50 - Vous disiez aux équipes,
12:51 en préparant l'émission Florian,
12:52 que vous vous posez la question
12:53 si il faut peut-être
12:54 aller au-delà des gobelets.
12:55 C'est une vraie question,
12:56 non Guillaume ?
12:57 - Bien sûr.
12:58 - Est-ce qu'il va au-delà
12:59 des gobelets ?
13:00 - Pour la partie industrielle
13:01 ils sont,
13:02 pour répondre à Guillaume,
13:03 on se pose la question
13:04 sans se la poser
13:05 parce qu'on est des spécialistes
13:06 du commerce
13:07 et de la communication,
13:08 pas de la production.
13:09 Donc on veut continuer
13:10 à s'appuyer sur des gens
13:11 qui maîtrisent
13:12 et qui sont des experts là-dedans.
13:13 - Ma recommandation
13:14 sur la diversification
13:15 c'est de ne pas y aller trop vite.
13:16 Je pense que vous êtes encore petit
13:17 et que le marché est vraiment costaud.
13:18 Donc je pense que vous pouvez
13:19 encore appuyer
13:20 2-3 ans,
13:21 passer peut-être
13:22 10-15 millions d'euros
13:23 de chiffres d'affaires
13:24 et vraiment devenir
13:25 le référent,
13:26 le leader du secteur.
13:27 Vous appuyez sur l'actualité
13:28 Hyper Riche
13:29 et sur Paris 24 l'année prochaine
13:30 qui permet de vous installer
13:31 vraiment comme référent du secteur
13:32 avant d'aller peut-être
13:33 sur d'autres produits
13:34 parce que d'autres produits
13:35 sur le papier c'est super
13:36 mais encore une fois,
13:37 je pense que la clé
13:38 d'un succès entrepreneurial
13:39 c'est d'être concentré
13:40 sur quelques trucs
13:41 de très bien les faire
13:42 et sauf s'il y a
13:43 un produit évident
13:44 sur lequel vous avez
13:45 déjà le savoir-faire
13:46 et qui pourrait être
13:47 facile à développer,
13:48 moi je me concentrerais
13:49 plutôt sur ce qu'on fait bien,
13:50 bien le déployer
13:51 et devenir la référence
13:52 avant de développer
13:53 une nouvelle phase.
13:54 - Vous êtes en discussion
13:55 sur Paris 2024 Florian ?
13:56 - Il y a des discussions
13:57 qui sont passées.
13:58 Malheureusement
13:59 ça n'a pas été retenu
14:00 puisque ça s'est joué
14:01 sur du sponsoring.
14:02 Mais je pense que
14:03 c'est un peu
14:04 le cas pour moi
14:05 et je pense que
14:06 c'est un peu le cas
14:07 pour les autres.
14:08 Mais on est quand même
14:09 content d'avoir
14:10 un événement
14:11 qui arrive comme ça
14:12 parce que ça va forcément
14:13 avoir des retombées.
14:14 - Vous êtes dessus ?
14:15 Vous êtes en train
14:16 d'essayer d'avoir des...
14:17 - On est sur tout
14:18 ce qui va se passer
14:19 autour de Paris 2024.
14:20 - Dans les fan zones
14:21 on aura des gobelets
14:22 français.
14:23 - Oui par exemple
14:24 et plein d'engouement
14:25 qu'il va y avoir
14:26 dans les villes,