Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elizabeth Assayag.
Retrouvez "Les Trophées Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 La France bouge, la pépite du jour.
00:03 Alors Émilie, vous vous avez 39 ans et vous avez fondé dans les Hauts-de-France en 2020,
00:08 donc en pleine période de crise sanitaire.
00:10 Vous avez fondé, toi, Demain.
00:13 On va revenir un petit peu sur votre parcours parce que là aussi,
00:16 le parcours dit quelque chose sur l'entrepreneur que vous êtes.
00:19 Vous, vous avez toujours rêvé d'être chef tend scoot.
00:22 Si vous avez pu avoir un métier dans votre vie, c'était ça, ce que vous avez dit aux équipes.
00:27 C'est véridique. Alors le pire, c'est que je n'ai même pas écrit dans ce que je vous ai envoyé
00:31 pour la préparation de l'émission, mais c'est vrai que je le dis toujours spontanément.
00:34 Quand j'étais plus jeune et qu'on me posait la question,
00:35 qu'est-ce que je voulais faire plus tard ?
00:37 Je disais toujours mon rêve, ce serait que chef tend scoot soit un métier.
00:41 Parce que dedans, il y avait toutes les choses que j'aimais faire,
00:45 mettre en énergie les personnes.
00:46 On a fait une émission sur scootisme hier.
00:48 Ah bon, ça va. Je ne suis pas décalé.
00:50 Non, mais on y voyait le lien entre cette espèce de débrouillardise et l'envie d'entreprendre.
00:55 L'envie d'entreprendre et aussi ce côté aussi changer un peu le monde,
00:59 apporter aux jeunes, faire des projets et quelque chose de concret.
01:03 Moi, je n'ai jamais été très scolaire.
01:06 Et du coup, dans le scootisme, il y avait un métier un peu terrain que j'aimais beaucoup,
01:10 que j'ai traduit d'ailleurs dans ma première expérience professionnelle en tant que chef de rayon.
01:13 Oui, vous avez été chef de rayon, vous avez fait un master en spécialisation textile
01:17 pour comprendre le milieu du textile à Lille.
01:19 Vous avez donc travaillé aussi en chef de rayon chez Decathlon.
01:22 C'est bien pour les rayons scoot, vous avez vous amusé.
01:25 Et puis, vous avez eu cinq enfants et vous êtes parti vivre à Hong Kong
01:28 pour le besoin du travail de votre mari.
01:32 Et là-bas, vous vous êtes beaucoup interrogé.
01:34 C'est à partir de ce moment-là que ça a commencé à naître,
01:36 cette idée d'association, d'égalité des chances.
01:39 En fait, quand on devient maman, je pense qu'il y a beaucoup de choses qui bougent chez les femmes.
01:44 Et c'est vrai que moi, j'ai cinq enfants aujourd'hui, qui sont entre 4 et 12 ans.
01:47 Et quand j'ai eu mon troisième en 2016,
01:56 enfin en 2014, pardon, et en fait, au moment où je l'ai eu
02:00 et que j'avais cette volonté d'avoir une famille nombreuse,
02:03 j'avais vraiment envie de mettre du sens dans mon métier
02:05 et de retourner vers l'essentiel de ce que je voulais apporter au monde.
02:09 Et donc, j'ai plongé vers l'accompagnement des jeunes et le milieu associatif.
02:15 - Donc vous avez rencontré votre associé, qui est une ancienne de la bande des scouts,
02:21 pour monter Toi Demain.
02:23 Toi Demain, c'est quoi ? Vous aussi, vous allez nous le pitcher pendant une minute.
02:26 Est-ce que vous êtes prête ?
02:27 - Avec plaisir.
02:28 - Allez, on vous écoute, c'est parti.
02:29 - Alors, la création de l'association est née d'un constat et d'une conviction.
02:34 Notre constat, c'est que les inégalités d'accès au monde du travail
02:37 commencent dès ce fameux stage obligatoire en classe de troisième.
02:40 Et notre conviction, c'est que ces stages,
02:42 peuvent être un formidable tremplin et un vrai moyen pour chaque jeune
02:45 de toucher du doigt la réalité des possibles.
02:47 Alors, on a créé StageUp.
02:49 Concrètement, on réunit une semaine, 15 jeunes dans une entreprise.
02:53 Et on fait un mix entre enfants de collaborateurs et jeunes qui sont moins favorisés.
02:59 Et ces jeunes, ils sont accompagnés toute la semaine
03:01 par deux coachs formés par notre association,
03:03 formés par notre association Toi Demain,
03:05 et qui vont leur permettre de mieux se connaître
03:07 et de révéler leurs talents, pour mieux s'orienter.
03:10 Ils vont rencontrer aussi plein de professionnels, passionnés,
03:12 qui vont leur parler de leur métier, de leur entreprise.
03:14 Et notre mission chez Toi Demain,
03:16 c'est vraiment susciter l'engagement des entreprises et des collaborateurs
03:19 pour aller à la rencontre de ces jeunes sans réseau, justement,
03:21 et ouvrir les portes, faire grandir les jeunes,
03:24 éveiller leur envie et leur curiosité,
03:26 leur faire comprendre que la vie professionnelle est un chemin,
03:29 et que bosser peut être un vrai kiff, et que du talent, ils en ont.
03:32 - Merci pour votre pitch, vous avez raison,
03:34 bosser est un vrai kiff, c'est vrai, vous voulez me mettre dans le pitch ?
03:38 - On le voit, on le voit, les deux passionnés
03:40 qui ont fait d'un projet personnel, un projet professionnel.
03:44 - C'est aussi un projet personnel, un petit peu, Toi Demain ?
03:46 - Oui, je ne vais pas dire le contraire.
03:48 Cette envie de finalement un peu faire bouger les lignes,
03:51 et moi, j'ai toujours baigné pour le coup dans le monde de l'entreprise,
03:55 parce que j'ai un père entrepreneur,
03:57 qui a vécu sa vie du boulot dans l'entreprise comme à la maison,
04:03 et il nous a toujours parlé des enjeux de l'entreprise,
04:06 et dans ces enjeux, il y a justement cette RSE,
04:10 dont on entend de plus en plus parler,
04:14 qui est importante pour les entreprises.
04:16 - Philippine, quel regard portez-vous sur Toi Demain ?
04:19 On en a besoin aussi de ça.
04:20 - On en a vraiment besoin, moi je ne connaissais pas du tout ton association,
04:23 donc mille bravos, je pense que la question du réseau est juste essentielle,
04:28 on en parlait tout à l'heure, et effectivement,
04:30 pour tout un tas de jeunes aujourd'hui,
04:32 comme le stage est obligatoire,
04:34 même moi qui pourtant ai des parents qui ont un père bossé dans l'innovation,
04:39 dans des grands groupes, etc.,
04:40 donc j'aurais pu, j'ai eu un mal fou.
04:41 - C'était quoi votre stage de 3ème, Philippine ?
04:43 - J'ai fait un stage dans une boîte de développement informatique,
04:47 et c'est ensuite avec eux que j'ai monté dans ce qu'on appelle...
04:50 - Comme quoi, tout sert !
04:51 Et vous Ryan, c'était quoi votre stage de 3ème ?
04:54 - Mon stage de 3ème, c'était un stage avec un architecte,
04:58 un ami de mes parents qui était architecte,
05:02 qui m'a pris en stage pour montrer un peu son métier.
05:05 - Ça vous a plu ? - Oui.
05:06 - Ça sert toujours le stage de 3ème.
05:08 Donc la semaine type pendant ce stage-up,
05:11 c'est qu'il se consacre, c'est du temps avec les collaborateurs,
05:15 et pendant l'heure d'atelier, c'est ça ?
05:18 - En fait, il y a des temps spécifiques avec des collaborateurs,
05:20 mais c'est des temps qui sont vraiment, du coup, clés en main,
05:24 donc c'est 4 collaborateurs par exemple pour un speed dating des métiers,
05:28 et il y a des temps forts comme ça en lien avec l'entreprise,
05:32 mais tout le reste du temps, les jeunes sont en atelier avec les 2 coaches de l'association
05:36 pour vraiment travailler la connaissance de soi, les talents,
05:40 et par rapport à l'entreprenariat justement,
05:42 ils doivent aussi concrètement être acteurs de leur stage
05:45 parce qu'ils bossent sur un projet à la fin de la semaine.
05:47 - Donc à la fin de la semaine, ils peuvent s'autoriser cette idée de se dire
05:51 "Mais finalement, et si je montais ma boîte ?"
05:53 - Et si je montais ma boîte, et aussi j'expérimente le fait de travailler avec d'autres,
05:57 donc je suis dans la réalité de la vie,
06:00 parce qu'avec les réseaux sociaux, etc., les jeunes se connectent,
06:04 mais ne rencontrent pas une expérience, ne sont pas dans le réel,
06:07 et du coup ce stage permet de se reconnecter à ce monde-là, à la réalité.
06:12 - Parmi nous aujourd'hui, Emilie, c'est parce que vous avez des besoins,
06:15 vous cherchez des entrepreneurs motivés pour développer l'association,
06:18 pour l'instant elle n'est que dans les Hauts-de-France, seulement dans les Hauts-de-France,
06:22 et vous voulez vous développer partout en France.
06:24 - Oui, on a Victoire Pichelin, qui est une de nos collaboratrices,
06:27 qui elle est une entrepreneur sociale aussi,
06:29 qui développe dans la région de Nantes, pas loin de chez toi.
06:32 - Pas loin de chez Ryan.
06:34 - Pas loin de chez Ryan, et du coup on aimerait bien avoir d'autres personnes
06:37 qui sont motivées par le projet, pour qui ça a du sens,
06:40 et qui ont envie de nous aider à développer le réseau de partenaires entreprises,
06:43 au profit de plus de jeunes.
06:45 - Nous chaque jour, on appelle Nathalie Carret, qui est en charge de l'entrepreneuriat
06:48 à la Chambre de commerce et d'industrie, qui a étudié le dossier.
06:51 Bonjour Nathalie.
06:52 - Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
06:53 - On disait, Émilie, recherche des entrepreneurs motivés
06:57 pour développer l'association dans d'autres villes.
06:59 Que pouvez-vous lui conseiller Nathalie ?
07:01 - Déjà, le développement dans notre ville, ça signifie des transferts de savoir-faire,
07:05 comme pour une franchise, même si vous êtes une association.
07:08 Ça demande donc de recruter des collaborateurs, au-delà des bénévoles,
07:11 et des entrepreneurs partenaires.
07:13 Peut-être que pour simplifier le déploiement,
07:15 vous pourriez créer une sorte de comité de partenaires nationaux,
07:17 avec ceux que vous avez déjà, qui habitent, boulanger, crédit agricole,
07:20 des catons, c'est du lourd.
07:23 Tous vos partenaires, qui ont une implantation dans toute la France,
07:26 ils pourraient tous s'engager sur du mécénat de compétences,
07:29 en mettant à votre disposition du temps de collaborateurs
07:32 pour intervenir dans les écoles et vous aider dans la recherche d'entreprises locales.
07:35 Et en fonction des ressources disponibles, en fonction des réseaux,
07:38 en fonction des villes, vous savez comment vous déployer,
07:40 vous savez les bénévoles à trouver, les financements à solliciter,
07:43 parce que qui dit déploiement national dit une tête des réseaux,
07:45 des structures et des équipes départementales et régionales,
07:48 et donc des acteurs différents, des problématiques différentes
07:51 et des accès à des financements différents.
07:53 D'ailleurs, en parlant de financement, et pour commencer aussi à vous faire connaître
07:56 au-delà des Hauts-de-France et donc de Nantes,
07:59 peut-être que vous pourriez proposer votre programme BoostUp
08:01 à tous les jeunes qu'ils veulent dans toute la France,
08:03 avec une version à distance.
08:05 Votre programme BoostUp, c'est pour construire son arbre de l'orientation.
08:08 Vous faites aujourd'hui 4 demi-journées sur une semaine dans une classe.
08:11 Vous pourriez faire 4 mercredis après-midi, par exemple,
08:14 ou samedi sur un mois avec 15 collégiens ou lycéens de la France entière.
08:18 À la fin, ces jeunes présentent leur arbre d'orientation
08:20 devant vos partenaires nationaux et leurs représentants régionaux ou locaux.
08:24 Et puis, effectivement, on peut toujours avoir peur du à distance
08:27 et de l'animation à distance, mais ça, maintenant, on sait bien le faire.
08:30 Le à distance n'est plus un frein, même pour engager la solidarité et la confiance.
08:34 Et puis, vous pouvez faire comme certains restaurants,
08:37 pour participer à cet atelier, à ce programme.
08:39 C'est une participation financière volontaire.
08:41 Tout le monde paye, mais le montant qu'il veut,
08:43 ce qui permettra de ne pas avoir de frein financier et de créer des réseaux.
08:46 Et puis, certes, il existe une centaine d'offres d'orientation,
08:49 mais la vôtre, elle a un truc en plus,
08:51 puisqu'ils sont véritablement acteurs de leurs décisions
08:53 et se stimulent entre eux en travaillant en groupe.
08:55 Évidemment, pour vous faire connaître, TikTok est votre ami.
08:58 - Ah oui, TikTok, évidemment.
09:00 - Pour les jeunes, c'est TikTok ou rien.
09:03 - Pour les jeunes, c'est TikTok ou rien.
09:05 - On va vous aider.
09:06 Je pense que pour les jeunes, effectivement, c'est le réseau social incontournable.
09:09 Et ce serait canon que vous puissiez avoir un compte
09:13 et communiquer sur ces sujets qui les touchent et qui les concernent.
09:16 - Et qui les concernent.
09:17 Alors, ça, c'est l'idée pour avancer, Nathalie,
09:20 en partant des ressources actuelles.
09:22 - En partant des ressources que vous pouvez mobiliser facilement
09:24 et vous déployer dans les villes,
09:25 où il y aura le plus de répondants pour votre solution.
09:28 En fait, l'idée, c'est de mettre votre énergie au bon endroit, au bon moment.
09:31 - Merci, en tout cas, de ces conseils précieux, Nathalie.
09:35 - Je crois qu'il y en a d'autres, parce que là, aujourd'hui,
09:37 Emilie, vous avez des partenaires plutôt des grandes entreprises,
09:40 mais vous souhaitez aussi toucher les dirigeants de TPE, par exemple.
09:43 - Oui, exactement.
09:44 En fait, il y a de plus petites entreprises qui sont tout aussi intéressantes.
09:48 - Mais oui.
09:49 - Et voir...
09:50 - Il y aura peut-être plus de choses à faire pendant le stage.
09:52 - Oui, et souvent, elles ont plein de métiers.
09:54 Elles ont quelquefois la concrétisation des métiers sur place.
09:56 Par exemple, on travaille avec Thierry Lettri,
09:58 qui a la fabrication des mêtres là, au sein même du siège social.
10:03 - Donc, il peut toucher à tous les corps de métier.
10:06 Vous pouvez lui conseiller quoi, Nathalie, pour les TPE,
10:09 pour toucher toutes les plus petites boîtes ?
10:11 - Oui, mais nos patrons de TPE, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas les accueillir,
10:14 ces jeunes, c'est qu'ils ne savent pas forcément qu'ils ont peur de mal faire.
10:17 Ils craignent que le stage ne serve pas à grand-chose pour collégiens.
10:19 Alors, aujourd'hui, vous accompagnez les jeunes pendant leur stage en entreprise,
10:22 c'est bien, mais il faudra accompagner les dirigeants également.
10:24 Alors, par exemple, vous pourriez créer des fiches
10:26 qui expliquera à ces dirigeants quoi faire avec ces jeunes.
10:28 J'ai une entreprise de nettoyage, que peut apprendre un collégien chez moi ?
10:32 J'ai une boutique de vêtements, qu'est-ce qu'il peut apprendre ?
10:34 J'ai une boucherie, qu'est-ce qu'il peut apprendre ?
10:36 Oui, parce que sur les métiers artisanaux, par exemple, ou métiers de commerce,
10:39 les patrons se disent qu'ils ne veulent pas devenir artisans,
10:42 alors qu'est-ce que je peux leur proposer ?
10:43 Or, nos jeunes, en fait, ils peuvent apprendre plein de choses,
10:45 parce que finalement, quelle que soit l'activité, c'est une entreprise.
10:48 Ils peuvent apprendre comment ça fonctionne, comment on choisit ses fournisseurs,
10:50 comment on achète, comment on vend, quelques règles de gestion
10:52 qui leur sera utile dans leur vie de tous les jours,
10:54 comment on fait les payes, la relation client, leurs difficultés face aux charges,
10:57 à la pénurie de marge, etc.
10:58 On pourrait tous aller faire des stages de troisième encore,
11:00 parce que nous aussi, on ne sait pas tout ça.
11:02 C'est vrai.
11:03 Et nous, nous-mêmes, formateurs,
11:05 parce que nous, quand on anime les stages au sein des entreprises,
11:09 on est aussi passionnés par la découverte de l'entreprise dans laquelle on est.
11:12 On a tout à apprendre encore.
11:13 C'est passionnant.
11:14 Allez-y Nathalie, terminez.
11:15 Et oui, ça permet aussi d'apprendre le management, l'entraide, la solidarité,
11:18 la résilience, la rigueur, la ponctualité, les codes d'une entreprise.
11:21 Donc oui, ces patrons de TP auront plein de choses à apprendre à nos jeunes.
11:24 Puis ces jeunes, ils auront peut-être des idées aussi,
11:26 envie d'aider la boutique du quartier à communiquer,
11:28 envie d'aider à ranger une réserve avec un inventaire informaticien, que sais-je encore.
11:31 C'est donc fort possible que les deux parties ressortent grandies de cette expérience.
11:34 Alors vos fiches pourraient proposer des activités à faire faire aux jeunes
11:37 et des débats à initier avec lui.
11:39 Elles pourraient expliquer comment impliquer les collaborateurs de l'entreprise
11:41 dans l'accompagnement du jeune en leur donnant des responsabilités.
11:44 Bref, en fait, une source d'inspiration pour faire au mieux.
11:47 Parce que nos patrons de TP sont peut-être des super héros,
11:49 mais ils ont des semaines bien remplies.
11:51 Ils essayent toujours de faire au mieux.
11:52 Alors, si vous leur donniez un coup de pouce,
11:54 je suis sûre qu'ils seraient ravis d'apporter leur pierre à l'édifice de l'avenir des jeunes.
11:57 Et alors, toi demain, pourrais devenir toi avec eux demain.
12:01 Merci Nathalie Carré. Ça vous a plu.
12:04 J'ai vu, Emilie, vous preniez des notes.
12:06 Surtout sur les petites fiches d'accompagnement et proposer un petit kit,
12:10 je trouve d'activité pour les entreprises plus petites
12:13 qui ne peuvent pas accueillir un collectif.
12:15 Parce que notre modèle, il est à la base sur l'accueil d'un collectif.
12:18 Parce qu'à travers le collectif, les jeunes apprennent aussi énormément.
12:21 Parce qu'on sait qu'il y a 66% des jeunes de moins de 30 ans qui se sentent isolés.
12:29 Donc, ce collectif, se reconnecter, aussi recréer du lien social,
12:33 c'est hyper important pour nous, au sein de ce collectif.
12:35 Trop bien. On valide à 100%.
12:38 Merci Nathalie Carré. On vous retrouve demain, évidemment,
12:40 pour vos précieux conseils.
12:41 Et vous restez avec moi, tous les trois,
12:43 à suivre l'autre belle histoire dans La France Bouge.
12:49 Europe 1, c'est l'histoire de Alia. Elle a 15 ans.
12:52 Elle vient de lancer une application contre le harcèlement scolaire.
12:55 Eh oui, c'est très sérieux.
12:57 Et Solène Godin va nous raconter son histoire.
12:59 A tout de suite sur Europe 1.
13:01 ♪ ♪ ♪