Sylvain Lévy-Valenci avec Cécile Roquelaure, porte-parole d'Empruntis.
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00:00 Nextcity, premier promoteur résidentiel. Trouvez votre logement partout en France sur nextcity.fr.
00:06 Nextcity présente...
00:08 Sud Radio, Parlons Imo, Sylvain Lévy-Valancy.
00:12 Vous avez tous besoin d'un logement, mais c'est pas forcément le meilleur moment pour en acquérir.
00:15 On est là pour vous aider avec toute l'équipe de Parlons Imo, et notamment Sylvain Lévy-Valancy. Salut Sylvain !
00:20 Comment ça va Jean-Marie ?
00:21 Ça va toujours très bien, comme chaque samedi matin. Je rappelle que vous êtes le fondateur de Radio Imo.
00:26 Vous allez nous accompagner avec toute votre équipe de chroniqueurs, votre invité, vos invités également.
00:30 On parle de quoi aujourd'hui ?
00:31 On va parler de crédit et comment, dans un contexte un peu particulier, on peut encore trouver du crédit,
00:38 être accompagné, surtout avec du conseil, puisqu'effectivement aujourd'hui, le chemin balisé est un peu morose.
00:44 Exactement. On va aussi donner la parole à tous ceux qui nous écoutent sur Sud Radio 0826 300 300.
00:49 Vous avez des punaises de lit chez vous ? On est là pour vous aider.
00:52 Oui, alors les punaises de lit, c'est un peu la galère en ce moment.
00:55 Sans blague.
00:56 Si vous voulez avoir une place dans le TGE, vous savez ce que vous faites, vous entrez et vous vous grattez.
01:00 Comme ça, vous êtes sûr d'avoir de la place autour de vous.
01:01 C'est exactement ça.
01:02 C'est le vrai sujet du jour, mais non, trêve de plaisanterie, c'est un véritable fléau.
01:07 On posera là d'ailleurs la question à notre expert Nicolas Roux-de-Bézieux, qui nous fera le plaisir justement de répondre à nos auditeurs.
01:13 Exactement. On va parler de tout cela et puis on va visiter aussi la région de Rennes en Bretagne pour vous proposer quelques bien coups de cœur.
01:19 Ce sera avec Grégoire Darricot. Mais tout de suite, place aux infos à retenir.
01:23 C'est avec Bérénice de Villefloreau. Bonjour à vous Bérénice.
01:27 Bonjour.
01:28 On commence ces infos à retenir avec un permis de construire accordé par la ville de Paris.
01:32 Et oui, il s'agit de la première cité universelle.
01:34 C'est le plus grand projet dédié au handicap qui va être construit dans le 19ème à Paris, porte de Pantin, en face de la Philharmonie.
01:41 Et pour que vous puissiez vous imaginer le bâtiment, en fait, ce sera un complexe de 31 500 m² qui sera ouvert 24h/24, tous les jours de l'année.
01:49 Dedans, il y aura des hôtels, un hôtel, pardon, des commerces, un restaurant sur le toit de l'hôtel, un stade, des bureaux, un cabinet.
01:55 En termes d'usage, ce sera un des bâtiments les plus mixtes d'Europe et tout sera accessible à tous les handicaps.
02:02 Pour vous donner deux exemples, l'hôtel qui sera à l'intérieur sera un hôtel 4 étoiles qui comporte 109 chambres.
02:07 Parmi elles, 24 seront élargies et 4 pourront même accueillir des personnes lourdement handicapées, par exemple des tétraplégiques, des insuffisants respiratoires.
02:15 La salle Omnisport qui accueillera des compétitions internationales d'handisport comportera 1000 places.
02:21 En tribunes, dont 200 places accessibles, soit 20%. Il faut savoir que c'est 10 fois plus que la norme.
02:27 - Alors comment est né ce projet ? Il y a eu une genèse ?
02:29 - Eh bien oui, le porteur de ce projet incroyable c'est Riyad Salem, 18 fois champion de France et d'Europe de parasport.
02:35 Selon lui, je reprends ses mots, c'est parti d'une idée un peu folle de créer un lieu mixte adapté à tous les handicaps en plein Paris.
02:41 Une belle idée mais qui se heurte à de nombreux obstacles, vous pouvez l'imaginer, économiques, techniques.
02:45 Défi relevé en tout cas, c'est en 2019 que l'appel à projet a été remporté et le constructeur c'est Géa Smart Building.
02:51 - Alors justement, la Cité Universelle va ouvrir ses portes, on a un planning ?
02:55 - Oui, alors la première pierre devrait être posée en 2024 et la dernière en 2027, elle devrait donc ouvrir dans ces eaux-là.
03:01 - Alors on continue avec les infos et avec un tour de France le Bérenice.
03:04 - Et oui, chaque semaine je vous parle des prix de l'immobilier, je vous dis que ça baisse dans certaines grandes métropoles, pas forcément ailleurs.
03:09 Aujourd'hui je vous dis concrètement ce que vous pouvez acheter dans différentes villes de France avec 267 000 euros.
03:15 C'est une étude PAP. Alors on est à Paris, je commence à Paris, dans la capitale avec 267 000, vous ne pouvez avoir qu'un petit studio, voilà.
03:22 Parce que c'est la moyenne du studio à Paris.
03:24 Vous qui êtes de Lyon, Sylvain, à Lyon, avec 267 000 euros, vous pouvez avoir 52 mètres carrés.
03:29 Vous qui supportez Saint-Etienne, les Stéphanois, Jean-Marie, vous pouvez avoir plus de 200 mètres carrés à Saint-Etienne.
03:37 Grégoire, vous qui supportez l'OM à Marseille, 89 mètres carrés pour 267 000 euros.
03:42 Aix-en-Provence et Bordeaux, 57 mètres carrés. Au Havre, 119 mètres et à Toulon, 105 mètres.
03:47 Voilà, donc ça donne une petite idée.
03:50 - Et alors c'est bien, on va tous aller à Saint-Etienne.
03:53 - Et vous découvrirez ce que c'est qu'un vrai public de foot.
03:56 - Et on termine ces infos avec une enquête sociologique plus légère sur les canapés.
04:00 Et oui, parce que le canapé c'est l'élément central de nos salons.
04:03 Il est présent chez 94% des Français. C'est pourquoi une étude a été réalisée par l'IFOP à la demande de Flash,
04:10 une agence spécialisée en data, pour mettre en lumière nos habitudes.
04:14 Et bien figurez-vous que 55% des répandants ont un canapé en tissu, alors que 25% ont cuir.
04:23 - C'est plus cher.
04:24 - 36% des personnes qui ont voté pour Macron possèdent un canapé en cuir,
04:28 alors que 19% des personnes qui ont voté pour Mélenchon ont un canapé en cuir.
04:33 40% des Français y mangent, 41% des moins de 35 ans y travaillent.
04:39 Et en hiver, 51% des Français passent au moins 4 heures par jour dessus, on sait quand même beaucoup.
04:44 Et enfin, 23% des Français font l'amour sur leur canapé.
04:47 - Exactement, ça paraît logique quand on est pressé et que la chambre est un peu loin.
04:50 - Ou pour ne pas réveiller les enfants.
04:52 - Il ne faut pas être dans un studio parisien, parce que sinon elle n'est jamais loin la chambre, c'est souvent la même chose.
04:56 - C'est important de parler du canapé d'ailleurs, parce qu'il vous transforme votre salon en une chambre en plus,
05:00 quand il est convertible, et c'est pour ça que c'est très important.
05:02 - Absolument.
05:03 - Effectivement, Sylvain, Lévi-Valenci, on va parler de quoi après ?
05:06 - On va parler de crédit.
05:07 - Justement, on ne va pas emprunter pour acheter un canapé, mais on va essayer de vous aider à acquérir un logement.
05:12 C'est difficile, ça coûte cher, il y a des erreurs à ne pas faire.
05:15 Qu'est-ce qu'il faut montrer à la banque et qu'est-ce qu'il ne faut pas lui montrer ?
05:18 C'est la question en substance que vous allez poser, Sylvain, à votre invité,
05:21 pour vous conseiller, vous tous qui nous écoutez sur Sud Radio.
05:23 Et d'ailleurs, je le précise, vous avez du mal à décrocher un crédit, par exemple 0 826 300 300,
05:29 toute la semaine, à n'importe quelle heure.
05:31 Soit vous nous appelez, soit on vous répond, soit vous nous laissez un message.
05:33 Et dans ces cas-là, on vous rappelle.
05:35 A tout de suite.
05:36 Premier promoteur résidentiel, trouvez votre logement partout en France sur nextcity.fr.
05:41 Nextcity présente...
05:43 Sud Radio, parlons immo.
05:46 Sylvain Lévi-Valenci.
05:47 Comment décrocher un crédit ?
05:49 C'est la question que se posent beaucoup de Français en ce moment.
05:51 C'est difficile, les taux d'intérêt.
05:53 Faut montrer, pas de blanche.
05:55 Vous avez des difficultés, 0 826 300 300.
05:58 Vos témoignages à tout moment, on vous donne la parole, on vous écoute,
06:00 on est là pour vous donner en plus un coup de main sur Sud Radio,
06:03 avec Sylvain Lévi-Valenci qui accueille son invité.
06:06 Merci Jean-Marie.
06:07 Bonjour Cécile Rochelot.
06:09 Bonjour Sylvain, bonjour à tous.
06:10 Alors, vous êtes porte-parole du courtier Empreintis.
06:13 Alors, inutile de dire que le crédit en ce moment, c'est un peu la dent creuse.
06:17 Difficulté, augmentation exponentielle du point de base.
06:22 Je crois que plus de 350 points de base d'augmentation,
06:24 c'est du jamais vu en termes d'augmentation.
06:26 Question, est-ce qu'on peut emprunter encore de l'argent, vraiment,
06:29 pour faire un achat immobilier ?
06:31 Quand on sait qu'aujourd'hui, statistiquement, grosso modo,
06:34 vous avez annoncé, ou les courtiers avaient annoncé avec Alapik,
06:37 notamment 45% de baisse d'octroi de crédit.
06:40 Alors oui, heureusement, on peut encore décrocher son crédit,
06:43 mais clairement, on a changé de monde.
06:45 Celui auquel on s'était habitué, de taux extrêmement bas,
06:48 de banques extrêmement conciliantes, presque peut-être trop.
06:52 Ce monde-là, il est révolu, on a refermé la porte,
06:56 et aujourd'hui, décrocher son crédit est beaucoup plus compliqué,
06:59 mais pas impossible.
07:00 Il va falloir montrer patte blanche,
07:02 et puis surtout, il va falloir avoir les finances pour le faire,
07:05 parce que, vous le disiez Sylvain,
07:06 quand on a des taux qui ont été multipliés par 4 en moins de 2 ans,
07:09 ça a un impact sur votre capacité d'emprunt,
07:11 ça a un impact sur votre solvabilité,
07:12 et donc potentiellement sur votre capacité à acheter.
07:15 - Alors, les Français se sont habitués à des taux bas,
07:17 on a un peu rasé gratis pendant une bonne dizaine d'années.
07:20 Moi, j'ai l'âge vénérable d'avoir connu des taux d'intérêt à 14 ou 16%.
07:24 Est-ce qu'aujourd'hui, à l'instant T, si on prend une photographie,
07:28 est-ce qu'on peut toujours, et combien on pourrait emprunter sur 20, 25 ans ?
07:32 Quelles sont les conditions, justement, qu'il faudra démontrer aujourd'hui ?
07:36 Puisque je crois même que les apports ont augmenté sensiblement.
07:40 Les banques ont imposé des apports beaucoup plus élevés.
07:44 - Alors, on va le prendre depuis le début,
07:46 oui, les taux ont beaucoup augmenté.
07:48 Aujourd'hui, si on prend un foyer moyen qui gagne 4000 euros par mois,
07:52 ce qui est déjà un bon revenu,
07:54 on est sur des capacités d'emprunt qui ont baissé,
07:59 depuis le début de l'année, de 13%.
08:01 Donc, ça veut dire que vous avez un budget inférieur de 13%
08:04 à celui que vous aviez à la fin de l'année précédente.
08:06 Donc, ça a un impact, et ça a un impact sur l'apport, vous l'évoquiez.
08:09 En fait, on a tendance à penser que c'est les banques qui exigent toujours plus d'argent,
08:13 mais en fait, c'est les prix de l'immobilier qui imposent toujours plus d'argent,
08:16 parce que malheureusement, l'époque que vous évoquiez,
08:18 où on avait des taux à 14%, on avait une inflation des revenus.
08:21 Et aujourd'hui, personne ne prend 5, 10 ou 15% d'augmentation de ses revenus
08:25 sur les 10 dernières années.
08:26 Et donc, forcément, si votre capacité d'emprunt,
08:28 qui est calée sur votre niveau de revenu, baisse,
08:30 la seule solution que vous avez, c'est d'avoir de l'argent de côté.
08:33 Et donc, pour faire le même achat, parce que vous n'avez pas besoin d'un 3 pièces,
08:37 et puis vous passez à un 2 pièces sans problème, en vous posant pas de questions,
08:40 il vous faut quand même ce 3 pièces pour les enfants,
08:42 vous n'allez pas avoir d'autres options que de mettre de l'argent dans le pot avec la banque.
08:46 Et c'est pour ça qu'on se retrouve avec des apports très importants.
08:48 En deux ans, le même ménage dont on parlait, en fait,
08:51 ils sont obligés de mettre 70 000 euros de leur poche
08:53 pour pouvoir faire le même achat qu'il y a deux ans.
08:55 - Donc, la pièce qui avait été gagnée par les Français,
08:57 elle a été perdue avec l'inflation.
09:00 Et l'inflation, effectivement, vous avez raison de le souligner,
09:02 puisque la différence avec les années 80-90,
09:05 c'était qu'effectivement, il y avait une inflation du revenu.
09:07 - Exactement. - Et là, ça ne suit pas.
09:09 - Ah non, clairement, aujourd'hui, on entend des hausses de revenus,
09:12 des hausses qui sont de l'ordre de 2, 3, 4 %,
09:15 mais globalement, on a des prix de l'immobilier qui ont augmenté
09:17 de 15, 20, 30, 40 % dans certaines villes de France.
09:20 Et là, c'est là qu'on a un problème, c'est qu'accéder au crédit, c'est très bien,
09:25 mais si vous ne pouvez pas acheter le bien dont vous avez besoin,
09:27 en fait, vous n'achetez pas, vous restez locataire, et quand vous restez locataire...
09:29 - Eh bien, vous bloquez le marché. - Exactement, puisque là aussi,
09:32 les taux de crédit s'imposent aussi aux investisseurs,
09:34 et puis on voit bien qu'avec les nouvelles normes,
09:36 on n'a pas trop envie que ce soit des propriétaires privés,
09:39 mais qu'on aimerait bien avoir un retour de propriétaires investisseurs,
09:42 et eux aussi sont à la peine, et donc, s'ils n'achètent pas de biens immobiliers
09:45 pour vous louer, vous ne pouvez pas vous louer.
09:47 - C'est exactement ce qui explique la crise actuelle, on le sait, c'est grave.
09:50 Mais d'ailleurs, les Français qui nous écoutent, et nos auditeurs sur Suède Radio, le SAM,
09:53 je rappelle, comme le disait tout à l'heure Jean-Marie,
09:56 qu'on peut appeler le 0 826 300 300 pour nous poser toutes les questions,
09:59 la durée de vie s'est rallongée, de façon graduelle,
10:03 je rappelle juste pour mémoire, qu'en 1901, un homme vivait en moyenne 48 ans.
10:07 Et aujourd'hui, on est à 84 ans, donc une durée de vie.
10:10 Est-ce qu'on peut envisager aujourd'hui, est-ce qu'il vous semblerait malin,
10:13 qu'on envisage un rallongement, comme on a rallongé l'âge de départ à la retraite,
10:17 pour être très bien, rallonger la durée de crédit ?
10:20 - Alors c'était comme ça qu'on était partis, avant la crise qu'on est en train de vivre,
10:23 puisqu'on commençait à trouver des crédits sur 30 ans, ce qui était un peu nouveau,
10:26 il y a encore 3-4 ans, sauf qu'entre-temps, le législateur est passé par là,
10:29 et trouve que c'est pas trop normal de rallonger la durée d'un crédit,
10:32 alors même qu'effectivement on vit plus vieux, et puis qu'un crédit en moyenne,
10:35 il se conserve une dizaine d'années, parce qu'après la vie fait que vous avez besoin
10:38 de changer de typologie de biens... - Mais pourquoi ça bloque en France,
10:41 alors qu'en Etats-Unis par exemple, ou pas beaucoup plus loin, en Angleterre,
10:44 tout simplement, on a des crédits, alors bon, on peut peut-être pas exagérer,
10:47 on a des crédits sur 50-60 ans, même qui se transmettent de père en fils,
10:50 mais là, pourquoi ça bloque en France ? - Parce qu'en fait, vous avez une spécificité
10:53 française qui est une vraie protection pour tous les ménages d'aujourd'hui,
10:56 c'est ce qu'on appelle le crédit à taux fixe. Dans tous les pays que vous évoquez,
10:59 effectivement, on va avoir du crédit qu'on appelle hypothécaire.
11:02 Il n'est pas calé sur votre niveau de revenu, il est calé sur la valeur de votre bien,
11:05 ce qui fait d'ailleurs la crise de 2008, parce qu'en fait, quand un marché se casse la figure,
11:08 forcément votre bien il vaut moins, et la banque elle se retrouve avec un crédit,
11:11 avec un bien qui vaut moins que le crédit.
11:14 Donc, on est sur des principes de crédit à taux variable. Ça veut dire quoi ?
11:17 Ça veut dire qu'aujourd'hui, on a des ménages en Angleterre, aux États-Unis
11:20 ou dans les pays du Nord de l'Europe, qui payaient leur crédit au départ 3%
11:23 et qu'ils payent 10%. En France, vous n'avez pas du tout ça,
11:26 c'est d'ailleurs pour ça qu'on a beaucoup moins de risques que vous l'évoquiez tout à l'heure.
11:29 - C'est plus protecteur, en fait. - Ah ben, clairement, vous achetez à 4%
11:32 aujourd'hui, votre crédit vaudra toujours 4% dans 10 ans ou dans 15 ans,
11:35 ça veut dire que vous vous protégez contre l'inflation
11:38 pour votre logement, parce que votre loyer, lui, il va augmenter,
11:41 alors même si l'augmentation a été limitée, il va augmenter quand même
11:44 de 3% par an. Ce n'est pas le cas en matière de crédit,
11:47 donc des crédits moins longs, mais aussi un taux plus protecteur.
11:50 - Alors, on va voir combien ça coûte. Alors, justement, d'ici la fin de l'année,
11:53 on a tablé sur quoi ? 5% de taux de crédit, aujourd'hui ?
11:56 - Alors, c'est un peu pessimiste, je pense. - On sera à combien ?
11:59 Selon vos pronostics ? - On sera plutôt à 4,5%,
12:02 4,75% en moyenne sur 20 ans.
12:05 En fait, ce qu'il faut voir, c'est qu'il y a des pratiques de banque
12:08 qui sont extrêmement hétérogènes aujourd'hui. Vous avez des banques
12:11 qui vont vous proposer des taux encore inférieurs à 4%, et vous en avez déjà
12:14 qui sont au-dessus de 5%. Ça dépend combien leur coûte l'argent,
12:17 en fait, c'est toujours une question de coût de la matière première.
12:20 Si vous vous achetez à 5%, vous n'allez pas revendre en dessous.
12:23 Donc, aujourd'hui, vous avez des taux qui sont extrêmement différents en fonction du profil
12:26 et de la banque. C'est pour ça, d'ailleurs, qu'il faut faire jouer la concurrence.
12:29 Surtout, ne vous embarquez pas avec la première offre qu'on vous donne.
12:32 Il y en a déjà un petit peu. Ça va commencer à augmenter, mais on ne sera pas à 5%
12:35 d'ici la fin de l'année. - On peut encore comparer les offres de FedEx.
12:38 - Ah, mais c'est vivement conseillé. En fait, ce n'est pas quand le crédit est gratuit
12:41 que vous avez une vraie valeur ajoutée à mettre en concurrence les banques.
12:44 Plus il est cher, plus il faut faire jouer la concurrence, et aujourd'hui, il y a des moyens
12:47 de faire jouer la concurrence. - Alors, on a les taux qui montent, ça c'est clair.
12:50 On a des règles qui ont échangé vis-à-vis des banques.
12:53 Par contre, pour les salaires comme pour les bénéficiaires,
12:56 il n'y a rien qui change pour eux.
12:59 Comment on fait pour redonner ? Comment vous pourriez dire
13:02 à ceux qui nous écoutent, leur redonner un peu de pouvoir d'achat
13:05 et leur donner les tuyaux, les bons tuyaux, pour faire passer
13:08 ces dossiers, sans forcément exiger 20, 30 ou 40%
13:11 d'apport ? Parce qu'on a même vu des dossiers
13:14 dans lesquels c'était complètement surréaliste, sachant qu'à une époque,
13:17 comme vous le savez, on empruntait à 100%, même à 110%.
13:20 - Mais je vais vous faire plaisir, Sylvain, en fait, ça existe encore.
13:23 - Ah oui ? - Ah oui, oui, oui. - Est-ce qu'on peut emprunter à 100% ?
13:26 - Oui, mais on peut même emprunter à 110%. Ça va dépendre
13:29 de où et avec quel profil. Alors évidemment, si vous avez
13:32 un tout petit revenu et que vous n'avez pas une situation
13:35 stable, que vous n'arrivez pas à mettre de l'argent de côté et que donc votre dossier est vu
13:38 comme à risque par la banque, elle ne va pas augmenter son risque
13:41 en se disant "je vais prêter plus que le prix du bien" et puis même
13:44 cause, même effet que le taux variable, si dans 2-3 ans
13:47 la personne est obligée de vendre rapidement, tout le monde va perdre
13:50 de l'argent, y compris l'emprunteur. Mais aujourd'hui, en Ile-de-France,
13:53 si vous allez à Fontainebleau, vous allez trouver du 110% si vous avez
13:56 un profil sain. On parlait tout à l'heure des conditions d'accès au crédit,
13:59 évidemment, on va éviter tout ce qui va faire flipper la banque. - C'est quoi
14:02 un profil sain ? - Un profil sain, c'est des revenus pérennes, c'est-à-dire
14:05 que vous êtes idéalement en CDI, on ne va pas se mentir,
14:08 ne pas l'être. C'est quand même plus compliqué, ça ne veut pas dire impossible, mais ça veut dire
14:11 qu'il faut montrer d'autres arguments à la banque, il faut être capable
14:14 de valoriser son projet, il faut avoir mis un peu d'argent de côté,
14:17 et là on ne parle pas de 10%... - Donc les journalistes pigistes, il faut qu'ils renoncent
14:20 au projet immobilier. - Non, non, on trouve, parce qu'en fait, pour des situations... - On va vous aider,
14:23 Sylvain, ne vous inquiétez pas. - Exactement. Si vous n'avez pas un profil
14:26 de CDI... - Je vais me faire héberger par Jean-Marie. - On trouvera votre crédit,
14:29 Sylvain, il n'y a pas de problème. Si vous n'avez pas un profil en CDI, ce que la banque
14:32 va regarder, c'est un peu d'ancienneté, c'est-à-dire que si, sur les deux-trois
14:35 dernières années, vous avez bossé tout le temps, vous avez des revenus
14:38 qui sont sables ou qui évoluent à la hausse, la banque, elle n'aura pas de sujet à vous prêter.
14:41 Si maintenant, vous bossez 3 mois sur 12,
14:44 et que vous avez des revenus qui baissent, évidemment, la banque, elle stresse
14:47 et elle se dit "Ouh là là, c'est trop dangereux, moi ce que je veux, c'est récupérer ma mensualité
14:50 de crédit". Donc, il faut montrer, pas de blanche en étant
14:53 bon gestionnaire, il faut mettre un peu d'argent de côté, parce que, vous le savez
14:56 comme moi, la taxe foncière, ça augmente, les charges de copropriété, la rénovation
14:59 énergétique, tout ça, ça nécessite de l'argent, et si vous êtes
15:02 pris à la gorge avant même de devenir propriétaire, ça ne sera pas mieux après,
15:05 malheureusement. Donc, il faut avoir quelques arguments,
15:08 mais on n'est pas obligé d'avoir 70 000 euros de côté pour devenir propriétaire aujourd'hui
15:11 en France, sauf peut-être à Paris, où là, évidemment, vu les prix
15:14 de l'immobilier, on ne va pas se mentir, ça devient quand même compliqué.
15:17 - Les bonnes démarches à faire, donc déjà, aller boire un courtier,
15:20 parce qu'un courtier, à la particularité, vous me dites
15:23 si je me trompe, c'est de défendre les intérêts du client.
15:26 - Ah ben, on est mandaté par le client, notre job, c'est de faire en sorte que vous arriviez...
15:29 - Donc, c'est mieux d'aller boire un courtier. - Alors, ça serait, vous dire
15:32 que je prêche pour ma paroisse, et ça serait dommage. Non, en fait,
15:35 ce qu'il faut savoir, c'est que vous pouvez tout à fait faire votre démarche tout seul auprès d'un
15:38 banquier, il faut avoir trois qualités. La première, il faut avoir du temps, parce qu'en fait,
15:41 si vous faites un rendez-vous banque, on va retomber dans le biais
15:44 qu'on évoquait tout à l'heure, peut-être que ça ne sera pas la bonne offre, et peut-être même
15:47 que cette banque-là, elle ne voudra pas vous financer, ça serait dommage.
15:50 Il faut avoir des talents de commercial, parce qu'en fait, il va falloir négocier,
15:53 il va falloir vendre son dossier, on parlait des atouts et des choses qui peuvent faire
15:56 flipper un banquier, si vous ne sortez pas les bons arguments, la banque
15:59 ne vous financera pas ou elle vous fera un taux à 5%, et puis ensuite,
16:02 il faut connaître la pratique des banques pour savoir sur quoi appuyer.
16:05 Donc si vous avez toutes ces qualités-là, vous êtes bon pour aller faire le job tout seul.
16:08 Si vous n'avez pas envie de vous embrigader là-dedans,
16:11 vous pensez que c'est un métier d'expert, et heureusement, on l'est,
16:14 effectivement, allez voir un courtier, ça sera la solution.
16:17 Le job, c'est effectivement, vous le disiez, de faire en sorte qu'un projet se réalise.
16:20 Aujourd'hui, c'est la différence avec le monde d'avant,
16:23 décrocher son crédit, c'est loin d'être simple. Toutes les banques ne vous financeront pas,
16:26 et toutes ne vous feront pas des conditions de taux qui vont vous permettre d'acheter,
16:29 parce qu'on se le rappelle, ce qui fait votre capacité d'emprunt, c'est
16:32 votre niveau de revenu, mais c'est aussi le taux auquel vous achetez, parce que plus
16:35 il est élevé, plus vous allez payer d'intérêt, et moins vous allez pouvoir emprunter.
16:38 - Alors, il nous reste un peu moins d'une minute pour
16:41 justement essayer de donner quelques conseils très pratiques,
16:44 extrêmement pratiques. On l'a vu, ceux qui tractent aujourd'hui
16:47 le marché, ce sont les primo-accédants. Alors eux, c'est carrément
16:50 double peine, parce que non seulement leur revenu n'a pas augmenté,
16:53 mais ils sont confinés ou condamnés à rester dans le
16:56 parc locatif, justement. Quels conseils on peut donner à des jeunes
16:59 ménages aujourd'hui qui démarrent, qui nous écoutent, et qui sont un peu
17:02 désespérés, parce que le projet résidentiel qu'ils avaient, ils l'ont
17:05 un peu mis de côté, à cause justement de l'augmentation des taux d'intérêt.
17:08 - Alors, il ne faut surtout pas renoncer. En fait, on renonce quand
17:11 on n'a pas pu réussir, mais on ne renonce pas avant même d'avoir essayé.
17:14 Et la meilleure façon de commencer, c'est de faire calculer sa capacité
17:17 d'emprunt. Je ne vous parle pas d'une simple simulation faite sur Internet
17:20 avec un taux moyen. Ça, ça n'a aucun sens aujourd'hui dans le marché
17:23 dans lequel on est. C'est d'aller rencontrer un professionnel du financement,
17:26 établir sa capacité d'emprunt. On a des prêts aidés. Le prêt à taux zéro,
17:29 on a vu qu'il avait été élargi dans l'accessibilité cette semaine
17:33 par le ministre de l'Economie et un décret. Donc, il faut commencer
17:37 par utiliser tous les ressorts que vous avez pour faire baisser le coût du crédit.
17:40 Il faut s'assurer que vous n'êtes pas finançable et vous allez certainement
17:43 avoir une bonne surprise, parce qu'en fait, on peut trouver des financements
17:46 aujourd'hui. Il faudra peut-être revoir un peu votre projet, peut-être un peu
17:49 moins de mètre carré, peut-être s'éloigner un petit peu. On le voit aujourd'hui
17:51 chez les primo-accédants qui choisissent des villes un petit peu moins chères,
17:54 peut-être un peu moins de services. Mais ce qui compte, c'est de pouvoir avoir
17:56 un toit sur la tête et c'est quand même un outil de construction de sa vie future,
17:59 être logé et être logé à son propre compte.
18:02 - Alors, vous l'avez compris, les amis, au 0826 300 300, vous nous appelez
18:05 pour avoir les bons conseils. Merci, Cécile Reclam.
18:08 - Avec plaisir. - Je rappelle que vous êtes la porte-parole d'Empruntis,
18:11 un réseau national. Une bonne idée d'ailleurs, si on veut avoir un crédit
18:14 avec les meilleurs conseils. Merci à vous.
18:16 - Et puis, nous allons élargir l'accès aux prêts à taux zéro. C'est ce qu'annonce
18:19 en tout cas, ce que confirme le ministre Bruno Le Maire ce matin
18:22 dans les pages de nos confrères du journal Sud-Ouest. Allez, restez avec nous.
18:25 On se retrouve dans un instant. Tiens, une fois que vous avez votre logement,
18:28 que vous louiez ou que vous le possédiez, vous avez peut-être des punaises de lit.
18:31 C'est le sujet du moment. Il y en a partout.
18:34 On va essayer de vous aider à éviter les arnaques, justement.
18:37 À qui vous devez confier la désinfestation de votre logement ?
18:40 Combien ça coûte ? Est-ce que vous êtes concerné, 0826 300 300 ?
18:43 On en parle tout de suite avec vous sur Sud Radio.
18:46 - Premier promoteur résidentiel. Trouvez votre logement
18:49 partout en France sur nextcity.fr.
18:52 Nextcity présente Sud Radio.
18:55 Parlons immo. Sylvain Lévy-Valancy.
18:58 - Parlons immo. Tous les sujets qui concernent votre logement, y compris
19:01 les plus agaçants, les plus grattants peut-être. On parle des punaises de lit
19:04 cette fois-ci avec Sylvain Lévy-Valancy.
19:07 - Absolument Jean-Marie. Voilà, ça pourrait paraître anecdotique
19:10 voire un peu drôle, mais ça ne l'est pas du tout. C'est un véritable fléau.
19:13 Et Bérenice, on a laissé nos auditeurs
19:16 leur poser des questions.
19:19 Et là, pour le coup, c'est une question qui concerne les punaises de lit.
19:22 - Oui, je rappelle que vous pouvez toujours nous poser vos questions au 0826 300 300.
19:25 N'hésitez pas, appelez-nous. Aujourd'hui, on reçoit
19:28 Teddy, qui a des punaises de lit
19:31 chez lui, justement, et qui est
19:34 dépassé. On va le recevoir tout de suite. Bonjour Teddy.
19:37 - Oui, bonjour. - On compatit Teddy.
19:40 - Teddy, racontez-nous. - Oui, parce que c'était drôle au début
19:43 pour me marrer mes collègues, mais là, vraiment,
19:46 c'est plus du tout drôle. - Alors, qu'est-ce qui se passe ?
19:49 Vous êtes infecté, donc, depuis ?
19:52 - Oui, ça fait plusieurs semaines, là, maintenant.
19:55 J'ai commencé à me gratter
19:58 les jambes. Et c'est mes collègues,
20:01 moi je pensais que c'était des moustiques au début,
20:04 et c'est mes collègues qui m'ont dit "Regarde,
20:07 si c'est pas des punaises de lit". Je savais pas ce que c'était.
20:10 Et du coup, c'est ça. Mais je sais pas très bien
20:13 d'où elles viennent. - Oui, elles sont arrivées
20:16 chez vous, c'est souvent ça le problème, on sait pas d'où ça vient. - C'est ça.
20:19 - Qu'est-ce que vous faites ? Vous vivez encore chez vous, là ? Comment ça se passe ?
20:22 - En fait, au début, je vivais chez moi.
20:25 Parce que, non seulement c'est pas drôle, mais ça m'a coûté quand même
20:28 assez cher, cette histoire, parce que tous les produits que j'ai essayé de mettre,
20:31 etc., j'aurais pu mettre de l'eau, ça aurait été la même chose.
20:34 Là, en fait,
20:37 au début, je vivais encore chez moi,
20:40 mais déjà, ma copine, elle veut plus venir.
20:43 - C'est compréhensible.
20:46 - Ouais, mais bon, voilà.
20:49 Et puis après, là, en fait,
20:52 je commençais à péter un calme.
20:55 Le soir, je me dis "Il y a des trucs qui grouillent et tout",
20:58 donc en fait, je l'achète, mes parents, ils sont pas très loin.
21:01 Mais enfin bon, ils me demandent
21:04 quand même de me déchapper en arrivant chez eux.
21:07 - Ce qui est normal aussi, s'ils se comprennent aussi.
21:10 Donc là, vous vivez chez vos parents, vous pouvez plus vivre chez vous.
21:13 - Ouais, et je fais des allers-retours pour aller prendre
21:16 des affaires et tout, mais du coup, je congèle
21:19 mes chemises et mes trousses, enfin c'est...
21:22 - C'est incroyable.
21:25 - Et le truc, c'est que moi,
21:28 j'ai essayé des insecticides, vous voyez ?
21:31 Alors au début, j'ai été un peu bête,
21:34 j'ai mis des trucs pour fourmiller, mais bon...
21:37 - On essaye ce qu'on peut, au début, on aurait tous eu le même réflexe.
21:40 - C'est vrai qu'ils sont beaucoup plus... Les punaises de lit, apparemment,
21:43 c'est ce qu'on voit dans la presse, c'est vraiment compliqué.
21:46 Alors justement, on a fait appel à un expert. Nicolas Drout-Bézieux, bonjour.
21:49 - Bonjour. - Vous êtes cofondateur et dirigeant de BadBugs.
21:52 Alors, vous avez entendu le témoignage
21:55 de Teddy, c'est vrai que c'est un cauchemar, en fait, sa vie.
21:58 C'est devenu un cauchemar. Qu'est-ce que vous pouvez lui conseiller,
22:01 sachant qu'il a tout essayé ? Après, d'après ce que je comprends,
22:04 Teddy, c'est uniquement des produits que vous pouvez acheter en magasin, que vous avez essayé.
22:07 - Bah ouais, au début, alors j'ai mis un truc pour fournir,
22:10 bon, c'était un peu bête, mais après,
22:13 j'ai reçu des trucs spéciaux, punaises, des vaporisateurs
22:16 et même un truc, un fumi...
22:19 - Un fumigène.
22:22 - Un fumigène, voilà. Un fumigène, mais ça marche pas.
22:25 - Ok, alors, Nicolas ?
22:28 - Oui, alors, effectivement,
22:31 bonjour Teddy, effectivement, c'est malheureusement
22:34 un témoignage qu'on a souvent au standard. Alors, Teddy,
22:37 pas d'inquiétude, vous avez fait des boulettes, mais c'est des erreurs
22:40 que tout le monde fait quand on a des punaises de lit. Il faut avoir conscience
22:43 que les punaises de lit, en moyenne, les Français, ils dépensent 1000 euros pour s'en débarrasser.
22:46 Sur ces 1000 euros, il y en a plus de la moitié qui sont liées à des
22:49 erreurs, c'est-à-dire des traitements infectifs de maison qui effectivement
22:52 fonctionnent pas, du mobilier qui est jeté alors que
22:55 c'était pas nécessaire, le traitement professionnel là-dedans
22:58 qui est la seule partie un peu indispensable quand on est à un stade où on voit déjà des punaises,
23:01 c'est en moyenne 450 euros qui sont
23:04 dépensés. Donc, il y a effectivement une grosse part des dépenses
23:07 qui sont liées à ces erreurs de parcours.
23:10 Si on refait un peu le parcours idéal, si vous voulez, le jour
23:13 où on réalise qu'on a des punaises, si on peut parler de parcours idéal,
23:16 la première chose, c'est qu'on souffle un coup. Les punaises de lit,
23:19 malheureusement, c'est un marathon, c'est pas un sprint, ça va pas être réglé demain matin.
23:22 C'est pénible, mais c'est pas non plus la mort.
23:25 Si on fait les choses bien, on s'en sort sans que ça coûte trop cher et sans que ça dure trop longtemps.
23:28 Deuxième étape, on confirme le diagnostic
23:31 parce qu'évidemment, on se lance pas en train de faire un traitement contre les punaises de lit si c'est pas ça.
23:34 Donc, bien l'inspecter, voir si on voit des déjections,
23:37 les punaises elles-mêmes, de ce que racontait DJ, j'imagine que c'est déjà
23:40 le cas. Ensuite, effectivement, il va falloir faire
23:43 appel à une entreprise de traitement quand on est à un stade où on voit déjà les punaises
23:46 de lit, malheureusement, c'est trop tard pour s'en sortir tout seul.
23:49 Le seul stade où on peut encore essayer de traiter soi-même, notamment avec de la vapeur,
23:52 c'est quand on est dans les 5-6 premières
23:55 semaines où on a seulement des piqûres et on ne voit pas encore les punaises.
23:58 Donc, pour choisir une entreprise, après, il va falloir faire attention
24:01 à ne pas se faire escroquer, évidemment, parce qu'il y a...
24:04 - Ah, c'est arrivé à un collègue, ça.
24:07 Ouais, c'est arrivé à un collègue, ça. On lui a demandé
24:10 de payer par carte bleue, le gars est jamais bon.
24:13 - C'est sympa. Faites attention parce qu'apparemment, le gouvernement
24:16 a dit, dans la presse, on a vu ça, qu'il y avait beaucoup d'arnaques, justement,
24:19 par rapport à ça. - Ouais, on tire la sonnette d'alarme de nous
24:22 depuis des années là-dessus, il y a 70% d'insatisfaction de clients sur le marché.
24:25 C'est une chose qu'on avait fait déjà en 2021, qu'on a refaite en
24:28 2022, qui donne le même chiffre. Il faut bien comprendre que les gens,
24:31 comme tu as dit, ils sont pressés, ils sont stressés, ils ne connaissent pas la problématique.
24:34 C'est un peu comme les plombiers ou les serruriers d'urgence. Si vous voulez,
24:37 à ce moment-là, vous êtes une cible un peu facile. - Non, mais c'est invivable, en fait, tout simplement.
24:40 - Bien sûr, non, non, mais c'est ça. Et en plus de ça, un professionnel
24:43 sérieux, s'il voulait, il doit vous dire plein de choses que vous n'avez pas envie d'entendre.
24:46 Parce que le protocole contre les punaises de lit, il est malheureusement lourd.
24:49 Et donc, il faut que le professionnel, il prenne ce temps de vous faire le conseil,
24:52 de tout vous expliquer. Et forcément, ce n'est pas ce que vous avez envie
24:55 d'entendre à ce moment-là. Vous avez envie de quelqu'un qui vous dit "mais moi, je viens dans une heure,
24:58 c'est réglé demain et vous n'avez rien à faire". Malheureusement, ça,
25:01 ça n'existe pas. Donc ça, c'est le premier conseil. On fait attention vraiment aux trop belles promesses.
25:04 Ce n'est pas bon signe, les punaises de lit. Malheureusement,
25:07 ça prend un peu de temps et il y a un protocole qui est long. Deuxième conseil,
25:10 on vérifie évidemment que les entreprises ont le CertiBioCid,
25:13 qui est en fait le certificat qui leur donne le droit d'utiliser
25:16 des insecticides. Ce n'est pas très compliqué de l'obtenir, mais enfin,
25:19 il faut quand même un minima vérifier qu'ils ont ça. Ça doit être marqué sur leur site à un endroit
25:22 avec un numéro de référence. On fait attention
25:25 au temps que l'entreprise va passer à vous donner des conseils
25:28 parce que le protocole est lourd. En fait, les personnes qui sont
25:31 mal accompagnées pour les punaises de lit, en règle générale, elles dépensent 64%
25:34 de plus et elles mettent un mois de plus à s'en débarrasser.
25:37 Donc la qualité du conseil de l'entreprise est importante aussi.
25:40 Et puis, dernière chose à regarder, c'est d'avoir une garantie de résultat.
25:43 Malheureusement, un traitement professionnel contre les punaises de lit,
25:46 dans 24 sur 5, c'est nécessaire qu'il y ait un passage supplémentaire parce que ça ne marche pas
25:49 du premier coup. Donc c'est important que vous n'ayez pas à repayer
25:52 le cas échéant plein pot. Donc très important d'avoir une garantie
25:55 de résultat écrite de la part de l'entreprise.
25:58 Voilà, ce sont les petits conseils qu'on peut donner pour faire un peu vite.
26:01 Si vous voulez, c'est le boulot qu'on fait au quotidien d'auditer les boîtes
26:04 et de leur imposer des tarifs.
26:07 Le dernier volet, effectivement, c'est le prix. Selon le mode de traitement,
26:10 il y a des prix assez variables. Ça va de 1 à 10 en fonction du mode de traitement
26:13 que vous choisissez. Donc ça, selon ce que vous choisissez,
26:16 n'hésitez pas, même si vous ne passez pas par nous, à aller voir sur le site.
26:19 En trois clics, vous pouvez faire une simulation de vie pour les différents
26:22 modes de traitement et regarder si c'est en cohérence
26:25 avec ce que vous a proposé l'entreprise.
26:28 En gros, il faut prendre le temps de bien regarder. Même si on est pressé,
26:31 il ne faut pas y aller sans réfléchir. Ça, c'est important.
26:34 Merci beaucoup pour tous ces conseils, Nicolas Roux de Bézieux.
26:37 Est-ce que je peux m'en permettre un dernier pour les locataires qui nous écoutent ?
26:40 Un tout petit dernier.
26:43 C'est un peu tard pour Teddy, mais pour les autres, c'est possible de s'assurer
26:46 contre les punaises de lit. Ça coûte 2 euros de s'assurer contre les punaises de lit.
26:49 Si ça arrive, vous êtes accompagné, vous ne payez pas le traitement, que vous soyez
26:52 propriétaire ou locataire. - Renseignez-vous sur Internet, c'est important aussi.
26:55 Merci beaucoup. Je rappelle que vous êtes le cofondateur et dirigeant de Bad Bugs.
26:58 On pourrait dire "sales bêtes", mais "sales insectes" plutôt en français.
27:01 En tout cas, merci Teddy. Bon courage surtout, c'est le plus important.
27:04 Vous tous d'ailleurs, qui nous écoutez sur Sud Radio.
27:07 Vous avez ce jour d'histoire qui vous arrive, 0826 300 300.
27:10 C'est le même numéro. Vous témoignez, on est là pour vous donner un coup de main et vous donner
27:13 des conseils avec toute l'équipe de Parlons Imo tout de suite.
27:16 On commence en France avec Sylvain Lévy-Valancy, Grégoire Darrico qui nous rejoint dans le studio.
27:19 Elle a découvert de biens coup de cœur.
27:22 Et on commence par un bien proposé en Viagé par notre partenaire Viagimo.
27:25 Grégoire ? - Et oui, avec Viagimo cette semaine, Jean-Marie,
27:28 on revient en Bretagne, direction Rennes, préfecture de la Bretagne,
27:31 capitale mondiale de la galette saucisse.
27:34 Notre appartement se trouve en plein centre-ville, à proximité immédiate
27:37 du centre commercial Columbia et des transports en commun
27:40 pour ceux qui connaissent Rennes. Donc, on vous propose cette semaine
27:43 un deux pièces de 68 mètres carrés au troisième étage
27:46 d'un immeuble de 1974. On commence par l'entrée,
27:49 elle dessert une grande pièce de vie orientée plein sud avec balcon.
27:52 Puis vous trouverez une cuisine indépendante aménagée et même
27:55 une arrière-cuisine très pratique. L'espace nuit comprend
27:58 une chambre avec balcon, elle aussi, une salle d'eau, des toilettes
28:01 et une buanderie. L'appartement comprend également une cave
28:04 privative ainsi qu'un box fermé en sous-sol de l'immeuble.
28:07 Le tout est proposé au tarif de 270 000 euros
28:10 en valeur vénale par l'agence Viagimo de Rennes.
28:13 - Alors, quelles sont les conditions Grégoire pour avoir
28:16 ce bien viagé ? - Alors, deux solutions pour cet appartement.
28:19 D'abord, il est proposé en vente au comptant à
28:22 190 900 euros. L'acheteur en obtient donc
28:25 la nue propriété au profit d'un homme de 77 ans.
28:28 Et deuxième solution avec le paiement d'un bouquet et d'une rente mensuelle
28:31 qui seront fixées par l'agence. Je vous rappelle que vous trouverez plus d'infos
28:34 et photos sur le site de notre partenaire www.viagimo.fr
28:38 - Alors Grégoire, comme chaque semaine, vous avez eu des coups de cœur.
28:41 On part où cette semaine ? - J'ai sillonné la Bretagne.
28:44 Je me suis arrêté d'abord à Plouémel.
28:47 C'est une commune de 45 000 habitants environ située à 137 km
28:50 de Rennes, 138 km de Nantes et 105 km
28:53 de Quimper en plein Morbihan. Alors la commune est
28:56 notamment connue pour son dolmen à galeries qui est classé
28:59 monument historique, figurez-vous. Donc moi je vous ai choisi une maison
29:02 de 166 m² située sur un terrain de 2107 m²
29:05 et exposée plein sud. La maison est bien
29:08 située à proximité des équipements scolaires puisque la commune comprend des
29:11 écoles maternelles et élémentaires. Alors vous avez
29:14 un séjour de 18 m², 3 chambres, une cuisine indépendante et une
29:17 salle de bain. Vous avez également une dépendance de 262 m²
29:20 idéale à aménager et un garage. La maison date de
29:23 1937. Le tout est proposé au tarif de 362 000 euros
29:26 par CITIA. Les images sont disponibles sur www.citia.com
29:29 - Et on peut financer grâce à empruntisse par exemple ?
29:32 - Oui, je parle sous le contrôle de Cécile. Avec un apport de
29:35 10%, soit 36 200 euros et un emprunt sur 25 ans
29:38 à 4,27%. J'ai un petit peu augmenté mes taux Cécile
29:41 depuis la semaine dernière. Vous pouvez estimer des mensualités
29:44 de remboursement à 2021 euros. - Saisissez bien les
29:47 affaires qui vous sont proposées par Grégoire Darrico parce qu'elles augmentent toutes les semaines
29:50 c'est comme tout. En ce moment, les crédits qui permettent de se les offrir.
29:53 Merci beaucoup pour tous ces conseils Grégoire Darrico
29:56 merci à vous Bérenice Deville-Fleuriot
29:59 et à Sylvain Lévy-Valency. On vous retrouve la semaine prochaine, on verra
30:02 combien ça coûtera d'emprunter. - Et oui, combien ça coûtera
30:05 d'emprunter et surtout on va interroger un patron de réseau immobilier
30:08 pour lui demander aussi si on a des bons plans et si les prix baissent réellement
30:11 il serait temps. - Il serait temps. En tout cas, tous les conseils
30:14 que vous pouvez demander c'est au 0826 300 300
30:17 vous avez un logement, vous avez un problème, on a que des solutions ça tombe bien
30:20 et on vous les propose avec tous nos experts et toute l'équipe de Parlons Imo
30:23 cette émission sera rediffusée sur Radio Imo
30:26 lundi prochain, c'est important de noter le rendez-vous
30:29 et vous pouvez vous la retrouver aussi en podcast sur sudradio.fr
30:32 c'est important aussi. A samedi prochain les amis. - Au revoir Jean-Marie
30:36 Sud Radio, Parlons Imo, Sylvain Lévy-Valancy
30:39 Avec Nextcity, premier promoteur résidentiel
30:42 Trouvez votre logement partout en France
30:45 sur nextcity.fr