CINÉMA - Luc Besson est l'invité événement de RTL Bonsoir

  • l’année dernière
Il signe son grand retour au cinéma avec "Dogman" en salles mercredi 27 septembre, et toute l'équipe de RTL Bonsoir a été bluffée par ce film. Luc Besson répond aux questions de Julien Sellier, Stéphane Boudsocq, Marion Calais et Cyprien Cini. "Dogman", c'est le parcours d'un homme, Douglas, rejeté par les siens, élevé comme un chien parmi les chiens et qui choisit de vivre avec eux. On le suit de l'enfance jusqu'à sa vie chaotique d'aujourd'hui : handicapé, travesti, solitaire, voleur, vengeur... La performance de Caleb Landry Jones est incroyable.
Regardez L'invité de RTL Soir du 26 septembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.
Transcript
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Cellier, Marion Calais et Cyprien Signy.
00:07 RTL Bonsoir jusqu'à 20h.
00:10 18h18minutes, RTL Bonsoir continue toute la bande à votre service jusqu'à 20h.
00:15 Bande qui s'agrandit puisque notre monsieur cinéma nous rejoint.
00:18 Bonsoir cher Stéphane Boutsol.
00:20 Bonsoir tout le monde.
00:20 Tous ensemble nous accueillons ce soir notre invité événement, le réalisateur Luc Besson.
00:24 Bonsoir Luc Besson.
00:25 Bonsoir.
00:26 Vous signez votre grand retour au cinéma avec Dogoman en salle demain.
00:29 Et on va être clair Luc, toute l'équipe a été bluffée par ce film.
00:33 L'histoire, le parcours d'un homme, Douglas c'est son prénom rejeté par les siens élevés.
00:38 Comme un chien parmi les chiens qui choisit de vivre avec eux.
00:41 On le suit de l'enfant jusqu'à sa vie plutôt chaotique aujourd'hui.
00:44 Handicapé, travesti, solitaire, voleur, vengeur.
00:47 Et ce film c'est une performance d'acteur incroyable.
00:50 Celle de Caleb Landry Jones, pris d'interprétation à Cannes en 2021.
00:54 Assez méconnu du grand public ici en France.
00:56 Le regard des jouets, Douglas.
00:58 C'est vraiment une expérience.
00:59 Si je dis qu'il y a du Joker, de Batman et du Elephant Man dans ce rôle, est-ce que vous êtes d'accord ?
01:05 Elephant Man oui, complètement.
01:07 Je rajouterais Forrest Gump.
01:09 Parce que comme Forrest Gump, il a à peu près 1000 vies dans ce film.
01:14 Il change tout le temps, il change d'humeur, de vie, de décors, de costumes, de perruques, de tout.
01:20 Il y a un petit côté joyeux un peu je trouve à la Forrest Gump.
01:24 Et à l'Elephant Man parce que c'est la même structure qu'Elephant Man.
01:28 C'est un monstre, il fait peur.
01:30 Et puis on s'aperçoit assez vite que le monstre est aimable.
01:34 Et que les monstres sont plutôt autour de lui.
01:37 Et on finit par aimer ce petit monstre.
01:42 Comment vous l'avez trouvé cet acteur ? Vous l'avez repéré sur une photo d'abord, c'est ça ?
01:46 Oui, ça démarre toujours comme ça.
01:48 Il y a quand même un facteur, il faut qu'on croit physiquement qu'un personnage puisse être incarné par un acteur.
01:54 Ça c'est la première étape.
01:56 C'est évidemment pas suffisant, mais c'est en tout cas la première étape.
02:00 Pour monter sur un bateau, il faut savoir nager.
02:02 C'est la même chose.
02:04 Vous l'avez beaucoup grimé du coup après ?
02:06 Après, la deuxième étape c'est la rencontre.
02:09 Avant même de donner le script, est-ce qu'on s'entend bien ?
02:13 Est-ce qu'on a la même sensibilité ?
02:15 Il vient du Texas, je viens de Coulomiers, le pays du fromage.
02:19 On a 30 ans d'écart et on a eu à peu près la même enfonce.
02:24 Il y avait un chien, j'en avais un.
02:27 Et là on s'est vraiment bien entendu.
02:30 Après seulement, on donne le script et on commence à travailler.
02:33 C'est un acteur atypique aussi cet acteur, parce qu'il est aussi musicien.
02:37 Il vit, vous l'avez dit, au Texas, dans une maison reculée.
02:41 Il a un mode de vie très à lui, assez loin du glamour du cinéma.
02:46 Il est vraiment aux antipodes.
02:49 Il n'y a que deux choses qui l'intéressent, la musique et ses rôles.
02:53 Il paraît qu'il sort une fois par semaine faire ses courses.
02:56 Oui, et encore. Des fois je lui fais les courses.
03:00 Il a une fiancée qui est super gentille, qui est une peintre.
03:06 Elle fait des grandes peintures incroyables.
03:11 Ils sont très artistiques.
03:14 Il s'est immergé dans le rôle. Il a acheté un fauteuil roulant,
03:17 qui s'est déplacé ainsi pendant deux mois.
03:19 Pendant cinq mois.
03:22 Il voulait absolument savoir l'effet que ça fait.
03:25 Et surtout le regard des autres. Comment ça se passe ?
03:27 On précise que dans le film, l'acteur est en fauteuil roulant.
03:30 Pas tout le temps, mais il y a un petit morceau.
03:33 Il peut se lever, mais sur un temps très court.
03:36 Oui. Comme il dit dans le film, je peux marcher, mais seulement jusqu'à ma mort.
03:41 Ce qui est très shakespearian.
03:43 Il n'y a qu'à l'Ève Landry Jones aujourd'hui.
03:45 On se souvient évidemment de Nathalie Portman dans "Léon",
03:47 de Robert De Niro et Tommy Lee Jones dans "Malavita",
03:50 Scarlett Johansson dans "Lucie", Bruce Willis aussi dans "Le Cinquième Élément".
03:53 Vous en avez côtoyé pas mal des stars hollywoodiennes.
03:56 Luc, laquelle ou lequel vous a...
03:58 Ils ne sont pas dans "Dogman" ceux-là.
04:00 Mais qui de ceux qu'on vient de citer vous a le plus impressionné avec le recul ?
04:05 Les deux vraiment pour moi...
04:07 Sincèrement, ils étaient tous bons.
04:09 Vraiment, je ne me plains pas parce qu'ils ont été super.
04:12 Maintenant, s'il faut faire un classement et qu'il faut absolument mettre quelqu'un devant,
04:15 je mettrais Caleb, qui m'a impressionné sur 9 mois.
04:19 Il m'a vraiment impressionné.
04:20 Gary Oldman dans "Léon".
04:22 Pour moi, c'est les deux qui sont à un autre niveau.
04:26 Nathalie, elle était incroyable, mais elle avait 11 ans.
04:29 C'était une débutante.
04:32 Scarlett, elle est super pro aussi.
04:34 Bruce Willis, c'était un amour.
04:38 J'ai beaucoup de peine d'ailleurs pour lui, parce que je sais qu'il ne va pas bien.
04:42 On a eu des nouvelles de ça, de son épouse qui était assez peu rassurante hier.
04:47 C'est terrible parce qu'il a dû sauver le monde 250 fois.
04:50 Et le monde le quitte.
04:53 Alors, ce qui impressionne aussi, au-delà de l'acteur dans ce film,
04:57 ce sont évidemment les chiens.
04:59 Des dizaines sur le tournage, eux aussi, ils jouent à la perfection.
05:03 Des grands, des petits, des gentils, des méchants, tellement expressifs.
05:07 Vous avez fait des castings, là, vous avez vu des photos,
05:09 et pareil comme pour les acteurs.
05:11 C'est exactement la même chose.
05:13 J'ai dû voir 600 photos de chiens.
05:15 Parce qu'il faut faire une meute.
05:17 On ne peut pas en choisir qu'un ou deux.
05:19 Il faut que ça s'équilibre entre les gros et les petits.
05:21 Ce que je voulais, c'est surtout des saletins banques.
05:26 Je voulais du Mad Max.
05:28 Je voulais qu'ils aient des sales gueules.
05:30 Donc, on en a récupéré beaucoup dans plein de refuges.
05:32 On s'est occupé d'eux, on les a mis ensemble pendant 4 mois pour faire le groupe.
05:36 Et j'adorais ce groupe-là.
05:38 Et Caleb, tous les matins, on allait dans la cage.
05:40 Enfin, c'était pas une cage, c'était un parc.
05:42 De 7 à 9, ils étaient dans le parc.
05:44 Et on allait avec eux tous les matins pour se rouler.
05:47 On finissait dans des états impossibles.
05:49 Mais ça nous a permis, après, sur le tournage,
05:52 dès qu'ils nous voyaient, ils nous connaissaient.
05:54 Alors, il y avait ce groupe-là, et il y avait les stars américaines.
05:58 Ça, c'était un peu différent.
06:00 On parle toujours des chiens.
06:01 Les chiens stars américaines.
06:03 Ils viennent avec leurs dresseurs.
06:05 Ils ont leurs petites roulottes.
06:07 Ils ont leurs dresseurs, leurs roulottes.
06:09 Et ils ne supportent pas de travailler avec les autres chiens.
06:12 Ah oui, c'est des stars.
06:14 Dans le film, vous dites qu'on rend très peu aux chiens tout l'amour qu'ils nous donnent.
06:18 Et que leur seul défaut, c'est de nous faire confiance à nous, les humains.
06:21 C'est juste pour le film, ou vous le pensez vraiment, ça ?
06:23 D'abord, ce n'est pas une phrase de moi.
06:25 Non, c'est une phrase qui est dite dans le film.
06:27 Mais l'amour inconditionnel des chiens, il est assez incroyable.
06:33 Sincèrement, vous partez deux minutes, vous revenez, il vous fait la fête.
06:37 Personne ne me refait la fête, moi, quand je pars de chez moi deux minutes.
06:41 Un appel ?
06:42 Non, non, mais...
06:43 T'as encore oublié tes clés ?
06:45 Cet amour-là est vraiment inconditionnel.
06:47 Et le personnage dans le film va, quelque part, apprendre l'amour grâce à eux.
06:52 Parce que, justement, c'est inconditionnel.
06:55 Or, l'être humain est quand même souvent un peu variable.
06:59 Voilà.
07:00 Justement, en 2019, vous avez publié une autobiographie qui est passionnante,
07:06 qui s'appelle "Enfant terrible".
07:07 Vous parliez de Socrate, je crois, de "Mémoire de votre chien adoré".
07:10 Il y avait cette rencontre avec un poulpe aussi, qui a changé votre vie.
07:13 Les dauphins, on le sait.
07:14 Est-ce que vous diriez que, parfois, les animaux, dans votre vie, dans votre parcours,
07:19 ont compté plus que les humains ?
07:20 Non. Non, non. J'ai croisé quelques belles personnes qui m'ont beaucoup aidé,
07:26 qui m'ont fait évoluer, avancer, comprendre...
07:29 Voilà, non, non, quand même.
07:30 Mais, quand même, les animaux...
07:33 Non, ce qui est formidable avec les animaux, c'est leur relation avec la nature.
07:37 Ils sont au premier degré, ils vous rappellent que vous faites aussi, quand même,
07:41 partie de ce cercle de la nature.
07:43 Ils vous ramènent à la nature. C'est ça que j'aime.
07:45 C'est ça qui fait du bien.
07:47 C'est comme quand on part en vacances au bord de la mer.
07:50 D'un seul coup, la mer, elle vous calme, elle vous régule.
07:53 Au bout de 15 jours, on est quand même un peu différent.
07:56 Les animaux, c'est pareil.
07:57 Je trouve que, quand vous passez beaucoup de temps avec eux, ils vous font du bien.
08:00 Alors, ce sont des humains qui vont voir votre film à partir de demain.
08:03 La critique a été assez bluffée par ce film.
08:06 Elle le place dans la lignée de Nikita, de Léon.
08:08 C'est votre premier film en tant que réalisateur depuis 4 ans.
08:10 Est-ce que vous êtes rassuré par cet accueil ?
08:12 Est-ce qu'il y avait un petit peu d'anxiété, aussi, au moment de projeter ce film ?
08:15 Vous l'avez beaucoup projeté en région, notamment.
08:17 Sincèrement, il y en a toujours.
08:19 Et je vous fais une petite confidence, 2-3 mois avant la sortie,
08:23 les films sont toujours un peu ratés.
08:26 En fait, c'est vraiment des objets qui sont sur le fil du rasoir tout le temps
08:32 et qui deviennent bons éventuellement vraiment qu'à la fin.
08:36 C'est vraiment des petites choses.
08:38 C'est le même principe qu'une course.
08:40 Quand vous gagnez, vous gagnez de quelques centimètres ou d'un millième de seconde.
08:44 Le fameux "ça se joue à des détails".
08:46 C'est vraiment la différence entre quelque chose qui va être sympathique
08:50 et quelque chose qui vous émeut.
08:52 Ça va dépendre du montage, de la musique.
08:55 Il y a un réalisateur, il y a très longtemps,
08:58 quand j'ai démarré, j'avais 17 ans,
09:00 il m'a dit "il faut 2 ans pour réussir un film, il faut 2 minutes pour le rater".
09:04 Et il avait raison.
09:06 Donc, oui, angoissé tant qu'on n'a pas été en province,
09:11 on a fait quelques villes en province, on a eu un accueil.
09:14 J'ai beaucoup pleuré, parce que voir des gens qui se lèvent et qui applaudissent,
09:18 ça fait du bien.
09:20 En fait, ce n'est pas de fierté,
09:22 c'est simplement on s'éponge le front et on dit "ouh, ok, c'est bon, on n'est pas trop mauvais".
09:28 Ce film, Luc, il a pris 4 ou 5 ans de votre vie,
09:31 c'est une période qui n'a pas été simple.
09:33 Vous avez fait face à des accusations de viol de la part d'une actrice.
09:36 On rappelle qu'en juin dernier, la Cour de Cassation vous a définitivement blanchi de ces accusations.
09:41 Est-ce qu'à un moment, vous vous êtes dit "je ne ferai plus de cinéma, ça ne va plus être possible" ?
09:46 Ou pas ?
09:47 Non, parce que d'abord, je ne sais rien faire d'autre, à part la cuisine un peu.
09:51 Mais, non, non, non, non, non, non, non,
09:55 en réalité, ce qui est assez intéressant, c'est la période du Covid.
10:01 Parce qu'on a tous pris cher pendant 2 ans.
10:05 Donc je ne me suis pas senti d'un seul coup isolé.
10:08 J'ai vraiment eu l'impression que l'entièreté de la société avait une espèce de "check-up" de tout,
10:14 où il fallait redéfinir un peu les relations qu'on avait avec ses amis, sa famille, le travail.
10:19 Alors le travail, c'est plus pareil, le transport, c'est plus pareil, les vacances, c'est plus pareil.
10:23 Et donc je me suis senti bizarrement un peu entouré.
10:28 Et j'étais assez heureux de voir que cette période-là difficile avait quand même relié pas mal les gens entre eux.
10:36 Mais il n'y a pas de portes qui se sont fermées ?
10:39 Des portes de quoi ?
10:40 Du monde du cinéma. On ne vous a pas fermé des portes après ces accusations ?
10:44 Ah bah si, mais ça c'est normal, ça c'est...
10:48 Ça, ça fait partie de... c'est une chose courante.
10:52 Ceci étant, ça vous pousse aussi à vous lever un peu plus tôt et à travailler, à revenir avec un script meilleur.
11:01 Le jour où je mets le script de Dogman sur la table, chez TF1 ou chez Canal+, ils m'ont dit "oui" en 24 heures.
11:10 Ces accusations...
11:11 C'est aussi, ça vous pousse vous à...
11:13 Et puis je trouve que c'est une bonne règle.
11:16 Ces accusations, vous les avez toujours démenties.
11:19 Cette actrice, elle souhaite maintenant saisir la cour européenne des droits de l'homme.
11:22 Si l'affaire venait à se poursuivre hors de nos frontières, est-ce que vous comptez encore vous défendre, publiquement, personnellement ?
11:30 Je ne me suis pas défendu publiquement.
11:32 Il n'y a qu'une chose dans ces cas-là qui compte, c'est la justice, et la justice, il n'y en a qu'une.
11:36 La vraie justice.
11:38 La justice populaire ou la justice médiatique n'a pas de réalité.
11:43 La seule réalité s'appelle la justice.
11:45 Donc, on se met face à la justice, on la laisse faire.
11:49 Elle a travaillé 5 ans, la justice.
11:51 Elle a toutes les preuves de mon innocence.
11:54 J'ai été innocenté 5 fois de suite, par 5 juges différents.
11:58 Donc il y a eu beaucoup d'acharnement à essayer de me faire tomber.
12:02 Mais la justice, ça fait son travail, point.
12:04 Maintenant, respectons quand même cette justice qui n'est pas parfaite, mais qui est irremplaçable.
12:10 Et ce n'est pas Internet qui va remplacer la justice.
12:13 Justement, quand vous avez présenté le film à Venise, dans le cadre de la Mostra,
12:19 il y a eu des affifs qui ont été placardés en ville pour dénoncer, notamment, votre présence.
12:25 Les associations féministes rappellent que dans ces affaires,
12:29 les victimes peinent très souvent à faire condamner les agresseurs.
12:33 Donc ce doute continue de vous poursuivre.
12:36 Est-ce que vous le comprenez ? Est-ce que vous l'acceptez ?
12:39 C'est un sujet très sérieux.
12:43 Et je suis totalement pour cette libération de la parole.
12:51 Et ça fait longtemps.
12:53 Ça fait 40 ans que je fais des personnages qui sont totalement non-genrés.
12:58 Des personnages féminins.
13:00 Je suis au courant de ça depuis 40 ans.
13:04 Je pense simplement qu'il y a juste un moment donné, il ne faut pas se tromper de cible.
13:09 Je pense que quand on a une cause, une cause ne peut pas se bâtir,
13:14 qu'elle soit la meilleure des causes, ne peut pas se bâtir sur du mensonge.
13:20 Des gens qui se comportent mal, il y en a beaucoup, et il faut les chasser ceux-là.
13:26 Je suis d'accord. Complètement.
13:28 Et je suis totalement solidaire.
13:30 Mais l'emballement comme ça ne sert à rien.
13:33 Dogman sort donc demain.
13:35 Vous avez déclaré il y a quelques temps qu'il vous restait quelques films à faire,
13:40 sans donner un chiffre bien précis.
13:42 Est-ce que le prochain, il est déjà quelque part ?
13:44 Et est-ce que Lucideux, par exemple, est toujours dans les tuyaux ou pas du tout ?
13:47 Non, j'ai lu ça partout aussi.
13:50 C'est l'occasion de le dire.
13:52 Non, non, il n'est pas dans les tuyaux.
13:55 Mais c'est ça qui est drôle avec Internet, j'apprends plein de trucs que je vais faire.
14:00 Ça donne des idées ?
14:02 Non, l'autre jour, j'ai vu que j'allais faire Calimity Jam à la place de Tarantino.
14:08 D'accord.
14:09 Voilà, donc je l'ai appelé, mais il n'était pas au courant non plus.
14:13 Et le prochain, il est là déjà, Luc ?
14:16 Oui, j'en ai plein dans la tête.
14:18 Malheureusement, je ne pourrais pas tous les faire, sinon il faut que je sois là jusqu'à 135 ans.
14:23 Mais il y en a encore 2-3 que j'ai envie de faire,
14:26 des bons trucs qui me tiennent bien à cœur, qui m'excitent.
14:31 J'espère que je pourrais les faire, qu'on me laissera les faire.
14:34 Merci Luc Besson d'avoir été notre invité ce soir dans RTL.
14:37 Bonsoir Dogman, votre film sort demain en salle,
14:39 avec donc, on l'a dit, cette performance assez dingue de l'acteur Caleb Landry Jones.
14:43 Merci beaucoup d'avoir été ce soir notre invité.
14:45 RTL Bonsoir continue dans quelques secondes avec une nouvelle viso conférence.
14:49 Alex Vizorek va nous rejoindre dans un instant.
14:51 Et puis il y aura RTL Inside, les reporters vous font vivre l'actu de l'intérieur.
14:55 Et ce soir polémique, après une campagne de prévention sur l'alcool chez les jeunes,
14:59 RTL a enquêté sur un lobby très convaincant, vous allez l'entendre.
15:03 A tout de suite sur RTL.
15:04 RTL.
15:06 [SILENCE]