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Karl Olive, député Renaissance de la 12ème circonscription des Yvelines, répond aux questions de Sonia Mabrouk dans la Grande Interview.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Sonia Mabrouk" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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Karl Olive, député Renaissance de la 12ème circonscription des Yvelines, répond aux questions de Sonia Mabrouk dans la Grande Interview.
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NewsTranscription
00:00 ...
00:03 -Place à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:06 Bonjour, Carl Olive. -Bonjour, Sonia Mabouk.
00:08 -Vous êtes députée Renaissance des Yvelines,
00:11 ancien maire emblématique de la ville de Poissy.
00:13 Vous êtes aussi un proche du président de la République.
00:16 Des faits et des actes antisémites se multiplient un peu partout.
00:20 Des étoiles de David sur les murs de certaines maisons,
00:23 une peur qui se diffuse notamment en France.
00:25 Gérald Darmanin annonce des interpellations,
00:28 mais a-t-on vraiment les moyens de protéger les Français juifs,
00:31 sachant qu'on ne peut pas mettre un policier derrière
00:34 chacun de nos concitoyens de confession juive ?
00:37 -Il faut protéger tous les Français.
00:39 Aujourd'hui, ce que vivent les amis de confession juive
00:43 est insupportable.
00:44 Vous le savez, je me suis rendu en Israël
00:47 il y a quelques jours maintenant.
00:49 Ce dont je m'aperçois, c'est qu'en fait,
00:51 il faut qu'on soit très vigilants sur les secousses,
00:54 sur les réponses presque sismiques,
00:56 que l'on peut avoir sur nos territoires.
00:59 C'est ce qui est en train de malheureusement se passer.
01:02 En Israël, j'ai assisté à deux choses.
01:04 D'abord, il faut vraiment rappeler
01:06 que le Hamas est une organisation terroriste.
01:09 Il faut vraiment rappeler
01:10 que le Hamas est une organisation terroriste.
01:13 J'ai assisté là-bas à des scènes incroyables.
01:16 L'odeur de la mort, suintée,
01:18 centimètre carré par centimètre carré.
01:21 On a discuté avec des familles d'otages,
01:23 avec des familles de victimes,
01:25 avec des rescapés, avec des directeurs d'hôpitaux.
01:28 Et puis, je vais vous le dire, Sonia Mabrouk,
01:30 je pense que le salut d'Israël viendra de sa jeunesse,
01:34 une jeunesse exemplaire.
01:35 30 % de la population israélienne,
01:38 de 10 millions d'habitants,
01:39 à moins de 18 ans, rendez-vous compte.
01:41 Aujourd'hui, pour moi, la jeunesse israélienne
01:44 est ambassadeur, est prescripteur.
01:46 Je pense que le salut viendra de cette jeunesse.
01:49 -Et en Europe, et singulièrement en France.
01:51 Quel est le terreau de cet antisémitisme ?
01:54 Ce sont les banlieues, dit-il, islamisées,
01:56 qui fournissent ce terreau.
01:58 Voici la réaction du 1er secrétaire du PS,
02:01 Olivier Faure, sur les réseaux sociaux.
02:03 On va l'avoir s'afficher.
02:05 Il dit "On se souvient bien de Mohamed Pétain,
02:07 racaille de fichis."
02:09 Comment vous réagissez ?
02:10 -Olivier Faure, comme d'habitude, a raté une occasion de se taire.
02:14 Je pense qu'aujourd'hui, par les temps qui courent,
02:17 on devrait prendre la mesure du danger qui nous guette...
02:20 -Mais quel est le terreau ?
02:22 -Par rapport à ces... -Il a raison.
02:24 -Par rapport à ces engagements terroristes.
02:27 On est tous responsables.
02:28 Quel est le terreau ? On est tous responsables.
02:31 -Tous. -Oui, on est tous responsables.
02:33 -Il faut crier ceux qui ont dénoncé Carribe
02:36 depuis des années.
02:37 -On est tous responsables.
02:39 On a un devoir, c'est de passer du temps sur le terrain,
02:42 c'est de passer du temps dans les quartiers.
02:44 Au retour de mon périple en Israël avec les collègues parlementaires,
02:48 nous avons organisé un déjeuner avec les cultes,
02:51 l'ensemble des cultes.
02:53 Il faut aller discuter avec l'ensemble des cultes.
02:56 -C'est encore l'explication qui va permettre de faire reculer
02:59 cet antisémitisme qui s'incrime.
03:01 -Il faut aller discuter, et derrière, c'est rappeler
03:04 qu'à un moment donné, on est dans le jeu ou en dehors du jeu.
03:08 Et quand on est en dehors du jeu, il faut avoir la main ferme.
03:11 La relation avec l'autorité de l'Etat doit être imposée.
03:14 -C'est intéressant de parler de fermeté,
03:17 mais par exemple, quand des manifestations sont interdites,
03:20 elles se tiennent.
03:21 Elle est où, la fermeté, dans ce cas-là ?
03:24 -Vous avez raison. -Qu'est-ce qu'on fait ?
03:26 -Vous avez raison.
03:27 On va parler tout à l'heure de la loi immigration.
03:30 Il faut qu'elle aille dans ce sens-là.
03:32 La France insoumise a une grosse responsabilité par rapport à cela.
03:36 La France insoumise qui dit "la police tue",
03:39 ça va raviver la haine dans les quartiers.
03:41 La France insoumise qui dit que les chefs d'entreprise
03:44 sont des salopards, c'est inadmissible.
03:47 Ce sont des créateurs de richesses, des pourvoyeurs d'emplois.
03:50 Ils sont incapables de qualifier le Hamas comme terroriste.
03:54 C'est une faute impardonnable.
03:55 -Qu'est-ce qu'on fait ? Jean-Luc Mélenchon...
03:58 -Jean-Luc Mélenchon est un danger pour la société.
04:01 C'est un danger pour la société. -Un danger ?
04:04 -Pour la société ? -Il devrait être fiché S.
04:06 Il est bien plus dangereux que un certain nombre de fichés S
04:10 dans notre société.
04:11 Oui, c'est un danger, parce qu'attiser la haine,
04:14 c'est comme une cocotte minute.
04:15 -M. Carle-Olive, Jean-Luc Mélenchon,
04:18 le président de la République,
04:20 qui s'est présenté au présidentiel, fiché S, pour quel motif ?
04:23 -Devrait être fiché S.
04:24 Pour attiser la haine, on a un parti, la France insoumise,
04:28 qui ne cesse d'attiser la haine.
04:30 A juste titre, Sonia Mabrouk, vous prenez l'exemple
04:33 des manifestations, une manifestation interdite,
04:36 où vous voyez des musiciens de l'orchestre de M. Mélenchon
04:39 arborant leur écharpe bleu-blanc-rouge,
04:42 l'écharpe d'élus de la nation, de la République.
04:44 C'est interdit. Mais quelle image on renvoie
04:47 à l'autorité de l'Etat ? Derrière, il ne faut pas se plaindre.
04:51 On est des sujets contre les policiers,
04:53 contre les pompiers, contre les enseignants,
04:55 contre les élus. Tout commence là.
04:57 -Vous allez faire beaucoup réagir.
05:00 Qu'un leader d'un parti soit considéré
05:02 comme un danger pour la société et qu'il faille le fiché S,
05:06 comme vous dites, car le fiché S, il faut le mettre au banc
05:09 non plus de l'arc républicain, mais quasiment de la société.
05:13 -Je pense que la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon,
05:16 est un danger pour la société. Il suffit de se "promener"
05:19 dans les quartiers, comme je le fais régulièrement.
05:22 10 mensonges n'entraînent pas de vérité.
05:24 C'est ce qui crée une fracture dans cette société.
05:27 Il n'est pas le seul responsable.
05:30 Mais si chacun et chacune prenait la mesure
05:32 de ce qui se passe actuellement à l'échelle internationale,
05:36 disons les choses. Les ramifications
05:38 qu'on a connues, l'attentat contre M. Paty,
05:41 l'attentat contre M. Bernard,
05:43 les deux supporters suédois
05:45 tués à Bruxelles... -A Bruxelles.
05:47 -Ni plus ni moins. On a encore une fois
05:49 ces réponses que j'appelle sismiques
05:51 de ce qu'on connaît aujourd'hui sur l'Etat d'Israël.
05:54 -Qui donne les bonnes réponses ?
05:56 Qui donne les réponses qui correspondent
05:59 au souhait et à la volonté des Français ?
06:01 Quand on regarde un sondage,
06:03 il est vrai que la présidentielle de Carles Le Livre
06:06 est encore loin, mais c'est assez édifiant.
06:09 On voit Marine Le Pen au premier tour
06:11 qui flirte et même dépasse la barre des 30 %.
06:14 Comment explique, selon vous, ce score impressionnant
06:17 de la candidate du RN ?
06:18 -D'abord, les Français, quand on est sur le terrain,
06:21 réclament de la protection, de la sécurité.
06:24 Il faut arrêter d'osciller entre ce sentiment
06:26 d'impunité d'un côté et de laxisme de l'autre.
06:29 -Qui aussi ?
06:30 Qui fait du RN ? -Mais on...
06:32 Mais regardez ce qui se passe dans les collectivités.
06:35 Il n'y a pas besoin d'être d'extrême droite
06:38 pour prendre des décisions justes et fermes.
06:40 Quand je prends la décision de mettre des cautions mariage
06:44 et des incivilités à l'intérieur de l'hôtel de ville,
06:46 ça fonctionne. Quand je mets un pouvoir d'achat citoyen
06:49 en échange de quoi on offre 30 euros de réduction
06:52 pour les associations sportives, 50 euros pour la culture,
06:56 je demande qu'on ait un pouvoir citoyen.
06:58 Les Français comprennent. Je ne suis pas d'extrême droite.
07:01 -Vous vous êtes traité, je le rappelle,
07:04 de tous les noms.
07:05 -Oui, mais ça, c'est pas grave. On fait 75 % aux élections.
07:08 Aimer les gens, ça s'apprend pas dans le dictionnaire.
07:11 Y compris dans les quartiers stigmatisés trop souvent.
07:14 -Vous affichez votre fermeté, car le livre,
07:17 y compris quand vous étiez maire,
07:19 c'est Marine Le Pen qui repart les poches pleines.
07:22 Elle est passée de la patronne du parti de la colère
07:25 à la patronne du parti de l'ordre et de l'autorité ?
07:28 -D'abord, Marine Le Pen est très maligne.
07:31 Elle est très politique. C'est un métier.
07:33 Moins elle parle, plus elle mente.
07:35 C'est vrai qu'elle est bien servie.
07:37 Quand la France insoumise passe son temps à faire du tapage,
07:41 le Front national n'a pas besoin de la ramener.
07:44 -L'épouvantail de la République, ce n'est plus elle ?
07:46 -Je pense que l'épouvantail de la République,
07:49 oui, ça a bien changé.
07:51 Après, il faut être juste vigilant.
07:53 Parfois, c'est un peu les charlots en liberté.
07:56 Quand j'entends dire M. Jacobelli,
07:58 vice-président du Rassemblement national,
08:01 parler à un de nos collègues de l'Assemblée nationale,
08:04 majorité présidentielle, Belkir Belhadad, de Raqaï,
08:07 quand on voit M. Dufournace parler à une personne d'origine,
08:11 d'origine africaine, lui dire "rentre en Afrique",
08:14 quand ils sont sous contrôle...
08:15 -M. Thomas porte dans une manifestation
08:18 interdisant de son député.
08:20 La dernière, interrogée par le journaliste
08:22 Frédéric Aziza, lâche que c'est le terrorisme d'Etat d'Israël
08:26 qui a provoqué tout cela.
08:27 -C'est insupportable.
08:29 Pourquoi Mme Le Pen monte dans les sondages ?
08:31 Vous avez la réponse.
08:33 -Vous avez dit qu'elle était maligne.
08:35 Le livre l'est-elle aussi sur le projet de loi immigration ?
08:39 Marine Le Pen a lâché.
08:40 Si l'article 3 sur les fameux travailleurs
08:43 dans les métiers en tension était retiré,
08:45 Banco vote le texte.
08:47 Vous lui dites merci ?
08:48 -Je ne dis pas merci à Mme Le Pen,
08:50 je dis juste qu'on doit être tous vigilants.
08:53 J'envoie un message aux collègues LR
08:55 qui réfléchissent bien sur ce texte sur l'immigration.
08:59 Il y a eu un faux bond sur le projet de loi retraite.
09:02 Il y a très longtemps que les LR parlent d'immigration,
09:05 comme ils ont parlé des retraites.
09:07 Marine Le Pen ne tire pas les marrons du feu.
09:10 Je souhaite que ce texte aille au bout.
09:12 -Il peut aller au bout grâce à Marine Le Pen.
09:15 -Je ne dis pas grâce à Marine Le Pen,
09:17 mais il faudra aller chercher...
09:19 -Vous n'allez pas lui dire non, merci, on n'en a pas besoin.
09:23 -Mme Le Pen, comme les gens d'Elephie,
09:25 qui sont, vous l'aurez compris,
09:27 pas spécialement mes amis politiques,
09:30 sont des gens légitimes qui ont été élus
09:32 au même titre que les 577 députés.
09:35 Ce texte doit aller au bout.
09:36 J'espère bien, je vous le dis...
09:38 -Avec l'article 3 ?
09:40 -J'espère qu'il n'y aura pas de 49.3 sur ce texte.
09:43 -Ah oui ? Ca en fait combien, d'ailleurs ?
09:45 14 49.3 ?
09:46 -Je ne souhaite pas qu'il y ait de 49.3 sur ce texte.
09:49 Il est fixé du 11 au 22 décembre prochain à l'Assemblée.
09:53 Il y aura peut-être des milliers d'amendements
09:55 que la farce insoumise aura mis sur table.
09:58 S'il faut aller reprendre les textes au mois de janvier,
10:01 je souhaite qu'on aille prendre les textes.
10:04 -Est-ce qu'on peut retirer cet article 3 ?
10:06 -C'est une vaste hypocrisie.
10:08 C'est une vaste hypocrisie, l'article 3.
10:11 Quand je dis "métiers en tension",
10:13 faire comme s'il n'y avait pas de métiers en tension,
10:16 comme s'il n'y avait pas de besoin de main-d'oeuvre.
10:19 On parle presque d'immigration choisie.
10:21 D'ailleurs, il y a beaucoup de gens qui parlent de ce projet de loi
10:25 qui n'ont pas lu le projet de loi.
10:27 L'article 3, c'est une expérimentation
10:30 qui court jusqu'en 2026.
10:32 -C'est un appel d'air.
10:33 -C'est une expérimentation.
10:35 -Si c'est une expérimentation, suivons votre argument.
10:38 Il y a des voix dissonantes.
10:40 Dans votre majorité, hier,
10:42 la députée horizon et vice-présidente de l'Assemblée,
10:45 Naïma Moutchoudi, dit qu'il n'y a rien d'évident
10:48 à considérer que le maintien de travailleurs clandestins
10:51 pourrait ouvrir des droits.
10:53 Elle ajoute que c'est une forme d'encouragement
10:55 à l'immigration clandestine.
10:57 Elle n'a pas compris ce que vous dit ?
10:59 -Je pense que quand on sonde le terrain...
11:02 La patronne des urgences pédiatriques
11:04 à l'hôpital, c'est bien d'avoir des exemples du terrain,
11:07 me dit qu'on en a besoin,
11:09 car on a des difficultés à recruter.
11:11 Le numerus clausus est parti dans le domaine hospitalier,
11:15 mais il faudra une dizaine d'années
11:17 avant de retrouver les recrutements.
11:19 -Est-ce le moment de donner ce signal ?
11:21 C'est la seule question qui vaille en politique.
11:24 -Il n'y a jamais de moment, madame Mabouk.
11:27 Il est souvent trop tôt et jamais trop tard.
11:29 Il faut avoir le courage
11:31 de pouvoir mettre sur table un projet de loi
11:34 qui est équilibré.
11:35 Ce n'est pas fromage ou dessert, c'est fromage et dessert.
11:38 Les Français l'ont bien compris.
11:40 -Il n'y a pas une indigestion des Français ?
11:43 Est-ce que ça doit vraiment permettre de régler des problèmes ?
11:46 Gérald Darmanin dit que ça aurait pu éviter
11:49 certains actes terroristes.
11:50 -Gérald Darmanin, qui sera au Banque,
11:53 pour être en commission,
11:54 il a raison d'afficher ce que bon nombre pense tout bas.
11:58 Il est important, effectivement,
12:00 de montrer qu'il y a une voie pour mettre en place ce texte.
12:03 Mais je souhaite que ce texte aille au bout.
12:06 -On a compris que vous n'êtes pas adepte du "en même temps".
12:09 -Je suis adepte du terrain.
12:11 Je ne suis pas un professionnel de la politique,
12:14 mais du terrain.
12:15 J'écoute les Français, pas en mono ou en stéréo.
12:18 -Vous n'avez pas écrit une lettre en écriture inclusive ?
12:21 -Non, ça ne risque pas.
12:22 Je rejoins ce que dit le président de la République.
12:26 -En réalité, il a dit qu'il n'était pas adepte
12:29 de l'écriture inclusive.
12:30 Mais il y a ce que dit, quelques heures après,
12:33 la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malek,
12:35 qui estime que les propositions DLR
12:38 pour interdire l'écriture inclusive sont excessives.
12:41 Il y a ce que dit, il y a quelques mois,
12:43 la ministre de l'Enseignement supérieur,
12:46 qui n'a rien contre l'écriture inclusive.
12:48 -Franchement, on n'a pas autre chose à penser en ce moment.
12:52 -C'est Emmanuel Macron qui a fait ce sujet.
12:54 -Non, c'est pas Emmanuel Macron.
12:57 L'écriture inclusive, c'est pas Emmanuel Macron.
12:59 L'écriture inclusive, c'est pas Emmanuel Macron.
13:02 -Il s'est exprimé sur le sujet.
13:04 -Il y a eu un projet de loi sur le sujet.
13:07 -Est-ce qu'il est pour l'interdiction ?
13:09 -Je suis profondément amoureux de mon pays,
13:12 des langues de mon pays, des Lumières.
13:14 -Est-ce qu'il faut interdire l'écriture inclusive
13:17 dans les administrations ?
13:19 -A titre personnel, je suis favorable
13:21 à l'interdiction de l'écriture inclusive.
13:24 -Vous allez faire quoi ? -Je vais faire un travail
13:26 pour que les gens puissent apprendre à écrire français,
13:29 à comprendre le français, à parler et à compter.
13:32 Ca sera bien plus important et bien plus ressenti.
13:35 -Vous avez raison, il va parler sans s'invectiver
13:38 et sans violence, y compris dans le domaine du football.
13:41 Vous êtes un grand fan de football,
13:43 ancien journaliste sportif.
13:45 Deux ou trois jours après le report du match au MOL,
13:48 suite à l'attaque du Bisleunet et à la blessure de l'entraîneur,
13:52 vous avez eu une grande gravité. Comment vous réagissez ?
13:55 -Très mal. Très mal pour l'amoureux de sport que je suis.
13:58 Très mal par rapport à la caisse de résonance
14:01 qu'on peut ressentir sur le terrain.
14:03 C'est inadmissible.
14:04 J'entends bien, on va parler de responsabilité,
14:07 que les auteurs de cela puissent être bannis à vie.
14:11 C'est pas pendant quelques mois, c'est à vie.
14:13 Derrière, il y aura les responsabilités.
14:16 L'organisation à l'interne dans les stades,
14:18 c'est la Ligue du football professionnel.
14:21 C'est le droit public, la préfecture.
14:23 Chacun va partager ses responsabilités,
14:25 mais on ne va pas se cacher derrière son petit doigt.
14:28 Ça suffit. Ce qui est possible de faire au niveau du rugby,
14:32 et saluons cette magnifique Coupe du monde de rugby
14:35 où il n'y a pas eu de sujet de sécurité et d'insécurité.
14:38 Bravo aux services de sécurité, au ministère de l'Intérieur
14:41 et à toutes ces équipes,
14:43 mais j'aimerais qu'on soit à tous...
14:45 On va voir les Jeux olympiques et paralympiques.
14:48 -Vous êtes en colère ? -Oui, parce que c'est pas ça,
14:51 le sport. Il y a des jeunes qui nous regardent,
14:54 Mme Mabrouk, c'est pas ça qu'ils veulent.
14:56 Les gens qui ont fait des kilomètres
14:59 pour aller au vélodrome,
15:00 pour la première fois,
15:02 et les supporters de Marseille, c'est pas ça.
15:04 C'est comme partout.
15:06 On a une minorité d'abrutis, de voyous,
15:09 qui sont vraiment totalement irrationnels
15:12 pour aller, rendez-vous compte,
15:14 pour aller caillasser des bus,
15:17 pour aller blesser des entraîneurs.
15:19 Si c'est un joueur, on se pose pas la question.
15:21 C'est terrible.
15:23 Donc, plein soutien, évidemment, au Club de Lyon.
15:26 Et je veux dire aussi que les supporters lyonnais
15:29 qui brandissent des gestes hitlériens dans les stades
15:33 n'ont pas non plus lieu d'être,
15:35 et qu'y compris ces personnes-là doivent être radiées à vie.
15:38 Ca passe aussi par la responsabilité des clubs
15:41 et des clubs de supporters.
15:42 Merci, Carl Olive.
15:44 C'était votre grande interview.
15:46 - Merci, Sonia Mabrouk. - Merci, Carl Olive.
15:48 On vous retrouve dans un instant
15:50 en compagnie de nos signatures européennes du mardi,
15:53 à commencer par Gaspard Proust.
15:55 Il est 8h28.