[ERR] Ashita no Nadja 06 VF [Bdrip 720P X264 AAC]
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Transcript
00:00 C'était il y a longtemps, il y a plus de cent ans.
00:06 Guidé par son destin, Nadia arrivait en France.
00:11 Nadia, au fond de tes grands yeux, Nadia, quels sont ces rêves bleus ?
00:23 N'aie pas peur, les portes du bonheur s'ouvriront pour toi demain,
00:30 tout au bout du chemin.
00:35 Et même s'il est long le voyage, tes nouveaux amis te donneront le courage
00:48 de poursuivre ta route, de vaincre tous les doutes qui font trembler ton cœur
00:53 quand vient l'histoire d'orage.
00:55 Tant de villes, tant de gens à découvrir, le monde est si grand mais tu vas le conquérir.
01:02 Quelques pas de danse t'apporteront la chance, alors souris et ne perds pas confiance.
01:08 Un beau matin, tu comprendras tous les secrets, tous les mystères qui t'entourent
01:16 et tu vivras une vie pleine de joie et d'amour.
01:23 Nadia, au fond de tes grands yeux, Nadia, quels sont ces rêves bleus ?
01:30 N'aie pas peur, les portes du bonheur s'ouvriront pour toi demain,
01:36 tout au bout du chemin.
01:41 Le voyage de Nadia
01:46 Cher maman, j'ai quitté l'orphelinat d'Applefield pour partir sur les routes
01:57 avec la compagnie d'un de Lyon.
02:00 Ma première visite à Londres, ma première représentation sur scène
02:04 et surtout mon premier bal.
02:06 Je n'oublierai jamais la nuit où j'ai passé la belle robe
02:09 et lancé avec les chevaliers aux yeux bleus.
02:11 Ces instants resteront à jamais gravés dans mon cœur.
02:14 La compagnie d'un de Lyon a quitté l'Angleterre pour la France et nous arrivons à Paris.
02:20 Maman parle de Paris elle aussi.
02:32 On aperçoit la tour Eiffel !
02:34 C'est vrai ?
02:36 Ah !
02:38 Bonjour la France ! Bonjour Paris !
02:48 Le voyage de Nadia
02:53 Et maintenant, mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
03:15 la compagnie d'un de Lyon a l'honneur de vous présenter Nadia,
03:19 la petite fée de la troupe dans son fabuleux numéro de danse.
03:22 On l'applaudit bien fort !
03:24 Applaudissements
03:30 Musique
03:34 Applaudissements
03:37 Applaudissements
03:57 Musique
04:00 Applaudissements
04:16 Joli poupée !
04:20 Applaudissements
04:23 Oh ! Salut beauté ! Tu es nouvelle dans le quartier ?
04:33 Moi c'est Tidji mais on m'appelle Thierry. C'est quoi ton petit nom ?
04:39 Nadia. Nadia Applefield
04:43 Nadia Applefield. Ça sonne bien. Un vrai nom d'artiste !
04:49 Tout le plaisir est pour moi. Je vais être franc. Tu es tout à fait mon genre de femme
04:54 C'est ta première visite à Paris ?
04:56 Lâche chamin tout de suite !
04:58 Laisse-la tranquille !
05:00 On peut savoir ce que tu es pour Nadia ?
05:02 Ce que je suis pour Nadia ? Je suis quoi déjà ?
05:07 Tu veux dire que tu n'es ni son frère ni son amoureux ?
05:09 Espèce de morveux ! Ça ne te regarde pas !
05:12 Alors débarrasse le plan chez Oust !
05:14 On est en train de causer, tu déranges la demoiselle
05:16 Ah oui ?
05:17 Je suis américain mais je connais Paris comme ma poche
05:21 Viens, je vais te faire visiter
05:22 Pas si vite ! On n'insulte pas puniment un samouraï
05:26 Alors si tu es un homme, prends ce sabre et bats-toi !
05:30 Tu veux te battre ? D'accord
05:32 Arrêtez ! C'est parfaitement ridicule !
05:35 Vas-y, je suis prêt !
05:39 Qu'est-ce que c'est que cette position de combat ?
05:41 Tu ne reconnais pas ? C'est du baseball, c'est notre sport national
05:46 Tu vas voir, je suis imbattable, je rattrape toutes les balles !
05:50 Je me fiche pas mal que ce soit votre sport national
05:56 Personne ne fait le mariole avec mon sabre de samouraï
05:59 Moi je fais le mariole ! Fais attention à ce que tu dis !
06:02 Le baseball c'est sacré pour les américains
06:04 Les garçons, les garçons, je vous en prie, calmez-vous !
06:06 Toi Nadia, tais-toi !
06:08 Je suis plus fort que toi, mauviette !
06:11 Alors arrête de caser et viens te battre !
06:13 Merci Nadia
06:31 Tu as vu ce que tu as fait ? À cause de toi Nadia est fâchée contre nous
06:36 Tu veux rire ? Tout est de ta faute, c'est toi qui lui as dit de se taire
06:39 Je n'étais pas le seul si je me souviens bien
06:42 Le thé de Paris est drôlement fort
06:52 Il est trop infusé
06:53 Le thé de Paris est fort, l'autre Paris est froide et le gamin de Paris est effronté
06:58 Paris, Paris, tu n'as que ce mot-là à la bouche
07:02 Paris ?
07:04 Oui, c'est ça
07:06 Qu'est-ce qui te prend ?
07:08 J'aimerais que vous m'aidiez à déchiffrer ceci
07:12 Qu'est-ce que c'est ?
07:14 C'est le journal intime de ma mère, il est écrit dans une langue étrangère
07:18 Je ne peux pas le lire mais je reconnais le mot Paris
07:21 Ah oui, c'est écrit là ? Je ne comprends pas, d'où sort-il ce journal ?
07:25 Nadia a grandi à l'orphelinat d'Applefield en Angleterre
07:28 Elle croyait que sa mère était morte jusqu'au jour où elle a reçu des affaires lui appartenant
07:33 Depuis que j'ai appris qu'elle est en vie, j'essaie de la retrouver
07:36 J'ai hâte de la rencontrer enfin et d'apprendre à la connaître
07:40 C'est donc ça, je comprends maintenant
07:43 Par chance, je suis l'homme de la situation
07:45 Tu as devant toi le frère cadet du grand reporter Herbie Livingstone
07:50 Terry Livingstone, à ton service
07:52 Le frère d'Herbie ?
07:54 Herbie, cessez de rêvasser, écrivez-moi ce papier
08:01 Je n'arrive pas à croire que tu es le frère d'Herbie, on l'a rencontré à Londres
08:07 Oui, Herbie travaille à Londres, comment se fait-il que tu sois à Paris ?
08:11 Le siège du Montmartre Journal est à Paris
08:14 Le patron d'Herbie l'a envoyé à Londres pour faire un reportage sur un bandit célèbre, la Rose Noire
08:19 J'aurais bien aimé l'accompagner mais je ne pouvais pas manquer l'école
08:23 Mon frère Herbie est un héros qui peut faire tout ce qu'il veut
08:27 Quand je serai adulte, je veux devenir grand reporter comme lui
08:31 Donne !
08:32 Le futur grand reporter Terry Livingstone se charge de résoudre ce mystère
08:36 L'un d'entre vous peut-il lire ce qu'il a écrit ?
08:46 Montre-moi ça de plus près
08:51 Tu connais cette langue ?
08:54 C'est de l'allemand
08:57 Ah comme Paris me manque, le soir de mon premier bal, je n'oublierai jamais mon premier cavalier
09:03 un peintre français qui habitait Paris et qui s'appelait Alphonse Jean Marin
09:08 Nous avons dansé une valse, nous peigné des personnages si vivants qu'on croyait presque les voir bouger
09:16 Un fois ceci m'a tout l'air d'être un carnet de balles
09:20 Un carnet de balles ? Qu'est-ce que c'est ?
09:23 Un carnet de balles est un journal intime dans lequel une demoiselle note soigneusement où, quand et avec qui elle a dansé
09:29 Elle décrit le lieu du bal, son partenaire et ses impressions sur la soirée
09:33 Merci du fond du cœur, Abel
09:36 Où vas-tu Nadia ?
09:39 Je pars à sa recherche bien sûr
09:41 De qui ? Du peintre ?
09:44 Oui, cet Alphonse Jean Marin sait peut-être quelque chose sur ma mère
09:47 Alors tu as besoin d'un guide
09:49 Allons-y ! Je vous accompagne
09:52 Kenosuke !
09:53 Je vous serai utile, je serai ton garde du corps et puis, comme le dit notre devise, ce que samouraï veut, samouraï peut
10:01 Ça tombe bien !
10:03 Mieux vaut entendre ça que d'être sourd
10:06 Tu as quelque chose à dire ?
10:08 Moi ? Rien
10:10 Par où veux-tu commencer ?
10:16 Je ne sais pas, je comptais chercher un peu, où est-ça ?
10:19 On ne le retrouvera pas si on n'agit pas avec méthode
10:21 Tu as quelque chose à proposer ?
10:23 Oui, nous allons rendre visite à tous les marchands de tableaux et leur demander s'ils connaissent le peintre Alphonse Jean Marin
10:29 Bonne idée !
10:30 Comme des vrais reporters
10:33 Vous avez vu ça ? Ils nous ont traités comme des enfants
10:43 Non, comme des reporters
10:45 Alors ? Je peux savoir ce qu'on fait maintenant ?
10:48 Depuis le début tu te contente de suivre le regard vide alors tu es critique, mon vieux
10:53 Ça suffit ! Arrêtez ou je vous balance un deuxième sodo
10:57 Oui Nadia
10:59 Vous êtes mimi tout plein
11:02 Maman !
11:08 Ta maman ?
11:10 Tu es perdue ?
11:12 Oui
11:13 C'est un très joli prénom Madeleine
11:37 Moi je m'appelle Nadia, tu t'en souviendras ?
11:40 Oui, tata Nadia
11:42 Nadia est vraiment une chic fille, elle ne voulait pas chercher son peintre
11:47 Bien sûr que si mais elle a appris à faire contre mauvaise fortune bon cœur
11:52 Et puis réfléchis, Nadia ne pourrait pas abandonner une petite fille qui a perdu sa mère
11:58 Elle s'identifie à elle forcément
12:00 Youhou !
12:07 Je m'appelle Kenosuke, je peux venir avec vous ?
12:10 Oui
12:11 Oui
12:12 Oui
12:13 Oui
12:14 Oui
12:16 Oui
12:17 Oui
12:19 Oui
12:21 Oui
12:23 Oui
12:25 Oui
12:26 Oui
12:28 Oui
12:30 Oui
12:31 [Musique]
12:48 [Rires]
12:50 [Rires]
12:52 [Musique]
13:22 [Soupir]
13:24 [Rires]
13:26 Écoute, Madeleine.
13:27 Hein ?
13:28 Tu ne te souviens vraiment plus de rien ?
13:30 Tu as tout oublié ?
13:31 Ton nom de famille, l'endroit où tu habites
13:33 et celui où tu habites ta mère pour la dernière fois ?
13:35 Je ne te crois pas ! Réfléchis encore !
13:37 Je ne sais plus...
13:39 Ce n'est pas possible, enfin !
13:41 Fais un effort de concentration, je suis sûre que ça va te revenir !
13:44 Il faut que tu arrêtes de croire qu'il y aura toujours quelqu'un pour veiller sur toi !
13:48 Dans la vie, on ne peut compter que sur soi-même !
13:51 Ça suffit maintenant !
13:52 [Coup de feu]
13:53 [Coup de feu]
13:54 Pourquoi tu m'as poussé ?
13:55 Arrête de lui crier dessus ! Ce n'est pas comme ça qu'on va retrouver sa mère !
13:58 Tu ne lui auras pas servi sans lui faisant croire qu'il y aura toujours quelqu'un pour voler à son secours !
14:03 J'en connais un qui serait surpris d'entendre ça !
14:06 Hein ?
14:07 Tu nous rabats les oreilles avec ton frère Herbie, ce héros,
14:10 mais si j'en juge par ce que je viens d'entendre, ton frère ne doit pas être quelqu'un de si héroïque que ça !
14:16 Retire ça tout de suite !
14:18 Personne n'a le droit de dire du mal d'Herbie devant moi !
14:23 Retire ce que tu viens de dire !
14:25 Pas question !
14:27 C'est toi qui t'es montré trop dur avec cette fillette, c'est à toi de t'excuser !
14:31 Retire ça, je t'ai dit !
14:33 Tu ne sais rien d'Herbie et moi !
14:36 Tu ne sais pas ce qu'il y a entre nous et pourquoi !
14:39 Non et je n'ai aucune envie de le savoir !
14:42 Moi tout ce que je vois, c'est un type sans cœur qui s'acharne sur cette pauvre fillette en détresse !
14:47 Je dis qu'il faut essayer de la protéger !
14:49 Tu crois vraiment qu'elle peut se permettre de rester faible ?
14:52 Ce que tu racontes !
14:53 Tu es bête ou quoi ? Comment veux-tu qu'elle se défende dans la vie si elle ne la prend pas ?
14:58 Arrêtez !
14:59 Toi, Nadia, tais-toi !
15:01 Non, je ne me tairai pas !
15:04 Vous êtes des égoïstes !
15:07 Si vous pensez un tas soit peu à Madeleine, arrêtez de vous battre tout de suite !
15:11 Comment croyez-vous qu'elle se sent à vous voir vous rouler par terre ?
15:15 C'est une petite fille qui est toute seule, qui a perdu sa maman et qui a peur
15:21 Elle a besoin d'être rassurée, ce n'est pourtant pas difficile à comprendre
15:25 Non !
15:26 Cet atteintement de cloche !
15:54 L'étoile du soir scintille dans le ciel au-dessus de la forêt profonde
16:05 Un chant d'espoir doucement nous appelle pour que vive l'amour dans le monde
16:17 Chers enfants, fermez vos grands yeux, c'est l'heure de faire dodo
16:27 Et comme l'oiseau qui s'élance là-haut, toutes vos pensées s'envoleront vers les rêves bleus
16:46 J'ai une petite sœur qui s'appelle Anako
16:49 Nos parents sont morts il y a trois ans
16:52 Depuis leur disparition, j'éprouve un curieux sentiment protecteur pour ma petite sœur
16:57 Pour le moment elle a été confiée à la garde de parents à nous
17:02 mais je me suis promis de réussir et d'aller la chercher
17:05 Bientôt j'espère
17:07 Je suis sûre que ce jour viendra très vite
17:10 Merci Thierry
17:12 Mes parents aussi sont morts quand j'étais petit
17:14 Herbie ne s'est jamais plaint devant moi mais ça n'a pas dû être facile
17:18 C'est lui qui m'a élevé et je lui ai donné du filard d'ordre
17:21 Ça ne sert à rien de pleurer, Thierry
17:24 C'est comme ça, on n'y peut rien
17:26 Aujourd'hui je suis là pour toi mais que se passera-t-il si un jour je disparais aussi ?
17:31 Il faut que tu apprennes à être fort, Thierry
17:34 C'est pour ça que je me suis montré un peu dur avec la petite
17:40 Je suis désolée, je n'avais jamais entendu vos histoires respectives
17:44 Non, non, ne t'excuses pas, Nadia, tu ne pouvais pas savoir, tu sais
17:48 Et puis Kenosuke et moi on pense exactement la même chose
17:52 On espère sincèrement que toutes les deux vous allez retrouver votre mère
17:56 Hé ! Attendez !
18:08 Madeleine !
18:09 Maman !
18:12 Où étais-tu ? J'étais folle d'inquiétude
18:15 Maman !
18:16 J'ai eu si peur de te perdre
18:18 Alors comme ça Madeleine s'est perdue pendant que sa mère faisait faire son portrait
18:25 C'est pour ça que le peintre a immédiatement reconnu son visage
18:30 Il commence à se faire tard, il faut rentrer
18:35 Mais...
18:37 Et ton peintre ?
18:38 Si je ne le retrouve pas aujourd'hui, ce sera demain
18:41 Oui et si ce n'est pas demain, ce sera après-demain
18:44 Exactement ! Au revoir monsieur, nous partons
18:48 Adieu
18:49 C'est si vivant ! On croirait presque les voir bouger
19:03 Mademoiselle, j'aimerais beaucoup faire votre portrait
19:07 Me feriez-vous l'honneur de poser pour moi avant de partir ?
19:10 Oui, avec plaisir
19:12 J'ai rencontré une jeune femme autrefois qui vous ressemblait beaucoup
19:23 En regardant l'un de mes dessins, elle a fait exactement la même réflexion que vous
19:31 A l'époque, je gagnais ma vie en faisant les portraits des aristocrates
19:35 Je ne paye pas de mine, tel que vous me voyez aujourd'hui
19:39 mais j'avais acquis une solide réputation et j'aimais assister aux bals
19:43 Et puis un beau soir, je l'ai rencontré
19:47 Ça alors ! Vous dessinez ?
19:55 Oui, on ne croirait pas mais j'ai ma petite réputation à Paris
20:00 Mais oui, je vous connais, j'ai eu l'occasion d'admirer l'une de vos œuvres
20:04 Vous m'en voyez très flatté
20:07 C'était un tableau magnifique, un portrait de famille à Montmartre
20:11 Vos personnages étaient si vivants qu'on croyait presque les voir bouger
20:15 En entendant ces mots innocents, j'ai compris combien je m'étais fourvoyé
20:25 J'avais vendu mon âme d'artiste et sacrifié mon indépendance
20:29 Ce dessin est le tout premier que j'ai fait quand je suis rentré à Paris
20:33 À compter de ce jour-là, j'ai renoncé à faire fortune
20:36 Je n'ai plus remis les pieds dans les balles ou les soirées mondaines
20:39 et je peins uniquement ce que j'ai envie de peindre
20:42 Mais alors, c'est vous que je cherche !
20:45 Excusez-moi, ne seriez-vous pas Alphonse Jean-Marin ?
20:50 Euh... si, mais comment connaissez-vous mon nom ?
20:57 Ça alors, elle s'est donc souvenu de moi ?
21:00 Oui, c'est grâce au carnet de vals de ma mère que j'ai réussi à vous retrouver
21:05 J'espérais que vous pourriez m'en dire plus long sur elle
21:12 Je suis désolé, je n'ai dansé qu'une valse avec votre mère
21:15 Nous avons juste parlé peinture, elle ne m'a pas dit son nom ni l'endroit d'où elle venait
21:20 Oh, je comprends
21:22 Oh mais je peux vous dire une chose
21:26 Quand votre mère souriait, tout son visage s'illuminait
21:29 Vous avez hérité de son charme en sourire
21:32 Chère maman, aujourd'hui j'ai fait la connaissance du premier homme avec qui tu as dansé
21:50 Ce n'est pas grand chose mais pour moi c'est déjà beaucoup
21:55 Ça m'a rapprochée de toi et le jour de nos retrouvailles me paraît un peu moins loin
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