• il y a 2 ans

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud reçoit Brigitte Bardot pour discuter de la condamnation par la justice d'un couple qui avait recueilli et élevé deux marcassins dont la mère avait été tuée durant une partie de chasse. L'icone du cinéma français a écrit à ce sujet une lettre au gouvernement demandant "un sursaut d'empathie, d'intelligence et de bienveillance".

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Transcription
00:00 - Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:07 - Et on va parler de Mimi et Pumba dans Pascal Praud et vous Pascal.
00:10 - Et la surprise c'est que nous sommes avec Brigitte Bardot au téléphone. Bonjour Brigitte Bardot.
00:15 - Bonjour, bonjour vous tous.
00:18 - Bonjour et vraiment merci d'être avec nous parce que vous avez lancé un appel au gouvernement
00:22 et notamment au ministre de l'écologie Christophe Béchut pour sauver Mimi et Pumba le 13 novembre dernier.
00:28 Un couple de la Ferté-Saint-Aubin a été condamné par la justice pour avoir recueilli et élevé deux marcassins.
00:33 Leur mère avait été tuée durant une partie de chasse, Brigitte Bardot.
00:37 - Vous savez, je suis tellement écœurée par tout ce qui se passe que vraiment ma lettre c'est rien du tout
00:46 par rapport à ce que je pense profondément, vraiment.
00:52 C'est scandaleux de la part d'un gouvernement de faire tuer des animaux parce qu'ils sont sauvages
01:02 et qu'on les a recueillis au moment où leur mère est morte.
01:06 Et je trouve que ces gens sont merveilleux et je voudrais vraiment avoir le privilège
01:14 de pouvoir leur faire rendre leurs petits sangliers, voilà.
01:20 - Mimi et Pumba, eh bien il se trouve Brigitte Bardot que les propriétaires, si j'ose dire, de Mimi et Pumba sont avec nous.
01:28 Je crois que nous sommes en ligne avec Cindy. Bonjour Cindy !
01:32 - Bonjour Monsieur Prost, bonjour Madame Bardot. Je ne sais pas les mots là.
01:38 - Écoutez Cindy, d'abord je m'appelle Brigitte, déjà.
01:43 Et ensuite, je trouve que vous avez vraiment beaucoup beaucoup de courage.
01:49 Vous avez été formidable avec ce petit bébé là, que vous avez élevé et qui sont devenus des petits compagnons de vie merveilleux.
01:59 Alors on va vous les rendre, je vous promets qu'on fera tout au monde pour qu'on vous les rende. Voilà.
02:07 - Merci, merci.
02:11 - Cindy, est-ce que vous pouvez nous raconter une histoire quand même très particulière ?
02:15 Comment vous avez recueilli Mimi et Pumba ? Quel âge ont-ils aujourd'hui ? Comment ça se passe ?
02:19 Parce que j'imagine quand même que vous êtes dans une maison, j'imagine ?
02:24 - Tout à fait. En fait, on est gardien de propriété en Sologne.
02:28 Et donc mon mari a récupéré ces petits marquassins dont la mère venait d'être tuée.
02:35 Et il n'était pas possible de les laisser là. Quelle personne sans cœur peut passer à côté de petits,
02:42 enfin n'importe quel animal, qui vont mourir si personne ne fait rien ?
02:47 Donc il était évident qu'il devait les récupérer et on a tout fait pour les sauver.
02:54 Et puis les mois ont passé, ils ont grandi. On a construit vraiment tout pour les accueillir le mieux possible,
03:03 reproduire leur biotope le plus possible.
03:08 Et puis on les a aimés, on les a choyés, on les a dorlotés.
03:11 Ma fille jouait avec eux, mes chiens.
03:14 Voilà, c'est nos bébés. On s'est levés toutes les trois heures pour les nourrir, les biberonner.
03:23 Je ne sais pas comment décrire un lien, c'est inconditionnel.
03:29 - Quel âge ont Mimi et Pumba aujourd'hui ?
03:31 - Ils ont un an et demi. Un peu plus d'un an et demi.
03:35 - Et ils sont où ?
03:36 - Ils sont dans un parc en Normandie.
03:38 - Donc dans un parc de chasse.
03:40 - C'est un parc d'élevage.
03:42 - Donc après ils vont être remis dans un parc de chasse peut-être pour être abattus ?
03:47 - Non, en fait c'est un parc d'élevage pour la viande et en fait ils ont un quota,
03:51 et dès qu'ils dépassent les quotas, ils les abattent.
03:54 - Alors Brigitte Bardot, vous avez écrit, si comme pour cette famille du Loiret,
04:00 votre solution est d'envoyer les animaux dans un parc de chasse ou un élevage pour la viande,
04:03 c'est totalement irresponsable, ça vous avez écrit au président de la République.
04:06 Mais quand vous écrivez Brigitte Bardot, est-ce que le président de la République
04:09 ou est-ce que ses services vous répondent ?
04:12 - Ça dépend. Parfois ils vont répondre par un secrétaire,
04:19 ou parfois ils répondent pas. Quand ils savent pas trop quoi dire, ils répondent pas.
04:25 Et comme ils ont rien à dire, ils sont tous des nuls,
04:29 vraiment des gens qui n'ont aucun sens de la responsabilité de la vie animale,
04:39 ben en général ils s'en fichent, voilà.
04:43 Mais moi je voulais dire une chose, les sangliers, moi j'en ai chez moi.
04:48 Bon, et tu viennes pas m'emmerder, hein, les autres là, les grosses brutes.
04:54 Mais ce sont des animaux comme des chiens, ce ne sont pas des animaux vraiment sauvages.
05:02 Moi j'ai caressé le ventre de mes sangliers, je leur donne à manger,
05:07 et bon ils sont sauvages, mais les pauvres, parce que personne ne veut les aimer,
05:15 je trouve que c'est vraiment une façon de faire un tri entre l'animal sauvage et l'animal domestique
05:28 que je trouve scandaleuse. Voilà.
05:31 - Est-ce que vous trouvez quand même, Brigitte Bardot, depuis le combat que vous menez depuis tant d'années,
05:36 est-ce que vous trouvez quand même que la société a changé,
05:38 elle porte sur les animaux un regard différent de celui qui était porté au milieu des années 70 ?
05:45 - Je vais pas dire que ça va, de mal en pire pour certaines choses, c'est pire,
05:52 et pour d'autres il y a eu une évolution.
05:56 Je crois que le public a pris conscience de la force de la vie animale
06:07 alors qu'elle était je crois assez méprisée avant.
06:12 Maintenant ils ont compris, les gens, que l'animal souffre, l'animal s'attache,
06:20 l'animal est un ami, il n'est pas un ennemi, et ça je trouve que c'est déjà un grand pas formidable.
06:29 - Et votre énergie est intacte évidemment pour vous battre pour les animaux ?
06:33 - Ah là oui, jusqu'au bout de ma vie, je me battrai pour eux, et je voulais aussi dire une chose,
06:41 les chasseurs ont décrété un jour que certains animaux étaient nuisibles,
06:47 dans ces nuisibles qui peuvent être tirés à bout portant toute l'année,
06:54 il y a les renards, que j'adore, il y a les sangliers, que j'adore, et d'autres aussi,
07:01 mais les sangliers sont traités de nuisibles, alors que le seul nuisible sur cette terre, c'est l'homme.
07:12 - Si vous nous rejoignez un instant, Brigitte Bardot est avec nous, c'est une surprise à 12h11,
07:17 d'abord ça nous fait très plaisir évidemment de vous avoir, parce que vous êtes une icône française,
07:22 et il y en a finalement assez peu, votre actualité quotidienne Brigitte Bardot,
07:28 avant Noël, est-ce que vous allez célébrer Noël en famille, est-ce que vous avez une activité aujourd'hui,
07:36 une association, une intervention que vous allez faire au mois de décembre ?
07:41 - Écoutez, moi Noël j'ai une fête de famille, je traite notre famille, mais beaucoup d'animaux,
07:49 je vais la fêter avec mes animaux, voilà, on va faire des gros câlins, un bel arbre,
07:57 et puis des petits gâteaux et des trucs pour...
08:01 - Je me demande parfois quel est votre quotidien, est-ce que vous regardez certains films qui sortent aujourd'hui,
08:09 vous avez été une telle star dans les années 50, 60, 70, est-ce que vous avez toujours gardé le goût du cinéma d'aujourd'hui,
08:18 ou est-ce qu'au contraire vous ne trouvez rien qui convienne à votre goût ?
08:23 - Écoutez, le cinéma d'aujourd'hui c'est de vraie merde, bon, moi je continue à aimer les films d'avant,
08:32 quand c'était vraiment joué par des acteurs formidables, mis en scène par des metteurs en scène formidables,
08:42 maintenant c'est n'importe quoi, c'est social et tout le monde est moche, et les histoires aussi,
08:50 et moi je n'ai pas le poids de regarder beaucoup de choses, parce que je travaille énormément pour ma fondation,
08:59 et tous les jours là maintenant je parle, à partir de 13h jusqu'à 18h, je suis devant mon bureau, je travaille, tous les jours, voilà,
09:10 et après le soir, bon, je regarde Pascal Praud.
09:16 - Mais après, après, parce que Pascal Praud, comme vous dites, il s'arrête à 21h parfois.
09:22 Moi je vais beaucoup au cinéma, parce que je suis resté quand même un militant du cinéma,
09:26 alors j'aime le cinéma d'avant, mais c'est vrai que je peux trouver aujourd'hui des films qui me conviennent,
09:31 heureusement quand même, forcément, et en tout cas j'ai gardé l'enthousiasme de vouloir y croire.
09:39 Et puis les comédiens, ben effectivement, les comédiens, vous appartenez à une génération de comédiens,
09:47 par exemple dans "La vérité", qui est un film extraordinaire de Clouseau,
09:51 il y a une génération de jeunes comédiens avec qui vous tournez, qui est absolument exceptionnelle,
09:56 il y a même un petit rôle, je crois, de Claude Berry, il y a Marie-José Nath, il y a Samy Frey,
10:01 et puis, et ça me permet d'ailleurs de parler de ce film, parce que souvent c'est un des films que je regarde,
10:07 et je vous trouve tellement exceptionnel dans ce film, que je voulais savoir si vous-même,
10:12 vous aimez revoir ces films qui ont été, que vous avez faits, que vous avez tournés il y a si longtemps.
10:19 Alors, pour ce qui est de les revoir, c'est un peu dur parce qu'ils ne passent pas souvent à la télé,
10:27 il y en a un que j'aimerais bien revoir, c'est "L'ours et la poupée", mais il ne passe jamais.
10:35 "La vérité", c'est le film que je préfère, parce que je crois que dans ces films,
10:43 je suis tellement différente d'un moment à l'autre, que j'ai une palette de jeux que je n'ai jamais eue dans aucun autre film.
10:54 - "Film de Michel Deville", film de 1970 ou 71, avec Jean-Pierre Cassel, qui était merveilleux.
11:08 - Ah moi j'ai adoré ce film, adoré le tourner, et je trouvais que c'était charmant, joli, avec plein de sentiments.
11:22 Il n'y a plus de sentiments dans les films maintenant, il n'y a plus de beauté, il n'y a plus de rêve.
11:29 - Et bien ce soir, on regardera "L'ours et la poupée", et je lis le synopsis de "L'ours et la poupée",
11:35 qui est joué par Jean-Pierre Cassel, qui est un violoncelliste myope et bougon,
11:39 qui travaille à la maison de la radio, rencontre Félicia, vous jouez Félicia,
11:43 belle femme capricieuse et snob, par la grâce d'un accrochage automobile,
11:47 Félicia sûre de son pouvoir de séduction entreprend le musicien.
11:50 Il s'avère que cette ours mal léchée demeure insensible à son charme.
11:54 Ah oui c'est pour ça, c'est-à-dire que comme tous les hommes étaient à vos pieds,
11:58 vous aimiez ceux qui vous résistaient, Brigitte Bardot.
12:00 - Comment je vous parle d'un film ?
12:04 - Quelle vie quand même que la vôtre, quelle vie que la vôtre Brigitte Bardot.
12:09 Et il y a tellement peu de gens qui se retirent de cette gloire,
12:12 parce que généralement c'est un feu la gloire.
12:16 Je vois dans ces milieux-là, les uns et les autres restent jusqu'au bout sous la lumière,
12:22 et vous en prenez pleine gloire, je crois que c'est en 73,
12:25 le dernier film c'est "Colignot, rouge chemise" avec Francis Suster,
12:29 vous avez décidé de fuir, de fuir cela tellement ça vous était difficile de vivre sous la lumière.
12:37 - C'est-à-dire que j'avais envie de me rendre utile aux animaux.
12:47 Et cette envie je la traînais derrière moi depuis déjà pas mal de temps.
12:53 Et comme le cinéma n'a jamais été l'amour de ma vie, moi j'aimais bien faire des films,
13:01 mais ça ne me faisait pas une passion.
13:04 La passion qui m'a vraiment fait changer la vie, c'est l'amour des animaux.
13:10 Voilà, et ça a été dur, ça a été très dur.
13:15 - Merci de cet échange Brigitte Bardot, parce que votre intelligence, votre sensibilité,
13:20 et puis je suis persuadé que le public aura apprécié de vous écouter,
13:26 parce que vous êtes dans nos vies, depuis, je le disais, il y a très peu de gens qui ont votre statut en France,
13:33 Johnny Hallyday avait ce statut, Jean-Paul Belmondo avait ce statut,
13:38 Alain Delon a ce statut, Michel Sardou a ce statut,
13:41 il y a très très peu de gens qui ont su toucher comme ça le public,
13:45 et vous ce qui est extraordinaire, c'est que votre carrière artistique s'est arrêtée en 73,
13:52 elle s'est prolongée d'une autre manière,
13:55 et je pense que chaque jour vous devez avoir des témoignages de gens qui simplement vous disent qu'ils vous aiment.
14:03 - Écoutez, je trouve mon courage dans le courrier que je reçois.
14:10 Vraiment, je prends du courage et de la force en lisant les lettres qu'on m'envoie.
14:18 - Et auxquelles vous répondez ? - Oui.
14:21 - Auxquelles vous répondez toujours.
14:24 - Bah vraiment, je vous remercie grandement Brigitte Bardot, vraiment merci beaucoup.
14:28 - Je vous embrasse, et n'oublions pas, n'oublions pas, il y a un problème de sanglier.
14:34 - Ah bah, il est essentiel.
14:36 - Et nous embrassons Bernard qui est près de vous, grâce à qui évidemment on a pu établir cette communication.
14:42 Vraiment merci beaucoup Brigitte Bardot d'être avec nous, d'avoir été avec nous pendant ces quelques minutes.
14:47 C'est d'autant plus merveilleux la radio que c'était pas prévu, voyez-vous.
14:51 - Non, c'était pas prévu.
14:52 - Et c'est le charme de la radio, on est sur Europe 1, une radio que vous avez bien connue.
14:59 Cher Brigitte Bardot, je sais pas aujourd'hui si vous nous écoutez le matin ou dans la journée, mais je vous propose de...
15:04 - Moi j'ai connu, écoutez, j'ai connu la naissance d'Europe.
15:09 - Dans les années 60.
15:11 - Oui.
15:12 - Et bah on vous embrasse tendrement.
15:14 - Moi aussi !
15:16 - Et vraiment un passé de joyeuse fête de fin d'année.
15:20 Il est 12h19.
15:21 - Elle est vraiment pas joyeuse.
15:22 - Merci.
15:23 - On peut pas être joyeuse.
15:24 On peut pas être joyeuse.
15:26 Voilà, allez, au revoir.
15:29 - Au revoir Brigitte Bardot.
15:31 - Europe 1, Pascal Praud.
15:32 - De 11h à 13h, vous réagissez au 01.80.20.39.21 avec Pascal Praud et sur la page Facebook Pascal Praud et vous Pascal.
15:39 - Et nous sommes donc avec Olivier qui était très impressionné par Brigitte Bardot.
15:44 - Ah oui, c'était génial comme moment.
15:46 Même quand je lui ai eu au téléphone pour l'appeler, j'étais intimidé.
15:49 - C'est une légende.
15:50 - Ah mais je sais, je sais bien.
15:51 - C'est pas si fréquent d'avoir des légendes.
15:54 - Je sais reconnaître une légende quand j'en vois une, attendez.
15:56 - Bon Pascal, j'ai une bonne nouvelle.
15:59 - Non.
16:00 - On est à 4700 abonnés.
16:01 - What ?
16:02 - Mais là j'ai l'impression que c'est exponentiel.
16:09 - Alors, vous voulez me dire la vérité ?
16:11 - Oui.
16:12 - Quand vous n'étiez pas là, les gens étaient tellement inquiets qu'ils se sont tous abonnés en pensant que c'était votre profil Facebook.
16:17 - Non.
16:18 - Les gens pensent qu'ils… En gros, ils pensent vous parler directement sur la messagerie.
16:23 Donc moi je réponds, oui, je vais bien, etc.
16:25 Je me fais passer pour vous.
16:27 - Ah, donc vous gagnez beaucoup d'abonnés, c'est très bien.
16:29 Très très bien, continuez.
16:30 - Ah donc faudrait que je m'absente régulièrement dans la semaine pour que la page Facebook remonte.
16:35 - Ah bon, même 6 mois, vous partez 6 mois.
16:37 - On arrive à 10 000.
16:38 - On arrive à 30 000.
16:39 - Non, je ne le souhaite pas, je rigole, évidemment.
16:42 - Écoutez…
16:43 - Je vous aime, vous le savez, attendez.
16:44 - Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
16:46 - Bon, bah je l'ai prouvé plus d'une fois, alors ne me dites pas ça, ça va me vexer.
16:49 Allez, c'est parti, la page Facebook.
16:51 On a Martine qui nous écrit « Quel plaisir d'entendre Brigitte Bardot sur l'antenne ».
16:55 On a Bénédicte également, « Brigitte raconte des bêtises, des sangliers sont des nuisibles ».
17:00 Arrêtons avec ça.
17:01 - Ah non, mais disons, derrière on ne critique pas Brigitte Bardot après qu'elle l'a parlé.
17:05 - Bon alors j'ai mal lu, Brigitte nous dit « Bravo, bravo à Brigitte Bardot qui n'en raconte que des belles choses ».
17:10 Et on finit avec Isa « J'ai connu un sanglier domestiqué en appartement ».
17:13 Ah oui, c'est pas mal ça.
17:14 - L'appartement ?
17:15 - Ça c'est très étrange quand même d'avoir un sanglier en appartement.
17:18 - C'est pas amusant, c'est sympa.
17:19 - Faites voir vos mains.
17:21 Vous avez des grandes mains aussi.
17:23 Vous parlez, j'ai l'impression que vous-même vous êtes sous influence.
17:28 - Non mais ne dites pas ça.
17:29 - Mais j'ai l'impression que vous êtes sous influence.
17:31 - Vous ne vous confondez pas avec quelqu'un ?
17:32 - Je ne sais pas.
17:33 - Non.
17:34 - Bon.
17:35 Il est 12h26, on marque une pause peut-être ?
17:37 - J'ai une pause déjà ?
17:38 - Non.
17:39 - Non ?
17:40 - On est avec François.
17:41 - Ah ben on est avec François.
17:42 François, bonjour ?
17:44 François ?
17:47 - Oui, oui, vous écoutez ?
17:48 - Oui, bonjour François, comment ça va ?
17:50 - Ça va très très bien.
17:51 - Vous vouliez nous donner votre avis sur la justice le 13 novembre.
17:55 La fierté Saint-Thomas a été condamnée par la justice après avoir recueilli et élevé
17:59 deux marcassins.
18:00 On a entendu Brigitte Bardot.
18:01 Et aujourd'hui ces deux marcassins, c'est quand même extraordinaire.
18:05 La justice n'a pas eu de chose à faire qu'à les chercher.
18:07 Elle est encore avec nous Cindy d'ailleurs.
18:09 Comment les autorités sont-elles venues chercher vos marcassins ?
18:18 - Comment ça ?
18:20 - Comment ils savaient qu'il y avait deux marcassins chez vous ?
18:23 - Ah ben par délation.
18:25 - Ah oui, c'est ça.
18:26 - Ça c'est quand même extraordinaire.
18:28 C'est terrible ça.
18:29 Bon, François, quel est votre avis sur cette situation ?
18:33 - Non, mais là ça va un peu trop loin.
18:36 Il faudrait qu'ils réfléchissent un petit peu avant.
18:38 C'est-à-dire les chasseurs, c'est les protecteurs de la nature.
18:44 Ils ne sont pas là pour condamner la nature et faire des ravages.
18:47 - Non mais François, on a entendu tout à l'heure les propriétaires du Mimi Pumba qui pleurent leurs marcassins.
18:55 Et vous allez leur expliquer que c'est eux qui sont en tort ?
18:58 - Mais je ne suis pas là pour dire qu'ils sont en tort.
19:01 Mais ce n'est pas ça.
19:02 Ils vont être relâchés dans la nature ces marcassins-là.
19:05 C'est obligé.
19:06 C'est parce qu'ils les ont pris.
19:07 C'est parce qu'ils voulaient les élever pour ne pas qu'ils aient les crevés.
19:09 C'est-à-dire qu'ils taitaient sans doute encore leur mère.
19:13 C'est un accident de chasse.
19:14 On peut dire un accident pour l'animal.
19:16 Mais les chasseurs et tous ces gens-là, ils protègent la nature.
19:20 Je ne vois pas pourquoi on met les uns contre les autres.
19:22 Si l'on ramassait ces marcassins-là, c'est que sans doute qu'ils allaient mourir, ces petits cochons.
19:26 Vous voyez ce que je veux dire ?
19:27 - Mais c'est les propriétaires justement.
19:29 Nous sommes tout à fait d'accord.
19:32 C'est-à-dire qu'ils ont été recueillis par cette famille.
19:34 Mais cette famille ne veut pas relâcher ces marcassins.
19:37 Et ça s'entend.
19:38 - Oui, mais peut-être qu'ils vont les relâcher quand ils seront plus adultes.
19:41 - Non, non plus.
19:43 Ils vont être mis en liberté.
19:45 Ils ne reviendront jamais chez leur propriétaire.
19:48 - Oui, mais ça finira par un petit arrangement de ça.
19:51 - Mais pas du tout, Cindy.
19:52 Répondez à François, Cindy.
19:54 - Non, mais monsieur, en fait, nous, on a sauvé ces animaux.
19:58 Ce n'est pas pour faire le buzz.
20:00 Pour se dire, tiens, on a sauvé les sangliers parce qu'ils allaient mourir.
20:03 On a construit un parc d'un hectare pour pouvoir leur assurer une belle vie.
20:08 Ce n'est pas pour aller les rebalancer dans la nature.
20:11 Ils sont domestiqués.
20:12 C'est-à-dire qu'ils nous suivent comme des chiens.
20:14 Pas comme ceux qui sont dans la nature que vous allez chasser.
20:17 Ça n'a absolument rien à voir.
20:18 Ce n'est pas du tout le même sujet.
20:20 - Oui, mais madame, ce n'est pas le sujet.
20:23 Mais ces animaux-là, ils sont faits pour aller dans la nature.
20:26 Et puis pour traverser des champs et faire 60-70 km la nuit en marchant,
20:31 en mangeant des verres, en vivant autrement qu'à être dans une cage, madame.
20:35 C'est totalement différent.
20:36 - Ils sont dans un hécatombe.
20:37 Bon, on marque une pause.
20:38 Et puis après, écoutez, il y a une affaire de cœur là-dedans.
20:43 Vous ne pouvez pas en relever des marcassins à ceux qui les ont élevés.
20:47 Ce n'est pas possible.
20:48 - Oh, c'est bête, ça.
20:49 - Mais non.
20:50 - Ça, ça va rester.
20:52 - Vous êtes sans cœur.
20:55 Vous êtes sans cœur.
20:57 Écoutez, franchement, François.
21:01 En revanche, on va recevoir Randall Scherderfer, itinéreur d'un avocat hors norme.
21:07 Est-ce qu'on terminera encore ?
21:09 - Est-ce qu'on terminera encore ?
21:11 C'est-à-dire ?
21:12 Est-ce qu'on peut finir avec François après la pub, c'est ça ?
21:14 - Oui.
21:15 Est-ce qu'on prendra des nouvelles de François et Cindy ?
21:17 Bon, on prendra des nouvelles de Cindy.
21:19 François, on vous laisse à Deauville.
21:21 - Parfait, c'est merveilleux.
21:23 Non, mais là, il y en a marre de système écolo, tout ça, en France.
21:26 - Mais c'est pas un système écolo, ça n'a rien à voir avec le système écolo.
21:29 - Non, mais il faut les remettre dans la nature, ces sangliers-là.
21:32 - Mais c'est une affaire de cœur.
21:33 Moi, j'ai réagi en homme de cœur.
21:35 - S'ils se relâchent dans la nature, ils seront totalement perdus, en plus.
21:38 - Ils seront perdus.
21:39 - Prenez les sangliers chez vous, Pascal.
21:41 - Mais moi, je les ai pas recueillis.
21:44 - S'ils sont d'un hectare et demi, ils ne seront pas perdus.
21:47 Ils ne sont pas dans un pavillon.
21:50 - Dans mon hôtel particulier, il n'y a pas assez de terrain dans Paris.
21:55 A tout de suite !
21:57 - C'est parce qu'elle prie, elle bouge sur un lapin.

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