Avec François Martin, auteur de "L'Ukraine et le basculement du monde" publié aux éditions Jean-Cyrille Godefroy ; Vincent Verschuere, agriculteur dans l’Oise ; Charles Gave, président de l'Institut des Libertés, économiste et auteur de "La vérité vous rendra libre : L'histoire des quarante dernières années revue et corrigée par Charles Gave" publié aux éditions Idées en liberté.
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00:00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:00:03 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états
00:00:08 Nous sommes en guerre
00:00:11 Ministérie de la Mujer, des Généros et de la Martial, à foire
00:00:13 Ministérie des Hommes et des Hommes Publics, à foire
00:00:16 Go fuck yourself
00:00:18 Nous sommes en guerre
00:00:20 Et oui, et oui, on célèbre quand même le boss
00:00:29 Le boss français, Johnny, 6 ans jour pour jour
00:00:33 Il est parti, il est toujours là bien sûr, il sera toujours là
00:00:37 Mais il fallait quand même lui faire un hommage, rendre un hommage
00:00:42 A ce rock'n'roller de la trinité, rappelons-le, du 9ème arrondissement de Paris
00:00:48 Johnny Hallyday, plus connu sous le nom de Jean-Philippe Smet, bien sûr
00:00:53 Mais nous allons parler de la guerre
00:00:58 Est-ce qu'elle continue, est-ce qu'elle s'arrête cette guerre en Ukraine ?
00:01:01 Car pour le moment, chasser des feux de la rampe
00:01:04 Evidemment ce qui se passe en Israël et à Gaza
00:01:07 Mais c'est quand même le tournant, le tournant justement, le basculement du monde
00:01:11 Il se passe là-bas surtout
00:01:13 On va en parler avec François Martin
00:01:17 Et on va vraiment dégager ce qui se passe
00:01:20 Parce qu'on voit quelque chose, Zelensky va partir, va rester
00:01:24 La guerre des morts pour rien
00:01:28 Et puis cette histoire incroyable d'un agriculteur
00:01:32 Qui a été obligé de payer 100 000 euros d'amende
00:01:35 Parce que ses vaches troublaient les néo-ruraux
00:01:39 Oui, oui, oui, les parisianos, métropolitano, bobos
00:01:44 Qui venaient la campagne, la campagne, mais oui, sans les vaches, sans les coques, sans tout ça
00:01:48 La campagne, on la veut absolument aseptisée
00:01:52 C'est pour ça qu'on l'aime la campagne
00:01:55 Et puis les perles, vous allez voir, magnifique
00:01:58 La campagne des E.L.V. Les Verts
00:02:02 Alors c'est particules ou parties têtes, on en parle
00:02:06 Et puis on va recevoir l'auteur d'un livre passionnant et capital
00:02:11 Vous le connaissez, on l'a déjà toujours reçu et toujours avec plaisir
00:02:14 C'est Charles Gave, qui vient d'écrire "La vérité vous rendra libre"
00:02:18 L'histoire des 40 dernières années, revue et corrigée par Charles Gave
00:02:22 Et je vous assure que c'est tout à fait passionnant
00:02:25 Et d'ailleurs, il explique beaucoup de choses
00:02:28 De tout cela on parle, à tout de suite, accrochez vos ceintures
00:02:32 Sud Radio, parlons vrai
00:02:37 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:02:42 Ici Sud Radio
00:02:47 Les français parlent au français
00:02:50 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:02:56 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:02:59 Dans tous mes états, moi, beaucoup moins que l'Ukraine
00:03:05 Beaucoup moins que le Proche-Orient
00:03:08 Beaucoup moins que beaucoup de pays qui se demandent à quelle sauce ils seront mangés
00:03:13 Et notamment, ce qui se passe aujourd'hui, on en parle moins, mais c'est toujours ô combien présent
00:03:19 Ukraine, combien de centaines de milliers de morts pour rien
00:03:24 On en parle tout de suite
00:03:26 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:03:29 Le fait du jour
00:03:30 ...quand il commencia à donner, donner, donner, donner, mais c'est fini ça
00:03:34 En tout cas, ce que dit les Etats-Unis, écoutez bien, bien
00:03:37 Les Etats-Unis sont bientôt à court d'argent pour aider l'Ukraine, alerte la Maison Blanche
00:03:42 Nous sommes à court d'argent et bientôt à court de temps
00:03:45 Écrit la directrice du bureau de la gestion de budget de la Maison Blanche
00:03:48 Attention, ce n'est pas un journaliste américain qui dit ça, ce n'est pas un historialiste
00:03:52 C'est la Maison Blanche elle-même, c'est chez Biden
00:03:54 Shalanda Young, elle a adressé un courrier au patron de la Chambre des représentants
00:04:01 Qui est aujourd'hui commencé à majorité républicaine
00:04:04 Et bien, voilà, alors qu'est-ce qu'on dit ?
00:04:07 Les autres disent, mais enfin, ce n'est pas possible
00:04:09 Un arrêt du flux d'aide militaire à l'Ukraine par les Etats-Unis
00:04:12 Laisserait le président russe Vladimir Poutine remporter la guerre
00:04:15 A déclaré Jake Sullivan le conseiller de la sécurité nationale de Joe Biden
00:04:19 Alors, où en en est ? Où en en est ?
00:04:21 Et bien écoutez, ça sent très très très très très mauvais
00:04:26 Parce que le maire Vitaly Kitschko, le maire de Kiev
00:04:30 Estime, tout à fait officiellement, il l'a dit à un journal
00:04:34 Que Zelensky paye pour les erreurs qu'il a commises
00:04:37 Alors, François Martin, vous avez écrit et vous avez reçu pour cela
00:04:41 Et vous reçois toujours avec plaisir
00:04:43 "Le crène et le basculement du monde" qui est paru aux éditions Jean-Cyril Godefroy
00:04:47 Alors, on voit ce qui se passe aujourd'hui
00:04:50 - Pardon, ça me fait d'autant plus plaisir qu'on fête nos 600 000 bougies
00:04:53 Depuis la dernière fois que vous m'aviez reçu
00:04:55 Puisqu'on a fait pile 600,00 vues depuis l'époque
00:04:59 - 600 000 bougies aujourd'hui, oui oui oui
00:05:01 - Ah bah écoutez, on va fêter ça, au champagne, au champagne
00:05:04 - Absolument
00:05:05 - Très bien, alors, François Martin, alors, qu'est-ce qui se passe là ?
00:05:09 C'est moins festif là, surtout quand on voit...
00:05:14 Alors, qu'est-ce qui se passe en fait ?
00:05:15 Est-ce que, deux choses, on voit très bien que
00:05:18 On a eu beaucoup de témoignages aussi de ceux de la Ukraine
00:05:21 Qui cherchent à se rendre et confusient
00:05:23 On a raconté, voilà, la fameuse contre-offensive ukrainienne
00:05:27 Absolument fêtée par certaines chaînes d'infos continues
00:05:31 Qui racontaient, vous vous rappelez, c'était fini, la Russie était...
00:05:35 - 150 000 morts, ukrainien
00:05:37 - Voilà, et plus on ne sait pas, enfin bon, on n'a pas les chiffres exacts
00:05:41 Mais surtout, on voit que d'un côté aux Etats-Unis
00:05:44 Les républicains, de moins en moins, effectivement, disent
00:05:47 "Oui, mais enfin l'Ukraine, on a autre chose à faire"
00:05:50 Que la Maison Blanche dise "écoutez, on est à court d'argent, sinon de munitions"
00:05:55 Qu'est-ce qui se passe exactement, François Martin ?
00:05:57 - Alors, d'abord, il faut replacer ça, bien le contexte militaire qu'il faut comprendre
00:06:00 Les gens ont l'impression que ça ne bouge pas
00:06:03 Parce que, en fait, géographiquement, ça ne bouge pas
00:06:06 Mais ça ne veut pas dire que politiquement et militairement, ça ne bouge pas
00:06:09 On est dans une situation qui est, je dirais, dynamiquement stable
00:06:13 Et pas statiquement stable
00:06:15 - Ça veut dire quoi, dynamiquement stable ?
00:06:16 - Ça veut dire que c'est stable tout en...
00:06:18 Parce qu'il y a des forces qui s'affrontent et que géographiquement, ça ne bouge pas
00:06:22 Mais, en fait, il y a un défensif, qui est la Russie
00:06:26 Qui aujourd'hui est passée à l'attaque progressivement sur un certain nombre d'endroits
00:06:29 - Mais qui est devenu offensif, maintenant ?
00:06:31 - Sur un certain nombre d'endroits, sur un front qui est très large
00:06:34 Et qui continue, je dirais, sa politique, qui est celle dont on avait discuté à l'époque
00:06:39 Qui consiste à grignoter, à manger de l'intérieur
00:06:42 Une politique que j'avais appelée de "dévitalisation progressive"
00:06:46 Avec le temps, avec une industrie, aujourd'hui, qui s'est organisée en industrie de guerre
00:06:52 De la part de la Russie, donc parfaitement prête
00:06:54 Alors que, de l'autre côté, ce sont des entreprises privées qui vendent les armes
00:06:58 Donc, si elles n'ont pas de durabilité de la guerre, elles ne vont pas investir dans des lignes de production
00:07:03 Il y a, en plus, pour...
00:07:06 Vous vous souvenez qu'on avait dit à l'époque qu'il y avait une différence de tir fantastique
00:07:11 De l'ordre de 4000 obus par jour du côté ukrainien et 40 000 du côté russe
00:07:17 Ça, c'était les chiffres indiqués par Jacques Baud
00:07:20 - Et c'est toujours ça, aujourd'hui ?
00:07:22 - Je pense que c'est de cet ordre-là, de toute façon
00:07:24 Et donc, la Russie avait un problème, c'est qu'en attendant qu'ils montent en puissance
00:07:28 Ils avaient besoin de quelqu'un qui leur livre les munitions
00:07:32 Ils ont trouvé cet accord avec la Corée du Nord
00:07:35 - C'est la Corée du Nord qui donne beaucoup, là, seulement
00:07:38 - Essentiellement, tu me donnes tes munitions et moi je te donne ton lanceur
00:07:41 Puisqu'on a vu le lanceur partir de la Corée du Nord il y a quelques jours
00:07:46 Donc, le deal est là, en fait
00:07:48 Je pense qu'ils ont accéléré très largement les capacités de la Corée du Nord
00:07:53 à se doter de cette partie, je dirais, de leurs armes nucléaires
00:07:57 - D'accord
00:07:58 - Donc, aujourd'hui, on est dans cette situation
00:08:00 Mais c'est pas parce que ça ne bouge pas que
00:08:03 on ne sent pas que les vagues continuent à taper sur le bas de la falaise
00:08:08 et on sent que la falaise commence à craquer
00:08:10 et on sait qu'elle va tomber, simplement
00:08:13 Les craquements, c'est ce qu'on a dit
00:08:16 C'est Stoltenberg qui a dit que c'était un désastre
00:08:20 - Le secrétaire général de l'OTAN
00:08:21 - Voilà, donc on sait que ça va tomber
00:08:24 Mais je dirais qu'en face, Poutine n'a aucune raison de changer son système
00:08:30 D'abord, on attend de savoir si l'hiver va être pareil que l'année dernière
00:08:37 c'est-à-dire pas très froid ou s'il va être vraiment très froid
00:08:40 S'il va être vraiment froid, ça va faciliter les capacités russes d'attaquer
00:08:45 et ça va désorganiser les lignes ukrainiennes
00:08:48 puisqu'on a vu, ça c'est les soldats qui le disent
00:08:50 qu'aujourd'hui, leurs armes sont volées par leurs supérieurs
00:08:54 leurs rations sont volées, donc les types disent
00:08:56 ils se rendent parce qu'on n'a rien pour se battre
00:08:58 et on n'a même pas de quoi manger
00:09:00 parce que nos rations sont revendues par nos supérieurs
00:09:03 Voilà ce qu'ils disent
00:09:04 - La corruption continue de plus belle
00:09:06 - Encore plus
00:09:07 - Donc ça va, je pense, désorganiser plus les ukrainiens que les russes
00:09:12 donc les russes auront une fenêtre de tir
00:09:14 Est-ce qu'ils vont s'en servir ou non, j'en sais rien
00:09:17 ça va dépendre
00:09:19 - Mais est-ce qu'on peut dire aujourd'hui, en tout cas
00:09:22 que la situation a changé
00:09:25 en tout cas que le vent ne souffle plus
00:09:27 s'il soufflait à un moment donné du côté de l'Ukraine
00:09:31 ou rappelez-vous ce qu'on disait il y a encore quelques mois, bien sûr
00:09:34 la fameuse contre-offensive ukrainienne qui allait tout balayer et tout changer
00:09:38 aujourd'hui donc on est dans une situation où effectivement, vous dites c'est statique
00:09:43 sur le front, on a bien compris
00:09:45 - Apparemment statique en fait
00:09:46 - Apparemment statique, on a bien compris
00:09:47 mais allons plus loin
00:09:49 et comment analysez-vous François Martin ?
00:09:54 D'abord que l'Amérique de la Maison-Blanche
00:09:57 dise "écoutez, on est un cours d'argent quand même"
00:10:00 c'est Biden, le gouvernement est de Biden qui dit ça
00:10:05 d'un autre côté, le maire de Kiev qui dit
00:10:08 "ouais mais Zelensky devra payer pour ses erreurs"
00:10:11 d'une manière ou d'une autre
00:10:12 - Je ne dirais pas que c'est d'un autre côté
00:10:14 je dirais que c'est la suite logique
00:10:16 c'est-à-dire que moi je pense
00:10:19 que les Américains savaient depuis longtemps qu'ils ne pouvaient pas gagner
00:10:24 mais moi je pense que la composante de la corruption même aux Etats-Unis est très forte
00:10:28 c'est-à-dire le système néo-conservateur a besoin de la guerre
00:10:32 parce que c'est comme ça que s'enrichissent les livraisons d'armes
00:10:35 - Le complexe militaro-industriel pour en parler
00:10:38 - Donc même si on va dans le mur
00:10:39 on continue à pousser la voiture encore avec le moteur
00:10:42 pour savoir si on ne peut pas pousser le mur de 50 cm
00:10:45 parce que chaque fois qu'on gagne un peu de temps
00:10:47 on gagne beaucoup d'argent
00:10:48 donc il y avait déjà cette composante
00:10:50 donc je suis persuadé que dans l'idée américaine
00:10:54 moi j'ai pensé que les Russes allaient gagner depuis le premier jour
00:10:58 alors que je ne suis pas militaire
00:10:59 parce que la différence de taille entre les deux pays
00:11:02 la différence de personnes
00:11:06 aujourd'hui les Russes sont à 700 000 soldats
00:11:08 ils ont levé une armée d'un million d'hommes
00:11:12 plus d'un million d'hommes
00:11:13 donc la différence de tir
00:11:15 le système de protection anti-aérien des Russes
00:11:19 qui était le premier du monde
00:11:20 enfin tout ce qu'on avait dit la dernière fois
00:11:22 on n'avait jamais posé la question de quelles étaient les forces de nos adversaires
00:11:25 alors on ne pouvait pas gagner déjà
00:11:27 et aujourd'hui on voit le résultat
00:11:31 je pense que les vrais analystes aux Etats-Unis et ailleurs
00:11:34 sont assez lucides
00:11:36 et qu'on a simplement poussé le bouchon jusqu'au bout
00:11:39 - Oui mais alors quid François Martin ?
00:11:43 d'accord mais quid de l'Europe qui a dit
00:11:45 voilà embargo
00:11:46 ne parlons même pas, on en a parlé toutefois
00:11:48 de l'admirable Bruno Le Maire
00:11:50 que nous allions mettre à genoux l'économie russe
00:11:52 etc. etc.
00:11:54 mais l'Europe se retrouve
00:11:56 est-ce qu'elle se retrouve fort dépourvue
00:11:58 quand cette nouvelle bise va venir ?
00:12:01 - Alors je pense qu'il y a deux choses moi
00:12:03 je pense qu'ils ont profité pour faire une bonne opération économique aussi
00:12:08 en livrant souvent leurs vieux nanars
00:12:11 en se disant qu'ils allaient se faire rempoter à bon droit
00:12:15 - C'était les vieux nanars militaires quoi
00:12:17 - Le titre même c'est la Roumanie vient de livrer
00:12:20 des véhicules à roues
00:12:22 des véhicules motorisés
00:12:24 qui ont 60 ou 70 ans
00:12:26 donc on dit regardez ils livrent des armes
00:12:28 mais on livre vraiment les dernières
00:12:30 et quand on livre les F16
00:12:32 je pensais bien qu'ils seraient livrés
00:12:33 - Les surplus américains quoi
00:12:35 - Voilà c'est ça c'est ça
00:12:36 c'est ce qu'a fait l'Allemagne
00:12:38 on a livré très peu de matériel
00:12:40 les seuls imbéciles qui ont livré du matériel
00:12:42 je dirais ultra moderne c'est nous
00:12:44 quelque part
00:12:45 on en a plus
00:12:47 - On en a plus même pour nous, enfin pour la France
00:12:49 pratiquement
00:12:51 - Et puis ça c'est une des choses
00:12:53 et l'autre chose je pense c'est qu'on a été
00:12:55 des prisonniers
00:12:57 c'est ça un des grands problèmes à mon avis
00:12:59 de l'idéologie c'est que
00:13:01 on est prisonnier de son idéologie
00:13:03 quand on dit mon adversaire est intelligent
00:13:05 mon adversaire est respectable
00:13:07 mon adversaire est fort, voilà ses forces
00:13:09 voilà les miennes j'essaye de le battre
00:13:11 on peut évoluer mais quand on dit c'est un salaud
00:13:13 et de toute façon il va
00:13:15 perdre parce que c'est un salaud
00:13:17 c'est très difficile de sortir
00:13:19 d'une rhétorique
00:13:21 ultra militante et doctrinal
00:13:23 je dirais
00:13:25 et on est enfermé là dedans
00:13:27 et je pense que ça a été le problème de l'Europe
00:13:29 le troisième problème de l'Europe c'est qu'on a découvert
00:13:31 ce que certains savaient déjà
00:13:33 c'est que l'Europe est totalement vassalisée
00:13:35 par les Etats-Unis y compris la France
00:13:37 et que personne n'ose faire une politique
00:13:39 qui risquerait de déplaire à Washington
00:13:41 ou quoi que ce soit
00:13:43 alors que c'était le rôle de l'Europe et en particulier
00:13:45 celui de la France à un moment donné
00:13:47 d'adopter une posture gaullienne en disant stop
00:13:49 comme Pierre de Gaulle l'a fait
00:13:51 par exemple ou d'autres
00:13:53 je pense que là il y avait
00:13:55 une porte de sortie pour nous
00:13:57 qui aurait été même extrêmement appréciée du monde entier
00:13:59 pas seulement des Russes
00:14:01 - Encore faut-il, rappelons
00:14:03 les immortelles paroles
00:14:05 de Charles de Gaulle
00:14:07 parlant d'Albert Le Brun
00:14:09 il a fallu qu'il y ait un chef
00:14:11 et qu'il y ait un Etat
00:14:13 - Voilà c'est ça, tout à fait
00:14:15 donc je dirais qu'on s'est fait enfermer
00:14:17 on est resté enfermé là-dedans
00:14:19 et donc les Américains
00:14:21 eux vont changer de braquet
00:14:23 quand ça va les arranger sans aucun problème
00:14:25 - Comme ils l'ont fait à l'Afghanistan
00:14:27 il n'y a pas longtemps
00:14:29 - Et nous on a été à la traîne dans le conflit
00:14:31 et on va être à la traîne dans la sortie
00:14:33 de conflit quand on a
00:14:35 décidé d'être d'abord des alliés
00:14:37 ensuite des
00:14:39 je dirais des
00:14:41 - Ensuite des sujets
00:14:43 - Et maintenant on est des proies
00:14:45 et l'Allemagne doit commencer à comprendre
00:14:47 qu'elle est une proie déjà
00:14:49 parce qu'elle est en récession
00:14:51 toute son industrie est en train d'être partie
00:14:53 en morceaux pour partir aux Etats-Unis
00:14:55 donc je pense que maintenant
00:14:57 on sait quel est notre sort
00:14:59 mais c'est pas pour autant qu'on réagit
00:15:01 même en parole en disant
00:15:03 - Même pas en parole, oui même pas
00:15:05 - Donc voilà comment
00:15:07 j'analyse moi le fait que l'Europe
00:15:09 n'ait pas réagi
00:15:11 - François Martin c'est très clair
00:15:13 on va se retrouver la semaine prochaine
00:15:15 pour parler énergie, électricité
00:15:17 merci, merci
00:15:19 en tout cas ça donne vraiment
00:15:21 - J'ai juste un petit mot à rajouter si on veut
00:15:23 un peu lever le nez du guidon très vite
00:15:25 c'est que pour moi il faut vraiment analyser
00:15:27 cette guerre là
00:15:29 tout comme la guerre de Gaza d'ailleurs
00:15:31 tout comme les guerres africaines
00:15:33 on est dans un processus décolonial
00:15:35 on est vraiment dans un processus décolonial
00:15:37 et ça a trompé les choses
00:15:39 dans le cadre de la guerre d'Ukraine parce qu'on a l'impression
00:15:41 que c'est une guerre du fort au fort
00:15:43 et même du fort au faible si on a les Russes
00:15:45 alors qu'en réalité
00:15:47 si on se place dans le cas
00:15:49 d'un conflit américain contre les Russes
00:15:51 ce sont les Russes qui se sont
00:15:53 positionnés comme le faible en face du fort
00:15:55 en disant "nous n'acceptons pas
00:15:57 l'hégémonie américaine"
00:15:59 et ça ça explique, je dis ça parce que ça explique
00:16:01 la suite du basculement du monde
00:16:03 et ça anticipe et ça accélère
00:16:05 le basculement du monde dont on parlera
00:16:07 dont on a déjà longuement parlé
00:16:09 dont on parlera encore
00:16:11 Merci François Martin d'avoir été avec nous
00:16:13 on rappelle votre livre "L'Ukraine et le basculement du monde"
00:16:15 c'est aux éditions Jean-Cyril Gaudefrand
00:16:17 on va se retrouver dans un instant sur Sud Radio
00:16:19 on va vous raconter une histoire à laquelle on croirait marcher
00:16:21 sur la tête, celle d'un agriculteur qui a été
00:16:23 obligé de payer plus de 100 000 euros
00:16:25 de dommages et intérêts, vous allez voir pourquoi, à tout de suite sur Sud Radio
00:16:29 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:16:31 Appelez maintenant pour réagir
00:16:33 0 826 300 300
00:16:35 Terre de France
00:16:37 .fr, le premier site d'articles français
00:16:39 et patriotes présente
00:16:41 Ici Sud Radio
00:16:43 Ici Sud Radio
00:16:45 Les Français
00:16:47 parlent au français
00:16:49 Les carottes sont cuites
00:16:51 Les carottes sont cuites
00:16:53 Sud Radio Bercov
00:16:55 dans tous ses états
00:16:57 1000 euros
00:16:59 1006 000 euros
00:17:01 1006 000 euros
00:17:03 c'est la somme
00:17:05 qui a été condamnée à payer
00:17:07 un agriculteur
00:17:09 et vous allez savoir pourquoi
00:17:11 1006 000 euros
00:17:13 pourquoi il a été condamné
00:17:15 par la justice à payer
00:17:17 ceci, écoutez
00:17:19 c'est hallucinant
00:17:21 Sud Radio André Bercov
00:17:23 Bercov dans tous ses états
00:17:25 Bercov dans tous ses états
00:17:27 ça balance pas mal sur Sud Radio
00:17:29 Eh oui, ça c'est très beau hein
00:17:31 une jolie fleur dans une peau de vache
00:17:33 une jolie vache déguisée en fleur
00:17:35 mais quand on retombe
00:17:37 dans la réalité et pas dans la merveilleuse poésie
00:17:39 de Georges Brassens, ça se passe pas comme ça
00:17:41 Bonjour Versan Verschuer
00:17:43 Bonjour
00:17:45 Alors vous êtes éleveur de vaches laitières
00:17:47 et vous avez été
00:17:49 condamné à payer 106 000 euros
00:17:51 de dommages à intérêts
00:17:53 six de vos voisins
00:17:55 gênés par l'odeur
00:17:57 le bruit et le meuglement
00:17:59 de vos bêtes
00:18:01 quand on m'a parlé de cette histoire
00:18:03 je me suis dit c'est pas possible
00:18:05 qu'est-ce que ça veut dire
00:18:07 racontez-nous comment ça s'est passé, comment ça a commencé
00:18:09 qu'est-ce qui s'est passé exactement
00:18:11 il s'est passé
00:18:13 que je me suis installé, j'ai repris l'exploitation
00:18:15 familiale en 2009
00:18:17 je suis la quatrième génération sur l'exploitation
00:18:19 et suite aux mises en normes
00:18:21 imposées par l'Europe
00:18:23 on a dû reconstruire un bâtiment
00:18:25 pour accueillir nos 80 vaches laitières
00:18:27 et donc
00:18:29 on a choisi forcément
00:18:31 de construire sur le seul terrain où on était propriétaire
00:18:33 on a demandé un permis
00:18:35 de construire qui nous a été accordé
00:18:37 une autorisation d'installation classée
00:18:39 pour mettre des animaux en dessous qui nous a également
00:18:41 été accordé
00:18:43 et une fois le bâtiment
00:18:45 construit donc 6 rêves rains, on a attaqué
00:18:47 la mairie d'abord en premier lieu
00:18:49 pour demander l'annulation du permis
00:18:51 de construire et après
00:18:53 4 ans de procédure au tribunal
00:18:55 ils ont réussi à obtenir
00:18:57 l'annulation des permis de construire
00:18:59 de là, ces 6 rêves rains
00:19:01 se sont retournés contre nous pour demander
00:19:03 la démolition du bâtiment
00:19:05 ainsi que des dommages d'intérêt
00:19:07 - Ah ouais
00:19:09 et alors attendez, quel prétexte
00:19:11 ont-ils dit les raisons
00:19:13 exactement pourquoi il fallait
00:19:15 démolir le bâtiment et
00:19:17 pourquoi, c'était quoi leur raison ?
00:19:19 - Quand ils ont
00:19:21 commencé à attaquer, il n'y avait pas encore d'animaux
00:19:23 en dessous du bâtiment donc ça ne pouvait pas
00:19:25 ni être un trouble d'odeur ni de bruit
00:19:27 je pense que
00:19:29 c'était principalement
00:19:31 le fait de voir le bâtiment
00:19:33 qui les gênait et ensuite
00:19:35 devant la procédure il fallait forcément des arguments
00:19:37 donc ça a été meublement
00:19:39 des vaches, bruit d'engin motorisé
00:19:41 odeur
00:19:43 de fumier et mouches
00:19:45 - Ah et les mouches oui bien sûr
00:19:47 et c'était quoi ?
00:19:49 Ce sont des
00:19:51 personnes qui habitent
00:19:53 là depuis longtemps ?
00:19:55 Ce sont des résidences
00:19:57 secondaires ?
00:19:59 Qui sont ces gens versants-verchouaires ?
00:20:01 - Alors ce sont des
00:20:03 résidences principales
00:20:05 des gens qui n'étaient pas forcément
00:20:07 tous là depuis longtemps, certains oui
00:20:09 certains non
00:20:11 et sur ces 6 riverains, 3
00:20:13 ont déjà revendu leur maison
00:20:15 et déménagé pour des raisons
00:20:17 qui leur appartiennent
00:20:19 la vie à c'est eux
00:20:21 les nouveaux arrivants n'ont pas eu
00:20:23 le moindre souci, on n'a jamais entendu parler d'eux
00:20:25 - Ouais
00:20:27 - Donc
00:20:29 ce qui mène à une petite incohérence
00:20:31 si le trouble était
00:20:33 pas
00:20:35 supportable, aussi fort que ça
00:20:37 les nouveaux arrivants se seraient
00:20:39 manifestés en disant
00:20:41 "c'est pas possible"
00:20:43 - Et dites-moi
00:20:45 justement, vous devez être d'autant plus
00:20:47 amer que la loi sur
00:20:49 les troubles à l'enmot du voisinage
00:20:51 qui a été votée, qui a été proposée par la députée
00:20:53 Nicole Lepay
00:20:55 a été adoptée et donc
00:20:57 cette loi protège
00:20:59 les habitants des villes et des campagnes
00:21:01 contre des actions en justice des néo-rureux
00:21:03 ou des néo-urbains parce qu'on a vu
00:21:05 effectivement, on en a parlé ici dans l'émission
00:21:07 de gens, vous savez, qui
00:21:09 venaient à la campagne, qui étaient contents
00:21:11 et qui étaient troublés par le chant du
00:21:13 coq et qui disaient "c'est pas possible"
00:21:15 à 6h du matin, à 5h du matin
00:21:17 on est réveillé par les chants du coq
00:21:19 mais ils viennent pourquoi à la campagne ?
00:21:21 Il y a quelque chose d'assez
00:21:23 je dirais incohérent
00:21:25 dans cette histoire
00:21:27 - Oui mais je suis envie de vous dire
00:21:29 qu'aujourd'hui
00:21:31 on a un lien qui se perd, c'est que
00:21:33 vous prenez il y a 30-40 ans
00:21:35 chacun avait plus ou moins un membre de sa famille
00:21:37 plus ou moins éloigné ou proche
00:21:39 mais qui touchait à l'agriculture
00:21:41 et du coup, vous n'aviez pas le même rapport
00:21:43 puisque vous connaissiez un petit peu
00:21:45 plus le monde, même si vous ne travailliez pas
00:21:47 forcément dans le milieu agricole
00:21:49 quand vous avez un oncle, un frère
00:21:51 une soeur qui est dans ce milieu
00:21:53 vous savez un peu plus
00:21:55 comment ça se passe aujourd'hui
00:21:57 on s'éloigne de plus en plus de tout ça
00:21:59 puisque le nombre d'agriculteurs s'est réduit
00:22:01 à peau de chagrin au fur et à mesure des années
00:22:03 et
00:22:05 on a beau être des travailleurs assez louverts
00:22:07 quand ces animaux sont dans nos fermes
00:22:09 les gens ne s'imaginent pas
00:22:11 qu'est-ce qu'un élevage, comment ça fonctionne
00:22:13 tout ce lien, il se perd
00:22:15 - Oui, vous voulez dire
00:22:17 qu'il y a une ignorance qui entraîne
00:22:19 d'ailleurs cette espèce d'hostilité
00:22:21 sourde et
00:22:23 franchement, à mon avis
00:22:25 absurde, enfin bon
00:22:27 vous voulez dire qu'il y a une coupure, le monde agricole
00:22:29 devient, non seulement
00:22:31 on se réduit en peau de chagrin comme vous l'avez dit
00:22:33 mais devient étranger
00:22:35 entre guillemets presque, c'est ça ?
00:22:37 - Bien sûr, aujourd'hui, vous savez
00:22:39 vous allez chercher que ce soit une brique
00:22:41 de lait ou un morceau de viande dans une barquette
00:22:43 vous allez dans une grande surface, vous êtes loin de vous imaginer
00:22:45 que ça provient d'une exploitation agricole
00:22:47 qui était à côté de chez vous
00:22:49 et il y a un moment
00:22:51 où on a tout
00:22:53 heureusement j'ai envie de dire, mais on a tout
00:22:55 à profiter en France, on manque de rien
00:22:57 on va dans une grande surface, on repart avec notre cali plein
00:22:59 donc on ne se pose pas trop la question
00:23:01 de comment c'est produit, de où ça vient
00:23:03 et bien sûr que
00:23:05 une fois chez vous
00:23:07 il y a beaucoup de monde qui
00:23:09 s'interroge comment c'est produit
00:23:11 - Bah oui
00:23:13 ils ne sont pas tombés
00:23:15 du ciel directement
00:23:17 dans le supermarché, ils ne sont pas tombés
00:23:19 de planète
00:23:21 - Mais on perd ce rapport
00:23:23 puisque c'est fini le temps où les gens
00:23:25 venaient chercher leur lait à la ferme, etc
00:23:27 on n'est plus du tout dans
00:23:29 cette vision là
00:23:31 - Et dites-moi, vous êtes
00:23:33 comment
00:23:35 100 000 euros
00:23:37 ça me paraît
00:23:39 quand même totalement excessif
00:23:41 comment vous êtes
00:23:43 débrouillé versant vers cher ?
00:23:45 - Aujourd'hui on a souscrit
00:23:49 70 000 euros
00:23:51 de prêts bancaires
00:23:53 personnels
00:23:55 pour financer
00:23:57 on a eu 40 000 euros
00:23:59 qui nous ont été prêtés par la région Haute-France
00:24:01 - D'accord, prêté
00:24:03 - Oui tout à fait prêté
00:24:05 un taux préférentiel
00:24:07 mais prêté qu'il faudra rembourser
00:24:09 dans tous les cas de figure
00:24:11 aujourd'hui
00:24:13 il y a une procédure en cassation
00:24:15 qui est en cours et on attend le résultat
00:24:17 ces prochains jours
00:24:19 normalement d'ici jeudi
00:24:21 - Ah oui, vous êtes
00:24:23 en procédure de cassation, vous avez eu
00:24:25 un appel, c'est ça ? Il est lugement un appel
00:24:27 et là vous êtes en cassation
00:24:29 juste une chose
00:24:31 si, enfin, je l'espère vraiment pour vous
00:24:33 et pas seulement, la cassation
00:24:35 est en votre faveur
00:24:37 est-ce que vous pourrez
00:24:39 le hangar
00:24:41 le bâtiment a été détruit
00:24:43 ou il est toujours là aujourd'hui ?
00:24:45 - Non, non, le bâtiment est toujours présent
00:24:47 aujourd'hui il fonctionne
00:24:49 normalement
00:24:51 si la procédure en cassation
00:24:53 ne se produit pas
00:24:55 le tribunal de grande instance de Beauvais
00:24:57 va rouvrir la deuxième partie justement
00:24:59 où il viendra juger
00:25:01 si des aménagements sont possibles du bâtiment
00:25:03 ou non
00:25:05 s'il prononce la démolition
00:25:07 s'il prescrit des aménagements
00:25:09 ou bien encore s'il
00:25:11 change la destination
00:25:13 du bâtiment, c'est-à-dire ne plus activer
00:25:15 l'élevage mais
00:25:17 pour une expatiation d'élevage
00:25:19 ça serait un non-sens
00:25:21 - Et franchement vous
00:25:23 ça ne vous décourage pas
00:25:25 envers Chouard, vous tirez quoi à la morale
00:25:27 si morale on peut parler
00:25:29 de cette histoire ?
00:25:31 - Je ne sais pas si j'en tire
00:25:33 vraiment une morale ou une inquiétude
00:25:35 puisqu'aujourd'hui on voit bien
00:25:37 que l'élevage français est quand même en déclin
00:25:39 le cheptel français diminue chaque année
00:25:41 il y a encore dix ans il était
00:25:43 compensé par des augmentations de cheptel
00:25:45 mais aujourd'hui c'est plus le cas
00:25:47 et que l'élevage diminue
00:25:49 - Aujourd'hui comment on peut motiver des jeunes
00:25:51 à s'installer ?
00:25:53 Je m'estime encore jeune
00:25:55 j'ai 35 ans, j'ai démarré relativement tôt
00:25:57 à l'âge de 20 ans je me suis installé
00:25:59 plein de bonnes volontés
00:26:01 même ce bâtiment, on a essayé
00:26:03 on savait qu'on était proche d'habitation
00:26:05 on n'avait malheureusement pas d'autre terrain
00:26:07 plus éloigné, on a du coup
00:26:09 mis toutes les mesures à ce moment-là
00:26:11 avant de construire
00:26:13 pour limiter justement au maximum nos nuisances
00:26:15 on avait équipé à sa retraite
00:26:17 d'un système anti-bruit qui réduit
00:26:19 de 80% les émissions de bruit
00:26:21 on avait choisi d'intégrer le bâtiment
00:26:23 tout en bardage bois pour que ce soit
00:26:25 plus esthétique, que ça s'intègre mieux
00:26:27 dans le paysage, les animaux sont
00:26:29 sur de la paille, il n'y a pas de système
00:26:31 de lisier, de raclage, etc
00:26:33 puisque c'était le système
00:26:35 qui émettait le moins d'odeur
00:26:37 donc on a justement essayé de faire le maximum
00:26:39 au départ et quand on voit que c'est pas
00:26:41 suffisant, on s'interroge sur l'avenir
00:26:43 comment on peut motiver
00:26:45 des jeunes à continuer à s'installer en élevage
00:26:47 - Oui, alors que
00:26:49 la France était par essence un pays
00:26:51 agricole et que ça devrait quand même
00:26:53 en tout cas sinon
00:26:55 majoritairement le rester
00:26:57 quand on voit qu'on importe 50%
00:26:59 de notre alimentation
00:27:01 de très loin, quelquefois d'outre-Atlantique
00:27:03 ça pose quand même un certain
00:27:05 nombre de problèmes
00:27:07 et vous avez eu de la solidarité
00:27:09 des, je ne sais pas
00:27:11 des syndicats
00:27:13 ou pas, enfin vous vous êtes retrouvé
00:27:15 tout seul ou vous avez eu quand même des aides ?
00:27:17 - Non, non, on est relativement soutenus
00:27:19 la FNSA est à nos côtés
00:27:21 et c'est une décision
00:27:23 qui est très
00:27:25 attendue, pas uniquement
00:27:27 pour notre dossier mais
00:27:29 pour le monde agricole puisque ce sera
00:27:31 une décision de jurisprudence qui donnera
00:27:33 un petit peu un cap sur l'avenir
00:27:35 - Ben écoutez,
00:27:37 renseignez-nous, on continuera à suivre
00:27:39 mais très bon courage
00:27:41 Vincent Enverschuer parce que
00:27:43 tout ça me paraît tout à fait
00:27:45 hallucinant par rapport au paysage français
00:27:47 en général, déjà et pour vous
00:27:49 encore aussi. Merci
00:27:51 - Merci beaucoup Vincent Enverschuer
00:27:53 et on rappelle que la proposition de loi
00:27:55 de la députée du Mourbian a été
00:27:57 adoptée hier à l'Assemblée, elle passe
00:27:59 désormais au Sénat, c'est l'heure pour nous
00:28:01 de vous faire gagner des cadeaux et oui puisque
00:28:03 le grand sapin de Noël Sud Radio
00:28:05 c'est maintenant, c'est le moment pour vous
00:28:07 d'ouvrir votre cadeau de Noël en direct
00:28:09 sur Sud Radio, on a plein de cadeaux
00:28:11 à vous faire gagner, on a des coffrets célèbres
00:28:13 de couteaux de table des ateliers français Perceval
00:28:15 on a des bons cadeaux d'une valeur de 75 euros
00:28:17 chez cadeaux.com
00:28:19 on a des cadeaux chez Interflora
00:28:21 encore de nombreux cadeaux, appelez-nous
00:28:23 0 826 300
00:28:25 300 0 826 303
00:28:27 Tiens André donnez-moi un numéro entre 1 et 25
00:28:29 - Allez 8
00:28:31 - Allez, on prendra le 8ème appel
00:28:33 et vous aurez gagné votre cadeau spécial
00:28:35 Noël sur Sud Radio, à tout de suite
00:28:37 Sud Radio
00:28:39 Parlons vrai
00:28:41 Parlons vrai
00:28:43 Terre de France.fr
00:28:45 le premier site d'articles français et patriotes
00:28:47 présente
00:28:49 Ici Sud Radio
00:28:51 Les français parlent au français
00:28:55 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:28:59 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:29:01 Sud Radio Bercov
00:29:03 dans tous ses états
00:29:05 et la question angoissante
00:29:07 écologie ou éculogie
00:29:09 à tout de suite
00:29:11 Sud Radio Bercov
00:29:13 dans tous ses états
00:29:15 les perles du jour
00:29:17 qui n'a pas dansé, qui ne s'est pas déhanché
00:29:19 avec cette chanson
00:29:21 Shake your booty, shake your booty
00:29:23 alors le shake your booty de Soul Train
00:29:25 effectivement, et bien écoutez ça
00:29:27 a inspiré qui ?
00:29:29 et bien
00:29:31 Europe Ecologie Les Verts
00:29:33 oui, ils ont lancé officiellement
00:29:35 samedi, leur campagne européenne
00:29:37 ce week-end, alors tout le monde était là
00:29:39 les stars, les cadres
00:29:41 les Sandrine Rousseau, les Marine Tourdelie
00:29:43 et tout le monde était là
00:29:45 et vous allez voir, l'ambiance était
00:29:47 mais hot
00:29:49 l'ambiance était hallucinante
00:29:51 l'ambiance était forte, on sent que
00:29:53 c'est parti, écoutez
00:29:55 Galet chinois, galet chinois, boit ton kel
00:29:57 Galet chinois, chinois, chinois
00:29:59 Galet chinois, boit ton kel
00:30:01 aïe aïe aïe
00:30:03 bonsoir, c'était la booty thérapie
00:30:07 des applaudissements s'il vous plaît
00:30:09 bon, je pense que vous avez dû voir
00:30:11 c'est toutes les danses
00:30:13 autour du bassin
00:30:15 et des
00:30:17 et des
00:30:19 et des fesses
00:30:21 merci
00:30:23 on revendique notre droit de shaker
00:30:25 de danser, d'exister
00:30:27 dans l'espace public, de se réapproprier
00:30:29 l'espace public, avec tous nos corps
00:30:31 différents, nos corps de femmes et autres
00:30:33 et tout le féminin
00:30:35 que chacun a en soi, le féminin
00:30:37 sacré que chacun et chacune a en soi
00:30:39 on le fait exister partout
00:30:41 wouuuh
00:30:43 je vois tout le monde d'ici
00:30:45 vous êtes prêts ? 3, 2, 1
00:30:49 main droite, 1, 2, 3, 4
00:30:51 5, 10, on continue, on continue
00:30:53 ok on change de main
00:30:55 allez allez allez
00:30:57 ok jambe droite, on secoue
00:30:59 on secoue, on secoue
00:31:01 jambe gauche, on secoue, on secoue
00:31:03 et c'est parti les fesses
00:31:05 allez allez
00:31:07 wouuuh
00:31:09 alors là, alors là je vais vous dire
00:31:11 si les ecolos ne remportent pas
00:31:13 les élections européennes haut la main
00:31:15 je ne sais plus, là j'abandonne
00:31:17 mon tablier
00:31:19 non non non, délittorialiste c'est pas possible
00:31:21 c'est fabuleux
00:31:23 le bassin, les fesses
00:31:25 la jambe droite
00:31:27 la jambe gauche, le bassin, votre corps
00:31:29 de femme, oui le corps de sacré
00:31:31 mais c'est génial d'ailleurs tous
00:31:33 dans le studio ils sont en train de bouger tous
00:31:35 il y a Manu qui en peut plus
00:31:37 il est en train de s'agiter, Thibaut Sadler
00:31:39 est déjà sur sa table
00:31:41 et sur sa console
00:31:43 quant à Esteban, je ne sais pas où il est
00:31:45 mais voilà il est parti, donc
00:31:47 c'est formidable, vraiment c'est formidable
00:31:49 parce qu'ils ont tout compris, vous voyez
00:31:51 avant on vous parlait de ces écolos
00:31:53 qui collaient leur main, leur corps
00:31:55 leurs fessiers sur la route
00:31:57 les autres qui aspergeaient
00:31:59 les galeries, qui aspergeaient
00:32:01 les monuments ou les
00:32:03 œuvres d'art, mais non là c'est formidable
00:32:05 quand j'ai vu, je vous assure
00:32:07 il faut regarder ses réseaux sociaux, Sandrine Rousseau
00:32:09 montée sur scène
00:32:11 sur Run the World de Beyoncé
00:32:13 c'était énorme, énorme, énorme
00:32:15 voilà, c'est bien, c'est bien, là je sens
00:32:17 que c'est bien parti et
00:32:19 j'espère que LR va faire la même chose
00:32:21 avec Blue Suede Shoes
00:32:23 j'espère que Renaissance avec Elvis
00:32:25 et puis les autres
00:32:27 c'est formidable, c'est très très bien
00:32:29 alors je vais vous dire parce que on a parlé
00:32:31 et Marie-Thon Delier a expliqué
00:32:33 d'un concept, dit l'élu
00:32:35 de Alain Beaumont, voilà
00:32:37 ça s'adresse à tout
00:32:39 ça s'adresse les femmes, les hommes
00:32:41 mais également à toutes les fesses, oui oui
00:32:43 parce que les fesses votent, donc
00:32:45 les petites, moyennes, grosses, plates, bombées, voilà
00:32:47 les fesses ce sont des électrices
00:32:49 le message était politique et positif
00:32:51 ça nous a fait un bien fou
00:32:53 et bien continuez comme ça
00:32:55 attention, on va
00:32:57 recheck Ur Bouti
00:32:59 si on peut rechecker une autre bouti
00:33:01 mais si on ne peut pas, dites-vous bien
00:33:03 aux LR quand vous verrez un écolo
00:33:05 et quand vous aurez voté
00:33:07 voté, voilà
00:33:09 avec les fesses
00:33:13 avec les seins
00:33:15 avec le corps
00:33:17 sacré fil mine
00:33:19 ils vivent
00:33:21 Sandrine Rousseau
00:33:23 the rock girl
00:33:25 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:33:27 nous sommes toujours dans l'écologie
00:33:29 absolument, mais nous sommes
00:33:31 ailleurs à Dubaï, à Dubaï
00:33:33 la COP 28, vous savez avec
00:33:35 tous les centaines de chefs d'état
00:33:37 d'experts
00:33:39 d'écolos et tout ça qui sont réunis
00:33:41 à Dubaï
00:33:43 où il y a des pistes de ski artificielles
00:33:45 ils sont tous venus dans leurs jets privés
00:33:47 oui mais enfin ça, ce sont des jets privés
00:33:49 écolos, qui ne polluent pas
00:33:51 alors arrêtez de faire la mauvaise langue
00:33:53 donc c'est l'initiative
00:33:55 She Changes Climate
00:33:57 voilà
00:33:59 et puis il y a eu un petit moment
00:34:01 un peu, pas d'égarement
00:34:03 une espèce de coup de pistolet
00:34:05 dans le concert, une espèce de
00:34:07 et bien c'est le président du sommet, le sultan N'Djaber
00:34:09 le sultan N'Djaber
00:34:11 des émirats, le président
00:34:13 émiratis de la COP 28
00:34:15 et bien il a mis
00:34:17 en doute, vous savez ce qu'il a dit ?
00:34:19 je vais vous dire ce qu'il a dit exactement
00:34:21 il a dit "montrez-moi la feuille de route
00:34:23 d'une sortie des énergies fossiles qui soit compatible
00:34:25 avec le développement" écoutez
00:34:27 Please, help me
00:34:29 show me a road map
00:34:31 for a phase of the fossil fuel that will allow
00:34:33 that will allow
00:34:35 for socio
00:34:37 for sustainable socio-economic development
00:34:39 unless you want to take the world back into caves
00:34:41 show me
00:34:43 fabuleux, quand même fabuleux
00:34:45 il dit "mais montrez-moi, montrez-moi
00:34:47 la feuille de route, montez-moi le plan
00:34:49 que si on éliminait toutes
00:34:51 les énergies fossiles, on pourrait faire
00:34:53 développement durable
00:34:55 à moins que vous vouliez retourner à l'époque des cavernes
00:34:57 dites-moi, c'est quoi la feuille de route ?
00:34:59 et il a ajouté
00:35:01 "je ne souffrirai en aucun cas
00:35:03 à des discussions alarmistes, aucune étude scientifique
00:35:05 aucun scénario, dit
00:35:07 sultan N'Djaber, ne dit que la sortie
00:35:09 des énergies fossiles nous permettra d'atteindre
00:35:11 1,5°C
00:35:13 1,51 est mon étoile du nord
00:35:15 et une réduction et une sortie des énergies fossiles
00:35:17 sont selon moi inévitables, c'est essentiel
00:35:19 enfin il faut être sérieux et pragmatique
00:35:21 pas tout de suite, pas tout de suite
00:35:23 pas tout de suite, voilà
00:35:25 il faut savoir que
00:35:27 sultan N'Djaber, il est directeur
00:35:29 de la compagnie pétrolière nationale des Émirats Arabes Unis
00:35:31 ça le fait un peu réfléchir
00:35:33 si on veut enlever tout ça
00:35:35 alors voilà, d'un côté c'est merveilleux
00:35:37 on se réunit, change the climate
00:35:39 change the planet, etc
00:35:41 et puis quelqu'un leur dit, attendez
00:35:43 on peut se rappeler un peu les réalités
00:35:45 là tout de suite
00:35:47 on a encore besoin des énergies fossiles et puis nous on vit dessus
00:35:49 alors pour le moment, s'il vous plaît
00:35:51 alors il a rétro-pédalé
00:35:53 ensuite un peu, sultan N'Djaber bien sûr
00:35:55 mais c'est pas magnifique ça, vous voyez
00:35:57 en fait, sultan N'Djaber
00:35:59 aurait dû mettre "shake your booty"
00:36:01 je pense que
00:36:03 93 chefs d'état en train de remuer
00:36:05 des fesses, ça aurait été
00:36:07 absolument formidable
00:36:09 voilà, Dubaï, shake your Dubaï
00:36:11 Sud Radio
00:36:13 Bercov dans tous ses états
00:36:15 "Prendre des loups"
00:36:17 ouais, ouais, prendre des gens
00:36:19 pour des cons, on peut se poser la question
00:36:21 écoutez, l'autre fois c'était sur Europe 1
00:36:23 et nous nous citons
00:36:25 nos confrères sans aucun problème
00:36:27 et bien c'était l'émission de Pascal
00:36:29 Pro et puis un auditeur
00:36:31 a appelé justement
00:36:33 pour intervenir
00:36:35 c'était l'émission roulée
00:36:37 sur Jean-Luc Mélenchon
00:36:39 écoutez
00:36:41 "On va commencer les choses clairement
00:36:43 moi je soutiens Routel-Crièf
00:36:45 je suis musulman, français
00:36:47 et ce pays
00:36:49 comme pour elle, est le mien
00:36:51 donc M. Mélenchon et sa bande
00:36:53 je dis bien sa bande
00:36:55 qui soutient les islamo-nazis
00:36:57 de Gaza et d'ailleurs
00:36:59 notamment ceux qui se sont réfugiés
00:37:01 récemment en France
00:37:03 qui sont des gens du Hamas
00:37:05 qui sont ici, planqués
00:37:07 ici, comme à la bonne époque
00:37:09 du temps du
00:37:11 G.I.A et du FIF
00:37:13 que la France a accueilli en fermant les yeux
00:37:15 aujourd'hui on paye la note
00:37:17 et ce M. Mélenchon
00:37:19 s'il croit que moi, musulman
00:37:21 français, il va me représenter
00:37:23 et ma famille et mes amis
00:37:25 il se met le doigt dans l'oeil
00:37:27 pour ne pas dire autre chose, je ne souhaite pas être vulgaire
00:37:29 et je vais lui parler français
00:37:31 clairement, M. Mélenchon
00:37:33 vous allez arrêter
00:37:35 parce que si vous pensez que vous
00:37:37 allez être élu Président de la République
00:37:39 avec une stratégie pareille
00:37:41 vous vous trompez lourdement
00:37:43 pour ne pas dire plus, et si vous
00:37:45 et Mme Pannot vous avez décidé
00:37:47 d'organiser votre protection
00:37:49 parce que l'Etat ne vous protège pas
00:37:51 faites le vite, faites le vite
00:37:53 parce que moi
00:37:55 et d'autres, on en a ras le bol
00:37:57 de vos diatribes et de votre bêtise
00:37:59 infâme, infâme
00:38:01 infâme
00:38:03 - Voilà, c'est toujours intéressant
00:38:05 de voir Aziz
00:38:07 effectivement, qui
00:38:09 dit à Jean-Luc Mélenchon
00:38:11 ce qu'il pense par rapport à la
00:38:13 chosification d'un électorat
00:38:15 par rapport à
00:38:17 aux appels que je ne qualifierais
00:38:19 pas ici moi aussi de peur d'être
00:38:21 vulgaire, pour
00:38:23 que cet électorat vote
00:38:25 pour lui, il n'y a pas
00:38:27 les musulmans, il n'y a pas les juifs
00:38:29 il n'y a pas les
00:38:31 les arabes, les ceux-ci
00:38:33 il y a des, des
00:38:35 il n'y a pas de les, LES, il y a des
00:38:37 DES, arrêtez
00:38:39 de mettre tout le monde dans le même sac
00:38:41 et Aziz, et bien avec Aziz
00:38:43 le réel a frappé au micro et ce
00:38:45 n'est pas une mauvaise chose
00:38:47 - C'est le moment pour nous
00:38:49 de vous dévoiler le grand sapin de Noël
00:38:51 Sud Radio, c'est maintenant, et on accueille
00:38:53 Jean-Christophe, qui est notre
00:38:55 gagnant du jour, bonjour Jean-Christophe
00:38:57 - Salut Jean-Christophe, ça va ? - Bonjour
00:38:59 - Bonjour André - Bonjour Jean-Christophe, vous nous appelez de
00:39:01 Paris, ça va vous préparer les fêtes ?
00:39:03 - Bah écoutez, moi je ferai ça, donc vous allez
00:39:05 faire un heureux - Ah bah oui, parce que vous allez
00:39:07 avoir un nouveau cadeau sous le sapin, puisque
00:39:09 Jean-Christophe, vous gagnez
00:39:11 un séjour d'une semaine
00:39:13 pour 4 personnes dans l'une
00:39:15 des résidences Odalis Vacances en France
00:39:17 des hôtels tout confort, à la montagne, à la mer
00:39:19 à la compagnie, en pleine nature
00:39:21 où vous voulez, des appartements très
00:39:23 grands et très spacieux, félicitations Jean-Christophe
00:39:25 - Mais c'est un très beau cadeau
00:39:27 je vous remercie - Vous allez partir en vacances
00:39:29 avec qui ? - Ah alors là
00:39:31 j'ai pas encore l'idée, on va réfléchir
00:39:33 - On va le laisser réfléchir Jean-Christophe, en tout cas on est
00:39:35 vraiment vraiment très heureux de
00:39:37 vous offrir cela, et de prendre un peu
00:39:39 d'air, c'est toujours très très très bon
00:39:41 de prendre de l'air - Ah oui,
00:39:43 surtout à Paris, merci, je peux
00:39:45 avoir une pensée André, en faisant ces
00:39:47 tant de fêtes ? Bah je voudrais avoir une pensée
00:39:49 déjà pour Michel Rivasi dont on a peu parlé
00:39:51 - Oui, oui, nous on a beaucoup
00:39:53 reçu vous savez - Bah évidemment
00:39:55 je vous ai beaucoup écouté avec elle, une
00:39:57 pensée aussi pour Thomas, qui aura eu 17
00:39:59 ans demain, faut pas l'oublier - Oui, oui
00:40:01 - Et puis une dernière pensée pour
00:40:03 ceux qui ont défilé à Romand-Cerisère
00:40:05 et qui passeront leur Noël en prison
00:40:07 - Oui, et bien écoutez, c'est
00:40:09 bien, et en tout cas, vous devez
00:40:11 avoir des pensées, c'est toujours bon
00:40:13 et les exprimer, c'est encore mieux
00:40:15 - Merci Jean-Christophe, et bon voyage
00:40:17 on rappelle que le grand sapin de Noël Sud Radio
00:40:19 continue jusqu'au 25 décembre, restez
00:40:21 connectés sur Sud Radio toute la journée
00:40:23 et doublez vos chances de gagner en vous connectant
00:40:25 sur les réseaux sociaux de Sud Radio
00:40:27 et sur sudradio.fr, à tout de suite
00:40:30 Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h
00:40:34 André Bercov, avec terre-de-france.fr, le premier site d'articles français et patriotes
00:40:39 terre-de-france.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:40:44 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:40:48 le face-à-face
00:40:50 13h06 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter
00:40:52 ce face-à-face du jour aujourd'hui
00:40:54 André Bercov, vous recevez, Charles Gave, président de l'Institut des Libertés,
00:40:57 économiste et surtout auteur de ce nouveau livre
00:40:59 "La vérité vous rendra libre, l'histoire des 40 dernières années"
00:41:03 revu et corrigé par Charles Gave, c'est aux éditions "Idées en liberté"
00:41:05 Bonjour Charles Gave. - Bonjour
00:41:07 Alors je vais vous dire, auditeur de Sud Radio, résident de Sud Radio
00:41:10 je vais pas vous présenter Charles Gave
00:41:12 nous l'avons déjà reçu plusieurs fois, depuis déjà quelques années
00:41:16 mais ce livre, ce livre, je le dis vraiment, ce livre est formidable
00:41:20 et ce livre est nécessaire
00:41:23 pour plusieurs raisons, nous aborderons d'ailleurs dans l'excusion avec Charles Gave
00:41:26 mais surtout parce que il donne
00:41:30 il nous donne un tableau, un tableau complet de ce qui s'est passé ces dernières années
00:41:35 et puis il va à l'essentiel, c'est-à-dire qu'il fait un va-et-vient
00:41:38 entre les circonstances et l'essentiel
00:41:42 et l'essentiel c'est effectivement, qu'est-ce que c'est qu'être un homme, qu'est-ce que c'est que la liberté
00:41:46 il remonte au Christ, il remonte au grec, etc.
00:41:48 mais c'est vrai qu'il ne faut pas oublier
00:41:50 et je dirais Charles Gave que votre titre c'est "La vérité vous rendra libre"
00:41:53 mais il faut dire aussi que la liberté vous rendra vrai
00:41:57 - Ben oui, "La vérité vous rendra vrai" mais "La vérité vous rendra libre" c'est une phrase de Saint Jean
00:42:02 et c'est une parole du Christ de l'évangile de Saint Jean
00:42:07 mais ce que je trouve de très profond là-dedans c'est que
00:42:10 qu'est-ce que le mensonge, qui est le contraire de la vérité, et qui est le prince du mensonge ?
00:42:15 Ben le prince du mensonge c'est le diable
00:42:18 donc une société qui vit dans le mensonge ne peut pas ne pas mal tourner en quelque sorte
00:42:24 - Et pourtant nous vivons un peu dans l'empire du mensonge, vous en parlez dans cette espèce d'empire du mensonge
00:42:29 - On y vit, mais c'est pour ça qu'il faut retourner dire dans tout ce que disent ces gens ce qui n'est pas vrai
00:42:34 - C'est un livre de combat, vous avez écrit, je rappelle que vous présidez l'Institut des libertés
00:42:39 où vous interviewez avec beaucoup de personnes et puis vous écrivez vous-même vos propres chroniques
00:42:46 et c'est intéressant parce que vous avez fait une méthode, c'est-à-dire que c'est hors ce livre
00:42:50 il y a plusieurs chroniques que vous avez sélectionnées effectivement et on va en parler longuement
00:42:54 et puis vous mettez les commentaires d'aujourd'hui sur des chroniques qui ont paru au 3 ou 4 ans ou au 2 ans etc
00:43:00 et moi je voudrais commencer quand même par quelque chose intéressant
00:43:04 parce que vous parlez à un moment donné des trois narratifs
00:43:07 je parle de la crise, bien sûr, le Covid et la guerre
00:43:12 les guerres aujourd'hui, mais enfin la guerre aussi, l'Ukraine et autres
00:43:16 et puis vous dites, tout ça est lié
00:43:19 - C'est la même crise
00:43:20 - C'est la même crise, alors en quoi c'est la même crise, cher Gave ?
00:43:23 - Parce que à chaque fois, il n'y a pas de débat sur les causes de la crise
00:43:29 on confie la résolution de la crise littéralement à ceux qui les ont créées
00:43:35 - Les gens qui ont fait le problème, on leur demande la solution
00:43:39 - Ça ne marche jamais ça, mais en plus si vous voulez, quand vous essayez de discuter des solutions qu'on pourrait apporter à toutes les crises
00:43:46 vous êtes annulés, on ne vous permet pas de parler
00:43:50 et si vous réussissez quand même à passer, on vous fait immédiatement transiter vers la case extrême droite
00:43:57 on ne peut pas l'écouter
00:43:59 donc, il y a une espèce de classe qui a pris le pouvoir
00:44:04 on ne comprend pas très bien, enfin c'est une espèce de classe appelons-le les mondialistes
00:44:10 et cette classe, lorsque la réalité se heurte à ses préjugés en quelque sorte
00:44:17 va immédiatement vers la solution, mais ne vous permet pas, ne vous permet pas au peuple ni de la discuter, ni de voter, ni de les sortir
00:44:24 - Ils éliminent la réalité en fait
00:44:26 - Ils éliminent la réalité, et quand la réalité les rattrape, si vous dites "ça ne marche pas votre truc"
00:44:32 à ce moment-là vous ne passez plus jamais la radio, la télévision, ni un livre n'est publié
00:44:36 ou si vous êtes dans l'enseignement vous êtes viré, etc.
00:44:38 donc ils pratiquent à la fois, ils ont une espèce de méthode de gouvernement
00:44:42 il n'y a que ceux qui font partie de la classe, qui peuvent parler des problèmes
00:44:46 mais entre eux, sans que ça descende vers le peuple
00:44:49 c'est-à-dire que c'est un régime qui est complètement autiste
00:44:54 ils parlent entre eux, mais c'est l'entre-soi complet
00:44:59 et ils arrivent à la même conclusion, puisqu'ils ont la même formation
00:45:02 et donc, quand vous essayez de leur dire "ça ne marche pas votre truc"
00:45:05 moi c'est ce qui m'est arrivé au moment de l'euro
00:45:07 j'ai dit "vote l'euro, l'euro ça ne peut pas marcher, c'est une saloperie"
00:45:10 j'ai expliqué pourquoi en l'or en largeur...
00:45:12 - Au moment où vous l'a lancé l'euro, les euros 2000
00:45:14 - Dès 2001-2002 j'ai sorti un livre qui s'appelait "Des lions menés par des ânes"
00:45:18 où j'expliquais que l'euro allait amener un désastre économique
00:45:21 ça ferait trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France et trop d'usines en Allemagne
00:45:26 c'est à peu près ce qui s'est passé
00:45:29 et j'ai été blackballé
00:45:35 par exemple j'étais publié chez Lafon parce que c'était un très bon livre
00:45:38 j'ai tiré 30 000 exemplaires, c'était bien
00:45:41 et d'après ce que j'ai compris, les gens au pouvoir ont fait comprendre à mon éditeur
00:45:47 qu'il ne fallait plus jamais prendre un livre de moi
00:45:50 donc si vous voulez, c'est une censure
00:45:54 on empêche les gens qui ne sont pas d'accord avec la thèse officielle
00:45:59 c'est un peu comme autrefois, l'Union Soviétique
00:46:02 où les seuls qui pouvaient s'exprimer c'est ceux qui vivaient sur des bouts de papier de cigarette
00:46:05 on appelait ça les "Samizdat"
00:46:07 et puis on se les passait en douce
00:46:10 donc on a aujourd'hui, et ça c'est très net dans l'internet
00:46:16 vous avez l'information officielle
00:46:19 et puis toute une série d'informations par en dessous
00:46:21 dont certaines ne sont pas très bonnes mais d'autres qui sont très bonnes aussi
00:46:23 mais il n'y a plus le travail qui était fait par les journalistes autrefois
00:46:27 de sélection des bonnes informations
00:46:29 - Alors vous dites ceci dans votre livre, c'est intéressant
00:46:31 vous dites "pour chacune de ces crises qu'on a inventoriées
00:46:34 on retrouve exactement le même mode opératoire"
00:46:37 écrivez-vous Charles Gabes
00:46:38 "une infime minorité prend toutes les décisions sans consultation aucune du peuple"
00:46:43 - Jamais - "souvent ces décisions nous sont imposées de l'extérieur
00:46:46 soit par les Etats-Unis, soit par Bruxelles, soit par les deux infois
00:46:50 et chaque fois nos dirigeants se couchent avec une rapidité
00:46:53 qui met en lumière leur capacité à défendre leurs intérêts
00:46:57 plutôt que ceux de notre pays"
00:47:00 et juste, ça continue, mais juste ceci
00:47:04 vous dites "quand l'inévitable échec devient patent
00:47:08 on nous explique que le désastre ne vient pas de la politique suivie
00:47:12 mais du fait que les français ne l'ont pas exécuté avec tout le zèle nécessaire
00:47:16 ainsi nous n'avons pas accepté les vaccins comme nous l'aurions dû
00:47:19 nous continuons à rouler en voiture, nous devons maintenant passer à une défense européenne
00:47:23 sous le contrôle de l'OTAN, c'est-à-dire abandonner notre souveraineté militaire etc."
00:47:28 c'est quoi, c'est en fait "nous nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous" ?
00:47:33 - Absolument, "nous nous savons mieux que vous ce qui est bon pour vous"
00:47:35 vous savez c'est la femme de, comment je l'appelle, le fada de Davos
00:47:40 le Schwab - Schwab - Klaus Schwab
00:47:43 - Klaus Schwab, qui dit "vous n'aurez rien, vous serez heureux"
00:47:46 donc si vous voulez c'est vraiment un "adultery slave"
00:47:50 si vous voulez être heureux vous prenez une petite pilule rose
00:47:52 et puis vous essayez d'emmerder le monde à vous plaindre quoi
00:47:55 donc ils ne comprennent pas que la liberté c'est littéralement l'opposition d'idées
00:48:02 avec "on sait très bien qu'on n'arrivera pas à la vérité parce qu'elle est inatteignable"
00:48:06 mais on peut s'en rapprocher en discutant robustement entre gens de bonne compagnie
00:48:11 et ce qu'ils ne veulent pas c'est cette discussion
00:48:13 parce qu'ils ont la solution avant le problème
00:48:16 - Les français ne doivent plus parler au français
00:48:18 - Mais alors du coup on arrive à un truc extraordinaire
00:48:21 c'est que moi on m'arrête dans l'art et tout le temps les gens me remercient, me touchent la main, me disent merci beaucoup et tout
00:48:25 parce que plus personne ne leur parle
00:48:28 De Gaulle parlait au français, Pompidou parlait au français
00:48:31 Giscard essayait de parler au français pour l'expliquer etc
00:48:34 mais aujourd'hui il n'y a plus personne qui leur parle, il y a une espèce de langage vide, robotique
00:48:38 et ce langage vide c'est celui qu'on destine aux français
00:48:43 et donc les gens ont l'impression qu'on se fout d'eux
00:48:46 - Et on va essayer de continuer à ne pas parler ce langage vide
00:48:50 vous savez qu'on ne le fait pas ici, avec Charles Gave
00:48:53 tout de suite après cette petite pause, à tout de suite
00:48:57 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:49:01 Ici Sud Radio
00:49:05 Les français parlent au français
00:49:09 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:13 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:16 Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:49:18 Alors je vous montre le livre de Charles Gave
00:49:22 et le bandeau du livre de Charles Gave, encore une fois il faut le lire
00:49:26 vraiment il faut le lire absolument
00:49:28 et le bandeau du livre de Charles Gave, on voit Charles Gave avec un mouvement de la main
00:49:32 il fait ça, c'est très bizarre ça
00:49:34 il fait ça, pourquoi il s'est pris comme ça avec un mouvement de la main ?
00:49:38 Charles Gave, pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:49:40 - Parce que dans la photo originale qui a été prise par ma chère épouse
00:49:43 sur un bateau quelque part au nord du Canada
00:49:46 j'avais un cigare
00:49:48 et maintenant d'après la loi si vous voulez on ne peut plus montrer un cigare sur une photo
00:49:53 parce que imaginez que mon livre se vend à des millions d'exemplaires comme il devrait le faire
00:49:58 avec ce bandeau ça pourrait donner à tout un tas de gamins l'idée
00:50:02 qu'avoir un cigare c'est une bonne idée
00:50:05 et donc on enlève de ma photo le cigare
00:50:09 donc c'est une preuve, si vous voulez, que nous vivons dans un pays libre
00:50:12 - C'est-à-dire au fond ce n'est plus "fumez-tu"
00:50:15 c'est voir une image de cigare "tu"
00:50:18 - C'est exactement ça
00:50:20 et je tiens à dire ici que dans toutes les statistiques démographiques
00:50:24 les fumeurs de cigare vivent plus longtemps que les autres
00:50:27 et je peux expliquer pourquoi rapidement
00:50:29 c'est parce qu'ils sont en général beaucoup plus fortunés et beaucoup mieux soignés
00:50:32 mais enfin c'est pas...
00:50:34 - Au moins c'est dit ça Charles
00:50:38 - Non mais je veux dire, qu'ils me foutent bien la paix
00:50:40 à 80 ballets si je ne peux pas fumer un cigare
00:50:42 - Oui franchement, et vous l'avez mérité
00:50:45 Alors justement, revenons au narratif et au récit
00:50:49 parce que encore une fois c'est intéressant
00:50:51 on a vécu en 3 ans le sacré narratif le Covid
00:50:54 et tout ce que ça a entraîné, vous en parlez longuement
00:50:57 vous avez fait des chroniques là-dessus
00:50:59 la guerre Russie-Ukraine
00:51:01 qui continue et qui continue hélas
00:51:04 de plus belle même si on parle plus du Proche-Orient
00:51:07 mais enfin elle est là
00:51:10 reparlons de ça, ce qui s'est passé avec l'électrique, EDF
00:51:14 le nucléaire, le réchauffement climatique
00:51:17 la crise énergétique, etc
00:51:19 ça traduit quoi ?
00:51:21 parce que cette espèce d'extraordinaire cohérence
00:51:26 dans l'incohérence je dirais
00:51:28 - Eh bien je crois que c'est l'idée de base quand même
00:51:30 que l'on le veuille ou non
00:51:32 c'est que ces gars là pensent
00:51:34 qu'il y a eux, les surhommes
00:51:36 et puis il y a nous, les crétins
00:51:39 et que dans le fond, s'il y avait moins de crétins
00:51:43 leur vie serait plus agréable
00:51:45 - Ah oui, diminuons la population
00:51:48 - Voilà, mais ils sont tous, tous maltusiens
00:51:52 c'est-à-dire il n'y en a pas, c'est pour tout le monde
00:51:54 on va tous mourir de froid, dans la neige
00:51:57 avec les pieds dans des sandales de cordes
00:52:00 et puis enfin bref, c'est horrible
00:52:02 donc on va tous mourir
00:52:04 ce qui, soit dit en passant, si vous avez des fils de 18, 21, n'importe quoi
00:52:07 les stimule, l'idée qu'ils vont tous mourir de froid et de faim
00:52:10 c'est un machin qui donne des jolopattes à la jeunesse
00:52:13 - Un encouragement
00:52:15 - La réalité c'est que c'est un tissu d'ânerie
00:52:17 mais que si vous voulez prendre le pouvoir en tant que super classe
00:52:20 et l'exercer sur la majorité de la population
00:52:23 il faut baser ça sur la contrainte
00:52:25 c'est une société de contraintes qu'ils font
00:52:28 et donc si vous organisez une guerre
00:52:31 une pénurie d'énergie
00:52:34 tout ce que vous voulez
00:52:36 à ce moment là, le roi du monde c'est celui qui distribue les tickets de rationnement
00:52:40 - Hum, ouais
00:52:43 - Et leur but, c'est de créer une économie
00:52:46 qui sera une économie de pénurie
00:52:48 et où eux distribueront les tickets de rationnement parce que ce sont les chefs
00:52:51 et donc ils permettront, et dans un ticket de rationnement
00:52:54 si vous voulez, le distributeur de tickets c'est quand même le roi du monde
00:52:57 - Ouais c'est clair
00:52:58 - Dans une économie capitaliste et libérale qui fonctionne bien
00:53:01 il n'y a pas un roi du monde, c'est la concurrence, vous vous déposez à jouer
00:53:04 donc, derrière ces gens là
00:53:07 il y a une vision du monde, qui est par exemple celle d'Atali
00:53:10 sans vouloir dire du mal des gens, mais enfin, qui est celle de
00:53:12 il y en aura passé pour tout le monde
00:53:14 il faut qu'on tue les gens quand ils sont vieux parce qu'ils ne servent plus à rien
00:53:17 j'ai toujours déploré qu'il ne s'applique pas ce traitement à lui-même
00:53:20 d'ailleurs, moi ce qu'il disait il y a quelques années c'était 65 ans
00:53:23 maintenant il est à 70 ans et il continue à nous casser les pieds
00:53:26 donc il y a déjà un tronc sur la terre, mais mon dieu, il a la solution
00:53:30 - Laissez lui le droit de vivre quand même
00:53:33 - Oui mais vous voulez me l'envelopper moi
00:53:36 je vous ferai remarquer que partout dans l'Europe on est en train de dépasser
00:53:39 des législations pour l'euthanasie
00:53:42 donc c'est pas innocent ce qu'il fait
00:53:44 - Et puis le rivauterie dans les EHPAD ça existe
00:53:46 - Les rivauteries dans les EHPAD ça existe, donc
00:53:49 cette classe là a décidé que dans le fond
00:53:52 qui est un peu une classe mondiale d'ailleurs
00:53:55 qui a décidé que dans le fond, le peuple sentait mauvais
00:53:58 qu'il était embêtant, qu'il les empêchait
00:54:02 - Ils servaient à rien quoi
00:54:04 - Voilà, ils servaient à rien, c'est ce qu'on vous dit d'ailleurs dans l'intelligence artificielle
00:54:07 une fois qu'on aura l'intelligence artificielle on n'aura vraiment plus besoin de vous
00:54:10 et donc quand ils vont visiter l'acropole il y a plein de monde
00:54:13 quand ils vont à Venise ils ne trouvent pas un hôtel
00:54:16 enfin bref, c'est assomment, tous ces gens c'est assomment
00:54:18 donc il y a une haine chez ces gens là profonde des petites gens
00:54:22 - Vous pensez que c'est ça le moteur de base un peu ?
00:54:26 - C'est ça le moteur de base, parce qu'ils savent qu'en fait entre
00:54:29 la base du christianisme, qui était la base de notre civilisation
00:54:33 c'est que Dieu ne s'est compté que jusqu'à un
00:54:36 c'est à dire qu'il n'y a pas de différence entre vous, Macron
00:54:40 on est tous complètement individuels
00:54:43 et il n'y en a pas un qui est meilleur que l'autre quoi
00:54:45 donc c'est une espèce d'égalité dans l'œil de Dieu qui est incroyable
00:54:48 eux, ils trouvent qu'ils sont beaucoup mieux que les autres
00:54:52 c'est pour ça que je dis que c'est une position diabolique
00:54:55 c'est qu'ils pensent qu'ils sont meilleurs que les autres
00:54:58 et dès que vous pensez ça, vous êtes dans une position diabolique
00:55:02 - Mais c'est d'abord Orwell, tous les animaux sont égaux mais il y en a de plus égaux que d'autres
00:55:06 - Oui il y a le cochon qui est beaucoup plus égaux que les autres, c'est ça exactement
00:55:09 mais Orwell a tout prévu, c'est incroyable quand vous relisez Orwell aujourd'hui
00:55:12 ce que j'ai fait récemment, il dit "Dieu est Dieu" c'est bien vu
00:55:16 - C'est étonnant, et d'ailleurs vous parlez de 48, c'est comme par hasard on sortait de la guerre
00:55:19 - Oui, et surpris
00:55:21 - Mais Charles Gave, alors vous dites votre livre, c'est un livre de combat
00:55:26 en fait vous voulez vous battez pourquoi ?
00:55:29 bon vous venez d'avoir 80 ans, vous en parlez dans votre livre
00:55:32 donc vous ne battez pas pour votre avenir, même si je vous le souhaite
00:55:35 à 120 ans, mais pourquoi vous battez ?
00:55:38 - J'ai une très belle histoire là-dessus que j'adore
00:55:41 c'est une vieille dame juive qui arrive à New York en 34 ou 35
00:55:45 ayant fui d'Allemagne, elle a 98 ans
00:55:48 et les journalistes lui demandent
00:55:51 "Pourquoi vous avez quitté votre pays à 98 ans ?"
00:55:54 et elle a cette réponse sublime que j'adore, elle dit
00:55:57 "Il n'y avait plus d'avenir pour moi dans ce pays"
00:56:00 - Ah c'est magnifique, c'est formidable
00:56:03 - Et c'est ça, si vous voulez, c'est qu'on ne peut pas vivre dans une société comme la nôtre
00:56:07 sans, moi j'ai 80 ans, ma vie est derrière moi
00:56:10 mais il y a tous ces gars qui ont la vie devant eux
00:56:13 vous devez leur expliquer ce que c'est
00:56:16 que pour être heureux, il faut être libre
00:56:19 et donc, quand vous discutez de ça, vous avez deux choses dont vous devez parler
00:56:24 d'abord c'est les libertés pratiques
00:56:26 la liberté de culte, la liberté de réunion, la liberté de toutes les libertés
00:56:30 - D'expression - D'expression, etc
00:56:32 ça c'est absolument essentiel
00:56:34 les libertés, et ensuite une fois que les libertés sont établies
00:56:38 vous devez réfléchir à ce que c'est la liberté, avec un grand L
00:56:41 et c'est ce que j'essaye de faire dans le dernier chapitre
00:56:44 et là, une fois de plus, vous retrouvez le christianisme et l'église catholique
00:56:48 la liberté pour Jean-Paul II, c'est le pouvoir et le vouloir de faire ce que l'on doit faire
00:56:53 vous avez trois notions, le pouvoir, le vouloir et le devoir
00:56:56 - Et ça, ça implique la responsabilité - Et bien entendu, puisque vous le voulez, c'est vous qui êtes responsable
00:57:01 et tout ça, si vous voulez, ça a été un corps de doctrine
00:57:06 qui date de la Reine Jeanne, si j'ose dire, qui est très ancien dans l'église et dans l'Europe
00:57:11 et qui nous a amené à tous les progrès qu'on a fait
00:57:14 et c'est ce corps de doctrine qu'on veut détruire
00:57:17 qu'on est en train d'essayer d'être remplacé par une espèce de théocratie des savants
00:57:22 - Des experts, etc - Des experts, etc
00:57:25 et ça n'est pas ça l'essentiel, c'est-à-dire que ce que j'essaye de dire, c'est
00:57:30 le but dans la vie, c'est d'essayer de comprendre
00:57:34 comment, quel est le projet qu'on a pour vous
00:57:37 le projet que, mettons, Dieu a pour vous
00:57:40 chacun d'en nous est complètement individuel
00:57:43 et si vous ne le trouvez pas, vous êtes malheureux
00:57:46 - C'est intéressant, d'ailleurs, on va en parler après cette petite pause
00:57:50 vous savez, Sartre disait, même si vous n'aimez pas beaucoup Sartre
00:57:53 - Mais c'était un grand intellectuel - C'était un très grand intellectuel
00:57:56 quand je lui demandais la définition de la liberté, il a beaucoup parlé de la liberté
00:57:59 il nous avait écrit 400 bouquins sur la liberté
00:58:01 mais en une phrase, comment pourriez-vous définir la liberté ?
00:58:04 il disait "la liberté, c'est ce que vous faites de ce qu'on a fait de vous"
00:58:07 et c'est pas mal aussi, dans le genre
00:58:09 - Et c'est exactement ça, c'est-à-dire qu'il faut que vous choisissiez vous-même
00:58:12 ce que vous allez être, c'est ça la liberté
00:58:15 c'est de trouver en vous-même les ressources pour être unique et un projet
00:58:19 - Et c'est un devoir premier, ça, il faut le faire - Mais sinon, vous serez malheureux
00:58:22 vous serez malheureux toute votre vie
00:58:25 la seule condition du bonheur, c'est de faire ce pour quoi vous avez été fait
00:58:29 - On en parle, on continue notre entretien avec Charles Gave, bien sûr
00:58:35 à tout de suite - Avec Charles Gave et avec vous
00:58:38 au 0826 300 300, on prendra toutes vos questions, à tout de suite
00:58:42 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:58:45 Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300
00:58:49 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:58:54 Ici Sud Radio
00:58:58 Les français parlent au français
00:59:03 Les carottes sont cuites
00:59:08 Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:59:11 Avec Charles Gave, on poursuit cette exploration zoologique
00:59:15 des travers de princes qui nous ont gouvernés
00:59:20 et peut-être, hélas, qui nous gouverneront encore
00:59:23 mais Charles Gave, vous parlez dans votre livre quand même
00:59:26 est-ce que ce n'est pas un peu excessif, vous parlez de la destruction
00:59:29 de l'économie française, voire d'une certaine vision de la démocratie française
00:59:33 vous allez très loin là
00:59:35 Oui, parce que, quand vous réfléchissez et que vous dites
00:59:39 si vous avez une espèce de pouvoir qui a une vocation totalitaire
00:59:43 à s'installer, qui veulent être les seuls à prendre les décisions, etc.
00:59:47 la première des choses qu'il doit faire, c'est qu'en phase 2
00:59:51 ils peuvent avoir des groupes constitués
00:59:54 une entreprise, un syndicat, un club de foot
00:59:59 dans lequel les gens se retrouvent, et se retrouvant
01:00:02 créent un danger pour le pouvoir
01:00:05 le but des syndicats, de tous ces pouvoirs qui s'établissent là-haut
01:00:09 c'est d'arriver dans un monde
01:00:13 où ils n'auront plus en phase 2 que des individus
01:00:16 qui n'ont aucune solidarité avec qui que ce soit
01:00:19 donc si vous voulez arriver à ça, vous êtes complètement atomisé
01:00:22 il faut qu'il y ait un pouvoir absolument dominant
01:00:24 et que des tout petits atomes en fassent
01:00:26 et donc pour arriver à ça, la solution, la première
01:00:29 c'est de détruire l'économie, détruire l'école
01:00:32 détruire tous ces trucs-là, ce qu'ils ont fait avec beaucoup de talent
01:00:35 Alors qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement ?
01:00:37 Donnez-moi des exemples de destruction de l'économie
01:00:39 Je ne sais pas
01:00:40 L'industrie, c'est quoi ?
01:00:41 Regardez l'industrie, regardez simplement ce qui a été vendu à l'étranger
01:00:44 mais la chose la plus simple, c'est simplement de regarder les coûts
01:00:47 à force de coller des impôts sur les sociétés industrielles françaises etc
01:00:52 aujourd'hui, la marge brute d'autofinancement
01:00:54 c'est grosso modo ce qui reste dans l'intérêt lire
01:00:57 une fois qu'on a tout payé pour les entreprises
01:00:59 en France, c'est à peu près à 40% de ce qu'elle est en Allemagne
01:01:02 ou à 50% de ce qu'elle est en Suisse
01:01:04 donc ils ont tellement taxé les entreprises
01:01:06 que maintenant, toutes les usines
01:01:08 si vous êtes un entrepreneur et que vous voulez faire une usine en France
01:01:10 vous pouvez la faire en Allemagne ou en Suisse
01:01:12 parce que c'est beaucoup moins cher
01:01:13 donc vous détruisez toutes les grandes entreprises
01:01:16 les petites surtout
01:01:18 et donc ça c'est la première des choses
01:01:20 mais regardez dans l'enseignement par exemple
01:01:21 si 95% des gens doivent avoir leur bac
01:01:23 ça veut dire que comme il doit y avoir dans une classe sociale
01:01:27 à peu près 30-40% des gens qui doivent avoir leur bac
01:01:29 le reste devrait heureusement faire autre chose
01:01:31 mais qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
01:01:33 vous avez créé de la fausse monnaie
01:01:35 vous avez créé 60% de gars
01:01:37 qui vont faire des licences de psychologie et de sociologie
01:01:40 et finir par travailler chez McDonald's
01:01:42 et ça fait des malheureux partout
01:01:44 et les malheureux c'est le pain
01:01:46 dont se nourrissent ces gars-là
01:01:48 parce qu'ils vont leur filer des subventions
01:01:50 donc l'un des très grandes idées d'Orban
01:01:55 quand il a pris le pouvoir en Hongrie
01:01:57 Victor Orban c'est qu'il a dit
01:02:00 la paye des gens, leur salaire
01:02:03 doit dépendre de leur travail et non pas de subventions
01:02:06 c'est la première des réformes
01:02:08 parce que dès qu'ils dépendent de leur travail
01:02:09 ils se retrouvent dans un atmosphère
01:02:11 où ils travaillent avec d'autres
01:02:12 et où ils peuvent créer des contre-pouvoirs
01:02:14 mais si vous avez des subventions
01:02:16 dès que vous commencez à élever la main
01:02:18 on vous fait la main en gueulant
01:02:19 on vous surprime la subvention
01:02:20 et vous n'avez personne qui va venir à votre secours
01:02:22 donc la subvention est l'arme de la tyrannie
01:02:25 et ils ont regardé simplement
01:02:29 aujourd'hui il y a 73 milliards de fraudes de la sécu
01:02:33 d'après Charles Pratt
01:02:35 moi je n'en sais rien, je n'ai pas fait les calculs
01:02:37 - Oui, Charles Pratt dit 50 milliards
01:02:39 et d'autres 73 effectivement
01:02:41 - En tout cas il y a des milliards
01:02:43 - Il y a des milliards
01:02:44 et ce ne sont que des subventions
01:02:46 que des transferts
01:02:47 donc ce que je dis depuis des années
01:02:49 c'est qu'il faudrait faire un audit des dépenses de l'Etat
01:02:51 pour savoir où passe notre pognon
01:02:52 mais je sais déjà qu'il passe
01:02:54 des gens qui travaillent
01:02:56 à des subventions
01:02:57 c'est une façon d'esclavager les gens
01:03:00 le travail rend libre
01:03:02 - Oui, je rappelle l'enceinte d'Auschwitz
01:03:06 - Oui c'était l'enceinte d'Auschwitz
01:03:08 - C'était pas grave
01:03:09 - C'était moyen, c'est vrai que le travail rend libre
01:03:12 - Oui, le travail rend libre c'est vrai
01:03:14 mais c'est terrible parce que quand on pense à cette connotation
01:03:16 - Brichelieu le disait de façon plus gentille
01:03:18 il disait "le travail c'est ce qui empêche
01:03:21 l'oisiveté
01:03:23 ça permet la hausse du niveau de vie
01:03:26 et ça évite d'être un criminel"
01:03:28 - Alors Charles Gave, pourquoi
01:03:30 effectivement, pourquoi il y a eu
01:03:32 cette vente à la découpe
01:03:34 des bijoux de famille, enfin d'un certain nombre
01:03:36 - C'est que ces gens là ont des gros besoins
01:03:38 - Quels gros besoins ?
01:03:40 - Je sais pas, mais j'ai quelques-uns de mes amis qui ont travaillé là-dedans
01:03:42 ils étaient dans une grande filiale française
01:03:47 d'une grande société
01:03:49 qui a été vendue à une grande société espagnole
01:03:51 ou je sais pas quoi
01:03:53 qui était dans le secteur public
01:03:55 la société la première qui avait été créée
01:03:57 - La française c'était un secteur public
01:03:59 - Le grand dirigeant n'a amené aucune
01:04:02 création de valeur
01:04:04 parce que c'était un bon énard qu'un inspecteur de finances
01:04:06 j'imagine qu'il avait une salle à manger
01:04:08 mais à part ça il n'a pas
01:04:10 et je crois que quand il est parti
01:04:12 il a eu des stock options de 250 millions d'euros
01:04:14 donc si vous voulez, encore une fois
01:04:16 regardez la plupart des ventes qui ont eu lieu en France
01:04:18 ça a été une très mauvaise affaire
01:04:22 pour les employés, les ouvriers qui travaillaient là
01:04:24 qui ont tout perdu
01:04:26 mais pour les deux ou trois grands patrons
01:04:28 - C'est très bien
01:04:30 - En général ils partaient rapidement vivre à Londres ou vivre à Bruxelles
01:04:32 parce qu'ils avaient trop d'argent pour vivre en France
01:04:34 ça faisait de la peine pour eux
01:04:36 mais le but encore une fois
01:04:38 c'est que
01:04:40 ces espèces de très grands groupes
01:04:42 qui étaient des succès mondiaux français
01:04:44 c'était aussi des contre-pouvoirs
01:04:46 - Oui
01:04:48 par rapport à l'Etat
01:04:50 - Parce que
01:04:52 ils pouvaient gueuler, etc
01:04:54 et à ce moment-là
01:04:56 ils pouvaient s'appuyer sur la force de leur société
01:04:58 en quelque sorte
01:05:00 à partir du moment où il n'y a plus ces contre-pouvoirs
01:05:02 l'Etat c'est une atomisation de plus
01:05:04 donc l'étape suivante
01:05:06 ça devrait être de détruire nos grandes écoles
01:05:08 comme ils ont détruit les universités
01:05:10 pour être certain de ne pas avoir un grade qualité
01:05:12 il y a quelque chose qui me surprend beaucoup
01:05:14 c'est que j'ai des petits-enfants qui sont ici ou là dans le monde
01:05:16 et aujourd'hui
01:05:18 quand j'avais leur âge
01:05:20 tout le monde partait étudier aux Etats-Unis
01:05:22 - Oui
01:05:24 - Aujourd'hui tout le monde part étudier en Angleterre ou en Italie
01:05:26 ce qui est rigolo
01:05:28 - Ah oui, ils vont plus aux Etats-Unis, ils sont en Europe
01:05:30 ou en Espagne, en Angleterre, en Italie
01:05:32 pas un ne veut aller en France
01:05:34 et je trouve ça curieux parce que ça prouve bien que
01:05:36 les gens qui ont sous-gardé leur système éducatif de qualité
01:05:40 les gens préfèrent aller en Europe que d'aller aux Etats-Unis
01:05:44 - Oui aux Etats-Unis
01:05:46 - Mais aujourd'hui ce que ça veut dire c'est qu'on n'a plus d'enseignement de qualité en France
01:05:48 - Donc en fait vous vous dites juste quelque chose
01:05:50 est-ce qu'il y a alors
01:05:52 il y a effectivement les stock options
01:05:54 les 250 millions d'euros c'est vrai que c'est intéressant
01:05:56 mais juste toutes ces décisions
01:05:58 qui ont été prises sur le Covid
01:06:00 qui ont été prises sur les ventes
01:06:02 - Toujours pour nous atomiser
01:06:04 - Tout pour nous atomiser
01:06:06 - Pour qu'on soit seul face à eux
01:06:08 - C'est ça
01:06:10 - C'est toujours le but parce que seul face à eux on n'a pas une chance
01:06:12 - Donc c'est pas de l'amouclement, c'est pas de l'incompétence
01:06:14 c'est prêt à être dirigé pour vous
01:06:16 - C'est intentionnel pour être certain
01:06:18 qu'il n'y aura pas de contre-pouvoir
01:06:20 autrefois quels étaient les contre-pouvoirs en France
01:06:22 ça aurait pu être l'église
01:06:24 à certains moments dans l'histoire de France
01:06:26 l'aristocratie, la fronde, etc.
01:06:28 Donc le pouvoir central en France
01:06:30 a toujours perçu les corps intermédiaires
01:06:32 comme quelque chose
01:06:34 qui empêchait le roi de parler à son bon peuple
01:06:36 si j'ose dire, donc il fallait les supprimer vite fait
01:06:38 - Et c'est le cas aujourd'hui
01:06:40 - C'est la maladie mortelle de la France
01:06:42 - Et c'est pour ça que
01:06:44 McKinsey fait le courtisan
01:06:46 et double les fonctionnaires
01:06:48 - Et double les fonctionnaires
01:06:50 parce que les fonctionnaires
01:06:52 parfois, j'en ai eu dans ma famille
01:06:54 il y en avait quelques-uns qui dans le temps
01:06:56 donnaient leur démission, qu'on leur demandait quelque chose
01:06:58 de pas convenable
01:07:00 - Pas convenable, oui
01:07:02 - Tandis que là, il y en a peut-être encore
01:07:04 mais si vous leur demandez rien
01:07:06 et si vous le faites faire par McKinsey
01:07:08 - C'est plus facile
01:07:10 - McKinsey il ne va pas démissionner lui
01:07:12 il va écrire ce que le pouvoir veut, me semble-t-il
01:07:14 en principe c'est le client qui est roi
01:07:16 donc si vous dites "je veux que vous disiez ça"
01:07:18 qu'il faut par exemple mettre plus de contrôle
01:07:20 dans les hôpitaux pour qu'ils marchent mieux
01:07:22 tout le monde sait qu'il y a une connerie
01:07:24 mais ça ne fait rien
01:07:26 - Un très bon rapport pour expliquer
01:07:28 que le contrôle de leurs opinions ça marche très bien
01:07:30 le contrôle
01:07:32 - On va peut-être accueillir des auditeurs, je sais qu'il y en a
01:07:34 - Oui, ça appelle, on a Sébastien
01:07:36 qui nous appelle depuis Narbonne, bonjour Sébastien
01:07:38 - Bonjour Sébastien
01:07:40 - Bonjour à vous, bonjour à votre invité
01:07:42 Charles, je vous voulais revenir
01:07:44 en fait ils rejoignent tout à fait
01:07:46 moi j'ai regardé
01:07:48 l'interrogation
01:07:50 de monsieur Montebourg
01:07:52 par la commission
01:07:54 - Arnaud Montebourg
01:07:56 - Oui, Arnaud Montebourg
01:07:58 il expliquait
01:08:00 cette désindustrialisation
01:08:02 et cette capacité
01:08:04 au gouvernement français
01:08:06 à vendre toutes nos richesses
01:08:08 moi ce qui m'inquiète c'est qu'en fait
01:08:10 on a commencé ça il y a 40 ans
01:08:12 et que donc tout notre savoir est perdu
01:08:14 c'est-à-dire que moi je suis viticulteur
01:08:16 et tout notre savoir est perdu
01:08:18 c'est-à-dire qu'il y a tous les jeunes
01:08:20 ne connaissent plus ça, donc quand on va
01:08:22 réindustrialiser, comment on va faire ?
01:08:24 On va faire venir
01:08:26 les mecs qui savent de l'étranger, comment ça va se passer ?
01:08:28 Parce que moi je suis très inquiet avec ça
01:08:30 j'ai trois garçons et je suis très inquiet
01:08:32 - Charles, je vais vous répondre de façon
01:08:34 mesurée
01:08:36 parce que
01:08:38 je regarde l'économie française
01:08:40 et vous regardez quelque chose qui m'intéresse beaucoup
01:08:42 pour des raisons historiques et pratiques
01:08:44 je regarde beaucoup la bourse de Paris
01:08:46 et si vous regardez la bourse de Paris
01:08:48 vous avez au moins 10 très grandes affaires industrielles
01:08:50 de renommée mondiale
01:08:52 Air Liquide, Schneider
01:08:54 vous en avez au moins 10
01:08:56 Le Grand, bref il y en a
01:08:58 et ce sont des
01:09:00 ce sont des sociétés qui sont
01:09:02 prodigieusement efficaces
01:09:04 et qui ont des performances en bourse remarquables
01:09:06 mais vous remarquerez que
01:09:08 pas une de ces sociétés n'a des usines en France
01:09:10 - Pas une ?
01:09:12 - Pas une, ou très peu
01:09:14 enfin elles ont leur cherche sociale en France
01:09:16 et puis c'est tout
01:09:18 donc ce qui se passe c'est que tout le monde industriel français
01:09:20 il a gardé sa capacité
01:09:22 mais
01:09:24 il n'opère plus en France
01:09:26 par exemple le patron de Schneider
01:09:28 qui s'appelait Triquart je crois
01:09:30 il y a quelques années il était à Hong Kong
01:09:32 il a failli louer ma maison à Hong Kong
01:09:34 à l'époque
01:09:36 et pourquoi il était à Hong Kong ? Parce que 65% des chiffres d'affaires
01:09:38 de Schneider se faisaient en Chine
01:09:40 donc il disait "mais qu'est-ce que je fous à Paris ?
01:09:42 il faut que je sois en Hong Kong
01:09:44 je vais aller bosser là-bas"
01:09:46 il a eu plein d'emmerdements avec l'Office français
01:09:48 parce qu'on lui a dit "vous n'avez pas le droit, vous êtes patron d'une société française
01:09:50 vous devez payer les impôts en France" il a dit "pas du tout je suis à Hong Kong
01:09:52 je paye les impôts en Hong Kong" bref il a eu une grosse bagarre
01:09:54 mais ce que je veux dire par là c'est que vous avez
01:09:56 chez Schneider, Air Liquide, des compétences
01:09:58 industrielles gigantesques - Mais qui ne sont plus là
01:10:00 - Mais qui ont décidé une fois pour toutes
01:10:02 en raison de l'absence de sécurité
01:10:04 juridique en France sur le droit de propriété
01:10:06 d'avoir leurs usines dans des endroits
01:10:08 où on respecte leur droit de propriété
01:10:10 par un miracle extraordinaire
01:10:12 la France découvrait l'intérêt du droit de propriété
01:10:14 et qu'il faut respecter le droit de propriété
01:10:16 à ce moment-là ces gars-là établiraient des usines
01:10:18 en France demain matin
01:10:20 donc encore une fois, c'est pas l'Angleterre
01:10:22 qui a perdu tout son capital industriel
01:10:24 nous on l'a gardé, mais on l'a gardé
01:10:26 il n'est plus chez nous
01:10:28 - Sébastien voulait ajouter quelque chose
01:10:30 - Ben oui, alors moi je suis
01:10:32 complètement d'accord avec ça, sauf que
01:10:34 comment on me fit pour les PME, TPE
01:10:36 et tout le migre en Afrique
01:10:38 c'est quand même l'artisanat, c'est quand même le premier employeur national
01:10:40 et comment on fait ?
01:10:42 - Le vrai problème
01:10:44 si vous voulez, c'est que 90% des emplois
01:10:46 en France sont créés par des entreprises de moins de 10 personnes
01:10:48 mais pour qu'elles vivent
01:10:50 il faut qu'il y ait
01:10:52 des grandes entreprises qui travaillent avec elles
01:10:54 qui les poussent, qui les tirent, qui les orientent
01:10:56 etc.
01:10:58 donc c'est vrai que ces gars-là peuvent rétablir
01:11:00 des industries rapidement en France
01:11:02 mais qui n'auront pas la deuxième couche
01:11:04 juste en dessous, qui est celle dont on aurait besoin
01:11:06 et qui s'éloigne vraiment très vite et très fort
01:11:08 donc vous avez parfaitement raison, encore une fois
01:11:10 c'est une façon, ce qu'espèrent ces espèces de salopards
01:11:12 qui nous gouvernent, si je peux me permettre
01:11:14 ce qu'ils espèrent c'est que
01:11:16 ils auront moins, ils auront
01:11:18 si ils ont des grands groupes du style Schneider ou Legrand
01:11:20 avec qui discuter
01:11:22 et qu'il n'y a pas la masse des petits gars en dessous
01:11:24 - Ben oui, qui comptent - C'est ce qui compte
01:11:26 et comme ça ils pourront créer des espèces de systèmes monopolistiques
01:11:28 qui se mettront en accord avec l'État
01:11:30 vous aurez des grandes sociétés et l'État
01:11:32 qui se débrouilleront pour écraser les petits gens
01:11:34 - C'est affreux - C'est délirant
01:11:36 - Dans le monde agricole
01:11:38 c'est exactement ça
01:11:40 c'est à dire que maintenant on ne vit plus
01:11:42 que par des perfusions d'Europe
01:11:44 et on ne vit plus de notre travail
01:11:46 - Mais c'est incroyable
01:11:48 c'est monstrueux
01:11:50 que quelqu'un, par exemple j'imagine
01:11:52 que si vous faites le métier de producteur
01:11:54 agricole, du vin, etc
01:11:56 dans la région, c'est que vous aimez ce métier
01:11:58 et que vous faites des bons produits parce que sinon vous y seriez pas
01:12:00 mais ce qu'il y a d'effrayant
01:12:02 c'est qu'aujourd'hui, des gens qui font du bon boulot
01:12:04 du bon métier, du bon vin
01:12:06 ils réussissent pas à vivre
01:12:08 parce que les charges sont tellement invraisemblables
01:12:10 qu'ils réussissent pas à vivre
01:12:12 on vit dans un monde de fous
01:12:14 - On va reparler avec nos auditeurs
01:12:16 - Merci Sébastien d'avoir été avec nous
01:12:18 on marque une courte pause et on aura Pierre qui nous appelle
01:12:20 à tout de suite sur Sud Radio
01:12:22 - Sud Radio - Parlons vrai
01:12:24 - Parlons vrai - Sud Radio - Parlons vrai
01:12:26 Terre de France.fr
01:12:28 le premier site d'articles français et patriotes présente
01:12:30 Ici Sud Radio
01:12:32 Les français parlent au français
01:12:38 Je n'aime pas la blanquette de veau
01:12:42 Je n'aime pas la blanquette de veau
01:12:44 Sud Radio Bercov
01:12:46 dans tous ses états
01:12:48 13h47 sur Sud Radio nous sommes ensemble
01:12:50 à 14h on est toujours avec Charles Gave
01:12:52 et on accueille Pierre qui nous appelle depuis
01:12:54 l'An. Bonjour Pierre
01:12:56 - Oui bonjour Pierre
01:12:58 - Bonjour André, bonjour M. Gave
01:13:00 j'espère que vous allez bien ?
01:13:02 - Ben oui je me plains pas
01:13:04 compte tenu de l'âge ça pourrait être pire
01:13:06 - Tout va bien, tout va bien Pierre
01:13:08 - Je peux vous dire cher Charles
01:13:10 que ça fait longtemps que je n'attendais pas le Père Noël
01:13:12 avec autant d'impatience puisque j'ai commandé votre livre
01:13:14 donc il va falloir que je patiente un peu pour vous lire
01:13:16 - Voilà voilà, ça me fait plaisir
01:13:18 parce que encore une fois c'est pour vous que je l'ai écrit
01:13:20 vous savez c'est que j'essaye, j'arrive à
01:13:22 un moment où j'essaye de faire les bilans
01:13:24 et ben là je me suis dit il faut que
01:13:26 j'écrive pour que les français sachent
01:13:28 la réalité quoi, donc c'est un peu
01:13:30 je dis pas une bouteille à la mer mais
01:13:32 presque. - Alors Pierre, dites-moi
01:13:34 on vous écoute. - C'est très bien, je rebondis sur ça
01:13:36 parce que je peux vous dire que du complotiste
01:13:38 que j'étais, on commence à me poser des questions
01:13:40 sur l'économie et la géopolitique dans les entreprises
01:13:42 où je travaille, où j'interviens
01:13:44 ça me fait grand plaisir et
01:13:46 j'ai souvent l'occasion de leur dire
01:13:48 cette petite anecdote, les mêmes qui ont détruit la France
01:13:50 sont en train de relancer la France
01:13:52 avec le programme étincelle, j'ai dit aux chefs
01:13:54 d'entreprise vous êtes juste victime du
01:13:56 syndrome de Stockholm, encore faut-il qu'ils
01:13:58 le comprennent et qu'ils aient les oreilles assez grandes ouvertes
01:14:00 donc on a
01:14:02 écouté les hommes politiques, malheureusement
01:14:04 on est dans un système où on attend tous l'homme ou la femme
01:14:06 providentiel, moi je suis très positif, je pense
01:14:08 qu'on va se gaufrer, se casser la gueule
01:14:10 pour rebondir, parce qu'il faut toucher le fond
01:14:12 pour rebondir, mais quand on entend
01:14:14 M. Zemmour, quand on entend Marine Le Pen
01:14:16 quand on entend tous ces mondialistes
01:14:18 tout le monde veut rester dans l'UE, c'est quand même
01:14:20 assez dramatique que l'on dise que quelqu'un comme
01:14:22 Zemmour est une élite, c'est quelqu'un qui
01:14:24 connaît bien la France, qui est une pointure
01:14:26 et qui va nous sauver, quand on voit que ces gens-là
01:14:28 ne sont pas capables de comprendre que la France
01:14:30 ne gouverne plus mais c'est l'UE et les mondialistes
01:14:32 qui nous gouvernent, c'est juste assez
01:14:34 effrayant. Donc quand on a dit ça
01:14:36 et bien moi la question Charles, c'est
01:14:38 une fois qu'on s'est cassé la gueule, qu'on est au fond du trou
01:14:40 et qu'on doit remonter, qui pour nous relever ?
01:14:42 Alors j'ai mes petites idées, ça se dirige
01:14:44 bien entendu vers des hommes politiques ou des femmes politiques
01:14:46 qui sont pour le Frexit, mais je voulais
01:14:48 avoir votre avis sur la question.
01:14:50 - Alors je crois, oui, c'est du Frexit
01:14:52 le Frexit, mon Europe, etc
01:14:54 et comment on va s'en sortir ?
01:14:56 La dernière page de mon livre que vous lirez
01:14:58 d'ici quelques temps j'espère, parce que les livraisons
01:15:00 sont lentes en raison de son succès, mais enfin ça c'est pas
01:15:02 je vais pas me plaindre
01:15:04 mais je voudrais vous dire, c'est que
01:15:06 je crois, je ne crois pas à la solution
01:15:08 de l'homme providentiel, je ne crois pas à la solution
01:15:10 collective, il faut que chacun
01:15:12 des français redevienne ce que les français étaient
01:15:14 autrefois, vertueux.
01:15:16 C'est à dire que la
01:15:18 base d'une vraie démocratie, c'est la
01:15:20 vertue individuelle, et qu'on se mette à
01:15:22 réfléchir à ce dont on... - Mais ça veut dire quoi, vertueux
01:15:24 en l'occurrence ? - C'est à dire de réfléchir
01:15:26 au bien commun, réfléchir
01:15:28 prendre des décisions, non pas en fonction
01:15:30 de savoir si on va vous augmenter le SMIC de 2,5%
01:15:32 de 2,7% le mois
01:15:34 prochain, mais voter
01:15:36 en fonction de ce qui est bon pour la France, et ce qui est bon pour la France
01:15:38 c'est que on retourne
01:15:40 à la responsabilité individuelle, et pour retourner
01:15:42 à la responsabilité individuelle,
01:15:44 il faut donner au peuple français le référendum
01:15:46 d'initiative populaire, pour qu'on soit gouverné
01:15:48 par le souverain, c'est à dire par le
01:15:50 peuple, et non pas par ces corniaux qui
01:15:52 pensent qu'à nous piller. Donc, ce que j'essaie de dire
01:15:54 c'est si la Suisse est le pays le plus
01:15:56 riche du monde, pas d'inflation, pas
01:15:58 de déficit extérieur, enfin je peux vous dire
01:16:00 pas de chômage, tout ce que vous voulez, la monnaie est la plus forte
01:16:02 du monde, et vous pouvez me donner le nom d'un politicien
01:16:04 suisse ? Personne ne peut.
01:16:06 - Oui mais parce que toutes les banques, tout l'argent
01:16:08 s'est réfugié en Suisse depuis des
01:16:10 lustres Charles. - Non,
01:16:12 parce qu'ils ont des excédents, des comptes courants absolument
01:16:14 monstrueux, donc aussi curieux que paraisse, quand vous avez
01:16:16 un excédent des comptes courants, c'est à dire que vous rendez plus à l'extérieur
01:16:18 que vous achetez,
01:16:20 si vous voulez ce qui se passe, c'est que vous allez avoir
01:16:22 des capitaux qui arrivent pour
01:16:24 faire la différence. - Pour faire la différence.
01:16:26 - Donc les Suisses, aujourd'hui, si vous voulez,
01:16:28 je vous donne un chiffre parce que je trouve
01:16:30 ça intéressant, mais au moment de De Gaulle,
01:16:32 le poids de l'Etat dans le PIB suisse
01:16:34 c'était 30% du PIB,
01:16:36 et nous on était à 30%.
01:16:38 Aujourd'hui nous on est à 60%, et la Suisse
01:16:40 est à combien ? - 30%.
01:16:42 - Toujours 30%. - Et nous on est
01:16:44 le poids de l'Etat dans le PIB, c'est
01:16:46 60% aujourd'hui. - 60% de ce
01:16:48 que produit la France est préempté par l'Etat.
01:16:50 Donc la réalité, c'est
01:16:52 qu'il faut qu'il y ait une double manœuvre qui se passe
01:16:54 en France, c'est qu'on
01:16:56 cesse toutes ces subventions, tout cet Etat
01:16:58 de gaspillage et de corruption,
01:17:00 c'est à dire que l'Etat,
01:17:02 si j'ose dire,
01:17:04 hors des missions étatiques,
01:17:06 se restreigne, et qu'on
01:17:08 retrouve l'Etat... - Dégraisser le mammouth.
01:17:10 - Dégraisser le mammouth, mais que l'Etat
01:17:12 régalien doit
01:17:14 reprendre ses fonctions avec une
01:17:16 vigueur considérable.
01:17:18 Donc on a un double mouvement,
01:17:20 et ça peut se faire que si le peuple le demande,
01:17:22 en Suisse ils ont un Etat petit,
01:17:24 parce que les Suisses, c'est l'Histoire,
01:17:26 il y en a un qui commence à faire l'imbécile, ils préviennent
01:17:28 des autorités, il y en a un qui fait l'imbécile.
01:17:30 C'est à dire que les Suisses sont des citoyens,
01:17:32 nous sommes des sujets. Donc il faut que
01:17:34 chaque Français accepte
01:17:36 de se transformer de sujet
01:17:38 à citoyen. C'est à dire qu'il
01:17:40 prenne sa responsabilité, par
01:17:42 exemple, il n'y a pas assez de gens qui se présentent aux élections
01:17:44 cantonales, pas assez de gens qui se présentent aux élections
01:17:46 municipales, pas assez de gens... Parce que
01:17:48 vous vous dites "ça sert à rien", et c'est vrai.
01:17:50 - Oui mais alors si vous dites
01:17:52 "ça sert à rien", c'est vrai, les gens ne vont pas se présenter.
01:17:54 - Mais la seule façon c'est que s'il y en a suffisamment qui se
01:17:56 présentent, on pourra déloger
01:17:58 le PR, les anciens socialistes,
01:18:00 les classiques, etc.
01:18:02 Mais il faut
01:18:04 que le citoyen
01:18:06 reprenne la main.
01:18:08 Et ça reprendra par chaque citoyen
01:18:10 redevenant vertueux. C'est curieux, ça se passera au niveau
01:18:12 individuel. - Ça commence à la base, ça commence
01:18:14 avec chacun d'entre nous. - Ça commence avec chacun
01:18:16 d'entre nous de faire,
01:18:18 de s'installer à faire ce qu'il doit faire,
01:18:20 encore une fois. Ça me paraît...
01:18:22 - Merci Pierre, pour votre appel en accueil, Frédéric
01:18:24 qui nous appelle. Bonjour Frédéric Denys. - Oui,
01:18:26 bonjour M. Gave.
01:18:28 C'est un petit peu
01:18:30 le même genre de question
01:18:32 que je voulais poser.
01:18:34 J'aimerais que
01:18:36 les citoyens
01:18:38 prennent conscience
01:18:40 de la situation, mais
01:18:42 est-ce que le travail de SAP,
01:18:44 de l'école, de la
01:18:46 conscience collective, n'a pas déjà été
01:18:48 trop fait pour qu'individuellement, on ne puisse pas
01:18:50 avoir cette
01:18:52 prise de conscience, en fait ?
01:18:54 Est-ce que, on va dire
01:18:56 qu'il y a quelques centaines d'années, il y a eu un peu
01:18:58 le siècle des Lumières, il y a eu quand même des
01:19:00 élites qui ont montré le chemin ?
01:19:02 Aujourd'hui, on a la présence de nouvelles
01:19:04 élites, elles font le
01:19:06 contraire de montrer le chemin.
01:19:08 - C'est tout à fait exact, mais encore une
01:19:10 fois, si le peuple reprend le pouvoir, alors je vais vous
01:19:12 donner mon expérience personnelle qui m'a
01:19:14 beaucoup troublé, je vous la donne
01:19:16 telle qu'elle. Les gens
01:19:18 m'arrêtent dans la rue souvent pour me remercier,
01:19:20 pour me dire "vous expliquez", comme ça
01:19:22 vous, parce que je fais pas mal d'émissions sur Youtube
01:19:24 et les gens
01:19:26 ont l'air de bien aimer. Eh bien,
01:19:28 deux fois sur trois,
01:19:30 ce sont des gens issus de l'immigration
01:19:32 qui m'arrêtent.
01:19:34 Et je me dis, ça veut dire
01:19:36 qu'il doit y avoir les trois quarts des gens
01:19:38 issus de l'immigration qui envoient bien, qu'on leur foute bien
01:19:40 la paix, être des bons français,
01:19:42 envoyer leurs enfants à l'école,
01:19:44 etc. Et puis, il y en a un quart
01:19:46 qui emmerde tout le monde, et on ne parle que
01:19:48 de ce quart-là, et c'est là où va toute l'évolution,
01:19:50 là où va toute l'attention du public.
01:19:52 Donc, il me semble que...
01:19:54 Je suis pas du tout sûr
01:19:56 de ce que je dis, parce que ça me trompe beaucoup ce que je vous dis là.
01:19:58 Mais je dis,
01:20:00 la solution,
01:20:02 je pense pas que ce soit...
01:20:04 La France,
01:20:06 c'est un désir, pour moi.
01:20:08 - Non, parce qu'il n'y a pas que l'immigration, enfin, il y a cette
01:20:10 passivité, aujourd'hui,
01:20:12 enseignée, inculquée, etc.
01:20:14 Le wokisme et tout ça, on ne va pas partir dessus.
01:20:16 - Mais si les gens viennent me voir,
01:20:18 et il y en a aussi des tas d'autres qui sont, si j'ose dire,
01:20:20 des français...
01:20:22 - Apparents. - De souche,
01:20:24 ou comment vous les appelez, j'en sais rien.
01:20:26 Mais il y a un désir immense des gens,
01:20:28 un, pour qu'on leur parle,
01:20:30 et deux, pour qu'on leur explique.
01:20:32 Et je le sens
01:20:34 dans mes émissions, je le sens avec les gens qui me parlent,
01:20:36 et je me dis,
01:20:38 ça veut dire qu'ils sont pas... On les a,
01:20:40 on leur a bourré le mou pendant 25 ou 30 ans,
01:20:42 mais c'est pas pour ça qu'ils sont devenus crétins.
01:20:44 - Tout à fait. - Ce qu'il faut,
01:20:46 c'est leur donner les moyens
01:20:48 intellectuels d'analyser la situation.
01:20:50 Par exemple, il y a quelques jours,
01:20:52 je leur ai appelé ce qu'étaient les grecs,
01:20:54 vous savez, le logos, le pathos,
01:20:56 et j'ai expliqué comment mener une décision,
01:20:58 une discussion,
01:21:00 dans les conditions de la discussion grecque.
01:21:02 - Pas vrai.
01:21:04 - Les gens étaient très contents,
01:21:06 parce que personne ne leur avait appris
01:21:08 de faire la différence entre le pathos, le logos, ou les dos.
01:21:10 - Quand on leur parle, on leur dit les choses, effectivement.
01:21:12 - On leur dit ce qu'ils doivent penser.
01:21:14 - Ils n'ont pas les moyens de penser par eux-mêmes.
01:21:16 - Vous savez, je vous donne du poisson,
01:21:18 mais je ne vous apprends pas à pêcher.
01:21:20 - Voilà, c'est affreux.
01:21:22 - Et bien, vive la vérité
01:21:24 qui vous rendra libre, effectivement.
01:21:26 Et lisez-le, vraiment.
01:21:28 - L'histoire des 40 dernières années,
01:21:30 revue et corrigée par Charles Gams,
01:21:32 est aux éditions "Idées en liberté".
01:21:34 On va se retrouver demain, André Bercoff, de midi à 14h.
01:21:36 On recevra Jean-Louis Zemberg
01:21:38 pour le face-à-face, et tout de suite,
01:21:40 vous avez rendez-vous avec Brigitte Leï sur Sud Radio Bois l'après-midi.
01:21:42 Sud Radio Bercoff,
01:21:44 dans tous ses états,
01:21:46 midi 14h. André Bercoff.
01:21:48 Avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes.