• il y a 3 semaines
Avec François-Henri Briard, avocat à la Cour de Cassation et au Conseil d‘État et spécialiste de la Cour suprême des États-Unis ; Christine d'Hauthuille, reporter ; Jean-Michel Jacquemin-Raffestin, journaliste, auteur du tome 3 de "Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu'ils font" publié aux éditions Nouvelle Terre.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-11-05##

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News
Transcription
00:00:00...
00:00:01-"Sud Radio", Bercov dans tous ses états.
00:00:04...
00:00:05Nous sommes en guerre.
00:00:06Demain, c'est le D-Day aux Etats-Unis
00:00:08avec le débarquement d'un nouveau président
00:00:11ou d'une nouvelle présidente.
00:00:12Suspense.
00:00:14Les recherches se poursuivent en Espagne,
00:00:164 jours après les inondations-chocs
00:00:18qui ont endeuillé le pays.
00:00:19On va regarder comment sont répartis
00:00:22les 6 électeurs américains.
00:00:23Tout ce qui est en bleu, c'est pour...
00:00:25Kamala Harris.
00:00:26Ce qui est en rouge, plutôt pour Donald Trump.
00:00:29Pour simplifier, ce sont les obèses
00:00:31qui vont faire pencher la balance.
00:00:32Il est trop tôt pour faire un choix.
00:00:34Il y a plein de motivations pour porter un voile.
00:00:37Il y en a qui portent des voiles
00:00:39qui sont un embellissement.
00:00:41Nous avons aussi décrété que les femmes
00:00:43avaient désormais le droit de porter des burqas colorés.
00:00:47Je te fais un bisou, Donald.
00:00:49Euh...
00:00:50Oh, pardon.
00:00:51Nous sommes en guerre.
00:00:53Oui.
00:00:54Sur tous les fronts, à tous les étages
00:00:56et dans toutes les modes, effectivement,
00:00:58nous sommes en guerre.
00:01:00Et aujourd'hui, une guerre tout à fait étonnante.
00:01:03Une guerre à l'intérieur des Etats-Unis,
00:01:05mais qui concerne le monde entier,
00:01:07les élections américaines.
00:01:08Les élections américaines pour élire
00:01:11le 47e président, ou présidente,
00:01:13des Etats-Unis d'Amérique.
00:01:15Alors, le suspens est à son comble.
00:01:18Les sondages donnent tel ou tel gagnant.
00:01:20On dit que c'est très serré, etc.
00:01:22Mais nous, nous allons parler aujourd'hui.
00:01:24Nous n'aurons les résultats que demain.
00:01:26...européenne, parisienne, française.
00:01:29Mais que joue cette institution extrêmement importante,
00:01:32essentielle en Amérique,
00:01:33qui est la Cour suprême ?
00:01:35On va en parler avec François-Henri Briard,
00:01:37l'avocat François-Henri Briard,
00:01:39qui connaît très bien la question,
00:01:41que nous avons déjà eu le plaisir de recevoir.
00:01:44Qu'est-ce qui va se passer ?
00:01:46Qu'est-ce qui risque de se passer au point de vue du droit
00:01:49s'il y a contestation ?
00:01:51Et on voit très bien le clivage qu'il y a en ce moment
00:01:54aux Etats-Unis.
00:01:55On va prendre le temps d'en parler,
00:01:57et on va parler de ces scènes d'horreur,
00:01:59d'inondations à Valencia, en Espagne,
00:02:01la ville de Valencia espagnole,
00:02:03où il y a eu vraiment quelque chose...
00:02:05On se disait, c'est fini, ça n'existe plus.
00:02:08Actuellement, c'est à Barcelone que ça se passe.
00:02:11Qu'est-ce que ça veut dire et pourquoi ?
00:02:13Eh bien, vous allez voir, nous avons Christine Lautuil,
00:02:16qui est journaliste, qui est en ce moment à Valencia,
00:02:19et qui va nous raconter ce qui se passe
00:02:21et qui va nous expliquer aussi pourquoi ça se passe.
00:02:24On va avoir quelques surprises de ce point de vue-là.
00:02:27Et puis, les perles, avec Sandrine Rousseau
00:02:29par rapport au voile et à cette étudiante iranienne.
00:02:32Ce que dit aussi un certain roi du Maroc,
00:02:34c'était Hassan II, il y a 30 ans.
00:02:37Et vous allez voir ce qu'il disait.
00:02:39Et puis, dans une seconde partie,
00:02:41Jean-Michel-Jacques Marafestin,
00:02:43qui a écrit un très, très gros livre,
00:02:45dans tous les sens du terme,
00:02:47ne leur pardonnez pas, ils savent très bien ce qu'ils font
00:02:50par rapport à tout ce qui se passe depuis quelques années
00:02:53entre Russie et Ukraine, au Proche-Orient et ailleurs,
00:02:57où les plaques tectoniques de la géopolitique mondiale
00:03:00sont en train de tourner,
00:03:02en train de se déplacer à toute vitesse.
00:03:04A tout de suite.
00:03:05-"Sud Radio".
00:03:06-"Sud Radio".
00:03:07-"Parlons vrai".
00:03:08-"Sud Radio".
00:03:09-"Parlons vrai".
00:03:10-"Ici Sud Radio.
00:03:15Les Français parlent au français.
00:03:18Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:21Je n'aime pas la blanquette de veau."
00:03:24-"Sud Radio Berkhoff dans tous ses Etats".
00:03:29-"Dans tous mes Etats",
00:03:30beaucoup moins que l'Amérique, les Etats-Unis, aujourd'hui,
00:03:34et quand même une bonne partie du monde.
00:03:36On en parle tout de suite.
00:03:39-"Sud Radio Berkhoff dans tous ses Etats".
00:03:42-"Le fait du jour".
00:03:43-"L'inaméricain", évidemment, tout à fait de mise
00:03:47en ce jour où, effectivement, l'Amérique,
00:03:49les Etats-Unis d'Amérique, votent,
00:03:51et dans un scrutin qui est extrêmement suivi
00:03:54et qui va être apto à raison,
00:03:57on verra les résultats, s'il est serré ou pas,
00:04:00et qui oppose, je le rappelle,
00:04:02Donald Trump à Kamala Harris,
00:04:05Donald Trump républicain, Kamala Harris démocrate.
00:04:08Et nous sommes avec François-Henri Briard.
00:04:12Bonjour.
00:04:13Vous êtes avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation en France,
00:04:17mais vous êtes aussi, il faut le rappeler,
00:04:19un très grand connaisseur des Etats-Unis.
00:04:22Vous êtes allé, j'ai vu cela, 132 voyages aux Etats-Unis.
00:04:27Vous êtes membre de la société historique
00:04:29de la Cour suprême des Etats-Unis.
00:04:31Vous êtes l'un des meilleurs spécialistes
00:04:33de cette juridiction.
00:04:35Vous avez été invité par Barack Obama,
00:04:37vous avez rencontré la Maison Blanche,
00:04:39et également Donald Trump quand il était président.
00:04:42Alors, justement, c'est avec la Cour suprême
00:04:45que je voudrais que nous passions un peu de temps,
00:04:48parce qu'aujourd'hui, ce qui bruit,
00:04:51depuis hier, avant-hier, depuis quelques semaines,
00:04:54c'est les bruits de fraudes électorales.
00:04:56Vous savez qu'aux Etats-Unis,
00:04:58je dis ça pour les auditeurs et résistants de Sud Radio,
00:05:01évidemment, le vote électronique est très utilisé dans plusieurs Etats.
00:05:06On a aussi ce problème des cartes d'identité
00:05:09qui ne sont même pas demandées,
00:05:10alors que si on vous met aux Etats-Unis en voiture,
00:05:13et la police vient et vous demande votre ID,
00:05:16Identity Card,
00:05:17eh bien, il y a au moins une dizaine d'Etats
00:05:20où on ne vous demande pas votre carte d'identité pour voter,
00:05:23et puis encore Kamala Harris,
00:05:25qui vient de dire à l'équipe de Kamala Harris,
00:05:28les résultats prendront encore plusieurs jours pour être complets.
00:05:31Alors, cette situation-là, elle n'est pas nouvelle,
00:05:34François Rubriard, puisqu'il avait eu déjà
00:05:37de grosses polémiques en 2020 par rapport à...
00:05:40Alors, d'abord, je me demandais,
00:05:42est-ce que ça se passe souvent comme cela aux Etats-Unis ?
00:05:45Est-ce qu'il y a des contestations au niveau du scrutin,
00:05:49arnaques écrits les uns, pas du tout, disent les autres ?
00:05:54Oui, alors, merci, André.
00:05:57D'abord, je voudrais dire que la France et les Etats-Unis
00:06:00partagent depuis la fin du XVIIIe siècle
00:06:03les mêmes principes de philosophie politique.
00:06:06Ces principes, vous les connaissez, c'est la séparation des pouvoirs,
00:06:09c'est l'égalité devant la loi,
00:06:11c'est la primauté de la règle de droit,
00:06:13et dans ce dispositif démocratique,
00:06:16il y a quelque chose de très important,
00:06:18c'est la sincérité du vote.
00:06:21Et en France, comme en Europe et aux Etats-Unis,
00:06:25il y a des juges, en effet, qui sont là
00:06:28pour s'assurer que le vote a bien été sincère,
00:06:32c'est-à-dire qu'il exprime correctement la volonté du peuple.
00:06:36Et donc, aux Etats-Unis, en effet,
00:06:38il y a du contentieux électoral, comme chez nous.
00:06:42Pour les élections présidentielles
00:06:45du président et du vice-président,
00:06:47le contentieux relève essentiellement des juridictions locales.
00:06:51– Ah d'accord.
00:06:52– Pourquoi ? Parce que c'est un paradoxe,
00:06:56vous savez que les Etats-Unis sont composés de 50 Etats
00:06:59et de districts de Columbia,
00:07:01ces Etats ont leur Parlement, leur gouvernement, leur justice,
00:07:06et donc, si vous voulez, dans une fédération,
00:07:10ils ne devraient pas, a priori, s'occuper de la désignation…
00:07:14– Oui, parce que c'est le président des Etats-Unis de la fédération.
00:07:16– Mais c'est la réalité, ce sont les Etats qui sont responsables
00:07:21de l'organisation du scrutin présidentiel.
00:07:24Si vous regardez les déclarations de la tournée générale
00:07:28de Donald Trump devant la commission du 6 janvier,
00:07:31il explique bien que ce qui s'est passé en 2020
00:07:35relevait essentiellement des Etats et des juridictions locales.
00:07:40Et je voudrais rappeler d'ailleurs à ce sujet
00:07:42que Donald Trump et le parti républicain ont à l'époque, en 2020,
00:07:48engagé à peu près une soixantaine de procès.
00:07:51– Avec, dans différents Etats ?
00:07:54– Dans différents Etats, tous ces procès ont échoué.
00:07:58– Juste, François Rubriant, c'est important,
00:08:01vous dites-vous qu'en matière d'élection présidentielle
00:08:04dans l'élection présidentielle des Etats-Unis,
00:08:05ce sont les Etats qui ont la main, quelque part ?
00:08:08– Les Etats qui ont la main, avec donc, si vous voulez,
00:08:11vous avez les bureaux de vote, les comtés, les Etats,
00:08:14on parlera tout à l'heure peut-être de la certification des résultats.
00:08:18La Cour suprême des Etats-Unis, qui est la juridiction fédérale suprême,
00:08:23peut être appelée à connaître du contentieux électoral,
00:08:26mais à la condition que les affaires qui lui sont soumises
00:08:31mettent en cause une question constitutionnelle, si vous voulez.
00:08:34On n'est pas du tout dans un dispositif comparable au système français,
00:08:39où vous avez un juge, le Conseil constitutionnel,
00:08:41qui est juge de la sincérité du scrutin présidentiel.
00:08:45Aux Etats-Unis, ce sont les juridictions locales,
00:08:47la Cour suprême peut intervenir, elle est intervenue,
00:08:51elle est intervenue, vous le savez, en 2000,
00:08:55dans une affaire Bush vs. Gore.
00:08:58Pourquoi ? Parce qu'en Floride,
00:09:01le gouverneur avait ordonné un recontage des voix,
00:09:06et la Cour suprême des Etats-Unis s'est saisie du dossier,
00:09:10parce qu'elle a estimé que ce recontage
00:09:14était contraire au principe d'égalité de traitement,
00:09:17ce qu'on appelle l'Equal Protection Clause,
00:09:20et là, effectivement, elle est intervenue.
00:09:22Et elle a fait la décision, elle a fait l'élection.
00:09:26Le juge Antoine Ascalia, qui a été un grand ami
00:09:29et qui a été mon mentor pendant 25 ans,
00:09:31et qui était rapporteur de ce dossier,
00:09:33a estimé qu'il fallait interrompre le comptage des voix.
00:09:37Et cette interruption a permis
00:09:40la proclamation de Bush comme président.
00:09:43Si le recontage avait été effectué,
00:09:46c'était Al Gore qui était président.
00:09:47Donc là, effectivement, en 2020,
00:09:49la Cour suprême a eu un rôle décisif.
00:09:51– Donc elle peut l'avoir à nouveau, ou pas ?
00:09:54– C'est une chose qui peut arriver.
00:09:56C'est une chose qui peut arriver,
00:09:57notamment s'il y a une difficulté dans un État
00:10:00avec un écart de voix très faible.
00:10:02Alors, je vous signale que la Cour a déjà rendu,
00:10:04ces derniers jours, deux décisions.
00:10:06– Oui.
00:10:08– Deux affaires, Bills et Ganser,
00:10:10et elle a notamment suspendu la réinscription
00:10:13de 1 600 personnes en Virginie.
00:10:16Donc, elle peut intervenir,
00:10:18mais vous savez que la Cour suprême
00:10:20admet les affaires, j'allais dire, au compte-gouttes,
00:10:23et elle est très vigilante, bien sûr,
00:10:25mais elle ne souhaite pas non plus être mêlée,
00:10:30si vous voulez, au débat électoral.
00:10:32La Cour suprême n'est pas politique,
00:10:33ce sont des juges, on y reviendra peut-être tout à l'heure.
00:10:36– Non, tout à fait, mais c'est important ce que vous dites,
00:10:39c'est-à-dire que la Cour suprême ne peut pas dire,
00:10:41attendez, si elle est saisie par tel ou tel plaignant,
00:10:45tel ou tel parti, en disant, écoutez,
00:10:47là, il y a eu véritablement dans tel ou tel État,
00:10:51il faut qu'il se réfère à l'État
00:10:52et se plaindre auprès de l'État
00:10:54et non pas auprès de la Cour suprême.
00:10:55– A priori, oui, c'est un contentieux local.
00:10:58Actuellement, selon les déclarations
00:11:02de l'avocat des démocrates,
00:11:05il y aurait 203 contentieux déjà engagés,
00:11:09déjà engagés localement.
00:11:11– Pas mal, 203.
00:11:13– On est en présence, vous parliez de guerre et d'armement,
00:11:16mais on est en présence d'un réarmement juridique
00:11:19considérable des deux côtés, républicain et démocrate.
00:11:22Et donc, il y a déjà du contentieux,
00:11:26la Cour suprême de Pennsylvanie,
00:11:28vous avez peut-être vu, a rendu déjà une décision
00:11:32qui écarte la possibilité de prendre en considération
00:11:36les votes par correspondance sans signature.
00:11:38Il y a énormément de questions qui peuvent se poser.
00:11:40– C'est très important, mais c'est au niveau de l'État, ça.
00:11:42C'est-à-dire que si, par exemple, la Cour suprême,
00:11:44c'est la Cour suprême d'un État,
00:11:47n'importe lequel des 50 États,
00:11:48qui dit que pour son État,
00:11:49je n'accepte plus de recevoir des bulletins
00:11:51après le vote du 5 novembre.
00:11:54– Voilà, par exemple, et la Cour suprême fédérale
00:11:58pourrait être saisie,
00:11:59mais à l'incondition qu'il y ait un débat constitutionnel.
00:12:03– D'accord, donc oui, c'est très différent de la France,
00:12:05par exemple, des élections françaises.
00:12:07Ça n'a strictement, je ne dis pas que ça n'a rien à voir,
00:12:10mais c'est vrai que…
00:12:11Et le fait de parler et le fait d'avoir l'accent,
00:12:17comme on l'a eu en 2020 sur les fraudes électorales,
00:12:19parce qu'on sent, et c'est assez normal,
00:12:21le débat monte, le ton monte, etc.
00:12:23Les enjeux sont énormes.
00:12:27Est-ce que vous pensez, vous, qu'on va,
00:12:29sans encore une fois prédire François-Henri Briard,
00:12:31mais est-ce que ces contestations-là,
00:12:34à supposer quel que soit le résultat
00:12:37que nous aurons peut-être demain matin, peut-être plus tard,
00:12:40vous pensez que l'Amérique,
00:12:41que vous connaissez très bien et ô combien,
00:12:44on sera, dans les semaines à venir,
00:12:47sur une tension, quand même, qui restera très forte,
00:12:49ou pensez que ça va s'apaiser très vite, à votre avis ?
00:12:53Alors, je pense que tout va dépendre de l'écart de voix.
00:12:57Ça va dépendre de l'écart de voix et de la situation
00:13:00dans des États très sensibles, comme la Pennsylvanie.
00:13:03Vous savez, on dit que celui qui a la Pennsylvanie
00:13:07a la présidence.
00:13:08C'est les 19 grands électeurs de Pennsylvanie.
00:13:12Alors qu'ils sont moins importants que ceux de la Californie,
00:13:14par exemple.
00:13:15Mais vous avez vu que tout se concentre sur la Pennsylvanie,
00:13:19qui est vraiment l'arène de combat ultime.
00:13:23Moi, je pense que si l'écart est faible,
00:13:27en effet, la tension va continuer.
00:13:29Toutes les voix vont compter jusqu'au dernier moment.
00:13:33Et vous savez qu'il y a, aux États-Unis,
00:13:35une certification des résultats par les États,
00:13:39mais ensuite, le 6 janvier, c'est la réunion du Congrès.
00:13:44Le 6 janvier, c'est ça.
00:13:45Le 6 janvier, présidée par le vice-président.
00:13:47Et là, c'est la certification définitive des résultats.
00:13:52Oui.
00:13:53Vous vous souvenez de ce qui s'est passé en 2020 ?
00:13:55Le président Trump avait demandé à son vice-président
00:13:59de modifier les résultats du scrutin,
00:14:03ce qu'évidemment, il a refusé de faire.
00:14:06Alors, aujourd'hui,
00:14:08la loi électorale a changé aux États-Unis, en 2022.
00:14:12Et pour qu'il y ait une contestation
00:14:14du vote des grands électeurs le 6 janvier,
00:14:17il faut qu'il y ait un cinquième du Sénat
00:14:20et un cinquième de la Chambre des représentants
00:14:24qui soient d'accord pour poser une telle...
00:14:29Une telle demande.
00:14:30Une telle contestation.
00:14:32Justement, François-Henri Briard,
00:14:33il faut pas oublier, il faut le dire,
00:14:35qu'il y a en même temps des élections le même jour
00:14:38pour le Sénat et la Chambre des représentants.
00:14:40Absolument.
00:14:41Alors, nos amis américains vont renouveler
00:14:44la totalité de la Chambre des représentants.
00:14:46La totalité, oui, mais c'est vrai.
00:14:47Et un tiers du Sénat.
00:14:49Du Sénat, oui.
00:14:50Et là aussi, ça va dépendre beaucoup
00:14:52des résultats du Sénat et de la Chambre des représentants.
00:14:55Absolument.
00:14:56Par rapport...
00:14:57Alors, s'il y a un écart de voix significatif,
00:15:02ce que, personnellement, je pense, je crois...
00:15:07Vous pensez qu'il y aura un écart significatif, à votre avis ?
00:15:10Je pense, oui.
00:15:11Et si le président Trump était vainqueur de cette élection,
00:15:16les démocrates l'ont dit, on s'inclinera.
00:15:19Je vous renvoie au propos du professeur de droit
00:15:22Jamie Raskin, qui a eu un rôle très important
00:15:25dans la commission d'ici janvier.
00:15:27Il a déclaré récemment, si les Républicains gagnent,
00:15:30bien sûr, on s'inclinera, il n'y aura pas de difficultés.
00:15:32Parce que certains ont dit le contraire.
00:15:34Ils ont dit qu'ils allaient essayer de trouver des...
00:15:36Oui, mais il faut rester légaliste.
00:15:41Bien sûr.
00:15:42Et encore une fois, je répète, le contentieux électoral,
00:15:45ce qui est important,
00:15:46ce n'est pas de donner satisfaction à l'un ou l'autre.
00:15:50Le contentieux électoral, le juge électoral,
00:15:52existe pour assurer la sincérité du scrutin.
00:15:55Donc, le bénéficiaire de cette intervention du juge,
00:15:59c'est la démocratie, en réalité, c'est le peuple.
00:16:02Eh oui, en tout cas, c'est en principe par le peuple pour le peuple.
00:16:05On continue avec François-Henri Briard.
00:16:07C'est très important pour comprendre le mécanisme
00:16:10de cette élection, qui n'est pas du tout le même que la nôtre.
00:16:13Après cette petite pause, à tout de suite.
00:16:15Et vous pouvez réagir ou poser votre question
00:16:17en nous appelant au 0 826 300 300.
00:16:21Sud Radio.
00:16:22Parlons vrai.
00:16:23Sud Radio.
00:16:26Sud Radio, Bercov, dans tous ces Etats.
00:16:31Dans tous mes Etats, effectivement,
00:16:34élection américaine, il y a de quoi être dans tous ces Etats.
00:16:37Nous sommes toujours avec François-Henri Briard,
00:16:39avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de concession en France,
00:16:43un des meilleurs spécialistes de la Cour suprême des Etats-Unis
00:16:46et de la juridiction américaine.
00:16:48Et c'est très important de le connaître.
00:16:49Et justement, parmi les différences avec la France,
00:16:52notamment, François-Henri Briard,
00:16:54il y a le fait qu'aux Etats-Unis,
00:16:56on voit qu'on vote quelques jours avant,
00:16:57voire quelques semaines avant,
00:16:59par correspondance ou en vote électronique ou pas.
00:17:02Et puis, qu'on a les résultats.
00:17:04Bon, je veux bien que ce soit un pays à forte population, on le sait.
00:17:09Mais quelquefois, quelques jours,
00:17:10quelquefois, même une semaine après,
00:17:12alors qu'on a les tendances, bien sûr.
00:17:14Comment vous expliquez cette espèce de...
00:17:17D'abord, et surtout, le vote préélectoral,
00:17:19comment ça se fait qu'on n'a pas un jour, on vote et voilà ?
00:17:23Oui, alors, le système électoral américain,
00:17:26vous le savez, André, est le fruit de l'histoire.
00:17:28La loi électorale, en vigueur, date de 1887.
00:17:33Bon.
00:17:34Et ce système électoral est unique au monde, en effet.
00:17:37C'est une élection au suffrage universel indirect,
00:17:42donc l'élection de grands électeurs,
00:17:45avec le vote par correspondance,
00:17:47que nous avons supprimé en France depuis 1975.
00:17:50À juste titre, à votre avis.
00:17:51Oui, parce que c'est l'occasion de toutes les fraudes,
00:17:54évidemment, et le vote anticipé.
00:17:56Et je disais à l'instant qu'au 3 novembre,
00:17:5975 millions d'Américains ont déjà voté,
00:18:02ont déjà déposé leur bulletin dans le Lyon.
00:18:07Alors, de plus, c'est un système électoral
00:18:11qui est, vous le savez, qui donne lieu à des votes multiples.
00:18:14Quand on vote aux Etats-Unis,
00:18:17on vote pour le président et le vice-président,
00:18:19mais on vote aussi pour des questions tout à fait locales.
00:18:23En même temps ?
00:18:24En même temps, bien sûr.
00:18:25Et on vote aussi pour désigner un représentant,
00:18:28un tiers du Sénat, je l'ai dit.
00:18:30Donc les bulletins de vote sont des papiers considérables,
00:18:33si vous voulez.
00:18:34Tout ça est compliqué.
00:18:36De plus, c'est une opération qui se déroule,
00:18:38je le rappelle quand même, sur un territoire
00:18:41qui représente donc 20 fois la superficie de la France,
00:18:45244 millions d'électeurs.
00:18:49D'électeurs, oui.
00:18:50100 000 bureaux de vote.
00:18:53Voilà, c'est une opération considérable.
00:18:55Et la question du recomptage, effectivement,
00:18:57qui peut se produire,
00:18:59que certains Etats imposent
00:19:02quand l'écart de voix est inférieur à 0,5 %,
00:19:05voilà, donc nos amis américains ont des habitudes différentes
00:19:09et plus complexes que les nôtres, je pense.
00:19:11Oui, c'est le moins qu'on puisse dire, c'est intéressant.
00:19:12Et puis rappelez, rappelez que ce sont les Etats,
00:19:15les Etats qui ont la main là-dessus
00:19:18et qui ont toute liberté de manœuvre
00:19:20pour faire ce qu'il y a à faire.
00:19:21Ce sont les Etats qui ont la responsabilité
00:19:24de ces opérations électorales.
00:19:26Ils ont la responsabilité de la certification
00:19:29des grands électeurs.
00:19:31Et tout ça remonte ensuite, vous le savez,
00:19:33bien sûr à Washington,
00:19:35et avec la certification finale du 6 janvier.
00:19:38Du 6 janvier. Alors je crois que nous avons une auditrice,
00:19:40nous avons Christine qui nous appelle.
00:19:42Non ?
00:19:44Ah oui, d'accord.
00:19:45Ah oui, pardon. Je confonds avec...
00:19:49Après, d'accord. Très bien.
00:19:51François-Henri Briard,
00:19:54ce qui vous paraît, effectivement,
00:19:56par rapport au climat dans lequel on vit aujourd'hui,
00:20:02est-ce que vous avez parlé, effectivement, de l'écart ?
00:20:07Quel sera l'écart ? On n'en sait rien, mais on verra.
00:20:09Mais en revanche, donc, pour revenir à la Cour suprême,
00:20:14est-ce que la Cour suprême, au fond, vous dites,
00:20:16très bien, elle n'est pas l'arbitre du vote,
00:20:19est-ce qu'elle est, en revanche,
00:20:20un enjeu de l'élection présidentielle,
00:20:22puisqu'on sait que, et corrigez-moi si je me trompe,
00:20:26tous les juges de la Cour suprême
00:20:28sont nommés par le président des Etats-Unis, c'est bien ça ?
00:20:31Absolument. Alors, la Constitution de 1787
00:20:35a institué aux Etats-Unis un pouvoir judiciaire.
00:20:39Avec une Cour suprême qui est composée de neuf membres.
00:20:43Et, en effet, la désignation de ces membres
00:20:45par le président des Etats-Unis est un enjeu.
00:20:49Je rappelle que le président Trump a désigné trois membres,
00:20:52que nous connaissons bien, d'ailleurs.
00:20:54Vous avez rencontré avec moi à Washington,
00:20:56Amy Coney Barrett, donc, voilà.
00:20:59Et, effectivement, compte tenu au regard du pouvoir de ces juges,
00:21:04c'est un enjeu considérable.
00:21:06On dirait que c'est le ministère du Justice,
00:21:08la Cour suprême.
00:21:09Pourrait-on dire que c'est le troisième pouvoir aux Etats-Unis ?
00:21:12Ah, c'est un pouvoir, oui, c'est certainement un pouvoir.
00:21:15Et je voudrais quand même dire à ce sujet
00:21:18que 30 années de fréquentation de la Cour suprême
00:21:22ont enseigné que ces juges ne font pas de politique.
00:21:27Et il est important de ne pas les classer
00:21:29dans un camp progressiste ou conservateur.
00:21:32C'est pas parce qu'ils ont été nommés, par exemple, par Trump
00:21:34ou, avant, par Bush ou Obama ou autre...
00:21:37Mais bien sûr.
00:21:38Ce sont des gens qui font du droit.
00:21:39Et John Roberts, le chief justice des Etats-Unis,
00:21:43le président de la Cour suprême, que je connais bien,
00:21:45qui a été nommé par le président Bush,
00:21:48a manifesté à de nombreuses reprises son indépendance.
00:21:52Il a voté dans des affaires où c'était plutôt le camp démocrate,
00:21:58si vous voulez, qui l'emportait dans les appréciations.
00:22:01Et ce sont des juges indépendants qui font du droit.
00:22:03Je vous renvoie à l'excellent livre
00:22:05de mon ami Stephen Breyer,
00:22:07la Cour suprême au péril de la politique.
00:22:09Stephen Breyer, qui est regardé à juste titre
00:22:12comme ayant des opinions démocrates,
00:22:15explique qu'il est très important de séparer le droit de la politique.
00:22:21Et le droit de la politique, effectivement.
00:22:23Et on aimerait que ce soit un peu partout comme ça,
00:22:25de ce point de vue-là.
00:22:27Donc, écoutez, qui votera, verra.
00:22:29Nous le saurons, je pense, dans quelques heures
00:22:32ou peut-être dans deux jours, mais enfin,
00:22:33plutôt dans quelques heures.
00:22:35Merci, François Ribriard.
00:22:36Merci, André.
00:22:38Sud Radio, André Bercoff.
00:22:40Ça balance pas mal
00:22:42Bercoff, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:22:46Elle n'est pas captive, c'est une merveilleuse chanson de Guy Béart,
00:22:49mais quand l'eau se libère, ça peut aller très loin.
00:22:53Ça peut faire très, très, très mal.
00:22:56On a vu ce qui s'est passé là,
00:22:57ce qui se passe encore à Valencia, en Espagne,
00:23:00et ça a été terrible.
00:23:02On a vu ces images incroyables.
00:23:04200 morts, des voitures flottant au fil de l'eau,
00:23:08vraiment une espèce d'eau qui se débonde
00:23:11et qui envahit partout, en tout cas, les environs
00:23:15et la banlieue de Valencia,
00:23:17et ça a été terrible.
00:23:18Et on a vu ce qui s'est passé,
00:23:20manifestation par rapport au Premier ministre Sanchez
00:23:24et par rapport au roi et à la reine,
00:23:27qui, eux, ont affronté la foule,
00:23:28mais ça a été vraiment très, très, très dramatique.
00:23:33On se dit que ça peut arriver partout.
00:23:36Ça y est, l'eau secoue ses puces,
00:23:39la mer Méditerranée secoue ses puces, et ça sort.
00:23:43Alors, qu'est-ce qui se passe exactement ?
00:23:45Bonjour, Christine Autuile.
00:23:47Bonjour, André.
00:23:48Vous êtes journaliste.
00:23:49En ce moment, il se fait que vous passiez des vacances à Valencia
00:23:54et que vous étiez, donc, là-bas.
00:23:57Dites-moi ce que, d'abord, vous avez entendu, vu,
00:24:00qu'est-ce qui s'est passé ?
00:24:04Oui, Christine ?
00:24:07Ah, on ne vous entend pas, là. On ne vous entend plus.
00:24:10Ah oui, ça y est. Vous nous entendez, Christine ?
00:24:13Oui, je vous entends.
00:24:14Très bien. On vous entend aussi.
00:24:17Vous avez entendu ma question.
00:24:18Alors, qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?
00:24:20Comment ça s'est passé ?
00:24:21Écoutez, on fait un petit flashback.
00:24:24Mercredi dernier, à partir de 17h,
00:24:27moi, je parle de Valencia même, la ville.
00:24:30Les portables ont sonné,
00:24:32avec une alerte extrêmement impressionnante.
00:24:35C'est pas... On nous demandait de rester et de pas bouger.
00:24:39Tous les portables ont sonné, de toute la population ?
00:24:42Non. Alors, ça, ça fait partie des questions qui seront après.
00:24:46C'est pourquoi certains portables, et notamment les français, ont sonné,
00:24:49alors que des portables espagnols n'ont pas sonné.
00:24:52D'accord.
00:24:53Voilà, des explications.
00:24:54Mais il faut vraiment vous rendre compte qu'à 17h,
00:24:57à Valencia, il n'y avait quasiment rien.
00:24:59Quand je dis rien, il y avait un petit peu de pluie, un petit peu de vent.
00:25:03Donc, c'est extrêmement difficile de se rendre compte de la ville,
00:25:06alors qu'à 5 km de là où je suis, c'était... C'est la folie.
00:25:11Mais on ne voyait rien.
00:25:12Ah oui, vous voulez dire à 5 km dans Valencia,
00:25:14dans le centre de Valencia, il n'y avait rien.
00:25:17Il n'y avait rien.
00:25:18Et là-bas, c'était le déluge. D'accord.
00:25:20Voilà.
00:25:21Si vous arrivez à Valencia aujourd'hui, dans la ville,
00:25:23vous direz qu'il ne s'est rien passé.
00:25:25À 5 km, et le mot qui revient le plus souvent ici,
00:25:29c'est « es un desastre ».
00:25:30C'est un désastre.
00:25:32J'ai ma voisine qui s'est effondrée dans mes bras
00:25:35parce que tout le monde est concerné.
00:25:37Si vous voulez, Valencia n'est pas touchée,
00:25:39mais tout le monde a des amis, de la famille,
00:25:42qui vivent dans les environs.
00:25:43Vous voulez dire que ça a touché tous les environs de Valencia, c'est ça ?
00:25:48Quasiment tous les environs de Valencia.
00:25:50D'accord.
00:25:51Donc, ici, c'est vraiment la sidération.
00:25:55On n'arrive pas à se rendre compte. C'est presque invraisemblable.
00:25:57On a l'impression de se retrouver dans un film catastrophe.
00:26:00En sachant, encore une fois, que comme sur Valencia,
00:26:03on a eu cette chance d'être sauvegardés,
00:26:07il y a quelque chose d'extrêmement fort ici,
00:26:10c'est cette solidarité.
00:26:11Cette solidarité dont vous avez entendu parler sur les ondes.
00:26:15Une solidarité qui ne s'arrête pas.
00:26:18Ce week-end, c'est extraordinaire de voir J-Extraordinaire
00:26:21dans un...
00:26:22Oui, bien sûr.
00:26:23...un mot, mais pas avec tout, voilà.
00:26:25Vous voyez des jeunes avec de la boue,
00:26:28des pantalons boueux, qui partent avec leur pelle,
00:26:32qui font 3-4 km à pied, puisque c'est pas accessible,
00:26:35qui se mobilisent.
00:26:36Toutes les associations, on voit les magasins,
00:26:39sont effectivement un petit peu vides puisque toute l'eau part,
00:26:41le lait, puisqu'ils n'ont rien.
00:26:44Donc, c'est ce paradoxe où il y a l'horreur d'un côté
00:26:48et la sidération de l'autre.
00:26:50On n'arrive pas à...
00:26:53On n'arrive pas presque à imaginer.
00:26:55Il faut être dehors pour voir les pleurs.
00:26:58Les pleurs, la colère, vous parliez de colère.
00:27:01Oui, il y a une colère, effectivement,
00:27:02puisque les militaires ne sont arrivés que ce week-end.
00:27:06Oui, c'est ça.
00:27:07Les militaires sont arrivés, c'est-à-dire que ça a commencé mercredi,
00:27:10et ils sont arrivés, quoi, vendredi, samedi, c'est ça ?
00:27:12Ils sont arrivés ce week-end.
00:27:14Ils sont arrivés ce week-end, voilà.
00:27:16Donc, il faut comprendre le peuple espagnol,
00:27:18qui est un peuple chaud.
00:27:19Donc, ils ont réagi, et quand je vous dis
00:27:21que c'est une leçon de solidarité,
00:27:24c'est une leçon des jeunes qui nous donnent,
00:27:26c'est pas des mots en l'air.
00:27:28C'est pas des mots en l'air.
00:27:29Par contre, la colère, derrière,
00:27:31après, je dirais, cette consternation,
00:27:34oui, il y a la colère,
00:27:36et la colère principalement contre, je dirais, les politiques,
00:27:39aussi bien le chef du gouvernement que le chef de la province.
00:27:42Il faut savoir que c'est pas le même bord politique,
00:27:45et les Espagnols ont encore l'impression
00:27:47qu'ils subissent un petit peu
00:27:50ces histoires de politique droite.
00:27:53Oui, de rivalité, presque, entre les deux bords, c'est ça,
00:27:55de Sanchez et le gouvernement de la province.
00:27:58Oui.
00:27:59Totalement. Donc, sincèrement, on les voit peu.
00:28:01Le seul qu'on a vu, c'est le roi
00:28:03qui en a pris, effectivement, plein la tête, avec Letizia.
00:28:07C'est assez étrange,
00:28:09puisque Sanchez, les mots sont très, très durs.
00:28:12Quand vous avez entendu Asasino, Hijo de puta,
00:28:16ça se traduit pas, on comprend.
00:28:18C'est pas pour rien.
00:28:19C'est pas pour rien.
00:28:20Donc, écoutez, ici, il fait beau aujourd'hui.
00:28:24Donc, vous voyez, il fait presque un temps d'automne,
00:28:27d'été, de fin d'été.
00:28:29Et de l'autre côté, il y a toujours des sirènes.
00:28:32Et la solidarité a été très forte.
00:28:34Alors, le peuple espagnol est allé, justement,
00:28:36même ceux qui habitaient le centre-ville,
00:28:38sont allés aider les gens qui étaient...
00:28:41qui étaient sinistrés, quoi.
00:28:43Qui sont sinistrés.
00:28:45Alors, je dis, encore une fois, principalement les jeunes,
00:28:47parce qu'ils sont en vacances, les étudiants,
00:28:50qu'ils ont, effectivement...
00:28:52Alors, encore une fois,
00:28:54ce qui est la sécurité civile,
00:28:57les pompiers sont extérés.
00:29:00Un pompier nous dit qu'il avait pas dormi pendant 36 heures.
00:29:04Les scènes sont apocalyptiques.
00:29:07Donc, si vous voulez, il y a un désarroi.
00:29:10Et vraiment des centaines de morts,
00:29:12enfin, des dizaines de morts, des...
00:29:15On annonce plus de 217 morts,
00:29:17mais on sait que, tous les jours, on va retrouver...
00:29:20Là, les parkings sont en train d'être vidés,
00:29:22les parkings des centres commerciaux,
00:29:24parce qu'en fait, c'est cette sururbanisation,
00:29:28une bétonisation à outrance,
00:29:31qui fait qu'on en est arrivé là,
00:29:32et que Valencia, entre guillemets, a été protégée, la ville,
00:29:36a été protégée.
00:29:37Donc, pour certains, c'était presque...
00:29:41On pouvait s'y attendre.
00:29:43Mais vous savez, Christine, je vais vous dire...
00:29:45Christine, tu pourrais s'y attendre.
00:29:47On a un article...
00:29:48Écoutez-moi bien, parce que c'est très important,
00:29:50parce que ça peut arriver en France et ailleurs.
00:29:52Il y a un article du Courrier international
00:29:54du 13 juin 2022.
00:29:57Je dis bien 2022, donc il y a plus de deux ans.
00:30:00Voilà ce qui se dit,
00:30:02et que maintenant, tout le monde commence à savoir.
00:30:05En 2021, l'Espagne a suppris 108 barrages hydrauliques
00:30:09à travers son territoire,
00:30:10plus que n'importe quel autre pays en Europe.
00:30:13Alors, ils disaient, oui,
00:30:14utilité pour l'irrigation, etc.
00:30:16Mais beaucoup d'entre eux sont obsolètes, disait-on,
00:30:19notamment le journal El País.
00:30:21Mais ce qui est intéressant,
00:30:22l'Espagne a battu un record, donc 108 infrastructures.
00:30:26Ses obstacles sont majoritairement...
00:30:28Qu'est-ce qu'ils ont détruit ?
00:30:29Des barrages et des digues.
00:30:31Il y en aurait quelque 171 000 barrages et digues
00:30:34à travers le pays,
00:30:36au fil des 187 800 km de cours d'eau
00:30:39qui s'écoulent en Espagne.
00:30:41187 800 de cours d'eau.
00:30:45Et alors, on dit, oui, mais de nos jours,
00:30:49on considère que libérer ces cours d'eau,
00:30:50leur permettre de réinvestir leurs berges,
00:30:52présente non seulement de grands avantages environnementaux,
00:30:55mais constitue également le meilleur moyen
00:31:00de prévenir les dommages causés par les inondations.
00:31:03Voilà ce que disaient ceux qui disaient
00:31:05que c'est très bien pour l'environnement
00:31:06de détruire les barrages.
00:31:08Mais d'autres, même El Pais le disait,
00:31:10vivent des barrages.
00:31:11Dans certaines zones d'Espagne,
00:31:12les barrages sont indispensables
00:31:14pour empêcher les cours d'eau de s'écouler
00:31:16vers des habitations en cas de crues.
00:31:18Est-ce que ce n'est pas ce qui est arrivé
00:31:20en Valencia, Christine Autuile ?
00:31:22Vous avez tout dit, vous avez bien résumé.
00:31:26Et ça, ça sera effectivement les questions après.
00:31:29C'est-à-dire qu'il va falloir rendre des comptes.
00:31:31Pourquoi ?
00:31:32Parce que, effectivement, la catastrophe est là,
00:31:34mais ça veut dire qu'elle peut recommencer
00:31:37presque du jour au lendemain.
00:31:39Donc, oui, il y a beaucoup de questions sans réponses.
00:31:44D'où cette sidération et puis, encore une fois,
00:31:46cette colère contre les dirigeants,
00:31:49en disant, mais qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:31:52Oui, et pourquoi ils ont fait ?
00:31:53Oui, c'est fou.
00:31:54Et au nom de quoi ?
00:31:55Oui, et au nom de quoi ils font ça ?
00:31:57Effectivement, les barrages hydrauliques, voilà.
00:32:00Alors, on dit que c'est la stratégie
00:32:02du nonce européenne en faveur de la biodiversité,
00:32:05parce que, je rappelle quand même
00:32:08que c'est l'Union Européenne,
00:32:11cette destruction s'inscrit, je le dis encore,
00:32:14c'est l'article du courrier international d'El País,
00:32:16la destruction de plusieurs barrages hydrauliques
00:32:18s'inscrit dans une stratégie de l'Union Européenne
00:32:20en faveur de la biodiversité.
00:32:22D'ici à 2030, écoutez-moi bien,
00:32:25l'Union Européenne souhaiterait établir l'écoulement libre
00:32:27d'au moins 25 000 km de cours d'eau dans les pays européens.
00:32:30L'écoulement libre d'au moins 25 000 km de cours d'eau
00:32:33dans les pays européens, voilà.
00:32:35Et dans un rapport publié en 2021, donc il y a 3 ans,
00:32:38la branche espagnole de l'ONG WWF
00:32:42a identifié 5 400 barrages
00:32:46comme prioritaires à la démolition en Espagne,
00:32:49ce qui, selon elle, pourrait libérer plus de 17 000 km de cours d'eau,
00:32:54conclut El País.
00:32:55Alors, est-ce que c'est lié ou pas, à votre avis, Christine Lotuilh ?
00:32:59– Forcément, forcément, c'est ce qu'ils disent ici, forcément.
00:33:02On enlève des barrages, on connaît les conséquences.
00:33:05Donc, encore une fois, c'est l'après, maintenant.
00:33:08Sur les questions, on ne peut pas revenir en arrière.
00:33:11Donc, qu'est-ce qui va se passer ?
00:33:13Justement, il y a ce problème sanitaire,
00:33:15puisque la boue est en train de s'évacuer,
00:33:18les cadavres remontent, l'odeur est insupportable là-bas,
00:33:23c'est pour ça que vous voyez des masques.
00:33:26Donc, c'est tout l'après, cette reconstruction.
00:33:28Il y a des immeubles qui commencent à tomber.
00:33:31Donc, si vous voulez, à l'heure actuelle,
00:33:35je dirais que les habitants, etc., c'est l'urgence première.
00:33:38Comment peut-on aider ?
00:33:40Les politiques, en règle générale, vont devoir donner des comptes,
00:33:43l'Union européenne aussi.
00:33:45Et si on entendait un petit non, ce n'est pas pour rien,
00:33:48parce que finalement, certains Espagnols ont l'impression
00:33:52qu'on les a presque aidés, si vous voulez.
00:33:54– On peut se demander, effectivement.
00:33:56Merci, Christine Lotuilh.
00:33:59– La dernière chose, en vrai, que je voulais dire,
00:34:02c'est qu'effectivement, la France a proposé son aide.
00:34:05Là aussi, c'est une incompréhension,
00:34:07puisqu'il n'y a pas réaction du côté de l'Espagne.
00:34:11Mais par contre, le secours populaire s'organise actuellement en France
00:34:15pour récupérer des denrées, de la finance pour aider l'Espagne.
00:34:21Donc, de France, si vous souhaitez faire quelque chose,
00:34:23c'est passer par le secours populaire.
00:34:25– Très bien, c'est enregistré, le secours populaire, on le connaît.
00:34:28Merci, Christine Lotuilh, et merci pour votre témoignage.
00:34:31– Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
00:34:34– Je vous félicite pour vos émissions, c'est toujours un plaisir.
00:34:37Je déguste votre émission.
00:34:38– Sud Radio, parlons vrai.
00:34:40– Les Américains.
00:34:42– Sud Radio, Bercov, dans tous ses états, midi 14h, André Bercov.
00:34:49– Ce qui se passe en Iran en ce moment, vous avez vu, on en a parlé hier,
00:34:52tout le monde en a parlé, ces images incroyables,
00:34:54de cette jeune femme qui se déshabille parce qu'on l'embête,
00:34:58on la persécute parce qu'il y a deux mèches de cheveux qui dépassent de son voile,
00:35:04et elle a décidé de résister en se déshabillant et en restant en slip
00:35:09et en soutien-gorge, et on l'a embarquée, et nul ne sait ce qu'elle est devenue.
00:35:14Alors voilà, il y a des femmes qui résistent, il y a des femmes qui foncent,
00:35:17et puis d'autres femmes qui commentent, drôlement, drôlement, on en parle.
00:35:22– Sud Radio, Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
00:35:27– Les femmes, Batterie que je vais, où sont les femmes ? Elles sont partout.
00:35:30Elles sont partout, celles qui travaillent, celles qui résistent,
00:35:34celles qui font, celles qui bâtissent, qui bâtissent dans tous les domaines,
00:35:40et puis celles qui commentent, celles qui se font expertes en féminisme
00:35:45ou en néo-féminisme ou en archéo-féminisme ou en paléo-féminisme.
00:35:51Par rapport à ce qu'il y a eu, et vous le savez, par rapport à cette Iranienne
00:35:56que l'on a vu cette résistance, comme on avait vu Plastian and Men,
00:36:00l'homme debout face au char chinois,
00:36:06et puis on a entendu Sandrine Rousseau, effectivement, elle a fait un tweet,
00:36:10suite à ce qui s'est passé avec cette jeune femme, cette jeune Iranienne.
00:36:16Alors voici ce qu'a écrit Sandrine Rousseau en tweet.
00:36:20« Notre corps, et tout ce que l'on met ou pas pour le vêtir nous appartient,
00:36:24force aux Iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l'oppression. »
00:36:28Mais qu'est-ce que ça veut dire, « notre corps, et tout ce que l'on met ou pas pour le vêtir » ?
00:36:32Quand il s'agit ici de quelque chose de très précis.
00:36:35Ce n'est pas notre corps, c'est un règlement unique de la police iranienne
00:36:42et des basijis iraniennes pour tabasser toute personne
00:36:46qui ne se met pas dans le bon chemin.
00:36:49Alors, notre corps, et tout ce qu'on met ou pas.
00:36:51Voilà, Sandrine Rousseau, elle est parfaite.
00:36:53Et voilà ce qu'elle disait en 2021.
00:36:55Il y avait un tweet d'elle, c'était un débat sur LCI en 2021.
00:37:01Écoutez.
00:37:02« Il y a plein de motivations pour porter un voile,
00:37:05et il y en a qui portent des voiles qui sont en embellissement, en fait. »
00:37:09Eh oui, il y en a qui mettent ça en embellissement, en fait.
00:37:12Bien sûr, embellissement, en fait.
00:37:14Mais quand il y en a à qui l'on l'oblige à mettre ça,
00:37:17est-ce que vous ne pourriez pas être un peu plus précise ?
00:37:19Ne pas essayer de chercher, de vraiment ménager la chèvre et le chou.
00:37:24Parce que c'est ce que vous faites, Sandrine Rousseau.
00:37:26Vous ménagez la chèvre.
00:37:27Vous n'osez pas dire, qu'est-ce qui provoque ça ?
00:37:30Qu'est-ce qui provoque qu'il y ait des millions de femmes
00:37:32dans le monde entier, en tout cas dans une certaine partie du monde,
00:37:35qui sont tabassées, oppressées, empêchées de parler,
00:37:38empêchées de vivre, empêchées d'étudier, empêchées de quoi que ce soit ?
00:37:41Ah ça, non, non, mais ça, c'est pas chez nous, c'est pas chez nous.
00:37:44C'est ça qui est terrible.
00:37:45Cette espèce d'hypocrisie, je le répète,
00:37:48d'alignation de poids de mesure, de géométrie,
00:37:51à géométrie variable, mais c'est lamentable.
00:37:54Franchement, vous continuez encore comme ça ?
00:37:56Mais enfin, vous n'avez pas honte ?
00:37:58Vous n'avez pas honte, vraiment ?
00:38:00C'est quelque chose, moi, qui me...
00:38:01Mais je ne suis pas le seul, d'ailleurs.
00:38:03C'est écœurant, c'est écœurant.
00:38:04Mais voilà, c'est comme ça que certains politiciens jouent avec le sentiment.
00:38:09Je ne sais pas s'il est de leur électorat ou de leur peuple,
00:38:12mais c'est assez glauque.
00:38:15-"Sud Radio".
00:38:16-"Parlons vrai".
00:38:17-"Sud Radio".
00:38:18-"Sud Radio".
00:38:19-"Parlons vrai".
00:38:20-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
00:38:22Le face-à-face.
00:38:25Et vous voyez, il y a un poids commun,
00:38:27mais en fait, c'est un poids aux antipodes
00:38:29entre Jean-Michel Jacques Marafestin et Jésus-Christ.
00:38:33C'est pas tout à fait la même catégorie dans laquelle ils boxent,
00:38:38mais quand même, Jésus-Christ disait,
00:38:42pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.
00:38:44Jean-Michel Jacques Marafestin répète sur trois volumes,
00:38:47et trois gros volumes, parce qu'il travaille,
00:38:49Jean-Michel Jacques Marafestin,
00:38:51ne leur pardonnez pas, ils savent très bien ce qu'ils font.
00:38:54Et il en est au tome 3.
00:38:56Au tome 3, nous l'avions déjà reçu d'abord,
00:38:59il a fait le tome 1, le tome 2, et puis il y va.
00:39:02Alors en plus, il faut que je vous dise,
00:39:04c'est que beaucoup de gens disent,
00:39:05mais comment tu reçois Jean-Michel Jacques Marafestin ?
00:39:08C'est un complotiste.
00:39:10Ah bon ? C'est un complotiste, il est sulfureux.
00:39:14Regarde par qui il fait les préfaces.
00:39:15La première préface, c'est Martine Vonner, l'antienne députée.
00:39:19La seconde, c'est Carlo Alberto Brusa, l'avocat.
00:39:23Et puis avec le docteur Éric Loridan, enfin, qu'est-ce qui se passe ?
00:39:27Mais pourtant, et pourtant, c'est intéressant,
00:39:30parce que ce qu'il a écrit, lui, il y a deux ou trois ans,
00:39:32comme d'autres, rappelez-vous, Raoult, Perron,
00:39:36et puis beaucoup d'autres, Christine Cotton,
00:39:39et puis tous les autres.
00:39:40Et aujourd'hui, ils sont relayés quand même, il faut le dire,
00:39:45par des gens en Amérique et ailleurs.
00:39:48Et ils sont relayés par n'importe qui, par Robert Kennedy Jr.
00:39:52Si c'est Trump, demain, qui est président,
00:39:55Robert Kennedy Jr. prend le ministère de la Santé.
00:39:59Et ça va débouler du point de vue de Big Pharma.
00:40:02Ça ne va pas être très, très, très amusant.
00:40:04Alors, peu importe, on ne va pas anticiper.
00:40:06Ce qui est intéressant, et c'est pour ça,
00:40:07c'est qu'on ne va pas s'en prendre parti ni pour l'un ni pour l'autre.
00:40:10Mais vous avez, en tout cas, une espèce de prise de conscience
00:40:14qui est très forte un peu partout dans le monde aujourd'hui.
00:40:17Et on le voit, et ça ne va faire que s'accentuer.
00:40:20Mais Jean-Michel Jacquet, moi, j'ai une question à vous poser d'abord.
00:40:23Pourquoi vous avez besoin de faire aussi important ?
00:40:26C'est les informations, c'est ça.
00:40:29On voit le travail que vous faites,
00:40:30mais pourquoi vous faites trois gros volumes comme ça ?
00:40:33– Bonjour André, d'abord, merci de me recevoir.
00:40:35Le troisième volume n'était pas du tout prévu.
00:40:38Mon éditeur m'avait demandé s'il y aurait un tome 3, et j'avais dit non,
00:40:41parce que je veux écrire sur la guerre que les États-Unis font,
00:40:45justement, à la Russie, sur le dos de l'Ukraine et de l'Europe.
00:40:49Et puis, au fur et à mesure où j'ai plongé dans les documents
00:40:52que je collectais depuis deux, trois ans,
00:40:54je me suis aperçu que finalement, ce serait un tome 3
00:40:56parce qu'on retrouvait les mêmes individus
00:40:59pour mettre la pagaille dans le monde.
00:41:01Donc, c'est devenu un tome 3.
00:41:03– Alors justement, c'est vraiment très informé,
00:41:08on peut être d'accord avec vous ou pas d'accord avec vous,
00:41:11mais il y a des informations, des extraits,
00:41:14des extraits vraiment de discours, des extraits de documents.
00:41:18Franchement, vous parlez…
00:41:19Alors là, c'est effectivement axé sur ce qui s'est passé
00:41:22entre la Russie et l'Ukraine, mais pas depuis deux ans,
00:41:25mais depuis 15 ans, 10 ans… – Depuis plus de 30 ans.
00:41:27– Voilà, depuis plus de 30 ans.
00:41:29– J'ai trouvé des documents qui prouvent qu'il y a 30 ans,
00:41:32tout avait déjà été préparé, scénarisé, dans le détail.
00:41:36– Documents à l'appui, toujours.
00:41:39– Et j'ai mis en note les notes de bas de page
00:41:41pour que les lecteurs puissent télécharger ces documents,
00:41:43ils sont sur Internet, on les trouve.
00:41:45Il y a même un document qui date de 1954,
00:41:49où déjà à l'époque de l'URSS, le FBI avait demandé
00:41:53à une université américaine de faire un document,
00:41:57de rechercher comment détacher l'Ukraine de l'URSS.
00:42:00– En 1954.
00:42:01– Voilà, donc évidemment en 1991, quand il y a eu l'explosion de l'URSS,
00:42:05ils ont sauté dessus, et ça fait quand même 30 ans
00:42:08qu'il y a des militaires américains et britanniques en Ukraine.
00:42:14Et on entend beaucoup la question,
00:42:16est-ce que l'Ukraine va pouvoir rentrer dans l'OTAN ?
00:42:19On ferait mieux de demander depuis quand l'OTAN est rentrée en Ukraine.
00:42:23– Alors racontez-nous, racontons un peu comment ce processus s'est passé,
00:42:27parce qu'il y a certes les élections américaines d'aujourd'hui et de demain,
00:42:32mais enfin il y a pendant ce temps, la guerre continue, les guerres continuent.
00:42:35Alors racontons un peu la genèse de ce qui s'est passé
00:42:38avec ce que vous avez découvert par rapport à ce qu'on ne connaît pas encore.
00:42:41– Alors déjà, si vous le permettez, j'aimerais planter le décor,
00:42:44parce que beaucoup de gens ne savent pas, par exemple,
00:42:47que les États-Unis ont 850 bases militaires dans le monde,
00:42:51dans 80 pays, avec 200 000 militaires.
00:42:54La Russie en a 15, une en Syrie,
00:42:57et les autres sont dans les anciennes républiques soviétiques,
00:43:00et la Chine en a 15.
00:43:02Donc vous voyez quand même, 850…
00:43:04– USA 850, Chine 15, Russie 15.
00:43:07– Et 15 et 5 de l'autre côté.
00:43:09– C'est ça, et les 850 bases, vous parlez en dehors des États-Unis ?
00:43:13– Oui, en dehors des États-Unis, dans 80 pays.
00:43:15– D'accord.
00:43:17– Et donc ça fait 30 ans qu'ils essayent de prendre la main en Ukraine,
00:43:21pour déstabiliser, justement, parce que, et ils le disent,
00:43:24ils ne s'en cachent pas… – Mais pourquoi faire ?
00:43:26– Quels sont leurs intérêts ?
00:43:28– Alors déjà, ils veulent garder l'Asie pour eux.
00:43:32Vous avez dû voir dans le livre, il y a la carte de la Nouvelle-Russie,
00:43:36ils l'ont divisée en 42 pays.
00:43:38– Mais qui, « ils » ?
00:43:39– Justement, non, je vous demande, les Américains,
00:43:41« Northen », ça s'appelle « Northen ».
00:43:44– Non, c'est à prouvoir américain, pas…
00:43:46quand vous dites les Américains, c'est trop vaste, pardon.
00:43:49– Qui a fait ça ?
00:43:50– La CIA, le FBI, l'armée et le DOD,
00:43:53on retrouve le DOD qu'on avait trouvé dans le tome 2
00:43:56pour une certaine injection, c'est toujours les mêmes.
00:43:59C'est pour ça que c'est devenu un tome 3, justement.
00:44:01– D'accord.
00:44:02Et alors, continuez à planter le décor.
00:44:05– Je vais continuer à planter le décor.
00:44:07Imaginez que Poutine fasse une révolution à Mexico.
00:44:13Il met en place un président mexicain à sa botte.
00:44:18Ils prennent une Russe,
00:44:20ils lui donnent la nationalité mexicaine
00:44:23et dès le lendemain, elle est ministre des Finances.
00:44:27Deux, trois mois après, ils font pareil avec une autre
00:44:29pour qu'elle soit ministre de la Santé.
00:44:31Et puis, ils construisent une douzaine de bases militaires
00:44:35à la frontière américaine et 42 laboratoires Biolab.
00:44:39– Vous voulez dire que c'est les USA et l'Ukraine, ça ?
00:44:41– Pensez-vous que les USA resteraient passifs ?
00:44:45Non, c'est pour expliquer ce qui s'est passé.
00:44:47Réellement, c'est ce que les Américains ont fait en Ukraine.
00:44:49Donc, imaginez l'inverse au Mexique.
00:44:51Est-ce que vous pensez que les Américains resteraient passifs ?
00:44:54Non, certainement pas.
00:44:56Et il faut savoir que…
00:44:57– Pardon, excusez-moi, vous parlez dans votre livre aussi
00:45:00l'exemple Kennedy et Khrouchev.
00:45:03– Oui, bien sûr.
00:45:03– C'est des fusées à Cuba, il faut le rappeler.
00:45:05– Bien sûr, en 62, Kennedy et Khrouchev ont quand même réussi
00:45:08à s'entendre pour arrêter ce qui aurait pu devenir
00:45:13la Troisième Guerre mondiale à l'époque.
00:45:15Et aujourd'hui, on a des dirigeants qui ne sont pas capables.
00:45:18Mais ce n'est pas qu'ils ne sont pas capables,
00:45:20c'est qu'ils ne veulent pas du tout arrêter ce qui se passe.
00:45:23Il faut bien savoir que les Américains avaient très peur
00:45:27de l'entente Allemagne-Russie.
00:45:31La force de la Russie, la force économique de l'Allemagne,
00:45:33il fallait absolument la détruire.
00:45:35D'ailleurs, les Suédois ont sorti un article qui est dans le livre
00:45:39dans lequel ils expliquent comment détruire la Russie
00:45:43en lui arrachant l'Ukraine.
00:45:45Mais ces vieux, déjà Condoleezza Rice expliquait à l'époque…
00:45:50– Condoleezza Rice, c'était du temps de Bush, ça ?
00:45:52– Oui, c'est ça, c'était la secrétaire d'État,
00:45:54enfin l'équivalent du ministre des Affaires étrangères,
00:45:57expliquait que la Russie, 80% de l'économie de la Russie
00:46:02tenait avec le gaz et le pétrole et que si on leur coupait ça,
00:46:05eh bien on pourrait gagner sur eux, voilà.
00:46:09Donc, on arrive à Nord Stream, alors Nord Stream,
00:46:13c'est tout à fait extraordinaire.
00:46:14– Le gazoduc.
00:46:15– Je rappelle le gazoduc.
00:46:16Alors, il faut quand même rappeler que ce n'est pas
00:46:18le premier gazoduc que les Américains font sauter.
00:46:21Sous Reagan, ils ont déjà fait sauter un gazoduc russe,
00:46:25grâce aux informations données par le président Mitterrand à l'époque,
00:46:28donc ils ont l'habitude de ça.
00:46:31Et ils ont largement annoncé, donc déjà Condoleezza Rice,
00:46:34Victor Ryan de Lannes avait aussi expliqué que si on coupait le gaz,
00:46:40eh bien finalement la Russie tomberait.
00:46:43Ils étaient très très sûrs que la Russie allait s'effondrer,
00:46:46que l'économie russe allait s'effondrer.
00:46:48Alors qu'aujourd'hui, il y a les neuf maires
00:46:50qui le disent, rappelons Bruno Le Maire le disait aussi.
00:46:55Le président Biden, en janvier 2022, à Washington,
00:46:59à côté du chancelier allemand, a déclaré que si les Russes
00:47:01franchissaient la frontière, eh bien le gazoduc serait terminé,
00:47:07il le ferait sauter.
00:47:08Ils ne s'en sont absolument pas cachés.
00:47:10Et puis alors, évidemment, il n'y a que des médias français,
00:47:16des journalistes français qui aujourd'hui ne savent pas
00:47:18qui a fait sauter le gazoduc.
00:47:20Mais enfin sinon, les gens qui s'intéressent un petit peu
00:47:22et qui s'en forment, tout le monde le sait.
00:47:25D'ailleurs, Victor Hollande a dit que ça ne restait à présent
00:47:30qu'un tuyau qui allait rouiller au fond d'océan
00:47:33et que c'était très bien.
00:47:34Vous avez l'ancien ministre des Affaires étrangères
00:47:38de Donald Trump qui a tweeté, merci, thank you USA.
00:47:43– Le polonais voulait dire ? – Oui.
00:47:45– De Donald Tusk ? – De Donald Tusk.
00:47:48Donc tout le monde sait aujourd'hui, à part nos politiques français,
00:47:54si je m'en tiens à la porte-parole, l'ancienne porte-parole
00:47:57du gouvernement qui ne voyait pas du tout
00:47:59qui avait pu faire sauter Nord Stream.
00:48:01– Alors au-delà de ça, aujourd'hui, par rapport à ce qui se passe,
00:48:04alors on ne veut pas rappeler les accords de Minsk,
00:48:06on ne va pas rappeler ce qui s'est passé,
00:48:08vous le racontez absolument dans votre livre,
00:48:10mais ça on le sait, mais vous le développez.
00:48:13Ce qui s'est passé, vous l'appelez, l'attentative en avril à Ankara
00:48:17entre Zelensky et les Russes,
00:48:19ils allaient arrêter la guerre un mois et demi après.
00:48:21Boris Johnson est venu en disant, attention vous aurez les armes,
00:48:24vous aurez tout, etc.
00:48:26Mais avec le recul, Jean-Michel Jacques-Marie Raphestin,
00:48:29vous dites ne leur pardonnez pas,
00:48:31au fond c'était vraiment une tentative de démembrement de la Russie
00:48:35et vous dites prendre l'Ukraine.
00:48:37Est-ce que quelque part ils ne l'ont pas déjà prise
00:48:39par les achats de territoires, etc.,
00:48:43de domaines blés, etc. ?
00:48:46– Oui bien sûr, l'Ukraine n'appartient plus à l'Ukraine,
00:48:50elle appartient à Black Rock qui a acheté énormément de sociétés.
00:48:53Alors bien sûr, on lit la désinformation en disant,
00:48:56mais non, les sociétés restent ukrainiennes, le PDG est ukrainien.
00:49:00Oui c'est vrai, les PDG sont ukrainiens,
00:49:03mais si vous remontez pour avoir les actionnaires,
00:49:08on s'aperçoit que ça appartient à des holdings
00:49:10qui ont leur siège à Chypre ou au Luxembourg,
00:49:14et puis en remontant, ces holdings eux-mêmes appartiennent
00:49:17à Black Rock ou à Vanguard.
00:49:18Black Rock ayant des parts dans Vanguard,
00:49:21Vanguard ayant des parts dans Black Rock.
00:49:24– Et donc, ceci fait qu'aujourd'hui, là où on en est aujourd'hui, 2024,
00:49:32dans cette région du monde que vous analysez, etc.,
00:49:35on en est où dans le rapport des forces,
00:49:37compte tenu ce qui passait à Kazan avec les BRICS dont vous parlez aussi,
00:49:41on en est où d'après vos recherches et d'après ce que vous dites ?
00:49:44– On en est à un changement catégorique dans le monde, je pense.
00:49:51D'abord parce qu'avec les BRICS, la dédollarisation s'accélère beaucoup,
00:49:56alors on va voir quel sera le résultat des élections américaines,
00:50:01mais les BRICS prennent de plus en plus d'ampleur,
00:50:04il y a des nouveaux, je lisais là, il y a 25 catapartenaires
00:50:08qui vont rentrer l'année prochaine,
00:50:11donc c'est évident que les Américains et le dollar perdent la partie pour le moment.
00:50:19– Alors oui, on va juste en parler après cette petite pause,
00:50:23Jean-Michel Jacquemart à Vestin,
00:50:25et on va revenir à un certain nombre de faits
00:50:28que vous racontez dans votre livre et qui sont assez parlants.
00:50:33– Et si vous voulez réagir ou vous voulez poser une question,
00:50:36vous pouvez nous appeler au 0 826 300 300.
00:50:40– Sud Radio.
00:50:41– Sud Radio, parlons vrai.
00:50:42– Parlons vrai.
00:50:43– Sud Radio.
00:50:43– Parlons vrai.
00:50:44– Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:50:51– Et nous sommes toujours avec Jean-Michel Jacquemart à Vestin,
00:50:54ne le pardonnez pas, tome 3, ils savent très bien ce qu'ils font,
00:50:58et là, ils parlent effectivement de tout ce qui s'est passé,
00:51:02tout ce qui se passe encore du côté de l'Ukraine, de la Russie, des conséquences,
00:51:08et puis aujourd'hui évidemment, on est dans le village monde,
00:51:11on est dans le village monde et tout le monde est concerné.
00:51:15Alors, vous racontez très bien depuis le Homaïdan, depuis tout cela,
00:51:19comment cette guerre évolue, vous êtes remonté d'ailleurs en 1954 pratiquement,
00:51:24les accords de Minsk, ça on en a parlé, et au fond, ce qu'on voit aujourd'hui,
00:51:30c'est une espèce de volonté effectivement qui existe depuis Zbigniew Brzezinski,
00:51:35vous savez, le grand échiquier, etc., vous en parlez aussi.
00:51:39– En 97.
00:51:40– C'est 97, c'est ça ? – 97, le grand échiquier.
00:51:42– Alors, rappelez un peu quel était justement le programme des néoconservateurs de l'époque.
00:51:46– Bien, déjà dans son livre, le grand échiquier,
00:51:49il expliquait qu'il fallait absolument séparer l'Ukraine,
00:51:53et que c'était facile économiquement de faire tomber la Russie,
00:51:59mais 97, mais il y avait déjà des rapports qui étaient préparés depuis 91, 93.
00:52:04– Oui, depuis l'effondrement de l'URSS.
00:52:05– Oui, depuis l'effondrement, et ils ont vu ça depuis très très longtemps,
00:52:09et ils sont en Ukraine depuis l'époque.
00:52:11– Mais est-ce qu'il n'y avait pas eu des accords, même s'il n'a pas été écrit,
00:52:14que l'OTAN ne franchirait pas telle ou telle frontière à l'Est,
00:52:19et c'est pour ça que la Russie a accepté que l'URSS… la réunion de l'Allemagne ?
00:52:24– Alors justement, il y a eu des accords,
00:52:25même si pour certains journalistes qui ont dit à un général,
00:52:28non, il n'y avait pas d'écrit, oui, il y a eu des accords,
00:52:31ils sont dans le livre, on peut les trouver,
00:52:34qui ont été faits en 93, à l'époque de Boris Helstin,
00:52:39et oui, il y a eu des accords de faits, comme il y a eu des accords,
00:52:42vous avez parlé tout à l'heure des accords de…
00:52:46– De Minsk ? – En Turquie.
00:52:47– Alors en Turquie, d'Ankara, bien sûr.
00:52:49– Deux mois après les accords d'Ankara, deux mois après l'entrée de l'opération spéciale,
00:52:57il y a eu des accords de signés, ils étaient d'accord d'ailleurs,
00:53:01et dans ces accords, il était convenu que la Russie
00:53:04devait se retirer de la région de Kiev.
00:53:07– Tout à fait.
00:53:08– Et quand Poutine a tenu ses engagements et qu'il s'est retiré,
00:53:13les médias ont dit, oui, Poutine était en train de perdre, il se retire,
00:53:16alors que pas du tout, c'était les engagements,
00:53:17il tenait les engagements qui avaient été signés,
00:53:21et si ça avait été signé à cette époque,
00:53:25c'était centaines de milliers de morts en moins,
00:53:27puisque à la fin de l'année dernière, on était à 500 000,
00:53:31même Robert Kennedy, dont vous avez parlé tout à l'heure,
00:53:34dans une interview parle de 500 000,
00:53:37et là, cette semaine, j'ai vu que depuis le début de l'année,
00:53:40on est à 480 000 morts en Ukraine,
00:53:43et ce que la télévision française ne montre pas,
00:53:46mais par contre que la télévision allemande montre au journal,
00:53:49c'est les rafles dans les rues, à la sortie des cinémas,
00:53:54ils ont fait un reportage où on sort à un homme de sa voiture,
00:53:57il est avec ses enfants, avec sa femme,
00:53:59on le sort de sa voiture, on le met dans un camion,
00:54:01et puis, quelques jours plus tard, il se retrouve au front.
00:54:04C'est terrible, ce qui se passe en Ukraine.
00:54:07Les Français ne sont pas informés,
00:54:08mais c'est vraiment des rafles continuelles.
00:54:11Vous allez chercher votre pain, vous ne rentrerez pas chez vous.
00:54:14– Oui, ils cherchent tout le monde, soldats, tout le monde en regardait.
00:54:18– Ils n'ont plus d'armée, et le pire, André,
00:54:21c'est que le rapport Rand, dont je vous parle, qui est de 1994,
00:54:26c'est indiqué dans le rapport que, de toute façon,
00:54:28l'armée ukrainienne va s'effondrer, qu'elle sera détruite, c'est prévu.
00:54:32– C'est l'Army Corporation qui avait écrit ça ?
00:54:35– Oui, c'est dans les rapports.
00:54:37Donc, tout est prévu, même la chute de l'Ukraine, quoi.
00:54:40– Oui, et donc, nous allons remplacer par tel ou tel pouvoir,
00:54:44enfin, ça, on l'a vu d'ailleurs après Maïdan, après tout cela,
00:54:48qu'on a mis à la tête, mais…
00:54:50– Alors, les gens ne savent pas, excusez-moi,
00:54:51les gens ne savent pas non plus qui est Zelensky.
00:54:55– Alors, qui est Zelensky ?
00:54:56– Alors, en dehors du fait que c'est un individu
00:54:58qui sait jouer du piano avec un certain organe,
00:55:02c'était un clown, un comédien, qui, en 2012,
00:55:07deux ans avant le Maïdan, a tourné un film
00:55:09dans lequel il était Napoléon qui allait envahir la Russie.
00:55:13Et les Américains l'ont vu,
00:55:15et le film a très vite disparu d'ailleurs, en Ukraine,
00:55:19et ils ont…
00:55:20– La vie d'Ukrainien, enfin, tourné en Ukraine, oui.
00:55:22– Les scénaristes d'Hollywood ont préparé une série,
00:55:25« Serviteurs du peuple »,
00:55:27où un professeur d'histoire, Soloborekho,
00:55:32devient président d'Ukraine.
00:55:35Il y a eu trois séries…
00:55:37– C'était joué par Zelensky.
00:55:38– Joué par Zelensky, il y a eu trois saisons.
00:55:41La troisième saison, le dernier épisode,
00:55:43où il est élu président,
00:55:45s'est passé le 16…
00:55:47quatre jours avant le 19 mai 2019.
00:55:51Et naturellement, il gagne,
00:55:52et quatre jours après, il y avait l'élection en Ukraine,
00:55:55et il a été élu au premier tour.
00:55:57C'est la meilleure campagne pré-électorale
00:55:59qu'il y ait jamais eue au monde,
00:56:00mais ce sont les scénaristes d'Hollywood qui l'ont fait.
00:56:04Et donc c'est vraiment la marionnette des Américains.
00:56:07Je pense sincèrement, je le casse assez dans le livre,
00:56:10donc je pense sincèrement que quand il a été élu,
00:56:13il pensait vraiment qu'il allait pouvoir faire la paix
00:56:16avec les territoires.
00:56:17– Oui, il devait peut-être être sincère à ce moment-là.
00:56:19– Je pense qu'à ce moment-là, il était sincère.
00:56:22Ensuite, il a été très vite rattrapé par la part nazie à l'Arada.
00:56:27L'Arada, c'est l'Assemblée nationale ukrainienne,
00:56:31à Kiev, donc l'Arada,
00:56:33où il y a un fort pourcentage de nazis.
00:56:35Et dès septembre 2019, il a été rattrapé par eux,
00:56:38et ils ne l'ont pas laissé faire ce qu'il voulait.
00:56:41Il a été pris en main,
00:56:42et puis après, je pense que la moutarde lui est montée au nez.
00:56:45Enfin, quand je dis la moutarde, c'est peut-être la farine, plutôt.
00:56:48– Vous voulez dire que c'est nous les gars de la narine, c'est ça ?
00:56:52– Oui, il est vraiment devenu le pantin des Américains.
00:56:55– Mais alors, justement, c'est intéressant,
00:56:59parce que, comment vous expliquez que toute la presse occidentale,
00:57:03et en tout cas, la grosse majorité des médias,
00:57:07ont pris fait et cause pour Zelensky ?
00:57:09Évidemment, l'Ukraine était envahie, on peut comprendre,
00:57:11c'était le Goliath russe qui envahissait le David ukrainien,
00:57:16mais certains allaient jusqu'à comparer, effectivement,
00:57:19Poutine à Hitler et Zelensky à Churchill.
00:57:22– Oui, alors là, ça va un peu loin, quand même,
00:57:25comparer Zelensky à Churchill.
00:57:26Oui, c'est M. BHL qui a dit, je l'ai pris pour un coluche,
00:57:29et quand je l'ai vu dans la rue dire à Biden,
00:57:31j'ai pas besoin d'un taxi, j'ai besoin d'armes,
00:57:33il était devenu Churchill, oui.
00:57:35– Oui, je ne l'ai pas pris pour un taxi, pour prendre ses munis, etc.
00:57:38Non, mais au-delà de ça, au-delà des déclarations de tel ou de tel,
00:57:44qu'est-ce qui fait qu'on a pris, et ça va au-delà,
00:57:48on dit, mais oui, il faut les aider,
00:57:49regardez, l'Union Européenne, d'Ours ou la Von der Leyen,
00:57:53à Biden, en passant par toute l'Europe,
00:57:56il faut absolument, et encore aujourd'hui, aider l'Ukraine.
00:57:59Vous vous dites quoi ? Il ne faut plus les aider, ou quoi ?
00:58:01– D'abord, c'est très simple, nous n'avons plus de médias,
00:58:04nous n'avons plus de journalistes, nous avons des influenceurs, déjà.
00:58:09On a déjà vu ça depuis 3-4 ans, quand même, ce sont des influenceurs.
00:58:13Ils ne disent pas la vérité, pourquoi ?
00:58:15– Pas tous, pas tous.
00:58:16– Je ne sais pas, peut-être que si on leur supprimait les subventions
00:58:19et qu'ils gagnent de l'argent simplement par le travail,
00:58:22peut-être nous dirait-il la vérité.
00:58:23Je pense qu'ils ont tous oublié la charte de Munich du journaliste, tout simplement.
00:58:29– Oui, mais enfin, d'abord, ne généralisons pas,
00:58:32tous ne sont pas comme ça, et il y en a qui font très bien leur boulot.
00:58:38– Eh bien, disons simplement, Jean-Michel Jacquet-Raphaéstin,
00:58:41qu'est-ce qui fait qu'au-delà des médias,
00:58:45qu'est-ce qui fait quand même que les politiques, les chefs d'État,
00:58:49ont pris effectivement position ?
00:58:50Tous, et encore aujourd'hui, quand il y a une légère réticence,
00:58:57ou même une réticence comme Viktor Orban,
00:59:00ou le président tchèque, Slovaque, Méfico, etc., on leur tombe dessus.
00:59:07– Ça, ce sont vraiment des hommes politiques qui aiment leur pays
00:59:10et qui défendent leur pays.
00:59:12Mais eux, ils ne font pas partie de Davos,
00:59:14ils n'ont pas été cooptés par Davos,
00:59:16ils n'ont pas été mis en place par Davos, ou par les Bilderbergs,
00:59:19ou par la Trilatérale, comme nous avons M. Macron,
00:59:23comme il y a eu Rajiji Sunak, comme il y a eu Boris Johnson,
00:59:27comme il y a Trudeau au Canada, tous ces gens-là sont des gens,
00:59:30des pantins qui sont aux ordres de ceux qui dirigent au-dessus.
00:59:34– Oui, mais alors justement, vous dites pantin ou pas pantin,
00:59:37mais c'est là où vous serez un peu complotiste, ou un peu beaucoup,
00:59:42il y a quoi ? Est-ce qu'il y a vraiment besoin,
00:59:44il y a un complot de gens qui sont ensemble,
00:59:46qui disent voilà, on va faire ça, etc., ou pas ?
00:59:49– Je crois que le conflit en Ukraine démontre bien un complot quand même.
00:59:53Aujourd'hui, on est tous conscients que c'est un complot.
00:59:58On massacre des centaines de milliers de gens
01:00:01pour prendre le pouvoir en Ukraine,
01:00:03enfin ils l'ont, pour simplement détruire la Russie.
01:00:06Et qu'est-ce qui se passe ?
01:00:07Mais la Russie, elle n'est pas détruite du tout,
01:00:09elle est encore plus forte qu'en 2022.
01:00:12Et puis, ce que les gens ne savent pas,
01:00:13c'est que nous, on n'a pas droit aux produits russes,
01:00:18le pétrole, le gaz, tout ça, on n'y a pas droit de Russie.
01:00:22Mais on le reçoit quand même, parce qu'il passe par l'Inde,
01:00:25et l'Inde nous le revend en prenant son pourcentage.
01:00:29Il faut savoir que les Américains n'ont pas arrêté
01:00:32d'acheter de l'uranium en Russie, au contraire,
01:00:35ils continuent d'acheter de l'uranium.
01:00:36Ce qu'ils ont besoin, ils continuent de l'acheter en Russie.
01:00:39Donc c'est vraiment de l'hypocrisie politique la plus totale.
01:00:44– C'est vrai, en tout cas, Fabien Bouglet est venu nous montrer ici,
01:00:48dans cette émission, la feuille de route du département d'État
01:00:51par rapport aux banques, avec qui, aux Russes,
01:00:53avec qui on peut toujours commercer en Amérique, c'est ça.
01:00:57Donc vous dites, pendant la guerre, le business continue.
01:00:59– Je parle de lui dans le livre d'ailleurs.
01:01:00– Pendant la guerre, le business continue, voilà.
01:01:03– Et vous, en fait, Jean-Michel, Jacques Merhafestin,
01:01:08en fait, qu'est-ce qui vous motive à écrire tout cela ?
01:01:12Pour vous, c'est quoi ?
01:01:13Comme vous l'avez fait pour les précédents livres,
01:01:15sur le Covid ou autre, c'est quoi ?
01:01:19– Je pense que c'est une mission de vie,
01:01:21mais c'est surtout passionnant parce que,
01:01:24je fais ce qu'a dit M. Philippe de Villiers un jour,
01:01:27il a tiré le fil et puis il y a tout qui vient.
01:01:30Et quand on commence à chercher, on trouve tellement d'informations,
01:01:33puis ça nous renvoie sur d'autres, puis sur d'autres et sur d'autres.
01:01:36Et c'est passionnant comme travail.
01:01:38– Alors écoutez, on va continuer à parler de ce travail.
01:01:41Effectivement, beaucoup vont dire mais c'est pas vrai,
01:01:44c'est pas vrai, d'autres vont dire mais oui.
01:01:46En tout cas, écoutez, lisez et cherchez
01:01:49et documentez-vous vous-même puisque toutes les références sont données.
01:01:52– Les documents officiels sont vrais,
01:01:54c'est documenté comme toujours avec moi.
01:01:56– Tous les liens, effectivement.
01:01:57On se retrouve avec Jean-Michel, Jacques Merhafestin,
01:02:00juste après cette petite pause.
01:02:02André Bercoff reçoit aujourd'hui dans son face-à-face
01:02:05Jean-Michel, Jacques Merhafestin pour son dernier livre,
01:02:08« Ne leur pardonnez pas », le tome 3.
01:02:10Si vous avez une question ou vous voulez réagir,
01:02:13n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.
01:02:17– Sud Radio.
01:02:18– Parlons vrai.
01:02:19– Parlons vrai.
01:02:20– Sud Radio.
01:02:20– Parlons vrai.
01:02:23– Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.
01:02:27– Et nous sommes toujours avec Jean-Michel, Jacques Merhafestin,
01:02:30« Ne leur pardonnez pas », ils savent très bien ce qu'ils font,
01:02:33tome 3 aux éditions Nouvelle Terre.
01:02:35Marie, je crois que nous avons…
01:02:36– Oui, nous avons un auditeur en effet,
01:02:38et c'est Georges qui nous appelle de Toulouse.
01:02:40Bonjour Georges.
01:02:40– Bonjour Georges.
01:02:42– Bonjour.
01:02:44– Oui, bonjour.
01:02:45– Oui, bonjour, on vous écoute Georges.
01:02:47– Oui, d'abord, vous remerciez de cette émission.
01:02:52Dire qu'en fait, beaucoup de gens pensent comme les propos que j'ai entendus.
01:02:58– Oui.
01:02:59– Mais il y a une espèce d'omerta dans le pays, où tout le monde a peur,
01:03:04de dire, de parler, de dire…
01:03:09– Tout le monde a peur, vous dites, mais pourquoi tout le monde a peur ?
01:03:11Pourquoi, de quoi, de quoi, Georges, de quoi, de quoi on a peur ?
01:03:15Non mais, ça m'intéresse vraiment quand vous dites tout le monde a peur à votre avis.
01:03:18– Parce qu'actuellement, il y a un politiquement correct, tout simplement.
01:03:26J'ai pu vivre même ça dans des réunions en famille, avec des amis,
01:03:30avec des amis, on a fait des discutés, notamment avec la jeune génération
01:03:35qui n'a pas connu l'époque de l'Union soviétique, tout ça.
01:03:39Et donc, il y a un gang.
01:03:44Je suis allé en Ukraine, quelque temps avant le Covid, comme ça, en voyage,
01:03:49j'ai regardé et j'ai parfaitement compris que c'était en 2019.
01:03:56– Avant 2001 ? – Avant 2001, oui.
01:03:59– 2019, d'accord. – 2019, d'accord.
01:04:02– Avant le Covid, ouais. – D'accord.
01:04:06– Bon, et là, je suis resté en toit à Saint-Trold-du-Pierre,
01:04:14et puis, j'ai pu voir.
01:04:18– Oui, et vous avez vu quoi, Georges ?
01:04:21– Des vitres, des vitres, des vitres, avec des impacts de balles.
01:04:25Et on m'a dit qu'on s'entraînait là, à balles réelles.
01:04:29Alors là, je me suis dit, oulala, les accords de Minsk, c'est terminé,
01:04:34s'ils s'entraînent au combat urbain à balles réelles…
01:04:38– C'était où, vous avez vu ça ? À Kiev ?
01:04:42– À Tchernobyl. – Ah, d'accord.
01:04:45– À Tchernobyl. – C'est où, Tchernobyl ?
01:04:50– Tchernobyl, c'est juste Tchernobyl. – Ah, Tchernobyl !
01:04:53Mais Tchernobyl, c'est pas en Ukraine, Tchernobyl, pardon.
01:04:56– Ah, c'est Tchernobyl en Ukraine, là. – Tchernobyl en Ukraine, ouais, ouais,
01:05:00c'est moi qui suis perdu, là.
01:05:03– Donc, vous voyez les impacts de balles, à balles réelles.
01:05:07– Ouais. – Donc, on me dit, c'est l'armée ukrainienne,
01:05:09je me dis, c'est quand même l'armée ukrainienne,
01:05:11qui m'a dit qu'on s'entraînait à balles réelles.
01:05:13– D'accord. – Donc, j'ai…
01:05:15quand on m'a demandé à la cimitaire, j'ai jamais dû lui parler,
01:05:18et pourtant, j'étais dans le régiment de commando,
01:05:21des impacts de balles à balles réelles. – D'accord.
01:05:23– Jamais, jamais. Donc, là, ça veut dire, tout simplement,
01:05:26on se prépare à la guerre. – On se prépare déjà.
01:05:30Oui, alors ça, je vais vous dire, Georges, de toute façon,
01:05:32la guerre du Donbass était engagée déjà depuis 15 ans.
01:05:35Il y avait, c'était le Donbass, c'était pas…
01:05:38Voilà, mais déjà, il y avait la lutte entre les russophones du Donbass,
01:05:43et c'est bien ça. – C'est bien ça, c'est bien ça.
01:05:46– Et l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Stoltenberg,
01:05:52a fait une grave erreur, puisqu'il a reconnu que la guerre
01:05:54était engagée depuis 2014. Donc, si l'OTAN reconnaît ça,
01:05:58ce n'est plus Vladimir Poutine qui a déclenché la guerre.
01:06:03Ils ont bien reconnu que c'était eux, l'OTAN, en 2014.
01:06:06– En 2014, oui, d'accord. Merci.
01:06:09Vous aviez une autre question à poser, Georges ?
01:06:11– Oui, alors, juste une dernière chose qui m'a profondément choqué,
01:06:15puisqu'on parle actuellement de ce qui se passe en Israël.
01:06:20Là, je suis dans mon voyage, je suis allé au Raven-Babillard, d'accord ?
01:06:25Et l'avenue de Moscou, qui est juste collée au Raven-Babillard…
01:06:29– Ah oui, au Babillard, où il y a eu le massacre.
01:06:32Oui, bien sûr, le massacre.
01:06:34– Bon, ils l'ont appelé, je crois, avenue Banderak.
01:06:37– Oui, oui. – Il faut quand même le faire.
01:06:39Il faut quand même le faire. – Oui, oui.
01:06:41– Le chef des SS ukrainiens. – Oui, oui.
01:06:44– Et si vous… et alors, dernière chose que je vais vous dire,
01:06:46c'est des trucs qui se préparent depuis longtemps, qui sont vieux.
01:06:49J'appelle ça de réel politique.
01:06:52En 1945, Wilson Churchill, dont on parlait tout à l'heure,
01:06:55il a fait venir, mais des milliers de SS ukrainiens en Angleterre,
01:06:59vous m'entendez ? En Angleterre.
01:07:01Et je peux vous l'envoyer, c'est des documents anglais
01:07:03qui ne sont pas passés sur la visite,
01:07:04et bizarrement, ça a été plus ou moins censuré.
01:07:07Mais je les ai, ces documents-là.
01:07:10En Angleterre, pour ensuite les envoyer au Canada.
01:07:16– Ah bon ? Vous m'envoyez écouter…
01:07:18– Donc en fait, il faut dire à ce monsieur
01:07:22que cette réelle politique a commencé en 1945.
01:07:28– Oui, ce n'était pas pour les mêmes motifs.
01:07:30– Ils n'osaient pas, parce que c'était l'URSS.
01:07:34Parce que c'était l'URSS.
01:07:35Mais ils ont toujours eu des visées sur l'Ukraine.
01:07:37Toujours, toujours, toujours.
01:07:38– Ok Georges, non mais ça, effectivement, il le dit,
01:07:41Jean-Michel Jacques Maire Festa le dit très bien.
01:07:44– Il faut savoir que Zelensky, deux jours avant son élection,
01:07:47a élevé Stéphane Bandera en héros national.
01:07:51Et puis, c'est bien connu quand même que des milliers de nazis
01:07:56ont été extradés aux États-Unis, au Canada,
01:08:00où ils ont énormément servi.
01:08:02– En Russie, en URSS aussi.
01:08:03– Oui, mais les premiers secrétaires,
01:08:05le premier secrétaire général de l'OTAN,
01:08:08ou des Nations Unies,
01:08:10le premier président de l'Union Européenne,
01:08:13c'étaient tous des nazis.
01:08:15Il faut le savoir quand même, il y a tout le détail.
01:08:19– Non, c'est vrai, enfin, c'est vrai,
01:08:21il faut quand même, je ne dirais pas du tout ça pour nuancer,
01:08:25mais on l'a dit aussi, des pères de l'Europe et tout ça.
01:08:28Évidemment, en tout cas, cette histoire,
01:08:30elle est, encore une fois, c'est la pensée binaire.
01:08:35Il y a les bons et les mauvais.
01:08:36Non, il y a eu des gens qui ont été dans le gris,
01:08:39il y a eu beaucoup et il faut le dire aussi.
01:08:41Je crois que nous avons Chantal.
01:08:43– Oui, nous avons Chantal qui nous appelle de Bastia.
01:08:45Bonjour Chantal.
01:08:46– Oui, bonjour Chantal.
01:08:47– Bonjour André, bonjour à votre invitée.
01:08:50– Bonjour Bastia, Chantal.
01:08:51– Je voudrais juste parler, donc, votre invitée,
01:08:54parler du complot, mais ce n'est même pas un complot,
01:08:57c'est à la vue et là-dessus de tout le monde
01:08:59quand on se renseigne.
01:09:00Quand ils ont fait la réunion à Prague en juillet,
01:09:03puis c'est en 2022, où ils se sont tous réunis
01:09:07pour calculer comment ils allaient découper la Russie.
01:09:09C'est-à-dire qu'ils ne se cachent même plus.
01:09:12Et je voudrais aussi, excusez-moi André,
01:09:15je voudrais juste parler des médias occidentaux.
01:09:18Il ne faut pas oublier que les médias anglo-saxons,
01:09:21en tout cas, sont beaucoup plus ouverts.
01:09:23Ils ont leurs défauts, mais il y a quand même
01:09:26le New York Times qui a sorti, il y a quoi, il y a 4-5 mois,
01:09:29en disant qu'il y avait bien 12 agences de la TIA
01:09:31à la frontière de l'Ukraine et de la Russie depuis 2013.
01:09:35Et je voudrais quand même,
01:09:36ce n'est pas pour défendre les journalistes, mais je veux bien
01:09:40qu'il y ait une minorité de corrompus,
01:09:42mais je pense que ces gens-là ont aussi énormément de pression,
01:09:46dans les médias français surtout,
01:09:48et que c'est humain d'avoir peur et de perdre son travail
01:09:52quand on a des familles.
01:09:53Alors, je ne dis pas que c'est bien, c'est vrai qu'il y en a...
01:09:55– Bien sûr, il faut comprendre aussi les choses.
01:09:57Et je voudrais qu'ils soient plus solidaires entre eux,
01:10:03et s'ils font bloc, ils peuvent gagner,
01:10:06parce que je suis sûr qu'ils ne sont pas tous d'accord
01:10:08de ce qui se passe, que ce soit pour le Covid,
01:10:11que ce soit pour l'Ukraine, pour beaucoup de choses.
01:10:14– C'est vrai, Chantal.
01:10:15– C'est compliqué, il faudrait le dire.
01:10:17– Non mais, Chantal a tout à fait raison,
01:10:19et j'en parlais dans le chapitre des médias, dans le tome 2,
01:10:22où un ancien directeur de France 2 a fait un livre,
01:10:26et il expliquait qu'on n'a même pas à les censurer,
01:10:29ils se censurent eux-mêmes,
01:10:31parce qu'ils ne veulent pas perdre leur emploi.
01:10:33Et on pourrait revenir encore plus loin,
01:10:36John C. Winton, qui était le rédacteur en chef du New York Times,
01:10:39en 1880, lors d'un banquet, alors qu'il avait un collègue
01:10:43qui voulait lever son verre à la liberté de la presse,
01:10:46il leur a dit, mais arrêtez,
01:10:48nous ne pouvons pas écrire ce que nous voulons,
01:10:50nous sommes les prostituées du pouvoir.
01:10:53Ça, c'était en 1880.
01:10:55– Non mais je suis d'accord, c'est ce que j'ai dit,
01:10:57oui, mais là, vous allez un peu fort de café, Jean-Michel,
01:11:00parce qu'il y a eu des journalistes qui sont morts,
01:11:02à peu près partout, qui se sont battus,
01:11:04et il y a des journalistes qui font leur boulot.
01:11:06Vraiment, je ne suis pas pour défendre la profession de journaliste,
01:11:09je dis encore une fois qu'il y a des gens,
01:11:12effectivement, d'abord, qui doivent gagner leur vie,
01:11:14je ne dis pas que c'est bien ou pas bien,
01:11:16mais je crois qu'on ne peut pas faire autrement
01:11:17que de gagner sa vie, mais surtout, je dirais encore aujourd'hui,
01:11:21je connais des jeunes, je peux en citer vraiment beaucoup,
01:11:25qui font leur boulot.
01:11:26Maintenant, évidemment, qu'il y a des pressions.
01:11:28Encore une fois, les pressions, ce n'est pas nouveau.
01:11:30Les pressions existent, vous savez,
01:11:32depuis les hiéroglyphes d'Abu Rabi,
01:11:35je veux dire, c'est depuis même avant Gutenberg,
01:11:38dont nous ne racontons pas d'histoire,
01:11:39c'est comme dans tous les métiers de la vie,
01:11:41il y a des gens qui résistent et des gens qui se bougent.
01:11:44– Mais ce ne sont pas ceux qui font le journal de 20 heures en France.
01:11:48Je vous laisse cette opinion, cher Jean-Michel.
01:11:51– Quand on regarde le journal de 20 heures en Allemagne,
01:11:53on voit la différence.
01:11:55– Oui, le journal de 20 heures en Allemagne, ou peut-être ailleurs,
01:11:59je ne l'écoute pas, malheureusement, je ne comprends pas.
01:12:01– Non, mais Jean-Michel Chantal avait raison,
01:12:02les journaux américains, les journalistes,
01:12:04sont beaucoup plus libres, ils ont sorti des documents.
01:12:07– Vous savez pourquoi ? – Pas très important.
01:12:08– Il y a quelque chose, je répète,
01:12:10parce que nous sommes en période d'élection,
01:12:11il y a quelque chose de très important dans la constitution américaine,
01:12:15et il y a beaucoup de choses qu'on peut reprocher à l'Amérique,
01:12:16mais pas ça, c'est les contre-pouvoirs.
01:12:19Les contre-pouvoirs existent aux Etats-Unis.
01:12:21Le premier amendement sur la liberté d'expression
01:12:23est un vrai premier amendement sur protection de la liberté d'expression,
01:12:26et heureusement qu'il y a ça.
01:12:28Je souhaite qu'il y ait d'ailleurs cet amendement
01:12:29dans la constitution française, je crois que nous avons…
01:12:32– Nous avons aussi encore un nouvel auditeur,
01:12:35c'est Dominique qui nous appelle de Charente-Maritime.
01:12:38– Dominique, bonjour.
01:12:40– Oui, je voulais compléter un petit peu,
01:12:43vous citiez une référence de livre,
01:12:44pour compléter le propos que je trouve très intéressant et juste de votre invité,
01:12:49dont j'ai oublié le nom.
01:12:50– Jean-Michel Jacquemin-Raphestin, voilà.
01:12:53– Voilà, c'est ça, bon ben bonjour à lui,
01:12:55et puis bonjour à vous, merci aussi pour vos émissions.
01:12:58Et donc j'avais lu, il y a déjà un moment,
01:13:00parce que ça date de 2004, un livre qui s'appelle
01:13:04« Les guerres et les rapes » qui a été écrit
01:13:05par un ancien fonctionnaire du département d'État américain,
01:13:10qui s'appelle William Bloom, et il écrivait avec toutes les références
01:13:14c'est-à-dire fastidieux à lire,
01:13:15parce que toutes les références y sont très bien documentées,
01:13:18« Les guerres et les rapes » menée par les USA
01:13:21à l'aide de la CIA et de l'infiltration dans tous les pays,
01:13:23pour déstabiliser des pays en développement qui représentaient une richesse.
01:13:29Il avait écrit « L'État voyou » et c'est un livre qu'il faut lire aussi,
01:13:32parce que, je ne sais pas s'il est encore édité,
01:13:35mais c'est très intéressant parce qu'on comprend les rouages
01:13:38de la politique américaine, la politique étrangère.
01:13:41Est-ce que j'ai encore le temps de vous citer une phrase très courte ?
01:13:46Allez-y.
01:13:47Alors, ce qu'il disait à l'époque, c'est Georges Kenan,
01:13:50qui était un responsable de la punification...
01:13:51Georges Kenan, oui, très connu, très grand diplomate, absolument.
01:13:55En 1948, il écrivait « Nous possédons environ 60% des richesses mondiales,
01:14:01mais seulement 6,3% de la population mondiale.
01:14:03Notre tâche dans l'avenir est de maintenir cette situation de disparité. »
01:14:08D'accord, 6,3% et 60%.
01:14:11Écoutez, je ne sais pas si on en est encore là aujourd'hui, en 2024,
01:14:15on le verra, on se retrouve peut-être après une petite pause.
01:14:18Mais vous pouvez continuer à nous appeler pour réagir
01:14:20ou poser votre question en composant le 0 826 300 300.
01:14:26Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
01:14:29Ça donne beaucoup de bien aux gens,
01:14:31rien que de vous écouter à la radio régulièrement.
01:14:33C'est très agréable et c'est rare.
01:14:35Bon, écoutez, vous voulez me rendre ému, je le suis un peu.
01:14:39Sud Radio, parlons vrai.
01:14:43Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
01:14:47Et nous sommes toujours et plus que jamais avec Jean-Michel,
01:14:50Jacquemin et Raphaël Stein, ne leur pardonnez pas,
01:14:53ils savent très bien ce qu'ils font.
01:14:54C'est le tome 3, c'est le tome 3,
01:14:57« L'empire du mensonge » et l'édition de Nouvelle Terre.
01:15:00Alors effectivement, on avait envie d'écouter,
01:15:04mais je ne l'ai pas mis, la merveilleuse chanson de Jeanne Moreau
01:15:07et de Rézevani, « J'aime tes mensonges ».
01:15:09Mais au fond, Jean-Michel, Jacquemin, Raphaël Stein,
01:15:13vous racontez tout cela et c'est bien,
01:15:15mais au fond, est-ce que le mensonge
01:15:17n'est pas consubstantiel au pouvoir,
01:15:19de quel côté qu'il soit, russe, américain, gauche, droite et autres,
01:15:23est-ce que ce n'est pas à nous et au peuple et à tout le monde
01:15:27d'être vigilants ?
01:15:29C'est à nous d'être vigilants, justement.
01:15:32Vous me demandiez tout à l'heure ce qui me poussait à écrire.
01:15:35C'est parce qu'il y a eu une époque où je travaillais,
01:15:38j'étais barillé, j'avais quatre enfants
01:15:39et je n'avais pas le temps de m'informer.
01:15:42Et à l'époque, j'aurais pu avaler toutes les informations
01:15:45qu'on me donnait.
01:15:46C'est justement parce qu'aujourd'hui, j'ai le temps,
01:15:48je suis en retrait, donc je peux écrire,
01:15:50je peux faire mes recherches.
01:15:52Et je le fais pour ceux qui n'ont pas le temps,
01:15:53pour leur donner l'envie, justement.
01:15:55C'est pour ça, dans ce livre, il y a 700 notes de bas de page.
01:15:59Le précédent, il y en avait 1500.
01:16:01Mais donc comme ça, j'étais hier soir avec un de mes lecteurs,
01:16:04il me dit, je passe trois fois plus de temps
01:16:07dans les recherches que tu me fais faire que dans la lecture.
01:16:10Parce qu'il me dit, quand on va dans les notes de bas de page,
01:16:12on trouve des informations, les documents,
01:16:15on peut télécharger les documents et j'apprends plein de choses.
01:16:17Et finalement, je leur donne l'envie de chercher par eux-mêmes.
01:16:20– L'envie d'avoir envie de chercher, effectivement.
01:16:23Ça fait 512 pages déjà sans les notes, votre livre.
01:16:27Mais dites-moi, je vais vous poser une question quand même,
01:16:29parce qu'incontestablement, je ne sais pas,
01:16:33vous m'avez dit, Aurentin, qu'un Russe aurait pu l'écrire.
01:16:36Alors, est-ce que vous n'êtes pas un tout petit peu agent russe,
01:16:38Jean-Michel, est-ce que vous n'êtes pas un tout petit peu stipendier ?
01:16:42– J'ai commencé par le livre pour expliquer, justement,
01:16:46j'aimais beaucoup l'Ukraine, puisque je suis allé en Ukraine.
01:16:48J'ai commencé ma vie de journaliste et d'écrivain par Tchernobyl.
01:16:54Il y a eu quatre livres sur Tchernobyl.
01:16:56– C'est vrai, dont le vôtre.
01:16:58– Je connais un peu ce pays.
01:17:02J'ai même été félicité par le président ukrainien pour le premier livre,
01:17:07qui était Léonid Kouchma, à l'époque.
01:17:10Donc, j'ai planté le décor, je n'ai rien contre l'Ukraine,
01:17:14et je n'ai rien contre Poutine non plus.
01:17:17Moi, ce que je cherche, c'est la vérité.
01:17:19Donc, tous les documents que j'ai mis, les recherches que j'ai faites,
01:17:22c'est la vérité, il n'y a pas...
01:17:25– Vous avez commencé, c'est votre premier livre,
01:17:27Tchernobyl, la France contaminée, par préface de Théodore Monod.
01:17:32– Voilà, le tout premier, absolument.
01:17:35J'ai eu la chance et l'honneur d'être préfacé par Théodore Monod
01:17:37pour un premier livre.
01:17:39Je n'avais même pas réalisé, à l'époque,
01:17:40l'honneur que c'était de rencontrer ce grand monsieur.
01:17:43– Et je dois dire que vous avez fait cinq livres sur Tchernobyl.
01:17:46– Oui, quatre, et puis j'ai participé à un autre en tant que co-auteur,
01:17:51avec des noms prestigieux comme Alain Rauchinskaya,
01:17:55Mikhaïl Gorbatchev, J.L. Alexievich,
01:18:00qui a eu le prix Nobel littérature en 2015.
01:18:04– Alors justement, votre goût, c'est de chercher
01:18:07et de donner les documents en disant, écoutez, lisez-les, etc.
01:18:11Alors aujourd'hui...
01:18:13– C'était pareil pour les deux précédents sur les vaccins, les injections.
01:18:18Tous les documents venaient d'organismes d'État,
01:18:21le CDCI, le NIH, l'ONS anglais, l'Institut John Hopkins.
01:18:26– Tous les organismes officiels.
01:18:27– C'est des organismes officiels.
01:18:29La formation, elle est là, il suffit de la chercher.
01:18:31– C'est vrai, il faut avoir le temps et bien évidemment l'énergie de la chercher.
01:18:34C'est pour ça que c'est important.
01:18:36Comment vous voyez aujourd'hui, vous voyez en tout cas,
01:18:38vous avez remarqué que depuis trois ou quatre ans quand même,
01:18:40il y a une prise de conscience, les gens commencent à bouger.
01:18:43Ce n'est plus, le balancier est en train effectivement d'osciller,
01:18:46c'est le moins que l'on puisse dire.
01:18:48Et pour parler de votre plus récent sur la guerre Russie-Ukraine
01:18:52et sur ce qui se passe, comment vous voyez un peu l'avenir,
01:18:54l'avenir proche, sans faire de prédictions,
01:18:57mais quand même, vous voyez, ça va aller vers quoi à votre avis ?
01:19:01– Ça va dépendre des résultats américains, je pense, ça c'est indéniable.
01:19:07Si Donald Trump est élu président,
01:19:09je pense qu'effectivement la guerre en Ukraine va s'arrêter très vite,
01:19:13puisqu'il avait même dit qu'elle s'arrêterait
01:19:14avant qu'il prenne possession du bureau Oval en janvier.
01:19:18Je pense que ça c'est son intérêt.
01:19:20Mais je ne suis pas sûr qu'on ait le même Donald Trump qu'en 2016 non plus.
01:19:24Je le suis, j'écoute. – On va voir.
01:19:27– On va voir, voilà. – Qui votera, verra.
01:19:30– Voilà, l'autre guerre, je ne suis pas sûr qu'il la fasse arrêter.
01:19:33Donc, on verra.
01:19:35Mais je pense que si…
01:19:38J'ai eu la chance de parler avec des militaires récemment.
01:19:42– Des militaires de quels ? Français ? – Français.
01:19:45Si jamais c'est Kamala Harris qui passe,
01:19:49ça va être vraiment très chaud en Europe.
01:19:52– Ah oui ? – Très chaud en Europe.
01:19:54– Mais est-ce que ça ne va pas être très chaud en Europe ?
01:19:56Vous vous occupez aussi d'économie, on parle de tout.
01:19:58Est-ce qu'il n'y aura pas une tendance isolationniste
01:20:03ou protectionniste de l'Amérique qui fera qu'ils diront
01:20:07l'Europe, débrouillez-vous ?
01:20:09– Oui, Trump annonce que ce sera protectionniste.
01:20:12S'il est élu, il va augmenter les frais de douane, d'importation et tout.
01:20:17Donc ça posera des problèmes commerciaux à l'Europe
01:20:19qui n'en a pas besoin parce que depuis l'arrêt du gaz russe
01:20:23et l'explosion de Nord Stream, l'économie européenne s'écroule.
01:20:27L'économie allemande s'écroule.
01:20:30Beaucoup de sociétés allemandes partent aux États-Unis.
01:20:34Volkswagen délocalise aux États-Unis.
01:20:37Ils sont aussi la plus grosse firme de chimique basse.
01:20:41Ils délocalisent aux États-Unis aussi.
01:20:43Et puis bon, nous en France, on le voit bien.
01:20:46– Il y a un vrai tableau, un certain nombre d'échéances
01:20:49qui nous attendent, qui ne sont pas gaies, il faut le dire.
01:20:51– Non, ils ont vraiment plombé l'économie européenne bien.
01:20:54C'est ce qu'ils voulaient.
01:20:55– Dites-moi, vous êtes bien à la Réunion.
01:20:57Je sais que vous vivez à la Réunion, c'est pas un secret d'État.
01:21:01Pourquoi la Réunion ?
01:21:03– Oh, ça a été le hasard.
01:21:07À l'époque, il y a 16 ans, on m'avait proposé un emploi à la Réunion.
01:21:11Et puis bon, j'ai quand même payé mes livres sur Tchernobyl.
01:21:15Il y a eu un premier accident de voiture,
01:21:18une route trafiquée, 5 tonneaux, voilà.
01:21:20Ensuite, il y a eu l'incendie de mon appartement.
01:21:23Quand je faisais des conférences,
01:21:24j'avais deux inspecteurs des RG à chaque fois
01:21:27qui sont venus me prévenir que je dérangeais en haut lieu.
01:21:30Et puis ensuite, j'ai fait un livre, j'accuse,
01:21:33où c'était très politique.
01:21:35Et Paris Match m'avait fait un article
01:21:37avec trois anciens ministres attrapés par un nuage.
01:21:41Mme Barzac et M. Carignan n'ont pas bougé.
01:21:43Mais M. Pasqua, ministre de l'Intérieur à l'époque,
01:21:46attaqué Paris Match, qui m'a demandé de témoigner.
01:21:51Donc je me suis retrouvé à la 17ème à Paris,
01:21:54à faire une conférence de 45 minutes.
01:21:56M. Pasqua a perdu et un mois après, j'ai été poignardé.
01:22:00Voilà, donc je leur en ai fait un quatrième,
01:22:02préfacé par un grand cancérologue, Dominique Belpombe,
01:22:05qui est un cancérologue spécialiste dans les cancers
01:22:07dus aux engrais, aux pesticides, aux rayons et tout ça.
01:22:11Et puis après, là, ils m'ont rien fait.
01:22:14Et j'ai eu la possibilité de partir à La Réunion.
01:22:16J'ai dit, j'arrête.
01:22:18Et je voulais pas continuer.
01:22:19Je veux dire, j'ai repris un autre métier.
01:22:22Et puis en 2011, il y a eu Fukushima.
01:22:25J'étais dans un ashram en Inde à l'époque.
01:22:28Et quand je suis...
01:22:29Vous avez repris la plume à ce moment-là.
01:22:31Voilà. Et en 2014, sincèrement, je vous dis la vérité,
01:22:34j'étais réveillé toutes les nuits avec Fukushima.
01:22:37Donc là-haut, je leur ai dit, j'ai compris.
01:22:39Je me suis remis à Fukushima.
01:22:40Et puis les hasards ont fait que je rencontre un Français
01:22:43qui était prof de français à Tokyo
01:22:46et qui avait des amis qui enquêtaient sur place
01:22:48parce que moi, c'était pas la peine que j'aille à Tokyo.
01:22:50Je parlais pas japonais et tout ça.
01:22:52Et donc j'ai fait le livre Fukushima.
01:22:55Et puis ne leur pardonnez pas,
01:22:57tome 1, tome 2 et tome 3.
01:22:59Merci, Jean-Michel Jacquemin-Raphaéstin.
01:23:01Écoutez, lisez le livre, lisez, documentez-vous
01:23:05et puis faites-vous votre propre opinion.
01:23:08Toujours votre propre opinion.
01:23:11Et votre opinion propre.
01:23:12Et vous pouvez retrouver toutes les émissions d'André Bercoff
01:23:15en podcast sur notre site internet sudradio.fr
01:23:18ou en replay sur notre chaîne YouTube.
01:23:20Et demain, on se retrouve dès midi,
01:23:21mais avec une émission, André, un petit peu chamboulé.
01:23:23Tout à fait, c'est une émission spéciale élection américaine
01:23:26où nous aurons quatre correspondants
01:23:28des États-Unis, à New York, à Los Angeles,
01:23:32à Washington, bien sûr, et encore ailleurs,
01:23:35qui vont nous raconter,
01:23:36parce que là, on aura déjà les premières tendances,
01:23:38qui vont nous raconter en direct demain sur Sud Radio,
01:23:42à Bercoff, dans tous les États, entre midi et 13h.
01:23:45Donc, à demain.

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