Valérie Fayard, Adeline Dargent et Pierre-Yves Pasquier sont les invités du 13h

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Valérie Fayard, Adeline Dargent et Pierre-Yves Pasquier sont les invités du 13h ce mercredi 6 Décembre 2023.

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00:00 l'industrie du textile et, si j'en crois les chiffres du gouvernement, la deuxième
00:04 plus polluante au monde après le pétrole. La production de vêtements et de chaussures
00:08 serait responsable des émissions de 4 milliards de tonnes équivalent CO2 par an. Je rappelle
00:13 que pour fabriquer un jean, il faut 11 000 litres d'eau, c'est l'équivalent de 285
00:19 douches. Il est donc urgent, on l'a compris, de produire moins et pour cela d'utiliser
00:23 des vêtements qui existent déjà. Voilà pourquoi hier, l'Union Européenne a annoncé
00:27 qu'il serait à l'avenir interdit de détruire des vêtements neufs, invendus. Le Parlement
00:32 européen et les Etats membres ont trouvé un accord et une fois que ce texte aura été
00:36 formellement approuvé par les eurodéputés au Parlement et par les Etats membres, les
00:39 grandes entreprises auront deux ans pour s'y conformer, six ans pour les moyennes entreprises.
00:44 Trois invités avec nous pour en parler aujourd'hui et pour répondre à vos questions que vous
00:48 posez au 01 45 24 7000 ou via l'application France Inter. Adeline Dargent, vous êtes
00:54 la déléguée générale du Syndicat de Paris de la Mode Féminine. Bonjour ! Bonjour ! Pierre-Yves
00:59 Pasquier, bonjour ! Bonjour ! Président fondateur de Commerzo, c'est une entreprise qui accompagne
01:05 les marques dans la gestion de leurs invendus et de leurs déchets. Avec nous également
01:09 Valérie Fayard, bonjour ! Bonjour ! Vous êtes la directrice générale déléguée d'Emmaüs
01:14 France. Vous êtes beaucoup battue pour obtenir cette interdiction de détruire les vêtements
01:19 neufs en France, Valérie Fayard. Elle est d'ailleurs entrée en vigueur le 1er janvier
01:23 2022. On parlera dans un instant de son efficacité. D'ailleurs, d'abord prenons le problème
01:28 à la racine. Pourquoi les entreprises détruisent, pourquoi les magasins détruisent leurs invendus ?
01:33 Ça paraît absurde. Oui, alors ce qui paraît absurde, c'est déjà même en amont. Pourquoi
01:36 y a-t-il tant d'invendus ? C'est quand même ça le premier sujet. C'est-à-dire que si
01:39 elles ont à détruire les invendus, c'est qu'elles en ont parce qu'on est dans un système
01:42 qui est quand même assez fou, où on surproduit dans des conditions environnementales et sociales
01:47 souvent néfastes et lamentables, des produits dont on n'a pas besoin et qui à la sortie
01:51 ne seront pas vendus et que les entreprises devront détruire. C'est quoi le pourcentage
01:55 d'invendus d'ailleurs ? On sait ou pas ? Adeline Dargent ? Je pourrais aimer pouvoir vous répondre.
02:03 Non, non, les entreprises effectivement ne donnent pas de chiffres. C'est un secret ?
02:05 Alors, c'est pas forcément un secret. Ce sont des chiffres qu'en bien même certains
02:09 les donneraient et qui seraient difficiles à consolider. Donc c'est vrai qu'on n'a
02:12 pas de chiffres sur le sujet. Moi j'ai lu 3% des chiffres d'affaires en 2019. C'est
02:17 le chiffre le plus récent que j'ai trouvé. 3 à 5%. Alors moi j'ai lu 5% du volume,
02:22 ce qui ferait 150 millions de vêtements par an si c'était ça. Donc c'est quand même
02:25 absolument énorme. Donc on est dans un système qui est quand même complètement fou. Donc
02:29 je reviens quand même, nous si on s'est battus pour cette loi-là, c'était pour
02:32 dire certes arrêtons de détruire les invendus, mais surtout arrêtons de… changeons de
02:37 système, changeons de paradigme et produisons moins. Mais pourquoi elles détruisent ? Je
02:40 reviens à cette question. Parce qu'elles n'arrivent pas à ajuster, elles produisent
02:44 trop. Donc elles n'arrivent pas à ajuster par rapport à la demande. Donc elles ont
02:47 des invendus. Une fois qu'elles ont des invendus, elles vont essayer de trouver la
02:50 solution la plus simple et la moins chère pour se débarrasser de ces invendus.
02:54 Donc c'est plus simple et moins cher de détruire que de donner ou de recycler ?
02:57 Ça dépend des solutions qu'on utilise, mais ça peut être moins cher effectivement
03:01 que de mettre en filière de recyclage. Et donc à une époque avant l'interdiction,
03:06 elles pouvaient choisir de détruire plutôt que de dépenser un peu plus de sous.
03:09 Autre question de base, Adeline Dargent, je vous ai vu tiquer lorsque j'ai dit que
03:12 c'était la deuxième industrie la plus polluante au monde. Vous pourrez appeler Christophe
03:17 Béchut si vous avez des problèmes avec ces chiffres. Mais pourquoi ça pollue autant
03:20 de fabriquer un t-shirt, une chemise, un pantalon ?
03:23 Vous avez raison, je vais rectifier, on est la sixième industrie la plus polluante. Mais
03:28 bon, c'est pas glorieux quand même.
03:29 C'est pas ce que j'ai trouvé sur le site du ministère, mais c'est pas grave.
03:33 C'est une information qui circule beaucoup, mais bon, des études démontrent qu'on est
03:36 le sixième. Mais c'est pas, voilà, encore une fois, c'est pas glorieux.
03:38 Mais pourquoi ça pollue autant ?
03:39 Parce qu'en fait, c'est toute la partie amont production qui est polluante. C'est
03:44 toute la partie matière première, puisqu'on est à la fois sur de l'extraction, ça peut
03:48 être du coton, enfin voilà, toutes les matières premières. On parle beaucoup aussi des matières
03:53 naturelles de type laine parce qu'on est sur des élevages en Australie et Nouvelle-Zélande.
03:59 Et puis la partie extraction pétrolière aussi quand on parle de matières synthétiques.
04:05 Il y a ce volet-là, effectivement, toute cette partie fibre. Et puis la partie également
04:10 teinture, impression, qui est assez polluante. On va retrouver de la pollution dans les eaux,
04:15 on va retrouver du stress hydrique. Voilà, un certain nombre d'impacts environnementaux
04:19 qui sont réels.
04:20 Alors, je l'ai dit, la France interdit la destruction des vêtements invendus depuis
04:25 le 1er janvier 2022. Pierre-Yves Pasquy, en début d'année, vous aviez interrogé plusieurs
04:30 professionnels pour savoir s'ils respectaient la loi française. Et résultat, plusieurs
04:34 vous ont dit qu'ils ne la respectaient pas.
04:35 Alors, effectivement, on a fait un panel pour savoir un petit peu comment évoluaient les
04:41 activités sur le sujet des invendus. Et en fait, force est de constater que les choses
04:48 progressent, mais progressent lentement. C'est-à-dire qu'il y a plus de 70% des répondants qui
04:53 n'avaient pas en tête le sujet de la loi AGEC.
04:56 Ils n'étaient pas au courant ?
04:57 Ils n'étaient pas au courant.
04:58 Ou ils ne disaient pas le lettre.
05:00 Exactement. Et 7% des répondants déclaraient continuer de détruire des invendus.
05:06 Juste pour compléter ce qui était dit juste avant, il ne faut pas perdre de vue que jeter
05:11 un produit pour une entreprise, ça reste un échec.
05:14 Aucune entreprise normalement constituée accepte et jette des produits par plaisir
05:20 ou par principe.
05:21 Quand ils les jettent, c'est qu'il n'y a pas d'autre solution.
05:24 Et donc, c'est bien l'enjeu de cette loi.
05:26 C'est d'essayer de résoudre, de contribuer à résoudre ce constat d'échec qu'on a
05:31 produit et donc potentiellement on a trop produit parce que par exemple on a peut-être
05:36 trop d'espérance commerciale dans tel ou tel produit et donc on va stocker plus que
05:42 finalement ce qu'on vend.
05:43 C'est ça qui génère le surstock.
05:44 C'est aussi cette pression commerciale.
05:46 Il n'y a pas de contrôle ? Il n'y a pas d'amende pour essayer de faire avancer les choses ?
05:50 Alors effectivement, la loi AGEC en France prévoit des amendes qui sont sur le plan
05:57 financier mais aussi en termes de communication.
05:59 Donc bien sûr qu'il y a un sujet.
06:01 Nous, vu de notre fenêtre, certaines entreprises progressent indéniablement.
06:05 C'est-à-dire que nous, à peu près tous les jours, des nouvelles entreprises notamment
06:09 dans le domaine du textile viennent nous voir pour qu'on les accompagne.
06:11 Tout simplement parce qu'en fait, ça n'est pas simple au quotidien quand vous avez un
06:16 réseau de 150 boutiques partout sur le territoire et que vous avez quelques pièces dans 150
06:22 boutiques éparpillées, organiser le retour logistique en entrepôt et ainsi de suite.
06:27 Quand vous êtes dans une pression concurrentielle, vous avez la nouvelle collection qui arrive
06:31 et ainsi de suite, effectivement ce sujet passe un petit peu à l'as.
06:34 Donc du coup, c'est là où nous, on vient les accompagner.
06:36 Donc certaines entreprises progressent mais bien sûr, il y a encore quasiment tout à faire.
06:42 En même temps, j'ai lu Pierre-Yves Passier que la loi disait la chose suivante.
06:46 Il faut privilégier le réemploi, la réutilisation ou le recyclage des invendus mais je cite
06:50 "sous réserve que ce soit techniquement possible".
06:53 Ça veut dire que la destruction n'est pas interdite stritto sensu ?
06:57 Alors effectivement, elle est interdite en France, pas sur le plan européen mais en
07:01 France, elle est interdite jusqu'à ce que vous ayez prouvé que vous avez trois refus
07:08 d'association.
07:09 Ça c'est pour le don ?
07:11 Ça c'est pour le don aux associations.
07:12 On propose les dons des invendus à trois associations ? Si trois disent non, on a le
07:16 droit de détruire ?
07:17 Exactement mais normalement, quand vous le faites de manière très bien organisée,
07:23 des vêtements c'est très demandé par les associations.
07:25 Je pense qu'Imaüs pourra confirmer et donc effectivement, c'est une donnée suffisamment
07:32 intéressante pour les associations.
07:33 Donc on parvient à trouver des associations et donc là, on passe non plus dans un schéma
07:38 perdant mais dans un schéma gagnant puisque les entreprises génèrent des économies,
07:42 valorisent leurs marchandises et au profit d'associations qui en ont besoin.
07:46 Adeline Dargent, je rappelle que vous êtes la déléguée générale du syndicat de Paris
07:49 de la mode féminine.
07:50 Qu'ont fait les entreprises ? Les enseignent depuis deux ans, depuis le vote de cette
07:54 loi pour moins détruire ?
07:55 Alors j'ai envie de dire qu'elles n'ont pas attendu d'ailleurs cette loi finalement
07:58 pour cesser de détruire leurs invendus puisque bon, il y a quand même un risque d'exposition
08:03 réputationnelle très important.
08:05 On a vu quelques scandales donc elles n'ont pas attendu 2022 et c'est ce qui vient d'être
08:10 dit.
08:11 Majoritairement, alors une fois qu'elles ont je dirais été au bout de tous les circuits
08:15 de vente possibles parce qu'effectivement il y a les outlets, il y a d'autres réseaux
08:20 qui permettent d'écouler les stocks sans les détruire mais l'issue ultime ou pas,
08:25 d'ailleurs parce que certaines entreprises font des dons assez rapidement, c'est le
08:28 don.
08:29 Et des associations de type Emmaüs, on en a d'autres qui travaillent sur des sujets
08:34 de réinsertion en plus donc qui sont extrêmement intéressantes et des sujets de réinsertion
08:38 à la fois en France et aussi dans d'autres pays et je pense à une association en particulier
08:42 qui travaille aussi avec l'Afrique dont on entend beaucoup parler, qu'elle accueille
08:48 beaucoup de textiles, alors on ne parle pas des invendus mais c'est tous les textiles
08:53 usagés qui posent aussi de gros problèmes.
08:55 Oui là vous pensez au Ghana c'est ça ? Où ça cumule des stocks et ça pollue évidemment,
08:59 c'est un problème à l'échelle de la planète.
09:03 Valérie Fayard, vous êtes la directrice générale déléguée d'Emmaüs France, possibilité
09:06 pour les anciennes de donner à l'association par exemple que vous représentez, est-ce
09:10 que les dons ont augmenté depuis le vote de cette loi ?
09:12 C'est difficile à dire parce que nous on collecte 300 000 tonnes de produits par an
09:15 dans 500 points de vente en France, on n'a pas de consolidation, on n'a pas l'impression
09:19 que ça a augmenté d'une façon considérable.
09:21 Le fait de donner à des associations…
09:22 La loi n'a pas eu d'effet pour vous ?
09:23 Si ça a sûrement…
09:24 Non mais s'il y avait eu un afflux de dons vous l'auriez…
09:25 Non il n'y a pas eu un afflux absolument gigantesque et il faut savoir que quand les
09:28 entreprises donnent à une association, elles ont une défiscalisation de 60% de la valeur
09:33 comptable de la marchandise donc pour elles c'est extrêmement intéressant et donc
09:37 ce n'est pas du mécénat que les entreprises font aux associations, c'est vraiment quelque
09:41 chose de gagnant-gagnant et ça leur coûte vraiment très peu d'argent puisque nous
09:45 nous allons chercher de la marchandise.
09:47 On ne peut pas dire que sur le textile, parce que la loi sur les invendus concerne tous
09:50 les flux, un mobilier etc. etc. et je le disais avant l'émission, sur le textile c'est
09:55 presque le secteur où on a eu le moins de contacts avec des entreprises venant nous
09:59 voir pour dire « bon bah compte tenu de cette loi qu'est-ce qu'on fait ensemble
10:02 ? ». Il y a des entreprises du meuble, il y a des entreprises de l'électro.
10:04 Mais donc ils vont où ces invendus ? S'ils ne sont plus détruits ou moins détruits
10:09 et s'ils ne sont pas donnés ? On ne sait pas s'ils sont moins détruits,
10:13 il n'y a aucun contrôle.
10:14 L'administration n'a absolument les moyens d'avoir aucun contrôle.
10:16 Après on peut espérer qu'ils sont moins produits aussi.
10:19 Voilà, alors c'est ça, on peut espérer que du coup le changement de modèle qu'on
10:22 appelle de nos voeux a commencé.
10:23 La possibilité si ces vêtements ne sont plus détruits et ne sont pas donnés, c'est
10:28 qu'ils soient recyclés et c'est l'appel de Simon qui nous appelle de Nevers.
10:31 Bonjour Simon.
10:32 Bonjour.
10:33 Vous travaillez dans le recyclage vous-même ?
10:34 Alors pas dans le recyclage, dans le sur-cyclage.
10:37 C'est quoi ?
10:38 En fait le sur-cyclage est différent du recyclage, là où le recyclage implique une destruction
10:43 de la matière.
10:44 L'upcycling ou le recyclage c'est l'idée de venir récupérer le vêtement par exemple
10:49 l'invendu, de venir découper à l'intérieur cet empiècement et ensuite réassembler et
10:54 en faire un nouveau vêtement ou un nouvel accessoire.
10:56 Qu'est-ce que vous faites par exemple avec un t-shirt ?
10:58 Avec un t-shirt, on peut refaire un t-shirt, on peut refaire une trousse, on peut faire
11:02 un tote bag, on peut faire un sac, on peut faire un tout autre produit en fait dont la
11:07 matière à l'origine permettra de faire le prochain.
11:10 Le gros intérêt du sur-cyclage, on l'a développé à Losange en tant que filière
11:15 industrielle, c'est de permettre aux entreprises qui ont des invendus de les valoriser pour
11:20 créer un nouveau produit.
11:21 J'ai écouté tout à l'heure sur la pollution dans le textile.
11:24 On revient finalement essentiellement, et c'est là qu'il le dit, de la création
11:27 de la matière première et après avec l'upcycling ou le sur-cyclage, on peut créer des nouveaux
11:31 produits sans avoir à recréer de la matière puisqu'on va venir directement la piocher,
11:35 la récupérer dans des produits qui sont déjà là.
11:37 Merci Simon pour votre témoignage.
11:40 Pierre-Yves Pasquier, est-ce qu'il y a une augmentation du recyclage ? C'est compliqué
11:44 d'ailleurs de recycler des vêtements ?
11:45 En fait, le recyclage intervient dans une chaîne de valorisation, une priorité de
11:52 valorisation, avant le recyclage, la logique évidemment c'est la réutilisation.
11:57 C'est-à-dire que toute une partie de ce textile, quand bien même il est de seconde
12:00 main, est encore parfaitement utilisable.
12:03 C'est-à-dire que je vais vous prendre l'exemple d'un pull ou d'un t-shirt ou d'une paire
12:05 de chaussures qui ne sont plus neufs éventuellement ou qui ont des légers défauts, un trou,
12:10 un bouton en moins, mais qui sont néanmoins parfaitement réutilisables.
12:12 Donc nous, la mission de commerçants c'est d'aller privilégier le fléchage de ces
12:15 produits directement vers la réutilisation.
12:18 Et dans un deuxième temps, si le produit n'est plus utilisable dans sa fonction première,
12:24 donc là, les chaussures qui ne sont plus portables par exemple, là effectivement on
12:27 va plutôt les diriger vers des filiales, des filières de recyclage.
12:30 Je vous livre deux témoignages.
12:32 Alice, département du Jura, il faut légiférer sur la responsabilité des grandes marques
12:36 françaises de limiter la fabrication avec des produits non durables, apprendre à réparer
12:41 nos vêtements.
12:42 Elisabeth à Montfort-la-Maurine, où dit "j'ai des habits achetés il y a quelques
12:44 dizaines d'années de très bonne qualité que je garde, quand je veux m'en débarrasser
12:48 je les donne à des gens que cela intéresse".
12:50 On n'a pas encore parlé Valérie Fayard de la décision de l'Union Européenne hier.
12:53 Qu'est-ce qu'elle va changer pour nous sachant qu'il y a cette loi déjà qui existe ?
12:56 Nous on était en avance en France, grâce notamment à Emmaüs mais grâce à d'autres
13:00 acteurs aussi.
13:01 On était en avance donc pour nous ça n'a pas changé grand-chose.
13:03 En revanche pour l'Europe c'est une extrêmement bonne nouvelle.
13:06 Ça ne concerne pas que la destruction d'un vendu, il y a aussi des mesures sur l'éco-conception,
13:10 sur recevoir des vêtements qui seront plus facilement recyclables et sur l'affichage
13:15 environnemental, c'est-à-dire donner des informations aux consommateurs pour qu'ils
13:18 choisissent en connaissance de cause.
13:19 Il y aura un passeport numérique Adeline Dargent sur les vêtements pour savoir d'où
13:24 ils viennent par exemple, c'est une bonne chose selon vous ?
13:26 Oui, oui.
13:27 Là encore la France a pris un peu d'avance puisque les consommateurs depuis la loi AGEC
13:31 et depuis d'ailleurs cette année 2023, les marques ont l'obligation d'indiquer,
13:38 les grandes marques aujourd'hui, ont l'obligation d'indiquer les impacts, un certain nombre
13:43 d'impacts, les caractéristiques environnementales des produits.
13:45 Ça se trouve où ?
13:46 Ça se trouve souvent sur un QR code sur l'étiquette du vêtement, oui, oui tout à fait.
13:51 J'ai pas dû faire attention alors.
13:53 Je vous invite donc à regarder.
13:55 Non, non, mais les étiquettes et puis comme toutes les entreprises aujourd'hui sont digitalisées,
14:00 les sites, vous trouverez toutes les informations sur les sites.
14:02 Alors j'attire l'attention sur le fait que c'est pour les grandes marques.
14:06 Merci à tous les trois d'avoir accepté l'invitation de ce 13-14.
14:10 Merci aux auditeurs qui nous ont appelés et qui ont témoigné aujourd'hui.

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