Le 13/14 reçoit aujourd'hui jeudi 29 février 2024, la jeune gymnaste Aline Friess, Julien Benneteau, responsable de la délégation de l'équipe française féminine de Tennis au JO 2024 et Henri Specht de la société Solidéo, directeur du village olympique.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 France Inter, le 13-14, Jérôme Cadet.
00:06 Je vous redonne les chiffres, ils sont impressionnants, 52 hectares, 82 bâtiments, 7200 chambres,
00:13 14250 lits et 45 000 clés.
00:16 Ce sont les chiffres du village olympique et paralympique de Paris 2024 qui a donc été
00:21 inauguré ce matin en Seine-Saint-Denis.
00:23 On a le décor, mais ce qui va nous intéresser maintenant, ce sont les histoires qui vont
00:27 s'y écrire et de cela nous allons parler avec nos invités avec vous.
00:30 Vos appels 0145 24 7000 et via l'application France Inter pour toutes les questions que
00:35 vous vous posez sur la vie au village mais aussi sur la préparation à moins de 5 mois
00:39 des Jeux.
00:40 Je vous présente nos deux invités, Aline Friss, bonjour.
00:42 Vous êtes gymnaste, gymnastique artistique, c'est votre spécialité.
00:46 Sixième à Tokyo en 2021 dans l'épreuve par équipe, médaillée de bronze en saut
00:52 de cheval au championnat d'Europe de gymnastique artistique féminine, c'était il y a deux
00:56 ans, vous êtes d'ores et déjà qualifiée pour ces Jeux, vous êtes sûre d'y être
01:00 ou pas encore ? Non, on n'est pas encore sûre.
01:02 Donc comment est-ce que vous regardez l'inauguration de ce village olympique ce matin ? Avec beaucoup
01:06 d'envie, en rêvant d'y être évidemment ? Oui, forcément je rêve d'y être.
01:09 L'équipe de France est qualifiée et là jusqu'à juin il faudra gagner sa place
01:14 en individuelle.
01:15 Quand tombe la sélection ? Fin juin.
01:17 Fin juin, donc jusqu'à fin juin vous êtes sous tension.
01:20 Lui connaît le village olympique, il l'a bien connu en tout cas.
01:23 Bonjour Julien Bento.
01:24 Oui, bonjour.
01:25 Merci d'être avec nous, responsable de la délégation de l'équipe de France féminine
01:30 de tennis, ancien joueur de tennis, plus de 15 ans au plus haut niveau.
01:33 Vous avez été médaillé de bronze en double, on s'en souvient, au JO de Londres en 2012.
01:38 C'est le meilleur souvenir de votre carrière Julien ? Oui, ça fait partie du top 3 de
01:44 ma carrière effectivement.
01:45 Ça reste un grand souvenir et de grandes émotions et j'espère qu'on va pouvoir
01:52 revivre ça avec nos athlètes cet été.
01:54 Vous êtes sur les cours en ce moment parce qu'on entend des bruits de balles et de grissements
01:58 derrière vous.
01:59 Qu'est-ce qu'il se passe ? Effectivement, je suis au bord d'un terrain, je vais essayer
02:04 de m'éloigner.
02:05 Non, non, mais il n'y a pas de problème d'ambiance, aucun problème.
02:08 Mais vous coachez en même temps, donc vous avez un oeil sur le terrain et vous nous
02:10 écoutez attentivement.
02:12 Julien Bento, c'est quoi l'important ? Je crois que vous ne dormirez pas vous au village
02:15 olympique d'ailleurs l'été prochain.
02:18 Pour quelle raison ? Pour des raisons de proximité et de confort
02:23 aussi.
02:24 On a la chance d'avoir notre centre national d'entraînement qui est à côté de Roland-Garros,
02:29 là où se joueront les Jeux olympiques.
02:31 Donc c'est au sud-ouest de Paris ? Exactement, ça nous évite une trentaine de minutes de
02:36 transport.
02:37 Et puis sur place, on a tout.
02:39 On a à la fois les conditions d'entraînement, les conditions d'hébergement.
02:42 On a fait refaire des chambres très confort pour nos joueurs et nos joueuses.
02:49 Et du coup, cette proximité et cette facilité au niveau logistique entre les entraînements,
02:55 la préparation et les matchs a fait qu'on a pris ce choix-là et cette décision.
03:01 Il y a un quart des sportifs français qui ne dormiront pas au village ?
03:03 Oui, en fait le village olympique c'est exceptionnel parce qu'il y a une ambiance qui est géniale.
03:13 Il y a des liens qui peuvent se créer aussi avec les autres sports, des moments de partage
03:19 avec les autres sports, quand il y a des équipes françaises qui jouent dans la journée et
03:25 qui reviennent le soir, que ça gagne.
03:27 Il y a une dynamique qui se crée.
03:29 Après, il ne faut pas se le cacher, c'est très dur de pouvoir offrir un sentiment de
03:34 confort pour 10 000 personnes.
03:35 On va revenir à vos souvenirs à vous, Julien Bento notamment à Londres et même au-delà.
03:41 Aline Friss, vous étiez, vous, il y a trois ans à Tokyo.
03:44 C'était un village très particulier.
03:46 On était en pleine épidémie de Covid.
03:47 Donc, c'était masque pour tout le monde et des contacts très réduits.
03:52 Quels souvenirs vous en gardez ?
03:53 Oui, c'est vrai que même au self, il y avait des vitres entre nous pour manger.
03:57 Il y avait les masques.
03:59 Moi, je garde un très beau souvenir parce que c'était quand même les Jeux olympiques.
04:01 J'ai fait que cela, donc je ne peux pas comparer à d'autres JO.
04:05 Mais c'est vrai que les conditions étaient un peu bizarres et on avait des lits en carton.
04:09 J'espère qu'à Paris, ce sera un petit peu mieux.
04:13 Mais c'est toujours les lits en carton.
04:14 C'est le même principe.
04:15 Comment ils sont ces lits alors ?
04:17 Non, vraiment, ça ne va pas déranger.
04:18 Mais il y a plusieurs athlètes qui se sont plaint.
04:20 Vous avez mal dormi ? Non, vous avez bien dormi ?
04:22 Non, moi, j'ai bien dormi.
04:23 Sur ces lits.
04:24 Et le matelas, comment était-il ? Parce qu'il y a le support en carton, mais le matelas ?
04:27 Oui, non, le matelas, ça allait.
04:29 Je crois qu'il y avait un sur-matelas aussi.
04:30 Donc, ça allait.
04:31 Est-ce que vous pouvez nous décrire à quoi ressemble un village olympique ?
04:34 C'est une petite ville.
04:35 En fait, il y a tout dans un village.
04:36 Il n'y a pas juste des logements, des appartements qu'on partage et des lits.
04:41 Il y a un énorme self.
04:43 Il y a des endroits pour les kinés, des bains froids.
04:48 Et après, il y a plusieurs...
04:49 Des médecins ?
04:50 Oui.
04:51 Il y a plusieurs appartements et on est classé par pays.
04:54 Et il y a tout.
04:56 Il y a aussi IRM, radio, tout sur place.
04:58 On peut faire des examens à toute heure du jour et de la nuit.
05:01 C'est ouvert ? Oui, je pense.
05:02 Vous n'avez pas forcément essayé d'y aller à 3h du matin.
05:05 En même temps, ce n'est pas l'endroit où on souhaite aller quand on fait les Jeux.
05:07 Oui, voilà.
05:08 On fait ses courses aussi ? On peut faire ses courses à l'intérieur du village olympique ?
05:12 Vous avez ce souvenir-là ?
05:14 Je n'en ai pas fait.
05:15 Peut-être parce qu'il y avait le Covid.
05:16 Mais du coup, je ne sais pas.
05:18 Julien Bento, quel est votre meilleur souvenir, souvenir plus fort du village olympique ?
05:22 Alors moi, en 2012, pour la cérémonie d'ouverture, on partait du village à pied.
05:31 On partait du village.
05:34 Avant la cérémonie d'ouverture, on était tous habillés et on attendait notre tour.
05:37 On était dehors, à côté du bâtiment France, dans le village olympique de Londres.
05:43 Et puis là, tout d'un coup, je suis avec Richard Gasquet et 80 mètres de nous, je
05:49 vois un grand athlète, costume Ralph Lauren USA, grand, costaud, magnifique et tout.
05:57 Et en fait, c'est Kobe Bryant qui allait défiler.
06:00 Il passe devant nous et moi, j'étais sur place.
06:07 On le regardait et Richard me dit « si tu veux, je vais lui demander une photo, je
06:10 veux bien ». Il va, il prend son courage de main, il y va.
06:13 Et Kobe Bryant a gentiment et poliment refusé et on ne s'en est pas heurté ou quoi que
06:18 ce soit parce qu'après, on a regardé.
06:19 Et effectivement, en fait, tous les 10 mètres, il y avait un athlète d'un pays qui venait
06:23 le voir pour lui prendre une photo.
06:24 Donc, s'il s'arrêtait, il ne serait jamais arrivé.
06:27 Mais c'est ça qui est incroyable.
06:30 C'est Kobe Bryant, une légende du sport mondial qui arrive, qui passe devant vous.
06:35 C'était un moment assez drôle et sympa à vivre.
06:37 - Mais c'est intéressant ce que vous dit Julien Bento parce qu'on dit souvent aux
06:40 sportifs « il faut rester dans ta compétition, tu ne regardes pas, tu ne demandes pas d'autographe,
06:44 tu ne fais pas de photo, ça va plomber ton parcours ». Et vous, pas du tout en fait.
06:48 Vous avez profité et en même temps, vous avez quand même fait un résultat et quel
06:52 résultat ? Le bronze ?
06:53 - Non, mais il faut savoir profiter et prendre l'énergie là où elle est.
06:58 Et ça peut être à n'importe quel niveau.
07:00 Par exemple, je me souviens à Londres, pareil, trois, quatre jours avant le début des Jeux
07:04 Olympiques, un soir, on dînait au self et il y a Tony Westanguet qui s'assoit à notre
07:08 table.
07:09 Il était tout seul.
07:10 Il nous demande « ça ne vous dérange pas si je dîne avec vous ? » « Non, avec plaisir
07:11 ». Et il venait de finir sa dernière journée d'entraînement et il nous dit « je ne
07:16 sens pas le bassin, je n'y arrive pas, je n'ai pas de bonne sensation sur ce bassin,
07:19 c'est terrible, etc.
07:20 » Et donc, on discute.
07:22 Et puis, peut-être qu'on discute d'autre chose, etc.
07:24 Et quatre jours après ou cinq jours après, il est champion olympique.
07:27 Et en fait, ça m'avait marqué cette discussion où cet athlète qui était capable, alors
07:33 qu'il ne nous connaissait pas tant que ça, de s'ouvrir comme ça en disant « je n'ai
07:36 pas de bonne sensation » et qui est quand même champion olympique quatre, cinq jours
07:39 après.
07:40 Et donc, voilà, c'est des moments… il faut savoir profiter de ces moments-là parce
07:44 qu'ils sont rares dans une vie.
07:46 Et quand on aime le sport, je pense que ça peut être que des ondes positives qui peuvent
07:50 aider pour notre compétition.
07:52 Les questions des auditeurs et des auditrices de France Inter.
07:55 Aline, je vous soumets celle de Julie.
07:57 Comment se passent les relations avec les autres athlètes des autres pays ? Est-ce
07:59 que vous restez en groupe de français ou est-ce que vous partagez des bons moments
08:02 avec les autres athlètes genre babyfoot ou billard ? Je ne sais pas s'il y avait ça
08:06 à Tokyo.
08:07 Je rappelle qu'on était dans un contexte Covid.
08:08 C'est bien visé ça parce que j'adore le babyfoot, j'en fais tout le temps.
08:12 C'est vrai ?
08:13 Ah ouais, j'en fais tout le temps.
08:14 Mais non, pendant les compétitions, on reste concentré sur notre sport, donc on ne fait
08:18 pas trop d'autres activités.
08:20 Après, on parle aux autres athlètes mais il y a un peu la barrière de la langue quand
08:24 même.
08:25 Donc je dirais qu'on reste quand même plus entre français.
08:27 Mais on s'amuse bien quand même.
08:30 Est-ce qu'il y a, Julien Bento nous parle de sa rencontre avec Kobe Bryant, est-ce qu'il
08:34 y a un sportif ou une sportive, si vous êtes retenu, pour les Jeux que vous voudriez absolument
08:39 croiser, rencontrer, voir ? J'ai entendu que Kylian Mbappé voulait faire les Jeux
08:44 de Paris.
08:45 Il paraît, oui.
08:46 Alors c'est lui que j'aimerais voir.
08:47 Pour quelle raison ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous fascine chez ce sportif ? Au-delà
08:53 de sa notoriété, de son talent ?
08:55 En fait, c'est mon frère qu'il aimait beaucoup et j'aime bien regarder avec mon frère le
09:01 foot depuis qu'il est tout jeune.
09:02 Donc je le suis.
09:04 Il est trop rapide, il marque beaucoup.
09:06 Donc j'aime bien.
09:07 Question de Philippe, vous avez répondu à Julie.
09:10 Aline, question de Philippe qui nous appelle du Mans.
09:12 Bonjour Philippe.
09:13 Oui, bonjour.
09:14 C'est Philippe Roussel en effet.
09:15 Oui, je m'inquiète parce que j'écoute France Inter, mais je lis mon quotidien préféré
09:20 Le Ménilib tout le matin.
09:21 Bien sûr.
09:22 Et qui dit que c'est surtout le village olympique, des chambres avec des salles de
09:28 bain communes, pour deux.
09:31 Et puis là, j'entends parler de lits en carton.
09:34 Alors bon, à la fin des Jeux olympiques, tout ça, il va falloir virer les lits en
09:38 carton, rechanger, changer les poisons, changer les salles de bain.
09:42 Si on veut faire des appartements comme vos invités l'ont annoncé tout à l'heure.
09:47 Exactement.
09:48 Ça va encore coûter un pognon dingue.
09:50 Alors ça, je ne sais pas.
09:53 Peut-être monsieur Estanguet, parce qu'apparemment, il va pouvoir rénover deux ou trois immeubles
09:59 à mon avis.
10:00 Avec Philippe.
10:01 Juste un petit mot, puis j'en ai fini.
10:04 On est beaucoup, beaucoup, beaucoup à ne pas aimer les Jeux olympiques.
10:08 Alors de temps en temps, si vous pouviez faire une pourrie.
10:10 Mais c'est votre cas, Philippe.
10:11 Ah oui, bah oui.
10:12 Vous ne regarderez pas du tout les Jeux ?
10:14 Ah non.
10:15 Vous êtes sûr ?
10:16 Ah sûr et certain.
10:17 Vous n'avez jamais regardé les JO ?
10:18 Non.
10:19 Quand j'étais enfant, tout petit, quand on n'avait pas la télé, on allait chez
10:23 les voisins.
10:24 C'était magnifique, mais non, je ne regarderai pas.
10:25 Je pars dans le lot, j'ai déjà prévu les salles.
10:27 Bon, très bien.
10:28 On verra si vous vous laissez prendre aux Jeux comme durant votre enfance.
10:31 Peut-être.
10:32 Merci en tout cas de votre appel, parce qu'on a quelqu'un, écoutez bien la réponse,
10:34 qui va vous répondre.
10:35 C'est Henri Speck.
10:36 Bonjour monsieur Speck.
10:37 Bonjour.
10:38 Vous êtes directeur du village olympique côté Solideo.
10:40 C'est vous qui avez livré ce matin ce village au comité d'organisation olympique et remis
10:45 les clés à Tony Estanguet.
10:47 Est-ce que vous pouvez répondre à Philippe comment on va passer, sans que ça coûte
10:50 noudi Philippe, je reprends son expression, un pognon de dingue, à un village olympique
10:54 pour athlètes, à ensuite des résidences dans lesquelles des gens vont habiter ?
10:57 Effectivement.
10:58 Alors c'est à la fois un quartier d'habitation et un quartier de bureau.
11:02 Mais après les Jeux, en 2025, on appelle ça la phase de l'héritage.
11:06 Et dès le départ, le quartier a été imaginé comme ce quartier de l'héritage.
11:11 Et c'est les Jeux qui utilisent de façon transitoire les différents bâtiments.
11:16 Et donc c'est dans ce cadre-là que l'occupation se fait.
11:21 Et donc il n'y a pas de surcoût lié aux Jeux olympiques et paralympiques portés par
11:26 d'autres.
11:27 Et donc c'est vraiment l'investissement sur les bâtiments finaux qui permet de financer
11:31 le quartier.
11:32 Mais ce n'est pas la même taille de bâtiment.
11:34 Si on loge deux sportifs ensemble dans un appartement et si on a une famille de cinq
11:38 personnes par exemple, il faut que ça puisse se moduler ?
11:41 Alors effectivement, dès le départ, on a imaginé deux programmes.
11:45 Le programme pour l'héritage, donc le logement familial tel que vous le décrivez.
11:48 Et puis l'occupation avec les athlètes, avec finalement des cuisines qui ne sont pas posées
11:55 dès le départ, qui sont remplacées par des soldes de bain temporaires.
11:57 Ce qui permet d'accueillir plus d'athlètes dans le même logement familial, qu'il n'y
12:01 aura d'habitants à la fin.
12:02 Donc tout ça a été imaginé dès le départ et tous les plans ont été faits d'abord
12:07 pour la phase olympique, puis pour la phase héritage.
12:10 Quand est-ce que les premiers habitants vont rentrer dans ces logements ?
12:12 Alors les premiers habitants arriveront fin 2025 et on s'est déjà organisé pour construire
12:19 un premier groupe scolaire.
12:21 Il y en aura un second qui permettront d'accueillir les enfants des habitants.
12:24 Donc l'idée c'est que ça devienne un lieu de vie ouvert à tous.
12:27 C'est ça l'objectif ?
12:28 C'est exactement ça l'objectif.
12:30 On a à la fois des bâtiments de bureaux, des bâtiments de logements.
12:34 L'idée c'est d'avoir 6000 habitants et 6000 salariés qui vivent quotidiennement
12:37 sur le futur village.
12:39 Et puis au pied de ces bâtiments, on a des commerces, on a des locaux d'activité.
12:43 Donc vraiment tous les ingrédients d'une ville vivante et diverse.
12:46 Merci à vous Henri Speck pour ces précisions et merci d'avoir répondu à Philippe.
12:52 Vous étiez en direct précisément de ce village olympique qui a été inauguré il
12:55 y a quelques minutes.
12:56 Merci à Nicolas Mathias également pour les moyens techniques.
13:00 Merci pour les choix qui ont été faits pour les Jeux Olympiques et Paralympiques avec
13:03 vous Julien Bento, parce que vous faites partie de la commission des athlètes.
13:06 Donc vous avez donné votre avis sur la construction de ce village et notamment sur l'absence
13:10 de clim.
13:11 Est-ce que vous étiez pour ou contre vous Julien ?
13:12 Moi j'étais pour que les chambres soient climatisées.
13:20 Elles ne le seront pas finalement ?
13:21 La dernière solution, il y a un système de rafraîchissement etc. qui va être mis
13:28 en place.
13:29 Mais effectivement, un des sujets c'était la différence thermique entre l'humidité
13:37 extérieure et la température à l'intérieur et le cahier des charges qui avait été donné
13:41 par la Solideo à l'entreprise qui était en charge de construire ces bâtiments.
13:46 Et effectivement dans un but de confort et de performance, parce qu'il ne faut pas oublier
13:50 que les Jeux Olympiques, le but c'est d'être performant.
13:53 Et effectivement, plusieurs d'entre nous ont soulevé le point que s'il fait 27-28
13:59 degrés dans les chambres, c'est compliqué.
14:01 Et ça, je pense qu'il y a beaucoup de fédérations qui ont voulu assurer le coup et ont quitté
14:08 le village pour ceci.
14:09 Pour ça, ça explique le chiffre que je donnais au départ dans le cadre des sportifs qui
14:13 ne seront pas sur place.
14:14 Merci Julien Bento d'avoir accepté de participer à ce 13-14.
14:18 Merci Aline Friss.
14:19 Les chances très importantes pour vous dans les prochains mois pour valider le billet
14:23 pour Paris, pour convaincre vos entraîneurs ?
14:25 Je pense que ce sera une Coupe du Monde d'ici mai parce que je reviens d'une blessure et
14:31 le championnat d'Europe ça va être un peu tôt.
14:32 On croise les doigts.
14:33 Merci à vous.
14:34 On espère vous voir dans ces épreuves de gymnastique artistique en juillet et en août prochain.