Sandra Rimey et Christophe Poinssot sont les invités du 13h

  • il y a 6 mois
Le 13/14 reçoit aujourd'hui mardi 26 mars 2024, Sandra Rimey, Secrétaire Générale de l'organisation professionnelle Minéraux Industriels France et Christophe Poinssot, Directeur Général Délégué, Directeur scientifique du BRGM.
Transcript
00:00 « France Inter, le 13-14, Jérôme Cadet »
00:06 C'était il y a quasiment 20 ans, jour pour jour, le 8 avril 2004, la fermeture du puits
00:12 de charbon de la Houve à Creutzwald en Lorraine, marquait la fin de l'exploitation du charbon
00:17 dans notre pays.
00:18 Les mines étaient alors remisées dans les livres et les spectacles historiques.
00:22 Et imaginez-t-on, pour longtemps.
00:24 Il n'en est rien, la France n'en a pas terminé avec son histoire minière, car la transition
00:29 énergétique est gourmande en métaux, lithium, cobalt, nickel pour les batteries des véhicules
00:33 électriques notamment.
00:34 Et petit à petit émerge l'idée discutée, c'est vrai que pour sauver le climat, il
00:39 faudra ouvrir des mines.
00:41 Ainsi, le gouvernement mène un grand inventaire des ressources minières pour relancer leur
00:45 exploitation.
00:46 Et les populations commencent à être consultées.
00:48 À Echassière, dans l'Allier, la Commission nationale du débat public a débuté ses
00:52 réunions publiques il y a deux semaines avant l'ouverture possible d'une mine de lithium.
00:57 Deux invités avec nous pour en parler, Sandra Arimé, bonjour !
00:59 Bonjour Jérôme Cadet !
01:01 Vous êtes secrétaire générale de l'organisation professionnelle Minéraux Industrielles France,
01:06 c'est-à-dire que vous représentez les industriels spécialisés dans l'extraction et dans la
01:11 transformation de minerais et de roches.
01:13 Avec nous également Christophe Poinceau, bonjour !
01:16 Bonjour Jérôme Cadet !
01:17 Vous êtes le directeur général délégué et directeur scientifique du BRGM.
01:21 Le BRGM c'est le Bureau de Recherche Géologique et Minière et je précise que vous intervenez
01:28 en direct d'Orléans et des locaux de nos confrères de France Bleue que l'on remercie.
01:33 J'attends les questions des auditeurs et des auditrices de France Inter sur ce sujet.
01:36 01 45 24 7000, vous passez également par l'application France Inter.
01:41 Sandra Arimé, quelles sont les mines ? J'ai parlé de la fermeture des mines de charbon
01:44 mais il y a toujours des mines en exploitation en France aujourd'hui.
01:47 Combien et quelles sont les minerais qui sont exploitées ?
01:49 En effet, il y a encore 4 mines en activité en France.
01:53 4 ? 4 ? Ah oui, c'est peu.
01:56 Vous avez la mine de sel à Varangerville qui a ouvert en 1856 qui est une mine souterraine.
02:02 Le sel de cette mine c'est essentiellement en Lorraine, des applications pour le sel
02:08 de déneigement et l'agriculture.
02:09 Vous avez deux mines de bauxite dans les Ros.
02:15 La bauxite c'est le minerai de l'aluminium sauf que là en France il est surtout valorisé
02:19 en ce qu'on appelle en matière première pour réfractaire ou dans les ciments spéciaux.
02:26 Et la dernière mine c'est une mine de calcaire bitumineux, pareil, c'est une ancienne mine
02:31 de 1861.
02:33 C'est des applications souterraines également dans l'Ain et essentiellement des applications
02:39 en cosmétologie, en cosmétique pardon, et en pharmacie.
02:42 Ça veut dire qu'on est très largement dépendant sur ce terrain-là, sur le terrain des minerais ?
02:48 En France il y a une différence entre administrative et juridique entre mine et carrière.
02:55 C'est-à-dire que c'est une spécificité un peu française.
03:00 En fait les mines et carrières c'est pareil, donc on a quand même un riche patrimoine
03:03 géologique en France.
03:04 Donc il y a un potentiel ?
03:06 Il y a 4 mines à ce jour mais il y a 3700 carrières.
03:11 Et des carrières qui contribuent aux besoins de tous les français au quotidien dans tous
03:15 les domaines.
03:16 Qu'est-ce qu'on extrait des carrières Sandra Arimé ?
03:18 Alors je distinguerais deux types.
03:20 C'est les matériaux de construction que tout le monde connaît plus parce que c'est
03:24 quand même 2700 carrières.
03:26 C'est tout ce qui est sable et gravier, granulat pour les routes, l'infrastructure routière,
03:31 le génie civil à travers le béton.
03:33 Et vous avez les roches ornementales, vous savez c'est les mobiliers funéraires ou
03:38 patrimoine.
03:39 Et vous avez ce qu'on appelle la deuxième catégorie, les minéraux pour l'industrie.
03:42 C'est-à-dire que vous avez des gisements comme le kaolin, le mica, le talc, je pense
03:47 que vous avez déjà entendu ces noirs.
03:48 Et minéraux pour l'industrie parce qu'ils alimentent des filières industrielles.
03:53 Finalement en fait en France on a déjà une certaine indépendance minérale.
03:57 Si je prends la silice, donc des sables siliceux, c'est 70% de la composition du verre.
04:04 Donc ça approvisionne l'industrie verrière, ça approvisionne les fonderies.
04:09 Vous savez les moules où on coule le métal en fusion, c'est des moules qui sont fabriqués
04:12 avec des sables siliceux et des résines.
04:14 Sandra Rimet nous a parlé du potentiel de notre sous-sol.
04:18 Vous êtes chargée Christophe Poinceau au BRGM du grand inventaire des ressources minières
04:24 qui a été lancé par le gouvernement.
04:26 Pourquoi ça consiste ?
04:27 Je pense qu'il est important d'avoir en tête que notre connaissance du sous-sol aujourd'hui
04:32 est très imparfaite et en fait commence à dater.
04:35 C'est-à-dire que la dernière fois qu'on s'est posé la question de ce qu'on avait
04:38 comme ressources intéressantes sous nos pieds, c'était dans les années 70-80.
04:42 Donc la carte à 40-50 ans ?
04:46 La carte à une quarantaine d'années.
04:48 Et ce qu'il faut avoir en tête c'est qu'à cette époque-là, d'une part on ne cherchait
04:52 pas la même chose.
04:53 Typiquement le lithium n'avait aucun intérêt à cette période, on ne l'a jamais cherché.
04:55 Et d'autre part, on n'avait pas les outils qui nous permettent de regarder en profondeur
05:00 ce qu'on a dans notre sous-sol.
05:01 Donc c'est bien l'enjeu de ce qu'on veut relancer aujourd'hui.
05:04 Connaître plus précisément ce qu'on a sous nos pieds, quelles sont les ressources
05:07 qui pourraient être intéressantes de manière à réduire notre dépendance aux importations
05:11 et améliorer notre souveraineté sur ces métaux qui sont indispensables pour nos transitions.
05:15 Comment vous faites ?
05:16 Alors comment on fait ?
05:17 Vous creusez ?
05:18 Non, on ne creuse pas du tout.
05:21 Au moins dans une première étape, il n'y a rien d'intrusif.
05:24 C'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin ou comme un super jeu
05:28 de piste.
05:29 C'est-à-dire qu'on va à la fois utiliser des techniques qu'on appelle de géophysiques,
05:34 on va mesurer des paramètres physiques qui vont nous permettre d'ausculter le sous-sol,
05:38 un peu comme un scanner ou une radio en médecine nous permet de savoir ce qu'on a dans le
05:42 corps.
05:43 On va aussi faire des prélèvements dans les cours d'eau parce que ça a l'avantage
05:47 de rassembler un peu tout ce qui a été rodé autour de manière à pouvoir faire des analyses
05:52 chimiques complètes.
05:53 On va compléter ça avec toute la connaissance géologique qu'on a de notre sous-sol et
05:56 qu'on a accumulée depuis maintenant bientôt deux siècles.
05:59 Et donc tout l'art des géologues et puis on y met aussi beaucoup de sciences numériques
06:05 et d'intelligence artificielle, c'est d'être capable en croisant tout ça d'aller identifier
06:08 quelles sont les zones dans lesquelles on a potentiellement des gisements.
06:12 Alors un gisement c'est quoi ?
06:13 C'est un endroit où finalement un métal, un minerai s'est concentré, ce qui fait
06:17 que ça devient intéressant de pouvoir potentiellement aller le chercher dans des conditions certes
06:21 économiquement rentables mais aussi environnementalement respectueuses, évidemment pour avoir un impact
06:27 minimum.
06:28 J'ai regardé votre carte Christophe Poinceau, Bretagne et Grand Ouest jusqu'en Mayenne
06:33 en Vendée et dans la Manche, le Massif Central, les Pyrénées et une partie des Vosges, c'est
06:37 dans ces régions que vous cherchez, c'est dans ces régions qu'on pourrait rouvrir
06:41 des mines dans les années qui viennent ?
06:42 Alors effectivement en fait on a deux grands types d'environnement géologique en France,
06:48 on a les vieux massifs, les vieilles montagnes si vous voulez qui sont faites éroder et
06:53 c'est effectivement les zones que vous venez de mentionner principalement et puis le reste
06:57 du pays, pourquoi on ne s'y intéresse pas ? Parce que c'est des bassins sédimentaires
07:00 sur lesquels on pourrait trouver potentiellement des gisements mais c'est quand même beaucoup
07:03 moins fréquent et beaucoup plus complexe à trouver.
07:04 Donc oui effectivement les grands massifs notamment hercyniens et anciens que vous
07:10 venez de mentionner, c'est dans ces zones-là que potentiellement on aura des ressources
07:14 d'intérêt et que peut-être s'il y a une décision démocratique en ce sens, on pourra
07:19 dans quelques décennies ouvrir des mines.
07:21 On va y venir, juste puisque vous avez prononcé le mot lithium, Sandra Rimé, à quoi ça
07:25 sert le lithium aujourd'hui ? Pourquoi il y a un intérêt pour ce métal aujourd'hui
07:28 ?
07:29 Mon périmètre c'est plutôt les substances de carrière et non métalliques, non énergétiques,
07:35 le lithium fait partie des substances de mine.
07:38 Alors Christophe Poinceau, puisque vous avez employé le mot, peut-être une précision
07:41 sur le lithium, pourquoi est-ce qu'il a tant d'intérêt aujourd'hui ?
07:43 Tout à fait, je pense que tout le monde a maintenant en tête qu'à peu près un tiers
07:47 de nos émissions de gaz à effet de serre c'est lié à notre mobilité, mobilité individuelle,
07:52 mobilité collective avec les transports etc. et au fait qu'on brûle aujourd'hui du carburant,
07:57 donc des ressources fossiles qui émettent du CO2.
07:59 Si on veut aller vers une économie neutre en carbone et donc lutter contre le changement
08:04 climatique, il faut qu'on transforme cette mobilité carbonée en une mobilité électrique
08:09 et pour ça il faut des batteries, il faut des batteries de grande puissance et aujourd'hui
08:12 la technologie de référence, c'est une technologie dans laquelle on a du lithium, qui est, je
08:17 vais vous passer le détail, mais qui est aujourd'hui fortement utilisée.
08:20 Et donc, déployer le véhicule électrique, ça nécessite d'avoir des ressources en lithium
08:25 qui sont beaucoup plus importantes et je vais vous donner juste deux chiffres.
08:27 Très vite.
08:28 Dans un véhicule électrique, vous avez 6 fois plus de métaux que dans un véhicule
08:31 thermique normal et en particulier vous avez ce lithium dont on est en train de parler.
08:34 Et deuxième chiffre, on estime qu'à l'horizon 2050, il nous faudra 40 fois plus de lithium
08:39 tous les ans que ce qu'on consomme aujourd'hui.
08:40 On connaît, on a les enjeux avec vous.
08:42 Elisa nous appelle du département de la Meuse.
08:44 Bonjour Elisa.
08:45 Merci, bonjour à tous.
08:47 Bon, une mine propre, ça n'a jamais existé, ça n'existera jamais.
08:51 La mine Imerys dans l'Allier, elle pond près de 600 000 m3 d'eau par an.
08:57 Alors, quel risque de contamination aux métaux lourds, acides, pour les riverains, les rivières
09:04 napréatiques, les sols, les cultures, sachant qu'après il faut traiter les eaux minières
09:09 pour l'éternité ?
09:10 Alors, chez nous, c'est un petit peu autre chose.
09:13 C'est 30 piscines olympiques par jour d'eau contaminée à l'acide sulfurique, à l'arsenic,
09:17 métaux lourds qui seront rejetés dans nos rivières pour le projet nucléaire CIGO
09:22 à Burg.
09:23 C'est chez nous, c'est pour ça que j'en parle.
09:24 Merci, au revoir.
09:25 C'est un autre dossier.
09:26 Merci Elisa pour cette question.
09:28 La mine dont nous parlait Elisa, la mine Imerys dans l'Allier, c'est celle dont je parlais
09:32 en introduction où le débat public a débuté avec de premières réunions publiques il
09:38 y a quelques semaines.
09:39 Un petit sauf-point-saut sur la question et les réserves, inquiétudes, critiques
09:43 soulevées par Elisa à l'instant ?
09:44 Alors écoutez, d'abord, je crois qu'Elisa a raison.
09:46 Il n'existe aucune activité humaine, industrielle, commerciale, tout ce que vous voulez, sans
09:51 impact.
09:52 Donc oui, une mine de main aura un impact.
09:54 Par contre, tout l'enjeu, et c'est là où je vais m'éloigner de son appréciation,
09:59 c'est qu'on est capable aujourd'hui, grâce à la recherche, grâce à la science, au
10:04 développement, de pouvoir concevoir des mines qui sont avec un impact environnemental qui
10:08 est extrêmement faible.
10:10 Permettez-moi de donner quelques illustrations.
10:12 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on recycle l'eau, ça veut dire qu'on recycle
10:14 les déchets, ça veut dire que c'est une mine souterraine, ça veut dire que c'est
10:17 une mine qui est électrifiée, ça veut dire que c'est une mine qui est robotisée.
10:20 Et tout ça fait qu'effectivement, demain, on aura une mine avec un impact non pas nul,
10:24 ça n'existe pas, mais beaucoup plus faible que ce qu'on a pu connaître dans le passé
10:27 dans notre territoire.
10:28 Et alors je reviens sur le chiffre qu'elle mentionnait, 600 000 m3 d'eau, effectivement,
10:32 ça peut faire peur.
10:33 Il faut remettre ça dans un contexte, parce que moi, un chiffre comme ça, ça ne me dit
10:37 pas grand chose, ça représente 0,1% du débit moyen de la rivière qui coule à côté,
10:44 qui s'appelle la Sioul, dans laquelle Iméry, ça se prévoit a priori, mais tout ça, c'est
10:48 à confirmer par les études à venir de faire ces prélèvements.
10:51 Et en période d'estival, d'étiage, donc de niveau d'eau très faible, ça représente
10:55 0,6%.
10:56 Donc ça reste extrêmement faible et c'est également quelque chose qui a été regardé,
10:59 ça reste compatible avec ce qu'on anticipe en termes d'impact du changement climatique
11:05 qui devrait réduire le volume des cours d'eau, mais pas à la hauteur de ce qu'on est en
11:09 train de parler.
11:10 Message de Catherine, si le lithium dont on parle à l'instant est pour les vélos électriques,
11:13 ok, mais si c'est pour les véhicules, les voitures SUV, non, c'est une aberration, la
11:19 transition énergétique ne sera possible que si on fait évoluer nos besoins.
11:23 Je rebondis sur les critiques de Catherine et Elisa, comment vous expliquez Sandra Arimé
11:28 les inquiétudes, les réserves ou l'opposition qu'on entend souvent et qui se sont exprimées
11:32 d'ailleurs à l'occasion de l'ouverture du débat public concernant cette mine dans
11:36 la population française ?
11:37 Justement, c'est bien qu'il y ait ces commissions de débat public parce que ça permet de donner
11:41 un peu de connaissances.
11:42 En fait, je pense qu'aujourd'hui, nos activités d'extraction et de transformation en usine
11:46 sont pas sous les radars et justement, il faut qu'on soit plus… les industriels, il faut
11:51 qu'on montre un peu qu'on travaille proprement et qu'on est dans une prospective de gestion
11:56 durable, pas une prospective, on est déjà, on travaille déjà depuis 30 ans de façon
12:01 durable, que ce soit sur les impacts sur l'eau, l'air, les sols, etc.
12:04 Est-ce qu'il n'y a pas aussi, Christophe Poinceau, la conséquence de l'héritage
12:09 des mines, cette histoire française très importante qu'on appelle aujourd'hui le
12:13 passif minier, c'est-à-dire qu'il y a des territoires entiers qui ont été pollués
12:16 et ils n'ont pas tous été dépollués ?
12:17 Alors, je pense qu'il faut vraiment que tout le monde est en tête, que tous nos auditeurs
12:22 comprennent bien que la mine d'hier n'est pas la mine d'aujourd'hui ni celle de
12:25 demain, que évidemment, entre-temps, on a pris conscience et on a appris à connaître
12:30 les enjeux environnementaux et ce qu'on prévoit ou ce qu'on souhaite ou ce qu'on
12:34 propose de développer dans le futur n'a rien à voir avec ce qui a pu se passer dans
12:37 le passé.
12:38 Donc, demain, vous avez compris, on prendra vraiment en compte, enfin demain, dans les
12:41 mines qu'on conçoit dès maintenant, les enjeux environnementaux, les enjeux sociétaux
12:45 aussi en termes de co-construction des projets avec les acteurs locaux.
12:49 Et sur le passif minier, comme vous le mentionniez, c'est un sujet qu'on connaît bien au
12:54 BRGM, c'est un sujet sur lequel évidemment, on fait un maximum, je dirais, à la fois
12:58 de surveillance et aussi de travaux pour faire en sorte que l'impact de ces anciennes
13:02 activités qui ont été faites, je crois qu'il ne faut pas blâmer entre guillemets
13:06 nos grands-parents ou nos ancêtres, ils l'ont fait avec les connaissances qu'ils
13:10 avaient à l'époque des impacts environnementaux et ils ont fait du mieux qu'ils estimaient
13:14 pouvoir le faire.
13:15 Donc aujourd'hui…
13:16 Oui, mais il y a des conséquences sur la santé aujourd'hui, on peut comprendre aussi
13:19 que vis-à-vis des populations, ça suscite des réserves sur les projets à venir.
13:21 Alors, il n'y a pas de conséquences aujourd'hui sur la population dans le sens où c'est
13:26 géré par les pouvoirs publics et en particulier ou en partie par le BRGM, par délégation
13:31 des pouvoirs publics et donc on a une surveillance, je dirais, constante de l'ensemble de ces
13:35 sites et on réalise l'ensemble des travaux qui méritent d'être faits pour faire en
13:38 sorte qu'il n'y ait pas d'impact ou qu'il soit…
13:41 Alors, pas d'impact, permettez-moi de corriger, qu'il soit le plus réduit possible.
13:44 Encore une fois, le zéro n'existe pas en science et donc de manière à ce qu'on
13:49 gère le mieux possible cet héritage collectif qui a permis à la France d'être ce qu'elle
13:53 est aujourd'hui aussi.
13:54 Merci à tous les deux d'avoir accepté l'invitation de ce 13-14.
13:56 Sandra Rimet, secrétaire générale de l'organisation professionnelle Mineraux Industrielles France.
14:01 Merci également à Christophe Poinceau en direct d'Orléans, directeur général délégué
14:05 du BRGM.
14:06 13h45.
14:07 Une semaine dans leur vie, c'est le retour du surf sur l'île de la Réunion.

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