Ce soir dans "Têtes à Clash", Franck Tanguy reçoit Philippe Chevrier, Tarick Dali, Jean-Pierre Colombies et Richard Haddad.
Au programme des débats :
1) Crépol : désinformation et contrefeux, pourquoi cette peur des faits ?
2) JO : polémiques sur les transports et la sécurité, c'est mal parti ?
3) COP 28 à Dubaï : pourquoi cela n'avance pas ?
Au programme des débats :
1) Crépol : désinformation et contrefeux, pourquoi cette peur des faits ?
2) JO : polémiques sur les transports et la sécurité, c'est mal parti ?
3) COP 28 à Dubaï : pourquoi cela n'avance pas ?
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00:00 La liberté a un prix.
00:02 Pour vivre sans liberté, il faut 8 techniciens.
00:05 La liberté a un prix.
00:09 La liberté a un prix.
00:11 La liberté a un prix.
00:13 La liberté a un prix.
00:17 La liberté a un prix.
00:20 La liberté a un prix.
00:23 La liberté a un prix.
00:26 La liberté a un prix.
00:29 [Générique]
00:42 Bonjour à tous, nouvelle émission de Tête à Clash.
00:45 4 invités, 3 sujets.
00:47 Les invités Philippe Chevrier, Jean-Pierre Colombiès, Tariq Dali et Richard Haddad.
00:53 Messieurs, bonjour, merci d'être là.
00:55 3 sujets.
00:56 Crépole et tout ce qui s'est passé autour de l'ultra-droite.
01:01 Un certain nombre de désinformations qui sont passées, on va revenir sur ce sujet.
01:05 2ème sujet, les JO Paris 24.
01:08 Je trouve que ça commence sérieusement à boiter.
01:11 Et on va regarder un petit peu les raisons et s'il y a des remèdes.
01:14 Ou si tout ça est juste le pessimisme français.
01:17 3ème sujet, la COP de Dubaï.
01:20 Qu'est-ce qu'on allait faire dans cette galère-là,
01:23 de faire une COP à Dubaï avec un président de la COP
01:26 qui est également un des patrons de la compagnie pétrolière.
01:31 Voilà, on va revenir sur tous ces sujets.
01:33 On se retrouve dans 2 secondes.
01:34 A tout de suite.
01:35 [Générique]
01:58 Alors, la mort de ce garçon de 16 ans, Thomas.
02:02 J'ai pas réussi à trouver son nom de famille.
02:05 Mais c'est sans doute parce que c'est un mineur.
02:07 Perrotto ?
02:08 Thomas Perrotto, 16 ans, assassiné à Crépole.
02:13 Petite ville pas très loin de Roman-sur-Isère dans la Drôme.
02:17 A suscité énormément de réactions.
02:19 Et on a vu une grosse polarisation entre la gauche et la droite.
02:22 Un certain nombre de contre-feux autour de l'ultra-droite.
02:26 Je voulais qu'on revienne sur ce sujet-là.
02:29 Qui prend le sujet ?
02:33 Allez, vas-y, Pierre.
02:35 Oui, d'abord, rebonjour à tout le monde au plateau
02:38 et à ceux qui nous écoutent.
02:40 Crépole, c'est assez significatif
02:42 et c'est révélateur d'une ambiance générale.
02:45 Il y a, comme ça a été dit et répété,
02:48 alors est-ce qu'on peut réemployer le terme d'ensauvagement ?
02:51 Je ne sais pas.
02:52 En tout cas, une démultiplication des agressions ultra-violentes
02:55 et qui dégénèrent malheureusement, on l'a bien vu,
02:57 par des coups de couteau, donc par une volonté de tuer.
03:01 Il faut appeler un chat un chat.
03:02 Et d'ailleurs, on évoque Crépole, on pourrait également évoquer
03:05 l'affaire qui s'est tout simplement déroulée pas plus tard qu'hier
03:08 où un jeune de 15 ans est mort, là encore,
03:10 lors d'une bagarre, lors d'une INRIX.
03:12 INRIX, c'est gentil, je trouve, comme terme.
03:15 Non, d'une bagarre générale entre deux bandes rivales
03:18 où un enfant, un gamin de 15 ans est mort.
03:21 Donc, il y a une démultiplication de ce genre d'événement.
03:24 Et pour noyer le poisson dans, je dirais, un magma rhétorique ambiant,
03:30 on va expliquer que ça n'est que le fruit d'une imagination,
03:34 que c'était tout simplement des bagarres de balles
03:37 comme on l'a connu traditionnellement auparavant.
03:39 Ça tourne juste un peu mal, mais c'est pas plus grave que ça.
03:42 Et on met en exergue le discours des parties dites qualifiées
03:46 d'extrême droite pour en fait mettre de côté une véritable polarisation.
03:50 – En l'espèce, c'est pas tellement l'extrême droite qui a été mise en cause,
03:53 c'est plus des groupuscules qui seraient très très très très à droite.
03:59 – Il est clair qu'on a profité d'une manifestation, je crois,
04:06 de 60-70 personnes, des jeunes gens qui sont venus manifester
04:10 en disant simplement "ça suffit, il faut protéger les Français"
04:15 – Dans le quartier à Romand, qui a bré.
04:18 – Et d'où venaient les meurtriers.
04:22 Et puis il faut oublier, on parle toujours de Thomas Perrotto,
04:24 mais il faut savoir qu'il y en a deux autres qui sont à l'hôpital,
04:27 qui ne sont pas en bonne santé, qui ne sont pas en bon état.
04:29 – Tout ça, l'objectif c'est…
04:30 – Donc l'objectif c'était effectivement de détourner l'attention,
04:33 mais c'est pas nouveau, Darmanin est un multirécidiviste en la matière.
04:36 Je rappelle quand même que Darmanin, c'est celui qui a failli provoquer
04:39 un incident diplomatique avec la Grande-Bretagne
04:41 parce qu'il avait désigné des supporters anglais,
04:43 alors que c'était des voyous qui avaient semé la terreur au Stade de France.
04:47 Qu'est-ce qu'il avait encore inventé ?
04:49 Il a délégué aux trafiquants de drogue…
04:52 – Vous pensez que c'est une volonté délibérée ?
04:54 – Bien entendu que c'est une volonté délibérée, c'est pour détourner…
04:56 – C'est une soustitre.
04:57 – C'est pour qu'on parle d'autre chose, c'est pour qu'on parle d'un soi-disant ultra-droite.
04:59 Je vous rappelle quand même qu'il ne s'est pas passé une heure
05:02 avant que M. Darmanin ne vienne dire "je dissous tel et tel organisme".
05:06 – Oui, la division martel.
05:07 – C'est quand même hallucinant.
05:08 – Il ne peut dire que ça, il a été…
05:09 – Richard Haddad.
05:10 – Il a fait un ridicule incroyable le samedi,
05:12 parce qu'il y avait des manifestations prévues à Paris qu'il avait interdites,
05:15 mais finalement le tribunal administratif a cassé l'interdiction.
05:19 Il a dit qu'il respectait la loi, il s'en est un peu offusqué en disant
05:23 "bon je respecte la loi mais je vous préviens c'est extrêmement dangereux".
05:25 Il a passé sa journée de samedi à nous expliquer que les manifestations
05:29 qui auraient lieu à Paris ce jour-là étaient de l'ultra-droite
05:33 et l'ultra-droite étant extrêmement dangereuse.
05:35 Que se passe-t-il le soir même ?
05:37 Il y a un islamiste qui tue un touriste allemand et qui en blesse deux autres.
05:41 Mais c'est tout de même le comble du ridicule.
05:44 Il nous dit toute la journée que c'est l'ultra-droite qui est dangereuse
05:46 et le soir même c'est un islamiste qui tue, c'est pas l'ultra-droite.
05:48 – Pourtant, il y a juste un petit truc, c'est qu'il y a effectivement
05:53 entre 60 et 100 guerriers de l'ultra-droite, je ne sais pas le groupe,
05:58 – Des guerriers, des jeunes manifestants.
06:00 – Oui, enfin ils sont allés provoquer dans un quartier,
06:06 il y a quand même un truc qui s'est passé.
06:08 Alors il se trouve que ça a un peu tourné au fiasco,
06:10 parce qu'il semblerait qu'il y en ait un qui a été attrapé,
06:13 qu'on ait dénudé et qu'on l'ait remis en circulation.
06:16 – Exactement, la seule victime dans cette affaire, c'est un des manifestants
06:19 qui s'est retrouvé à poil, humilié, machin.
06:21 – Mais quel est l'intérêt d'aller provoquer…
06:23 – Et la police était où ?
06:25 – Elle protégeait les voyous.
06:28 – Qui ont foutu le mec à poil, enfin c'est quand même extraordinaire.
06:31 – La peur du gouvernement, c'est tout simplement que la situation
06:34 rentre dans une dynamique parfaitement incontrôlable.
06:37 Il y a un ras-le-bol généralisé dans l'opinion publique,
06:39 dans la population, pour des raisons simples et objectives.
06:42 C'est que des quartiers entiers sont tenus par des délinquants,
06:44 des voyous qui ont mis ces quartiers en coupe réglée.
06:46 Moi je suis allé à la cité de Melun avec un autre média,
06:50 on se rend compte que des barres d'immeubles entières
06:52 sont mises en coupe réglée par ces voyous, les dealers et autres,
06:55 qui en fait créent des zones de non-droit,
06:57 qui ne sont pas vraiment des zones de non-droit,
06:59 qui sont des zones de leur droit.
07:00 Et on oublie dans le débat actuel qu'il existe fondamentalement
07:04 un racisme anti-blanc et anti-européen,
07:07 et j'ai presque envie de dire une opposition civilisationnelle.
07:10 Il y a des franges entières de ces quartiers-là
07:12 qui rejettent tout système social et qui en tout cas rejettent
07:15 le système du pays dans lequel ils résident.
07:18 – On va revenir sur cette question.
07:19 Philippe Chevrier, votre avis ?
07:21 – Moi la question qui est posée c'est "est-ce que le gouvernement a peur ?"
07:25 Moi je ne crois pas qu'il ait peur, je crois qu'il contrôle parfaitement
07:29 la situation.
07:30 Je crois qu'avec un cynisme absolu, ils veulent bien sûr la paix sociale
07:35 parce que ça les arrange, c'est quand même moins de problèmes à régler,
07:38 mais c'est surtout qu'eux ils sont dans une vision,
07:41 enfin eux et le gouvernement et le président de la République en tête,
07:46 ce qu'ils veulent clairement c'est la disparition de la France,
07:50 c'est ça qu'il faut voir, c'est que clairement ils veulent
07:54 la disparition de notre civilisation, clairement,
07:57 enfin ils sont immigrationnistes, ils sont européistes,
08:00 ils sont mondialistes, si on ne voit pas ça, si on ne comprend pas
08:03 que derrière il y a une idéologie mortifère qui veut absolument
08:08 la disparition de la population française en tant que telle,
08:12 et on pourrait dire population européenne, on ne voit rien,
08:16 je pense que c'est ça, ils n'ont pas peur.
08:18 – Vous pensez que ce qui s'est passé à Crépole c'est une manifestation de ça ?
08:22 – Non je souscris à ça, mais si on dit que le gouvernement a peur,
08:26 si, il a quand même peur du peuple, parce que qu'est-ce qui se passe ?
08:29 Pourquoi est-ce qu'il n'intervient pas ?
08:31 C'est parce qu'il a délégué la paix dans les quartiers aux dealers,
08:35 les émeutes du mois de juin se sont arrêtées parce que les trafiquants
08:39 de drogue ont dit "on arrête les singeries",
08:41 donc ils sont terrorisés à l'idée que le peuple se révolte,
08:44 c'est ça, ils ont peur de ça, rappelez-vous quand même les gilets jaunes,
08:48 ils n'ont jamais été aussi fervents, s'ils veulent mater des manifestants
08:51 et les empêcher, ils savent très bien faire, mais ils ne le font pas,
08:53 vous avez raison, parce que…
08:54 – Vous voulez avoir les effectifs de police disponibles sur le lieu là ?
08:57 – Vous les avez au moment des gilets jaunes, vous allez pas me dire qu'ils les ont pas.
08:59 – Non, non, mais vous les avez, c'est pas si simple d'analyser.
09:01 – C'est sur le terme que vous voulez.
09:03 – Richard Haddad dans une seconde, je suis déçu.
09:05 – Pardon, je ne suis pas d'accord avec ça.
09:07 – Bon alors Richard.
09:08 – Quand on leur accorde trop, je ne suis pas sûr qu'ils aient un plan pré-établi,
09:13 je pense qu'effectivement ils ont un modèle de société
09:17 que vous avez décrit parfaitement, mais je ne suis pas sûr qu'ils aient
09:20 un plan structuré de la disparition de quoi que ce soit,
09:23 je pense que ce sont des incompétents, ce sont vraiment des incompétents,
09:27 et vous leur accordez trop d'intelligence,
09:32 parce qu'ils ne sont pas si intelligents que ça,
09:34 ils ont juste un modèle de société qui est en faillite,
09:36 parce que je vais vous dire, ils vont disparaître avec la France eux-mêmes,
09:38 parce que ceux qu'ils ont installés, moi je pense qu'ils ont extrêmement peur,
09:42 parce qu'ils se rendent compte, ils sont en train de se rendre compte
09:45 que leur modèle de société est en faillite,
09:47 et que ceux qu'ils ont installés se retournent contre eux,
09:50 et il y a un point qu'on n'en a pas trop évoqué,
09:53 parce que ça fait des années qu'on l'évoque,
09:55 moi depuis 30 ans je l'ai évoqué, et beaucoup d'autres aussi,
09:58 on parle toujours de libanisation de la France,
10:01 beaucoup de gens comprennent plus ou moins ce que ça veut dire,
10:03 mais pas dans les détails,
10:05 aux libanisations on se dit "oui, oui, guerre civile",
10:07 parce qu'au Liban il y a eu une guerre civile,
10:09 mais c'est plus que ça, au Liban il y avait une population palestinienne,
10:13 je ne vais pas rentrer, je vais faire vite,
10:15 qui s'était installée, et il y a une partie de la population
10:17 qui la soutenait, et une autre partie qui ne voulait pas,
10:20 pourquoi ? Parce qu'elle était armée,
10:22 il y avait ce qu'on appelait les camps palestiniens,
10:24 c'était des bidonvilles, en fait ça ressemblait étrangement
10:26 à nos banlieues, c'était des bidonvilles en dur,
10:28 ce n'était pas des camps…
10:30 – Ce qui était des camps de réfugiés.
10:32 – Des camps de réfugiés, mais sauf que ces gens-là se sont armés,
10:34 petit à petit, au début c'était des zones de l'endroit
10:37 dans lesquelles ils s'étaient armés, plus personne n'allait leur demander des comptes,
10:40 et à un moment donné ils sont sortis, quand ça a explosé en 1975,
10:44 c'est parce qu'ils commençaient à sortir de leur zone
10:47 pour aller contrôler les citoyens, les représentants de l'État,
10:51 la police, l'armée, etc. Et là c'est ce qui se passe,
10:53 Crépole c'est ça, c'est-à-dire jusqu'à il n'y a pas longtemps,
10:56 on disait c'est une zone de l'endroit, la police ne peut pas rentrer,
10:58 maintenant ce n'est plus ça, c'est qu'ils sortent de leur zone
11:01 et ils vont faire la guerre ailleurs, donc ils portent le fer,
11:04 c'est une guerre de conquête, on ne veut pas le voir, tant pis.
11:07 – Je ne sais pas si vous avez lu l'interview, ou les interviews,
11:13 de la maire de Romand-sur-Isère, donc Romand-sur-Isère,
11:16 dans la Drôme, 4500 habitants.
11:18 – Non, non, il y a 30 000 habitants et il y a 4500 habitants,
11:21 dans la zone dans laquelle on a englouti 150 millions.
11:24 – Autant pourvoir, autant pourvoir.
11:26 Globalement, elle dit qu'en gros, sur cette zone,
11:30 il y a 100 personnes qui posent problème.
11:33 – Qui semblent à terreur, oui.
11:34 – Et finalement, ça semble assez faible et relativement simple à contrôler.
11:40 – Ce n'est pas vrai, c'est vrai qu'il y a 100 personnes,
11:41 mais ils sont soutenus par tous les autres, vous comprenez ?
11:43 S'il n'y avait que 100 personnes, les 4400 qui restent,
11:46 ils auraient réglé leur compte, ils leur diraient "ça suffit, je suis chez moi".
11:49 Non, en réalité, il y a 100 combattants, je vais parler en termes guerriers,
11:53 il y a 100 combattants et il y a derrière 4400 personnes
11:56 qui font de la logistique, qui les soutiennent.
11:59 – On retrouve ce phénomène partout, c'est pas qu'à Crépole,
12:03 si on allait se balader dans des cités marseillaises que je connais bien,
12:07 il y a effectivement des gangs de voyous qui tiennent les réseaux,
12:11 on va dire de revente de stupes, mais il n'y a pas que ça,
12:13 il y a le trafic d'armes, en tout genre, les cigarettes et autres,
12:17 c'est une sorte de conglomérat, de consortium du trafic.
12:21 Et effectivement, il y a un assentiment, voire un soutien parfois de la population
12:26 qui voit la police comme le 7ème régiment de cavalerie
12:30 qui vient de temps en temps mettre le lac mètre de désordre.
12:33 – Comment pouvez-vous dire ça alors que dans les émeutes de juin,
12:35 la voiture des gens qui sont au pied des immeubles ont été brûlées,
12:40 les écoles ont été brûlées, les centres commerciaux ont été brûlés,
12:44 il n'y a plus de médecins, il n'y a plus d'infirmiers sur place,
12:48 il ne peut pas y avoir un soutien de la population,
12:50 puisque c'est au détriment de la population.
12:52 – Non, non, Franck, c'est le phénomène d'entraînement,
12:54 c'est-à-dire qu'il y a une meute qui part à l'assaut,
12:56 qui sont quelques dizaines, quelques centaines,
12:58 et puis il y a des opportunistes de la casse, du pillage qui vont derrière.
13:03 Et là, ça crée un phénomène de masse de plusieurs milliers d'individus.
13:05 – Mais là, la question, c'était ce que disait Richard,
13:09 la mère dit "il y a 100 personnes qui posent problème"
13:12 et vous vous dites "en réalité, il y en a beaucoup plus".
13:14 – Oui, je le dis, par exemple, dans une famille, il y a "trois voyous",
13:21 mais si vous interrogez les cousins et les parents, ils disent "non, mais c'est normal".
13:25 D'ailleurs, la preuve, c'est que lorsque l'un d'entre eux meurt
13:29 pendant ses actions par la police ou par d'autres… qu'est-ce qu'ils font ?
13:33 Ils sont solides, ils disent "c'est une victime".
13:35 Ils ne disent pas "oui, il a fait l'imbécile, il en est mort".
13:37 – Ils sont plus simples que la famille Traoré.
13:39 – Oui, oui, ils le soutiennent, pourquoi ?
13:41 – Est-ce qu'on doit généraliser ça ?
13:43 Parce qu'il y a une famille qui soutient un voyou ?
13:45 – La famille Traoré, je ne sais pas combien il y en a parmi la famille,
13:48 je ne sais pas, une dizaine de frères et sœurs,
13:50 il doit y avoir trois ou quatre voyous,
13:52 mais les cinq ou six autres, ils ne disent rien.
13:54 Et les parents non plus, ils ne veulent pas.
13:56 – Et pas pour des féminins.
13:57 – C'est une civilisation, c'est-à-dire pour eux, pour la famille,
13:59 même si le fils est un voyou, vous savez dans l'islam, il faut savoir ça,
14:03 dans l'islam il y a ce qu'on appelle "dar al-harab" et "dar al-salam",
14:06 ça veut dire "la maison de la paix et la maison de la guerre".
14:09 On dit "maison", si on traduit réellement, "pamo tamo",
14:13 c'est "la zone de guerre et la zone de paix".
14:16 Donc dans l'islam c'est comme ça, c'est-à-dire on a le droit
14:21 de faire, pendant la guerre, de voler, de casser, etc.
14:24 C'est un droit, donc ça ne veut pas dire que si vous ne le faites pas
14:27 pour votre famille, tout va bien.
14:29 Je ferme la parenthèse, donc ce qui se passe, c'est que c'est une guerre
14:32 de civilisation pour eux, leurs enfants ou les cent voyous
14:37 ne sont pas vraiment des voyous, ils se battent contre l'État français
14:40 qui les colonise, qui les martyrise, qui les discrimine,
14:44 et j'en passe et des meilleurs.
14:45 Donc pour eux ce sont des combattants.
14:47 Moi je réduis, je ramène tout à un vocabulaire de guerre.
14:51 Donc les parents soutiennent les combattants.
14:53 – Et soutenus par le camp d'en face, c'est-à-dire l'opinion publique
14:56 globale, par le biais d'associations qui sont subventionnées
14:59 par nos impôts et qui en fait arrivent à distiller en permanence
15:03 le discours comme quoi…
15:04 – Alors qu'elles sont censées pacifier.
15:06 Les associations dont vous parlez, elles sont censées pacifier.
15:09 – Pas du tout.
15:10 – C'est les systèmes de grands frères, c'est tout ça.
15:12 – Non, non, pas du tout, vous avez des associations qui luttent
15:14 soi-disant contre l'islamophobie et qui en fait alimentent un sentiment
15:17 comme quoi la société française dans son ensemble est contre
15:20 les musulmans, ce qui est parfaitement faux, mais qui indirectement
15:23 justifie des actes de violence contre la société.
15:26 Et on le retrouve dans le discours des djihadistes d'ailleurs.
15:28 – Il y a eu, je vais vous céder la parole, Philippe,
15:31 il y a eu un enflammement suite à la mort de Thomas.
15:37 Pour autant, le procureur vient, il y a quelques jours,
15:41 de dire, de commencer à révéler le fruit de l'enquête.
15:45 Et ce n'est quand même pas exactement l'explication que l'on attendait.
15:48 C'est-à-dire qu'il semblerait qu'il y ait eu une dispute,
15:52 et que cette dispute, ça vous fait rire ?
15:55 – Oui, ça me fait rire parce que… – Vous pensez que c'est faux ?
15:57 – Mais ce n'est pas que ce soit faux, c'est que vous êtes en train…
15:59 – Je ne suis pas allé jusqu'au bout.
16:00 – Vous êtes en train de reprendre tout ce qui circule dans le Parisien
16:02 parce que ça arrange, c'est le Parisien qui a commencé à sortir ça,
16:05 ça arrange tout le monde.
16:06 – Non, c'est le procureur qui a pris part à ça.
16:07 – Mais j'entends bien, c'est que le procureur a balancé ça,
16:09 parce qu'il voit bien… – Chanteur, partition,
16:11 comment on peut chanter ?
16:12 – La réalité des faits, c'est quand même qu'il y a un Thomas Perrotto qui est mort,
16:17 il y a deux autres gamins qui sont à l'hôpital,
16:19 et que ça, c'est les conséquences d'une bande armée
16:23 qui s'est pointée depuis Romand-sur-Lysère avec des couteaux, c'est ça le truc.
16:27 Alors maintenant, on est en train de dire qu'effectivement,
16:30 il y avait un autre Thomas, dont le nom commence par L,
16:33 qui s'est pointée, qui a tiré les cheveux, que machin, etc.
16:37 que là-dedans, parmi les types, il y aurait un Julien,
16:39 qui aurait Castanier, enfin bon, les faits, c'est quand même ça,
16:43 c'est qu'il y a Thomas Perrotto qui est mort…
16:45 – Vous pensez que c'est une bande qui arrive et qui est là pour casser…
16:49 – C'est que l'histoire de l'ultra, giga, méga, je ne sais pas quoi, droite,
16:52 n'a pas marché, on s'est rendu compte que c'était grotesque,
16:55 que ça faisait rire tout le monde,
16:56 donc on est en train d'essayer de trouver autre chose.
16:58 – Donc le procureur a vendré une histoire.
17:00 – Il y a deux choses.
17:01 – Philippe Febrier, Philippe d'Aperriand, de Ferrand.
17:03 – Les journalistes interprètent ce que dit le procureur.
17:05 – Non, enfin pardon, ce n'est pas ce qu'a dit le procureur.
17:07 Le procureur, il a dit, à l'origine, il y aurait eu sans doute la moquerie
17:11 d'un des gars du village contre ceux qui sont venus à la fête.
17:17 – Et alors, vous avez été jeune, vous l'êtes toujours,
17:21 mais vous avez été au bal, il va te dire, c'est un mec qui se fout de ta gueule,
17:25 qui va te dire qu'il blague, on va le buter.
17:27 – Moi, le procureur, il ne me paraît pas très net dans ses baskets,
17:32 si je puis dire, parce que la première des choses qu'il aurait dû faire,
17:36 c'est une conférence de presse.
17:38 Or, il a fait un communiqué.
17:40 On voit dans toutes les affaires que les procureurs font des communiqués de presse.
17:44 Ils n'ont pas peur des questions qui vont être posées par la presse.
17:47 Lui, il a eu peur.
17:49 Ensuite, il revient maintenant sur des explications un peu pas très…
17:53 Je voudrais quand même laisser de côté, un peu élever la question,
17:58 sur le gouvernement.
18:01 Ce qui est paradoxal, je trouve très paradoxal,
18:05 c'est que ce gouvernement essaye de dire,
18:09 "Attention, je ne veux pas la guerre civile, je veux arrêter la guerre civile."
18:12 Autrement dit, je ne voudrais pas que les Français se révoltent.
18:15 Je ne voudrais pas que les Français, de souche, ne se pas, se révoltent ou voilà…
18:20 – Et puis aussi parce que Philippe, dans l'histoire de France
18:23 et dans l'histoire de tous les pays, la pire des choses, c'est la guerre civile.
18:26 – Absolument.
18:27 – C'est le devoir de n'importe quel gouvernement d'essayer de l'éviter.
18:29 – Sauf que, chère amie, la guerre civile, elle est là.
18:34 La seule chose qui nous sépare de la vraie guerre civile que vous connaissez,
18:38 c'est qu'il n'y a qu'une des deux parties qui l'a fait, la guerre.
18:41 – Exactement.
18:42 – L'autre l'a subie.
18:43 C'est ça le paradoxe qui est extraordinaire,
18:45 c'est qu'on est dans une guerre totalement asymétrique.
18:48 Il y en a des qui essayent de se défendre plus ou moins comme ils peuvent,
18:52 mais il n'y a pas véritablement encore prise de conscience que nous sommes en guerre.
18:57 Et voilà, on est dans cette situation-là.
19:00 – Vous êtes sur le mot de Colomb, l'ancien ministre,
19:05 qui disait que côte à côte et maintenant face à face.
19:09 Vous dites en gros, nous sommes déjà face à face,
19:12 mais il y a une partie qui ne réagit pas encore.
19:14 – Philippe a parfaitement raison, je pense que c'est ce qui se passe.
19:18 Ça fait quand même des années que je me dis qu'un jour,
19:21 vous allez avoir un brave type, un père de famille,
19:24 qui va se pointer un vendredi devant une mosquée,
19:27 parce qu'il en aura le bol, et il va descendre tout le monde.
19:30 Et le pouvoir est tétanisé à cette idée.
19:33 Et ça, ça va provoquer la guerre civile.
19:35 C'est la raison pour laquelle il en rajoute sur la giga, méga droite, je ne sais pas quoi.
19:40 C'est ça qui le terrorise.
19:41 – Donc, Pierre Colombiès, ça va être la dernière intervention ou la dernière ?
19:45 – De précision, un, le parquet n'est pas indépendant,
19:47 je crois qu'il y a longtemps qu'on en a conscience.
19:49 Donc le procureur récite probablement le texte
19:52 de la chanson qu'on lui demande de réciter.
19:55 Et de deux, il y a quand même ces témoignages, seulement 9 sur 400.
19:59 Sauf que tous les 400 n'étaient pas autour de la bagarre.
20:02 Ces 9 témoignages disent clairement qu'il y a des paroles racistes
20:05 qui ont été prononcées, du style "on va se faire des blancs".
20:08 – Mais ça aurait été, semble-t-il, des deux côtés, le racisme et les mauvaises paroles.
20:12 – Oui, c'est tellement simple.
20:13 Bien sûr, c'est que d'un côté qu'il y a des morts et des blessés.
20:15 – Oui, c'est ça.
20:16 Effectivement, j'ai lu cette version-là.
20:18 – Vous ne croyez pas ?
20:19 – Non, mais c'est probablement vrai.
20:21 – Oui, je ne crois pas.
20:22 – C'est même possiblement vrai.
20:23 – Mais il y a un martèlement journalistique par rapport à ça,
20:26 parce qu'effectivement, ils ont la trouille de ça.
20:28 Ils ont la trouille qu'effectivement, cette majorité silencieuse,
20:31 en quelque sorte, se réveille à un moment donné et se dit
20:33 "on a un peu marre d'être les victimes expiatoires".
20:35 Ça suffit, ça suffit.
20:37 – Imaginez-vous si c'était l'inverse.
20:39 – Ce n'est pas la trouille, c'est qu'ils ne veulent pas que les Français réagissent.
20:45 Ils ne veulent pas, ce n'est pas la trouille.
20:48 Ils sont parfaitement, si vous voulez, en maîtrise de ce qui se passe.
20:51 Ils ne veulent pas, ils veulent que cette immigration soit,
20:55 envahisse totalement les territoires européens.
20:58 – Je pense que c'est comme Richard, je ne suis pas convaincu qu'il soit si intelligent pour aller si loin.
21:01 – Et ils demandent à la population actuelle d'accepter tout ça
21:05 et de se, comme dirait Mélenchon, se créoliser, voilà.
21:13 – Imaginez-vous si c'était l'inverse.
21:14 – Ce sera le mot de la fin, Richard, on a déjà dépassé.
21:16 – Si quatre personnes de Crépol avait été dans ce quartier,
21:22 dans une soirée organisée par des rappeurs par exemple dans ces quartiers,
21:25 draguer des filles et puis ils se font tirer les cheveux,
21:29 ils sortent des couteaux et ils tuent une personne et ils ont blessé…
21:32 Qu'est-ce qui serait passé ? Le procureur qu'est-ce qu'il aurait dit ?
21:36 Darmanin aurait dit "sous 15 000 associations",
21:38 on aurait crié au racisme pendant… voilà.
21:41 Imaginez juste l'inverse.
21:43 En fait, les Français ne réagissent pas parce que quand ils réagissent,
21:46 ils finissent en prison très vite, que ce soit la police ou les civils.
21:49 En revanche de l'autre côté, non.
21:51 – Je rappelle quand même qu'à l'actif de M. Darmanin,
21:53 il y a un policier qui a moisi en taule pendant quatre mois et demi.
21:55 Tout ça parce qu'il a fait son boulot.
21:57 – On en a parlé lors.
21:58 – Je rappelle ça parce que…
21:59 – Ça c'est l'affaire Nael.
22:00 – C'est la seule chance unique.
22:01 – Allez, messieurs, on s'arrête, merci.
22:03 On se retrouve dans quelques secondes pour le deuxième sujet.
22:05 À tout de suite.
22:06 [Générique]
22:21 – Bonjour, deuxième sujet.
22:23 Alors, nouvelle polémique au sujet des JO.
22:26 Après la sécurité et les difficultés de recrutement, maintenant les transports.
22:30 D'un côté, on annonce que les infrastructures ne seront pas prêtes.
22:34 Je parle de transports.
22:36 Et puis deuxièmement, le prix du billet, lui, va doubler pendant une courte période.
22:43 Est-ce que vraiment, on va être prêts pour les JO ?
22:46 Est-ce que ça ne boite pas tellement que ça va complètement dériver ?
22:50 Richard Haddad.
22:51 – Oui, non, je pense qu'on ne sera pas prêts.
22:53 Et je crains le pire aussi.
22:55 On a parlé de l'insécurité, le prix du billet, etc.
22:59 Mais en fait, tout est fait en mettant de côté,
23:03 en faisant abstraction des habitants de Paris, de la région parisienne.
23:07 Les gens qui travaillent, les commerçants, ils n'existent pas.
23:10 Moi, j'habite dans un quartier pas très loin de l'école militaire.
23:13 J'apprends que tout le quartier est bouclé.
23:16 On n'a pas le droit, toute ma famille habite dans ce périmètre.
23:19 Et on n'a pas le droit d'entrer en voiture.
23:21 On n'a pas le droit, donc en fait, les gens n'existent pas.
23:24 On fait abstraction d'eux.
23:25 Donc vous travaillez, vous rentrez en voiture chez vous,
23:28 vous n'avez plus le droit de vous garer, ni d'aller dans votre parking.
23:32 Il y a des commerçants qui n'ont pas…
23:35 – C'est un peu ce qui se passe partout.
23:37 Excusez-moi, mais à Londres, il y avait beaucoup de contraintes.
23:39 – Oui, c'est une bonne raison.
23:40 – On ne parle pas de Pékin, parce qu'à Pékin, c'est une dictature.
23:42 Donc, ils servent à une autre bête.
23:44 – Ce n'est pas parce que tout le monde fait des bêtises qu'il faut en faire aussi.
23:46 Les commerçants de quartier, est-ce qu'on pense à eux ?
23:49 Est-ce que Mme Hidalgo pense aux commerçants qui, lui, n'a aucun client touriste ?
23:54 Il a les clients autour de lui.
23:56 Enfin, moi, tous ceux que je connais qui ont l'opportunité de fuir Paris
24:00 à cette période, qui habitent ces quartiers, vont la fuir.
24:03 Alors, le transport, vous l'avez cité.
24:06 Le Parisien est l'habitant de la région parisienne qui va prendre le transport en commun,
24:10 dont le salaire n'a pas doublé, alors qu'il paie le double, tout le monde s'en fiche.
24:14 Les commerçants qui perdent des clients, tout le monde s'en fiche,
24:16 parce que les rues sont fermées.
24:18 Donc, à part les touristes, ils ne vont pas acheter…
24:20 – Vous avez une vision pessimiste sur ce G8 ?
24:23 – C'est réaliste.
24:25 – Non, non, j'entends bien que…
24:27 – Je vais dans la continuité du propos.
24:29 On va assister au G.I.O. des égaux.
24:31 C'est-à-dire qu'on a un président de la République qui se prend pour un empereur romain
24:36 qui se targue d'organiser la première réception d'ouverture,
24:40 cérémonie d'ouverture à ciel ouvert.
24:42 Donc, c'est très bien pour lui, pour son égo.
24:44 On a une merde de Paris.
24:45 – On a la chance d'avoir la Seine.
24:46 C'est quand même un fabuleux podium pour organiser quelque chose.
24:50 – Non, c'est surtout la maximisation du risque.
24:53 On a vu à quel point il était facile de faire évacuer le château de Versailles
24:57 ou la tour Eiffel d'un simple coup de fil.
24:59 Donc, j'ai envie de vous dire qu'aujourd'hui, le terrorisme, c'est simple comme un coup de fil.
25:02 Donc, on va vraiment dans le mur à 100 km/h.
25:04 10 millions de touristes se sont attendus sur Paris, région parisienne.
25:08 On voit déjà quand on vient en métro, ce que je fais quotidiennement…
25:11 – Moi, j'ai eu 16 millions, mais vous avez 10.
25:13 – Non, mais peut-être le port d'Enorex 5, ce sera déjà trop.
25:15 On est déjà… enfin, je ne sais pas qui prend les métros,
25:17 qui prend les métros aujourd'hui et ne peut…
25:19 ne s'ouvre pas les yeux devant la thrombose du système de transport parisien,
25:23 francinien, on va dire.
25:24 Donc, arrêtons.
25:25 On a mis ce projet entre les mains de gens parfaitement incompétents.
25:28 Et au niveau sécuritaire, il y aurait beaucoup à dire
25:30 parce que les forces de police sont déjà remontées comme des coucous
25:33 parce qu'ils prévoient 100% de présence sur l'ensemble national.
25:36 – Donc, ça veut dire aucun congé, rien.
25:38 – Aucun congé.
25:39 Le problème, c'est qu'il n'y aura pas de plan B.
25:41 Pourquoi ? Parce qu'à partir du moment où vous êtes concentré là-dessus,
25:43 quick du reste, c'est-à-dire qu'il n'y aura pas de fait divers pendant deux mois.
25:47 C'est ça ?
25:48 Et deuxième chose, les sociétés boîtes privées, rappelez-vous le livre blanc
25:52 pondu par M. Fauverg, ancien chef du RED, j'en pense, c'est des meilleurs,
25:56 qui dit que… enfin, ça tombe bien parce qu'il est à la tête d'une société,
25:59 d'une boîte privée de sécurité.
26:01 Sauf que ces mêmes boîtes privées de sécurité
26:03 n'arrivent pas à recruter autant qu'il le faudrait.
26:05 Et j'ai presque envie de vous dire, veillons à qui va être recruté.
26:09 Parce que là, on va avoir des surprises.
26:11 – Mais est-ce qu'on n'est pas, pardon,
26:14 est-ce qu'on n'est pas dans le truc français caractérisé, ultra pessimiste,
26:19 ou ultra défaitiste, c'est impossible, on ne sait pas faire ?
26:23 La coupe du monde de rugby, ça a été quand même,
26:26 ça s'est déroulé absolument parfaitement.
26:28 – C'est pas le même public.
26:30 – Je ne suis pas convaincu, je pense que les Jeux Olympiques
26:35 vont se passer dans un calme olympien.
26:38 Pourquoi ? Parce que…
26:39 – C'est le cas à le dire.
26:40 – Oui absolument.
26:41 – Allez-y.
26:42 – Parce que Paris va être complètement…
26:44 – Au cas où il l'ait dit par hasard.
26:45 – Paris va être verrouillé de partout, il va falloir des QR codes, ceci, cela.
26:49 Tous les flics vont être mobilisés,
26:51 parce que M. Darmanin va vouloir se gargariser.
26:53 – Donc vous pensez que ça va rouler ?
26:55 – Ah mais je pense que ça va rouler, comme sur des roulettes.
26:57 – Le sujet est clos.
26:58 – Ah non, il n'est pas clos du tout.
26:59 Parce que M. Darmanin va venir se gargariser en disant
27:01 "je suis le plus beau, le plus fort", c'est ce qu'il sait faire que ça.
27:03 – D'accord.
27:04 – Mais en plus, le problème c'est que pendant ce temps-là,
27:08 M. Rami a dit tout à l'heure qu'il n'y aurait pas de fait divers,
27:11 moi maintenant je vous laisse deviner les cambriolages à la campagne de juillet,
27:15 il n'y aura plus un seul gendarme, plus un truc, mais on n'en parlera pas.
27:17 – Mais non.
27:18 – Donc je vous dis, Paris va être ultra sécurisé,
27:20 comme ils savent très bien faire quand ils veulent le faire,
27:22 et il ne se passe rien, je suis convaincu de ça.
27:25 – Je me suis dit, je me suis dit, je me suis dit,
27:26 il n'y aura pas qu'à Paris qu'il y aura des efforts.
27:27 – Philippe Chevalier.
27:28 – Je ne pense pas qu'à Paris qu'il y aura des efforts.
27:29 – Oui, Philippe Chevalier.
27:30 – Je ne pense pas correctement, on est…
27:31 – Parce qu'on sait faire.
27:32 – On sait faire, voilà, on a l'habitude, etc.
27:34 – Oui parce que les organisateurs ne se rappellent pas d'Armanin.
27:36 – On fait les échevriers de l'avenir, ça arrive.
27:40 – Ce qu'on soulève…
27:41 – Je vous défends, vous avez remarqué, vous m'envez une.
27:43 – Merci, ce qu'on soulève comme problème, c'est la sécurité,
27:47 et cette sécurité, moi je voudrais bien que ça se passe bien,
27:51 mais je crains quand même que sur ces millions de personnes,
27:54 qu'il y ait quand même des troubles faites, et qu'on ait à nouveau
27:59 une très mauvaise image de la France à l'étranger.
28:03 Et voilà, c'est ce que je pense, ça va se dérouler, ça va se tendre,
28:09 je pense que ça va se tendre, c'est-à-dire qu'on va avoir d'autres fêtes d'hiver,
28:12 comme ceux qui ne sont pas des fêtes d'hiver mais des fêtes de société,
28:16 on va en avoir d'autres juste avant, et donc ça va se tendre,
28:20 ça va se tendre, il va y avoir une atmosphère extrêmement désagréable
28:25 pendant ces Jeux Olympiques, il se passera ce qui se passera,
28:29 on n'a pas la boule de cristal, on ne peut pas savoir ce qui va se passer,
28:33 mais on peut être très inquiet quand même pour ce qui va se passer
28:37 et pour l'image de la France.
28:39 – Je reprends ce que disait Richard sur le fait qu'un certain nombre
28:42 de quartiers vont être bouclés, est-ce qu'on n'est pas dans un peu
28:45 l'illusion du contrôle, avec des QR codes, des trucs comme ça,
28:48 les gens ils circulent, ils bougent, et rien ne peut les empêcher de bouger.
28:52 – Qui peut empêcher quelqu'un de devenir un spectateur ?
28:56 On l'a cité à quelques minutes, l'histoire avec le match avec l'Angleterre
29:03 et je ne sais plus quel pays. – L'Espagne.
29:05 – L'Espagne. Si arrivent des banlieues des hordes de pilleurs,
29:10 ils n'ont pas besoin d'être armés, vous savez le nombre ça suffit,
29:14 s'ils arrivent en spectateur pour détrousser les touristes,
29:17 la police ne peut pas tout faire, si vous avez des milliers de gens
29:21 qui débarquent, qui déboulent comme ça en horde et qui foncent,
29:25 vous avez vu les images, la police ne peut pas tout faire,
29:28 donc ça il y a de l'argent à ramasser, vous savez comment ils font,
29:32 donc il y a ce risque-là, en dehors du terrorisme,
29:34 ça c'est de la délinquance en nombre.
29:37 – Je suis convaincu que tous les flics, tous les gendarmes
29:40 seront là pour éviter ça, mais il n'y en aura nulle part ailleurs.
29:43 – Mais il y en aura tous les gendarmes lorsqu'il y a eu le match avec le Maroc.
29:46 – Mais parce que c'est un match avec le Maroc, là les Jeux Olympiques
29:49 ils sont polarisés là-dessus, ils sont terrorisés,
29:51 ils sont terrorisés à l'idée qu'il y a la moindre année proche,
29:53 vous allez voir, vous allez voir, mais vous allez voir,
29:56 Paris va être Fornox, ça va être complètement verrouillé,
29:59 et vous allez voir, je pense qu'il ne se passera rien,
30:01 parce que justement ça sera invivable, ça sera un enfer Paris.
30:04 – Sauf qu'il y a un secteur qu'on ne maîtrisera absolument pas,
30:07 c'est celui des transports, il suffit de rentrer dans le métro
30:10 pour voir les groupes de 10 à 15 Roms qui veillent,
30:13 qui chassent le touriste, qui sont là vraiment à l'affût
30:17 de la moindre faiblesse, et je peux vous assurer
30:19 qu'eux ils vont recruter pendant cette période,
30:21 c'est le premier secteur économique, ça va être les voleurs à la tire.
30:24 Donc tous les gangs de Roms vont venir dans les trucs,
30:26 et vous allez voir, on va rigoler, enfin on ne va pas rigoler.
30:29 – Pour autant il y a quand même la capacité à monter en puissance,
30:31 en termes de fréquence de métro, de fréquence de bus,
30:34 la voie libre sur le Périt, tout ça.
30:37 – Mais c'est une hérésie, il faut arrêter de dire qu'on peut monter en régime,
30:42 mais non, on est déjà en plan Vigipirate et Carlate,
30:46 on est déjà au maximum, on est déjà au maximum de ce qu'on peut faire,
30:49 il y a une délinquance et un terrorisme qu'on ne maîtrise pas.
30:52 – Là je parlais de la fluidité des transports
30:54 et de la capacité à mettre plus de gens dans plus de rames.
30:57 – Non on ne peut pas, on est au maximum, il suffit de prendre la 13,
31:00 on va prendre la 7 ensemble si vous voulez.
31:02 – Non mais la 13 j'ai le… – La 13, la 7, la 8…
31:04 – Je n'ai pas besoin de la 8 pour entendre parler.
31:06 – Mais non mais c'est une plaisanterie.
31:07 – Comment voulez-vous qu'un groupe de policiers maîtrise toutes les rames ?
31:10 Mais c'est impossible, à moins de mettre, comme je vous ai dit,
31:13 un policier derrière chaque touriste ou chaque personne, c'est impossible.
31:16 Si vous avez 10 policiers et il y a un groupe de 150 personnes
31:22 qui foncent en courant, en poussant tout le monde,
31:26 comment voulez-vous qu'ils fassent ?
31:28 – Mais ils sauront très bien faire pour éviter que ce type de public soit arrêté en amont.
31:34 – Il n'y a pas que ça, il n'y a pas que ça.
31:36 – Allez-y Richard.
31:38 – Il n'y a pas que la zone qui est bouclée,
31:40 parce que tous les touristes ne vont pas être dans la zone bouclée,
31:42 ils vont être dans les hôtels un peu partout, en Paris et en région parisienne.
31:45 – Bien sûr, ils arrêteront tout ça en amont, bien loin.
31:47 – Oui mais le terroriste, les gens qui veulent commettre des attentats,
31:51 quand je dis attentats, ce n'est pas forcément une bombe,
31:53 des petits attentats au couteau, peu importe, enfin petits,
31:56 il y a quand même des morts, et donc ils peuvent le faire n'importe où.
32:00 Ils n'ont pas besoin d'aller dans le centre de Paris,
32:02 ils vont aller à côté d'un hôtel à la porte de Saint-Cloud, à la porte de…
32:05 – Mais ils boucleront la 86, ils boucleront les RER…
32:08 – Est-ce que je me repasserais une, parce que je vais me faire le porte-parole,
32:12 attention, je vais me faire le porte-parole de bien plus grand que moi,
32:14 parce que derrière la vitre, il y a un réalisateur, Raphaël,
32:17 qui me souffle dans l'oreille, qui me dit, mais dans le métro,
32:20 et pas seulement dans le métro, au bord du périphérique,
32:23 il y a des systèmes de reconnaissance faciale,
32:25 qui sont en train d'être installés, et qui vont être très efficaces.
32:29 Ça vous fait marrer ?
32:30 – Non, non, mais je suis con avec tout ça.
32:32 – En Chine, vous voulez que je sois le seul sur ce plateau à croire à ça ?
32:36 – Je peux faire part de mon expérience personnelle ?
32:39 Bon, j'étais à Marseille quand même pendant longtemps,
32:42 vous savez ce que font les voyous ?
32:44 Ils font une filature des bus qui transportent des dizaines de touristes japonais et autres,
32:49 ils les prennent en filature, et ils les agressent en meute,
32:53 là où il y a le moins de policiers, et ça va très vite.
32:56 Donc ils se jettent comme des fourmis sur le bac largé breton,
32:59 enfin la misère du bac largé breton, ils pillent le bus en haut,
33:02 ça dure quelques minutes.
33:03 – Ce n'est pas les fourmis sur le bac largé breton.
33:05 – Ils le feront en dehors, et ils les mènent des Jeux Olympiques.
33:07 – Allez-y, la différence entre la Chine et nous,
33:09 c'est qu'en Chine, reconnaissance faciale égale,
33:13 à minima, beaucoup d'argent sur le salaire, etc.
33:18 et au pire pour eux, c'est prison à vie, voire mort.
33:22 En France, reconnaissance faciale, mais qu'est-ce qu'ils s'en fichent,
33:24 les types des banlieues, de la reconnaissance faciale,
33:26 qu'est-ce qu'ils risquent ?
33:27 – Les rôles ne sont tout simplement pas efférés.
33:29 – Messieurs, vous êtes ultra pessimistes, je vais me faire l'avocat des JO.
33:32 – Parce que moi je suis optimiste quand je dis que les JO se passeront très bien.
33:35 – Oui, c'est vrai que vous êtes optimiste.
33:37 – Pour des raisons, pour des raisons, autres, mais ça sera formidable.
33:39 – Oui, on est d'accord, mais c'est quand même aussi formidable,
33:41 parce que, pardon, je vais rétropédaler dans ma pensée,
33:44 ce que vous êtes en train de dire, c'est qu'en gros,
33:47 ça ne devrait pas avoir lieu à Paris.
33:48 – Non, pas comme ça.
33:49 – Et que ça aurait été bien plus raisonnable d'accepter
33:52 que ça ait lieu quelque part dans une belle dictature dans le monde.
33:56 – Non, pas du tout, je pense que ça devrait avoir lieu nulle part,
33:59 parce que ça ne sert à rien, ça goûte extrêmement cher,
34:02 et ça ne sert à rien ces trucs, à part, comme vous l'avez dit, l'égo.
34:06 À part que tel Premier ministre ou tel chef d'État ou telle maire
34:09 est très content d'organiser ça dans sa ville.
34:11 – Alors, puisque j'ai le bénéfice de l'âge, pas surtout, pas surtout, pas surtout,
34:16 si, si, mais globalement, j'ai connu Barcelone avant les JO,
34:20 et je connais bien Barcelone après les JO.
34:23 Ça n'a rien à voir, il y a deux villes qui sont…
34:26 il y a une ville qui a pris la place d'une autre.
34:28 Deuxièmement, dans le 93, il y a un impact énorme des travaux
34:33 qui sont faits des JO, à Saint-Denis, à Saint-Ouen.
34:36 – Ça va être saccagé dans quelques années.
34:38 – Il y a de la construction, il y a des transports, il y a des infrastructures.
34:41 – Quel transport ?
34:42 – Rien, vous…
34:43 – Sans l'ordre de la Grèce.
34:44 – Son transport, il y en a.
34:45 – Je vais vous donner l'exemple d'Athènes.
34:47 – Il y a de la fluidité.
34:48 – Athènes, ça a goûté une fortune pour rien.
34:50 – C'est pas une conversation entre vous, et qu'il y a des gens qui nous regardent,
34:53 et que si tout le monde parle ensemble, personne n'entend personne ?
34:56 – Non mais cher ami, s'il vous plaît.
34:58 – Vous avez parlé de Barcelone.
35:01 Mais justement, avant, il y a 20 ans, on pouvait envoyer nos enfants à Barcelone.
35:06 On pouvait envoyer nos enfants à Barcelone sans problème,
35:09 pour apprendre l'espagnol, etc.
35:11 C'était une ville très agréable.
35:12 – C'est pour ça que vous y allez il y a 30 ans.
35:14 Maintenant c'est devenu une situation…
35:16 – Ah oui, un peu problématique actuellement.
35:18 – Il y a des problèmes de sécurité.
35:19 – Voilà, donc je ne voudrais pas qu'il arrive la même chose à Paris.
35:22 – Il arrivera la même chose.
35:23 – Je t'étonne là-dedans, moi je dis que c'est bien, les Jeux Olympiques.
35:26 Le problème, Richard n'a pas tort, c'est qu'il y a de moins en moins de candidats,
35:30 et que c'est en train de tomber en désuétude.
35:32 Déjà pour les Jeux, ceux de 2028 sont déjà prêts,
35:35 puisque ça sera à Los Angeles, il n'y a pas d'autres candidats.
35:38 Et pour les Jeux Olympiques d'hiver, qui sont avec les mois,
35:40 il n'y en a plus, il n'y a plus de la force candidate de 2030.
35:43 – C'est pas tout à fait vrai, mais elle reste le seul candidat.
35:46 – Mais c'est en train de se faire.
35:49 – Ça devient un peu l'Eurovision de la chanson,
35:51 c'est-à-dire que personne ne veut les organiser,
35:53 parce que c'est un casse-tête sécuritaire, c'est exactement ça.
35:56 – C'est trop payé pour ce que c'est.
35:58 – Moi je suis attaché à la tradition olympique.
36:00 – Et vous ne voyez pas les bénéfices qu'on peut en tirer, globalement ?
36:05 – Si, si, quand on est arracheur, oui, si, si.
36:07 – Et bétonneur sans doute aussi.
36:10 – Vous avez raison, c'est qu'effectivement, autrefois,
36:12 Barcelone c'est très bien, Munich en 72 a bien profité.
36:16 Mais c'est vrai que maintenant…
36:18 – Là, les zones du 93 où sont construites les infrastructures olympiques
36:23 ou les logements, ça va forcément avoir énormément d'impact.
36:27 – Moi je vais être méchant, je vais être méchant,
36:31 parce que c'est quand même un peu navrant qu'on ait attendu ça
36:34 pour revaloriser le secteur, entre nous soit dit.
36:37 Trouver que c'est un moteur économique…
36:39 – C'est un accélérateur, c'est ce qui est dit sur les Jeux olympiques.
36:41 – On verra, on fera le bilan après.
36:43 – Il se passe avec les Jeux olympiques, ce qui s'est passé, rappelez-vous,
36:46 à Barcelone, justement, la même année, en 92, il y avait eu l'expo universelle.
36:50 Il y avait des expos universelles, il n'y en a plus ?
36:52 Il n'y a plus de candidats pour organiser ça ?
36:54 – Non, elles ont toujours eu… – Elles n'ont plus leur droit.
36:57 – La prochaine, c'est chez vous, à Dubarra.
36:59 – Depuis un certain temps, ça coûte plus que ça ne rapporte.
37:02 Parce que vous avez cité Barcelone, ce n'était pas le cas autrefois,
37:05 mais depuis un certain temps, par exemple, j'ai donné l'exemple d'Athènes,
37:08 ça coûte plus que ça ne rapporte.
37:10 – L'exception, c'est aux États-Unis, je crois que c'est…
37:13 les Jeux olympiques sont bénéficiaires aux États-Unis.
37:15 – Oui, parce qu'ils ont beaucoup d'infrastructures et c'est un pays très riche.
37:18 Mais ça coûte beaucoup plus que ça ne rapporte.
37:20 Et le citoyen lambda, il se demande, tout cet argent,
37:23 si ça fait des infrastructures et de la publicité,
37:26 il préférait qu'on le lui donne directement, qu'on lui construise ça directement.
37:29 – Et puis Athènes, il y avait une exception, c'est qu'à Athènes,
37:31 il fallait absolument le faire, parce que c'est eux qui les ont inventés,
37:34 il fallait absolument le faire à un moment ou à un autre.
37:36 Et que le pays, c'est quand même le plus petit pays qui n'a jamais organisé
37:38 le Jeux olympiques, il n'avait pas les moyens, etc.
37:40 – Par pitié, il faut arrêter de comparer quelques épreuves que ce soit
37:42 avec la Coupe du monde de rugby.
37:44 On n'a pas affaire du tout au même profil de public.
37:47 Le rugby, c'est autre chose, ça s'autogère, ça va de soi, ça roule tout seul.
37:52 Il n'y a jamais eu de problème autour.
37:54 – Il n'y a pas de voyous. – Il n'y a pas de voyous, c'est tout.
37:56 Et quand bien même il y en aurait, je peux vous assurer
37:58 qu'avec certains supporters, il n'y aurait pas bien joué.
38:00 – Là, au 100 mètres, au tir à la carabine, il n'y a pas de voyous.
38:02 – Mais ce n'est pas ça.
38:04 – Il va y avoir 15 millions de provinciaux, 1 million d'étrangers.
38:07 – Mais non, les supporters de ces épreuves-là seront des cibles.
38:10 C'est ça qu'il faut intégrer.
38:12 C'est que les gens qui vont venir voir ces épreuves-là
38:14 seront des cibles pour les délinquants.
38:16 – Alors qu'on ne s'attaque pas au rugbyman. – Bah non, c'est plus compliqué.
38:18 – C'est un phénomène mondial, il y a une publicité mondiale,
38:21 et donc ça attire.
38:23 Tous ceux qui veulent commettre un crime et que ça soit connu en faire la publicité,
38:29 c'est l'aubaine pour eux.
38:31 – Honnêtement, la Coupe du monde du rugby, ce n'est pas très médiatisé.
38:35 – Richard, je vous promets une chose,
38:37 c'est que vous serez invité au bilan des JO en septembre,
38:40 et si vous avez tort…
38:42 – Honnête, parce que les bilans malhonnêtes, je connais aussi.
38:44 – Les bilans de la Darmanin.
38:46 – Non mais on les aura voir, les 43 attentats de l'ultra-droite
38:51 qui ont été déjoués.
38:53 Mais ça me fait beaucoup rire.
38:55 – Allez, messieurs, on s'arrête.
38:57 Merci beaucoup, et on se retrouve dans quelques secondes
39:00 pour le troisième et dernier sujet.
39:02 À tout de suite.
39:03 [Musique]
39:20 – Rebonjour, troisième et dernier sujet, la COP de Dubaï.
39:24 Alors la COP de Dubaï, c'est tout à fait simple.
39:26 On a créé cette COP, donc vous savez, c'est la numéro 28,
39:30 elle vise à prévenir, amortir, prévoir le changement climatique
39:36 et trouver des solutions, et elle a lieu à Dubaï,
39:39 elle est présidée par un des dirigeants de compagnies pétrolières.
39:43 On connaît à peu près le résultat qui risque d'être,
39:47 ne changeons rien parce que autrement les compagnies pétrolières
39:51 risqueraient d'être en difficulté.
39:53 Pour autant, messieurs, est-ce bien raisonnable de l'organiser à Dubaï ?
39:59 Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que ce n'est pas une très bonne idée,
40:02 mais globalement, que finalement le monde prenne si peu d'initiatives
40:06 et que les chiffres de transmission, d'augmentation,
40:10 des réchauffements climatiques, tout ça, ne cessent d'augmenter.
40:13 – Bon.
40:14 – Tariq Daly.
40:15 – Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle.
40:17 D'abord, vous avez dit "est-ce que c'est raisonnable d'organiser à Dubaï ?"
40:20 Ce n'est pas raisonnable d'organiser du tout.
40:22 – Je veux dire quand même des choses.
40:24 – Vous pensez qu'une COP ça ne sert à rien ?
40:26 – Ça se tient chaque année.
40:28 Je rappelle quand même que la Terre a globalement 4 500 milliards d'années.
40:32 Excusez-moi, mais enfin, d'une année sur l'autre, on a changé le climat,
40:35 on voit ce que… non, soyons sérieux, ça se tient chaque année.
40:38 L'année dernière, il y avait 50 000 invités.
40:41 Cette année, il y en a 80 000.
40:43 Quand elle a été organisée à Paris, il y a 7 ans, on avait évalué à 260 millions.
40:49 Là, ça ne dure qu'un jour dans des hôtels 5 étoiles pour 80 000 personnes,
40:53 des mecs qui viennent du monde entier, qui vont nous dire qu'il ne faut pas prendre l'avion.
40:57 Bon déjà, de la gueule de qui ? On se moque.
40:59 – Oui, donc c'est le premier paradoxe.
41:01 – Deuxièmement, est-ce que le climat a changé en un an,
41:04 sur une Terre qui a 4 500 milliards d'années ?
41:08 – Pas en un an, mais en 10 ou 20 ans, on voit l'augmentation de la température moyenne.
41:13 – Je reviens au sujet précédent, on disait que les Jeux Olympiques sont désuets,
41:16 ça coûte cher, c'est tous les 4 ans.
41:18 Ça dure 3 semaines, 15 jours, tous les ans, 80 000 personnes.
41:22 – Oui, mais pour autant.
41:23 – Pour faire quoi ?
41:25 – C'est ça le sujet.
41:27 Donc ça ne sert à rien, ça coûte cher.
41:30 – Ça ne sert à rien, ça coûte cher, ce sont des singeries.
41:33 On est en train de tuer notre industrie, on est en train de tuer notre mode de vie
41:38 au nom de je ne sais trop quel fantasme climatique.
41:41 La religion climatique, c'est une arnaque, je le dis, je le pense.
41:45 – Vous êtes en train de dire que globalement, il n'y a pas de changement climatique
41:48 et que ça n'a pas d'impact.
41:50 – La Terre a 4 500 milliards d'années, 4 500 milliards d'années, pardon.
41:55 Le climat a changé tout le temps.
41:58 On nous bassine depuis 2 jours sur 2023 qui est l'année la plus chaude de toute l'histoire.
42:04 – Avec le mois de novembre qui aurait été le plus chaud depuis qu'on prend les mesures.
42:08 – D'octobre je crois, enfin je n'en sais rien, c'est un détail.
42:11 Mais enfin comment on peut savoir quel temps il faisait il y a 1000, 2000, 10000, 15000 ans ?
42:15 – Mais on le sait.
42:16 – Soyons sérieux.
42:17 – On le sait.
42:18 – Le Groenland il y a 1000 ans, il s'appelle le Groenland parce que c'était vert.
42:20 Alors le temps a toujours changé, vous n'avez qu'à relire…
42:23 – Mais…
42:24 – Non, non, relisez…
42:25 – T'arrêtes sur des périodes fourtes que ça se passe.
42:27 – Relisez le cir de Joinville, au XIIIe siècle, il organisait des tournois au mois de décembre.
42:32 Il avait 90 ans, il faisait 10, 15 degrés.
42:35 C'était il y a, le Joinville, c'était il y a 800 ans.
42:38 Bon, et dans le même temps, vous lisez…
42:41 – Vous êtes tous sur cette position, en gros, cette imaginaire.
42:44 – Vous lisez Fenlon au XVIIIe siècle qui disait que le vin gelait à Versailles.
42:48 Donc moi je veux bien tout ce qu'on veut, mais c'est pas…
42:51 et en plus, alors si, quand même, je vais quand même dire deux chiffres
42:53 et après je vais m'arrêter là.
42:55 Parce que qui c'est qui fait les soi-disant efforts pour éviter que… ?
42:59 C'est l'Europe.
43:00 L'Europe c'est un 2/1000ème, c'est-à-dire 0,05% des émissions de gaz carbonique.
43:07 – Non, c'est 6% des émissions mondiales.
43:10 – Et la France c'est 0,05%.
43:11 – L'Europe entière c'est 6%, les États-Unis 11, la Chine 30.
43:15 – Voilà, bon, c'est 0,05% des émissions de gaz carbonique.
43:19 Vous, vous avez dit les émissions totales, les émissions globales.
43:21 – Vous avez dit… vous êtes… vous êtes pas…
43:22 – Non, non, les émissions globales.
43:23 Voilà, bon, alors, en plus, bon, moi je vais… enfin, je vais vous laisser parler.
43:28 – Alors, qui y va ? Philippe.
43:30 – Moi je ne suis pas du tout d'accord avec lui, pas du tout.
43:33 Il est beaucoup trop sympa avec la COP 28, beaucoup trop sympa.
43:37 Non, non, là, c'est véritablement une entreprise politique
43:43 pour nous faire… pour abattre, pour abattre le régime capitaliste,
43:49 extrêmement clair, et mettre à la place une dictature écologiste
43:54 qui va supprimer toutes nos libertés très rapidement.
43:58 Qui a déjà commencé d'ailleurs à supprimer nos libertés.
44:02 Non, c'est un… vous avez compris que je sympathise avec ce que vous avez dit.
44:08 Je suis… quand on regarde la Terre, vu de l'espace,
44:11 on a cette possibilité maintenant d'avoir la photographie de la Terre.
44:15 C'est… on ne peut être qu'inquiet sur, évidemment,
44:19 cette minuscule couche d'atmosphère qui est autour de la Terre.
44:23 On ne peut être qu'inquiet.
44:25 Mais quand on voit qu'on réduit tout ce problème-là
44:31 simplement à la température du globe, on se moque du monde.
44:35 On se moque du monde.
44:36 Il y a des menaces bien plus importantes sur l'atmosphère terrestre.
44:40 – Non, pardon. – Alors, la température.
44:42 – Philippe, les modifications de température qui ont lieu,
44:45 c'est indéniable, il y a des mesures.
44:47 On voit surtout l'impact sur les glaciers,
44:50 on voit l'impact sur les feux de forêt gigantesques au Canada.
44:54 – D'accord. – Alors, dites-moi,
44:56 quand vous êtes en période d'inflation,
44:59 quand les prix commencent à descendre…
45:01 – On sait que c'est plus grave la situation que…
45:02 – Attendez, quand les prix commencent à descendre,
45:04 vous vous en félicitez.
45:05 Vous venez à la télévision, vous expliquez,
45:07 comme notre ministre de l'économie,
45:09 que grâce à lui, les prix commencent à descendre.
45:14 Ça faisait 9 ans, Gérondo, un brillant physicien,
45:20 qui nous explique que depuis 9 ans,
45:22 la température du globe ne cesse de descendre.
45:26 Croyez-vous que… et ça n'a pas été contredit par personne.
45:31 – Ce sont les chiffres du GIEC.
45:32 – C'est le GIEC lui-même qui le dit.
45:33 – C'est le chiffre du GIEC, ça n'a pas été contredit.
45:35 – Les chiffres du GIEC disent que l'augmentation moyenne…
45:38 – Laissez-moi terminer, laissez-moi terminer.
45:40 – Augmente en permanence.
45:41 – Je vais préciser si vous voulez, parce que je les ai, les chiffres.
45:43 – Vous sortez aussi, Philippe, mais…
45:46 – Ce n'est pas le consensus scientifique du tout.
45:48 – C'est les chiffres du GIEC que je vais vous donner.
45:50 La température moyenne de 1960-1990, en 2016,
45:56 elle était supérieure de 1,3° à cette température moyenne.
45:59 Mais en 2022, elle n'était plus supérieure que de 0,8°.
46:03 Donc ça veut dire que par rapport à la moyenne,
46:05 elle a baissé d'un demi-degré, voilà.
46:07 – Oui, sauf qu'on est sur des augmentations
46:09 qui sont bien supérieures aux objectifs,
46:11 que le benchmark c'est la fin du 19ème siècle.
46:14 – Non, non, non, j'ai pas terminé, excusez-moi.
46:16 – C'est pas l'ère industrielle.
46:18 – Vous m'avez coupé la parole, c'est très désagréable.
46:20 Quand les prix baissent, tout le monde s'en félicite.
46:25 Pourquoi quand la température du globe commence à diminuer,
46:30 on essaye d'occulter cette information ?
46:33 – Parce que ça a un impact sur la vie des gens,
46:35 l'augmentation des niveaux de l'eau.
46:37 – Non, est-ce que vous ne comprenez pas
46:39 que derrière, il y a une motivation politique ?
46:42 On ne veut pas que les gens se réjouissent
46:46 que la température du globe baisse.
46:48 – L'impact sur… Pardon, mais c'est marrant parce que,
46:52 autour de… ici, là, tout le monde n'a pas pris la parole,
46:56 mais il y a une forme de consensus sur
46:59 "ça n'existe pas" ou "ça a toujours été comme ça",
47:02 alors que globalement la communauté scientifique
47:05 dit les choses différemment, et que les gens
47:09 le vivent dans leur quotidien.
47:12 – C'est faux, c'est faux.
47:13 – Au Canada, dans le Pas-de-Calais, les inondations,
47:17 récemment en Afrique, le Bangladesh, le niveau d'eau qui augmente,
47:22 les îles qui disparaissent, ce n'est pas des inventions.
47:24 – D'abord, la communauté scientifique, c'est faux,
47:26 parce que tous ceux qui ne sont pas d'accord, on les fait taire.
47:28 Donc ne parle que ceux qui sont dans la ligne.
47:31 Tous les scientifiques qui disent le contraire,
47:34 ils sont congédiés, ridiculisés, ostracisés, terminés.
47:38 – Comme pour le Covid.
47:39 – Comme pour le Covid.
47:40 Donc ça, la communauté scientifique, c'est totalement faux.
47:43 Après, vous avez dit qu'on connaît la température d'il y a 4 milliards d'années.
47:48 – Non, mais je n'ai pas dit 4 milliards d'années,
47:51 mais 4 milliards et même 150 ans, c'est tout.
47:54 – Oui, d'accord.
47:55 – C'est là-dessus, c'est ce qu'on compare.
47:57 – Oui, ils disent qu'ils la connaissent.
47:59 Vous savez, moi, je ne suis pas scientifique,
48:01 mais j'ai beaucoup de doutes sur ça,
48:03 ils prétendent connaître la température d'il y a 4 milliards d'années.
48:06 Oui, j'ai des doutes, permettez-moi.
48:07 – On connaît la température de la fin du 19ème siècle.
48:10 – Oui, absolument, d'accord, mais je vais venir sur ça.
48:12 – Et on voit la différence avec l'impact de l'homme sur la Terre.
48:14 – Oui, mais qu'est-ce que ça change ?
48:15 Non, parce que moi…
48:16 – Est-ce que c'est ça le choix ?
48:17 – Oui, parce que moi, tout ça pour moi…
48:18 – La question, c'est, est-ce qu'il faut faire quelque chose ?
48:20 – Non, je vais vous dire, je pense que tout ça, c'est une pensée nihiliste.
48:24 Parce que moi, je vois…
48:26 – D'accord.
48:27 – À l'école primaire, par exemple, on bourre le crâne des enfants,
48:30 on leur fait dessiner la Terre, il faut sauver la Terre.
48:33 Non, il faut sauver d'abord les êtres humains.
48:36 Ça veut dire quoi, sauver la Terre ?
48:38 Autrement dit, il faut que l'on meure tous pour sauver la Terre ?
48:41 Non, mais quel est le but dans la vie ? C'est l'être humain ou c'est la Terre ?
48:44 Et puis, je vais vous dire, comme vous l'avez dit, Tarik,
48:48 l'Europe, c'est 6%, vous avez dit.
48:51 – C'est 6% des émissions globales.
48:53 – C'est elle qui fait le plus d'efforts.
48:55 Sauf que l'Europe n'existe plus.
48:56 Il n'y a plus d'Européens, on ne fait pas d'enfants.
48:58 Donc on va sauver la Terre pour qui ? On n'existe plus.
49:00 On va la sauver pour les Chinois qui continuent à polluer.
49:02 Enfin, ça me paraît absurde.
49:04 – Chinois dont, paradoxalement, c'est à la fois les plus gros émetteurs de CO2
49:09 à cause de leur utilisation du charbon, mais également le pays
49:12 où il y a le plus d'énergie renouvelable, panneau solaire.
49:16 – Mais encore une fois, on va la sauver pour qui, la Terre ?
49:18 Puisqu'on ne le fait pas d'enfants.
49:20 C'est-à-dire que la Terre est plus importante que nous-mêmes.
49:22 – Il y en a un qui est… – J'ai rien dit pour l'instant.
49:25 – Vous n'avez rien dit, vous êtes exceptionnel, merci pour la discipline.
49:29 [Rires]
49:30 – Bon, je vais essayer d'être synthétique.
49:32 Toute modification des sources d'approvisionnement en énergie
49:36 peut entraîner des crises sociales,
49:38 donc c'est pour ça qu'il faut être toujours très prudent.
49:40 On l'a vu avec les charbonnages de France,
49:41 où pendant des années, on a maintenu un rythme de production artificielle
49:44 parce qu'il fallait maintenir un équilibre de société.
49:47 Puisque tout dépend entier, des départements entiers vivaient grâce à cela.
49:51 C'est la raison pour laquelle le pétrole, pour l'instant,
49:53 on ne veut pas trop s'en séparer, parce que si demain, on supprimait le pétrole,
49:56 on mettrait à la rue et à la ruine des pans entiers des économies.
49:58 Ça c'est le premier point.
49:59 – Vous savez, le pétrole c'est 85% de l'énergie utilisée dans le monde.
50:04 Donc déjà, faire baisser ce pourcentage, c'est vital.
50:07 – C'est vital, ça c'est le premier point.
50:09 Donc déjà, ça répond à des enjeux géostratégiques énormes.
50:12 Et la paix du monde en dépend, bien souvent.
50:14 Deuxièmement, comme ça a été dit tout à l'heure,
50:17 le climat a toujours évolué sur la planète.
50:19 Je rappelle quand même que les déserts d'Egypte n'étaient pas des déserts,
50:22 c'était avant la savane.
50:24 – Oui, mais on ne parle pas de changement…
50:26 – Non, mais je veux finir.
50:28 – Aux milliers d'années, on parle de changement sur des dizaines d'années.
50:30 – Si je peux terminer… – C'est là où est la différence.
50:32 – Pas terminer, mais juste avancer.
50:34 Que nous polluions effectivement, que nous ayons un impact
50:37 sur la température de la planète, moi je suis très dubitatif.
50:40 Que la salition, ça c'est incontestable.
50:42 Par contre, il se trouve que je faisais de la plongée sous-marine
50:44 il y a quelques années de ça.
50:46 Et donc j'ai plongé sur la grotte Koskère, par exemple.
50:48 Et vous savez à quelle profondeur est l'entrée de la grotte Koskère ?
50:51 16 mètres. C'était il y a 30 000 ans.
50:54 Est-ce qu'il y a 30 000 ans, l'activité humaine a favorisé
50:57 le réchauffement climatique suffisamment pour faire monter…
50:59 – Mais chacun sait que les océans montent, ont monté pendant longtemps.
51:04 – Pourquoi ? Pourquoi ?
51:06 Est-ce que c'est à cause de l'activité humaine ?
51:08 – New York a assez brève échéance,
51:10 Sloan, c'est le recul du trait de côte en France de manière très importante.
51:16 – Nous verrons bien. – On le voit déjà.
51:18 – On voit déjà quoi ? Qu'est-ce qu'on voit ?
51:20 – On voit déjà l'impact sur les falaises,
51:22 on voit déjà les constructions qui ont été faites il y a 30 ans,
51:24 qui sont maintenant dans l'eau.
51:26 – On voit déjà aussi l'effet des permis de construire
51:28 qui ont été développés dans des zones inondables,
51:31 dans des zones où il ne fallait pas construire.
51:33 Et donc aussi on se rend compte qu'aujourd'hui,
51:35 on aurait peut-être fallu avoir moins de conditions.
51:37 – Félix Febrier, Richard, juste Philippe qui se manifeste.
51:39 – Non mais juste là-dessus, il faut se méfier des prolongements
51:43 de courbes statistiques.
51:45 Rien ne dit, si vous avez boursicoté un jour dans votre vie,
51:50 vous savez bien que les grands trends se renversent à un moment donné.
51:55 Et je reviens sur ce que je vous disais,
51:58 ça fait 10 ans que la température baisse et personne n'en parle.
52:03 Vous-même ne le saviez pas, d'accord ?
52:06 Vous l'avez découvert ce soir.
52:08 Vous ne vous étonnez pas qu'on ne vous l'ait pas dit ?
52:11 Quand même, il y a quelque chose.
52:13 – Je lis la presse, je suis un passionné d'information
52:15 et je n'ai vu ça nulle part mais ça peut m'avoir échanté.
52:18 – C'est dans les rapports du GIEC, mais c'est un fait.
52:22 Non, vous voyez bien que le GIEC était un mouvement politique.
52:27 Derrière, vous avez un certain nombre de savants
52:29 qui font un travail magnifique, un travail de scientifiques
52:32 qui sont de vrais physiciens, qui produisent du papier,
52:36 qui produisent des statistiques, etc.
52:38 Et puis au-dessus, vous avez une bande de gars qui font une synthèse
52:41 et qui va toujours dans le même sens.
52:44 Et les États semblent aller aussi dans ce même sens.
52:49 – Vous ne croyez pas qu'il y a un risque important
52:52 à se dire finalement que toutes ces données sont fausses
52:55 et que la Terre, bon an, mal an, va réussir à se maintenir et que les humains vont…
53:00 – Il y a des risques, il y a des risques.
53:02 Par exemple, la mer est infestée de plastique.
53:06 Personne ne s'en occupe.
53:08 On ne fait pas de cop là-dessus, alors que c'est très important.
53:11 – C'est faux, c'est faux.
53:12 – On s'occupe de température, mais est-ce qu'on s'occupe des feux de forêt ?
53:18 Est-ce qu'on s'occupe des feux de forêt au Canada ?
53:21 Pendant tout l'été, la forêt du Canada a brûlé.
53:25 – Oui, mais c'est lié au changement de température.
53:28 – Peut-être, peut-être que vous avez raison, mais est-ce qu'on s'est mobilisés ?
53:32 Est-ce que la planète entière s'est mobilisée pour aller éteindre les feux au Canada et ailleurs ?
53:38 – Mais, mais, mais, pardon, ne pouvez pas…
53:41 – Il n'y a pas de cop, il n'y a pas de cop sur les incendies de forêt.
53:45 – Il y a Richard Haddad qui voulait prendre la parole.
53:47 – Les falaises, des choses qui se transforment.
53:49 À chaque fois qu'il y a un événement, on dit "Ah, c'est le réchauffement climatique".
53:52 S'il pleut plus de 7 jours, "Ah, c'est le réchauffement climatique".
53:55 – On a trop mis dessus au Canada.
53:56 – Voilà, si il y a un tremblement de terre…
53:57 Non, en fait, la terre bouge depuis, comme vous l'avez dit, des milliards d'années.
54:00 Il y a des tremblements de terre et des volcans,
54:03 il y a des tremblements de terre, il y a des tsunamis qui font que…
54:06 Il y a des villes qui sont… depuis toujours.
54:08 – Depuis toujours.
54:09 – Depuis toujours.
54:10 Et donc, si une falaise s'écroule, s'il y a une forêt qui brûle,
54:13 ça a toujours existé.
54:14 Alors maintenant, encore une fois, vous avez comparé avec le Covid,
54:17 c'est un peu pareil, maintenant, dès que quelqu'un tousse, il a le Covid.
54:19 Et donc, dès qu'il y a un changement quelconque, c'est le réchauffement climatique.
54:24 Non, ce n'est pas prouvé.
54:26 – Vous pensez qu'on est en fait ultra anxieux et de manière complètement dérésolée ?
54:31 – Je pense que c'est politique, c'est nous imposer,
54:36 on veut nous imposer une doctrine politique.
54:39 Et il y a le fait aussi, il y a ce côté, tout ce qui…
54:43 En fait, on veut être plus puissant que la nature.
54:47 Mais ça, c'est parce qu'on vit dans une société athée qui ne croit en rien.
54:51 Et donc, on ne peut rien faire contre la nature.
54:54 Vous pouvez faire toutes les COP du monde,
54:56 si le temps va se réchauffer, il va se réchauffer.
54:58 Et s'il va y avoir un tremblement de terre, il va y avoir un tremblement de terre.
55:00 – La question, c'est l'impact de l'homme sur la nature.
55:02 – Oui, mais l'homme ne croit rien, elle est plus forte que lui.
55:06 – Pour les fausses forêts, très rapidement, très vite, on oublie de…
55:09 – Le mot de la fin, Jean-Pierre Colliès.
55:11 – On l'a dit, on ne l'a pas trop assisté là-dessus,
55:12 c'est surtout parce que les forêts ne sont pas entretenues,
55:14 parce que ça coûte cher.
55:15 Eh oui, ça coûte cher d'entretenir les forêts.
55:17 – Le Canada, on ne parle pas de ça du tout,
55:19 ce sont des grandes forêts tout au nord du pays qui ont cramé.
55:22 – Et qu'est-ce que ça empêche ?
55:23 – Elles sont tellement gigantesques.
55:25 Je reviens sur les statistiques, il faut savoir que quand même,
55:28 ce n'est pas depuis l'industrialisation des pays industrialisés,
55:33 excusez-moi, que la température augmente, pas du tout.
55:37 Si vous regardez les courbes du GIEC, elles sont plates jusqu'en 45,
55:43 et c'est à partir de 45 qu'elles démarrent assez fortement.
55:47 Mais ça ne vous interpelle pas, alors que c'est juste avant
55:51 qu'il y ait eu cette émission de saloperies dans le ciel,
55:55 et là la température n'a pas bougé.
55:57 Tiens donc, est-ce bizarre ?
55:59 Eh bien, il y a peut-être une corrélation quelque part.
56:02 Et j'ai pensé moi, personnellement, à quelque chose que je ne vois nulle part,
56:07 et qui m'étonne, c'est à l'urbanisation.
56:09 Parce qu'effectivement, l'urbanisation fait augmenter la température.
56:14 Il suffit d'aller voir la température à la campagne,
56:16 par rapport à Paris, il y a 2 degrés de différence.
56:19 2 degrés c'est important, vous vous rendez compte,
56:21 puisqu'on est au dixième de degré, on regarde les dixièmes
56:24 ou les centièmes de degré de volumétrie.
56:26 Donc ça change, il y a eu depuis effectivement 45,
56:30 une urbanisation mondiale, je pense à la Chine en particulier,
56:33 qui a été spectaculaire de ce point de vue,
56:35 mais pas que, l'Afrique, partout, en Europe et partout,
56:40 il y a eu une urbanisation assez importante.
56:42 Alors je ne sais pas comment on prélève la température,
56:45 parce que ça aussi c'est une question.
56:47 Est-ce qu'on la prélève effectivement dans les centres urbains,
56:49 et auquel cas, il me semble que j'ai raison, que j'ai trouvé.
56:53 Ou alors est-ce qu'on la prélève véritablement dans les pourtours urbains,
56:57 et auquel cas j'aurais tort.
56:59 Mais il y a une question qui m'interpelle, voyez-vous,
57:02 parce que ce n'est pas du tout, en tout cas, l'industrie qui corrèle avec ça.
57:07 – C'est le mot de la fin, c'est votre piste, on en reparlera.
57:10 Messieurs, merci, rendez-vous dans 15 jours pour la dernière émission de l'année.
57:15 À très vite donc, au revoir.
57:17 [Musique]
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