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DB - 14-12-2023

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00:00 [Musique]
00:23 Cher M. Price, parlons au simplifant. Mme de M. Price vous a prié de me rendre visite pour essayer de négocier au mieux de ses intérêts le remboursement du prêt hypothétique qui vient aujourd'hui même à échéance. C'est bien cela ?
00:37 Exactement.
00:38 Oui. Seulement, je vous dis tout de suite qu'il n'y a pas deux solutions. Faut payer. Ou c'est la vente du château.
00:44 Oui.
00:45 Ah ben que je suis très ennuyé moi. Je les aime bien les... Enfin moi je ne sais pas quoi faire pour arranger ça.
00:52 Avez-vous jamais entendu parler des dames du club Zozo ?
00:56 Pardon ?
00:58 Je vous demande si vous avez connu le club Zozo.
01:01 Ah non, je m'en souviendrai.
01:04 Des personnes du meilleur monde, femmes d'industriels, épouses de professeurs, dames d'officiers, se réunissaient chaque vendredi soir dans l'obscurité pour entrer en communication avec un vieux nègre qui vivait vers la fin du 18e siècle et qu'on appelait Zozo.
01:20 Ah bon ? Je comprends ça.
01:23 Pendant des semaines et des mois, Zozo a révélé les secrets politiques de la régence de Blanche de Castille.
01:29 Oui, oui.
01:30 Et puis brusquement, un beau soir, sans crier gare, Zozo s'est mis à dire des cochonneries.
01:37 Alors bon.
01:38 De Blanche de Castille ne savait plus rien. Il avait épuisé son sujet historique pour se complaire dans des peintures lubriques.
01:44 Les tables se sont offusquées, les maris sont intervenus. Le club Zozo a été liquidé.
01:51 J'en avais été le fondateur, le secrétaire général et aussi le trésorier.
01:59 Oui. Mais je ne vois pas le rapport avec l'hypothèque de la régence de Blanche de Castille.
02:04 Rapport exact. Zozo parlait par Mina. Si Mina a maintenant la voix cassée, c'est la faute à Zozo.
02:13 Mina faisait déjà le médium incarnation. Elle débutait dans une carrière qui promettait d'être exceptionnelle.
02:21 Mina, mon cher maître, n'est pas une cliente comme les autres. C'est la pitié de la haute loi.
02:27 Elle est en quelque sorte d'utilité publique.
02:30 Oui. Moi, je veux bien. Seulement, il y a les lois.
02:35 Je sauverai Mina. Je sauverai Mina.
02:38 Du calme, du calme. Les affaires d'hypothèque se débrouillent. La tête froide et les pieds sur la terre.
02:44 Les deux pieds sont sur la paille. Au début, il n'y avait pas beaucoup d'argent. Maintenant, c'est la grande dèche.
02:49 Bon, alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
02:51 La pauvre chérie ne manque pas de courage.
02:53 Le courage ne suffit pas. Il faudrait qu'il trouve une petite maison gentille, un logement, deux pièces.
03:01 Parce que vous voulez vendre le château.
03:04 Si nous ne le faisons pas, le bailleur obtiendra les enchères par un jugement. Vous aurez les frais en plus. Ça ne sera pas mieux.
03:10 Tout de même, un petit renseignement au nom de la chère Mina qui s'inquiète.
03:14 Oui ?
03:15 Il y a bien quelque part un testament.
03:17 Testament de qui ?
03:18 Testament du conjoint.
03:20 Excusez-moi, mais pour l'instant, Delia N'est pas morte.
03:23 Son état de santé m'inspire les plus vives inquiétudes.
03:26 Madame Delia N'est pas veuve.
03:29 Ah oui, je ne sais pas. Qu'est-ce qu'il faudrait exactement pour qu'elle soit veuve ?
03:33 Un certificat du décès constaté.
03:37 Excusez-moi si j'envisage de guetter de cœur cette éventualité cruelle.
03:40 Oui.
03:41 Mais comme vous le disiez tout à l'heure, soyons raisonnables.
03:44 Alors j'anticipe un peu, et je suppose. Delia N'est plus. Qu'est-ce qu'il se passe ?
03:49 J'ouvre le testament, bien sûr.
03:51 Les dispositions sont-elles favorables à Madame Delia N'est-elle ?
03:54 Je n'en sais rien.
03:55 On ne peut pas jeter un petit coup d'œil pour se renseigner ?
03:57 Non, monsieur.
03:58 Ça ne se fait pas.
04:00 Excusez-moi, mais pour l'instant on bafouille.
04:03 Avez-vous l'intention, oui ou non, de racheter l'hypothèque ?
04:06 Il y en a pour 10 millions. Avez-vous l'argent ?
04:09 Pas sur moi.
04:11 Bon, et bien alors, dans ces conditions, il faut vendre. Un point c'est tout.
04:13 Si monsieur Delia N'est à mourir.
04:16 Eh bien, Madame Delia N'hériterait du château et de l'hypothèque.
04:19 Mais ça ne change rien, elle n'a pas d'argent pour payer.
04:21 Pourtant, il y a un contrat de mariage.
04:23 N'est-ce pas vous qui avez rédigé ce petit papier-là ?
04:25 C'est ici. Mais les deux ont signé une donation entre vif.
04:29 C'est pareil.
04:31 Attendez, attendez. Dans la situation un peu confuse, Zouno Tatenon,
04:35 il faut prendre le temps de la réflexion.
04:38 Oui.
04:39 Monsieur Delia N'est pas mort.
04:41 Il doit racheter son hypothèque.
04:43 Et pour cela, vous vendez.
04:45 Oui.
04:46 Si monsieur Delia N'est mort, c'est à Madame Delia N' de purger l'hypothèque.
04:50 Et de la même façon, et pour le même motif.
04:53 Vous vendez.
04:55 Oui.
04:56 Nous nous trouvons dans une position en quelque sorte intermédiaire.
05:00 Puisque monsieur Delia N' est en droit ni mort ni vivant.
05:04 On ne sait pas du tout ce qu'il est devenu.
05:06 Madame Delia N' ne saurait hériter, c'est vous qui l'avez dit.
05:09 Évidemment.
05:10 Quant à vendre, il ne faut pas songer.
05:13 Vous avez pour ça besoin de la signature du végétal propriétaire.
05:17 Qu'on ne retrouve plus.
05:20 C'est tout de même un peu gros votre combine.
05:25 Le barrière de fonds va obtenir une décision de justice et Madame Delia N' sera vendue en liquidation.
05:30 Je ne vous le conseille pas.
05:32 Oui, mais nous gagnons du temps.
05:34 D'autant plus qu'il n'est pas exclu de penser qu'un jour ou l'autre on puisse remettre la main sur monsieur Delia N'.
05:38 Alors, patatras, toute la procédure est à recommencer.
05:42 Par apparition et disparition successives de monsieur Delia N',
05:45 on doit pouvoir tenir comme ça pas mal d'années.
05:49 Oh, oh, oh, oh.
05:52 C'est pas très honnête votre système.
05:54 - C'est pas très honnête. - Ah non, c'est pas.
05:56 Nous avons la police avec nous.
05:57 Vous avez lu le rapport du lieutenant de gendarmerie ?
06:00 Il a conclu une disparition caractérisée et parfaitement inexplicable.
06:05 Recherche vaine, investigation inutile,
06:08 bêtue négative.
06:10 Je ne sais pas.
06:14 Allô, j'écoute.
06:17 Allô, c'est le lieutenant de gendarmerie.
06:19 Et personne ne sait où il est.
06:20 C'est un phénomène constaté.
06:22 Il y a comme ça en France des gens qui disparaissent.
06:24 - Pouh. - Allô ?
06:26 Allô ?
06:27 C'est vous, Charles-Auguste ?
06:29 Ah non, madame, je ne suis pas Charles-Auguste.
06:32 - Je voudrais parler à... - Non, c'est maître couturier lui-même au téléphone.
06:36 C'est maître couturier ?
06:37 C'est Barbara au téléphone.
06:39 Pardon, je ne comprends pas votre nom.
06:41 Barbara.
06:42 Voulez-vous répéter, s'il vous plaît ?
06:44 Barbara.
06:46 Barbara ?
06:48 Vous vous appelez Barbara ?
06:50 Ah, Barbara.
06:52 Qu'est-ce que c'est que ça encore ?
06:53 C'est une femme.
06:54 - C'est bon ? - Je voudrais parler à Charles-Auguste Beauvalais, s'il vous plaît.
06:57 Vous voulez vous entretenir avec monsieur Monsegonclé ?
07:00 C'est urgent.
07:02 - Urgent. - C'est Barbara au téléphone.
07:04 Un renseignement.
07:05 Je veux bien vous croire, mademoiselle.
07:08 Je veux bien vous croire, seulement à l'avenir, évitez de me déranger, s'il vous plaît.
07:12 Je vous remercie.
07:13 Ne quittez pas, je vous prie.
07:15 - Merci, maître, je suis bien contente. - Excusez-moi, s'il vous plaît.
07:18 - Merci. - Merci.
07:20 Allô ? Allô, Charles-Auguste ?
07:26 Allô, Charles-Auguste ?
07:30 Il arrive.
07:33 Beauvalais !
07:35 Barbara au téléphone.
07:38 Prenez la bouquine.
07:47 - Allô ? - Allô, ici c'est Barbara.
07:49 Vous allez bien ?
07:51 - Vous m'entendez ? - Oui, oui, j'écoute.
07:54 - Je ne vous dérange pas, au moins ? - Un peu, mais ça ne fait rien.
07:57 Vous êtes fâché ? Vous êtes fâché parce que je ne suis pas venue au Miami ?
08:01 Mais non, mais non.
08:02 Vous n'avez pas envie de me faire un drame ?
08:04 Mais non, mais non, mais non.
08:06 Si monsieur de Beauval avait encore quelques temps, c'est qu'il est en fuite.
08:09 Et alors, là, vous auriez dû m'en parler, parce que...
08:11 Ouais, j'ai pas peur des mots.
08:13 Ça devient un frauduleux, cette histoire-là.
08:15 - Un peu, mais ça ne fait rien. - Qu'est-ce que vous faites ? Qu'est-ce qu'il y a ?
08:18 Je vous écoute, je vous écoute.
08:20 Ah bon ? Je disais, ça devient un frauduleux, cette histoire-là.
08:24 Il faut venir, Charles-Auguste, immédiatement. J'ai besoin de vous.
08:28 Écoutez, en téléphonant ici, vous dérangez.
08:32 C'est urgent, Charles-Auguste, il ne faut pas m'abandonner.
08:35 Je t'en supplie, viens.
08:38 Alors, dites-moi tout de suite ce que vous voulez.
08:41 Je fais du camping à la briolette.
08:43 - Il faut venir, Charles-Auguste, immédiatement. - Mais je travaille à l'étude.
08:46 J'ai besoin de vous.
08:49 Où voulez-vous que je vienne ?
08:51 Après Morte-Sagne.
08:53 Oui, à la briolette. C'est un village abandonné après Morte-Sagne.
08:56 - À Morte-Sagne ? - Putain, c'est plus vieux.
08:59 Oui, c'est entendu.
09:01 Je suis heureuse.
09:04 On ferme ?
09:10 - On ferme ? - On ferme.
09:13 - Comment tu vis, Charles ? - Bien, toi, Henri.
09:15 Je vous remercie de votre visite.
09:17 Présentez mes hommages à Mme Delpier, que je ferai là possible pour lui être agréable.
09:23 - Au revoir, chers amis. - Au revoir, monsieur.
09:27 Et à très bientôt.
09:31 Pardon.
09:33 Alors, c'est par là ?
09:58 Aussi vrai que j'ai manqué d'aller au fond du puits.
10:00 Si vous ne repartez pas immédiatement, je vous casse la figure.
10:02 Ou du moins, j'essaie.
10:04 Charles-Auguste Beauvalet.
10:06 Je m'en voudrais d'intervenir. Ce serait d'une indiscrétion.
10:10 C'est par là.
10:21 Et ça descend.
10:25 Et ça descend.
10:29 Et ça descend.
10:33 Et ça descend.
10:36 Et ça descend.
10:40 Et ça descend.
10:43 Et ça descend.
10:47 Et ça descend.
10:51 Et ça descend.
10:54 Et ça descend.
10:58 Et ça descend.
11:02 Et ça descend.
11:06 Et ça descend.
11:10 Et ça descend.
11:14 Et ça descend.
11:17 Et ça descend.
11:20 Et ça descend.
11:23 Et ça descend.
11:27 Et ça descend.
11:30 Et ça descend.
11:34 Et ça descend.
11:37 Et ça descend.
11:40 Et ça descend.
11:44 Et ça descend.
11:47 Et ça descend.
11:50 Et ça descend.
11:53 Et ça descend.
11:56 Et ça descend.
12:00 Et ça descend.
12:26 Charles-Auguste, vous avez trouvé mon village.
12:30 Je me suis retirée sur ma montagne.
12:33 Oui, ça monte.
12:36 Vous m'avez attendu longtemps au Miami ?
12:42 Un peu.
12:44 Vous avez trouvé ma lettre ?
12:45 Oui.
12:47 Vous savez Charles-Auguste, dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut.
12:54 Je vous ai préparé une bonne purée.
12:57 Parce que nous déjeunons ensemble.
13:00 Vous n'avez pas faim ?
13:02 Si.
13:04 Vous ne manquez pas d'audace.
13:07 Vous téléphonez à mon bureau comme ça ?
13:09 Mon petit Charles-Auguste, si je vous ai téléphoné, ça n'est pas sans raison, vous pensez bien.
13:14 Quelle raison ?
13:16 Mon mari m'a prévenu hier soir qu'il partait en voyage.
13:19 Il s'en allait pour ses affaires sur la côte, alors tout de même,
13:23 inviter quelqu'un pour le week-end, le samedi à midi, c'est court.
13:26 Parce que je passe le week-end.
13:29 Vous voyez bien, tout est prêt.
13:31 Vous m'invitez pour le week-end, pendant l'absence de votre mari.
13:36 J'en profite.
13:38 Vous avez la permission ?
13:42 De qui ?
13:43 De votre mari.
13:48 J'ai accroché votre hamac.
13:50 Et vous ne pensez pas que pour une jeune mariée, votre conduite est peut-être répréhensible, et même coupable ?
13:55 Pourquoi ? C'est très gentil tout ça.
13:58 Barbara, j'ai bien peur que vous n'ayez pas un sens moral très développé.
14:02 Je ne sais pas.
14:04 Vous ne voulez pas goûter ma purée ?
14:15 Non.
14:16 Tout de même, Barbara, vous aimez votre mari ?
14:24 Je suis folle de lui.
14:27 Seulement, il vous manque quelque chose.
14:29 Il vous faut un garçon pour vous faire la cour, et moi de préférence, parce que je suis amoureux.
14:33 Voilà.
14:35 En quelques mots, vous expliquez la situation.
14:38 Que voulez-vous que je vous réponde ?
14:40 Mais c'est monstrueux.
14:42 Pourquoi ?
14:43 Enfin, je suis un homme, je suis un homme.
14:46 Ben oui.
14:48 Et dire que pendant des nuits et des nuits, je n'ai fait que rêver de vous, j'étais désespéré, je vous croyais morte.
14:55 J'ai pleuré, Barbara. J'ai pleuré.
14:59 Et voilà le résultat, elle rigole.
15:02 Je fais rigoler la femme de Léon Pouillaud.
15:04 Mon petit Charles-Auguste.
15:06 Vous permettez que je vous donne mon point de vue ?
15:11 Les folies, il faut les faire, et ensuite n'y plus penser.
15:16 Vous l'aurez voulu, Barbara. Vous l'aurez voulu.
15:24 Charles-Auguste, il y a un homme qui nous regarde.
15:34 Il est là.
15:36 Râpez fort, Charles-Auguste.
15:44 C'est le satyre de la montagne.
15:46 Mais dites-moi, je ne savais pas, je ne savais pas, c'est une superbe créature, absolument ravissante.
15:58 Il faut l'avoir de près pour y croire. Et puis avant, ne me touchez pas. Ne me battez pas.
16:01 Je vais vous prévenir. J'irai m'en plaindre à la chambre syndicale des notaires du volet.
16:06 Vous connaissez Léon Pouillaud ? Vous avez déjà rencontré le mari de Barbara ? Répondez.
16:23 Ça ne m'intéresse pas.
16:25 Mais si, mais si, justement.
16:27 Alors qui est-ce ?
16:28 Vous êtes pressé maintenant.
16:30 Oui, on m'attend.
16:31 Eh bien le mari de Mademoiselle Barbara, puisque nous sommes dans l'illégalité la plus choquante.
16:36 Soit Léon et son amant, et après ?
16:38 Mais vous savez qui c'est Léon, comme vous dites ?
16:40 Dites, vous connaissez Pouillaud ?
16:42 Mais dites-le, dites-le.
16:43 C'est Horatius Mamoulian, mon petit vieux.
16:45 Il n'est pas plus duc de Comagène que je ne suis prince des Asturies.
16:48 Qu'est-ce que vous voulez que je me fasse ?
16:50 Mais réfléchissez, bon sang, réfléchissez.
16:53 Si Barbara est maintenant la petite amie de Mamoulian, on peut penser qu'un royaume s'est commencé déjà.
16:59 Ça veut dire qu'on a été bien content de vous rencontrer, pauvre pigeon,
17:03 et de vous expédier à la place de Mamoulian au château.
17:05 C'est pas vrai.
17:06 Mais vous êtes borné, Beauvalais.
17:08 Ouvrez-le.
17:09 Mais enfin tout de même, elle n'est pas idiote votre Barbara.
17:12 On ne peut pas vous confondre avec Pouillaud ou Mamoulian.
17:15 Regardez-vous.
17:16 Ah mon pauvre vieux, qu'est-ce que vous traînez ?
17:20 Allez-vous-en.
17:21 Allez-vous-en.
17:32 Allez-vous-en, je ne veux plus vous voir.
17:34 Je m'en vais.
17:37 Tout ceci, bien entendu, pour vous rendre service.
17:45 Je vous laisse.
17:47 Je vous laisse.
17:49 [Musique]
18:17 [Musique]
18:38 Ça y est, je l'ai retrouvé.
18:39 Le hasard d'un coup de téléphone.
18:41 Merci.
18:43 Il mange tout, tous les petits plats que j'avais préparés.
18:46 J'ai voulu lui apprendre l'illusion.
18:47 Elle était douée pour la cuisine.
18:49 Excusez-moi, je déjeune chez ma fille.
18:51 Tu l'as eu.
18:52 Tu l'as...
18:53 Elle dit ça parce que ça l'exaspère de me voir manger de bon appétit.
18:57 C'est un mouvement d'humeur.
18:59 Prépare ta vieille Barbara.
19:01 Quand j'aurai fini mon dessert, je t'amène au théâtre.
19:04 Jamais.
19:05 Si vous étiez illusionniste professionnel, cher monsieur,
19:11 vous sauriez que le choix d'une partenaire est rarement heureux.
19:14 Cette petite fille-là est entièrement de ma fabrication.
19:17 Quand je l'ai ramassée il y a cinq ans, elle se mouchait dans ses doigts
19:20 et elle était plate comme une planche à repasser.
19:23 Voyez la charmante artiste que c'est devenu.
19:25 Elle est en pleine forme.
19:26 Plus longtemps, je ne veux plus voir ce type de folle.
19:29 Tu veux la racler, hein ?
19:31 Dis-le-moi.
19:32 Tu veux la racler, hein ?
19:40 Tu la veux, dis !
19:41 Tu la veux, dis !
19:42 Ne bouge pas !
19:48 Jean-Auguste !
19:55 Jean-Auguste !
20:00 Ne me laisse pas, Jean-Auguste.
20:02 Je t'en prie.
20:04 Je t'en supplie.
20:05 Je t'en supplie.
20:06 Je t'aime, Jean-Auguste.
20:32 Je t'aime, Jean-Auguste.
20:33 Dis donc, chéri, tu crois pas les jeunes gens ?
20:50 Qu'est-ce que ça veut dire ?
20:51 Allez, entre !
20:53 Je t'aime, Jean-Auguste.
20:55 Je t'aime, Jean-Auguste.
20:56 Je t'aime, Jean-Auguste.
20:58 Je t'aime, Jean-Auguste.
21:00 Je t'aime, Jean-Auguste.
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22:28 [Musique]
22:31 Qu'est-ce que vous faites sur mon chemin ?
22:34 Je passais.
22:36 C'est privé.
22:37 Partez-vous.
22:38 Je suis votre notaire.
22:40 Adieu,
22:42 ami.
22:44 Vous partez en promenade ?
22:46 Je ne reviendrai jamais à l'hôpital.
22:50 À ce point-là ?
22:52 Cette grande bâtisse me fait horreur.
22:55 Tenez,
23:01 voici les clés.
23:02 Débrouillez-vous.
23:04 Alors,
23:06 bon voyage.
23:08 [Bruit de moteur]
23:10 En avant.
23:29 En avant.
23:30 Où allez-vous ?
23:44 Vous êtes requis.
23:45 Trousseau de clé en main.
23:47 Ouvrez la porte.
23:48 La patronne s'en va.
23:50 On la laisse filer ?
23:51 À la grille du parc.
23:55 Pardon, moi je veux bien vous ouvrir.
23:58 Seulement,
23:59 ne marchez pas sur les clous.
24:01 J'en parle en connaissance de cause, croyez-moi.
24:09 C'est une vieille cliente.
24:11 Question caractère de femme,
24:12 je ne discuterai pas.
24:13 Mais pour ce qui est de la maçonnerie,
24:16 je m'y connais.
24:17 Alors moi je vous le dis,
24:18 ce mur-là,
24:20 c'est un mur d'homme.
24:21 Quand je dis
24:23 mur de femme,
24:24 entendez-moi bien,
24:25 je dis mur d'une femme.
24:27 Mon vieux pourrel,
24:28 construire un mur comme ça,
24:29 c'est rien du tout.
24:30 Quelques briques, un peu de ciment,
24:31 puis ça y est.
24:32 Ça tient debout.
24:33 Ça tient debout,
24:34 et c'est bouché.
24:35 Ce n'est pas un mur de femme.
24:40 Regardez comment les briques sont disposées.
24:44 Du travail propre.
24:47 C'est un mur d'homme.
24:50 Oui, mais...
24:52 quel homme ?
24:56 Je ne peux rien affirmer.
24:58 Il faudrait savoir
25:01 qui tenait la truelle.
25:03 Répondez !
25:17 Répondez !
25:18 Répondez !
25:20 Répondez !
25:22 [Musique]
25:24 [Coup de feu]
25:29 [Coups de feu]
25:46 [Musique]
25:49 [Musique]
25:52 [Musique]
25:55 [Musique]
25:57 [Musique]
26:03 [Musique]
26:08 [Musique]
26:14 [Musique]
26:21 [Musique]
26:23 [Musique]
26:28 [Musique]
26:34 [Musique]
26:38 *Bruit de pet*

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