• l’année dernière
Avec Serge Bitboul, président et fondateur du groupe GECI International.
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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2023-12-17##

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News
Transcription
00:00 Franchise directe, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés présente
00:07 Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:11 Bonjour Thomas. Bonjour Jean-Marie.
00:13 Il ne faut jamais hésiter à se lancer dans le monde de l'entreprise. Au programme aujourd'hui ?
00:16 On va parler du tourisme à la française et puis notre saga de la semaine, la fameuse boisson Cacola qui revient sur le devant.
00:21 On va en parler avec vous et on va recevoir aussi notre grand témoin Serge Bidboul
00:26 qui est président du groupe GSI International, industriel dans l'aéronautique.
00:30 On va parler d'entrepreneuriat dans l'industrie et on terminera avec le moral des salariés, est-il obofixe en cette fin d'année ?
00:35 Suspense, suspense. Elle est tout de suite en partenariat avec le magazine Entreprendre.
00:39 Thomas, vous nous parlez du tourisme à la française qui serait sur le point de ne plus exister, vraiment ?
00:45 Mais oui absolument parce qu'après le Club Med, Jean-Marie, racheté depuis de nombreuses années par le conglomérat chinois Fosun,
00:51 c'est au tour du numéro 2, le groupe touristique Promovacances Fram de passer dans les prochaines semaines sous pavillon étranger,
00:58 en l'occurrence LADNEC, une filiale d'un des trois fonds souverains d'Abu Dhabi.
01:02 Alors comment on explique cette radia ?
01:04 Alain de Mendoza, vous vous souviendrez de ce nom, avait repris la société en 2016 alors qu'elle était en redressement judiciaire.
01:11 Il est passé de 350 à 660 millions d'euros de chiffre d'affaires en 8 ans, c'est une belle proportion.
01:17 Bravo, 850 000 clients au passage, mais son actionnaire, le Fonds européen Equistone, voulait se retirer.
01:24 Et donc ça n'a pas l'air de vous réjouir, on est d'accord ?
01:26 Bah non parce que indéniablement, même si ça leur donnera des moyens, ça va remettre en cause tout ce système de l'écosystème touristique français
01:35 et du coup on n'aura plus de champion dans ce domaine.
01:38 Et ça c'est quand même triste parce que c'était une belle saga en tout cas le tourisme à la française.
01:41 On parle d'une autre saga, elle nous parle évidemment, c'est la fameuse boisson Cacolac.
01:45 Bah oui vous vous souvenez de la marionnette de Jean-Pierre Papin j'imagine, dans les guignols et de son fameux Cacolac Light,
01:50 qui en avait fait la star des années 80 et 90.
01:53 Et bien c'est une marque qui a été créée d'abord en 1954 et que l'on retrouve aujourd'hui dans plus de 70% des cafés, hôtels, restaurants, les fameux CHR.
02:01 Elle est également déclinée en épicerie et en grande surface, c'est plus de 20 millions d'unités vendues,
02:06 mais elle a perdu un peu de sa superbe dans les bars où sa présence est en revanche seulement de 20%.
02:10 Et pourtant cette marque, vous nous dites qu'elle compte se redévelopper dans les prochaines années, elle compte s'y prendre comment ?
02:14 Son président Christian Maviel veut revenir sur le devant de la scène, ils ont lancé pour cela le Cacolac Vanille, donc nouveau goût,
02:21 et compte se renouveler un peu chaque année. Il faut dire qu'il subisse une concurrence accrue avec 30 concurrents aujourd'hui,
02:27 contre 10 à l'époque, et manque de visibilité. Alors ce qui est sûr c'est que 2024 selon eux sera l'année de leurs 70 ans et ils l'abordent avec de très grosses ambitions.
02:35 Et bien on va boire un Cacolac à leur santé. En tout cas tout de suite mon cher Thomas, on accueille votre grand témoin du jour,
02:41 nous sommes avec Serge Bitboule, bienvenue sur Sud Radio Serge Bitboule.
02:44 Bonjour.
02:45 Vous êtes le président fondateur de GECI International, vous allez nous parler entrepreneuriat dans le monde industriel.
02:51 Serge Bitboule, vous êtes un industriel qui a toujours été fasciné par les grands navigateurs et les explorateurs,
02:57 vous avez nourri des rêves de voyages et de découvertes dans les années 80, avec 20 000 francs, soit 3000 euros à peu près en poche,
03:03 vous avez créé un bureau d'ingénierie et de conseil et vous deviendrez le numéro 1 français.
03:07 Mais c'est le projet Skylander, un nom sorti tout droit d'un James Bond, on pourrait l'envisager comme tel, qui modifiera le cours de votre existence.
03:16 Skylander, on va en parler un instant parce que c'est ce qui a quand même fait le tournant de votre carrière.
03:22 Un projet fou d'un bimoteur à hélice pour nos auditeurs, capable de transporter 19 passagers et près de 3 tonnes de fret dans des conditions climatiques et d'atterrissage extrêmes.
03:32 Pour donner à bien votre projet révolutionnaire, vous aviez reçu 20 millions d'euros d'avance remboursable de la part de la région Lorraine,
03:38 vous embauchez entre 2008 et 2012 170 ingénieurs, vous avez une précommande de la part de FedEx et d'autres de plus de 300 avions,
03:46 et tout d'un coup, tout le système va se gripper, que s'est-il passé, Serge Bitboule ?
03:51 C'est une histoire à laquelle il faut revenir en arrière pour comprendre, on est ingénierie aéronautique dans le monde entier,
04:00 on aide des compagnies, des opérateurs et des industries à se développer dans le domaine aéronautique,
04:06 on travaille sur de nombreux projets d'avions et on identifie un marché, un marché d'un avion à caractère humanitaire et logistique,
04:14 et on identifie aussi des opérateurs qui sont absolument intéressés par cet avion,
04:19 donc on décide, on a 20 ans d'expérience à ce moment-là, on décide de lancer cet avion.
04:23 Le Skylander ?
04:25 Ce qu'on va appeler le Skylander, c'est en honneur à Desmond Norman qui a travaillé avec nous au départ sur l'Islander et le Trislander,
04:31 qui se sont vendus à 1500 exemplaires, donc on est sur quelque chose de très solide,
04:36 effectivement on a un retour client qui est extraordinaire, et nos équipes démarrent,
04:42 on nous demande de venir en Lorraine, parce que la Lorraine, rappelez-vous, c'est démilitarisé,
04:48 et également désindustrialisé, donc on vient en Lorraine, on s'y installe, nos équipes arrivent,
04:55 on recrute du personnel, en France et dans d'autres pays, c'est un très beau succès,
05:01 on a des précommandes très nombreuses de la part de sociétés comme FedEx, Russie, etc.
05:08 Et tout d'un coup, le financement qui doit arriver s'arrête, nous-mêmes, nous avons investi 80 millions d'euros en tant que société,
05:16 la région Lorraine nous subventionne à hauteur de 20 millions, il est encore nécessaire d'avoir des fonds,
05:23 comme tout programme aéronautique d'ailleurs dans le monde, et la machine se grippe, ça s'arrête,
05:28 et nous sommes obligés d'arrêter l'activité.
05:30 – Serge Wittboul, vous l'arrêtez, dont acte, mais derrière cette situation,
05:36 on peut se poser quand même une question, vous l'arrêtez parce qu'il y a un système
05:40 qui quelque part vous oblige à l'arrêter, est-ce qu'on peut aujourd'hui être un industriel indépendant en France ?
05:45 – Je pense qu'il est relativement difficile d'être industriel indépendant,
05:49 ça va peut-être dépendre aussi de l'industrie, mais je crois qu'il faut, quand on entreprend en France,
05:54 il faut bien connaître son écosystème, il faut bien connaître toutes ses composantes,
05:58 et être sûr qu'on ne rate pas une seule marche pour pouvoir réussir.
06:02 Et je pense que je ne me suis pas assez préoccupé de toutes ces marches.
06:07 – Angélisme, naïveté, vous le qualifiez comment ?
06:09 – Je crois que c'est angélisme, je crois que c'est naïveté également,
06:12 et je pense que j'aurais eu plus de contacts, j'aurais été intégré dans l'écosystème,
06:21 je pense que ça aurait été beaucoup plus facile, et surtout cet avion aujourd'hui
06:26 qui n'a pas été construit en France, qui a été abandonné,
06:28 malheureusement pour la France, pour la Lorraine, et puis pour nous,
06:32 pour notre entreprise et pour nos actionnaires, cet avion a été recopié,
06:36 a été reconstruit ou a été fait, redessiné aux États-Unis,
06:41 et est un grand succès aujourd'hui, bien sûr, pour le plaisir et de constructeurs,
06:45 et des sociétés dont FedEx.
06:47 – Cette histoire vous a malmené pendant une dizaine d'années,
06:50 aujourd'hui vous en êtes sorti, qu'est-ce que cette épreuve de vie vous a enseigné justement,
06:55 au-delà de ce dont on vient de parler, sur peut-être l'absence de naïveté,
07:01 sur cette absence de rapport avec un establishment ?
07:04 – J'étais parti, je dirais, dans la vie professionnelle,
07:07 sur l'idée de faire des belles choses, des grandes choses,
07:10 et vous savez, l'entreprise c'est comme un peu,
07:14 on parlait des explorateurs tout à l'heure,
07:16 c'est aller vers des territoires inconnus,
07:19 et j'y suis parti un petit peu la fleur au fusil,
07:22 et aujourd'hui je m'aperçois que la vie d'entrepreneur est extrêmement difficile,
07:27 ce n'est pas un long feu tranquille,
07:29 il faut se donner les possibilités de passer énormément de marches compliquées,
07:36 de trac nards, et puis de toutes sortes d'épreuves qu'il faut traverser,
07:41 donc ça m'a d'un côté…
07:43 – Justement, pardon je vous interromps, on va parler des entrepreneurs,
07:45 parce que vous êtes là aussi pour, grâce à votre vécu,
07:48 donner du témoignage et donner des conseils aux entrepreneurs
07:50 qui nous écoutent ce dimanche matin.
07:52 Quel conseil, s'il y avait un mot tout de suite,
07:56 un conseil que vous voudriez donner à un entrepreneur qui nous écoute ?
07:59 – Alors déjà c'est oser, c'est beaucoup travailler,
08:03 c'est ne pas compter ni ses nuits, ni ses jours, ni ses week-ends,
08:05 c'est être en permanence à l'écoute, à l'écoute du marché,
08:08 de l'écosystème, des institutions, des équipes, des collaborateurs, des clients,
08:13 et puis surtout avoir énormément d'enthousiasme,
08:17 c'est avoir l'esprit de trouver des solutions,
08:20 de jamais s'arrêter à un barrage, à une barrière, à quelque chose,
08:24 et c'est comme ça qu'on y arrive.
08:27 – Et savoir s'entourer probablement aussi, c'est ce qui vous a manqué ?
08:30 – Savoir s'entourer c'est bien évidemment quelque chose de primordial, absolument.
08:33 – Merci Serge Bidboule.
08:35 À suite de Sud Radio, tout de suite, les essentiels.
08:37 Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
08:43 Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
08:48 – Et après le moral d'un entrepreneur, Thomas, vous nous parlez de celui des salariés,
08:51 où est-ce qu'ils en sont aujourd'hui ? Est-ce qu'ils sont heureux d'être dans leur entreprise ?
08:54 – Ça va mieux que dans le passé, bien évidemment.
08:56 C'est une étude IFOP, NoCom et France Investe,
08:59 81% des sondés sont satisfaits de leur situation professionnelle.
09:03 C'est le plus haut score reconnu depuis 2019.
09:06 83% sont positifs sur la santé économique de leur entreprise,
09:09 et 74% sont attachés à leur entreprise.
09:12 – Ça c'est pas mal quand même.
09:13 Alors à quoi font attention les salariés dans leur entreprise ?
09:15 – D'abord la rémunération, c'est normal à tout point de vue,
09:18 d'autant plus que nous sommes en période d'inflation.
09:20 35% placent ce point en tête de leur préoccupation.
09:23 Ensuite vient la sécurité de l'emploi, en raison de la période anxiogène vécue.
09:27 42% l'indiquent en deuxième préoccupation.
09:30 L'ambiance au travail ainsi que les horaires sont regardés de près.
09:33 Et dernier point, l'environnement fait partie, pour 90% en écologie et l'environnement,
09:37 des collaborateurs d'enjeux incontournables pour l'entreprise.
09:40 – Il a vu par la fenêtre du bureau par exemple.
09:42 Alors est-ce qu'on peut en tirer d'autres enseignements ?
09:44 – Les salariés, Jean-Marie, souhaitent plus de temps libre.
09:46 Alors ils plébiscitent le télétravail, alors que les patrons veulent de nouveau
09:49 quand même du présentiel dans les entreprises.
09:51 Donc ça c'est un peu le problème rencontré par eux.
09:53 Et 80% veulent la semaine de 4 jours, en particulier chez les moins de 35 ans.
09:57 Donc on va voir ce que ça va donner dans quelques années.
09:59 – Ça va être intéressant de regarder tout ça.
10:00 Merci beaucoup Thomas, restez avec nous.
10:01 On va se retrouver dans un instant dans "Osez investir"
10:04 et votre invité nous parlera investissement en crypto-monnaies.
10:07 Est-ce que c'est dangereux ou est-ce que ça vaut encore le coup ?
10:09 [Musique]
10:10 – Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
10:13 – Avec Franchise Direct, le leader mondial de la mise en relation
10:17 entre franchiseurs et futurs franchisés.
10:19 [Musique]
10:23 [SILENCE]

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