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Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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Transcription
00:00 Bonsoir Yoann Uzay, bonsoir Tatiana Reynard-Barzak.
00:04 Est-ce que la Macronie est au bord de l'implosion ?
00:07 Est-ce qu'elle est au bord du gouffre ?
00:09 Vous allez me dire oui ou non ce soir.
00:11 En tout cas il y a un ministre qui a démissionné aujourd'hui.
00:13 Il y a un texte sur l'immigration qui a provoqué une déflagration dans les rangs de la majorité.
00:17 Emmanuel Macron a pris la parole à la télévision ce soir, deux heures, je crois qu'il n'avait jamais fait ça.
00:21 Deux heures d'interview ? C'est une vraie interview cette fois.
00:23 Oui, c'est un texte actuel.
00:25 Une explication de texte, une explication même philosophique parfois sur son texte.
00:29 Une attaque aussi en règle également contre le Rassemblement National.
00:32 Vous nous direz si on comprend enfin quel est le cap politique du chef de l'État sur l'immigration,
00:38 qui n'a pas toujours été très clair. Est-ce que ce soir ça a été plus clair ?
00:41 En tout cas dans ce premier extrait, il prend acte de la nécessité d'agir.
00:46 Moi je revendique que cette loi est due en même temps.
00:53 D'abord parce que lutter contre l'immigration clandestine, j'ai du mal à penser que ce ne serait que de droite.
00:57 Et quand je vois d'ailleurs l'électorat populaire, il est pour ça.
01:02 Quand vous vivez dans des quartiers populaires, où vous avez des difficultés de sécurité,
01:07 parfois d'immigration qui n'est pas bien contrôlée, dont vous vivez les conséquences, vous êtes pour cette loi.
01:12 Quand vous vivez dans les beaux quartiers où vous n'avez pas les conséquences de l'immigration clandestine
01:16 ou d'autres problèmes d'insécurité, vous n'avez pas de sujet, vous pouvez dire "non, ce n'est pas bien".
01:23 Il y a un problème d'immigration dans le pays, parce qu'il y a trop d'immigration clandestine
01:27 et que ça crée des déséquilibres, des sujets, des pressions.
01:30 Je ne crois pas pour autant qu'on soit dépassé par l'immigration.
01:33 Il n'y a pas de submersion migratoire.
01:34 Non, je n'ai jamais utilisé ces termes. Mais on a des vrais problèmes d'immigration.
01:37 Il y a plus de pression migratoire qu'il y a dix ans dans le pays.
01:39 Il reconnaît les choses, plus de pression migratoire au sein du pays, mais pas de submersion.
01:46 Et il revendique surtout en même temps social et en même temps nécessité de lutter contre le flux migratoire.
01:51 Subversion migratoire, je comprends qu'il ne reprenne pas ce terme,
01:54 parce que c'est un terme qui est évidemment extrêmement connoté et on lui aurait beaucoup reproché de le reprendre.
01:59 Néanmoins, je crois que son analyse est un peu en deçà de la réalité.
02:02 Il y a un problème migratoire dans ce pays.
02:04 Il dit pour l'instant "nous arrivons à le gérer".
02:06 On est à la limite, je crois moi, qu'on n'arrive plus à gérer ce problème-là.
02:10 Deux millions d'entrées en France entre 2017-2022.
02:14 2024, on terminera peut-être à un peu plus de 5 millions.
02:17 Ses premiers propos, je trouve qu'Emmanuel Macron n'avait pas toujours été très clair
02:23 sur la reconnaissance du fait qu'il y avait un problème migratoire.
02:27 Il y a eu une évolution évidente de la pensée d'Emmanuel Macron.
02:31 Il y a un cheminement bien évidemment.
02:33 Ce qu'on voit aujourd'hui dans cette loi, il y a quelques années encore, en 2016 par exemple,
02:37 il était tout à fait opposé à la déchéance de nationalité par exemple.
02:40 Donc évidemment qu'il y a eu un cheminement, évidemment qu'il y a eu une précision
02:44 parce que contraint par d'abord l'opinion publique,
02:47 où il voit en effet qu'il y a une évolution et que les Français aujourd'hui veulent absolument cette loi.
02:51 Et puis contraint aussi, évidemment politiquement,
02:54 par non seulement face à lui les Républicains et par évidemment le race nationale.
02:59 Donc bien sûr qu'il y a une évolution d'Emmanuel Macron, cela dit,
03:02 il a ce soir, je trouve, fait d'abord œuvre de pédagogie.
03:04 C'est-à-dire qu'il a cherché à expliquer aux Français ce qu'il y avait exactement dans cette loi.
03:08 Il a voulu démonter aussi le préjugé selon lequel le RN avait gagné,
03:13 c'était un taxe du RN, en expliquant en quoi ce n'était pas du tout le cas.
03:17 Et puis troisièmement, il a voulu dresser des perspectives,
03:20 et notamment sur la question de l'immigration.
03:22 Il y a un problème d'immigration dans le pays, je ne crois pas pour autant qu'on soit dépassé.
03:25 Évidemment que nous sommes dépassés. Nous sommes dépassés, c'est un constat qui est flagrant,
03:28 c'est manifeste, dans le sens où on n'arrive plus à réguler les fûts,
03:31 on n'arrive plus à savoir qui entre et qui n'entre pas chez nous.
03:34 On n'arrive plus à retenir à la frontière des personnes dont on ne veut pas chez nous.
03:38 Regardez ce qui se passe à la frontière italienne, c'est extrêmement clair.
03:41 Il y a une foule chaque jour des dizaines, des centaines de migrants,
03:44 qui s'ils ne passent pas ce jour-là, ils sont renvoyés en Italie et repassent le lendemain.
03:48 Donc on n'arrive plus à maîtriser et à contrôler ces fûts-là.
03:51 Regardez ce qui se passe en Italie, à l'Ampedusa régulièrement.
03:54 C'est bien la preuve qu'on est dépassés et qu'on n'arrive plus à gérer cela.
03:57 Si le président de la République n'arrive pas à mettre des mots sur ce qui est en train de se passer,
04:00 comment voulez-vous qu'il résoude le problème ?
04:02 Mais d'ailleurs, il considère que le problème est résolu avec cette loi,
04:05 puisqu'il dit "nous avons maintenant le bouclier qu'il nous manquait".
04:08 Donc il considère que le travail est fait et finalement qu'il n'y a plus grand-chose à faire d'autre.
04:12 Nous avons le bouclier, on va l'entendre dans un instant.
04:14 Par contre, j'aimerais nuancer. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, Johan.
04:17 Je pense que la question, c'est moins la submersion.
04:20 Je ne pense pas qu'on soit submergé d'immigration, contrairement justement à l'Italie par exemple.
04:23 En revanche, la vraie question, c'est les failles dans notre système.
04:26 C'est-à-dire que, je vais prendre un exemple très concret.
04:28 Par exemple, quand on voit que les EQTF aujourd'hui, les personnes frappées d'une obligation de quitter le territoire français,
04:32 peuvent encore, par exemple, bénéficier de l'AME, là c'est une faille.
04:36 Quand on voit qu'il y a des gens qu'on ne peut pas expulser,
04:38 comme par exemple le terroriste qui a tué Dominique Bernard,
04:42 parce qu'il est arrivé en France avant 13 ans, alors qu'il commune un acte terroriste sur notre territoire,
04:45 là c'est une faille.
04:47 C'est plus qu'une faille. On n'expulse pas 92% des EQTF.
04:52 92% des EQTF ne sont pas expulsés. C'est bien la preuve qu'on est dépassé.
04:56 La seule question, Tatiana, pardon, Tatiana, la seule question, c'est est-ce que ce texte,
05:01 est-ce que ce texte répond aux failles que vous pointez ?
05:06 Il répond en partie, malheureusement pas totalement, pour une simple et bonne raison,
05:11 c'est qu'on sait très bien que le problème ce n'est pas la question de l'émission des EQTF,
05:14 c'est la question de l'exécution des EQTF.
05:16 En l'occurrence, l'exécution ça veut dire les laisser-passer consulaires.
05:19 Ce texte ne règle pas ce problème.
05:21 Le bouclier. On a un bouclier, Emmanuel Macron.
05:23 Oui, bouclier.
05:27 J'ai aussi beaucoup de respect pour tous les députés de la majorité qui ont voté une loi
05:33 qui n'était pas une loi dont ils aimaient toutes les dispositions,
05:36 mais dont ils ont considéré que c'était une loi utile pour le pays.
05:39 Et au fond, un bouclier qui nous manquait. On y reviendra.
05:42 On y reviendra longuement.
05:43 Je pense que quand on gouverne, qu'on a des responsabilités éminentes,
05:46 en effet, on a le droit de se poser des questions, parce qu'on est citoyen,
05:50 mais ces responsabilités nous obligent.
05:52 Voilà, on a des responsabilités qui nous obligent et on a un bouclier maintenant.
05:56 Moi, je note qu'il y a des choses qui déplaisent ce soir au chef de l'État.
05:59 Je note qu'il a dit que la caution demandée aux étudiants étrangers,
06:02 ce n'est pas une bonne idée. Il y a d'autres choses.
06:05 Dire parce que vous êtes étranger, on vous demande une caution,
06:07 ce n'est pas le message de la France.
06:09 Et probablement d'ailleurs que c'est un article qui sera retoqué par le Conseil constitutionnel.
06:13 On voit bien que la loi qui a été votée hier par le Sénat et par l'Assemblée nationale,
06:17 par le Parlement, est un projet de loi qui va être détricoté.
06:20 La prise de parole d'Olivier Véran aujourd'hui à l'issue du Conseil de ministre.
06:24 Ce que dit Emmanuel Macron là, ça montre bien qu'il y a certains points
06:27 qui ont été acceptés pour faire plaisir aux républicains,
06:30 pour permettre d'avoir un accord, mais qui seront détricotés.
06:34 Ce qui va provoquer une crise politique cette fois avec les républicains
06:38 qui vont se sentir trahis dans les jours et les semaines qui vont venir
06:41 parce que ce projet de loi va être considérablement, j'allais dire, moins dur.
06:46 Ce qui va être détricoté d'abord, on écoute deux députés de l'opposition.
06:52 Comment réagissez-vous ?
06:54 Une grande partie du texte est anticonstitutionnel.
06:58 Je ne sais pas si vous vous rendez compte, vous demandez à des parlementaires
07:00 de voter pour un texte alors qu'on sait très bien qu'il ne va pas s'appliquer.
07:03 D'ailleurs le président de la République lui-même a dit qu'il fallait consulter le Conseil constitutionnel.
07:08 Ce texte comporte un certain nombre d'horreurs et en particulier l'impossibilité
07:13 pour les étrangers en situation irrégulière d'être hébergés dans le cadre de l'hébergement d'urgence.
07:18 Cela veut dire très concrètement qu'un étranger sous obligation de quitter le territoire français,
07:23 qu'il n'aurait pas exécuté, se verra privé de finalement l'exigence d'humanité minimale
07:28 qui le verrait pouvoir profiter d'un lit picot dans un gymnase pendant l'hiver.
07:33 C'est particulièrement inhumain, c'est particulièrement cruel.
07:36 La préférence de la nationalité, c'est-à-dire qu'on va donner maintenant des allocations familiales
07:42 ou de l'APL à des migrants en situation régulière qui travaillent après un certain délai.
07:51 Mais il y a des contrats de travail, si on travaille on paye des cotisations,
07:54 les cotisations ça donne des droits. Le Conseil constitutionnel va retoquer ça.
07:58 Le Conseil constitutionnel va retoquer une partie. On le sait, tout le monde le sait, le président le sait,
08:03 peut-être même qu'il en joue d'ailleurs, peut-être que c'est déjà prévu.
08:06 Il y a en effet plusieurs dispositions, plusieurs articles tout à fait retoquables,
08:10 par exemple les quotas migratoires, la question des accueillissements étudiants,
08:13 la question du regroupement familial évidemment, la restriction du droit du sol bien évidemment,
08:18 et la durée de résidence minimale pour toucher les allocations familiales notamment.
08:22 Cela dit, trois choses. C'est vrai qu'Emmanuel Macron l'a dit très clairement ce soir,
08:26 il a dit "je ne saute pas au plafond", c'est vrai que cette loi n'est pas formidable.
08:29 Il reconnaît que ça lui pose lui-même un problème, Johan le disait.
08:32 Ça posait un problème à lui, ça posait un problème à sa majorité, à ses ministres,
08:36 on a vu un ministre qui démissionnait ce matin, le ministre de la Santé,
08:39 ça posait un problème même à sa première ministre qui ce matin même reconnaît
08:42 qu'en fait entre les lignes elle serait bien contente que certaines dispositions soient retoquées,
08:46 et quand par exemple on parle de la caution étudiante,
08:49 elle explique qu'en Allemagne par exemple c'est 11 000 euros,
08:51 et quand on lui demande, et en France alors ça sera combien, parce qu'on n'a toujours pas la législature,
08:55 elle nous dit que ça pourrait être 10 ou 20 euros.
08:57 On se dit quand même qu'il y a quand même un souci,
08:59 c'est-à-dire qu'ils n'ont pas très envie que ça soit mis au point cette histoire.
09:02 Donc deuxième chose, et puis troisième chose.
09:04 Il y a eu une hypocrisie absolue quand même.
09:07 Non ce n'est pas une hypocrisie, c'est-à-dire que...
09:09 En fait Emmanuel Macron toute la soirée a parlé du mot "compromis"
09:12 pour bien faire comprendre qu'il avait accepté des choses qu'il n'aurait pas acceptées,
09:16 qu'il avait dû accepter, et que c'était mieux d'avoir un texte que rien,
09:19 ce qui se la tient une réalité.
09:21 Oui d'accord, mais compromis aujourd'hui, compromis hier, demain ils vont se fâcher avec les NR.
09:26 Le problème c'est compromis, voire compromission pour certains membres de la majorité présidentielle du gouvernement,
09:30 parce que pour certains, il y a comme des remises en cause fondamentales du principe républicain d'accueil.
09:36 Quand vous faites un compromis, mais vous savez que ce compromis de toute façon sera flingué par une autorité,
09:41 une autre autorité, vous êtes quand même diaboliquement diabolique.
09:46 Il y a une vingtaine d'articles qui sont mis à l'écrit au Conseil constitutionnel.
09:49 25 exactement.
09:50 Sur 27 ?
09:51 Non.
09:52 Il y a 27 articles.
09:53 Beaucoup plus.
09:54 Il y a beaucoup plus d'articles.
09:55 Il y en a 88 je crois de mémoire.
09:57 Mais si effectivement le gouvernement volontairement fait en sorte que ce projet de loi soit détricoté,
10:03 ce sera une véritable trahison, une trahison vis-à-vis des Républicains.
10:07 Ça posera un problème de gouvernance pour la suite du quinquennat, mais une trahison vis-à-vis des Français.
10:11 Parce que je vous rappelle que selon les récents sondages encore,
10:13 plus de 7 Français sur 10 sont favorables à ce qui a été adopté hier par le Parlement.
10:18 Donc encore une fois, ça montrerait que les responsables politiques, l'exécutif, ce gouvernement,
10:22 n'appliquent pas la politique voulue par les Français.
10:25 Démocratiquement, ça pose un problème quand même.
10:27 Et ils semblent même s'en amuser.
10:29 Ils disent "oui, on a voté des mesures extrêmement dures qui ne nous satisfont pas,
10:32 on n'est pas vraiment contents de ce projet de loi, mais pas d'inquiétude, pas d'inquiétude,
10:35 le Conseil va censurer".
10:37 Enfin, c'est quand même aberrant.
10:38 C'est assez étrange.
10:39 Un peu plus tôt, c'est au Sénat qu'il y a eu un nouveau règlement de compte
10:42 entre la gauche et le gouvernement.
10:44 On écoutera d'autres extraits d'Emmanuel Macron.
10:46 La gauche qui accuse le gouvernement d'avoir tout cédé à un texte inspiré par Jean-Marie Le Pen lui-même.
10:51 Vous avez écouté un extrait des échanges au Sénat avec Gérald Darmanin,
10:54 puis Éric Dupond-Moruti, qui disent d'ailleurs tous les deux "on n'est pas satisfaits de ce texte".
11:00 Vous avez jeté la majorité présidentielle et le pays dans les bras du Front National.
11:06 Au soir de son élection, face à Marine Le Pen, grâce aux voix de la gauche,
11:11 Emmanuel Macron promettait d'être un barrage face au Front National et ses idées.
11:15 Il ajoutait "j'ai conscience que ce vote m'oblige".
11:18 Aujourd'hui, l'extrême droite n'a plus besoin d'être élue,
11:20 vous appliquez son programme et faites vote la préférence nationale.
11:24 La NUPES à l'Assemblée nationale, sans doute sur votre recommandation,
11:27 a mêlé ses voix avec le Rassemblement national pour ne pas discuter.
11:33 Et vous n'avez que le fruit de votre petite politique politicienne.
11:37 Mais nous hier, nous avons su faire voter un texte sans compter les voix du Rassemblement national,
11:42 car nous avions le sens de l'honneur, alors que vous, vous n'avez que le sens de la petite politique.
11:48 Vos amis de la NUPES et le Rassemblement national n'ont pas voulu débattre.
11:56 Le texte est arrivé ensuite au Sénat.
11:59 Le RN n'en a pas voulu.
12:02 Il est revenu devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale.
12:07 Ils n'en ont pas voulu.
12:10 En CMP, ils n'ont rien proposé.
12:13 Et hier soir, ils crient victoire.
12:16 Et vous tombez dans le piège.
12:18 Mais c'est grâce ou à cause de vous que nous en sommes là, permettez-moi de vous le dire.
12:22 On revoit tout le monde dos à dos en disant "on n'est pas contents du texte".
12:25 Eric Dupond-Moretti a raison.
12:27 Si la gauche considère que ce texte est trop à droite, voire d'extrême droite,
12:31 voire qu'il aurait pu être écrit par le RN, c'est de leur responsabilité.
12:35 La gauche est responsable de ce qui est arrivé.
12:38 C'est absolument indiscutable.
12:40 Mais ce qui est formidable avec la NUPES, c'est qu'ils voudraient le statu quo.
12:44 Le PS nous dit "tout va bien dans ce pays, il n'y a pas de problème d'immigration,
12:48 donc ne changeons rien, les choses se passent bien, on intègre bien, on accueille bien,
12:52 on loge bien, on soigne bien ceux qui arrivent, ne changeons surtout rien".
12:56 Pire, la France Insoumise nous dit "attendez, non seulement on n'accueille pas bien,
13:00 mais en plus on n'accueille pas assez, ce sont des no-borders".
13:02 C'est-à-dire qu'ils voudraient ouvrir grand les frontières
13:04 et accueillir tous ceux qui veulent venir au nom des grands principes de l'humanisme.
13:07 Donc ils sont en décalage total quand même avec la volonté des Français
13:11 et ils ont une vision complètement ironée de ce qui se passe dans ce pays
13:14 parce qu'on est quand même obligé de le dire, pardonnez-moi de le répéter,
13:17 mais c'est ce que je pense, qu'une immigration massive est quand même
13:20 le pire ennemi de l'intégration.
13:22 Or ce que l'on souhaite dans ce pays, c'est mieux intégrer
13:25 parce qu'on voit bien qu'une partie de la jeunesse notamment
13:27 ne souscrit plus désormais aux valeurs de la République
13:30 et que ça commence à poser des problèmes extrêmement sérieux
13:32 pour tout un tas de sujets dans notre pays.
13:35 Vous avez entendu ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon ?
13:37 "Écœurante victoire, 349 pour la loi, sans les 88 voix du RN, 261,
13:43 soit moins que la majorité absolue.
13:45 Après la marche commune du 12 novembre, voici la loi votée et écrite en commun,
13:50 un nouvel axe politique mis en place."
13:52 C'est assez dégueulasse d'ailleurs de comparer ce qui s'est passé
13:56 à la marche contre l'antisémitisme.
13:58 Enfin c'est un rapprochement encore une fois, là vous avez parlé de nos bordeurs.
14:03 On va éviter de faire ce parallèle-là.
14:06 Jean-Luc Mélenchon.
14:07 Il le fait, mais voilà, je lui laisse la résidée de le faire.
14:09 Mais cela dit, c'est vrai qu'il y a un vrai coup politique du Ration nationale
14:12 parce que la réalité c'est quoi ?
14:14 La réalité c'est que c'est en fait les Républicains qui depuis des années
14:17 travaillent ces propositions-là.
14:19 Ce sont des propositions des Républicains.
14:21 Alors sachent, les Républicains se sont encore plus droitisés, si j'ose dire,
14:24 c'est un euphémisme, mais se sont rapprochés de certaines propositions
14:27 du Ration national.
14:28 Mais cela dit, le RN n'a pas travaillé sur ce texte,
14:31 n'a même pas voté en Sénat lors de la première lecture.
14:34 Les sénateurs n'ont pas voté les sénateurs au Ration national.
14:37 Donc la réalité c'est qu'ils trouvaient ça trop maux au début,
14:39 ensuite ils se sont ralliés, ils ont fait des coups politiques,
14:41 coups sur coups politiques, c'est ça la réalité.
14:43 Et cela dit, je peux comprendre aussi que certains s'en émeuvent,
14:47 parce que c'est vrai que pour certains membres de la majorité présidentielle,
14:51 je pense qu'elle est à gauche de la majorité présidentielle,
14:53 et notamment, même des ministres, Aurélien Rousseau qui vient de la gauche,
14:56 certaines mesures jusqu'à présent sont des marqueurs idéologiques
15:00 pour certains de l'extrême droite.
15:02 Donc c'est vrai que pour certains ça peut être compliqué à accepter.
15:04 Oui, très rapidement, sur les questions de l'immigration et de la sécurité,
15:07 si les Républicains se sont droitisés, voire extrêmes droitisés,
15:10 selon la gauche, mais c'est parce que l'opinion publique
15:12 et les Français eux-mêmes se sont droitisés sur ces questions,
15:15 parce qu'ils disent depuis des années, si ce n'est des décennies,
15:17 qu'ils veulent dans ce pays moins d'immigration.
15:19 Or, que font les gouvernements ? On accueille de plus en plus.
15:22 Il n'y a jamais eu autant d'accueil depuis 2017
15:24 et l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir.
15:26 Donc en partant de ce constat, les Français demandent des mesures
15:29 de plus en plus radicales, et les responsables politiques
15:31 s'adaptent à ces demandes, c'est tout à fait normal.
15:33 Il me semble même que Valéry Giscard d'Estaing,
15:35 au Congrès de Villepinte, il y a bien longtemps,
15:37 - En 90 oui - disait absolument la même chose.
15:40 - Il y a même, pardon, à l'époque du RPR, "Passe-quoi" etc.
15:43 Les états généraux sur ce sujet, c'est exactement le même accabit.
15:46 - On va écouter maintenant ce que dit Emmanuel Macron
15:48 qui se défend d'avoir fait un texte qui fait le jeu du RN
15:50 ou qui reprend les idées du Rassemblement National.
15:53 - C'est une manœuvre de garçons de bain du RN,
15:59 de garçons de bain, pour nous dire
16:01 "au fond c'était mon texte, on l'a emporté,
16:03 parce que c'était dans la confusion".
16:05 Et qu'est-ce que ça veut dire faire barrage au RN ?
16:08 Ça veut dire ne pas reprendre ses idées.
16:10 Dans le texte, il n'y a pas ses idées.
16:12 L'école est gratuite pour les enfants, pardon,
16:14 mais l'aide médicale d'État, moi j'ai combattu à deux reprises,
16:16 Madame Le Pen.
16:18 Eh bien moi, j'assume totalement de dire que
16:21 nos compatriotes attendaient cette loi,
16:23 que si on veut que le RN et ses idées n'arrivent pas aux responsabilités,
16:27 il faut traiter les problèmes qui le nourrissent.
16:30 - Une loi ?
16:31 - Et aujourd'hui, pardon, je finis juste là-dessus,
16:33 aujourd'hui, ce qui nourrit le RN,
16:37 c'est parfois le sentiment qu'ont certains de nos compatriotes,
16:40 que la réponse n'est pas assez efficace.
16:42 - Deux choses.
16:45 C'est vrai que le RN, par exemple, surtout,
16:48 avait l'igne rouge, c'était la régularisation
16:50 des travailleurs immigrés.
16:52 Et c'est vrai qu'il y a cette proposition dans ce projet de loi,
16:55 et donc c'est un peu étrange, parce que c'est dissonant
16:57 par rapport à leur présupposition, qui était, pour nous,
16:59 pas question de régulariser pas un immigré.
17:02 Deuxième chose, l'AME.
17:04 L'AME, là, il y a quand même un petit coup,
17:06 je veux dire, de la part de la Macronie,
17:08 parce que l'AME a été repoussée à la rentrée,
17:10 dans un autre texte.
17:11 - De toute façon, ça aurait été retoqué.
17:13 - Sauf que c'est pas ça.
17:14 En fait, on voit là ce qui est en train de se dessiner.
17:16 Ce matin même, Elisabeth Borne l'évoquait.
17:18 C'est-à-dire qu'on comprend, les LR ont mis comme condition
17:22 qui est l'AME qui transforme en AMU.
17:24 Donc il y a une restriction du panier de soins.
17:26 Mais en fait, ce qui est en train de se profiler,
17:28 c'est qu'en janvier, a priori, ça va peut-être pas forcément être ça.
17:31 C'est-à-dire qu'on voit bien le problème au sein
17:33 de la présidentielle de l'aile gauche,
17:35 qui, nouvelle fois, va se réveiller en disant
17:37 "il n'en est pas question".
17:38 Donc ça, ça va être un vrai sujet de tension.
17:40 Et c'était censé aussi être une ligne rouge de Ration nationale.
17:42 - Je voulais qu'on revienne sur la bataille des chiffres.
17:44 Est-ce que le texte passait sans les voix du ARN ?
17:46 Charles Darmanin a dit oui, Olivier Véran aussi.
17:48 Aux Rennes, on pense évidemment le contraire.
17:51 Vous pensiez le contraire hier.
17:53 Le débat est ouvert.
17:54 - Ça dépend comment on calcule.
17:56 - Le sentiment du devoir accompli,
18:01 c'est qu'on voulait faire voter un texte
18:04 sur des mesures utiles, efficaces,
18:07 attendues par nos concitoyens,
18:09 avec deux objectifs.
18:11 Éloigner plus rapidement, plus efficacement,
18:14 ceux qui n'ont pas le droit d'être en France,
18:17 et mieux intégrer ceux que nous choisissons d'accueillir.
18:20 C'est ce texte qui a été voté hier.
18:23 Et je le dis, il a été voté sans les voix du RN.
18:28 C'est un principe que nous nous étions donnés,
18:30 que le texte soit adopté sans les voix du RN.
18:34 Je les écarte, nous ne voulons pas de ces voix,
18:37 sans les voix du RN, c'est 261 pour, 186 contre.
18:43 - Ce qu'elle dit est faux,
18:44 puisque si nous avions voté contre ce texte,
18:46 le texte aurait été rejeté.
18:48 C'est surtout un mépris pour les Français,
18:50 pour nos électeurs,
18:51 et puis c'est un mépris pour la démocratie,
18:54 parce que l'Assemblée nationale est composée
18:56 de députés de différents bords politiques,
18:58 et toutes les voix comptent.
18:59 Et en plus, tout le monde a gagné,
19:02 ou tout le monde a perdu.
19:03 - Les deux ont raison,
19:04 ça dépend de quel point de vue on se place.
19:06 Si au nombre de votants pour, on retire 88,
19:09 c'est adopté sans les voix du RN.
19:11 Mais si on considère que le RN aurait voté contre,
19:14 effectivement, là ça ne passe pas.
19:16 Mais je suis plutôt de l'avis de la Première ministre,
19:18 en réalité, parce qu'il y a une grosse différence,
19:20 ça a été adopté à une large majorité.
19:22 - Mais vous n'étiez pas de ce côté-là hier soir.
19:24 - C'est-à-dire qu'hier, on a eu un petit flottement,
19:26 évidemment, quand le vote est tombé.
19:28 - Non, je vous écoutais hier soir.
19:29 - On était tous en train de faire des calculs,
19:32 on était sur nos téléphones en train de calculer.
19:34 Il a fallu 2-3 minutes pour qu'on tombe tous d'accord.
19:36 Et même le député qui était avec nous en plateau,
19:40 qui a 25 ans d'expérience au Parlement,
19:43 lui-même n'y voyait pas très clair.
19:44 - Parce que le problème, c'est 268 majorités absolues.
19:47 Est-ce qu'il fallait la majorité absolue pour le texte ?
19:49 Non, en réalité.
19:50 - Le débat, il n'est plus là, me semble-t-il, le débat,
19:54 c'est est-ce qu'Emmanuel Macron a eu raison ou pas ?
19:56 Non, le vrai débat, pour moi, poétique,
19:58 c'est est-ce qu'Emmanuel Macron a eu raison ou pas
19:59 de considérer qu'il ne tenait pas compte de ses voix du RN
20:03 et que le cas échéant, il refaisait un second vote ?
20:06 Ça, ça pose une vraie question, parce que, quoi qu'on en pense,
20:08 ce sont des députés qui représentent 88 députés,
20:11 qui représentent des Français, ils sont là grâce à des Français,
20:14 par des votes non négligeables.
20:16 Je rappelle quand même que Marine Le Pen
20:17 était au second tour lors de la présidentielle
20:19 avec un très bon score.
20:20 Et donc, ça pose une vraie question de représentation
20:23 des Français et du souhait exprimé par les Français.
20:25 Un vrai problème démocratique.
20:27 Le président Macron et le gouvernement
20:30 n'ont pas pris les voix du RN, ils ont pris ses idées.
20:33 Front National.
20:35 C'est François Hollande qui le dit dans Le Monde de ce soir,
20:39 dans un entretien, le président Macron et le gouvernement
20:41 n'ont pas pris les voix du Front National,
20:43 ils ont pris ses idées.
20:45 Non mais attendez.
20:46 Le petit coup de poignard en plus.
20:49 Non mais ce sont des demandes des Français, enfin, pardon,
20:53 70% des Français approuvent ce projet de loi,
20:56 au moins autant, si ce n'est plus 10,
20:58 qu'ils veulent moins d'immigration.
20:59 Tous ces Français-là ne votent pas pour le RN,
21:02 tous ces Français qui veulent moins d'immigration,
21:04 contrairement à ce que dit Mathilde Panot,
21:06 ne sont pas des racistes, ne sont pas des xénophobes,
21:09 simplement, ils sont inquiets de voir
21:11 ce qu'est en train de devenir ce pays,
21:13 les questions liées à la sécurité, etc.
21:15 Vous avez vu les mots qui sont arrivés maintenant,
21:18 c'est "préférence nationale".
21:19 On n'a pas entendu, c'est une expression, vous ne l'avez pas vue.
21:21 - Je peux réagir deux secondes, parce que ça m'intéresse
21:23 en trois petites choses rapidement.
21:24 On connaît l'inimitié de François Hollande,
21:27 c'est un peu la créature qui l'a créée et qui lui a échappé.
21:30 Deuxième chose, on sait aussi qu'Emmanuel Macron,
21:32 à l'époque, s'opposait à certaines mesures
21:34 de François Hollande et de Manuel Valls.
21:36 Et puis dernière chose, Emmanuel Macron,
21:38 ce soir, lui a répondu, en fait,
21:39 parce que ce soir, Emmanuel Macron a volontairement
21:42 taclé, sans le nommer évidemment, François Hollande,
21:44 en disant "Voilà, ceux qui étaient au pouvoir avant moi,
21:46 est-ce qu'ils ont lutté contre ça,
21:47 est-ce qu'ils ont pris des lois,
21:48 est-ce qu'ils ont lutté contre le chômage,
21:49 est-ce qu'ils ont lutté contre la désindustrialisation ?"
21:51 Voilà, réponse du berger à la bergère.
21:53 - Voilà, je voulais simplement noter que depuis 48 heures,
21:55 j'ai l'impression, peut-être plus, mais enfin,
21:58 l'expression "préférence nationale" a fait son retour
22:00 un peu partout.
22:01 - La priorité nationale.
22:02 - Priorité nationale, préférence nationale,
22:04 c'était dans le programme de Jean-Marie Le Pen.
22:06 - Oui, mais aujourd'hui, Marie Le Pen,
22:07 c'est priorité nationale.
22:08 - Dans les années 80, 7 Français sur 10,
22:10 sondage Céline, 7 Français sur 10 sont pour une forme
22:12 de préférence nationale pour les prestations sociales.
22:15 C'est notre sondage, 71 % en matière d'emploi,
22:18 de logement, d'allocations sociales, féminines,
22:20 êtes-vous favorables à la préférence nationale ?
22:22 Oui, à 71 %.
22:24 Est-ce que ça pose un problème ailleurs en Europe ?
22:26 Est-ce qu'en Allemagne, est-ce qu'en Belgique,
22:29 en Italie, il n'y a pas de la préférence nationale ?
22:31 Si, c'est le cas, on va écouter un géopolitologue,
22:35 Alexandre Delval, qui vit en Italie,
22:37 qui était aujourd'hui dans Midi News.
22:39 - On ne parle pas de cette expression "en Italie".
22:44 En Italie, il est évident, il est considéré tout à fait normal
22:47 que le national ait des prérogatives, des privilèges
22:51 par rapport à un non national.
22:54 Ça passe comme une lettre à la poste,
22:56 comme le droit du sol qui n'existe pas en Italie.
22:59 - Et on a appris ce soir que 32 départements
23:02 n'appliqueront pas la loi sur l'immigration,
23:04 32 départements de gauche, dont la Seine-Saint-Denis,
23:06 le Lot, la Gironde, et revient à cette idée
23:10 de préférence nationale hors de...
23:11 - Ça, c'est formidable.
23:12 On a des élus de la République qui nous disent
23:14 qu'ils ne vont pas appliquer la loi votée par le Parlement.
23:16 Alors ça, c'est quand même encore quelque chose
23:18 de complètement inédit.
23:19 - Le point précis qui fâche, l'instauration d'un délai
23:21 de 5 ans pour les étrangers non-européens
23:23 en situation régulière qui ne travaillent pas.
23:24 - Non, mais c'est grave.
23:25 S'ils n'appliquent pas ce qui a été voté par le Parlement
23:27 et ce qui est la volonté des Français,
23:29 eh bien, ils devront être sanctionnés pour cela
23:31 parce que c'est complètement normal.
23:32 - Paris n'appliquera pas la loi.
23:33 - Pardon, mais si les Français, vous avez montré ce sondage,
23:36 si les Français disent effectivement
23:38 "Nous sommes pour la préférence nationale",
23:40 c'est parce que d'abord, ils savent bien que la France
23:42 n'a plus les moyens d'accueillir tout le monde.
23:44 Et c'est parce qu'ils savent bien aussi que
23:46 plus il y aura d'immigration, moins l'intégration sera possible.
23:49 Or, pour bien accueillir et pour le bien de la France,
23:52 l'intégration, elle est souhaitable.
23:54 Or, l'immigration de masse, ça met à mal cette intégration.
23:58 Et donc, ça n'est plus possible d'accueillir de cette manière-là.
24:01 - Tatiana, rapidement, après, c'est le rappel des coups.
24:03 - La précision, c'est là, pas l'allocation personnalisée
24:05 d'autonomie qui pose question.
24:07 Et par exemple, Stéphane Troussel, qui dirige la Seine-Saint-Denis,
24:10 considère qu'il continuera à l'averser malgré tout.
24:13 Parce qu'il considère que c'est une rupture d'égalité
24:15 entre les étrangers et les...
24:17 - Anne Hidalgo aussi.
24:19 Anne Hidalgo aussi. Paris n'appliquera pas la loi résistance.
24:22 - Eh bien, ils devront être montagnés pour ça.
24:24 C'est irresponsable, c'est anti-républicain, c'est anti-démocratique.
24:26 - Non, ça pose quand même une question.
24:28 C'est-à-dire que demain, les lois que certains ne veulent pas appliquer...
24:30 Je m'entends, et je comprends, mais est-ce que si demain,
24:32 certaines villes ne veulent pas appliquer telle loi,
24:34 en ce cas-là, chacun sa loi.
24:36 On n'est pas en Espagne avec les communautaux non-noms.
24:38 - C'est irresponsable, mais de la part de Mme Hidalgo
24:40 ou de certains autres responsables politiques, ça ne m'étonne pas.
24:43 - On va parler d'Aurélien Rousseau, entre autres, dans un instant.
24:46 Mais je salue Simon Guilain, parce qu'il est 21h32.
24:48 On est un peu en retard, le rappel des tits.
24:50 - Bonsoir Olivier, et bonsoir à tous.
24:52 Alors que Benhamin Netanyahou exclut tous ces celles-là à Gaza
24:55 avant l'élimination du Hamas,
24:57 eh bien, la Maison Blanche assure que les discussions
24:59 sur une nouvelle pose humanitaire à Gaza sont très sérieuses.
25:02 Le chef du Hamas est d'ailleurs arrivé aujourd'hui en Égypte
25:04 pour parler d'une éventuelle trêve avec Israël.
25:07 Le mouvement terroriste palestinien exige l'arrêt des combats
25:10 pour libérer les otages toujours détenus dans la bande de Gaza.
25:13 L'Union européenne a trouvé un accord sur la réforme
25:16 du système migratoire européen, un pacte qui prévoit notamment
25:19 un contrôle renforcé des arrivées de migrants dans l'UE
25:22 et un mécanisme de solidarité obligatoire entre pays membres
25:25 au profit des États soumis à une pression migratoire.
25:28 Le pouvoir qualifié d'historique aujourd'hui par les 27.
25:31 Et puis la crise dans le milieu hospitalier ne s'arrange pas en France.
25:34 On apprend que plus de 6700 lits ont fermé en 2022
25:37 dans les établissements de santé publics mais également privés.
25:40 Et selon une étude du ministère de la Santé,
25:43 40 000 lits ont été supprimés depuis fin 2013.
25:46 L'ex-ministre de la Santé Aurélien Rousseau,
25:48 qui a présenté sa démission aujourd'hui,
25:50 avait promis à la fin du mois de novembre, Olivier,
25:52 de rouvrir plusieurs milliers de lits d'ici la fin de l'année.
25:55 Aurélien Rousseau, merci si mon Aurélien Rousseau,
25:58 éphémère ministre de la Santé qui a démissionné aujourd'hui,
26:00 mal à l'aise avec le contenu du projet de loi immigration.
26:04 Il quitte le gouvernement, sera remplacé par un terrain
26:07 par son ancienne ministre déléguée Agnès Firmin-Le Baudot,
26:10 une proche d'Édouard Philippe.
26:12 Elle vient d'Horizon, elle a été son adjointe à la mairie du Havre.
26:15 Elle a conduit des travaux sur le projet de loi sur la fin de vie.
26:18 Elle est pharmacienne de profession.
26:20 Et ensuite, on verra s'il reste ou pas.
26:23 C'est elle qui va porter le projet sur la fin de vie.
26:26 C'est elle qui sera en première ligne.
26:29 C'est l'ancienne des Républicains, je crois,
26:30 mais elle s'est fâchée avec Laurent Wauquiez.
26:32 Cette décision est évidemment symbolique
26:34 parce qu'Aurélien Rousseau, il est ministre de la Santé,
26:36 mais il était l'ancien directeur de cabinet d'Elisabeth Borne à Matignon.
26:41 Donc il y a une symbolique qui est extrêmement forte.
26:43 On sait qu'il y a des ministres également
26:45 qui se sont révoltés contre ce projet de loi.
26:47 Clément Bonne.
26:48 On va en parler.
26:49 Clément Bonne.
26:50 Il y a beaucoup de choses à dire là-dessus.
26:51 Clément Bonne.
26:52 Clément Bonne.
26:53 Épec.
26:54 Qui est très proche du président de la République.
26:56 Et ils n'ont pas démissionné.
26:58 Mais je crois que tous ces ministres qui se sont un peu rebellés
27:00 et qui ont organisé un contre-dîner dans leur coin
27:03 pour faire savoir leur désaccord,
27:04 ils ont du souci à se faire lors du prochain remaniement.
27:06 Vous avez vu ce qui s'est passé au Conseil régional de l'île de France.
27:08 La gauche est arrivée avec des porcards.
27:10 Clément Bonne, démission, démission et du courage, etc.
27:12 On regarde la séquence.
27:15 Let's go.
27:16 Oh, eh, quand tu dors, ma maman, lui en doutant, tu es victime.
27:22 Oh, eh, saboteur, inconscient, à ton fard.
27:26 Nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous.
27:31 Mission.
27:32 Il y aura un propos liminaire.
27:33 Il y aura un propos liminaire.
27:35 Un propos liminaire et ensuite quelques questions.
27:38 Un propos liminaire et ensuite quelques questions.
27:41 Ça va tarder pour le vote.
27:43 Un peu d'ordre.
27:44 Un peu d'ordre.
27:45 Quand je vois votre conception de la démocratie,
27:47 je ne suis pas impatient que vous soyez responsabilité.
27:49 La démocratie avec un truc à recruter, c'est une honte, monsieur Bonne.
27:52 C'est une honte.
27:55 Quand on est responsable politique, on respecte les temps et les lieux.
27:59 Et ici au Conseil régional, je ne suis pas venu,
28:01 sinon j'aurais choisi un autre moment, un autre lieu.
28:04 Parler d'autre chose, parler d'autre chose.
28:06 Mais ne vous inquiétez pas, vous m'entendrez.
28:08 Ne vous inquiétez pas, je mènerai mes cons parce que...
28:10 Arrêtez de caricaturer.
28:12 Je vais vous donner des leçons de courage,
28:13 vu ce que vous avez fait, notamment sur cette question du lien avec l'extrême droite.
28:16 Donc ne mélangez pas tout, balayez devant votre porte,
28:19 et chacun pourra ensuite avancer sur le fond.
28:22 Quoi ? Vous étiez en train de me dire, mais il a une idée derrière la tête.
28:28 Il va démissionner ou pas ?
28:30 Non mais d'abord, Clément Bonne vient de la gauche.
28:32 Je pense qu'il ne démissionnera pas,
28:33 parce qu'il est trop proche du président, ce serait une trahison.
28:36 Mais il fait savoir publiquement son désaccord,
28:39 parce que lui ce qui l'intéresse c'est la mairie de Paris.
28:41 Et gagner Paris, qui est quand même un électorat plutôt à gauche,
28:44 un peu bobo, etc.
28:46 Sur ces positions là, c'est extrêmement compliqué.
28:48 Donc c'est pour cette raison là qu'il fait savoir son désaccord.
28:50 Mais simplement sur la gauche, qui vient manifester,
28:53 on parlait d'Anne Hidalgo tout à l'heure,
28:54 la gauche qui manifeste, qui accueille les ministres comme ça.
28:57 Anne Hidalgo qui a fait 1,7% à l'élection présidentielle,
29:00 et qui vient dire "non mais on n'appliquera pas la loi votée par le Parlement".
29:04 Elle veut appliquer son programme ?
29:05 Elle veut appliquer ce qui a été soutenu par 1,7% des Français ?
29:08 Non, ceux-là même qui pendant la réforme des retraites disaient
29:11 "il faut écouter les Français, il faut écouter ce qu'ils disent,
29:14 il faut retirer la réforme".
29:15 Là, ne veulent pas écouter les Français qui sont majoritairement favorables à cette réforme.
29:18 Pardon, mais il y a une contradiction.
29:20 - Tatiana ?
29:21 - Je mènerai mes combats, en effet ça veut tout dire.
29:23 Le combat de la mairie de Paris est incompatible en effet avec ce projet de loi immigration,
29:26 il le sait.
29:27 Ça risque de parasiter la ligne, si j'ose dire.
29:29 Et puis deuxième chose, on remarque quand même le nombre de personnes,
29:32 de médecins, d'associatifs, de responsables syndicaux,
29:36 qui ont salué le départ d'Aurélien Rousseau en saluant le fait qu'il soit aligné par rapport à ses valeurs.
29:42 Et peut-être que ça a aussi donné des idées à Clément Beaune,
29:45 qui s'est dit "peut-être qu'il faut aussi que je montre quand même que je reste un homme de gauche
29:49 par rapport à ces combats politiques à venir".
29:51 Et c'est vrai qu'Aurélien Rousseau a été très salué, très félicité,
29:55 certains même en ont profité, notamment au PC, qui en a profité pour dire "revenez au trône".
30:00 - Ah oui, il y a beaucoup d'appels, revenez, revenez.
30:02 - Et je pense à d'autres ministres, comme l'Anne de la Culture par exemple,
30:04 qui un temps a fait "puter, on a cru qu'elle allait partir".
30:07 - Et bien Emma Abdelmanach, elle s'est fait recadrer ce soir sévèrement par Emmanuel Macron.
30:12 Mais on voit ça juste après la pub, parce que c'est l'heure de la pub.
30:15 Recadrage. Ce soir c'est la ministre de la Culture qui a été recadrée à propos de Gérard Depardieu.
30:25 Je ne sais pas si on a la citation d'Emmanuel Macron,
30:29 qui n'est pas du tout content qu'on veuille enlever sa médaille à Gérard Depardieu avant procès.
30:34 Je suis un immense admirateur de Gérard Depardieu, c'est un immense acteur,
30:38 il a fait connaître la France dans le monde entier, il rend fier la France.
30:41 Ce n'est pas sur la base d'un reportage qu'on enlève la Légion d'honneur à un artiste.
30:45 Je pense que les féministes sont déjà sous les fenêtres de l'Elysée et attendent le président avec des fourches.
30:53 - Les 50 féministes les plus excitées qui ne se battent pas pour le féminisme en réalité.
30:57 - Ce n'est pas sur la base d'un reportage qu'on enlève la Légion d'honneur à un artiste.
31:00 - Je ne veux pas réagir parce que ça ne va pas.
31:02 - Vous savez, je crois que le président de la République a raison précisément sur ce point.
31:08 D'abord, ce n'est pas à Rima Abdel-Malak de décider de ça.
31:11 Je vous rappelle que le grand maître de la Légion d'honneur, c'est le président de la République.
31:14 Donc c'est à lui qu'il revient de prendre une éventuelle décision.
31:17 On savait que depuis cette proposition de Rima Abdel-Malak, le président de la République était très énervé.
31:22 Il recadre très très sèchement sa ministre.
31:25 C'est rare quand même de voir un recadrage public aussi sévère.
31:29 - C'est pour des propos qu'il a tenus dans un reportage complémentaire.
31:33 - Oui, oui, pardon.
31:34 - Des propos assez ignobles.
31:36 - Je vais réagir, pardon. Je ne sais pas dans quelle heure.
31:39 Je vais commencer par ce que vous dites, Johan.
31:41 C'est un retour à l'envoyeur en effet parce que Abdel-Malak, on a cru comprendre qu'elle voulait démissionner.
31:45 Donc évidemment, il la recadre par cela.
31:48 - J'ai entendu qu'elle ne voulait pas démissionner.
31:50 - Elle a dit ce soir, elle a contredit en disant que ce n'était pas vrai, que c'était des rumeurs.
31:54 Mais cela dit, s'il y avait des rumeurs aussi imposantes, c'était a priori une réalité.
31:58 Deuxièmement, pardon, sur la base d'un reportage, c'est une blague j'espère.
32:02 Là pour le coup, j'entends de mon fauteuil.
32:04 Non, pas que la base d'un reportage.
32:05 D'abord, regardez le reportage, les propos tenus sont inadmissibles.
32:08 - Tout à fait d'accord avec ça.
32:10 - Et d'une enfant, pardon, inadmissibles.
32:12 Et pas que reportage.
32:13 Je rappelle quand même qu'il y a une plainte d'une jeune fille, jeune comédienne,
32:17 qui a porté plainte pour viol contre Gérard Depardieu.
32:19 Donc pardon, non pas que des rumeurs.
32:21 - Il y a une présomption d'innocence.
32:23 - Oui, pas grave.
32:24 - La présomption d'innocence dans ce pays, c'est extrêmement important.
32:27 - C'est très important, mais ce n'est pas un totem d'immunité, je suis désolée.
32:30 - Tant qu'il n'y a pas de condamnation ou au moins de mise en examen, on ne peut pas...
32:33 - Mais on ne va pas lui enlever ça.
32:35 On ne peut pas lui enlever ça, d'ailleurs.
32:37 Bruno Retailleau, que dit ce soir Bruno Retailleau,
32:39 parce que ça nous ramène au sujet de tout ailleurs.
32:41 Et on va terminer sans transition.
32:43 - Sans transition, Bruno Retailleau, que dit-il ce soir ?
32:45 - Bruno Retailleau, qui ce soir, et cette fin de journée,
32:48 s'est exaspéré que le président de la République saisisse lui-même le Conseil Constitutionnel
32:54 et dit tout simple indiquer qu'Emmanuel Macron a donné pour consigne de tout faire
32:57 pour que la loi immigration ne soit pas appliquée.
32:59 Si c'est le cas, ce sera un abus d'autorité inacceptable.
33:02 - Crise ouverte avec le LR.
33:03 - Une crise absolue, pourquoi ?
33:04 Parce que les LR ont le sentiment qu'ils vont se faire retoquer leur loi
33:09 par le Conseil Constitutionnel et que c'est un coup de la Macronie.
33:12 Et je rappelle par ailleurs que c'est un coup en deux temps, si j'ose dire,
33:15 parce que ça c'est le premier coup, c'est le Conseil qu'on se tient.
33:17 Mais deuxième coup, ça sera en janvier avec la question de l'AMU,
33:20 puisque je le disais tout à l'heure, évidemment ils tiennent extrêmement
33:23 à ce que l'AMU soit réduite, voire supprimée,
33:26 ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui du gouvernement de la majorité présidentielle.
33:29 - Il nous reste cinq minutes.
33:31 Maintenant qu'on a fait la théorie et la politique,
33:33 je voulais un cas concret, un exemple ce soir, un seul Châteauneuf-Grasse,
33:36 c'est dans les Alpes-Maritimes, le seul hôtel de la ville
33:38 a été transformé en centre d'accueil pour les mineurs non accompagnés.
33:41 Le maire n'était pas au courant, ça s'est fait dans son dos.
33:44 Les riverains se plaignent de violence, de trafic de drogue.
33:47 Une élue a été récemment agressée.
33:49 Ça c'est ce que vivent en réalité les gens, parfois, témoignages. Regardez.
33:53 En mars dernier, le seul hôtel de la ville met la clé sous la porte
33:59 et avec l'accord du Conseil départemental,
34:02 une association y installe des mineurs isolés.
34:05 En quelques mois, une centaine de migrants s'entassent
34:08 dans les 47 chambres de l'établissement.
34:10 Un employé municipal a été agressé il y a deux semaines.
34:13 L'insécurité liée au trafic de drogue, les nuisances et les déchets autour de l'hôtel
34:18 ont fait chuter les prix de l'immobilier et le tourisme.
34:21 - Ils subissent des menaces de la part de ces personnes.
34:24 Ces personnes squattent leur hall d'immeuble parce qu'ils sont libres d'entrer
34:27 et sortir comme ils le souhaitent de cet espace-là.
34:30 Et par conséquent, il faudrait que cela cesse et je me bats pour que cela cesse.
34:33 C'est moi qui avais dénoncé cela au mois de mars.
34:36 - Ça crée de l'insécurité et puis les gens n'osent plus le soir sortir.
34:40 Les gens n'osent plus parler et c'est la terreur qui se met en place.
34:43 C'est un problème d'Etat, c'est-à-dire que les maires devraient être consultés
34:48 lorsqu'il y a un besoin d'accueillir des migrants.
34:51 - Impuissante, la municipalité a déposé plainte contre le Conseil départemental.
34:56 - La mairie n'est au courant de rien, personne ne nous a informé.
34:59 Depuis mars 2023, nous n'avons aucune relation avec personne
35:04 qui nous averti de ce qui allait arriver.
35:06 On nous met devant le fait accompli et la grogne de 2000 habitants d'un petit village,
35:10 les grandes cités et les conseillers départementaux n'ont pas grand-chose à faire.
35:15 - Donc vous avez d'un côté la bataille politique qui se joue,
35:19 les arrangements, les querelles, le texte vidé de tout,
35:23 peut-être demain par le Conseil et la réalité, c'est ça.
35:27 Souvenez-vous l'argument pendant tous les débats ou les non-débats du RN,
35:33 qui était de dire "on va justement avec cette loi faire venir des migrants dans les campagnes,
35:37 on va loger des migrants dans les campagnes et dans vos campagnes".
35:40 C'était l'un des arguments qu'on entendait à répétition de la part du RN.
35:44 Alors oui, c'est vrai que ça pose une vraie question de sécurité,
35:47 le problème c'est que c'est toujours la même question, c'est l'effet NIMBY,
35:51 c'est pas dans mon jardin.
35:52 Moi je veux bien qu'il y en ait quelques-uns quelque part,
35:55 surtout pas chez moi, pas dans ma ville.
35:57 Là il s'agit de mineurs non accompagnés.
35:59 Je comprends la crainte, je pense qu'il y a un devoir de pédagogie,
36:02 et il y a un devoir en répartition plus équitable.
36:05 Non mais la répartition plus équitable je veux bien,
36:08 mais effectivement quand vous voyez les problèmes que ça cause,
36:10 parce que les chiffres sont là, et Gérald Darmanin lui-même le reconnaît,
36:13 les mineurs non accompagnés, quand ils sont mineurs,
36:16 sont quand même à l'origine d'une partie non négligeable de la délinquance.
36:20 On le voit, il y en a une centaine qui sont arrivés dans ce petit village paisible,
36:23 et il commence déjà à y avoir des agressions,
36:25 une personne a été agressée, et il y a du trafic de drogue.
36:27 Mais le problème c'est qu'on les met où ? On les met à la poubelle ?
36:29 Non mais j'ai l'impression que la Tiana...
36:31 Vous savez qu'on a tous, on a obligation.
36:33 J'entends bien.
36:34 Pour l'instant on n'a pas de solution malheureusement.
36:36 J'entends bien, mais quand on pense qu'on ne peut même pas placer des mineurs non accompagnés
36:40 dans des centres de rétention administratif, ou dans des centres fermés,
36:43 où on puisse les surveiller...
36:44 Mais il y en a de la place, il y en a de la place.
36:45 Non mais au moins dans des centres dans lesquels ils puissent être surveillés,
36:47 et qu'ils ne soient pas dans la nature à gambader, à pouvoir trafiquer, à pouvoir...
36:51 Que dit le texte là-dessus ?
36:54 Rien.
36:55 Non si, quelque chose justement, grande nouveauté.
36:57 Pas de mineurs justement, plus de mineurs dans les centres de rétention.
37:00 Oui, c'est bien le problème, donc ce texte ne résout rien.
37:02 Absolument rien.
37:03 Bon, c'est la fin de cette émission, merci à tous les deux.
37:05 Demain soir, pas de Meilleur de l'Info, mais une émission spéciale consacrée au massacre du 7 octobre,
37:09 et en particulier au festival Supernova,
37:11 où les terroristes avec la plus grande des barbaries, vous le savez, ont massacré des jeunes gens.
37:15 Il y avait une équipe de tournage sur place.
37:17 Vous entendrez demain des témoignages inédits, très forts, mais très très forts, des images aussi terribles.
37:23 Ce reportage en deux parties sera suivi d'un débat que je vous présenterai à partir de 22h.
37:27 Et voici un extrait.
37:29 J'ai crié "mais qui est là ?" J'espérais que ce n'étaient pas des terroristes.
37:39 Et c'est là que vous comprenez l'horreur de la situation.
37:41 Vous êtes incapables de savoir qui sont les gens devant vous.
37:44 Vous ne savez pas si ce sont des gens de chez vous ou des terroristes.
37:48 À ce moment-là, ils ont crié "je suis l'un des vôtres, c'est ce qu'il a dit".
37:55 Et c'est à ce moment-là que j'ai compris que nous étions en guerre.
37:58 Voilà, reportage à voir demain, deux fois 26 minutes.
38:07 On débriefera derrière. C'est vraiment un document très très fort.
38:10 Il y a un avertissement d'ailleurs pour les moins de 12 ans.
38:13 Ça a été fait par un réalisateur israélien qui a collecté beaucoup de...
38:17 Le reportage est fait avec des témoignages, mais 200 vidéos ont été collectées
38:22 de gens qui étaient sur place, il y a même une équipe de reporters qui suivait le festival.
38:27 Vraiment des images très fortes, un témoignage très important qui nous rappelle que tout a démarré.
38:32 Le 7 octobre, Tatiana.
38:33 Une pensée pour les otages encore qui sont aux mains du Hamas et qui ont été pris dans cette rave.
38:38 Et une pensée aussi pour Eliott Hollet, notamment, otage mort, retrouvé mort il y a quelques jours.
38:43 Merci beaucoup Tatiana, Yoann. Dans un instant, c'est évidemment Soir Info.
38:47 Julien Pasquet, je remercie ce soir Jade Roger qui m'a aidé à préparer cette émission,
38:52 Maxime Lavandier et Valérie Aknin. Bye bye, à demain.
38:55 ...