Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 -Bonsoir à tous. Je voulais qu'on démarre cette émission
00:02 avec le visage flouté de l'antisémitisme en France.
00:05 L'antisémitisme a aujourd'hui les traits d'une jeune femme,
00:08 37 ans, qui, sur Internet, avait ironisé sur la mort d'un bébé juif
00:12 placé dans un four par les terroristes du Hamas.
00:14 "À chaque fois que je tombe sur l'histoire du bébé,
00:17 "je me pose la question s'ils ont mis du sel, du poivre, du thym,
00:20 "s'ils l'ont fait revenir à quoi ?"
00:22 Ce sont ces mots atroces poursuivis par Apologie du terrorisme
00:26 à la barre, elle avait déclaré, en réalité,
00:29 qu'elle ne regrettait pas tout à fait les choses,
00:31 elle n'a jamais qualifié le Hamas de groupe terroriste,
00:34 elle n'a jamais voulu répondre aux questions des avocats,
00:37 des partis civils, des nombreuses associations.
00:39 Borda, en noir, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis,
00:43 24 mois de mise à l'épreuve, inéligible pendant 2 années
00:46 et un stage de citoyenneté assez frais.
00:48 Conclusion, en France, tu peux être antisémiste,
00:51 par négationniste, et tu écopes d'un stage de citoyenneté.
00:54 Bonsoir, Caroline Yadam, députée Renaissance de Paris.
00:58 Président du CRIF.
00:59 Ca vous semble comment, cette peine de 10 mois de prison avec sursis ?
01:04 Et puis, je crois qu'il y a 1 000 euros pour les associations
01:07 et les partis civils, et 500 euros de frais de justice.
01:10 - On aurait aimé plus, on aurait aimé,
01:13 mais bon, la réquisitoire du procureur a été suivie par le juge,
01:19 et elle a eu la condamnation, qui, pour nous, est aberrante,
01:23 tellement ses propos sont insupportables.
01:27 Mais elle est pour l'instant primo-condamnée,
01:32 mais malheureusement, c'est l'exemple qu'on donne,
01:35 et c'est surtout la leçon qui devrait être tirée.
01:39 - Caroline Yadam ?
01:40 - Elle est primo-délinquante, les juges qui l'ont jugée
01:43 sont des juges d'un tribunal correctionnel.
01:46 - Oui, je crois qu'elle a des enfants, pas d'argent.
01:48 - Il y a des règles appliquées en fonction du dossier,
01:51 en fonction du contexte, de savoir si elle est primo-délinquante ou pas,
01:55 mais 10 mois avec sursis, ça ne veut pas rien dire.
01:58 Ça signifie quoi, 10 mois avec sursis ?
02:00 Ça veut dire que si elle recommence,
02:03 là, elle risque une condamnation à la prison ferme.
02:06 Donc, ça veut dire...
02:08 Il y a quand même 10 mois, c'est pas rien,
02:10 lorsqu'on est primo-délinquant,
02:12 très souvent, en matière correctionnelle,
02:15 on est condamné à 1 ou 2 mois, etc.
02:17 Donc, 10 mois, c'est plus important
02:19 qu'une condamnation classique en tribunal correctionnel,
02:22 et au-delà de ça, si elle recommence,
02:25 elle risque la prison ferme, et ça, c'est important.
02:28 - Elle va pas en prison et a droit à un stage de citoyenneté,
02:31 ce qui veut dire tout et pas grand-chose.
02:34 Cette jeune femme qui ne croit en rien,
02:36 écoute le témoignage qui va suivre,
02:38 sur les viols commis par les terroristes le 7 octobre.
02:41 L'armée israélienne a recueilli les paroles de femmes qui ont vu,
02:45 qui ont constaté, en prenant en charge des victimes,
02:48 de l'horreur, de l'humiliation des violences faites aux femmes,
02:52 et de la violence génitale.
02:53 Les témoignages que vous allez entendre,
02:56 qui arrivent, sont atroces.
02:57 - A ce moment-là, je comprends qu'il est en train de la violer.
03:04 Il la change de position, je me souviens de ce mouvement,
03:08 et ensuite, il la passe à une autre personne.
03:10 Il lui tire les cheveux, elle n'est pas habillée,
03:13 et il lui coupe le sein, il le jette sur la route,
03:16 et il se met à jouer avec.
03:18 - Il y avait surtout beaucoup de blessures par balle.
03:21 Des tirs ciblés dans les organes génitaux des victimes.
03:24 Nous l'avons beaucoup vu.
03:26 Il visait spécifiquement les organes sexuels.
03:28 - Ce soir, l'ONU demande à pouvoir enquêter.
03:31 Évidemment qu'il y a des enquêtes, il faut entendre des témoins directs,
03:35 parce qu'il y a des gens qui vont dire que ça n'a jamais existé.
03:39 Il y a toujours des révisionnistes, il y en a partout.
03:42 On en a entendu une tout à l'heure, il y en a partout.
03:45 Si la question essentielle, c'est pourquoi il y a une réponse,
03:49 et pas une réalité.
03:51 Une réponse à néantir les juifs, qui étaient là le 7 octobre dernier,
03:55 et c'est précisément ce que disait la représentante officielle
03:59 du protocole 6C, qui est intervenue sur l'antenne de CNews.
04:02 On va expliquer ce que c'est, mais je vous propose de l'écouter.
04:06 - La stratégie du Hamas, c'est toujours la même.
04:09 C'est faire en sorte de rier un peuple de la carte de la Terre,
04:15 et tous ses potentiels descendants.
04:19 C'est pour ça qu'on a ouvert le ventre d'une fave et sorti le fœtus.
04:23 C'est pour ça qu'elles sont violées.
04:26 Les petites filles aussi, qu'on a retrouvées déshabillées,
04:29 sans peau ou sans petite culotte.
04:31 Des femmes et des petites filles coupées en deux ou abattues.
04:36 Certaines décapitées, d'autres tellement de fois violées
04:39 que le bassin a été fracturé.
04:42 On en a retrouvées des écartelées, démembrées par centaines.
04:47 Les mains attachées dans le dos, le sexe dégoulinant de sang,
04:52 des têtes sans corps.
04:54 - C'est juste atroce.
04:57 Où sont les féministes ?
04:59 La question, on la pose depuis un moment.
05:02 Que fait l'ONU ? Que fait la Croix-Rouge ?
05:04 C'est bien que le sort l'ONU demande une enquête.
05:06 - C'est très important.
05:08 Comme vous l'avez dit, il y a des négationnistes tous les jours.
05:12 Beaucoup de réflexions se sont posées.
05:14 Est-ce qu'il fallait montrer les images ?
05:16 Est-ce qu'il fallait montrer les témoignages ?
05:18 Aujourd'hui, on est dans l'obligation de le faire.
05:20 On est dans l'obligation pour montrer l'horreur
05:22 et pour faire le profil de ces êtres inhumains
05:25 que sont les criminels du Hamas.
05:27 Aujourd'hui, comme vous l'avez dit vous-même,
05:29 la première des interrogations,
05:31 "Mais où sont les ONG ? Que font les organismes féministes ?
05:34 "Si ça ne les intéresse pas,
05:37 "c'est pas parce que le viol ne les intéresse pas,
05:39 "c'est parce que ce sont des juifs qui ont été violés, assassinés."
05:42 Et ça, il faut le dire et le répéter.
05:44 - Vous avez été en contact avec ces associations féministes ?
05:47 - Je pense que vous savez
05:50 que j'ai posé une question au gouvernement sur le sujet.
05:53 La semaine dernière, si j'ai posé cette question,
05:55 ça n'est pas pour rien.
05:57 C'est parce que je suis choquée, comme vous,
05:59 comme la plupart de Français.
06:02 J'ai reçu énormément de messages de la part des Français.
06:04 - On vous a dit "Récupération".
06:06 - Non, on ne m'a pas dit "Récupération".
06:08 Ce sont des messages que j'ai reçus,
06:10 de félicitations et de soutien,
06:13 parce que les mots étaient dits.
06:15 Et moi, je continuerai, comme parlementaire,
06:17 à dire ce qui doit être dit.
06:19 Lorsqu'on assiste à ces abominations
06:22 que même un esprit humain n'était pas capable d'imaginer
06:28 jusqu'au 7 octobre,
06:30 lorsqu'on est face à cette volonté génocidaire
06:35 de tuer du juif, des juifs, le peuple juif,
06:40 d'assassiner le peuple juif,
06:42 en passant aussi par ces femmes-là,
06:46 eh bien, il faut le dire, le répéter,
06:49 y compris par rapport à nos adversaires
06:53 et par rapport à la volonté politique qui est la nôtre
06:56 de toujours dénoncer.
06:58 - Le protocole 6C, peut-être, dire un mot,
07:02 une femme qu'on a entendue...
07:04 - En tout cas, je vais dire mon admiration
07:07 devant toutes les collectives féminins
07:09 qui se sont mobilisées aujourd'hui
07:11 et qui se mobilisent régulièrement
07:14 pour faire parler, pour donner la parole
07:16 à ces femmes qui n'ont plus la possibilité de parler,
07:18 qui sont, pour certaines, mortes,
07:20 pour certaines, retenues,
07:22 et pour d'autres qui vont être dans un mutisme
07:25 suite au traumatisme.
07:27 Et ça, c'est très important de le souligner.
07:29 Et ce qu'a dit madame la députée Caroline,
07:31 je vais vous féliciter pour cette initiative,
07:33 et quand vous pensez qu'après avoir vu ces images,
07:36 après avoir fait les plaintes,
07:38 après avoir montré des témoignages,
07:40 il y a un Jean-Luc Mélenchon qui est capable de parler de résistance.
07:43 On parle de résistance pour des criminels.
07:45 Et Jean-Luc Mélenchon a choisi le camp.
07:48 Aujourd'hui, c'est le camp du Hamas,
07:50 c'est le camp des terroristes, des assassins,
07:52 c'est le camp de ceux qui ont violé ces femmes,
07:54 de ceux qui ont tué des enfants,
07:56 de ceux qui détiennent encore des bébés,
07:59 et c'est le camp de ceux que nous devons tous ensemble combattre.
08:01 - Il y a quatre otages franco-israéliens,
08:03 il y en a 138 au total,
08:05 mais on pense à ces franco-israéliens,
08:07 on pense, et on rappelle ici,
08:10 qu'il y a eu 40 morts,
08:12 40 morts franco-israéliens,
08:14 et toujours pas d'hommage,
08:16 toujours pas d'hommage aux invalides.
08:18 Alors, le consistoire a relancé Emmanuel Macron,
08:22 qui recevra demain un prix européen
08:25 pour sa manière d'avoir lutté contre l'antisémitisme.
08:27 C'est formidable. - Je voulais...
08:29 On attend peut-être que quelque chose se passe,
08:31 demain, ça sera deux mois, précisément.
08:34 - Je voulais vous féliciter, Olivier,
08:36 parce qu'il y a 15 jours ici, nous avons lancé
08:38 un appel solenne au président de la République
08:40 afin que, justement, soit enfin rendu cet hommage
08:42 qu'il a promis, dont on sait même le lieu de sa tenue.
08:47 Alors, je pense, et je suis persuadé,
08:49 que demain, le président va répondre à cet appel,
08:53 et que j'espère, en tout cas, que demain,
08:55 il va annoncer cet hommage qui se doit d'être rendu,
08:58 parce que ce sont des citoyens français qui ont été assassinés,
09:01 qui sont morts, et on se doit de les pleurer,
09:03 comme on a pleuré à chaque fois qu'un citoyen français est mort.
09:06 - Mais parfois, quand on s'appelle Eres,
09:08 quand on s'appelle Etan, quand on s'appelle Offer,
09:10 il y a un certain nombre de gens qui se disent
09:12 "Est-ce qu'on est français ?"
09:14 - Vous savez, à l'Assemblée nationale,
09:17 on a monté une grande opération de parrainage
09:19 des otages, de tous les otages, évidemment,
09:21 et on a eu plus de députés qui se sont portés volontaires
09:23 que le nombre d'otages, que ce soit des députés français,
09:25 que ce soit des députés européens,
09:28 ou des sénateurs, on a été un très très grand nombre
09:31 à nous porter volontaires, à continuer cette opération
09:33 de parrainage jusqu'à leur libération,
09:35 et on est très investis, très impliqués.
09:37 Chaque parlementaire voudrait avoir des nouvelles
09:42 de ces otages, et concernant l'hommage national,
09:47 je pense très sincèrement que le Président attend
09:49 de savoir ce qui est arrivé,
09:51 notamment aux quatre personnes disparues.
09:53 - Moi, je suis persuadé que demain sera une date importante.
09:56 - On peut attendre 10 ans, comme ça,
09:59 ça peut être une très longue...
10:01 - Le Président s'exprimera là-dessus sans doute bientôt,
10:05 il fera sans doute une déclaration.
10:07 En ce qui me concerne, je pense que jusqu'à présence,
10:09 il a attendu, c'est parce qu'on attendait justement
10:12 d'avoir des nouvelles de ces personnes disparues.
10:14 - En tout cas, il faut qu'encore une fois, d'ici,
10:16 comme l'a fait le Président du Consistoire,
10:18 nous relançions cet appel solennel que nous avons lancé
10:20 pour que cet hommage soit rendu.
10:23 On doit faire le distinguo entre la bataille
10:25 des otages et cet hommage légitime
10:27 que l'on doit à des Français qui ont été assassinés.
10:29 - Le Président du Consistoire sera ici demain soir,
10:31 donc on espère qu'Emmanuel Macron aura répondu favorablement
10:36 pour cet hommage, aura donné une date.
10:38 Emmanuel Macron et d'une façon générale, d'ailleurs,
10:40 la communauté internationale qui demande à Benjamin Netanyahou
10:42 de préciser ses objectifs et d'épargner les civils.
10:45 On est au 61e jour de guerre,
10:50 ça, elle poursuit son offensive sur Khan Younes,
10:52 notamment la grande ville du sud de Gaza,
10:54 où les organisations humanitaires disent que les populations sont piégées.
10:56 Objectif de l'armée israélienne,
10:58 je le répète chaque jour d'ailleurs,
11:01 c'est le Hamas, le Hamas et ses chefs,
11:03 et en particulier Yahya Seynouar,
11:05 dont on va parler dans un instant.
11:07 Eric de Rijkmaaten va nous rejoindre
11:09 parce qu'il y a une histoire d'argent,
11:12 de gel, de biens de Yahya Seynouar
11:15 qui seraient en France.
11:17 On va en dire un mot, mais vous avez vu,
11:19 les objectifs, ça reste les bâtiments,
11:21 les structures du Hamas,
11:24 qui ont été détruites,
11:26 il y a eu des opérations terrestres,
11:28 ça, elle a notamment publié ces images
11:30 d'un dépôt d'armes de terroristes
11:32 avec des roquettes,
11:35 c'est pas du matériel amateur,
11:37 encore une fois, vous le savez.
11:39 Je ne sais pas si vous avez vu les images
11:41 des auditions devant le Congrès américain
11:43 des présidents des trois universités
11:46 les plus prestigieuses des États-Unis.
11:48 Claudine Gay, de l'université d'Harvard,
11:50 Liz Magill, de l'université de Pennsylvania
11:52 si je prononce bien, en tout cas,
11:54 elle condamne Massachusetts Institute of Technology, MIT,
11:58 elle condamne les discours de haine,
12:00 bien sûr, de l'antisémitisme
12:02 qui s'est propagé à une vitesse grand V
12:04 sur les campus américains.
12:06 En revanche, lorsqu'il s'agit de condamner
12:10 précisément l'antisémitisme,
12:12 c'est plus compliqué, vous allez voir.
12:14 - Elle appelle le génocide, carrément.
12:16 - Est-ce que le fait d'appeler
12:22 les juifs viole le code de conduite de Pennsylvania
12:24 en matière d'intimidation et de harcèlement ?
12:26 Oui ou non ?
12:29 - Cela peut être du harcèlement.
12:34 - La réponse est oui.
12:36 Et le Dr Gay, à Harvard,
12:38 est-ce que le fait d'appeler au génocide des juifs
12:40 viole les règles de Harvard en matière d'intimidation
12:43 et de harcèlement ?
12:45 - Oui ou non ?
12:47 - Cela peut dépendre du contexte.
12:49 - Quel est le contexte ?
12:52 - Cela vise les étudiants juifs,
12:54 les individus juifs.
12:56 Comprenez-vous que votre témoignage
12:58 les déshumanise ?
13:00 Comprenez-vous que la déshumanisation
13:02 fait partie de l'antisémitisme ?
13:05 - Encore une fois, cela dépend du contexte.
13:07 - Cela ne dépend pas du contexte.
13:09 La réponse est oui.
13:11 Et c'est pourquoi vous devriez démissionner.
13:13 Ce sont des réponses inacceptables dans tous les domaines.
13:16 - C'était une élue républicaine qui mêlait des débats
13:18 et les républicains ont demandé la démission
13:20 de la républicaine.
13:22 - C'est dramatique d'écouter ce genre de choses
13:24 quand on sait que ce sont les trois
13:27 parmi les plus prestigieuses universités au monde
13:29 qui ont fabriqué et créé les leaders
13:31 d'opinion dans le monde.
13:33 Cela donne une mauvaise idée
13:35 et une inquiétude sur la vie.
13:38 - Qui finance ces universités ?
13:40 - Américaines.
13:42 - Des financements privés.
13:44 - Beaucoup d'argent du Qatar.
13:46 - Bien sûr, mais c'est pour cela que l'opération
13:49 a fait, après le 7 octobre, des manifestations
13:51 de haine des Juifs
13:53 avec cette lettre
13:55 que les universités ont reçue
13:57 en disant "Attention, nous on va vous couper
14:00 les principaux donateurs".
14:02 - Il y avait de grands donateurs juifs.
14:04 - On a dit "On va vous couper les vivres".
14:06 - Et c'est là qu'on s'est aperçu
14:08 qu'il y avait des grands donateurs
14:11 qui venaient du Qatar aussi.
14:13 - Et également, ces 60 cabinets d'avocats
14:15 qui ont dit "Si vous continuez comme ça,
14:17 on ne prendra plus d'étudiants
14:19 de Harvard, de... pas MIT,
14:22 mais des autres universités.
14:24 - Tout ça à un temps limité.
14:26 - Mais il y a de l'entrisme
14:28 dans ces universités avec le phénomène
14:30 du "walkisme" de manière générale,
14:33 l'assignation identitaire
14:35 avec des oppositions dominées,
14:37 dominants, racisées, non racisées, etc.,
14:39 qui gangrènent la société américaine
14:41 depuis plus de 10 ans
14:44 et la nôtre aussi aujourd'hui.
14:46 La situation dans nos universités
14:48 est aussi très préoccupante.
14:50 - Le coeur du problème du financement.
14:52 - Walkisme et quel antisémitisme ?
14:55 - Oui, très clairement.
14:57 Pourquoi ?
14:59 Parce que dans l'idéologie walk,
15:01 le juif est considéré
15:03 comme un dominant
15:06 et comme un colonisateur.
15:08 Donc forcément, il est du côté
15:10 des méchants et il n'y a qu'à voir
15:12 les mouvements en France,
15:15 notamment en France, aux Etats-Unis aussi,
15:17 mais en France, par exemple,
15:19 le mouvement des indigènes de la République
15:21 avec Aurya Bhuttelja à sa tête
15:23 comme porte-parole, qui pose avec
15:25 "Mohamed Merah, c'est moi"
15:28 et qui dit "Les sionistes au goulag",
15:30 qui écrit un livre ouvertement antisémite
15:32 et qui est proche d'ailleurs,
15:34 donc ces mouvements indigénistes
15:36 sont proches des LFistes.
15:39 Et évidemment qu'il y a de l'antisémitisme
15:41 derrière ça au nom de l'antiracisme,
15:43 au nom des droits de l'homme
15:45 et au nom de l'humanisme.
15:47 Et c'est ça qui est terrible,
15:50 c'est que cette idéologie-là
15:52 s'infiltre dans les esprits
15:54 et elle se fait passer pour le camp du bien.
15:56 - Ce qui explique pourquoi
15:58 les néo-féministes ne soutiennent pas,
16:01 et on en revient au sujet du début,
16:03 les victimes des viols
16:05 dont on a parlé
16:07 il y a quelques minutes.
16:09 Hier, on a découvert cette information,
16:12 le journal officiel a indiqué
16:14 que Bercy avait demandé le gel
16:16 des avoirs de Yahya Sinwar,
16:18 qui est l'ennemi numéro un,
16:20 c'est le chef du Hamas,
16:23 on l'appelle "le boucher de Gaza".
16:25 Il a participé à la première ITIFADA,
16:27 il a été emprisonné pendant 22 ans,
16:29 il a été soigné dans des prisons israéliennes
16:31 et puis il a été libéré pendant l'échange
16:34 avec le soldat Chahid.
16:36 Et aujourd'hui, c'est le cerveau,
16:38 sans doute, de l'opération du 7 octobre.
16:40 On a appris hier qu'il y aurait de l'argent en France,
16:42 et qu'il serait gelé.
16:45 - Alors, ce qui est étonnant,
16:47 c'est que Bercy, que j'ai appelé, bien sûr,
16:49 dit "on va geler les avoirs de M. Sinwar",
16:51 mais après, il précise dans le communiqué
16:53 "oui, mais il n'y a pas d'avoirs en France".
16:56 Vous voyez, c'est quand même assez bizarre.
16:58 - C'est curieux.
17:00 On gèle...
17:02 - On gèle, alors, après une discussion avec eux,
17:04 ils expliquent que c'est en fait la France
17:07 qui est de donner l'exemple pour que l'Europe suive
17:09 et qu'il y ait une sorte de mobilisation
17:11 dans toute l'Europe pour que ce gel,
17:13 paraît-il, c'est une procédure.
17:15 - C'est un peu tordu.
17:18 - D'abord, est-ce que les banques ont le tort ?
17:20 Parce qu'il peut y avoir des prêtenants.
17:22 Donc, on est pratiquement sûr qu'il y a de l'argent
17:24 de cette personne en France, c'est pratiquement certain.
17:26 Mais là, écoutez, en plus,
17:29 c'est la sortie de plusieurs mesures.
17:31 Par exemple, ressources et fonds gelés,
17:33 pas d'aucune vente possible ni d'acquisition,
17:35 blocage de transactions financières,
17:38 de parapluie pour protéger.
17:40 Le Royaume-Uni est le premier pays aussi à avoir dit
17:42 "On fera pareil".
17:44 Mais gel pour 6 mois, pourquoi 6 mois ?
17:46 J'ai posé la question.
17:48 La ministère des Affaires étrangères n'a pas répondu.
17:51 - C'est une histoire de procédure.
17:53 - C'est une procédure.
17:55 - 6 mois renouvelables.
17:57 - Parce que si d'office, on met plus de 6 mois,
17:59 il faut un jugement pour cela, tandis que des périodes
18:02 de 6 mois peuvent être prises, ce sont des décisions
18:04 qui peuvent être prises.
18:06 - Je vais vous donner quelques mots.
18:08 Annoncer un gel, si on n'est pas certain qu'il y a de l'argent,
18:10 ça ne réémet rien.
18:13 - Ils ont attendu longtemps pour l'annoncer.
18:15 - C'est curieux. Il y a de l'argent ou pas ?
18:17 - Je n'en sais absolument rien.
18:19 Je ne connais pas le dossier.
18:21 - Il n'y a pas dans quel ?
18:24 - Restons très clairs sur les faits.
18:26 À partir du moment où je n'ai pas connaissance des faits,
18:28 est-ce qu'il y a de l'argent ou pas ?
18:30 Ce que je vois, simplement,
18:32 c'est qu'il y a quand même une volonté du gouvernement
18:35 de se pencher sur des avoirs éventuels
18:37 d'un terroriste qui aurait ces avoirs en France.
18:39 Et moi, je salue cette initiative de Bercy.
18:41 Il faut aussi pencher, il faut avoir cette volonté-là
18:43 et il faut le faire.
18:46 - Il y a de l'argent chez les terroristes du Hamas ?
18:48 - Oui.
18:50 - Peut-être qu'on connaît leur fortune ?
18:52 - Déjà, il y a Cinois.
18:54 Selon la BBC, on évalue à 1 à 3 millions de dollars.
18:57 C'est déjà une bonne somme.
18:59 A sa fortune personnelle, je précise bien,
19:01 1 à 3 millions de dollars.
19:03 Maintenant, Israël a d'ailleurs expliqué il y a quelques jours
19:05 qu'un service de renseignement avait été créé spécialement pour ça,
19:08 autorité israélienne contre le blanchiment
19:10 et le financement du terroriste
19:12 qui dépend du ministère de la Justice.
19:14 Et là, Israël a décidé de bloquer tous les transferts de fonds
19:16 parce qu'ils regardaient ce qui se passait sur les comptes,
19:19 plusieurs millions de dollars par jour qui circulaient.
19:21 - Ça a peut-être démarré de ça, en fait.
19:23 - Exactement.
19:25 - Il y a un signal, un warning qui s'est allumé.
19:27 - Oui, c'est ça.
19:30 Sur la fortune, j'ai pris l'exemple
19:32 qui est donné par le ministère des Affaires étrangères.
19:34 La fortune du chef du bureau politique du Hamas,
19:36 c'est Ismail Agneh, que l'on connaît maintenant.
19:38 5 millions de dollars.
19:41 Il vit au Qatar, il possède des biens immobiliers.
19:43 D'ailleurs, il a mis ses biens immobiliers au nom de ses 13 enfants.
19:45 Et puis, il investit, alors où ça ?
19:47 Dans des propriétés, essentiellement en Turquie.
19:49 D'ailleurs, l'un de ses fils possède un passeport turc.
19:52 Ce qui est intéressant, c'est de lire un article
19:54 du journal Die Welt, article du journal allemand,
19:56 qui a évalué la fortune de l'Israël
19:58 et qui a dit que c'était une fortune
20:01 qui était la fortune des cadres du Hamas.
20:03 Alors, il y a une liste très très longue.
20:05 Mais on atteint et on dépasse même le milliard de dollars.
20:07 Tellement d'argent a été accumulé.
20:09 Ils vivent à l'étranger tous.
20:11 Ils vivent en dehors de Gaza, bien entendu.
20:14 Et puis, ils investissent.
20:16 Mais ils vivent avec des projets immobiliers incroyables.
20:18 Ils ont investi là-bas, dans des banques égyptiennes.
20:20 Et tout le monde se demande, mais d'où vient l'argent ?
20:22 Comment ça se fait ?
20:25 Écoutez, moi j'ai appris, la majeure partie de ses richesses
20:27 proviennent de l'industrie des tunnels, dont on vous a parlé.
20:29 C'est là, parce que le Hamas impose des taxes
20:31 pour toutes les marchandises qui passent en contrebande.
20:33 Ça fait rentrer des sommes considérables
20:36 et c'est comme ça qu'ils s'enrichissent.
20:38 - Merci. Merci Eric.
20:40 - C'est pour ça qu'il est absolument impératif.
20:42 Parce que ça amène en fait à la problématique
20:44 du financement et de l'aide humanitaire
20:47 donnée par l'Union Européenne.
20:49 - Même par la France. 100 millions.
20:51 - Par la France, via l'Union Européenne, via l'UNRWA, etc.
20:53 - La dernière annonce, c'était 100 millions.
20:55 - Voilà, pour cet argent, il y a une communication
20:58 avec la Commission européenne.
21:00 - Bien sûr.
21:02 - Vous avez sans doute lu le rapport
21:04 qui conclut à priori à ce qu'il n'y a pas forcément
21:06 beaucoup de détournements, mais il n'en reste pas moins
21:09 que le focal est mis sur un certain nombre d'associations
21:11 et l'enquête va se poursuivre sur ces associations-là.
21:13 Et c'est aussi la raison pour laquelle
21:15 j'ai personnellement déposé à l'Assemblée nationale
21:17 une proposition de résolution
21:20 sur l'endoctrinement à la haine des enfants palestiniens
21:22 via ces manuels scolaires palestiniens
21:24 qui sont en train de se faire enregistrer
21:26 via ces manuels scolaires palestiniens
21:28 qui sont financés dans le cadre de l'aide humanitaire
21:31 justement par l'Union européenne.
21:33 Et parce que cette haine-là qu'on voit...
21:35 Vous savez, quand nous avons été en Israël
21:37 avec la délégation parlementaire,
21:39 il y a vraiment quelque chose
21:42 qui nous a terriblement choqués,
21:44 c'est qu'on nous a dit que les terroristes
21:46 étaient âgés de 14 ans, 15 ans,
21:48 avec la mitraillette à la main, 16 ans,
21:50 et qu'il y avait des enfants de 10 ans, de 9 ans,
21:53 qui traversaient les maisons,
21:55 qui traversaient les cadavres,
21:57 qui les enjambaient et qui allaient piller les maisons.
21:59 Et ça, ça veut dire quelque chose
22:01 et ça veut dire que cet endoctrinement à la haine
22:04 existe depuis le plus jeune âge
22:06 et effectivement, lorsque vous ouvrez
22:08 des manuels scolaires palestiniens,
22:10 lorsque vous vous penchez sur les comptines
22:12 des enfants qui demandent aux enfants
22:15 de tuer les juifs mécréants
22:17 ou de compter les martyrs
22:19 dans les exercices de maths,
22:21 vous comprenez d'où ça vient.
22:24 -Malheureusement, ça fait plus de 20, 25 ans
22:26 que les manuels scolaires sont des diffuseurs de haine.
22:28 Ils ont été multiples, à maintes fois condamnés,
22:30 montrés du doigt, mais rien n'a été fait.
22:32 -Je n'étais pas encore députée, mon cher Gilles Le Fayem.
22:34 -Je parle de ça et je raconte l'histoire.
22:37 -C'est important de savoir que c'est financé,
22:39 c'est financé par la France, par l'Europe.
22:41 -Ce qui est très important aussi,
22:43 c'est cette notion de contrôle
22:45 de ces fameux convois humanitaires.
22:48 Parce que c'est là, c'est là,
22:50 c'est là que l'on a une idée
22:52 parce que c'est là.
22:54 On a vu dernièrement un convoi humanitaire,
22:56 on a vu le camion, le camion était rempli de missiles.
22:59 C'est pour ça qu'on demande à Israël
23:01 de laisser passer des convois,
23:03 mais on leur demande de ne pas surveiller.
23:05 -Ou le financement des systèmes d'assainissement de Gaza,
23:07 qui étaient déterrés pour faire ensuite
23:10 des canons d'obus. C'est assez incroyable.
23:12 -C'est à cause d'une image,
23:14 l'étoile de David, insupportable étoile de David,
23:16 projetée sur la tour Eiffel,
23:18 quelques jours après les attaques terroristes
23:21 à Karman, à Rajapour, à Myandoba,
23:23 a frappé, a assassiné Colin,
23:25 Colin, 24 ans,
23:27 Allemand, jeune,
23:29 infirmier amoureux venu à Paris faire du tourisme
23:32 à cause d'une projection, vous l'avez l'image,
23:34 à cause de ça, on peut tuer.
23:36 En soutien aux victimes, en soutien aux morts,
23:38 voilà pourquoi avait lieu cette projection.
23:40 Ce soir, sa garde à vue est arrivée à son terme,
23:43 l'homme de 26 ans qui a fait allégeance à l'État islamiste
23:45 est maintenant en détention,
23:47 mis en examen pour assassiner en relation
23:49 avec un terroriste, il doit être présenté ce soir.
23:51 Un juge, est-ce qu'on pouvait
23:54 empêcher ce qu'il s'est passé ?
23:56 Est-ce que son profil,
23:58 ses fréquentations, il était en relation
24:00 avec tout le botin mondain des terroristes,
24:02 est-ce que ça n'aurait pas suffi à le mettre en prison ?
24:05 Non, répète ce soir Jean-Louis Brugière,
24:07 juge antiterroriste interviewé dans "Punch Time".
24:09 Vous allez comprendre pourquoi.
24:11 - Je comprends tout à fait l'émotion générale,
24:13 le fait qu'on ne soit pas acceptables
24:16 qu'il y ait un attentat.
24:18 - C'est un problème, c'est une faille,
24:20 c'est un sujet réel.
24:22 Dans le cas d'Espèce,
24:24 il y a eu des erreurs qui ont été faites,
24:27 en ce sens que l'intéressé était condamné,
24:29 on le sait, à 5 ans de 4 avec sursis,
24:31 après il y a eu un sursis probatoire
24:33 donc il y a eu un suivi dans le cas de sursis,
24:35 il y a eu toute cette polémique, cette problématique
24:38 sur son profil psychologique, psychiatrique,
24:40 mais il y a eu des médecins psychiatres
24:42 qui sont intervenus, il y a eu un coordonnateur.
24:44 Ensuite, une fois que ça a été, je crois que c'était en avril,
24:47 on arrive au bout de la période,
24:49 donc judiciairement on ne peut rien faire,
24:51 et on l'a mis entre les mains,
24:53 la DGSI a pris le relais
24:55 avec les moyens administratifs dont elle dispose.
24:57 Mais évidemment, on ne peut pas aller
25:00 jusqu'à la rétention de sûreté.
25:02 - On ne peut pas aller
25:04 jusqu'à la rétention de sûreté ?
25:06 - On ne peut pas parce qu'on a essayé en 2020
25:08 et que le Conseil constitutionnel nous a censurés.
25:11 C'était une demande dans la loi
25:13 anti-terroriste,
25:15 et sauf erreur,
25:17 au mission de ma part, il s'agissait même
25:19 d'un amendement de Yael Brown-Pivet,
25:22 qui est aujourd'hui notre président de l'Assemblée nationale,
25:24 c'était prévu, et il y a eu
25:26 une censure du Conseil constitutionnel, mais cela étant,
25:28 il y a eu l'autre loi anti-terroriste
25:30 qui a été prise après,
25:33 à renforcer les mesures de 2020,
25:35 je me trompe, c'était 2017,
25:37 et ensuite 2021.
25:39 - En tout cas, un sondage exclusif pour CNews montre
25:41 que 77% des Français seraient favorables
25:44 à un emprisonnement automatique des islamistes
25:46 fichés S avec pathologie psychiatrique,
25:48 même un peu plus,
25:50 d'après les chiffres, faut-il mettre en place
25:52 une rétention de sûreté systématique
25:55 pour détenus radicalisés en fin de peine ?
25:57 86% disent oui,
25:59 et puis la ventilation, vous en doutez,
26:01 la ventilation gauche-droite, montre que
26:03 plus on est à droite, plus on est pour,
26:06 plus on est à gauche,
26:08 moins on est pour, mais enfin, la majorité des gens sont...
26:10 - Moi, ce que j'aimerais vraiment,
26:12 c'est que vous me parlez un peu, moi,
26:14 sur l'idéologie qui est à l'origine de tout cela,
26:17 cette idéologie qui, depuis des nombreuses années,
26:19 depuis des dizaines d'années,
26:21 met à feu et à sang toutes nos démocraties.
26:23 Cet individu, comme tous ceux qui ont commis
26:25 des attentats partout, appartiennent
26:28 à une même idéologie qu'elle, celle qu'on a trouvée
26:30 chez Al-Qaïda, chez ISIS,
26:32 et c'est la même qui est, aujourd'hui,
26:34 utilisée par le Hamas.
26:36 Et j'ai cette envie, en tant que citoyen français,
26:39 de faire appel à tous mes compatriotes,
26:41 et je sais, comme l'a dit Caroline,
26:43 que nombreux sont nos compatriotes
26:45 qui comprennent, aujourd'hui, le danger
26:47 et font ce...
26:50 Je ne vais pas parler d'amalgame,
26:52 parce qu'on a horreur de ce mot, mais qui font
26:54 le rapprochement, en tout cas, entre ce qui s'est passé
26:56 au pont de Bir Hakeim
26:58 et ce qui se passe à peu près partout dans le monde.
27:01 Alors soyons ensemble contre cette idéologie.
27:03 Soyons ensemble, main dans la main,
27:05 parce qu'elle nous met en danger partout.
27:07 - Mais quand il dit devant les policiers
27:10 "C'était insupportable, c'était insupportable",
27:12 soit à Tor Eiffel, il y a eu un hommage,
27:14 et ça m'a rendu dingue...
27:16 - Vous savez, Hitler est fou, tout le monde est fou
27:18 quand on a l'impression que...
27:20 - On met tout sur le dos de la folie.
27:23 - La folie, c'est facile.
27:25 - Les attentats sont le symptôme tardif
27:27 de l'islamisme politique.
27:29 On arrive en bout de course
27:31 lorsqu'on commet un attentat,
27:34 mais avant l'attentat,
27:36 il y a un travail idéologique
27:38 qui est réalisé pendant des années,
27:40 et via notamment
27:42 la confrérie des frères musulmans,
27:45 qui est en guerre
27:47 depuis des années,
27:49 et qui s'est très clairement dit
27:51 "Nous allons entrer en Occident,
27:53 quel que soit le pays occidental,
27:56 que ce soit l'Angleterre,
27:58 la France, la Belgique,
28:00 n'en parlons pas, etc.,
28:02 et nous allons faire en sorte
28:04 et il y a des gens qui sont là,
28:07 et nous allons faire en sorte".
28:09 D'ailleurs, Hugo Michon l'explique très bien
28:11 dans son livre "La colère et l'oubli".
28:13 Je trouve que ce titre
28:15 est très bien choisi.
28:18 "On est en colère et ensuite on oublie".
28:20 Il y a des différentes phases.
28:22 Il y a des phases d'attaque,
28:24 des phases de marée haute,
28:26 où on assiste à des attaques terroristes.
28:29 - On est dans cette phase-là.
28:31 - Il y a des phases de marée basse
28:33 où cette idéologie reprend le dessus,
28:35 et puis avec de l'entrée
28:37 dans les associations,
28:40 dans les syndicats, à l'école, etc.
28:42 - Ce qui est terrible,
28:44 c'est qu'on le voit, on voit l'entrée,
28:46 on voit ce qui se passe dans certaines mosquées,
28:48 on voit les prêches des imams,
28:51 on voit ces hommes qui fréquentent,
28:53 je le disais tout à l'heure,
28:55 tout le broutin du terrorisme.
28:57 Et on fait quoi ? Et on attend quoi, en réalité ?
28:59 Que peuvent les hommes et les femmes politiques ?
29:02 Il nous reste 4 minutes, je suis désolé.
29:04 - Jérôme Larcher n'a plus de mots pour qualifier Jean-Luc Mélenchon.
29:06 Pourtant, Jérôme Larcher, c'est un vieux briscard de la politique.
29:08 Il n'a plus de mots pour qualifier
29:10 ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon,
29:13 en particulier contre Routel-Crièf,
29:15 placé sous protection policière après un message odieux
29:17 qu'il a posté.
29:19 On va écouter Jérôme Larcher.
29:21 Ça fait 40 ans qu'il est dans la vie politique,
29:24 et ce matin, je pense qu'il était à bout sur RTL.
29:26 - Il a été, bien évidemment,
29:28 même pas trop loin,
29:30 c'est irresponsable.
29:33 Quelqu'un qui a
29:35 des millions d'abonnés sur X
29:37 et qui se comporte de cette manière,
29:39 qui, en quelque sorte, par sa parole,
29:41 crée un brasier qui peut enflammer,
29:43 diviser, qui montre du doigt
29:46 une de vos consoeurs,
29:48 et on voit bien avec quelle allusion derrière,
29:50 eh bien, je dois dire que c'est
29:52 inacceptable, et c'est inacceptable
29:54 pour moi, Jean-Luc Mélenchon s'est mis en dehors
29:57 de l'arc républicain.
29:59 - Vous lui dites quoi ce matin ? Tais-toi.
30:01 - Moi, je vous devais rajouter,
30:03 ferme ta gueule, et je vous devais rajouter aussi,
30:05 luttons ensemble.
30:08 On est en danger, il faut lutter partout.
30:10 Et quand on... L'argument tout à l'heure
30:12 de la folie qui était...
30:14 Mais est-ce que, quand on a vu,
30:16 on va faire la boucle avec ce par quoi on a commencé l'émission,
30:19 est-ce que les gens qui ont commis ces actes
30:21 sur ces femmes sont des gens normaux ? Non.
30:23 On peut dire qu'ils sont fous aussi, mais la folie n'est pas une excuse.
30:25 Quand on arrive à ce stade-là,
30:27 il faut la condamner. - Jean-Luc Mélenchon,
30:30 BFMTV, manipulatrice, Ian Ball, pivot,
30:32 pointé du doigt pour être allé camper en Israël.
30:34 Vous vous souvenez ? Camper.
30:36 Patrick Drahi, homme d'affaires qui possède, entre autres,
30:38 BFMTV, Altice, Vizé,
30:41 Yoannathan Arfi, président du CRIF, qualifié
30:43 de se comporter comme l'extrême droite.
30:45 Le fait.
30:47 - Il rejoint Corby.
30:49 - 4 personnalités devant vous, elles ont quelque chose en commun.
30:52 - Oui, elles sont blondes.
30:54 - Non, mais elles sont toutes...
30:56 - Non, Yoannathan est pas blond.
30:58 - Elles sont toutes blondes.
31:00 - Non.
31:03 - L'idéologie aujourd'hui de M. Mélenchon est claire.
31:05 - On est dans une frénésie,
31:07 dans une outrance désinhibée.
31:09 Et on a l'impression
31:11 qu'il est lui-même
31:14 emporté par cette haine
31:16 qui l'a contribué
31:18 à créer
31:20 et à développer durant toutes ces années.
31:22 Alors, on connaît depuis longtemps
31:25 la complaisance d'Al-Aifi vis-à-vis de l'islamisme,
31:27 c'est le fait
31:29 que les propos,
31:31 l'entourage, flirtent bon
31:33 avec l'antisémitisme,
31:36 et là, on franchit un cap encore,
31:38 supplémentaire, si besoin en était.
31:40 Mais il ne faut pas oublier aujourd'hui,
31:42 c'est le héros de qui, Jean-Luc Mélenchon ?
31:44 C'est le héros du pire journal néo-nazi
31:47 qui existe en France.
31:49 C'est le héros de Rivarol
31:51 qui l'a porté au nu.
31:53 "Égalité et réconciliation" d'Alain Soral
31:56 a porté au nu Mathilde Panot.
31:58 Mais aujourd'hui, on voit bien
32:00 que le fascisme
32:02 de l'extrême droite
32:04 des néo-nazis de Rivarol
32:06 et le fascisme de l'extrême gauche
32:09 de Jean-Luc Mélenchon se rejoignent
32:11 et aujourd'hui, oui,
32:13 on est vraiment devant le saut
32:15 de l'infamie.
32:17 - Tout à l'heure, je vous ai dit "wokisme = antisémitisme",
32:20 là, je vous demande "Mélenchon = antisémitisme" ?
32:22 - Moi, je dis
32:24 qu'il ne faut plus inviter
32:26 Jean-Luc Mélenchon sur les plateaux télé.
32:28 Je dis qu'il doit devenir
32:31 un paria parce qu'on ne peut pas
32:33 continuer à porter
32:35 quelque responsabilité politique que ce soit
32:37 et tenir ce genre de discours
32:39 de haine et de jeter en pâture
32:42 qui que ce soit, et encore moins
32:44 un journaliste.
32:46 - J'affirme qu'aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon
32:48 est antisémiste avec les nouveaux aspects
32:50 de l'antisémitisme. Il le revêt et il le représente.
32:53 - Aujourd'hui, il est le porte-drapeau de ce nouvel antisémitisme.
32:55 - Normalement, il y a des moyens, dans ce cas-là,
32:57 de déposer plainte. - Mais parfois, la plainte
32:59 risque de le mettre en avant et lui faire plus de publicité
33:01 que de mal. - C'est surtout qu'il y a déjà
33:04 des plaintes qui ont été déposées sur d'autres personnes,
33:06 mais pour qu'il y ait une plainte, il faut une infraction
33:08 très constituée et qui rentre dans le cadre de la loi.
33:10 - Là, ça suffit pas. - Je pense qu'il doit attendre ça.
33:12 - Les juristes doivent faire leur travail,
33:15 mais très clairement, LFI porte aujourd'hui
33:17 cette haine des Juifs.
33:19 - Merci, Carole Lignadon,
33:21 merci Gilles Taillet, merci Eric d'avoir fait un saut
33:23 dans le meilleur de l'info.
33:26 Merci à Valérie Acquan et Maxime Lamandier
33:28 qui m'ont aidé à préparer cette émission.
33:30 Tout à l'heure, vous avez rendez-vous, évidemment,
33:32 dans le soir info, comme tous les soirs,
33:34 avec Julien Pasquet, mais dans un instant,
33:37 et après la pub, le résumé complet
33:39 du Conseil des ministres avec Olivier Véran.
33:41 ...
33:44 - Cette semaine illustre à nouveau le cap
33:46 que nous suivons depuis les 100 jours,
33:49 un cap pour la politique menée par le gouvernement
33:51 qui se décline, je le rappelle, en 4 axes.
33:53 L'ordre républicain et démocratique,
33:55 la réindustrialisation et le plein emploi,
33:57 des progrès à travers les services publics
34:00 et la planification écologique.
34:02 Je commence par le 1er axe,
34:04 celui de l'ordre républicain et démocratique.
34:06 Ces dernières semaines ont été marquées
34:08 par des actes terroristes,
34:11 mais aussi par des assassinats
34:13 qui ont profondément marqué le pays.
34:15 Je tiens d'abord à saluer
34:17 la très grande réactivité systématique
34:20 des forces de l'ordre.
34:22 Nous tirons à chaque fois les conclusions
34:24 qui s'imposent lorsque les faits sont connus,
34:26 lorsque nous établissons avec précision
34:28 les circonstances, les motivations
34:30 des auteurs, le parcours suivi.
34:33 Dans l'état de droit, c'est la police
34:35 qui réalise les enquêtes.
34:37 Dans l'état de droit, c'est la justice
34:39 qui punit les coupables à la lumière des faits.
34:41 Et dans l'état de droit, c'est la loi
34:44 qui encadre ce que l'on peut faire ou non.
34:46 Et lorsqu'il s'avère que la loi ne permet pas
34:48 de répondre, que les moyens sont insuffisants,
34:50 c'est une réflexion qui est légitime,
34:52 se pose la question de faire évoluer
34:55 cette loi.
34:57 En la matière de gouvernement,
34:59 ne s'est jamais rien interdit.
35:01 Aucune mesure n'a été empêchée
35:03 dès lors qu'il s'agit de protéger les Français.
35:06 J'en veux pour preuve le fait que depuis 2017,
35:08 nous avons fait voter plusieurs lois
35:10 qui instaurent des actions concrètes
35:12 et efficaces contre le terrorisme.
35:14 La loi renforçant la sécurité intérieure
35:17 et la lutte contre le terrorisme en 2017,
35:19 qui a créé la possibilité de fermer
35:21 des lieux de culte dangereux, ou encore de contrôler,
35:23 surveiller individuellement
35:25 les personnes représentant une menace.
35:28 La loi confortant le respect des principes de la République
35:30 en 2021, qui a créé l'obligation
35:32 pour les associations subventionnées
35:34 de souscrire à un contrat d'engagement républicain,
35:36 ou encore des mesures contraignantes
35:39 pour les plateformes digitales, afin de combattre la haine en ligne.
35:41 La loi relative à la prévention
35:43 d'actes de terrorisme et aux renseignements
35:45 en 2021 encore, qui a renforcé
35:47 les outils des services de renseignement.
35:50 Parce que la menace
35:52 évolue en permanence, il est nécessaire
35:54 que la loi s'adapte elle aussi continuellement.
35:56 C'est pour cela que nous agissons sur tous les plans
35:58 sécuritaires, pénales, éducatifs,
36:01 renseignements, et également sur le plan
36:03 médical, lorsque cela
36:05 est nécessaire.
36:07 Le 2e axe, je le disais, c'est celui des services publics,
36:09 et notamment cette semaine est à l'honneur
36:12 la question éducative, mais aussi
36:14 la question de la recherche. Vous le savez,
36:16 le classement PISA a été publié hier,
36:18 qui montre une baisse dans le classement
36:20 de l'ensemble des pays de l'OCDE,
36:23 la France restant dans le milieu de tableau
36:25 de ces pays de l'OCDE, avec notamment
36:27 un affaiblissement en mathématiques.
36:29 Le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal,
36:31 a immédiatement réagi en présentant
36:34 des actions fortes, notamment
36:36 dans le domaine du collège.
36:38 Il est aussi question de la recherche, je le disais.
36:40 Le président de la République aura l'occasion
36:43 de parler du sujet prégnant de la recherche
36:45 demain, sachant que beaucoup a été fait
36:47 depuis 2017, notamment un investissement
36:49 historique de 40 milliards d'euros,
36:51 une loi de programmation pluriannuelle.
36:53 Il y aura désormais une réflexion
36:56 sur l'organisation
36:58 de cette recherche.
37:00 Le 3e axe, c'est celui du plein-emploi
37:02 et de la réindustrialisation.
37:04 Vous le savez, nous avons assisté à une
37:07 légère hausse du chômage lors de la publication
37:09 des derniers chiffres, et même s'il y a des créations
37:11 d'emplois qui augmentent chez les jeunes,
37:13 cela atteste de la nécessité de poursuivre
37:15 et amplifier les réformes. Nous sommes passés
37:18 de 9 à 7 points de chômage. Pour passer
37:20 de 7 à 5 points de chômage, il est nécessaire
37:22 de mettre davantage en corrélation
37:24 les emplois disponibles dans notre pays,
37:26 et ils sont nombreux, nous l'avons vu notamment
37:29 à l'occasion de la semaine de l'industrie
37:31 qui vient de s'écouler, et les demandeurs
37:33 d'emplois ou les personnes sans formation,
37:35 parfois, et sans qualification.
37:37 Le dernier axe, enfin, c'est celui de la planification
37:40 écologique qui a été, je le disais, à l'honneur
37:42 cette semaine, à travers la COP 18
37:44 qui a permis d'ailleurs de mettre sur un même axe
37:46 nos priorités nationales avec les priorités
37:48 internationales. Nous rappelons que la France
37:51 est parmi les pays du G7 celui qui a la meilleure
37:53 trajectoire en vue de réduire les émissions
37:55 de gaz à effet de serre et d'atteindre
37:57 l'objectif que nous nous sommes fixés
37:59 de neutralité carbone.
38:02 J'en viens maintenant
38:04 au contenu du Conseil des ministres.
38:06 Le Conseil des ministres est un groupe
38:08 qui a été créé par le Conseil des ministres.
38:10 Il faut dire d'abord que sur proposition
38:13 du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer,
38:15 le président de la République a signé un décret
38:17 visant la dissolution du groupement de faits
38:19 connu sous le nom de division Martel.
38:21 Ce groupuscule d'ultra-droite
38:24 s'est constitué en 2022.
38:26 Il compte une trentaine de membres,
38:28 dont certains sont jeunes, parfois même très jeunes.
38:30 Il promeut la haine raciale, le recours à la violence,
38:32 notamment à l'encontre des personnes
38:35 issues de l'immigration ou des personnes
38:37 musulmanes. Récemment, plusieurs personnes
38:39 liées à la division Martel ont été contrôlées
38:41 par la police lors de l'expédition punitive
38:43 menée à Romans-sur-Isère, une action
38:46 violente qui visait à instrumentaliser
38:48 de la pire des manières la mort dramatique
38:50 du jeune Thomas Perrotto, quelques jours plus tôt,
38:52 à Crépole. L'un des individus
38:54 contrôlés ce soir-là est d'ailleurs soupçonné
38:57 d'avoir coordonné l'organisation de ces actions violentes.
38:59 Ces actions, les appels à la vengeance,
39:01 les discours de haine de ces groupuscules
39:03 constituent une menace grave
39:06 à l'ordre public, et l'Etat
39:08 se montre intraitable.
39:10 Il en va de la sécurité de nos concitoyens,
39:12 il en va également du maintien de notre
39:14 État de droit. C'est la raison pour laquelle
39:16 il a été décidé de procéder à la dissolution
39:19 de la division Martel.
39:21 La ministre de l'Europe
39:23 et des Affaires étrangères a présenté un projet
39:25 de loi qui autorise l'approbation de l'accord
39:27 global dans le domaine du transport aérien
39:30 entre les États membres de l'Association
39:32 des Nations de l'Asie du Sud-Est et l'Union
39:34 européenne, signé à Bali en octobre
39:36 2022. C'est un accord qui vise à
39:38 consolider la connectivité directe
39:41 entre ces deux régions du globe.
39:43 Le ministre de l'Économie,
39:45 des Finances et de la Souveraineté industrielle
39:47 et numérique a présenté une ordonnance
39:49 qui transpose une directive européenne,
39:52 c'est une transposition sèche, qui concerne
39:54 l'assurance de la responsabilité civile
39:56 en matière de circulation de véhicules
39:58 automoteurs, qui vise à mieux
40:00 protéger les personnes lésées
40:03 en obligeant les États membres à mettre
40:05 en place des organismes chargés de les indemniser
40:07 rapidement en cas d'insolvabilité
40:09 d'un assureur par exemple. Le même ministre
40:11 a présenté également une ordonnance relative
40:14 aux gestionnaires de crédit et aux acheteurs
40:16 de crédit, je vous fais grâce
40:18 du contenu de ce décret, si vous en êtes
40:20 d'accord.
40:22 Le ministre de la Justice
40:25 a présenté quant à lui
40:27 une ordonnance relative
40:29 à la publication et la certification
40:31 d'informations en matière de durabilité
40:33 et aux obligations environnementales
40:36 sociales et de gouvernement
40:38 d'entreprise des sociétés commerciales.
40:40 Cette ordonnance vient transposer dans notre droit
40:42 une directive européenne qui élargit le champ
40:44 des entreprises tenues de publier des informations
40:47 en matière de RSE.
40:49 Très concrètement, le nombre de ces entreprises
40:51 va passer de 2500 à 6000.
40:53 Enfin, le ministre
40:55 de la Transition écologique et de la cohésion
40:58 des territoires et le ministre délégué
41:00 du logement ont présenté un décret qui définit
41:02 les conditions d'agrément des bureaux d'études
41:04 pour la délivrance d'attestations relatives
41:06 au respect des règles de construction.
41:09 Pour finir, ce Conseil des ministres,
41:11 le ministre de l'Economie
41:13 a présenté, le ministre chargé
41:15 de l'Industrie ont présenté le bilan de la semaine
41:17 de l'industrie, j'en parlais tout à l'heure,
41:20 qui s'est tenu du 27 novembre au 3 décembre.
41:22 Depuis 6 ans, nous avons mis fin à la
41:24 désindustrialisation de notre pays
41:26 puisque depuis 2017, 300 usines
41:29 ont été créées dans notre pays
41:31 ainsi que 120 000 emplois.
41:33 La France est depuis 4 ans le pays le plus attractif
41:35 pour les investissements étrangers.
41:37 Aujourd'hui, la France se réindustrialise.
41:39 Cela n'est dû à aucun miracle,
41:42 mais à une politique économique assumée
41:44 avec des réformes structurelles,
41:46 un droit du travail modernisé,
41:48 des impôts de production baissés.
41:50 Notre industrie fait aujourd'hui face à des défis majeurs
41:53 comme le financement de ses investissements,
41:55 sa contribution à la transition écologique,
41:57 la réindustrialisation des territoires
41:59 ou l'attractivité notamment des jeunes talents.
42:01 Pour les relever ces défis, l'industrie
42:04 peut compter sur le soutien sans faille de l'Etat.
42:06 Depuis 2017, un effort d'investissement public
42:08 sans précédent a permis de soutenir
42:10 des secteurs entiers, notamment grâce
42:12 aux 100 milliards du plan France relance
42:15 ou 54 milliards d'euros du plan France 2030.
42:17 La semaine de l'industrie,
42:19 avec ses 5 600 événements,
42:21 ses 2,2 millions de jeunes participants,
42:23 c'est beaucoup, 2,2 millions de jeunes
42:26 qui ont participé à l'industrie à travers cette semaine.
42:28 Elle a permis de montrer que l'industrie française
42:30 est de retour, elle se transforme,
42:32 elle innove pour mieux respecter la planète.
42:34 C'est devenu un secteur d'avenir.
42:37 On va continuer sur cette dynamique,
42:39 on vise plus haut encore l'année prochaine.
42:41 Le président de la République aura, quant à lui,
42:43 l'occasion d'y revenir lors de son déplacement
42:45 à Toulouse la semaine prochaine.