Le Grand Talk - 18/01/2024 - Partie 3

  • il y a 9 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Musique]
00:05 La nouvelle année est l'occasion évidemment d'adresser ses voeux.
00:09 Je vous souhaite une bonne année, mais également pour les politiques
00:13 de donner un petit coup de projecteur à leurs futurs projets.
00:18 En tout cas, on parle des coulisses de la politique aujourd'hui
00:20 avec deux journalistes, Rachel Herman, bonjour.
00:23 Bonjour.
00:23 Journaliste à La Nouvelle République, en charge de la politique départementale,
00:27 et puis Mathieu de Jouya, bonjour.
00:28 Bonjour Valérie.
00:29 C'est le patron de 37° et d'Info Tour.
00:32 Alors plusieurs maires de la métropole, Mathieu, on va commencer avec toi,
00:35 ont présenté leurs voeux.
00:37 Par exemple, le maire de Tour, déjà, est-ce que c'est une étape importante
00:40 pour les collectivités, les politiques, les maires ?
00:43 C'est une étape traditionnelle, on va dire.
00:45 C'est quelque chose, en effet, ça peut paraître un peu désuet, la forme,
00:48 le maire qui vient serrer la main de la population,
00:50 mais on se rend compte que ça reste important
00:52 parce que dans toutes les salles, dans toutes les villes, c'est plein.
00:54 Il y a du monde, oui, ça marche.
00:55 Donc à ce niveau-là, ça reste important.
00:57 Ça reste un temps un peu officiel, un temps de rencontre
01:00 qui est un peu sacralisé.
01:01 Est-ce qu'on y apprend des choses, ou on est plutôt dans...
01:05 On boit un petit verre et puis on présente une feuille de route un peu générale ?
01:09 Certaines années, on apprend des choses.
01:10 Cette année, je ne vais pas me mentir, on n'a pas appris grand-chose.
01:14 Tu parles de Tour, par exemple ?
01:15 Tour et même les communes environnantes, que ce soit Joletour,
01:17 Lariche, Saint-Pierre-des-Cors, où c'est passé.
01:20 On attend les voeux de la métropole qui auront lieu vendredi.
01:23 Mais pour l'instant, c'est vrai que c'est assez creux.
01:24 Il faut dire qu'on sent que les collectivités,
01:26 sont en plus dans une gestion financière aujourd'hui,
01:28 plutôt que dans des grandes annonces et des grands projets,
01:30 vu le contexte de l'inflation et des problèmes budgétaires.
01:33 Il y a quand même eu une sorte d'annonce, en tout cas,
01:35 ça c'était fin décembre à la ville de Tour,
01:38 lors du débat d'orientation budgétaire.
01:40 La ville a annoncé que 2024 serait l'année de l'investissement.
01:44 Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi ?
01:45 On sait qu'il y a de quoi investir, il faut rénover les écoles,
01:48 ça c'est en cours, les équipements sportifs,
01:50 les bâtiments publics qui sont des passoires thermiques, entre autres.
01:53 Mais en tout cas, d'ailleurs tiens, je te propose d'écouter
01:56 l'adjoint au finance, c'est Frédéric Mignot, et puis après ta réaction.
02:00 Pendant très longtemps, la ville de Tour a été pénalisée
02:04 par sa dette financière qui ne l'empêchait d'investir dans son patrimoine.
02:07 Et on a décidé de cesser cette spirale,
02:10 qui était une spirale négative, un cercle vicieux,
02:13 pour la faire rentrer dans un cercle vertueux.
02:15 Et pour ça, il fallait impérativement relancer l'investissement.
02:18 Et c'est le choix fort qui a été fait par nos non-municipalités,
02:22 c'est d'aller rénover tout ce qui a besoin d'être rénové.
02:24 Alors ce sera long, parce que pendant plus de 30 ans,
02:27 la ville a été en sous-investissement chronique,
02:30 c'est-à-dire qu'elle investissait 30% de moins qu'Angers ou Orléans.
02:34 – Un choix fort donc Mathieu ?
02:36 – Oui, c'est un choix politique qui marque,
02:38 c'est aussi un changement de prisme politique.
02:41 Ces dix dernières années, en effet, la priorité de la ville de Tour
02:44 était de réduire sa dette, il y avait une dette qui avait été contractée
02:46 dans les années 80…
02:47 – C'est ce qu'on appelle la dette grise là ?
02:48 – Alors non, c'était vraiment la dette financière en fait.
02:50 – Le mur de la dette.
02:51 – Voilà, on avait un mur de la dette avec des grands reboursements
02:54 à faire chaque année qui empêchait la ville de Tour d'investir.
02:57 Ce manque d'investissement a amené ce qu'appelle M. Minou la dette grise,
03:00 c'est-à-dire une dégradation du patrimoine si on veut faire simple.
03:03 Les écoles sont en mauvais état, les gymnases sont en mauvais état,
03:05 les bâtiments publics sont des passoires énergétiques.
03:07 Et donc on se retrouve avec un patrimoine qui n'a pas pu être rénové à temps
03:10 et donc qui est vraiment en mauvaise qualité.
03:12 Et aujourd'hui, il faut investir massivement pour essayer de le rénover.
03:16 – Allez, on va partir à la métropole, en 2024 côté métropole,
03:19 on sait qu'il y a un équipement qui va être inauguré,
03:22 c'est le centre de tri interdépartemental de Pars et Mêlé.
03:26 Mais quand même cette question, parce que ça, c'était attendu depuis très longtemps,
03:30 on absorbe les déchets de je crois 900 000 habitants
03:34 répartis sur trois départements.
03:36 Mais cette question des déchets, des ordures ménagères n'est toujours pas réglée.
03:41 Pars et Mêlé ne souhaite pas accueillir un incinérateur,
03:45 donc une unité de valorisation énergétique sur son territoire,
03:49 mais alors comment ça va se passer ?
03:51 Parce que Frédéric Gaugis avait dit "on saura fin décembre où on mettra cet équipement".
03:57 Ce n'est pas le cas.
03:57 – Ce n'est pas le cas et c'est un vrai serpent de mer de la métropole,
03:59 c'est une vraie problématique.
04:00 Aujourd'hui, il faut le dire aux téléspectateurs,
04:02 on enfuit toujours les déchets en tourelle,
04:04 enfin ce qui est quelque chose de complètement, absolument un peu dantesque.
04:08 Mais ces centres d'enfouissement, ils arrivent à terme.
04:11 La métropole a l'obligation de trouver une solution d'ici 2027,
04:15 sous peine que les taxes d'ordures ménagères qu'on paie tous au quotidien
04:19 vont augmenter de façon exponentielle.
04:20 Donc il y a un vrai souci à la métropole.
04:22 Et le problème de cet incinérateur, ça fait 20 ans qu'on en entend parler,
04:25 tout le monde se refile un peu la patate chaude,
04:26 on est un peu dans le syndrome d'Imbi,
04:29 on veut bien d'un truc mais pas chez soi, parce qu'on a peur des risques.
04:32 Et malheureusement, la ville de Parc-Sémélé a suivi d'autres villes
04:34 et refuse que l'incinérateur soit sur son territoire.
04:39 – Il faudra en tout cas que ce soit au nord de Tours,
04:40 parce que l'objectif c'est de récupérer des calories,
04:42 quand on brûle les déchets, de récupérer des calories
04:45 pour aller chauffer un réseau sur Tours Nord.
04:47 Donc forcément, on parle du nord de Tours, mais où ?
04:50 – Eh bien, pour le coup, toutes les petites communes
04:52 refusent de servir de déchetterie de la ville de Tours.
04:55 – Donc Roche-Cormon, Parc-Sémélé.
04:57 – Roche-Cormon, Parc-Sémélé, Notre-Dame-de-Ré-Effrileux.
04:58 Donc la solution pourrait être sur le site de l'aéroport de Tours
05:00 où là, il y a de l'espace en six disponibles.
05:02 – D'accord. Le RER de Tours, là aussi on est sur un projet métropolitain
05:07 mais qui draine d'autres, enfin qui draine tout le département, j'ai envie de dire.
05:12 On en est où ?
05:13 Parce qu'on n'était pas dans la première salve de villes retenues, c'est ça ?
05:16 – Quand Emmanuel Macron a lancé l'idée de RER provinciaux,
05:22 l'idée était de réunir les dix plus grosses villes.
05:24 Finalement, le dossier Tourangeau, avec d'autres dossiers,
05:26 va certainement faire que l'État va financer ou aider au financement
05:30 d'environ 12 à 13 projets au niveau national.
05:32 Donc la Touraine a vraiment une chance, surtout qu'il y a une vraie unité
05:36 entre les collectivités, que ce soit Tours Métropole
05:38 ou les autres collectivités du département.
05:40 Il y a un vrai enjeu aussi d'irrigation
05:41 et puis on a déjà le patrimoine ferroviaire qui est déjà là
05:45 avec la fameuse étoile ferroviaire à 8 branches.
05:47 – Mais là on parle d'un…
05:48 – On a des arguments, en revanche c'est un projet à 10 ans.
05:50 – Oui, c'est ça, j'allais dire 15 mais tu vois 10.
05:52 Et puis alors quelque chose dont on parle énormément,
05:54 il n'y a pas une éolienne en Indre-et-Loire,
05:56 on fait partie des départements français qui n'ont pas d'éoliennes,
05:58 et puis donc il y a le préfet qui a demandé il y a quelques jours une simulation,
06:03 donc un ballon qui est monté dans les airs à hauteur d'éolienne
06:06 du côté d'Auzouer en Touraine,
06:10 et toute une équipe s'est mise de l'autre côté donc au château d'Amboise.
06:14 Ce n'est pas une blague, c'est vraiment ça,
06:15 on met un ballon pour savoir si un jour on aura une éolienne.
06:18 La question c'était de savoir, est-ce que ça peut gâcher le paysage ?
06:21 On écoute le préfet d'un côté et puis Marc Mettet, le directeur du château d'Amboise.
06:25 – Je redis ce que je souhaite surtout, c'est qu'on voit ensemble ce qu'on voit.
06:36 Il y a des inquiétudes, mais moi je ne vois pas les ballons.
06:40 – Personnellement j'ai vu les ballons,
06:42 notre souci aussi c'est de voir de quelle manière ces pales vont fonctionner en mouvement,
06:48 ce n'est pas un point fixe que nous allons voir,
06:50 c'est le mouvement de quatre pales, ce n'est pas la même chose.
06:54 – Je vois, je ne vois pas, en tout cas cette expérimentation,
06:58 il attend encore une expertise, le préfet pour prendre sa décision dit-il mi-février,
07:02 ça c'est le caillou dans la chaussure de plein de politiques, là les éoliennes ?
07:06 – C'est un sujet qui fait polémique, en effet,
07:09 on avait eu le cas en Sud-Touraine où ça avait été retoqué,
07:12 là on voit qu'Amboise apparaît sous des prétextes patrimoniaux,
07:15 que j'entends très bien, on a aussi beaucoup de réticences,
07:19 donc c'est un vrai sujet où on peine à développer
07:22 parce qu'il n'y a pas une animité derrière et il y a beaucoup de contestations en fait.
07:26 – On parlait des montgolfières en tout cas,
07:27 on fait voler des montgolfières mais on n'a pas d'éoliennes.
07:29 – On n'a pas d'éoliennes.
07:30 – On va partir au département maintenant avec toi Rachel,
07:33 on va s'intéresser donc à la politique de Nadège Arnault
07:37 qui est désormais la présidente du conseil départemental d'Indre-et-Loire,
07:43 elle a succédé à Jean-Gérard Pommier, devenu sénateur.
07:48 Dès son élection, et même j'ai envie de dire un peu avant,
07:50 elle soulignait un budget délicat, des recettes moins nombreuses
07:54 et des dépenses qui pèsent dans le porte-monnaie
07:57 et c'est à cause du marché de l'immobilier.
07:59 Est-ce que tu peux nous expliquer Rachel la situation ?
08:01 – Oui, le département connaît des difficultés financières
08:05 parce qu'en fait il faut savoir que le département
08:07 il ne peut pas vraiment agir sur ses recettes,
08:09 il est très dépendant des dotations de l'État et des droits de mutation.
08:12 Donc les droits de mutation qu'est-ce que c'est ?
08:14 Ce sont des taxes qui sont imposées lors de la vente d'un bien immobilier
08:18 qui sont compris dans les frais de notaire en fait.
08:21 Donc sur ces droits de mutation, la présidente a évoqué les chiffres.
08:25 En 2023, 97 millions d'euros ont été perçus pour les droits de mutation
08:31 contre 125 millions en 2022, donc c'est une baisse de 22%
08:35 ce qui est plus que prévu.
08:37 La relance qui est espérée en 2024, elle répond à plusieurs facteurs
08:41 notamment le prix de l'immobilier, le taux des prêts,
08:44 le fait que les banques soient plus ou moins frileuses à prêter.
08:47 Il faut aussi savoir que le département perçoit une fraction de la TVA
08:51 donc il est aussi conditionné à la consommation des ménages.
08:54 – Oui, bien sûr.
08:55 – Et Nadège Arnault l'a dit lors du "Face à la rédaction" mardi,
09:00 nous sommes pieds et mains liés face à la conjoncture économique
09:03 et face à ce que l'État veut bien nous donner en fait.
09:06 – C'est ça, oui parce que donc Nadège Arnault
09:08 qui a répondu aux questions des journalistes là il y a quelques jours,
09:11 en gros il va falloir qu'elle fasse des arbitrages,
09:16 et quel est son plan, en tout cas est-ce qu'elle en a un
09:19 parce que les finances ne sont pas bonnes ?
09:21 – Alors oui, elle a un plan, donc pour faire face en 2024,
09:25 elle prévoit de puiser à nouveau dans les réserves des droits de mutation
09:29 qui avaient été effectuées les années précédentes,
09:32 mais sur la réserve de 39 millions d'euros qui avait été réalisée en 2022,
09:36 le département en a déjà utilisé 20 millions
09:39 rien que pour combler le manque en 2023.
09:42 – Cette réserve elle n'est pas inépuisable ?
09:44 – Oui, voilà, donc elles font un petit peu comme neige au soleil.
09:48 Donc pour faire des économies, l'évaluation des besoins est en cours,
09:52 il va y avoir des arbitrages début février.
09:55 – Sur quelles compétences, parce qu'on rappelle,
09:57 le département c'est la protection de l'enfance,
10:00 ce sont les EHPAD, l'autonomie, le handicap, l'aménagement du territoire, j'en passe.
10:06 – Le social, le MSR.
10:07 – Le social évidemment, c'est le budget numéro 1,
10:10 on est d'accord des conseils départementaux.
10:12 On parle par exemple de l'enfance en danger,
10:15 les moyens manquent pour répondre à toutes les demandes de placements,
10:21 des placements qui sont de plus en plus nombreux,
10:23 que compte faire le département,
10:25 il ne s'agit pas de rogner sur les familles d'accueil ?
10:28 – Oui, la présidente a été transparente là-dessus,
10:31 les dispositifs sont à saturation,
10:32 on a une augmentation du nombre de demandes de placements d'enfants en danger.
10:37 Rien qu'en 2023, il y a eu 2000 informations préoccupantes
10:41 et 61 enfants sont restés sans solution,
10:44 alors qu'avant ce chiffre était maintenu à moins de 20.
10:48 Donc le souci ce n'est pas vraiment de créer des places supplémentaires,
10:51 c'est plutôt des problèmes de recrutement du personnel.
10:55 – D'accord.
10:56 – Donc le département travaille là-dessus pour rendre ces métiers-là plus attractifs
11:01 et il travaille notamment avec l'Institut du travail social.
11:04 – Et d'ailleurs on a vu il y a quelques mois,
11:06 plusieurs travailleurs sociaux qui manifestaient régulièrement
11:09 devant le conseil départemental également.
11:12 On parle aussi des EHPAD, là aussi, quelle est la situation ?
11:16 Il va falloir que l'État apporte son soutien,
11:18 en tout cas on sent bien qu'il y a des problèmes,
11:20 ils ne sont pas nouveaux dans les EHPAD, la situation financière est compliquée.
11:24 – Oui compliquée en Indre-et-Loire comme au niveau national d'ailleurs.
11:27 Il y a déjà eu une aide de l'État mais qui n'a pas suffi,
11:31 le département a alerté au niveau national mais estime faire sa part
11:36 et il dit qu'il ne peut pas absorber ce surcoût seul
11:40 et les familles des résidents non plus donc voilà la situation est compliquée.
11:45 Pour l'état des lieux, il n'y a pas vraiment de manque de place en Indre-et-Loire
11:48 mais une étude qui a été menée par le département sur le vieillissement de la population
11:53 montre qu'il manque par contre des alternatives entre le domicile et l'EHPAD
11:58 donc il travaille aussi là-dessus.
12:00 – Sur le recrutement d'aide à domicile entre autres ?
12:02 – Oui aussi et sur d'autres formes d'accueil,
12:05 des habitants inclusifs ou des choses comme ça.
12:08 Là on va parler aussi de l'actu puisque dans les rues de Tours,
12:12 Mathieu tu l'as vu aussi, il y a ces rassemblements contre la loi immigration.
12:18 L'opposition du département Rochelle avait appelé la présidente à se prononcer
12:22 finalement sur la question.
12:24 Aujourd'hui on n'a toujours pas de réponse de la part du conseil départemental
12:29 en tout cas de sa présidente concernant cette loi immigration
12:32 qui fait peur à l'opposition, qui dit que ça obligera à faire une différence
12:36 entre les Français et les autres.
12:40 – Oui, en fait leur principale inquiétude concerne l'APAS,
12:44 c'est l'allocation de personnalités d'autonomie
12:46 qui permet de financer le maintien à domicile
12:49 ou le séjour en maison de retraite de personnes âgées.
12:52 Et désormais avec cette loi, il faudra 5 ans de présence sur le territoire
12:56 ou 2 ans et demi de cotisation.
12:58 Donc voilà, l'opposition n'a pas eu de réponse à cette lettre ouverte.
13:03 – Vous lui avez posé la question ?
13:04 – Oui, on lui a posé la question et elle nous a dit qu'elle allait être très très brève
13:07 et que selon elle, la loi ne s'applique pas pour l'instant.
13:10 Elle attend les observations du Conseil constitutionnel
13:13 qui devraient tomber le 25 janvier, donc voilà.
13:16 – Mathieu, cette loi est importante et puis elle divise beaucoup.
13:22 Qui a voté comment en gros au niveau des députés ?
13:25 Charles Fournier en tout cas devant les caméras de La Nouvelle République
13:28 expliquait qu'il n'était pas question que cette loi…
13:30 – Non, non, Charles Fournier a voté contre, ce n'est pas une surprise.
13:33 Les députés de la majorité, vous me posez une colle Aurélie,
13:35 je n'ai pas révisé avant de venir, ont majoritairement voté pour.
13:39 Il me semble que Fabienne Colbox est abstenue de mémoire.
13:42 Au niveau des sénateurs, les sénateurs sont plutôt favorables à cette loi,
13:46 en tout cas au niveau local, mais on voit que cette loi divise.
13:50 En tout cas, tout le monde attend le Conseil constitutionnel,
13:52 c'est vraiment ça qui va trancher je pense.
13:55 – C'est Sabine Thillet qui s'est abstenue à voter.
14:01 – Peut-être, oui. – Et Fabienne Colbox a voté contre.
14:04 – Elle a voté contre, voilà, merci.
14:05 – On fait le point sur l'aéroport, c'est un sujet qui revient très, très, très souvent
14:09 évidemment dans la politique et aussi en session de Conseil départemental.
14:14 Elle en pense quoi, la présidente de l'aéroport ?
14:18 Elle soutient, elle soutiendra encore ?
14:21 – Alors oui, elle soutient et comme vous le disiez,
14:24 c'est un débat qui revient souvent en session au Conseil départemental
14:27 parce que le département finance à hauteur de 700 000 euros par an
14:31 et la présidente est pour la conservation de l'aéroport,
14:34 notamment pour le transport sanitaire,
14:37 parce que c'est ce qui permet au CHRU de pratiquer des greffes.
14:40 – Eh oui.
14:41 – Donc c'est quelque chose qu'elle estime très important
14:43 et elle pense aussi qu'il est intéressant d'avoir des liaisons touristiques
14:47 avec les destinations qu'on connaît.
14:48 – Très bien, merci beaucoup Rachel Herman, merci beaucoup Mathieu, Julia Faustine
14:52 d'avoir participé à cette émission.
14:55 Pour revoir l'émission, vous allez sur notre site internet, c'est TVTOUR.fr.
14:59 Quand à nous, on se retrouve la semaine prochaine,
15:01 même heure avec d'autres invités et chroniqueurs.
15:03 Salut !
15:04 [Musique]

Recommandations