Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il reçoit Nathalie Franc, pédopsychiatre afin d'évoquer le sujet des "enfants tyrans" ou enfants rois.
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00:00 - Europain, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:06 - Et vous réagissez de 11h à 13h sur Europain en composant le 01 80 20 39 21.
00:12 On parle des enfants rois, Pascal.
00:14 - Nathalie Franck est avec nous, pédopsychiatre au CHU de Montpellier.
00:17 Ce sont des sujets évidemment passionnés.
00:20 Passionnant, il y a cette mère qui a parlé de son fils et qui disait
00:24 on a tout essayé, l'enfermer, l'ignorer.
00:27 Il avait 5 ans.
00:28 J'ai même ouvert la porte de la maison pour lui demander de partir
00:31 parce que je n'en pouvais plus.
00:32 On en arrive à des choses inconcevables.
00:35 Une fois la crise passée, elle parle de son enfant roi, de cet enfant tyrannique.
00:40 Est-ce qu'on est NAIT tyran, Mme Franck, ou est-ce qu'on le devient ?
00:46 - Alors, ça c'est une question déjà un peu compliquée,
00:49 mais ce qui est très important à comprendre,
00:51 c'est que ce ne sont pas des problèmes dont l'origine serait des manquements éducatifs.
00:55 C'est ce qu'on pourrait se représenter un peu rapidement,
00:59 se dire qu'un enfant qui serait violent avec ses parents,
01:01 c'est qu'on ne lui aurait pas posé les bonnes règles au bon moment,
01:04 qu'il y aurait des discordances, etc.
01:06 Et ce n'est pas du tout ce qu'on voit dans la pratique.
01:09 Ce sont plutôt des parents qui font énormément de démarches,
01:15 qui ont des règles éducatives qui sont tout à fait cohérentes,
01:19 mais avec des enfants particulièrement difficiles et souvent très tôt.
01:22 Alors très tôt, ce n'est pas le jour de la naissance non plus,
01:25 mais on voit des enfants qui ont d'emblée, on va dire, un tempérament difficile,
01:31 des difficultés de gestion des émotions.
01:34 On peut le voir dès la petite enfance.
01:35 Donc ça ne veut pas dire que ça va être des enfants à comportement tyrannique, bien sûr,
01:39 mais il y a des vulnérabilités qu'on peut observer tôt chez les enfants.
01:44 - C'est-à-dire que les parents ne sont pas responsables ?
01:49 Je disais tout à l'heure, la frustration,
01:52 ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas fait les bons gestes,
01:54 qu'ils n'ont pas dit les bonnes paroles, même dans les premiers jours de la naissance,
01:57 que l'enfant devient tyrannique.
01:59 Alors ça veut dire quoi ?
02:00 C'est une anxiété qui est passée, pourquoi pas, de la mère ?
02:04 Il y a une responsabilité dont peut-être n'a-t-elle pas conscience
02:08 parce qu'elle avait peur d'avoir un enfant ?
02:10 Que sais-je ?
02:11 Je cherche des raisons.
02:13 Ou alors c'est la nature et personne n'y peut rien.
02:17 - La nature, c'est-à-dire qu'il y a des vulnérabilités différentes chez les enfants,
02:23 on le sait, pour développer certaines sensibilités.
02:30 On sait que les enfants sont différents sur leur gestion émotionnelle
02:35 et sur leur anxiété, déjà au départ.
02:37 Ils n'ont pas le même patrimoine d'origine génétique,
02:40 parce qu'il y a des facteurs de vulnérabilité propre.
02:43 Et donc assez tôt, on va avoir des enfants qui vont avoir des profils très différents.
02:48 Et l'éducation va devoir aussi faire face à ces difficultés-là.
02:52 Donc ce n'est pas la même chose d'élever un enfant qui est très colérique, très explosif,
02:57 ou d'élever un enfant qui finalement n'a pas ce profil de comportement.
03:01 Donc il faut aussi comprendre l'éducation dans une réciprocité.
03:05 Mais on sait, nous, en tant que médecin,
03:07 et on voit des enfants avec des troubles spécifiques,
03:11 et on voit bien à quel point ils mettent les familles en difficulté dès le plus jeune âge.
03:14 - Qu'est-ce qu'on fait à ce moment-là ?
03:15 Cette mère, par exemple, qui dit "je suis une mère battue, c'est tabou,
03:18 mais je ne suis pas la seule, alors il faut en parler,
03:20 mettre en avant le travail du CHU de Montpellier précisément".
03:24 Je ne sais pas si vous la connaissez d'ailleurs, cette mère, ou pas,
03:27 ou en tout cas, vous connaissez, j'imagine, son cas,
03:30 mais qu'est-ce qu'il faut lui dire ?
03:32 Et qu'est-ce qu'il faut qu'elle fasse ?
03:34 - Je ne la connais pas précisément, mais des appels de parents,
03:37 on en a des dizaines chaque semaine.
03:40 Elle n'est pas seule, il y a une association qui représente d'ailleurs ses parents,
03:44 et nous, en tant que pédopsychiatres, que ce soit à Montpellier ou partout en France,
03:48 ces enfants-là, on les voit au quotidien.
03:50 Ce sont des enfants dont la particularité,
03:53 c'est quelque chose qui n'a pas trop été évoqué encore,
03:55 ils ont des comportements extrêmement contrôlants,
03:59 agressifs et violents à la maison,
04:00 mais hors de la maison, en général, ils ont un comportement qui est impeccable.
04:04 Ce qui fait qu'ils ne vont pas être repérés par les enseignants,
04:08 ni même par les amis, l'entourage, etc.
04:10 Ils sont souvent perçus comme des enfants un peu exemplaires,
04:13 qui respectent les règles, qui sont très polis, un peu anxieux, etc.
04:17 Donc ce sont des enfants qui ont acquis les règles de l'éducation,
04:20 qui savent respecter les limites, les règles sociales, etc.
04:25 En public, ils vont avoir justement cette adaptation-là.
04:28 Mais ce qu'on repère, nous, et ce qu'on décrit dans cette population,
04:34 c'est que finalement, ça leur coûte beaucoup, ils prennent sur eux,
04:37 et quand ils sont dans le cadre de la maison,
04:39 c'est là qu'ils vont être très explosifs,
04:41 qu'ils vont se décharger un peu,
04:44 et c'est là qu'on va se retrouver dans des situations de violence.
04:47 Je prends l'exemple, par exemple, des diagnostics médicaux,
04:52 il peut y en avoir plusieurs qui donnent ce type de comportement,
04:55 il peut y avoir des enfants avec des troubles autistiques,
04:57 ou des enfants avec des troubles anxieux, TDAH, etc.
04:59 - Mais ça, c'est encore autre chose, parce que là, effectivement,
05:02 il y a des raisons, j'ai envie de dire, médicales.
05:06 - Oui, troubles autistiques, troubles TDAH,
05:09 c'est diagnostiqué, mais parfois, il n'y a pas ça.
05:13 - Alors, dans l'immense majorité des cas,
05:16 de ces enfants qui ont ces comportements violents en famille,
05:20 et qui n'en ont pas à l'extérieur,
05:22 ils ont des troubles psychiatriques sous-jacents.
05:24 C'est-à-dire qu'on ne parle pas des enfants rois,
05:27 ici, vous l'avez mentionné,
05:29 mais quand on parle d'enfants rois dans le langage commun,
05:31 c'est pour dire finalement qu'ils n'ont pas eu de limites.
05:33 Donc, ils sont dans la toute-puissance,
05:36 et ils pensent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
05:38 Nous, dans notre population,
05:40 qui est certes une population médicale,
05:42 mais l'association recrute de façon un peu large,
05:45 ce ne sont pas des enfants rois à proprement parler,
05:49 mais ce sont des enfants qui ont un comportement de contrôle.
05:52 Donc, c'est un peu différent, et ces enfants-là, pour nous,
05:54 ils ont des troubles au niveau médical.
05:57 - Merci beaucoup, Mme Franck. Garçon ou fille ?
06:00 Ou pareil, égalité ?
06:02 - Les deux. On dirait qu'en pédophile,
06:04 on a plus de garçons en général dans nos consultations.
06:08 Donc, ça suit un peu le même schéma.
06:10 60% de garçons, on va dire,
06:12 mais ce n'est pas surreprésenté chez l'un ou chez l'autre.
06:14 - Écoutez, merci beaucoup.
06:16 Merci de ces informations,
06:18 qui sont toujours éclairantes.
06:20 Il est 12h17.
06:22 - Oui. - Plaisir, merci à vous.
06:24 - Géraldine, vous avez des enfants ?
06:27 - J'ai une fille, exactement.
06:29 - Et tout se passe bien ? Elle ne demande pas ?
06:31 - Non, elle n'est pas...
06:33 Elle est raisonnable, mais parfois,
06:35 elle dépasse un peu les limites.
06:37 Donc, je la remets dans le droit chemin.
06:39 Et ce qui est très marrant,
06:41 c'est que je suis divorcée,
06:43 et elle a une autre attitude chez moi qu'avec son papa.
06:45 Avec son papa, elle est nickel,
06:47 mais chez moi, ça...
06:49 - Une des choses les plus difficiles de la vie,
06:53 c'est évidemment d'élever les enfants.
06:55 Je crois même que c'est la chose la plus difficile.
06:57 Je me garderais bien de donner des leçons à n'importe qui.
07:00 La seule chose, me semble-t-il, qu'il faut faire,
07:02 c'est s'intéresser à ses enfants et s'en occuper.
07:05 - Tout à fait.
07:07 - Ça a l'air banal, mais il y a parfois des parents
07:09 qui n'ont pas l'air présents.
07:11 Par exemple, il y a quelque chose que j'adore.
07:13 Il y a des gens qui nous écoutent,
07:15 ils vont dire "ah, il parle de moi".
07:16 Mais c'est vrai que je suis toujours étonné
07:18 des gens, par exemple, qui parlent des clubs l'été.
07:20 Ils disent "ah, moi j'aime bien aller au club
07:22 parce que je ne vois pas mes enfants de la journée".
07:24 - Je les mets à mes nouvelles.
07:26 - Pourquoi ils ont fait des enfants, en fait,
07:28 toute la journée au club et qu'ils ne les voient pas
07:30 du tout dans un club ?
07:31 Alors on peut citer un club med ou n'importe quoi.
07:33 Ça, ça me fait un peu sourire.
07:35 Mais c'est vrai que s'occuper des enfants,
07:37 c'est toujours la même chose.
07:39 C'est faire l'heure de l'Edouard avec eux,
07:40 les emmener au football, les emmener au basket,
07:42 les emmener au théâtre, les emmener que sais-je.
07:44 Il y a parfois, effectivement, des parents
07:46 qui n'ont pas l'air...
07:48 Ils ne seront pas au courant qu'ils ont des enfants,
07:50 manifestement, de temps en temps.
07:52 De temps en temps.
07:53 Bon, il est 12h18.
07:55 Vous n'avez pas d'enfants, M. Boubouque, vous ?
07:56 Avec votre fenêtre ouverte ?
07:58 Pas encore, pas encore.
07:59 Est-ce qu'on peut écouter une petite chanson bleue ?
08:01 Parce qu'il y a longtemps qu'on ne l'a pas écoutée,
08:03 la chanson bleue.
08:04 Après la page en couleur.
08:06 Qui sera en couleur bleue.
08:07 En couleur bleue, tout à fait.
08:08 Parce que nous sommes sur "Un Europe 1".
08:10 Comme dirait M. Liberti.
08:12 Vous écoutez Pascal Proévou d'11h à 13h.
08:14 Pour réagir et donner votre avis sur "Un Europe 1",
08:17 rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proévou.
08:20 "Un Europe 1", Pascal Proévou.
08:22 Bleu que le bleu de tes yeux,
08:25 je ne vois rien de mieux,
08:27 même le bleu des yeux.
08:30 Plus blanc que tes cheveux dorés,
08:33 ne peut s'imaginer,
08:35 même le blond des bleus.
08:37 Alors ça, c'est le duo entre Charles Aznavour et Lyde Piaf.
08:40 "Plus bleu" pour symboliser cette belle journée pour "Un Europe 1".
08:43 Et puis, figurez-vous que le 11 janvier 1967,
08:47 Charles Aznavour se mariait à Las Vegas
08:49 avec sa dernière femme, Hila Torsen, le fameux mannequin suédois.
08:53 Et cette année-là, en 67,
08:56 le plus grand succès de Charles Aznavour, c'était...
08:58 Emmenez-moi au bout de la terre,
09:03 emmenez-moi au pays des merveilles.
09:06 Il me semble que la misère...
09:09 Nous traversons cette journée en bleu
09:11 parce que les chiffres d'audience de la radio ont été publiés
09:14 aujourd'hui par Médiamétrie,
09:16 "Un Europe 1" est en forme,
09:17 oui, la famille "Un Europe 1" s'est agrandie.
09:19 Est-ce que vous savez combien on a gagné d'auditeurs ?
09:21 - Plus de 200 000, 230 dans le passé ?
09:23 - 234 000 de nos auditeurs qui écoutent "Un Europe 1" tous les jours.
09:27 Est-ce que vous savez combien vous êtes sur l'antenne d'"Un Europe 1" chaque jour ?
09:32 - 2 millions 2, c'est ça ?
09:33 - 2 millions 244 000, soyez précis s'il vous plaît.
09:35 - Oui, pardon, excusez-moi, excusez-moi, excusez-moi.
09:37 - Emmanuel est avec nous sur ce sujet tabou,
09:40 le sujet de l'enfant roi ou l'enfant tyrannique.
09:43 Bonjour Emmanuel.
09:44 - Bonjour.
09:45 - Bonjour Pascale Froh.
09:46 - Vous avez un enfant qui est ou qui était tyrannique ?
09:51 - Alors qui était mais qui est beaucoup moins,
09:55 il a maintenant 16 ans,
09:58 et très tôt je me suis aperçu que ce petit garçon
10:04 allait être violent par ses comportements,
10:10 il était très colérique, et à la maternelle plusieurs fois,
10:14 j'ai été convoquée par la psychologue de la maternelle
10:18 parce qu'il était violent envers les autres enfants,
10:22 et très souvent dans l'opposition, quasiment toujours,
10:25 il ne supportait pas la frustration,
10:28 et en grandissant je ne pouvais pas avoir de bibelots sur mes tables ou mes meubles,
10:35 jamais de bouquets de fleurs ni de rideaux,
10:37 parce que tout volait, tout volait,
10:39 dès la moindre frustration il jetait tout à la figure des membres de la famille.
10:45 - Il s'appelle comment ce petit garçon qui est devenu grand ?
10:47 - Il s'appelle Cyprien, et donc moi j'en pouvais plus, j'étais épuisée,
10:53 et comme j'ai entendu le témoignage que vous racontiez de la maman précédente,
10:57 qui un jour a ouvert la porte pour dire à son fils "pars",
11:01 et bien moi j'ai fait le contraire, je suis partie, j'ai claqué la porte,
11:05 et je lui ai dit "bye bye, je reviens dans quelques temps,
11:07 je vais souffler dans la rue, sinon j'allais le démolir".
11:11 - Et Cyprien, il a été élevé par son père également ?
11:15 - Par les deux, oui, oui, oui, c'était le dernier des trois,
11:19 un couple assez ordinaire.
11:21 - Et quelle est votre explication ? Parce que vous avez d'autres enfants ?
11:24 - Oui, j'ai d'autres enfants,
11:25 - Cyprien dans l'ordre de naissance ?
11:28 - Cyprien est le dernier, il a deux soeurs aînées,
11:31 sa soeur aînée avait été diagnostiquée TDAH,
11:34 c'est-à-dire trouble de l'hyperactivité avec le déficit attentionnel,
11:38 et Cyprien, du coup, quand ça devenait très très compliqué,
11:43 et que je me faisais toujours convoquer par la directrice et la psychologue de la crèche,
11:48 j'ai consulté, on l'a d'abord diagnostiqué autiste,
11:52 et puis après on a diagnostiqué trouble de l'opposition avec provocation,
11:57 associé à un TDAH.
12:00 Donc très tôt, nous l'avons traité avec des médicaments.
12:03 - Alors là, effectivement, il y a un diagnostic médical qui est posé,
12:08 ce n'est pas lié à l'éducation.
12:11 - Si je n'avais pas consulté, il y aurait eu cette étiquette d'enfant insupportable,
12:18 tyrannique, dans l'opposition, voilà.
12:21 - Il a des bons résultats scolaires ou c'est difficile ?
12:24 - Alors ça a été catastrophique, ça l'est encore.
12:28 On l'a mis en pension en sixième parce qu'on n'en pouvait plus,
12:31 c'était compliqué, donc dès l'âge de 12 ans il est parti en pension,
12:37 et après il est revenu, et là il est de nouveau en pension,
12:41 maintenant il a 16 ans, il est très sympa, il est adorable, il s'est vraiment calmé.
12:44 Il n'a plus ses traitements, et voilà, il a encore beaucoup de difficultés à gérer ses émotions.
12:50 Mais ça s'est grandement amélioré, grâce aux traitements et à sa prise en charge, bien entendu.
12:58 - Merci de ce témoignage, et puis surtout il a suivi la bonne voie, c'est ça que je retiens.
13:05 - Si les parents sont inquiets, je voulais vraiment les rassurer pour leur dire qu'avec la maturité,
13:12 ils prennent conscience de leurs difficultés, ils arrivent à l'exprimer,
13:16 et ça se calme physiquement, et ça c'est vraiment un soulagement,
13:21 donc s'il y a des jeunes mamans et des jeunes parents qui m'écoutent,
13:24 je veux leur dire que ça se calme avec la maturité.
13:27 Mais c'est assez violent quand ils sont jeunes, en effet.
13:30 - Merci beaucoup de ce témoignage, il est 12h27, c'est vraiment un sujet que je trouve absolument passionnant,
13:35 bien évidemment, et puis ça nous permet de voir que pour ceux qui entendent le témoignage d'Emmanuel,
13:42 qu'effectivement il y a beaucoup de cas qui sont comme ça, c'est parfois un sujet tabou,
13:45 on a un peu honte sans doute de dire que son fils ou sa fille...
13:51 - Parce qu'on sera jugé forcément de nos parents ?
13:53 - On aimerait tous dire "qu'est-ce qu'il fait ton fils ?"
13:55 "Bah il fait polytechnique, il hésitait entre Polytechnique, HEC et l'ENA,
13:59 et puis finalement il a fait polytechnique."
14:02 12h28, à tout de suite.
14:04 - Le rappel des titres dans un instant, vous écoutez Pascal Freyre sur Europe.
14:07 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.