Remaniement : «Il y a une inflexion à droite», estime Christian Estrosi

  • il y a 9 mois
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Christian Estrosi, vice-président du parti Horizons et maire de Nice, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la conférence XXL d'Emmanuel Macron, de la polémique avec la ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castera et de l’entrée de Rachida Dati au gouvernement qui entraîne de fortes turbulences chez les Républicains.
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Transcription
00:00 Et place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1. Bienvenue et bonjour Christian Estrosi.
00:05 Bonjour.
00:05 Merci de votre présence. Vous êtes le maire de Nice, également le vice-président du parti Horizon d'Edouard Philippe, le président de la République.
00:13 Monsieur Christian Estrosi, tu attends donc une conférence de presse présentée comme XXL dans le format.
00:19 Demain soir, ça vous fait sourire. Qu'est-ce que le partenaire de la majorité attend encore d'un grand show présidentiel comme celui-ci ?
00:27 D'abord, je ne réduirais pas une prestation du président de la République à un show. J'imagine que s'il a décidé de prendre tout ce temps
00:36 qui est parallèle à son remaniement ministériel, c'est pour donner des orientations. Parce que qu'est-ce qu'on attend d'un changement de gouvernement ?
00:46 Simplement de changer quelqu'un pour mettre quelqu'un d'autre à la place ?
00:52 Certainement pas.
00:53 Ou c'est au contraire pour lui donner une feuille de route, un objectif et la faire partager par les Françaises et les Français.
01:01 Donc moi, naturellement, ce que j'en attends par rapport à ce que j'observe de la composition de ce gouvernement, c'est cette inflexion à droite qui est évidente.
01:13 Évidente, dites-vous pourquoi ?
01:15 Elle est évidente parce que nous voyons que les personnalités à qui il a été confié des responsabilités respectent des idées qu'ils défendent eux-mêmes à titre individuel,
01:27 au centre, au centre-droit, depuis des années, même si on garde un équilibre avec quelques personnalités du centre-gauche.
01:37 C'est essentiel pour la cohésion de notre pays. Enfin, deux heures, deux heures et quart de conférences de presse demain, je n'ose imaginer que ce ne soit pour dire qu'en priorité,
01:51 on va peser sur le pouvoir d'achat qui est une priorité pour les Français, qu'ensuite on va aller vers la fermeté qui est attendue en matière d'autorité et de sécurité,
02:03 là où il y a eu une dégradation importante ces dernières années, notamment en matière de trafic de drogue, qui sont les conséquences aussi d'une immigration qui a eu du mal à être jugulée.
02:19 Mais si je vous entends bien, Christian Estrosi, ce matin sur CNews et Europe 1, vous demandez un changement de cap ou un cap réaffirmé à droite toute ?
02:26 Je demande non pas un cap à droite toute, je demande un cap équilibré. Nous sommes dans un moment où je vois bien la grande précarité que nous connaissons pendant cet hiver.
02:42 Quand vous pensez que dans ma ville, la cinquième ville de France, j'ai dû doubler pour les personnes en grande précarité les lieux d'accueil et d'hébergement par rapport aux cinq, six dernières années.
02:59 Ça veut bien dire qu'il y a des souffrances, qu'il y a des difficultés. Donc toujours avoir la main droite ferme et autoritaire sur les problèmes qui font plier les piliers de la République.
03:14 Et puis la main gauche ouverte pour montrer qu'on a...
03:17 Ça n'a rien à voir avec le « en même temps ».
03:22 Je suis désolé, mais par exemple, en matière d'accueil des mineurs en grande difficulté, y compris étrangers d'ailleurs, il y a eu des faiblesses ces dernières années.
03:35 La perte de pouvoir d'achat, notamment sur les seniors qui sont au minima de pension, je le vois, a des conséquences terrifiantes.
03:46 – Et vous êtes un élu de terrain, comme je le dis, maire de Nice, vous l'observez régulièrement. Est-ce que selon vous, et on va parler des personnalités de ce gouvernement...
03:54 – Je voudrais juste ajouter une chose, si vous m'y autorisez.
03:57 C'est que le troisième sujet sur lequel j'attends une position précise du président de la République est d'affirmer enfin que tout ce que ne peut pas faire l'État aujourd'hui
04:10 parce qu'il n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, ce soit une grande loi de décentralisation tournée vers les maires, tournée vers les collectivités.
04:20 – C'est un peu un serpent de maire, la décentralisation dans ce pays, mais restons par exemple...
04:24 – C'est un serpent de maire, mais en tout cas, si on me confiait à moi d'assurer des choses que l'État n'est plus en mesure d'assurer,
04:30 je peux vous dire que ça changerait bien la vie de mes concitoyens.
04:33 – A bon entendeur, vous nous direz justement ce que les grands élus, les maires, peuvent faire à la place de l'État.
04:38 Alors tout le gouvernement sera présent demain soir à l'Elysée, Christian Estrosi, dont bien sûr le Premier ministre.
04:43 Est-ce que la jeunesse est une qualité en soi ?
04:46 – Bien naturellement que c'est une qualité. – Elle passe vite.
04:48 – Mais la jeunesse, ça n'est pas la jeunesse de l'âge, c'est la jeunesse de l'esprit,
04:54 c'est la jeunesse que l'on peut retrouver aussi chez ceux qui ont le plus d'expérience.
05:01 – Donc c'est pas la jeunesse des artères, si je comprends bien.
05:04 – Absolument. – L'âge des artères, bien.
05:06 – Et vous pensez que Gabriel Attal est doté de cette jeunesse qui n'est pas forcément celle de son âge ?
05:11 – La question que vous me posez c'est, est-ce qu'on a pris Gabriel Attal pour sa jeunesse,
05:15 ou est-ce qu'on a pris Gabriel Attal pour son talent, pour son expérience ?
05:18 – Vous reconnaissez que la question se pose.
05:20 – Voilà, lorsque je vois tous les journaux qui disent "Oh là là, le premier, le plus jeune ministre de la Ve République",
05:29 bon, moi je pense que c'est pas sur ce critère,
05:31 que Gabriel Attal est quelqu'un qui a montré au ministère du Budget,
05:36 peut-être encore plus ailleurs dans son bref passage au ministère de l'Éducation nationale.
05:40 – Il a un bilan ? Au-delà de l'interdiction de la baïa, il a un bilan ?
05:43 – Bah écoutez, lorsqu'on arrive au ministère de l'Éducation nationale,
05:47 dans un lieu extrêmement sensible, et qu'on a le courage de dire un certain nombre de réalités,
05:53 et de se mettre au travail très vite, tout de suite,
05:56 bon, voilà, dans ma ville, j'ai déjà quatre écoles qui, à titre expérimental,
06:02 vont porter l'uniforme dans les semaines qui viennent.
06:05 Bon, ce sont des choses que je réclame depuis des années,
06:08 où tous les ministres ont été là, peureux, inquiets,
06:12 "Est-ce qu'on va le faire ? Est-ce qu'on va pas le faire ? On en parle ? On en parle pas ?"
06:16 – Vous reconnaissez sa capacité à trancher, si je vous entends bien.
06:19 – Et donc, je dirais que ces messages ont été clairs,
06:23 les Français le comprennent, il ne passe pas par quatre chemins,
06:28 et je pense que Gabriel Attal a cette capacité à conduire l'action d'un gouvernement
06:36 qui plus est entouré de ministres, qui clairement, en conservant Gérald Darmanin,
06:42 dont je suis très heureux du maintien.
06:45 – Parlons-en, puisque vous nous passez en revue les ministres Gérald Darmanin,
06:49 on a entendu que vous êtes heureux de son maintien.
06:51 Vous avez parlé du passage de Gabriel Attal à l'éducation,
06:54 désormais c'est Amélie ou Déa Castera, avec déjà une première polémique.
06:58 Christian Estrosi, le feuilleton se poursuit,
07:00 après ses propos sur ses enfants et le privé versus le public.
07:03 Libération en remet une couche ce matin,
07:05 affirmant que son enfant n'a fait que passer très brièvement dans le public.
07:08 De quoi cette polémique est-elle le nom, selon vous ?
07:11 – Vous savez, il y a celui qui pose la question, qui provoque la polémique,
07:16 et puis celle qui répond.
07:19 Et moi je ne peux pas admettre que ce soit un sujet polémique.
07:24 Amélie ou Déa Castera, je la connais, c'est une ministre des sports,
07:31 et pourtant on n'a pas beaucoup entendu parler des ministres des sports
07:36 ces derniers gouvernements.
07:38 – Là on a entendu parler d'elle à l'éducation,
07:40 en deux jours déjà une polémique.
07:41 – Oui, ben écoutez, en tant que ministre des sports,
07:44 la préparation des Jeux Olympiques…
07:46 – Très bien, mais sur le fond, sur l'école privée et publique,
07:49 est-ce que vous estimez qu'elle n'aurait pas dû dire ça ?
07:52 Ou est-ce que les Français le pensent sans pouvoir le faire ?
07:54 – C'est un micro-tendu d'une de vos confrères.
07:58 – Monsieur Néstrosi, vous êtes assez expérimenté pour savoir
08:00 qu'on peut ne pas tomber, non pas dans un piège,
08:02 mais répondre correctement à une question.
08:04 – Moi, c'est l'opportunité justement de parler de l'école.
08:08 Bon, et quand on est ministre d'éducation,
08:11 on est ministre de toutes les éducations, qu'elles soient publiques ou privées.
08:16 Et que les Français veulent la liberté de choix pour leurs enfants.
08:20 Et moi je suis très attaché…
08:22 – Quand ils ont les moyens de choisir, Christophe Néstrosi.
08:24 Pardonnez-moi, est-ce que ce n'est pas là que le bas blesse justement ?
08:27 – Mais vous savez, là aussi, une grande loi de décentralisation peut être très utile.
08:32 Et moi je n'ai pas besoin de loi de décentralisation dans ma ville
08:36 pour veiller à ce que l'éducation publique et l'éducation privée
08:39 permettent même aux familles les plus modestes de faire le choix.
08:42 – J'entends, mais donc pour vous, la ministre de l'éducation nationale
08:45 n'a pas provoqué de polémique ?
08:46 – Vous savez qu'il y a la loi Fallou qui permet aux collectivités
08:48 d'apporter un forfait à l'école privée qui a les mêmes enseignants,
08:53 avec les mêmes programmes, puisqu'ils sont sous contrat d'association avec l'État.
08:58 J'apporte aussi une contribution aux cantines scolaires, là où dans le public…
09:03 – Monsieur le maire, j'entends.
09:05 – Vous entendez peut-être…
09:07 – Expliquez-moi pourquoi alors elle a dû s'excuser et regretter son propos
09:11 si vous n'y voyez pas de propos polémiques ?
09:13 – Parce qu'elle a peut-être mesuré que son propos a été mal interprété,
09:18 qu'il pouvait y avoir une petite maladresse.
09:21 Mais le sujet n'est pas là, ça ne remet pas en cause le fait
09:26 qu'elle soit en tant que ministre de l'éducation nationale,
09:29 une ministre juste et équitable et qui veille justement
09:33 à ce que pour tout le monde dans notre pays,
09:36 quand on est ministre de l'éducation, on doit donner accès possible
09:41 au privé comme au public parce que c'est une liberté de choix fondamentale.
09:45 Et que cette liberté de choix fondamentale est possible partout,
09:49 dans les partenariats entre l'éducation et justement les maires,
09:53 parce que c'est l'affaire des maires, autant que du gouvernement,
09:57 nous donnions la possibilité aux familles, y compris les plus modestes,
10:03 de pouvoir, lorsqu'ils le souhaitent, avoir accès au privé.
10:07 Je précise une chose, c'est que moi je réunis toujours ensemble
10:10 les enseignants du public et du privé,
10:12 les directeurs des écoles du public et du privé.
10:14 J'ai 160 écoles dans ma ville et je peux vous dire
10:17 que nous avons dans le public d'excellents enseignants,
10:22 nous avons d'excellents directeurs d'école.
10:24 – Peut-être aurait-elle pu le préciser à tout le moins ?
10:27 – Eh bien écoutez, je le précise moi.
10:29 – Bien, eh bien Christian a choisi le remaniement
10:32 en particulier l'entrée de Rachida Dati au gouvernement
10:34 en train de fortes turbulences chez les Républicains,
10:36 votre ancien parti, vos anciens amis qui ont exclu
10:40 la nouvelle ministre de la Culture de Laurent,
10:42 cette décision est-elle logique ?
10:44 – Vous savez, Rachida Dati qui est une amie,
10:51 avec laquelle nous avons partagé dans les gouvernements
10:54 de Nicolas Sarkozy ensemble des responsabilités,
10:57 une femme de courage, de valeur, de conviction.
11:01 – Qui ne change pas ?
11:03 – On a les mêmes convictions, nous sommes d'égalistes,
11:07 nous sommes issus de la même lignée politique,
11:12 je n'en ai pas changé, je les défends
11:16 côté d'Edouard Philippe aujourd'hui,
11:18 elle les défendait et elle continuait à les pousser
11:21 chez les Républicains.
11:22 – En disant, en qualifiant de traître de gauche
11:24 et de traître de droite, vous avez entendu cette phrase,
11:26 ceux qui ont rejoint la Macronie, comme vous en réalité.
11:28 – Oui, vous savez, Rachida a fait des choix,
11:33 elle était parlementaire et maire d'un arrondissement
11:39 où à Paris, on ne peut pas dire que tout brille à Paris,
11:41 mais en tout cas dans son arrondissement,
11:42 les choses elles sont tenues, c'est donc une élite territoriale
11:45 de grande qualité et aujourd'hui, je vois cette espèce de sectarisme
11:53 qui ne ressemble plus du tout ni au RPR, ni à l'UMP,
11:58 ni aux Républicains qui restent idéologiquement
12:03 les grandes familles politiques aux côtés de Jacques Chirac
12:06 ou de Nicolas Sarkozy, où j'ai eu du bonheur à défendre des idées,
12:13 ce sectarisme aujourd'hui me fait penser à Staline,
12:17 Staline qui disait, pour se renforcer,
12:20 retenez cette phrase, pour se renforcer, il faut s'épurer.
12:25 – Très bien, c'est une épuration ?
12:27 – À continuer à faire cette épuration, nous voyons,
12:30 semaine après semaine, mois après mois,
12:33 que dès qu'on n'est pas dans cette espèce de radicalisation
12:38 exigée par certains, on dit "allez dehors, vous n'avez plus votre place",
12:44 aujourd'hui défendre l'intérêt général de notre pays,
12:47 on a besoin de contributions pour les Français.
12:49 – M. Stalinien, expliquez-nous, donc à vos yeux,
12:51 on peut être rallié au macronisme, au cœur de l'équipe gouvernementale
12:54 et continuer à être encarté tranquillement dans l'opposition ?
12:57 – Mais aujourd'hui, le remaniement est une opportunité peut-être
13:03 pour faire preuve d'un peu d'intelligence et de se dire
13:06 qu'alors qu'il y a une inflexion à droite, ce qu'on a refusé en 2017 déjà,
13:11 c'est autant d'années de perdues.
13:13 – Vous proposiez en 2017 une sorte de coalition,
13:16 mais en quoi ce ne sont pas des débauchages aujourd'hui de Rachid Haddadi et Katia Patra?
13:20 – Au LR, il y avait tant de talents qu'on n'a pas utilisés
13:24 pour participer à l'action du gouvernement,
13:26 où on aurait pu avoir de bien meilleurs résultats.
13:30 On a l'opportunité de faire enfin, non pas une majorité relative,
13:34 mais une majorité absolue pour faire les réformes structurelles
13:37 dont notre pays a besoin.
13:39 – Ils vont finir comme on dit LR à l'envers vous.
13:41 – Vous savez, il y aura bientôt plus d'anciens LR au gouvernement
13:44 que de LR au LR, donc il y a un moment où il va falloir
13:48 qu'ils se posent la question quand même.
13:50 – Plus largement, comment ont réagi les partenaires de la majorité
13:53 à ce remaniement?
13:54 François Bayrou imagine entrer dans une forme de résistance
13:57 après la nomination de Gabriel Attal.
13:59 Et qu'en est-il d'Edouard Philippe qui préside, je le précise,
14:02 Christian Estrosi et votre parti Horizon.
14:04 Je rappelle qu'il a parlé de la nomination audacieuse,
14:08 a-t-il dit de Gabriel Attal, mais il n'est pas difficile de lire
14:11 pour certains l'agacement entre les lignes de l'ancien Premier ministre.
14:14 – Bah écoutez, je partage avec Edouard Philippe, vous le savez,
14:20 des liens de proximité, d'ailleurs ce soir à un bureau politique.
14:24 Et je sens qu'Edouard Philippe est heureux de voir cette évolution aussi,
14:32 puisqu'au fond avec Edouard Philippe, nous incarnons
14:36 dans la majorité présidentielle, c'est elle du centre et du centre droit,
14:41 c'est elle gaulliste, gaullienne de la majorité présidentielle.
14:48 Donc je sais qu'Edouard Philippe et moi-même et l'ensemble de celles
14:54 et ceux qui ont décidé d'avoir ce positionnement
14:58 dans la majorité présidentielle, aujourd'hui se disent qu'au fond
15:01 ce que nous préconisions depuis des mois et des mois
15:05 est en train de se dessiner et ça n'est qu'une bonne chose pour le pays.
15:09 – On va conclure sur une question importante,
15:12 quelle serait pour vous la décision à prendre d'urgence
15:15 par le Premier ministre Gabriel Attal ?
15:17 Christian Asselineau, vous avez parlé des difficultés des Français,
15:20 elles sont très très importantes, une décision selon vous ?
15:22 – Une décision ? – Oui.
15:23 – Le coût de l'électricité, personne ne peut comprendre
15:28 alors que nous avons une baisse du coût de la production de l'électricité,
15:36 qu'en 2023, je vous rappelle, celle-ci avait augmenté pour les foyers
15:41 comme pour les entreprises de près de 25% qu'au moment où celle-ci baisse,
15:46 alors que c'est une dépense contrainte, alors que c'est une dépense
15:51 qui au moment et au milieu d'un hiver extrêmement rugueux
15:56 peut peser encore plus lourdement sur les foyers
15:58 et sur la compétitivité de nos entreprises,
16:00 on nous annonce au 1er février une augmentation de 10%,
16:04 pas du coût de la production mais des taxes.
16:07 Et donc si ce gouvernement doit montrer une inflexion à droite,
16:12 naturellement ça veut dire qu'il faut peser sur le pouvoir d'achat des Français
16:16 et renoncer à cette augmentation de 10%.
16:19 – Merci Christian Estrosi, c'était votre grande interview ce matin sur CNews.

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