Cyclone Belal, A. Oudéa-Castéra demande fin des attaques personnelles et congé menstruel

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Transcript

00:00 Les vraies voix Sud Radio.

00:02 Bonsoir Félix.

00:03 Bonsoir Félix.

00:04 Trois mots dans l'actu qui sont cyclone, école et monstrubation.

00:06 Alerte violette levée à La Réunion.

00:08 Les secours peuvent désormais se déplacer.

00:10 Constatez l'ampleur des dégâts.

00:11 Un SDF est mort même si l'œil du cyclone Belal n'est pas entré à l'intérieur des terres.

00:15 Amélie Oudéa Castera demande la fin des attaques personnelles.

00:18 Un syndicat d'enseignants réclame des excuses publiques de la ministre

00:21 pour ses critiques de l'école publique censée justifier la scolarisation de ses enfants dans le privé.

00:26 Et puis une première en Occitanie, la commune de Ville-Neuve-Tolozane met en place un congé menstruel.

00:32 12 jours par an maximum, non compté comme congé maladie en cas de règles incapacitantes dues à une maladie chronique.

00:38 Les vraies voix Sud Radio.

00:40 De longues heures à rester confiné chez soi en écoutant le cyclone Belal arracher des arbres, des toitures.

00:49 L'île de La Réunion est repassée en alerte rouge et non plus violette.

00:52 Les secours peuvent de nouveau sortir.

00:54 Mesurer l'ampleur des dégâts sans abri est mort.

00:58 Pour autant, les autorités font état d'un phénomène moins cataclysmique que prévu.

01:02 L'œil du cyclone n'est pas entré à l'intérieur des terres comme redouté.

01:06 Interdiction de sortir de chez soi.

01:08 Ces heures de bourrasques et d'intempéries ont été bien longues,

01:11 raconte Nathalie Assein-Leu sur la côte ouest et Alain Assein-Ni au nord de La Réunion.

01:15 On a une branche qui est tombée d'un arbre.

01:17 Les bourrasques peuvent être très fortes, jusqu'à 200, 250 km/h.

01:20 Nous avons pris le système pour le coup en pleine poire, comme on dit.

01:24 Ça a été assez violent, on a eu des vents, des rafales supérieures à 200 km/h, là où nous étions.

01:29 Pas mal de dégâts sur la végétation.

01:32 Mon portail a fait un petit vol plané.

01:34 Globalement, là où moi je me trouve, en tout cas moi je n'ai pas vu ça depuis Firinga en 1989.

01:39 Nathalie et Alain de La Réunion avec Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio.

01:43 Notez qu'après le journal de 18h, nous serons en ligne avec Nathalie Bassire,

01:46 députée de La Réunion pour faire le point sur place.

01:48 Deuxième mot, école.

01:49 La ministre de l'Éducation et des Sports réclame, je cite, "la fin des attaques personnelles".

01:54 Les appels à la démission d'Amélie Houde et à Casterat se multiplient dans les oppositions.

01:57 Après ses déclarations de vendredi interrogées sur la scolarisation de ses enfants

02:01 dans un prestigieux établissement privé, elle avait mis en avant les carences du public.

02:05 "Un paquet d'heures pas sérieusement remplacées", avait-elle notamment dit.

02:09 Alors en interrogeant l'ancienne institutrice d'un de ses fils, d'un des fils de la ministre,

02:13 le journal Libération fragilise un peu le récit de celle-ci.

02:16 Alors ce matin, à la sortie d'une rencontre au ministère de l'Éducation nationale,

02:20 le syndicat SNES-FSU réclame des excuses publiques par la voix de sa secrétaire générale, Sophie Vénétité.

02:26 Nous lui avons rappelé la très grande colère de la profession depuis quelques jours.

02:30 Le fait que la profession s'était sentie blessée, humiliée par ses propos,

02:35 par finalement une forme de remise en cause du service public d'éducation.

02:39 Il fallait qu'elle en prenne la mesure, qu'il fallait qu'elle s'excuse publiquement auprès de tous nos collègues.

02:44 Elle a redit, regretté ses propos, qu'elle avait blessé les personnels,

02:48 mais il faut aller plus loin, il faut des excuses publiques.

02:51 Elle a certainement un peu surjoué l'émotion sur cette affaire.

02:55 Elle a tenté d'en faire une affaire personnelle. Ce n'est pas une affaire personnelle,

02:59 c'est une affaire de vision de l'école et de l'école publique.

03:02 Sophie Vénétité du syndicat d'enseignants SNES-FSU au micro AFP de Naïd Méraillon et Emmanuel Monnier.

03:09 On en parlera bien entendu tout à l'heure.

03:11 Et le troisième mot, c'est menstruation avec une première en Occitanie.

03:15 Depuis le 2 janvier, depuis deux semaines environ, la municipalité de Ville-Neuve-Tolozane a mis en place un congé menstrual.

03:20 Il sera uniquement ouvert aux femmes qui souffrent de menstruation incapacitante,

03:24 générée par une pathologie chronique.

03:26 Pour le maire PS de la ville, Romain Vaillant, l'objectif de ce congé, c'est de favoriser, dit-il,

03:31 le bien-être des agents tout en participant, dit-il, à l'émancipation des femmes.

03:35 C'est pour nous une réforme qui est progressive et féministe.

03:38 Elle s'attaque à une question qui est aujourd'hui de plus en plus importante,

03:41 qui est l'égalité entre les femmes et les hommes dans la société et dans le travail.

03:45 Du côté des agents, ça a été très bien accueilli.

03:47 Alors actuel, il y a une agente qui s'est manifestée pour pouvoir en bénéficier,

03:50 mais j'espère que toutes celles qui sont concernées et qui, depuis de nombreuses années,

03:54 livraient avec des règles très douloureuses,

03:56 pourront bénéficier prochainement d'une attestation de leur médecin pour en bénéficier.

04:00 Les agents concernés pourront s'absenter jusqu'à deux jours par mois avec un quota de 12 jours dans l'année,

04:05 sans que ça soit décompté comme congé maladie.

04:07 Dossier signé Jules Boscherini pour Sud Radio.

04:09 Elisabeth Lévy veut réagir.

04:10 Alors ça, ça me met très en colère.

04:12 Attends, on ne veut pas de micro.

04:14 Ça, ça me met très en colère.

04:16 C'est vraiment se servir des femmes pour se faire de la pub.

04:19 Pourquoi ? Parce que si une femme a des règles douloureuses ou je ne sais pas quoi,

04:23 si un homme a des problèmes de cancer de la prostate ou je ne sais pas quoi,

04:27 il va avoir un médecin qui est tenu au secret médical,

04:30 qui fait un certificat et qui dit à son employeur que ce monsieur est tout à fait légitime

04:36 à ne pas se présenter, ou cette dame est tout à fait légitime à ne pas se présenter au travail.

04:40 Il n'y a donc nullement besoin de faire sinon.

04:43 Pourquoi, à ce moment-là, ne pas faire aussi une règle pour les cancers du sein ?

04:47 Tout ça, c'est pour dire "Regardez comme je m'intéresse aux femmes".

04:51 J'en ai marre que des élus utilisent les femmes pour se faire leur promo.

04:56 Et j'en ai marre qu'on piétine le secret médical.

04:59 Nul n'a besoin d'aller dire à son employeur "J'ai des règles douloureuses".

05:03 Je suis malade, point barre.

05:04 - Allez, je sais que... - On n'a pas le temps.

05:08 - Désolé. - Ça fait ma deuxième époufe.

05:11 - Je ne peux pas faire. - Désolé.

05:13 - Malheureusement. - Le temps court les amis.

05:17 Je suis désolée, dans un instant on va...

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