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Au programme ce soir, nous revenons sur la situation au Proche-Orient. Alors que la riposte israélienne se poursuit, on peine à entrevoir des solutions pour établir une paix durable.

Nous reviendrons ensuite en France pour recueillir les impressions de quelques Français sur le merveilleux nouveau gouvernement.

Et puis nous évoquerons les Jeux olympiques prévus l’été prochain dans la capitale et leur préparation laborieuse.

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00:00 [Musique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver pour cette dernière édition de la semaine.
00:19 Pensez donc à la partager, la commenter bien sûr, à cliquer sur le pouce en l'air juste en bas.
00:25 Au programme ce soir, nous revenons sur la situation au Proche-Orient,
00:28 alors que la riposte israélienne se poursuit.
00:30 On peine à vous entrevoir des solutions pour établir une paix durable.
00:34 Nous reviendrons ensuite en France pour recueillir les impressions de quelques Français
00:39 sur le merveilleux nouveau gouvernement.
00:41 Et puis, nous évoquerons les Jeux Olympiques prévus l'été prochain dans la capitale,
00:46 avec leur préparation particulièrement laborieuse.
00:49 [Musique]
00:53 L'avenir d'un État palestinien plus que jamais incertain.
00:56 Plus de trois mois après l'attaque du Hamas sur Israël,
00:59 la riposte de Tel Aviv a terrassé une large part de la bande de Gaza.
01:03 De quoi s'interroger sur les suites à prévoir pour ces territoires,
01:06 dans un brouhaha peu propice au débat.
01:09 Le point tout de suite.
01:11 Quel futur pour le Proche-Orient ?
01:13 La question est dans tous les esprits, mais pas sur toutes les lèvres,
01:16 tant la situation est complexe.
01:18 Après plus de 100 jours de riposte israélienne sur Gaza,
01:21 à la suite de l'attaque terroriste du Hamas, les perspectives de paix sont invisibles.
01:27 C'est même un euphémisme.
01:28 D'un côté, un mouvement qui voulait défendre un territoire,
01:31 mais qui a définitivement décidé le 7 octobre de lier son sort à celui d'un mouvement terroriste.
01:37 De l'autre, un pays qui craint pour sa survie,
01:40 mise en danger quotidiennement par une caste dirigeante dangereuse
01:43 et non représentative de sa population.
01:45 De quoi rapidement comprendre que les interlocuteurs
01:48 pour instaurer un semblant d'apaisement sont ailleurs.
01:51 Ailleurs ? Mais où ?
01:53 Car entre les deux parties, les voix de la raison manquent à la pelle.
01:56 Si le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a profité de son séjour à Davos
02:00 pour le Forum économique mondial, afin de s'exprimer sur la question,
02:04 on peine à croire que ses paroles puissent avoir quelque résonance.
02:08 Le monde se trouve en tant que civils,
02:10 la plupart des femmes et enfants sont tués, tués, bombardés,
02:14 expulsés de leur maison et dénoncés d'accès à l'aide humanitaire.
02:19 Je répète mon appel à un instantaire feu de l'humanité à Gaza
02:24 et à un processus qui conduira à la paix pour les Israéliens et les Palestiniens
02:28 basé sur une solution de deux États
02:30 qui est le seul moyen de supporter la souffrance et de prévenir le déchirage
02:34 qui pourrait éclater toute la région.
02:37 En effet, de ce cul-de-sac géopolitique dépend aussi l'embrasement de toute une région,
02:42 notamment avec le voisin libanais qui, par le biais du Hezbollah,
02:45 échange des tirs quotidiennement avec les forces israéliennes.
02:49 Cette menace d'extension est aussi visible au travers des affrontements désormais récurrents
02:53 entre les Houthis et les flottes britannico-américaines en mer Rouge.
02:56 Ce que nous voyons dans la mer Rouge,
02:59 tout cela démontre que ce n'est pas suffisant.
03:03 Il est très important d'adresser la situation humanitaire à Gaza.
03:06 Il est très important d'avoir un feu de l'humanité comme nous le défendons.
03:09 Il est très important de libérer l'hostage.
03:11 Il est très important de résoudre tous ces problèmes.
03:13 Mais nous devons trouver une fois et pour toutes
03:16 un engagement total de la communauté internationale
03:19 pour une solution de deux États qui existe en Israël et en Palestine
03:24 est la base pour une solution stable.
03:27 Une solution à deux États qui, malgré les appels,
03:30 ne semblent plus convaincre grand monde.
03:32 A plus forte raison que la communauté internationale,
03:35 comme dit Gouthiérès, n'a plus aucune portée sur le conflit.
03:39 Chaque déclaration passe et n'a pas d'incidence sur la situation actuelle.
03:43 Une situation humanitaire pourtant catastrophique à Gaza.
03:46 C'est la destruction.
03:54 C'est la société électrique.
03:57 C'est la société électrique.
03:59 C'est la société de la démocratie.
04:05 L'occupation a fait que plus de gens sont en prison.
04:16 Il y a des morts.
04:18 Il y a des morts.
04:20 Il y a des morts.
04:22 Ils sont tous morts.
04:24 Un territoire terrassé, des vies emportées
04:27 et une possibilité de s'écouter sinon de s'entendre totalement évacués.
04:31 En particulier au vu de la radicalité des défenseurs des deux partis.
04:35 Après on va accuser Israël parce qu'ils savent aujourd'hui
04:39 le cancer qu'est cette population à qui on a tout donné.
04:43 Des Palestiniens considérés comme des cancers par Meir Habib,
04:46 pourtant député français, soutien de Benyamin Netanyahou,
04:50 lequel est particulièrement contesté en Israël,
04:52 notamment pour son attitude qui ne semble pas privilégier la libération des otages.
04:56 À ce titre, une manifestation a eu lieu à Tel Aviv
04:59 au moment du premier anniversaire du bébé retenu en otage par le Hamas
05:03 depuis le 7 octobre dernier, alors qu'il n'avait que 9 mois.
05:07 Dans le même temps, l'extrême gauche,
05:09 qui prétend défendre les Palestiniens, s'illustre pitoyablement,
05:13 comme avec la progéniture du mythique couple insoumis Corbier-Garido,
05:17 placé en garde à vue pour apologie du terrorisme
05:19 du haut de ses 22 ans après s'être fièrement déclaré antisémite.
05:24 À croire que pour résoudre le conflit israélo-palestinien,
05:27 les deux partis devraient déjà réussir à s'émanciper de leurs amis.
05:36 Encore en France, une semaine après l'arrivée du nouveau gouvernement,
05:40 nous avons pensé qu'il fallait absolument renouer
05:42 avec la merveilleuse tradition tragi-comique du micro-trottoir.
05:46 C'est parti.
05:48 Alors bonjour madame, est-ce que vous connaissez notre Premier ministre ?
05:51 Oui, bien sûr. Alors le nom ?
05:55 C'est à faire valoir et que c'est Macron qui gouverne.
05:59 Et Attal va avoir du mal, s'il a des opinions, s'il a des options différentes,
06:04 il va avoir du mal à le faire émerger.
06:06 Je pense qu'il est dans un jeu très difficile pour lui.
06:10 Ce qui me choque c'est qu'il ne connaisse pas le monde du travail.
06:13 Comment il peut parler des gens s'il ne connaisse pas le monde du travail ?
06:17 Ça n'a pas de sens.
06:19 Il faut quand même une certaine expérience, il faut être suffisamment instruit.
06:25 Il faut être quelqu'un d'assez pondéré, d'assez équilibré,
06:31 puis savoir analyser et surtout être neutre.
06:35 Quand le gouvernement choisit des techniciens, on dit "oh c'est des techniciens,
06:40 c'est des technocrates, ils s'y connaissent etc."
06:43 On prend quelqu'un qui a fait que de la politique, "oh il ne connaît rien",
06:47 alors il faudrait savoir.
06:49 Il faudrait qu'il soit un peu plus vieux quand même.
06:52 Celui-là, il a été pris parce que c'était un politique.
06:55 Macron, avant, prenait des gens qui n'étaient pas des politiques.
07:01 Ça a été difficile parce qu'ils sont facilement attaquables,
07:07 ils ne connaissent pas, ce ne sont pas des vieux routards,
07:10 ils font des conneries, ils sont repris par les journalistes.
07:13 Je pense qu'effectivement il y a une erreur de casting,
07:16 surtout comme je le disais en filigrane,
07:20 dans un ministère des affaires étrangères qui a été complètement décapité
07:24 par la politique de Macron.
07:26 Je pense qu'il va avoir du mal et que vu la politique étrangère actuelle de la France,
07:30 il y a beaucoup de choses à faire et que cette politique est un peu délaissée par Macron.
07:34 Il faut qu'il s'y connaisse quand même.
07:37 Ou on est trop jeune et on n'a pas d'expérience,
07:42 ou on en a trop et on est un peu ringard.
07:46 C'est pas facile.
07:50 Moi je pense que c'est un type doué et que Macron lui a adjoint un type de grande expérience.
07:59 Je pense que si le Premier ministre l'a choisi,
08:03 c'est qu'il doit avoir certaines compétences.
08:07 On ne choisit pas un ministre qui va représenter la France auprès des nations
08:11 et auprès des organisations internationales, comme ça au hasard.
08:15 Quand j'étais petite, c'était Vincent Auriol, alors on le trouvait vulgaire.
08:20 Enfin il y a toujours quelque chose.
08:23 Le ministre de l'économie, à mon avis, c'est un monsieur qui est certainement très capable,
08:30 mais dans la situation actuelle économique de la France,
08:33 si on veut resserrer les boulons en quelque sorte,
08:37 un ministre qui n'a pas fait ses preuves dans le sens d'une politique qu'on souhaiterait,
08:42 je pense qu'il fallait le changer.
08:44 Il a l'air assez compétent, même s'il est de droite, ce n'est pas mon bord.
08:48 C'est un politique, ça retombe toujours sur ses pieds un politique,
08:52 même quand il est complètement ignare sur le sujet qu'il devrait défendre et bien connaître.
08:57 Rachida Dati, je pense qu'il veut séduire un certain type d'électorat,
09:03 je ne dirai pas lequel, mais tout le monde comprendra.
09:07 Elle est toujours aussi pétulante, elle me fait marrer,
09:12 bon, je trouve que son temps est passé.
09:15 C'est un coup politique médiatique, parce qu'elle est bien revue dans une partie des sondages,
09:21 et qu'il pense redorer son blason avec cette femme qui en plus a un franc parlé,
09:25 qui en plus va se présenter à Paris contre Hidalgo,
09:28 donc c'est la cerise sur le gâteau, si je puis dire.
09:31 Bon, vous voyez, ça ne m'intéresse pas, ça ne m'intéresse pas trop, alors ça va.
09:38 Oudéa Castera qui met ses gosses dans le privé, je trouve ça honteux.
09:42 C'est tout.
09:44 Je trouve que quand on est nommé ministre de l'éducation,
09:47 les propos qu'elle a tenus sont d'une maladresse incroyable,
09:50 et d'un mépris pour les gens.
09:53 Je ne crois pas qu'on doit avoir un droit de regard sur la vie des gens comme ça,
09:57 même sous prétexte qu'ils gèrent l'éducation nationale ou un autre portueil.
10:03 Il ne faut pas tirer à boulet rouge sur les écoles privées sous contrat,
10:08 qui ont leur rôle à jouer.
10:10 Elle a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas quand on a des enfants ou des petits-enfants.
10:15 Elle fait ce qu'elle veut.
10:17 Si elle veut les mettre, elle les met.
10:20 De toute manière, si c'est Mediapart qui a soulevé ça,
10:24 ceux-là, je ne les ai pas à la bonne.
10:26 Et moi, je connais des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent,
10:29 et qui mettent quand même leurs enfants dans l'école privée.
10:32 C'est un choix.
10:35 Il y en a qui se serrent la ceinture pour que leurs enfants démarrent bien dans la vie.
10:41 Moi, je ne suis pas contre l'école privée.
10:44 Les Jeux olympiques, un défi pas seulement sportif,
10:50 mais aussi d'organisation.
10:52 Entre explosion du budget et problème de transport,
10:55 l'édition 2024 à Paris risque d'offrir une image d'incompétent généralisé.
10:59 Explication de Renaud de Bourleuf.
11:02 Programme présenté côté piles pour les Jeux olympiques de l'été 2024.
11:06 Côté faces, l'augmentation exorbitante des tarifs dans les transports en commun
11:10 et les dépenses sanctuaires pourraient écorner cette vision idyllique des Olympiades.
11:14 Dans un premier temps, de grandes opérations de com' ont été lancées.
11:17 D'abord, une cérémonie d'ouverture pour la première fois hors d'un stade.
11:20 Ainsi, le 26 juillet, plusieurs centaines de milliers de personnes pourront y assister
11:23 gratuitement sur les quais de Seine, avec le risque sécuritaire que cela implique.
11:27 Mais aussi le marathon pour tous, ouvert au grand public,
11:30 mais de manière extrêmement limitée, si bien que pour participer,
11:33 il aura fallu effectuer un parcours du combattant administratif et être tiré au sort.
11:37 De multiples sites de célébration gratuits vont aussi voir le jour,
11:40 un programme qui ne rejoue pas nécessairement les Parisiens.
11:43 Au mois de juillet, ceux-ci se montraient plutôt sceptiques sur le sujet.
11:46 On redoute un petit peu parce que ça apporte beaucoup de monde.
11:49 Et puis en ce moment, vu la situation actuelle, vous savez, on craint un petit peu les émeutes.
11:55 J'essaierai de partir de Paris à tout prix parce que ça risque d'être blindé.
11:59 Je suis pas sûre de regarder, mais en vrai, je vais boycotter un peu, je pense.
12:03 J'ai plutôt l'impression qu'en tant qu'habitant de Paris Centre,
12:06 non seulement on ne pourra pas vraiment participer à la fête,
12:09 mais qu'en plus on va plutôt subir tous les désagréments.
12:12 J'ai cru comprendre qu'il y a beaucoup d'axes de circulation qui vont être fermés.
12:15 J'ai peur que le centre de Paris soit un peu invivable.
12:18 Une inclusivité qui n'est guère réussie alors que les habitants eux-mêmes se sentent exclus.
12:22 Mieux encore, des professionnels vont être écartés,
12:25 à commencer par les célèbres bouquinistes des quais de Seine.
12:28 Environ 160 commerçants sur les 230 au total sont sommés de partir
12:32 et leurs installations démontées le temps des Jeux.
12:35 Comme on a l'habitude de dire, ce que les crus de 1910,
12:38 ce que l'occupation, ce que même Napoléon III n'a pas réussi à faire,
12:42 les Jeux Olympiques vont peut-être réussir à le faire, c'est-à-dire à nous faire disparaître.
12:48 Non, je ne vais pas pleurer, mais c'est dommage, c'est stupide.
12:52 C'est vraiment une souffrance qui nous impose, qui n'est pas nécessaire.
12:58 Parce que les boîtes, comment je vais dire,
13:03 oui, les bouquinistes sont aussi fragiles que leurs boîtes.
13:05 Donc le problème, c'est que je pense que nous n'allons pas pouvoir travailler
13:10 pendant un mois ou deux mois après.
13:12 Ce n'est pas vrai, ils ne vont pas réinstaller les boîtes le lendemain même.
13:16 Ce n'est pas vrai.
13:18 On n'avait pas à enlever des livres du centre de Paris pour que les gens vivent bien,
13:25 pour que les gens puissent s'amuser et voir des bateaux passer.
13:29 Le livre, il pouvait rester là, surtout qu'on pouvait même participer.
13:33 Mais même pour ceux qui sont encore motivés par cette compétition,
13:35 les choses se sont gâtées dès le début de l'année 2023,
13:38 avec l'ouverture de la billetterie en ligne.
13:40 Entre les billets par tirage au sort, les tarifs exorbitants
13:43 et la complexité de la formule d'achat,
13:45 le terme "accessible" n'a pas été retenu par les clients.
13:49 1 million de billets, c'est-à-dire 10% du total, sont vendus à 24 euros
13:52 et 50% des places sont à moins de 50 euros.
13:55 Mais les autres tickets ont des prix beaucoup plus élevés,
13:57 atteignant des centaines d'euros.
13:59 L'enjeu est tout simplement de financer les jeux
14:01 et les organisateurs doivent bien s'adapter.
14:03 En 2016, le budget devait être de 6,8 milliards d'euros.
14:06 Aujourd'hui, il est de 8,8 milliards d'euros.
14:08 Le financement public était initialement d'un milliard deux d'euros,
14:12 mais après un amendement à la loi de finances 2022,
14:15 le montant a été élevé à 3 milliards d'euros.
14:18 La Cour des comptes a estimé que toutes ces augmentations
14:20 étaient dues à une sous-estimation évidente du budget des candidatures
14:25 et à une méconnaissance peu compréhensible
14:28 du cahier des charges du Comité international olympique.
14:31 Tous ces problèmes financiers pourraient être excusés
14:33 si les objectifs affichés étaient atteints.
14:35 Par ailleurs, en matière de transport, l'usage du terme "accessibilité"
14:38 peut aussi prêter à sourire alors que 68% du métro
14:41 et 100% des RER seront saturés.
14:44 De plus, en 2017, il y avait été question de gratuité des transports.
14:48 Michel-Elle Loiseau, directeur général délégué de Paris 2024,
14:51 a déclaré que rayer cette ligne était nécessaire.
14:54 Il s'agit d'équilibre budgétaire.
14:56 Un autre sujet mis en avant, l'inclusivité.
14:59 L'accessibilité pour les personnes en fauteuil
15:01 avait été bénéfique pour obtenir le vote.
15:03 Seuls 3% des stations de métro sont opérationnelles.
15:06 Même problème pour le logement.
15:07 À quelques mois de l'ouverture, il n'y a que 3000 chambres adaptées
15:10 alors qu'il devrait y avoir entre 4000 et 5000 personnes
15:13 en fauteuil roulant chaque jour.
15:15 Pour Tony Estanguet, président du comité d'organisation
15:17 des Jeux Olympiques et Paralympiques,
15:19 ces considérations sont bien secondaires
15:21 en comparaison à l'impérieuse nécessité de la parité de l'écologie.
15:25 C'était important pour nous, effectivement, depuis le début du projet,
15:28 d'être audacieux, de montrer que même si les Jeux de Paris 2024
15:32 seront les 33e Jeux de l'Histoire,
15:34 la France a un peu rendez-vous avec son histoire,
15:36 ça va être la 3e fois que Paris va organiser les Jeux d'été.
15:39 Comment est-ce qu'on est capable de montrer une France qui innove ?
15:43 Pour la première fois, la cérémonie d'ouverture
15:45 ne sera pas dans un stade, mais dans la ville.
15:47 Pour la première fois, on va marier le sport et la culture,
15:50 organiser des compétitions dans les jardins du château de Versailles,
15:53 au pied de la tour Eiffel, aux Invalides, au Grand Palais,
15:56 sur la place de la Concorde.
15:58 C'était important pour nous de démontrer
16:00 qu'on peut avoir des Jeux spectaculaires,
16:02 mais aussi des Jeux engagés.
16:04 Pour la première fois, on va avoir des Jeux paritaires,
16:06 même nombre d'athlètes, hommes et femmes, au départ des compétitions.
16:09 - Mais ce n'était pas le cas avant ?
16:10 - Ce n'était pas le cas.
16:11 On va aussi réduire de moitié les émissions carbone
16:14 par rapport aux dernières éditions des Jeux.
16:17 Donc on a vraiment essayé d'être très audacieux sur certains choix,
16:21 parce que c'est quelque part la France
16:23 qui va être regardée dans le monde entier, vous l'avez dit,
16:25 plus de 4 milliards de personnes vont regarder les Jeux de la France,
16:29 et c'est important qu'on offre le plus beau spectacle.
16:35 - Et à présent, partons faire le tour de l'actualité en bref,
16:37 en compagnie d'Olivier Frèrejac.
16:39 - En marche pour défendre la vie,
16:44 entre constitutionnalisation de l'IVG et légalisation de l'euthanasie,
16:47 2024 pourrait être une année particulièrement sombre.
16:50 C'est pourquoi La Marche pour la vie se mobilise dimanche
16:53 et donne rendez-vous assez sympathisant à 14h, place Saint-Sulpice,
16:56 dans le 6e arrondissement de Paris.
16:58 - Les marcheurs pour la vie qui se réuniront dimanche à Paris,
17:02 à 14h près de la place Saint-Sulpice,
17:05 pour s'acheminer vers la place d'Enfer-Rochereau,
17:09 où nous nous retrouverons vers 15h30-16h,
17:12 s'opposent à la constitutionnalisation de l'avortement.
17:15 Notre slogan sera "Pour l'IVG, oui à la prévention,
17:19 non à la constitutionnalisation".
17:21 Parce que ce projet est indécent, inutile et dangereux,
17:25 alors qu'il y a 234 000 avortements en France,
17:28 la priorité c'est de développer la prévention
17:31 et d'aider les femmes à garder leurs enfants.
17:34 Il y a des impacts démographiques, de santé publique, économiques.
17:38 Le deuxième axe, c'est notre opposition à l'euthanasie
17:41 et au suffis d'assister, parce que l'euthanasie
17:44 et les soins palliatifs sont incompatibles.
17:47 L'euthanasie, quand elle est mise en place dans les pays,
17:50 cette expérience internationale, montre que cela rend moribond
17:53 les soins palliatifs.
17:55 Donc nous visons 100% de soins palliatifs, 0% d'euthanasie,
17:58 et quand les gens demandent l'euthanasie, c'est un appel au secours.
18:01 Il faut mettre en place des politiques d'accompagnement,
18:04 de traitement qui permettent de façon humaine
18:07 d'accompagner les gens vers la mort,
18:10 mais de ne pas la proserver.
18:12 Le renouveau, c'est Bruno, le ministre de l'économie.
18:17 Bruno Le Maire est en cours de mise à jour de son logiciel idéologique,
18:20 initialement hostile à la GPA du temps où il était républicain.
18:23 Il dit désormais être en réflexion.
18:26 Un changement de cap qui semblait pourtant inenvisageable
18:29 à en croire les propos qu'il tenait devant le groupe Sens commun
18:32 il y a moins de 10 ans.
18:34 Et je fais ce que je dis, je n'ai qu'une parole et je tiens promesse.
18:38 Le combat que je veux livrer, et que je veux livrer avec vous,
18:42 c'est le combat contre le droit à l'enfant et pour le respect
18:46 des intérêts des enfants dans la famille française.
18:49 Voilà le seul combat que je veux livrer.
18:53 Depuis, Bruno Le Maire est devenu ministre sous Emmanuel Macron
18:56 et il a même produit un ouvrage dans lequel il est question de sodomie.
18:59 Au gouvernement, il a désormais été rejoint par une autre girouette
19:03 avec l'ancienne LR Catherine Vautrin, qui a changé d'avis
19:06 sur le mariage pour tous, mais aussi sur l'euthanasie,
19:09 qu'elle entend légaliser alors même qu'elle décrivait cette pratique
19:12 comme une démarche inacceptable il y a quelques années.
19:16 Il va encore falloir attendre pour la baisse des taux immobiliers.
19:21 Selon l'observatoire CSA Crédit Logement, le taux d'intérêt moyen
19:24 a dépassé 4,2% en décembre dernier.
19:28 C'est le taux le plus élevé enregistré depuis 2009.
19:31 Sur l'ensemble de l'année 2023, le taux moyen s'élève à 3,59%.
19:36 Sans grande surprise, la conséquence est une chute substantielle
19:39 des prêts accordés par les banques, avec une dégringolade
19:42 qui approche les 40%.
19:44 Si les banques ont accepté moins de dossiers d'achat immobilier,
19:47 les prix du secteur n'ont toutefois pas baissé de manière significative.
19:50 De quoi tendre considérablement le marché.
19:53 En effet, avec moins de prêts accordés ou sur des sommes revues à la baisse,
19:57 de nombreux candidats à l'achat ont tout simplement remis leur plan à plus tard.
20:02 Ceux qui ont maintenu le cap ont pour leur part rallongé
20:05 les durées de remboursement.
20:07 Dans ce cadre, la durée moyenne des prêts accordés était de 248 mois,
20:11 soit 20 ans et 8 mois.
20:13 En 2014, il y a tout juste 10 ans, elle était d'à peine plus de 17 ans.
20:16 Une donnée qui pousse aussi à la hausse des taux d'intérêt.
20:19 Les décideurs publics se plaisent à répéter que la tendance est en passe de s'inverser.
20:23 La réalité devrait être bien plus pénible avec une année 2024
20:27 largement au-dessus des 3% d'intérêt en moyenne.
20:31 Bordeaux, ville solaire.
20:34 Ce n'est pas une blague mais le projet de Pierre Urmic,
20:37 le maire EELV de la ville.
20:39 Dans ses voeux à la presse,
20:41 L'Édile a dit son intention d'atteindre 41% d'autonomie énergétique
20:45 pour les structures de la capitale girondine d'ici à 2026.
20:48 Un objectif qui ne semble pas déraisonnable
20:51 puisque les bâtiments municipaux sont déjà passés de 3 à 20% d'autonomie depuis 2020.
20:55 Mais les moyens alloués à cette ambition, eux, posent question.
20:58 60.000 m² de panneaux solaires devraient être ainsi installés sur le foncier public de Bordeaux.
21:03 Pierre Urmic demande également aux habitants et aux entreprises
21:06 de multiplier les demandes d'installation de panneaux.
21:09 Alors Bordeaux, bientôt ville en panneaux,
21:11 passe sur le classement à l'UNESCO du patrimoine de la cité plurimillénaire
21:15 pourrait contrarier les lubies vertes.
21:18 Restons à Bordeaux avec les Canelés qui sont dans la sauce.
21:22 Mercredi, France 3 régions a produit une enquête à charge
21:25 contre l'entreprise bordelaise de Canelés, Bayardrand.
21:28 Cette entreprise familiale qui compte une vingtaine de boutiques
21:31 se rendrait coupable d'un management douteux à l'endroit de ses salariés
21:34 ainsi que de conditions sanitaires peu conformes pour les douceurs sucrées.
21:37 C'est la CGT qui s'est emparée de la défense des salariés mécontents.
21:41 Sur les 150 salariés du groupe, il serait une quinzaine à se plaindre.
21:44 Difficile de savoir ce qui relève de la malveillance de France Télévisions
21:48 ou de la négligence de l'employeur.
21:50 Une histoire sans fin d'apprenti sorcier.
21:53 Nous en parlions jeudi dans le journal.
21:55 Revoici l'histoire du Covid-19, du pangolin et des scientifiques fous.
21:59 Le petit mammifère déjà pointé du doigt dans la crise du Covid-19
22:02 alors que sa seule faute était de finir en bouillon ou en brochette
22:05 serait porteur d'un virus plus létal que le SARS-CoV-2.
22:10 En réalité, le coronavirus GXP2V découvert, nous dit-on, sur un pangolin en 2017
22:17 serait le produit d'une manipulation à laboratoire
22:19 pour faire naître une mutation capable d'infecter des cellules humaines.
22:22 Ce n'est donc pas une zoonose, une évolution naturelle d'un virus
22:26 mais bien un nouveau travail sur les gains de fonction, sans doute à l'origine du Covid-19
22:31 qui a permis aux dirigeants politiques de paralyser nos pays
22:34 pendant qu'une partie de nos familles n'étaient pas soignées.
22:37 Les manipulations génétiques sur ce nouveau virus ont visiblement modifié le récepteur ACE2
22:42 œuvrant comme porte d'entrée des cellules, une autre similitude avec la fameuse histoire du Covid.
22:47 Le mécanisme de ce nouveau virus GX a été observé chez les rongeurs
22:51 et il s'attaquerait d'abord au système respiratoire pour finalement monter dans le système nerveux
22:56 puisque la charge virale se concentrerait majoritairement dans le cerveau.
23:00 Il a rité sur la chaîne américaine Bloomberg
23:04 alors qu'elle y était interrogée concernant la possible réélection de Donald Trump.
23:08 La présidente de la Banque Centrale Européenne, Christine Lagarde,
23:11 a ostensiblement suspendu sa réponse le temps de boire une gorgée de café.
23:14 Cette attitude n'a pas manqué de provoquer de nombreux rires dans l'assistance.
23:18 Retrouvant son sérieux et l'habituel retenu des banquiers centraux,
23:21 Christine Lagarde a d'abord rappelé que le choix de leur avenir appartenait aux Américains
23:26 et que les affinités personnelles devaient être mises de côté dans la gestion des affaires du monde
23:31 avant tout de même de dire sa préoccupation quant à la situation aux Etats-Unis
23:36 et ce sans nommer le favori dans la course à la Maison Blanche.
23:39 Un vrai exercice d'équilibriste.
23:41 Bruxelles contre les petites entreprises.
23:45 En cause, un arrêt de la Cour de cassation de septembre 2023
23:48 qui a déclaré conforme une directive européenne de 2003
23:51 selon laquelle tout arrêt maladie générait des droits à des congés payés
23:55 pour la Confédération des petites et moyennes entreprises, la CPM.
23:58 Cette décision de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français
24:01 coûtera entre 2 et 3 milliards d'euros par an pour les petites entreprises.
24:05 Une nouvelle charge qui n'a pas été intégrée dans les prévisionnels.
24:09 Et voilà, nous approchons déjà de la fin de cette édition au programme de votre soirée
24:17 La chronique d'Edouard Husson sur la notion d'ordre spontanée de l'économiste Hayek
24:21 et un numéro de tête à clashe sur la nullité de la conférence de presse d'Emmanuel Macron.
24:25 Demain, dans le samedi politique, je recevrai l'ancien colonel des renseignements de l'armée suisse,
24:30 Jacques Beau, pour évoquer la défaite de l'Ukraine précipitée tristement par l'Occident.
24:35 Dimanche, vous pourrez retrouver "Les idéal endroits"
24:38 avec un débat sur le journaliste Jean Madiran.
24:40 Et puis dans Terre de mission, Guillaume Detuellois présente la réédition
24:43 de la Bible du chanoine Crampon aux éditions Téquis.
24:47 C'est à présent la fin de cette édition.
24:49 Merci à tous pour votre fidélité.
24:51 Bonne fin de semaine. A lundi, bonsoir et portez-vous bien.
24:56 [Musique]
25:11 [Musique]

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