Le secteur de la cordonnerie et des services rapides recrute avec Mister Minit
Les Vraies Voix de l'emploi avec Hervé Dabin, DG groupe Minit France, Anthony Gasner, Responsable de boutique à Ecole-Valentin, Paul Prouteau, nouveau collaborateur à Ecole-Valentin, Denis Guirao, Expert métiers et Formateur réseau et Estelle Nda, Collaboratrice en reconversion
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00:00 Sud Radio, 19h-20h, les vraies voix de l'emploi.
00:04 Et on est ravis de vous retrouver avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:08 Bienvenue sur Sud Radio, la marque Mister Minute est reconnue dans le secteur de la cordonnerie et des services rapides.
00:14 Fondée en 1957 et on en parlera avec son directeur général dans un instant,
00:19 SELC est spécialisée dans une variété de services tels que la duplication de clés, de badges, de cordonnerie, de l'imprimé, de la gravure et de la réparation de divers articles.
00:29 Le concept multi-services de Mister Minute fait de l'entreprise un leader offrant des services de proximité qui répondent aux besoins quotidiens des clients.
00:35 En plus, l'entreprise a involvé pour inclure des services de réparation rapide, notamment pour les chaussures, les montres et les smartphones.
00:41 Et puis elle offre également des opportunités de franchise, assurant la transmission de savoir-faire technique et commercial assez franchisé.
00:48 Oui, Mister Minute se distingue par son approche de formation et d'accompagnement continu,
00:52 favorisant ainsi l'autonomie et l'épanouissement personnel et professionnel de ses employés et partenaires.
00:57 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue chez les vraies voix de l'Emploi.
00:59 Et on va faire un état des lieux de cette belle entreprise avec Hervé Dabin, qui est avec nous, directeur général Mini France.
01:09 Bonsoir, merci d'être avec nous ici.
01:12 Sur l'histoire de l'entreprise, on l'a dit en prélude, 1957, elle vient pas de chez nous.
01:17 Ça n'est pas une entreprise française, même si aujourd'hui elle est très très très très prégnante en France.
01:24 Oui, alors l'entreprise, comme vous l'avez dit, est née en Belgique, vous ne l'avez pas dit, mais en 1957, en Belgique, un 14 juillet.
01:31 C'est bien.
01:32 C'est bien, voyez, donc il y a vraiment une partie française.
01:34 C'est un signe qui est vraiment France.
01:35 C'est un signe.
01:36 Et en fait, vous avez parlé de proximité, de service rapide, c'est tout l'ADN de notre entreprise,
01:41 parce qu'en fait, ce 14 juillet 1957, un couple se promenait à Bruxelles sur les pavés,
01:47 et ils allaient à une soirée, et madame a cassé le talon de sa chaussure.
01:52 C'était un drame, et aucun moyen de le réparer rapidement, puisqu'à l'époque, on donnait sa chaussure au cordonnier,
02:00 et on l'attendait la semaine suivante.
02:01 Ça a pris des semaines, c'est ça, oui.
02:02 Et c'est né comme ça, et donc c'est pour ça que je dis service rapide, proximité, parce que c'est vraiment l'ADN.
02:07 Alors vous proposez beaucoup de services, outre les semelles et talons, on va dire ça comme ça.
02:12 Oui, alors on a commencé avec la cordonnerie, pour réparer tout type de chaussures,
02:17 et puis ensuite est venue la clé, et quand on parle de clé, tout type de clé,
02:22 donc les clés pour chez soi, de maison, et puis ensuite des clés de sécurité, et puis des clés de voiture.
02:28 Quand on parle de clés de voiture, c'est aussi des clés simples, des clés avec une puce électronique, le transpondeur,
02:33 des clés avec la télécommande, qu'on appelle nous centralisation,
02:37 et puis ensuite on a continué avec les badges, les télécommandes, pour ouvrir les portes, les portails, les portes de garage,
02:45 et puis tout ce qui touche aux tablettes, aux smartphones, réparation, et puis protection.
02:50 Et donc j'en passe comme ça, on a une multitude de services, et puis on essaie d'innover,
02:55 donc depuis maintenant 1957, on essaie d'apporter de nouveaux services, aussi souvent qu'on le peut,
03:01 pour répondre à tous ces besoins du quotidien.
03:03 Alors aujourd'hui, bien sûr, on en trouve un petit peu partout en France, combien de franchises aujourd'hui ?
03:08 Alors, 50 magasins en franchise, et 150 en propre.
03:13 Voilà, c'est ça, donc c'est un maillage territorial assez large.
03:16 Vous êtes où ? Vous êtes généralement dans les centres commerciaux, en tout cas là où la vie existe en fait ?
03:22 Oui, quand on parle de proximité, cet ADN dont j'ai parlé, l'objectif pour nous, c'est d'être au plus proche de nos clients,
03:28 pour que, d'une manière simple, ils puissent venir chez nous.
03:31 Et donc, l'idée était de dire, quand nos clients vont faire leurs courses, on est là.
03:36 Donc ils déposent leurs chaussures, leurs smartphones, leurs tablettes, ils nous viennent nous voir pour leurs clés,
03:42 et ils n'ont pas affaire d'autres déplacements.
03:44 Donc on est dans 98% des cas en centre commercial, et quelquefois en centre ville.
03:51 Alors combien y a-t-il de salariés au sein de l'entreprise Mister Minute France, et puis dans le monde, si vous avez les chiffres ?
03:56 Alors, rapidement, sans noyer tout le monde de chiffres, Mister Minute, c'est environ 700 boutiques en Europe,
04:04 donc 200 en France, avec environ 400 collaborateurs, pour la France.
04:10 Et aujourd'hui, un chiffre d'affaires qui augmente, parce que c'est une entreprise qui va plutôt très bien,
04:15 c'est vraiment du service pour le coup ?
04:17 Oui, l'entreprise va très bien, le chiffre d'affaires progresse,
04:21 et puis on a le bonheur, grâce aussi à notre ADN, la proximité, je l'ai dit,
04:26 mais aussi entretenir, réparer, prolonger la vie des produits,
04:30 puisque finalement c'est ça qui est à l'origine de Mister Minute.
04:34 Et donc, avec ça, on avait vraiment l'objectif de développer toute cette partie,
04:48 enfin vraiment entretien, réparation.
04:51 En fait, ça va dans le sens de l'histoire, parce que finalement, prolonger aujourd'hui,
04:55 avant on achetait, on jetait, on achetait, on jetait,
04:58 et grâce à des gens comme vous, on pérennise finalement tous ces objets.
05:01 Exactement, et donc cet ADN dont j'ai parlé, nous a permis d'être précurseurs
05:05 dans ce bonus réparation qui a été mis en place par le gouvernement il y a quelques mois,
05:09 et on a été donc très partenaire dès le début, on y a contribué beaucoup aujourd'hui,
05:14 on représente à peu près 60 ou 70%, près de 70% des points aujourd'hui,
05:20 des cordonniers qui font cette réparation,
05:23 et donc ça nous permet d'avoir, nous, d'apporter ce service,
05:26 et d'assurer aussi, par la même, la croissance et le développement de l'entreprise.
05:30 Vous dites des boutiques, je crois, et pas des magasins,
05:32 vous avez des boutiques en nom propre, société, des boutiques en franchise, c'est ça ?
05:37 Exactement, oui.
05:38 Quelle est la proportion, et comment ça se passe pour devenir franchisé, par exemple ?
05:42 En fait, on a trois quarts, tout à l'heure, je devais te dire que chiffre,
05:44 on a trois quarts de boutiques en propre,
05:46 alors on pourrait dire magasin, mais on aime bien ce côté boutique,
05:48 parce que ça nous ajoute de la proximité.
05:51 En plus c'est petit, en plus c'est...
05:52 Exactement, voilà, donc c'est très important, et puis donc, c'est cinquantaine de boutiques en franchise.
05:56 Et qu'est-ce qui fait la différence, en fait ?
05:58 Pourquoi travailler sur les deux aspects ?
06:01 En fait, on a traditionnellement en tête d'être nous présents en propre,
06:08 là où il y a un fort potentiel et beaucoup de flux clients,
06:13 et puis quand on a besoin d'avoir davantage de flexibilité,
06:18 qui peut être horaire, par exemple,
06:20 on le propose à des entrepreneurs qui nous rejoignent,
06:23 et qui eux peuvent davantage gérer des contraintes horaires, par exemple,
06:26 ou gérer des boutiques de proximité avec un peu moins de flux.
06:31 D'accord. Quand vous dites des contraintes horaires,
06:33 ça veut dire qu'ils ouvrent plus tôt et ferment plus tard, c'est ça ?
06:36 Oui, oui, bien sûr.
06:38 Allez-y, allez-y.
06:39 Non, non, non, et finalement, est-ce que c'est un métier qui s'est féminisé aujourd'hui ?
06:45 La réponse est oui. Je crois qu'on aura l'occasion d'en parler un peu tout à l'heure,
06:48 mais oui, contrairement à une idée qui peut être une idée reçue,
06:51 ce métier n'est pas réservé aux hommes.
06:53 Il y a beaucoup d'hommes avec leur tablier.
06:56 Oui, exactement.
06:57 Et depuis, je crois qu'à l'époque, il y avait déjà des femmes qui faisaient ce métier,
07:04 et aujourd'hui, et en tout cas chez nous, c'est de plus en plus.
07:07 En tout cas, vous restez avec nous, on va faire un point dans un instant sur la suite.
07:12 Bien entendu, il y a tellement de choses à dire.
07:14 On va parler des métiers, parce qu'il y a énormément de compétences
07:16 et énormément d'expertise chez vous,
07:18 et beaucoup de gens autour de la table,
07:20 pour montrer la diversité de ces expertises.
07:23 On en parle dans un instant, mais vous pouvez réagir, bien entendu,
07:26 si vous avez des questions à poser.
07:28 Vous êtes les bienvenus dans les vraies voies de l'emploi.
07:31 On est ensemble jusqu'à 20h.
07:33 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
07:39 Vous connaissez cette entreprise, bien entendu.
07:41 Vous êtes forcément un de leurs clients.
07:43 Ça s'appelle Mister Minute.
07:44 Il y en a partout en France.
07:45 Il y en a à peu près 200, j'ai envie de dire.
07:47 C'est ça ?
07:48 C'est ça.
07:49 Je les comptais bon.
07:50 De Quercapierpignon et de Brest à Strasbourg, schématiquement.
07:52 Voilà.
07:53 Et à peu près 700 boutiques, quand même, réparties dans 10 pays.
07:56 Donc, vous ne pouvez pas les rater.
07:58 Hervé Dabin est avec nous, directeur général de Minute France.
08:01 Et puis Stéphane Parisse est avec nous, directeur des activités stratégiques.
08:05 Bonsoir.
08:06 Merci d'être avec nous.
08:08 Vous étiez auparavant directeur des opérations.
08:11 Donc, en tout cas, les produits, vous les connaissez bien.
08:14 Les boutiques aussi.
08:16 Votre rôle au sein du groupe,
08:18 on parle emploi aujourd'hui, c'est quoi en fait ?
08:20 C'est de développer toutes les activités stratégiques
08:23 qui tournent autour des boutiques.
08:26 Donc, par exemple, le B2B,
08:28 les nouveaux services qu'on est capable de proposer.
08:32 On est très innovant.
08:34 On est en train de mettre en place une application
08:36 pour refaire des clés avec son téléphone portable.
08:40 Et quand vous dites le B2B,
08:44 à des entreprises, vous leur proposez quoi par exemple ?
08:48 Parce qu'on pense à la boutique B2C,
08:51 "Business to Consumer",
08:52 c'est-à-dire monsieur ou madame qui a cassé ses talons
08:54 ou qui a perdu un clé.
08:55 Décidément, vous allez lui porter malheur avec vos conneries,
08:57 la force de dire qu'on a cassé nos talons.
08:58 C'est pour les faire travailler.
09:00 On ne vous imagine pas faire du B2B, comme on dit.
09:04 Par exemple, c'est de proposer à des grandes entreprises
09:07 de distribution de chaussures,
09:09 de demander à leurs clients
09:11 de rapporter dans leur magasin
09:13 leurs chaussures quand elles sont abîmées.
09:15 Et ensuite, nous, on vient les réparer
09:17 dans ces magasins-là.
09:19 En fait, c'est travailler finalement
09:21 ce qu'on disait tout à l'heure avec Hervé Dabin,
09:23 c'est le service aujourd'hui,
09:25 c'est de déployer au maximum du service.
09:28 Aujourd'hui, le cœur de métier, finalement,
09:30 c'est la clé et la cordonnerie à la base, c'est ça ?
09:34 Absolument.
09:35 C'est vraiment notre ADN.
09:36 On a commencé avec la corde haut,
09:38 ensuite la clé est arrivée,
09:40 et aujourd'hui, on s'occupe de tous les services
09:42 qu'on est capable de rendre immédiatement
09:44 auprès des clients.
09:46 Il y a un chiffre en France,
09:48 parmi 25 millions de clés plates reproduites,
09:50 1 million sont effectuées chez Mister Minute,
09:53 ce qui est assez énorme.
09:55 Il y a aussi le service pour les téléphones portables.
09:57 Qu'est-ce que vous faites comme service
09:58 pour les téléphones portables ?
10:00 C'est un service sur lequel on est rentré
10:02 il y a à peu près 7-8 ans,
10:04 et on est capable aujourd'hui de réparer
10:06 dans quasiment toutes les boutiques
10:08 tous les téléphones.
10:10 Vous cassez votre vitre,
10:12 ça arrive sans arrêt, votre batterie est abîmée,
10:14 votre doc de charge fonctionne plus,
10:17 vous laissez votre smartphone chez nous.
10:20 N'importe quelle marque ?
10:22 N'importe quelle marque, évidemment.
10:24 Et puis on a des experts qui font ça incroyablement bien,
10:27 tout de suite, et ils adorent ça.
10:29 Et donc le temps d'aller faire ses courses
10:31 dans son hypermarché, en ressortant,
10:33 le téléphone est réparé.
10:35 Hervé Dabin, forcément la technologie
10:37 n'est pas du tout votre cœur de métier
10:39 à la base, forcément.
10:41 Il faut réfléchir à cette société
10:43 qui avance hyper vite
10:45 et rentrer dans cette course
10:49 à la technologie et à anticiper
10:51 les marchés de demain ?
10:53 Oui, alors, c'est vraiment,
10:55 je l'ai dit dans l'ADN, on a fait ça depuis
10:57 la création, avec tous les produits dont j'ai parlé.
10:59 Et oui, ça veut dire qu'on est
11:01 tout le temps en veille. On est en veille,
11:03 on observe, on regarde. Alors à la fois
11:05 les technologies, et Stéphane l'a dit,
11:07 pour les smartphones, les tablettes, mais aussi
11:09 par rapport à, par exemple, toute l'économie
11:11 circulaire. On parlait là aussi
11:13 des chaussures, de trouver de quelle manière
11:15 on peut contribuer davantage encore
11:17 à cette économie circulaire. Par exemple,
11:19 pour les smartphones, maintenant, on a mis en place
11:21 toute une offre
11:23 pour les protéger, pour les
11:25 prolonger, pour accroître la durée de vie.
11:27 Donc ça, c'est toujours une réflexion, une veille
11:29 qu'on a en permanence.
11:30 Il y a un mot qui n'est pas très français,
11:32 alors je vais le faire à la française, ou à l'anglaise,
11:34 la "refashion".
11:36 J'ai vu que vous entreteniez
11:38 les sneakers, alors je vais faire apparaître
11:40 un peu en fait, je ne savais pas ce qu'était un sneaker,
11:42 je pensais que c'était une barre chocolatée. Vous faites même
11:44 de la rénovation de sneakers. - Les sneakers, c'est
11:46 les baskets. - Oui, mais je ne le savais pas
11:48 il y a encore quelques heures, Cécile.
11:50 Je suis un peu ringard. - Évidemment,
11:52 on s'occupe de... - J'ai rien dit, j'ai rien dit. - Vous le pensez tellement
11:54 fort. - On s'occupe des sneakers,
11:56 on répare les sneakers, évidemment.
11:58 Et puis vous citez "refashion", donc ça,
12:00 c'est vraiment l'actualité du moment.
12:02 Ça consiste à proposer
12:04 au client de bénéficier
12:06 d'un bonus réparation quand ils viennent faire
12:08 réparer leurs chaussures chez nous.
12:10 Le client bénéficie
12:12 entre 7€ et 25€,
12:14 donc c'est très important,
12:16 d'une remise quand il vient rapporter ses chaussures
12:18 et qu'il a un problème avec ses talons, avec sa semelle,
12:20 ou sa couture
12:22 à lâcher.
12:24 Et donc, aujourd'hui... - Et la magie
12:26 opère chez vous, c'est ça. - Exactement, c'est nous
12:28 qui faisons les réparations. - Hervé Dabin,
12:30 la question est de se dire que dans tous
12:32 ces métiers, forcément, il y a des expertises,
12:34 il a fallu reformer
12:36 des employés, peut-être
12:38 déjà présents sur le site, ou aller chercher
12:40 d'autres expertises.
12:42 C'est quoi, à la base, sont des gens
12:44 dont le métier, c'est quoi ?
12:46 Ils ont fait un CAP, ils viennent
12:48 d'où, en fait ? - La beauté
12:50 de notre métier, et je crois qu'on
12:52 pourra peut-être y revenir un peu plus longuement tout à l'heure,
12:54 mais la beauté, en quelques mots,
12:56 de ce métier, c'est qu'on prend
12:58 en charge la totalité
13:00 de la formation.
13:02 Quand on a évoqué tous les produits
13:04 ou tous les services qu'on offrait,
13:06 c'est énorme. C'est vraiment énorme,
13:08 et malgré tout, on
13:10 prend en charge toute la formation, c'est-à-dire que vous pouvez
13:12 rentrer chez nous sans aucun diplôme,
13:14 sans aucune formation, sans aucune compétence
13:16 particulière, si ce n'est l'envie.
13:18 L'envie de nous rejoindre, et pour le reste,
13:20 on s'en occupe. - Les traits de caractère,
13:22 Stéphane Paris, aujourd'hui, pour travailler
13:24 chez Mister Minute, c'est quoi ?
13:26 C'est la polyvalence, peut-être ?
13:28 - La polyvalence, le dynamisme.
13:30 Il faut qu'on cherche des personnes qui soient
13:32 commerçantes, parce qu'on a besoin
13:34 d'être devant le client tout le temps,
13:36 de comprendre son problème
13:38 et de lui apporter une solution.
13:40 Donc on est d'abord et avant tout des commerçants,
13:42 donc il faut qu'on soit très commerçants,
13:44 et ensuite, il faut qu'on ait une cascade technique,
13:46 parce qu'une fois qu'on a compris le problème
13:48 du client, il faut qu'on soit capable de lui apporter la solution.
13:50 - Pour rentrer chez Mister Minute,
13:52 on parle souvent de l'emploi des seigneurs, bon, c'est pas de
13:54 7 à 77 ans, parce que 7 c'est un peu jeune,
13:56 et 77 c'est 13 ans après l'âge légal de la retraite.
14:00 On peut rentrer chez Mister Minute
14:02 à quel âge ? Quel est l'âge limite ?
14:04 - On a des tout jeunes qui
14:06 commencent leur carrière chez nous,
14:08 on a des apprentis,
14:10 on a des qui font toute leur carrière chez nous
14:12 en commençant tout jeune,
14:14 et on célèbre très régulièrement des 40 ans
14:16 d'ancienneté,
14:18 voire 41, 42,
14:20 donc on a des personnes, on a beaucoup,
14:22 on a beaucoup de salariés qui ont beaucoup d'ancienneté
14:24 chez nous, et puis on a des personnes
14:26 qui font de la reconversion,
14:28 qui font leur métier, à un moment ils en ont
14:30 assez, ils veulent être,
14:32 ils veulent faire quelque chose de plus concret,
14:34 de plus dans l'air du temps,
14:36 avec l'économie circulaire
14:38 par exemple, et on les récupère
14:40 bien plus tard
14:42 dans leur carrière, et on est
14:44 capable de les former, comme le disait Hervé,
14:46 sur tous les métiers, pour qu'ils soient
14:48 performants partout. - Et il y a
14:50 aussi la possibilité de progresser aussi,
14:52 parce que c'est ça qui est intéressant,
14:54 c'est-à-dire que, comme vous avez
14:56 différentes boutiques, différentes
14:58 expertises finalement,
15:00 vous le dites, en même temps on est commerçant, on est polyvalent,
15:02 on est expert, on peut
15:04 faire quoi finalement, pour monter,
15:06 grimper l'échelle sociale chez
15:08 Mister Minute ? - On commence opérateur,
15:10 donc on apprend son métier comme ça,
15:12 - Opérateur, on fait quoi par exemple ?
15:14 - Opérateur, on pratique tous les métiers,
15:16 donc il faut savoir tout faire,
15:18 - Vous faites des téléphones portables et des talons,
15:20 même chose, même effet. - Exactement, c'est toute la beauté
15:22 de ce métier. - Mais moi, j'épouse un monsieur
15:24 de Mister Minute, c'est pas possible ? - Ah bah c'est ce que je vous disais,
15:26 vous avez une clairfaire, il les fait, vous faites vos talons,
15:28 il vous répare votre portable, il
15:30 refashionne vos sneakers, que demande le peuple !
15:32 - On répare les montres évidemment !
15:34 - Mais en plus, à la bonheur !
15:36 - Vous êtes des surhommes, incroyable !
15:38 - Et vous lancez une application également maintenant
15:40 pour refaire les clés de voiture, c'est ça ?
15:42 - Voilà, tout à l'heure vous disiez qu'on faisait à peu près
15:44 1 million de clés plates sur les 25 millions
15:46 qui existent en France, alors ça paraît
15:48 beaucoup, et en même temps ça fait que 5%
15:50 du marché. - Ils sont jamais contents
15:52 - C'est bien, mais il y a quand même 95%
15:54 du marché qui nous échappe.
15:56 Donc voilà, on s'est dit comment on va faire pour
15:58 récupérer ce marché-là ?
16:00 Et puis, notre ADN, c'est la proximité.
16:02 On a toujours voulu
16:04 être au plus près des clients pour les aider
16:06 quand ils en avaient besoin.
16:08 Et donc, on s'est dit qu'on allait
16:10 faire une application, c'est ce qu'on a
16:12 mis en place. Donc,
16:14 aujourd'hui, grâce à notre application
16:16 qui s'appelle Cléminit, vous prenez une
16:18 photo de votre clé,
16:20 et immédiatement et automatiquement
16:22 l'application va vous dire
16:24 qu'est-ce que c'est comme type de clé, quel prix
16:26 vous allez avoir à payer,
16:28 et vous pouvez payer en ligne
16:30 et en 24-48 heures
16:32 vous recevez votre clé chez vous.
16:34 - N'importe quelle clé ? - Oui,
16:36 pratiquement toutes les clés. - A peu près toutes les clés
16:38 mais les clés de maison, enfin voilà.
16:40 - Oui, c'est ça. - Donc ça,
16:42 on part de la clé simple à la clé
16:44 plus compliquée, on refait votre clé et on
16:46 vous lit tout de suite. Et vous faites ça de votre canapé.
16:48 - On vous la livre, c'est-à-dire que vous n'êtes pas obligé d'aller la chercher
16:50 dans une boutique Mister Minute. - On vous la livre
16:52 où vous voulez, donc on peut la livrer dans la boutique
16:54 Mister Minute si vous le souhaitez, mais on peut la livrer
16:56 également, bien évidemment, chez vous. - À la taxe au-dessus de radio.
16:58 - Bien sûr, on va en faire
17:00 un point relais. Merci pour votre proposition.
17:02 C'est une bonne idée. - Patrick
17:04 Roger, s'il nous écoute. - Il va
17:06 adorer, voilà.
17:08 En tout cas, vous restez avec nous, on fait une petite pause, on revient dans
17:10 un instant et on reviendra avec
17:12 Anthony Gessner qui était avec nous
17:14 et responsable de boutique, parce que oui,
17:16 c'est intéressant aussi d'avoir des responsables de
17:18 boutique et c'est un métier
17:20 qui doit être très polyvalent. On en parle dans un instant
17:22 avec un nouveau collaborateur,
17:24 Paul Proutos, avec nous aussi, de l'école
17:26 à l'école Valentin. Allez,
17:28 on fait une petite pause, on revient dans un instant
17:30 tout de suite. Et les vraies voies de l'emploi
17:32 avec... c'est le jeu de cette
17:34 famille. Dans la famille Mister
17:36 Minute, je voudrais le directeur général
17:38 Hervé Dabin est avec nous,
17:40 le directeur des activités stratégiques
17:42 avec Stéphane Paris et puis
17:44 Anthony Gessner est avec nous, responsable de boutique
17:46 à l'école Valentin. Bonsoir, merci
17:48 d'être avec nous. - Bonsoir.
17:50 - Vous êtes avec aussi Paul Proutos
17:52 qui est avec nous, nouveau collaborateur à l'école Valentin.
17:54 Bonsoir, merci d'être en direct
17:56 avec nous. Alors ça, effectivement, c'est un métier.
17:58 Ce qui est intéressant, c'est de...
18:00 On va commencer par vous,
18:02 Paul Proutos, puisque vous êtes un nouveau collaborateur.
18:04 Vous sortez
18:06 de l'école ou pas, vous avez fait
18:08 un métier ou pas et qu'est-ce qui vous a plu dans ce métier ?
18:10 - Alors, d'abord, j'étais
18:12 à l'école comme tout
18:14 le monde. Après,
18:16 j'ai voulu me mettre au travail
18:18 assez tôt, donc j'ai commencé
18:20 par un apprentissage
18:22 qui ne m'a pas plu.
18:24 - Sauf quoi ? - Dans la mécanique
18:26 moto. - Ok.
18:28 - Et à 17 ans et demi, j'ai trouvé
18:30 un emploi de serveur en CDI.
18:32 J'y ai travaillé pendant
18:34 à peu près un an et demi et
18:36 à mes 19 ans, je voulais
18:38 changer. Je voulais
18:40 retourner dans quelque chose de vraiment manuel,
18:42 de mécanique,
18:44 de précision, tout
18:46 en gardant la relation client que j'avais
18:48 dans mon emploi de serveur.
18:50 Mes parents
18:52 avaient vu une affiche chez
18:54 Mister Minute, ils connaissaient le
18:56 responsable et ils m'ont dit
18:58 "Va postuler là-bas, c'est
19:00 très sympa" et puis c'est ce que j'ai fait.
19:02 - Le responsable était avec nous, Anthony
19:04 Gassner. Comment ça se passe ?
19:06 Combien de personnes
19:08 travaillent dans une boutique Mister Minute en général ?
19:10 C'est vous qui faites le recrutement ?
19:12 Vous passez par DRH à Paris ? Comment ça fonctionne ?
19:14 - En moyenne, c'est des boutiques qui
19:16 tournent à deux, deux personnes, des fois
19:18 trois, ça dépend de la superficie du magasin
19:20 et de la clientèle aussi.
19:22 C'est...
19:24 Comment ?
19:26 - En fait, c'est vous qui les
19:28 recrutez ? Comment ça se passe ?
19:30 - On a plusieurs catégories.
19:32 C'est les directeurs de région qui viennent
19:34 faire les entretiens ou sinon, nous, on les
19:36 filtre déjà premièrement et ensuite
19:38 on donne notre ressenti et ensuite, le directeur
19:40 de région vient directement au magasin et
19:42 nous donne... - Et quand vous dites
19:44 "On donne notre ressenti",
19:46 qu'est-ce que vous allez chercher chez eux ? Parce qu'on disait
19:48 tout à l'heure, oui, effectivement, leur relation client
19:50 par exemple, on sent que
19:52 Paul
19:54 a quand même une capacité
19:56 en tout cas, il a fait de la mécanique, donc on sent
19:58 qu'il est un peu débrouillard sur pas mal de choses.
20:00 C'est ça aussi qu'on va chercher chez un
20:02 nouveau ou une nouvelle collaboratrice ?
20:04 - C'est ça et puis surtout, ça va être une
20:06 motivation, déjà.
20:08 Ça va être une personne qui va être à l'aise avec pas
20:10 mal de choses, qui est très aussi minutieux
20:12 et puis pour elle, c'est vraiment
20:14 basé sur l'envie en fait.
20:16 La motivation. - Paul, comment s'est passée votre
20:18 intégration et votre formation aussi ?
20:20 - Alors, au début, c'est assez stressant.
20:22 - Ils ont été odieux !
20:24 - Non, ça s'est très bien passé
20:26 - C'est stressant dans le sens où... - Vous voyez qu'il n'y a pas qu'avec moi
20:28 qu'elle est désagréable !
20:30 - Non, on fait le premier entretien
20:32 après le deuxième entretien
20:34 s'il y en a un deuxième. Après,
20:36 on nous dit qu'on doit
20:38 aller à Paris pour faire des formations et
20:40 quand on est jeune, qu'on ne voyage pas forcément
20:42 énormément à Paris et tout
20:44 - C'est une petite aventure, c'est ça ?
20:46 - Ouais, voilà, c'est comme une petite aventure. Après,
20:48 tout est pris en charge par l'entreprise,
20:50 tout est bien structuré
20:52 et après, c'est
20:54 une semaine de formation à Paris
20:56 - Une semaine, c'est rapide ! - Voilà, après,
20:58 on est accompagné pendant plusieurs semaines
21:00 en boutique et on refait une semaine de formation
21:02 sur d'autres thèmes
21:04 et on continue. - Cette formation, pardon,
21:06 je vous coupe cette formation d'une semaine, c'est quoi ?
21:08 - Alors, c'est une formation sur un total
21:10 de huit semaines et après,
21:12 une période d'intégration de six mois au total.
21:14 - Mais vous faites quoi dans cette première semaine à Paris, par exemple ?
21:16 - Première semaine, on apprend à régler tout ce qui est
21:18 machine à clé,
21:20 comment tailler les clés,
21:22 il y a plusieurs types de clés, clés sécurisées,
21:24 clés à points
21:26 et autres.
21:28 - Ça y est, il est bon, il est réglé !
21:30 - On commence vraiment dans le côté technique
21:32 et après,
21:34 on va sur la boutique
21:36 pour appliquer les techniques qu'on a vues,
21:38 commencer à voir
21:40 la relation client, voir la caisse,
21:42 voir tout
21:44 ce qu'il y a autour des clés
21:46 et de la cordonnerie.
21:48 On commence un peu à s'entraîner
21:50 sur des anciennes chaussures,
21:52 la cordonnerie
21:54 et après, on fait une semaine encore à Paris
21:56 pour que la cordonnerie
21:58 parce que c'est un vrai métier
22:00 donc ça prend pas mal de temps
22:02 parce que c'est vraiment un métier
22:04 d'artisan
22:06 et donc après ça, ça se fait au fil du temps.
22:08 - La première, Paul Proutaud,
22:10 la première chaussure qu'on ressemèle
22:12 ou voilà, c'est la pression ou pas ?
22:14 - Alors, oui et non !
22:16 (rires)
22:18 - C'est pas sur une chaussure de client
22:20 donc ça va mais après...
22:22 - C'est sur les vôtres, comme ça, il n'y a pas de risque !
22:24 - Non, sur celle des parents
22:26 par exemple, pour s'entraîner
22:28 c'est sympa.
22:30 Après,
22:32 on est très encouragés,
22:34 on nous montre, on nous explique
22:36 comment il faut faire,
22:38 c'est franchement
22:40 et après, on essaie de faire les gestes,
22:42 les bons gestes pour faire de belles finitions
22:44 et une bonne qualité de travail minute.
22:46 - Tony Gassner, vous qui êtes responsable de boutique,
22:48 c'est quoi la journée type d'un responsable de boutique
22:50 chez Mister Minute pour ceux
22:52 et celles et ceux qui voudraient postuler et qui nous écoutent ?
22:54 - Alors, la journée type,
22:56 alors déjà, ça se passe
22:58 très très bien !
23:00 - Ça démarre bien !
23:02 - C'est ça !
23:04 On veille à ce que le magasin soit
23:06 propre, soit accueillant
23:08 et ensuite,
23:10 à ce que les rayons soient
23:12 plein,
23:14 structurés.
23:16 - L'ouverture, c'est à quelle heure ? Fermeture à quelle heure en général ?
23:18 - L'ouverture du magasin, généralement, c'est de 9h
23:20 jusqu'à la fermeture à 19h.
23:22 - D'accord.
23:24 - Mais est-ce qu'il y a de l'entretien à faire ?
23:26 Parce que j'imagine que lorsque vous utilisez
23:28 des talons, il y a des déchets,
23:30 il y a forcément une comptabilité
23:32 à tenir, c'est quoi un magasin ?
23:34 Finalement, quand on est responsable de magasin ?
23:36 - Il y a beaucoup de travail annexe,
23:38 la compta, comme le disait Cécile, la paperasse,
23:40 en France, c'est assez fréquent.
23:42 C'est très simplifié, on est seul sur le boutique,
23:44 on a l'ouverture de la caisse, qui se fait
23:46 assez facilement, on a des caisses qui sont très interactives,
23:48 donc qui sont faciles à utiliser.
23:50 Une fois qu'on a fait notre ouverture de caisse,
23:52 on fait notre journée de type.
23:54 Et ensuite, le soir, on a une clôture
23:56 de la caisse qui se fait,
23:58 et on a un rangement en boutique.
24:00 De façon à ce que la personne qui reprend la boutique
24:02 le lendemain, elle retrouve une boutique propre.
24:04 - Hervé Dabin,
24:06 quand on voit Paul,
24:08 on sent que c'est
24:10 tout nouveau pour lui,
24:12 mais finalement, c'est comme une pièce de théâtre.
24:14 Parce que tout à coup, vous devez parler
24:16 à des gens, parce que généralement, les experts
24:18 sont plutôt cachés
24:20 dans des ateliers,
24:22 et là, ils font un petit peu tout sur le devant
24:24 de la scène. C'est une super école !
24:26 - C'est une super école, le métier,
24:28 il est incroyable.
24:30 Je répète régulièrement
24:32 qu'il est très gratifiant.
24:34 Parce que oui,
24:36 on acquiert une connaissance technique
24:38 incroyable, et puis on peut,
24:40 devant tout le monde, devant les clients, la mettre
24:42 en scène.
24:44 Et puis, rendre de tels services que
24:46 de manière très générale,
24:48 on a des clients qui sont ravis, qui repartent avec
24:50 un grand sourire. Et donc, oui, c'est ça.
24:52 C'est comme une belle pièce de théâtre.
24:54 - Justement, Anthony Gasser, vous avez commencé comme responsable
24:56 de magasin, vous avez commencé comme Paul Prouteau,
24:58 et puis, évolution. Est-ce qu'on peut
25:00 évoluer facilement chez Mister Minute ? - Oui, très.
25:02 Moi, ça fait 9 ans que j'ai intégré la société.
25:04 - Vous avez un peu de bouteille, comme on dit.
25:06 - Oui, c'est ça. Donc, moi, j'ai commencé,
25:08 alors j'ai fait 2 années en tant qu'opérateur
25:10 sur la boutique de Benenson à Jean Casiznod.
25:12 Et ensuite, je suis passé directement
25:14 responsable de magasin sur École Valentin.
25:16 Et un an après, je suis passé aussi
25:18 coordinateur de région, donc du coup, en assistant
25:20 le directeur de région par rapport
25:22 à certaines tâches. - Et vous êtes
25:24 un homme heureux aujourd'hui ? - Ah bah oui, oui, très.
25:26 On arrive à s'épanouir dans le travail,
25:28 dans la vie personnelle aussi, du coup.
25:30 - Paul Prouteau, ça vous a
25:32 changé, en fait, ce rapport ?
25:34 Le fait que vous avez fait de la mécanique
25:36 et là, vous n'êtes pas en rapport avec les clients,
25:38 ensuite vous avez été serveur,
25:40 est-ce que finalement, ça vous a donné confiance en vous ?
25:42 Est-ce que ce métier qui est assez
25:44 complet, j'ai envie de dire, vous a un peu changé ?
25:46 - Bah, disons que
25:48 tout ce qui est manuel, tout ça,
25:50 j'étais habitué
25:52 à ce genre de travaux.
25:54 Ce qui est gratifiant
25:56 par rapport à mécanique ou serveur,
25:58 c'est qu'on n'est pas traité de la même façon
26:00 par la clientèle. C'est le client,
26:02 il vient avec un besoin,
26:04 une détresse, et
26:06 le fait de lui rendre un service,
26:08 les clients,
26:10 ils sont... - Le héros du quotidien !
26:12 - Voilà, c'est ça, comme ça,
26:14 comme ressenti, et c'est vraiment très
26:16 plaisant, en plus
26:18 d'avoir une bonne équipe.
26:20 Donc, franchement,
26:22 je suis content. - Vous aspirez
26:24 à quoi, être responsable de magasin
26:26 rapidement ? - Même progression que notre ami
26:28 Anthony Gessner ? - Et pourquoi pas.
26:30 Et directeur général. Non, je plaisante.
26:32 Il a le temps.
26:34 - Comment ça se passe, l'intégration d'un jeune
26:36 comme Paul quand il arrive, Anthony Gessner ?
26:38 - Ça se passe plutôt bien. - Vourieux !
26:40 - Oui, ça c'est sûr, effectivement.
26:42 - Il pleure toute la journée.
26:44 - On va répondre à ses besoins,
26:46 on va rencontrer les difficultés
26:48 que lui va avoir sur la boutique, et en fait,
26:50 on va lui apporter les meilleurs outils pour que lui puisse se développer
26:52 et puisse du coup rendre aux clients
26:54 son besoin.
26:56 - Pour les filles qui nous écoutent,
26:58 Anthony Gessner, est-ce que
27:00 aujourd'hui, est-ce qu'elles osent
27:02 venir postuler
27:04 pour ce type de métier ?
27:06 Parce que c'est un métier que les filles, bien sûr,
27:08 peuvent faire. Elles osent le faire, aujourd'hui, de plus en plus ?
27:10 - Oui, bien sûr. On a eu des candidats
27:12 qu'on postulait. On a aussi,
27:14 nous, c'est arrivé dans notre magasin,
27:16 pour vraiment tenir toute l'amplitude horaire, dans le sens
27:18 où c'est que, il y a eu certains moments où c'est confirmé,
27:20 le temps de midi, et pour justement pallier
27:22 du coup à ça, on a recruté
27:24 des hôtes d'accueil. Et les hôtes d'accueil, justement,
27:26 c'était bien souvent des filles, et voilà,
27:28 qu'on a recruté, et aujourd'hui,
27:30 qu'on a toujours en boutique.
27:32 - Paul, après quelques mois de présence, ça fait
27:34 combien de temps que vous êtes arrivé ? - Ça va faire un petit peu plus
27:36 d'un an. - Quel bilan est-ce que vous faites ?
27:38 - Positif. - Oui, c'est bien.
27:40 - Non, franchement, je vois
27:42 au début, on
27:44 hésite, on fait,
27:46 on fait, on pose
27:48 quand même les questions,
27:50 et après, de fil en aiguille,
27:52 on devient à l'aise sur les clés
27:54 de voiture, sur la cordonnerie,
27:56 sur les clés plates, retrouver la
27:58 bonne ébauche de clés,
28:00 et petit à petit, ça... - Ça rentre.
28:02 - Ça rentre. - Voilà. - Et puis,
28:04 ça devient vraiment un pur plaisir,
28:06 et on voit pas le temps passer. - Allez, vous restez
28:08 avec nous dans un instant, on va vous parler de
28:10 ces métiers, de cette expertise, mais certaines
28:12 personnes, forcément, pour vous transmettre
28:14 cette expertise, sont là.
28:16 Denis Guirault
28:18 sera avec nous dans quelques instants, et on vous
28:20 parlait de reconversion, et bien justement, Estelle
28:22 Henda, on en parlera avec elle,
28:24 c'est une reconversion, et c'est une fille.
28:26 Voilà, on coche toutes les
28:28 cases, on en parle dans un instant, à tout de suite.
28:30 Depuis 1957,
28:32 Mister Minute s'occupe de vos petits
28:34 soucis quotidiens, de vos talons,
28:36 de vos montres, de vos
28:38 finalement, de vos smartphones, même si ça
28:40 n'existait pas en 1957,
28:42 mais de vos clés,
28:44 et pour ça, il faut des expertises,
28:46 il faut des gens. Hervé
28:48 Dabin est avec nous, directeur général du groupe
28:50 Minute France, en tout cas, on vous remercie d'être là,
28:52 avec toute cette belle équipe, Stéphane Paris aussi, directeur
28:54 des activités stratégiques, et nous
28:56 accueillons avec nous Denis Guirault,
28:58 qui est expert métier formateur
29:00 réseau, bonsoir, merci d'être avec nous,
29:02 et Estelle Henda, qui est collaboratrice
29:04 et en reconversion, on est ravis de vous accueillir,
29:06 bonsoir, merci. - Bonsoir, merci.
29:08 - Pour revenir,
29:10 on revient à vous dans quelques instants sur cette formation,
29:12 des postes ouverts, aujourd'hui,
29:14 Stéphane Paris, combien de postes
29:16 ouverts, et sur quel type de métier,
29:18 et CDI, c'est quoi, quelle forme ?
29:20 - Aujourd'hui, on a à peu près 30 postes
29:22 ouverts, sur toute la France,
29:24 dans toutes les régions, ce sont des postes
29:26 à temps complet, en CDI,
29:28 donc on accueille
29:30 toutes les personnes qui ont... - Sur quel métier ?
29:32 - Ce sont des métiers d'opérateur,
29:34 tout le monde commence opérateur
29:36 chez Minute, et ensuite,
29:38 on peut progresser,
29:40 en étant responsable de boutique, expert
29:42 métier, comme Denis Guirault.
29:44 - Et la qualification
29:46 de base, pour ceux qui nous écoutent,
29:48 en disant "pourquoi pas, je ne suis pas très bricoleur
29:50 ou je ne sais pas quoi", est-ce que c'est
29:52 un problème ou pas un problème ? - Non, il faut avoir
29:54 des aptitudes... - Ou une appétence,
29:56 en tout cas, à vouloir devenir. - Pour pouvoir utiliser
29:58 ses mains, il faut qu'on soit un peu bricoleur,
30:00 et encore une fois, il faut
30:02 avoir des aptitudes,
30:04 également, commerciales, on a besoin
30:06 que les opérateurs
30:08 aient au devant des clients, et soient à l'aise
30:10 pour écouter les clients et comprendre
30:12 leurs problématiques. - Et on envoie le CV où ?
30:14 - On envoie le CV, par exemple au siège
30:16 à l'Uni de France, à Paris,
30:18 60 rues de Watinise.
30:20 - Voilà, et vous nous faites de la part de Philippe David.
30:22 - Denis Guirault,
30:24 vous êtes expert métier et formateur réseau,
30:26 les métiers c'est très vaste, comment vous faites
30:28 pour former vos équipes à autant de métiers différents ?
30:30 - Alors, on sait faire ça, parce que
30:32 du coup, on fait ça depuis des années,
30:34 c'est-à-dire qu'on recrute des gens qui ne sont
30:36 pas du métier, ou très peu,
30:38 et donc du coup, nous on
30:40 essaie de recruter des gens qui ont des profils de commerçants,
30:42 c'est très important pour nous,
30:44 et on les amène du côté technique, tout simplement.
30:46 Comment on fait ?
30:48 C'est un suivi, une formation
30:50 sur le terrain, moi je suis 100% du temps
30:52 sur le terrain, il y a deux heures j'étais
30:54 au centre de formation avec
30:56 sept stagiaires qui me sont montés à Paris,
30:58 et donc je suis
31:00 100% sur le terrain, je reçois
31:02 des jeunes entrants, je vais
31:04 des fois refaire des mises à jour,
31:06 des mises à niveau, sur certains
31:08 opérateurs, et voilà,
31:10 c'est un suivi, tout simplement.
31:12 C'est ce qu'on disait tout à l'heure avec
31:14 Paul Proto, c'est une
31:16 formation qui dure quoi, huit semaines ?
31:18 Il y a huit semaines de base,
31:20 c'est la formation de base, c'est-à-dire que c'est pour
31:22 commencer, on va dire,
31:24 à se trouver dans une boutique
31:26 à peu près qu'on sait de quoi on parle.
31:28 Et ensuite, ça peut aller jusqu'à six mois,
31:30 et on considère qu'il faut à peu près entre
31:32 huit mois et un an pour que... - Être à l'aise.
31:34 Être à l'aise, oui,
31:36 sur à peu près la majeure partie de nos métiers.
31:38 On aime parler des reconversions dans les vraies voies de l'emploi,
31:40 et Stellenda, vous vous êtes passée de la banque
31:42 à Mister Minute, c'est pas vraiment
31:44 la même chose, comment ça s'est passé
31:46 cette reconversion ? Et en plus, vous avez
31:48 évolué chez Mister Minute, on va en parler après.
31:50 Très facilement, la banque n'était pas
31:52 mon premier amour, puisque c'était ma famille
31:54 qui m'avait dit d'aller un peu vers ça,
31:56 parce que ma tante,
31:58 à l'origine, se fabriquait ses chaussures, donc
32:00 l'amour du cuir, des belles matières
32:02 étaient déjà là depuis très longtemps.
32:04 J'ai fait toute ma carrière... - Et d'en prendre soin ?
32:06 - Voilà, j'ai fait toute ma carrière
32:08 à la banque, et à un moment, je suis arrivée
32:10 au bout en me disant "j'ai plus de
32:12 défis personnels", et derrière, le management
32:14 ne suit pas. Donc, j'ai fait le choix
32:16 d'appeler Mister Minute, parce
32:18 que je savais déjà qu'il y avait une formation.
32:20 Donc, j'ai appelé Denis en lui
32:22 disant "j'ai vu que vous avez une annonce,
32:24 je veux rentrer chez vous", et en fait, je pensais
32:26 qu'il y avait un diplôme à la fin de la formation.
32:28 Il m'a expliqué
32:30 comment ça a fonctionné,
32:32 parce que c'est vrai qu'on ne trouve pas forcément toutes les informations
32:34 partout, et j'ai eu
32:36 un petit rétro-pédalage, je lui ai dit
32:38 "en fait, dans ma carrière, on m'a souvent formée,
32:40 et quand je changeais d'entreprise,
32:42 que je passe de la Société Générale au Crédit
32:44 Agricole, ou Autun,
32:46 même avec un diplôme de base, les formations
32:48 internes ne sont pas reconnues." Donc, je
32:50 lui ai dit "on va faire un pari,
32:52 je vais d'abord faire un CAP,
32:54 c'est-à-dire le diplôme minimum pour entrer
32:56 dans le métier, et je vous promets
32:58 que d'ici un an, puisque
33:00 la formation adulte sur Bordeaux dure
33:02 9 mois, je vous rappelle, et si vous avez
33:04 un poste à me proposer,
33:06 je viens chez vous." - Voilà, c'est ça.
33:08 Vous avez fait un CAP quoi exactement ?
33:10 - Alors, Cordonnier Multiservice.
33:12 Il faut savoir qu'en France, la formation est scindée
33:14 en 3 CAP différents,
33:16 le CAP Bautier, le CAP
33:18 Cordon Multiservice, et le CAP
33:20 Podo-orthésiste. Donc, on ne fait pas forcément
33:22 tous la même chose. - Podo-orthésiste, oui. - Et pour moi,
33:24 la partie multiservice me paraissait
33:26 beaucoup plus complète. Donc, je suis
33:28 partie les yeux fermés, en sachant
33:30 où je voulais aller. Et
33:32 j'ai rappelé Denis
33:34 un peu avant la semaine de
33:36 l'examen, en lui disant
33:38 "Je passe l'examen la semaine prochaine,
33:40 je suis sûre que je l'aurai, donc c'est même plus
33:42 la question. Mais la question, c'est
33:44 de savoir si vous me mettez quelque chose
33:46 sur la table." Il m'a dit "Je te prévois
33:48 un entretien avec le directeur de région,
33:50 qui est venu le mercredi de la
33:52 même semaine sur Bordeaux, donc il s'est dépassé,
33:54 il m'a accordé un entretien
33:56 dans un autre carrefour, Lormont.
33:58 - Oui, au nord de Bordeaux.
34:00 - Je rencontre une équipe aussi,
34:02 pas celle avec laquelle je
34:04 devrais travailler, donc je vois réellement
34:06 ce qu'il y a sur le terrain. Il me dit "Si vous voulez
34:08 signer, je n'ai pas besoin que vous ayez votre
34:10 CAP, le contrat il est là, il ne tient qu'à vous de me dire oui."
34:12 - Et c'est quand même... - Mais vous l'avez
34:14 eu quand même le CAP ? - Je l'ai eu.
34:16 - Ah bon ? C'était la chute.
34:18 - Vous auriez pu avoir pris une bouteille quand même.
34:20 - Je l'ai eu, l'examen je l'ai
34:22 passé, si je me rappelle, le 13 juin, et
34:24 j'embauchais chez Miss Herménite le 20 juin.
34:26 J'étais à Paris la semaine du
34:28 27 parce qu'il n'y avait pas de disponibilité
34:30 pour le train, et mon
34:32 contrat CDI était déjà signé avant même que
34:34 j'ai dit quoi que ce soit à d'autres.
34:36 - Denis Guirault, vous recrutez en ce moment,
34:38 je crois notamment il y a un poste à Bordeaulac, c'est ça ?
34:40 - Oui. - Grand centre commercial de Bordeaux.
34:42 On a l'impression
34:44 que l'esprit d'équipe c'est quelque chose
34:46 de très important chez Mister Minit.
34:48 C'est inculqué dès la formation
34:50 que vous occupez des formations ? - Bien sûr, parce que
34:52 du coup, avec Anthony
34:54 vous parliez tout à l'heure du rôle
34:56 et de la journée type d'un responsable, mais
34:58 c'est autant le commerce que la
35:00 production, que
35:02 l'administratif, et
35:04 on essaye d'avoir toutes les mêmes
35:06 connaissances, c'est-à-dire qu'un premier opérateur
35:08 peut être amené aussi à faire de l'administratif,
35:10 il va faire
35:12 du commerce, il va faire de la
35:14 production, donc du coup on est obligés
35:16 de s'entraider, on est obligés
35:18 d'être soudés et de faire
35:20 au mieux. - Et Estelle, aujourd'hui
35:22 vous êtes responsable de boutique,
35:24 c'est quoi votre rôle aujourd'hui ? - Vous avez progressé
35:26 rapidement en fait ? - J'ai progressé rapidement,
35:28 parce que j'ai eu la chance du fait d'avoir
35:30 le CAP, d'avoir une formation
35:32 interne réduite à deux semaines,
35:34 puisque à peu près
35:36 70% étaient déjà acquis,
35:38 par contre le CAP ne m'avait pas appris les
35:40 réglages, la formation Minit
35:42 est vraiment carrée, c'est-à-dire que Denis m'a dit
35:44 "oublie ce que tu connais, je sais que
35:46 tu les connais, mais il faut que là tu me montres à 100%
35:48 que tu as la capacité."
35:50 Donc ils m'ont mis au centre de formation avec quelqu'un
35:52 qui était, mais vraiment
35:54 très pédagogue, qui nous a donné
35:56 beaucoup, et je pense que ça aussi quand on parle
35:58 de famille, il faut le savoir,
36:00 les anciennes générations nous donnent beaucoup,
36:02 ce qui fait qu'en fait on a les yeux qui
36:04 pétillent, donc Philippe Coquune
36:06 m'a mise devant
36:08 des machines, avec lesquelles
36:10 je travaillais déjà, puisque j'avais fait mes stages,
36:12 je savais faire des clés, mais je n'avais jamais réglé quoi que ce soit.
36:14 Donc on a tout décomposé,
36:16 tout repris à zéro, et
36:18 quand je suis arrivée sur la boutique avec Christian,
36:20 puisque on parlait de la formation continue,
36:22 elle continue dans la boutique.
36:24 Donc avec la personne qu'on voit parfois
36:26 plus souvent que notre prof famille, en fonction
36:28 des boutiques on est sur du 6h ou du 10h,
36:30 c'est aussi au choix, on va vers
36:32 les postes qui nous sont proposés,
36:34 et qui correspondent à notre situation personnelle.
36:36 Donc, voilà,
36:38 je me suis donné,
36:40 ils m'ont fait confiance,
36:42 et mon responsable boutique
36:44 partait à la retraite donc au mois de
36:46 juin, donc ce soit à peu près
36:48 6 mois après que je sois rentrée
36:50 réellement dans le vif du sujet.
36:52 Et ils ont senti en moi
36:54 des compétences qui m'ont
36:56 poussé à avoir plus encore
36:58 confiance et à me dire "bon,
37:00 je ne vais pas attendre 10 ans, l'occasion elle est là,
37:02 ça y est, j'ai trouvé ma vocation,
37:04 vas-y !" Donc j'ai été préparée
37:06 deux mois et j'ai anticipé,
37:08 j'étais déjà responsable boutique parce que
37:10 Christian est parti au mois de juin,
37:12 les tests ont été faits au mois de novembre,
37:14 c'est concluant, donc j'assume la partie
37:16 administrative, tout avec un jeune
37:18 recruté aussi. - Mais on sent de la fierté
37:20 dans vos yeux, Denis Guirault,
37:22 quand vous voyez ça. - Absolument, parce que c'est
37:24 alors déjà c'est quand même un petit pic,
37:26 c'est une reconversion,
37:28 mais dès le premier coup de fil
37:30 avec Estelle,
37:32 j'étais très déçu
37:34 quand elle m'a dit "non, je vais faire un CAP"
37:36 j'étais super déçu parce qu'on avait
37:38 eu un super contact téléphonique,
37:40 et du coup, voilà, c'était...
37:42 Mais bon, on l'a rattrapé un an après,
37:44 et on a bien fait. - On a une certitude,
37:46 c'est qu'il y a de l'emploi à la clé chez Mister Minute.
37:48 - Il fallait qu'il fasse une blague.
37:50 Merci beaucoup ! - Très bien. - Merci !
37:52 - Hervé Dabin dit que c'est très bien, lui au moins il a compris.
37:54 - Merci en tout cas,
37:56 Hervé Dabin d'avoir été avec nous, directeur général
37:58 de Minute France, merci Stéphane Paris,
38:00 directeur des activités
38:02 stratégiques, merci Anthony
38:04 Gassner, responsable de boutique à
38:06 École Valentin, merci à Paul Proutot,
38:08 ce nouveau collaborateur à École
38:10 Valentin, qui on souhaite beaucoup de succès aussi,
38:12 Denis Guirault d'avoir été avec
38:14 nous, expert métier, formateur réseau,
38:16 et merci beaucoup Estelle Enda de nous
38:18 avoir donné autant de
38:20 joie en tout cas, et de...
38:22 Vous avez certainement avec
38:24 Paul Proutot donné la possibilité à ces
38:26 gens, ceux qui nous écoutent, de dire
38:28 "Moi aussi je peux peut-être trouver un
38:30 métier dans lequel je vais me sentir heureuse
38:32 et heureux". Merci en tout cas d'avoir
38:34 été avec nous, merci à notre équipe formidable,
38:36 on se retrouve demain à 17h Philippe. - Demain
38:38 à 17h tout de suite Sud Radio à votre service,
38:40 et après le flash de 20h, les essentiels
38:42 de Sud Radio. - Allez, passez une belle soirée,