Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario : on nous promet "Une autre Europe". Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’UE est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Dans son ouvrage "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !", Bernard Germain revient sur les amitiés sulfureuses des pères de l'Europe et sur les secrets de la construction des institutions européennes. En livrant ces informations, les Français prendront conscience de la réalité. Pour Bernard Germain, quitter l’UE est la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.
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00:00 [Générique]
00:06 Bonjour à tous, bienvenue dans notre Zoom, aujourd'hui en compagnie de Bernard Germain.
00:11 Bonjour monsieur.
00:12 Bonjour.
00:13 Bernard Germain, vous êtes ancien ingénieur logiciel.
00:16 Aujourd'hui à la retraite, vous étiez venu nous présenter votre précédent ouvrage
00:20 "Déconstruire la woke idéologie".
00:23 Vous publiez depuis cet ouvrage "L'Union européenne".
00:26 En sortir, au plus vite à retrouver sur la boutique de TV Liberté,
00:31 justement Bernard Germain, cette construction européenne,
00:34 vous la décrivez comme, vous la qualifiez comme
00:37 la plus fabuleuse arnaque politique du XXe siècle.
00:41 Une construction que vous faites remonter à 1938
00:45 avec un certain Walter Hallstein, professeur de droit en Allemagne.
00:50 Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce personnage ?
00:54 Walter Hallstein était un juriste, comme vous venez de le dire, un homme de droit.
00:58 C'était le doyen de la faculté de Rostock.
01:00 Il a été celui qui a été le principal artisan de la construction
01:05 du projet européen d'Adolf Hitler qui s'appelait "Das neue Europa".
01:10 Et il a rédigé un projet complet,
01:15 que d'ailleurs il a été présenté à Mussolini en Italie en 1938
01:20 et sur lequel il a travaillé avec des juristes également italiens.
01:25 Il n'a pas pu le mettre en œuvre complètement
01:29 puisque la guerre s'est terminée, comme vous le savez.
01:32 Il a d'ailleurs rejoint les rangs des troupes allemandes
01:35 puisque sur la fin de la guerre, tout homme était obligé de porter l'uniforme.
01:40 Et il a été arrêté en 1944 à Cherbourg par les Américains
01:44 qui ont très vite vu à qui ils avaient affaire.
01:49 Ils l'ont emmené immédiatement aux États-Unis, ils l'ont recyclé,
01:52 ils l'ont ramené en Allemagne où il est devenu tout de suite
01:55 un des principaux collaborateurs d'Adenauer.
01:58 Et c'est lui à qui on a demandé d'écrire le projet de construction européenne,
02:03 cette fois-ci non plus sous le drapeau nazi mais avec le drapeau européen.
02:10 Et donc il a simplement ressorti son projet,
02:13 il a enlevé ce qui faisait désordre, c'est-à-dire la race aryenne,
02:17 la chasse aux juifs, etc.
02:20 Et le projet est celui qui a été mis en œuvre patiemment.
02:26 Et il a d'ailleurs été le premier président de la Commission européenne
02:31 jusqu'en 1967, date à laquelle de Gaulle a obtenu son départ.
02:35 – D'accord, et vous dites, vous rappelez qu'il est celui qui a préparé
02:40 et co-signé avec Adenauer le fameux traité de Rome, c'était en 1957,
02:44 traité qui lançait le projet européen ?
02:48 – Oui tout à fait.
02:50 Alors l'annonce du projet de CECA a été rédigée par Dina Chinson,
03:01 qui était scottère d'État américain avec Jean Monnet.
03:04 – La Communauté européenne du charbon et de l'acier.
03:07 – Voilà, qui était la première brique, s'il ose dire,
03:09 de cette construction européenne.
03:11 Et c'est Robert Schuman qui a été à cette occasion victime
03:15 d'une manipulation absolument fantastique de la part des Américains
03:19 puisqu'on lui a demandé de rédiger le document en question,
03:23 ce qu'il n'a pas été capable de faire.
03:25 Et donc, trois jours avant la déclaration officielle,
03:28 on lui a donné la déclaration que les Américains voulaient,
03:31 c'est Jean Monnet qui lui a donné.
03:33 Il l'a lu et il est parti en courant, laissant Jean Monnet répondre
03:37 aux journalistes qui posaient des questions.
03:39 Mais l'histoire retient que c'est Schuman qui a été le premier
03:42 qui a fait cette déclaration, alors qu'en fait,
03:45 il a été totalement manipulé par les Américains.
03:48 Les trois qu'on vient de citer, Schuman, Monnet et Walter Hallstein
03:53 étant tous les trois des agents de la CIA, ce qui est officiel.
03:57 – D'accord. Cette Europe fédérale, voulue donc par cet homme,
04:02 Walter Hallstein, pourquoi vous dites qu'elle serait une machine de guerre
04:06 contre les nations et contre les peuples ?
04:08 – Alors, parce que justement, cette construction européenne,
04:13 d'ailleurs il a présenté le projet en 1965 et De Gaulle s'est cabré
04:19 immédiatement contre Walter Hallstein.
04:22 – Oui d'accord.
04:23 – Il présentait un projet d'Europe fédérale, il l'annonçait tel quel.
04:27 Et le général De Gaulle a dit non, non, non, il n'est pas question de ça.
04:31 Et il a pratiqué à partir de ce moment-là la politique de la chaise vide
04:34 et ça a débouché sur les accords de Luxembourg
04:37 qui ont notamment octroyé un droit de veto pour les pays membres de la CEE
04:43 en l'occurrence à l'époque.
04:45 Et Walter Hallstein, c'est ce que je disais tout à l'heure,
04:48 a même été ensuite éliminé de la direction de l'Europe
04:52 parce que De Gaulle l'a exigé, justement suite au projet d'Europe fédérale
04:56 qu'il a voulu présenter et sur lequel De Gaulle a dit
04:59 il n'en est absolument pas question.
05:01 Il voulait une Europe des nations et pas une Europe fédérale.
05:04 – Alors déjà aussi, en 1965, les Américains ont voulu la création de l'euro,
05:11 la monnaie qui est aujourd'hui en circulation en France
05:15 et même dans l'Union Européenne.
05:17 Ils voulaient cette instauration mais sans l'annoncer.
05:20 Donc pourquoi ce stratagème ?
05:22 – Parce que les Américains construisaient…
05:28 En fait, tout se passe après la seconde guerre mondiale.
05:33 Il y a ce qu'on appelle la guerre froide
05:35 et les Américains voulaient utiliser le continent européen
05:39 comme étant un protectorat américain
05:43 dans leur guerre contre les pays de l'Europe de l'Est.
05:47 – Oui, la tête de pont avancée.
05:48 – Et donc l'Europe devait être contrôlée par eux
05:51 et c'est le sens du projet qu'ils ont monté.
05:55 Alors ils voulaient également qu'il y ait une monnaie.
05:58 Alors ça, il n'était pas question que ça s'appelle l'euro,
06:00 ils voulaient simplement une monnaie.
06:02 Et le Daily Télégraphe a publié en septembre 2000
06:05 les archives déclassifiées des États-Unis
06:08 dans lesquelles il est marqué noir sur blanc
06:11 que justement les États-Unis avaient ça comme projet
06:15 mais ont dit "surtout, ne le dites pas avant que la chose ne soit impossible".
06:21 Et donc ils ont une stratégie de construction de l'Europe
06:24 qui pourrait se comprendre comme étant une roue à cliquets.
06:28 C'est-à-dire que chaque fois qu'on passe un cliquet,
06:30 il y a l'anti-retour qui fait qu'on ne peut pas revenir en arrière.
06:33 Et c'est exactement ce que les Américains voulaient faire.
06:35 – Et cette création de l'euro aura lieu finalement le 15 décembre 1995
06:41 lors du Conseil européen à Madrid.
06:43 – Absolument.
06:46 – En plus de l'aspect économique, vous dites que les États-Unis
06:50 ont mis également la main sur l'Europe sur le plan militaire avec l'OTAN.
06:55 Mais pourquoi alors que le pacte de Varsovie et l'URSS
07:01 se sont écroulés à la fin des années 90,
07:04 les pays de l'Europe, de l'Ouest et de l'Est
07:08 cherchent à ce point à rejoindre l'OTAN ?
07:11 On a vu la Finlande rejoindre l'organisation il n'y a pas si longtemps.
07:14 – Non, c'est le contraire.
07:16 C'est-à-dire que c'est les États-Unis qui construisent de manière…
07:21 D'ailleurs c'est saisissant quand on regarde les cartes,
07:23 quand on juxtapose les cartes des pays membres de l'Europe
07:26 et ceux qui sont membres de l'OTAN, il y a une concordance quasi parfaite.
07:31 Ça commence par l'OTAN et très vite ils rentrent dans l'Europe.
07:35 Alors pourquoi est-ce que les Américains voulaient cela ?
07:40 Parce que même si le pacte de Varsovie est tombé,
07:45 pour les Américains, la Russie reste l'ennemi.
07:50 En 1991, il y a eu des discussions avec M. Gorbatchev.
07:54 Ça a été confirmé par Roland Dumas en avril 2022 sur Sud Radio.
08:03 – L'ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand.
08:06 – Absolument, qui a participé à ces discussions.
08:09 Alors rien n'a été écrit mais l'accord a été formel avec Gorbatchev en disant
08:14 "vous supprimez le pacte de Varsovie et nous nous engageons,
08:19 nous allons nous assurer que la Russie reste neutre".
08:22 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
08:25 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
08:28 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
08:31 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
08:34 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
08:37 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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08:43 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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08:49 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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08:55 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:01 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:07 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:13 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:19 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:25 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:31 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
09:34 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
09:37 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:43 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:49 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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09:55 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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10:01 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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10:19 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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10:25 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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10:31 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
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12:10 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
12:13 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
12:16 Et ça a permis à l'OTAN de se faire croire
12:19 que les Américains n'ont pas respecté leur engagement.
12:22 – Vous avez parlé de constitution européenne
12:25 mais les Français n'ont jamais été consultés
12:28 sur le projet global de cette construction européenne.
12:31 Alors qu'est-ce que vous en pensez ?
12:34 – Ah bah écoutez, c'est exactement pareil
12:36 que ce qui s'est passé en Union soviétique.
12:38 Il y a eu la révolution qui a été faite par les bolcheviques
12:41 à partir de 1917.
12:43 Staline a fait une constitution en 1936
12:46 et donc l'a fait adopter par le Parlement.
12:49 Il n'a jamais demandé au peuple russe
12:51 de continuer avec le régime communiste.
12:53 C'est exactement pareil.
12:55 Il y a un système qui s'est mis en place
12:57 comme une roue à cliquets
12:59 mais jamais on ne demande aux gens
13:01 "Est-ce que vous êtes d'accord pour continuer ?"
13:04 Si il y a par exemple…
13:06 – Enfin on leur a demandé en 2005, ils ont dit non mais…
13:09 – Qu'est-ce qui s'est passé ?
13:10 – Vous accueillerez des Lisbonnes.
13:11 – Eh ben on a contourné.
13:12 – Avec le Congrès.
13:13 – Absolument.
13:14 Et donc voilà, il n'y a pas de remise en cause possible
13:17 dans le système tel qu'il est
13:19 et donc on ne demande pas aux gens ce qu'ils veulent.
13:21 On sait pour eux, puisque les gens sont apparemment
13:23 trop bêtes pour savoir.
13:24 Et quand ils expriment leur point de vue,
13:26 comme ce n'est pas ce qui est attendu comme réponse,
13:28 eh ben on la contourne.
13:30 – Le chancelier allemand Helmut Kohl,
13:32 et c'est très intéressant, vous le racontez dans votre ouvrage,
13:36 avait été interrogé sur l'introduction de l'euro en 2002.
13:41 Cette interview n'a été publiée qu'en 2013
13:45 parce qu'il dit à un moment dans cette interview
13:48 à propos de l'introduction de l'euro,
13:50 il dit ceci "j'ai agi comme un dictateur"
13:53 parce qu'il savait que les Allemands n'en voudraient pas de cette euro.
13:57 – Absolument.
13:58 C'est-à-dire que sa déclaration dit que
14:02 s'il avait soumis à un référendum le projet d'adoption d'une monnaie
14:08 qui est l'euro, il aurait eu 70% de non et 30% de pour.
14:14 30% de vote pour.
14:17 Et il en a conclu "je ne veux pas me prendre une pareille dérouillée
14:24 et par conséquent je ne consulte pas les gens".
14:26 Et donc il en conclut, il dit "voilà, on a imposé cette euro
14:31 et on s'est comporté comme des dictateurs"
14:33 puisqu'on savait parfaitement que les gens s'ils avaient été interrogés
14:36 auraient dit non, donc on les a pas interrogés.
14:38 – Vous évoquez aussi Bernard Germain
14:40 et les compétences que l'UE partage avec les États membres.
14:45 En réalité, vous dites que tous les pouvoirs,
14:48 tous les secteurs clés sont contrôlés à Bruxelles,
14:51 notamment l'immigration, avec, on le sait aujourd'hui,
14:54 un droit au regroupement familial inscrit dans le marbre du droit européen.
14:59 Quelle marge, au final, reste-t-il de manœuvre ?
15:03 Reste-t-il au gouvernement de l'Union Européenne ?
15:06 – Alors quasiment aucune, puisque le processus a été tellement loin
15:10 que maintenant on va jusqu'au bout,
15:15 et d'ailleurs ils en sont à vouloir créer un État européen,
15:20 ce qui signifie qu'on vient de devenir des provinces,
15:23 les autres pays de l'Europe, ou alors on sort de l'Europe.
15:26 Mais les domaines de compétences, c'est prévu par les textes.
15:32 – Ce que vous appelez, ce qu'on appelle les GOPÉ.
15:34 – Ah non, non, ça c'est autre chose, ça c'est les orientations économiques.
15:37 Ce que je parle, c'est la répartition des compétences.
15:40 Alors, il y a des compétences qui sont exclusivement européennes,
15:43 il y a des compétences qui sont partagées,
15:46 et des compétences qui sont nationales.
15:48 Les compétences nationales, c'est peanuts, ce qui n'a aucune importance.
15:53 Les compétences partagées, c'est celle…
15:56 alors c'est là que c'est vicieux, quoi.
15:59 Parce qu'on dit que c'est partagé, mais c'est pas partagé du tout.
16:02 C'est-à-dire que ce n'est partagé que si l'Europe n'a pas légiféré,
16:06 ou qu'elle ne veut pas s'en occuper.
16:09 Donc c'est un partage qui est assez surprenant
16:12 quant à ce qui appartient exclusivement à l'Europe,
16:15 et bien ça appartient exclusivement à l'Europe.
16:17 Donc en fait, on peut dire que, pour l'essentiel,
16:19 depuis la mise en place de l'Europe, petit à petit, au fur et à mesure,
16:23 l'Europe s'approprie tout un tas de domaines
16:26 dont les pays perdent toute possibilité d'intervenir dessus,
16:30 et c'est donc l'Europe qui pilote les grands domaines.
16:35 Pour l'immigration dont vous parliez, il y a deux textes qui font foi.
16:39 Il y a le traité d'Amsterdam de 1997
16:44 qui officialise le fait que l'Europe,
16:48 ça fait partie de son domaine de compétence, l'immigration.
16:51 Et puis vous avez la CEDH,
16:54 qui, bien que n'étant pas directement une structure européenne,
16:59 a mis en place tout un droit,
17:02 qui notamment, dans son article 8,
17:05 prévoit qu'on doit respecter le droit à avoir une famille,
17:09 et c'est à ce titre-là qu'effectivement,
17:13 cet article est invoqué en permanence
17:17 pour justifier l'arrivée de plus en plus massive de familles entières
17:21 à partir du moment où l'un de ses membres est arrivé,
17:24 y compris clandestinement, sur notre sol.
17:26 – Ces GOPÉ, justement, que j'évoquais à l'instant,
17:28 et qui sont totalement fondamentales dans l'organisation de l'Union européenne,
17:32 est-ce que vous pouvez nous en dire un mot ?
17:34 – Absolument.
17:35 Alors, je dois dire d'ailleurs que j'ai moi-même découvert
17:40 l'existence des GOPÉ en travaillant sur ce livre,
17:44 et j'en ai été sidéré.
17:47 Alors les GOPÉ, ça veut dire les Grandes Orientations des Politiques Économiques,
17:52 pour faire simple, et parce qu'on n'a quand même pas trop le temps,
17:56 c'est la Commission européenne qui fournit chaque année
18:01 une feuille de route à chaque pays.
18:03 – Qui s'appelle des recommandations.
18:05 – Voilà, alors, dans leur langage d'hypocrite,
18:07 ça s'appelle des recommandations, alors qu'en fait c'est des obligations.
18:10 Et donc chaque pays est tenu d'appliquer ça et de rendre des comptes.
18:16 Alors donc c'est Bercy, plus un des services, le SGE,
18:22 qui est un des services du Premier ministre, qui pilote les deux,
18:25 Bercy reçoit les éléments, le SGE contrôle,
18:28 et donc met en œuvre la politique souhaitée par Bruxelles.
18:33 Là où c'est extraordinaire et où ça pose un vrai problème,
18:36 ça montre vraiment ce qu'est l'Europe,
18:39 c'est qu'ils se contrefoutent totalement de savoir si c'est ce que veulent les gens,
18:46 il n'y a aucun vote qui n'a lieu sur le sujet,
18:49 donc l'Europe qui n'est élue par personne décide
18:53 et les hommes politiques doivent appliquer,
18:57 ce qui permet de poser un problème.
18:59 En 2017 et en 2022, quand Macron a été élu,
19:03 mais les GOPÉ de l'année en question étaient déjà sortis,
19:06 donc il y a eu toute une discussion,
19:08 "je vais faire ci, je vais faire ça, mais non, il faut faire ci, mais non, il faut faire ça", etc.
19:12 alors qu'en fait, la feuille de route, elle était déjà écrite.
19:15 – Notamment la réforme des retraites.
19:17 – Absolument, et d'ailleurs c'est Manon Aubry de la France Insoumise
19:21 qui l'a dit en février 2023, elle a dit "mais vous savez où est-ce que c'est écrit ça ?
19:27 C'est écrit dans les GOPÉ".
19:29 Et elle a sorti les GOPÉ, elle les a montrés,
19:32 et elle a montré où est-ce que c'était écrit dedans.
19:34 Donc voilà, alors du point de vue de la démocratie, c'est quand même un sacré problème,
19:38 c'est-à-dire que les peuples ont l'impression qu'ils élisent des hommes politiques
19:42 qui vont diriger leur pays, alors que c'est à Bruxelles que c'est décidé,
19:46 et en fait les hommes politiques, quels qu'ils soient,
19:49 de gauche, de droite, du centre, ne font qu'appliquer la politique décidée par Bruxelles.
19:54 – J'entendais un téléspectateur nous dire encore que dans ce pays,
19:58 la France, plus rien ne fonctionne, il parlait évidemment de nos services publics.
20:02 Quelle est la politique de l'Union Européenne justement
20:05 à l'égard des services publics des États membres ?
20:09 – Eh bien, je vais essayer de le dire de façon assez simple,
20:13 ils sont pour la destruction des services publics,
20:16 puisqu'ils sont pour la libre concurrence,
20:19 et que les services publics, par définition, c'est lié à un monopole,
20:24 et c'est l'intérêt général qui prévaut, par exemple,
20:28 il y a marqué au fronton de toutes les mairies, liberté, égalité, fraternité,
20:32 mais qu'est-ce que la liberté de se soigner s'il n'y a pas de moyen de se soigner ?
20:36 Donc à partir de là, quel que soit l'endroit où on habite sur le territoire,
20:41 il faut qu'effectivement on puisse bénéficier des services
20:45 qui sont rendus à la population dans d'autres endroits,
20:47 par exemple d'avoir des hôpitaux, etc.
20:49 Et moi j'habite dans les Côtes d'Armor, à Guingamp,
20:52 il y a une bataille qui se mène depuis des mois
20:55 pour savoir si on va garder la maternité et l'hôpital de Guingamp,
21:01 ce qui est répondu et qui est une position très européenne,
21:05 c'est de dire "ce n'est pas assez rentable,
21:07 mais comment peut-on avoir des impératifs de rentabilité
21:10 quand il s'agit de soigner les gens ?"
21:12 Par définition, ça ne peut être que des dépenses.
21:15 Et c'est pour ça qu'on assiste à la désertification de nos territoires ruraux.
21:19 Absolument, absolument.
21:21 D'ailleurs j'ai un chapitre complet sur l'histoire des services publics
21:24 et la position de l'Europe et pourquoi ils sont en train de les détruire.
21:28 Et c'est une catastrophe en termes de vie sociale pour les Français
21:33 qui n'habitent pas dans les grandes villes,
21:35 parce que les campagnes sont en train de devenir des déserts.
21:38 En matière d'écologie aussi, vous dénoncez l'action du GIEC
21:42 qui est mise en musique par Bruxelles.
21:45 Pourquoi à ce niveau-là vous parlez d'une dictature carrément climatique ?
21:51 Écoutez, je vais reprendre en deux phrases ce qui a été sorti du GIEC.
21:58 Alors le GIEC a produit, en 1998, c'est un monsieur qui s'appelait Michael Mann,
22:03 a sorti une courbe dite "en crosse de hoquet".
22:08 J'en publie d'ailleurs le schéma dans mon livre.
22:12 Donc cette courbe dit, le climat pour faire simple,
22:17 le climat était grosso modo stable depuis plus de 1000 ans,
22:20 et depuis la nuit des temps, et d'un seul coup, hop, ça augmente.
22:25 Et donc ce serait l'activité humaine qui générerait trop de CO2
22:29 et qui serait responsable de ça.
22:31 Alors un, je vous rappelle quand même que la quantité de CO2 dans l'atmosphère,
22:36 c'est 0,04%.
22:40 On se demande comment un gaz aussi peu présent dans l'atmosphère
22:44 peut générer de pareils dysfonctionnements.
22:48 Ça c'est le premier point.
22:49 Le deuxième point c'est que cette courbe évidemment est une escroquerie totale
22:52 qui a été reconnue par les scientifiques.
22:54 Et la vraie courbe que je publie aussi dans mon livre
22:57 et qui était celle du GIEC avant celle de Mann,
23:00 montre qu'il y a eu une période beaucoup plus chaude
23:03 qui a existé pendant trois siècles, il y a un peu plus de 1000 ans,
23:07 et c'est par exemple pour ça que le Groenland s'appelle comme ça,
23:12 ce qui veut dire les terres vertes,
23:14 parce qu'à l'époque le climat était tellement chaud
23:18 qu'on faisait de la vigne en Angleterre,
23:20 et que les vikings étaient au Groenland qui étaient des terres vertes.
23:24 Et donc je publie cette deuxième courbe
23:27 en montrant ce qu'était le climat,
23:30 ce qui détruit totalement l'argumentation sur la dictature climatique.
23:37 Et pourquoi je dis dictature climatique ?
23:39 Parce qu'il faut quand même avoir aussi à l'esprit
23:41 que si on prend l'Europe, c'est 9% du CO2 mondial produit,
23:46 et la France 0,9%.
23:49 Et pourtant on mène une véritable bataille en culpabilisant les gens.
23:54 Vous vous rendez compte que même si on réduit de moitié
23:57 la quantité de CO2 qu'on produit,
23:59 ce qui serait absolument gigantesque comme effort,
24:03 ce serait pour passer de 0,9% à 0,45%.
24:07 Donc quel serait l'impact par rapport à ce qui se passe dans le monde ?
24:12 Absolument nul.
24:14 Alors que la Chine et les Etats-Unis, c'est 50% du CO2 produit.
24:17 Et je conteste, je répète, totalement,
24:20 je l'explique d'ailleurs dans mon livre,
24:22 cette histoire du CO2.
24:24 La preuve a été faite que ce n'est pas le CO2
24:26 qui dérègle le climat et qui fait augmenter,
24:29 c'est le contraire, c'est le dérèglement du climat,
24:31 enfin le changement du climat,
24:33 qui provoque une montée ou une baisse du CO2
24:36 avec 800 ans de retard.
24:38 On entend à chaque élection européenne,
24:41 ce sera le cas dans quelques semaines,
24:43 les campagnes vont commencer puisque ce sera en juin prochain,
24:46 cette élection, nos politiques nous annonçaient
24:48 qu'ils vont réformer l'Europe.
24:50 Alors qu'est-ce que vous auriez à leur répondre à cela ?
24:53 Qu'ils racontent des histoires aux gens.
24:55 On ne peut pas réformer l'Union Européenne.
24:57 Alors je vais juste vous donner un élément.
25:01 En 2017, Mélenchon avait expliqué
25:04 de manière très péremptoire dans ses meetings
25:07 que s'il était élu président,
25:09 il allait mettre au pas Mme Merkel.
25:11 Il allait renégocier les traités.
25:13 La contraindre à renégocier tous les traités
25:16 qui avaient été signés
25:18 et imposer la position de la France.
25:20 Sauf que, pas de chance pour lui,
25:23 dans les textes qui régissent
25:26 le fonctionnement de l'Union Européenne,
25:28 notamment le TFUE,
25:30 qui a été adopté à Lisbonne,
25:32 il est écrit noir sur blanc
25:34 qu'il faut l'unanimité.
25:36 Alors il y avait une ancienne version
25:39 et puis il y a la version actuelle.
25:41 Globalement, ça revient à peu près au même.
25:44 Il faut de toute façon qu'il y ait l'unanimité pour changer.
25:47 Donc, pourquoi Mme Merkel ou les dirigeants allemands
25:51 accepteraient-ils le diktat de M. Mélenchon ?
25:54 Il y a quand même 27 pays.
25:56 Alors, qu'il n'y en ait pas un sur les 27
25:59 pour dire "nous on n'est pas d'accord".
26:01 Donc c'est de la démagogie à l'état pur.
26:04 Non. Aujourd'hui, où on accepte le fonctionnement
26:07 de l'Europe telle qu'elle est, où on sort de l'Europe ?
26:09 Alors justement, à chaque fois qu'on entend
26:11 quelqu'un dans notre pays brandir
26:13 l'idée d'une sortie de la France,
26:15 de l'Union Européenne, ce qu'on appellerait un "Frexit"
26:17 comme les Britanniques l'ont fait pour leur pays,
26:20 on entend le système, le système médiatico-politique
26:24 se mettre en branle pour nous annoncer
26:26 qu'en cas de sortie, il y aurait l'ère glaciaire
26:29 qui s'abattrait sur la France.
26:31 Ou vous nous dites qu'il n'y a rien à craindre.
26:33 Alors pourquoi expliquer ?
26:34 Je ne dis pas qu'il n'y a rien à craindre.
26:36 Je dis que c'est une certitude
26:38 que l'anéantissement dont on est soi-disant menacé
26:41 est une fable pour les enfants.
26:44 Le Brexit, le vote a eu lieu en juin 2016.
26:50 C'est Theresa May et M. Barnier,
26:53 Theresa May qui était la première ministre anglaise
26:55 et M. Barnier qui était le représentant de l'Europe,
26:58 qui ont négocié la sortie de l'Angleterre,
27:01 enfin de la Grande-Bretagne directement.
27:03 Mais comme ils étaient tous les deux contre,
27:05 ils ont tout fait pour retarder.
27:07 C'est quand Boris Johnson est arrivé au pouvoir
27:09 en Grande-Bretagne qu'il a tapé du poing sur la table.
27:12 En moins d'un an, c'était réglé.
27:14 Et je ne sais pas,
27:17 donc à partir du début 2020,
27:19 la Grande-Bretagne était hors de l'Europe réellement.
27:23 Aux dernières nouvelles,
27:25 le soleil continue à se lever en Grande-Bretagne.
27:27 La Grande-Bretagne n'a pas disparu sous les eaux
27:31 et son économie n'a pas implosé.
27:33 Et ils ont réinvesti les milliards
27:35 qu'ils donnaient chaque année à Bruxelles
27:37 dans des constructions, des structures.
27:39 Voilà, comme c'était les contributeurs positifs,
27:41 la France, nous c'est 12 milliards par an.
27:43 – C'est 11.
27:44 – Ça nous coûte 12 milliards par an,
27:46 eux c'était 11.
27:47 Et avec cet argent qu'ils ne dépensent plus,
27:49 ils ont fait plein de choses en Grande-Bretagne.
27:51 – Des services publics, des structures.
27:53 – Et je rappelle, j'en fais d'ailleurs
27:55 tout un chapitre également dans mon livre.
27:57 J'y compare les chiffres de l'économie anglaise
28:00 avec les chiffres de l'économie française.
28:02 L'Angleterre a des meilleurs résultats
28:04 sauf sur un seul indicateur que la France.
28:09 Et sa situation est bien meilleure
28:12 qu'elle ne l'était du temps où elle était dans l'Europe.
28:15 Donc c'est fait pour effrayer les gens,
28:18 c'est fait pour apeurer les populations,
28:21 et ça n'a aucun fondement.
28:23 Donc ce qu'il faut aujourd'hui,
28:25 c'est que la France retrouve sa souveraineté
28:28 et son indépendance,
28:30 et que les choses soient faites
28:32 en fonction des intérêts des Français
28:34 et des intérêts du pays.
28:36 Et ça, ça nécessite obligatoirement
28:39 le fait que nous quittions,
28:41 en activant l'article 50 du traité de Lisbonne,
28:44 que nous activions la sortie de l'Europe.
28:47 – L'Union européenne en sortir au plus vite
28:50 une belle synthèse sur l'histoire
28:53 sulfureuse et le fonctionnement de l'Union européenne.
28:56 Merci à vous Bernard Germain.
28:58 – Merci à vous de m'avoir reçu.
29:00 (Rire)
29:01 [Générique]