Le Grand Talk - 25/01/2024 - Partie 1

  • il y a 8 mois
Transcript
00:00 [Musique]
00:16 Cette semaine, la petite histoire est dédiée au breakdance.
00:19 Cet art sera pour la première fois une discipline olympique au jeu de 2024 à Paris.
00:25 Pour la décrypter, un artiste, danseur et chorégraphe, Abder Zakoumi, est avec nous en plateau.
00:31 Vous découvrirez également la crème des breakers en entraînement à la MJC de jouer les tours.
00:36 11 000, c'est le nombre de personnes qui porteront la flamme olympique.
00:41 Elle passera notamment par le Loire-et-Cher le 8 juillet.
00:44 Et parmi les porteurs, une journaliste de la Nouvelle République, Claire Nels, elle est en plateau avec nous aujourd'hui.
00:51 Et enfin, le grand dossier est aujourd'hui consacré à l'addiction à l'alcool.
00:55 Quelle solution pour les personnes malades ? Comment se passe une réunion aux alcooliques anonymes ?
01:00 Vous découvrirez également le groupe de paroles "À la Nom" ouvert aux conjoints, aux enfants et aux proches des malades alcooliques.
01:07 [Musique]
01:13 Bonjour à tous et à toutes, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Grand Talk.
01:18 Vous connaissez la formule, 45 minutes d'info avec nos experts et nos invités que je vous présente tout de suite, Abder Zakoumi.
01:25 Bonjour. On connaît Abder Zakoumi si on connaît la danse et si on connaît jouer les tours.
01:30 Danseur, chorégraphe à la tête de la compagnie Express.
01:33 Bientôt les JO avec du break à l'intérieur, ça, ça vous ravit de manière générale ?
01:38 Oui et non.
01:39 Oui et non. Ah, vous nous expliquerez pourquoi tout à l'heure.
01:41 Claire Nels est également avec nous, journaliste à la Nouvelle République.
01:44 Bonjour.
01:45 Journal qu'on connaît bien, ici à TV Tour évidemment.
01:48 Claire, avec toi on parlera de la flamme olympique parce que oui, parmi les porteurs, les 11 000 porteurs et porteuses,
01:55 eh bien il y a Claire, tu nous raconteras pourquoi dans une minute.
01:58 Et puis Clémence Nose qui est avec nous, ni danseuse ni porteuse de flamme, mais journaliste à la rédac de TV Tour Val-de-Loire, ça va ?
02:05 Oui, ça va, oui.
02:06 Avec toi c'est le hashtag #ValDeLoire, le hashtag, vous connaissez peut-être la formule, 3 infos en 2 minutes 30 à peu près.
02:13 On va commencer par du sport d'ailleurs aujourd'hui.
02:15 Chers invités, il y a du changement du côté du Tour Volleyball avec l'arrivée d'un nouveau manager général.
02:22 Oui, c'est France-Grand Vorka qui va remplacer Pascal Foussard au poste de manager.
02:27 À 62 ans, Pascal Foussard va prendre sa retraite à la fin de la saison du TVB, donc en juin 2024.
02:33 Le nouveau manager est un ancien joueur et capitaine de l'équipe de France.
02:37 Il est déjà passé du côté du staff en étant préparateur depuis 2017, préparateur sportif auprès de l'équipe de Nantes.
02:44 Et il est en ce moment aussi ostéopathe et il arrive au mois d'août, m'a-t-on dit, à Tours.
02:49 Depuis lundi, il y a une nouvelle brigade dans les transports publics, une brigade de sécurisation qui est opérationnelle depuis quelques jours.
02:57 Oui, plus de police de proximité, plus de bleu de façon générale au niveau de l'espace public, c'est une promesse du ministère de l'Intérieur.
03:04 Donc il y a une nouvelle brigade qui est composée de 11 agents, elle est déployée sur la ville de Tours.
03:08 Ils sont dans les bus, ils sont dans le tram, ils sont également sur la navette entre Saint-Pierre-des-Cors et la gare de Tours,
03:13 qui est un partenariat avec la SNCF. Ils sont en activité 7 jours sur 7 et leur vocation, c'est de dissuader les potentiels délinquants.
03:20 Donc dans l'équipe, il va y avoir des jeunes recrues qui viennent de sortir d'école de police, mais aussi pour encadrer des fonctionnaires plus expérimentés.
03:27 Très bien et puis enfin, je ne sais pas si ça a été le cas pour vous, en tout cas moi je l'ai fait via internet, le recensement.
03:33 C'est bon, vous avez coché vos petites cases ?
03:35 Pas encore, je vais bientôt le faire.
03:36 On n'est pas passé encore clair.
03:37 Ça y est, c'est fait.
03:38 Ça y est, c'est fait. Explique-nous pourquoi le recensement existe-t-il, ça sert à quoi ?
03:41 Alors ça se passe tous les ans sur 8% des adresses dans les communes de plus de 10 000 habitants.
03:47 Ma consœur Faustine Luneau, cette semaine, a suivi une agent recenseur dans une résidence étudiant,
03:52 parce que oui, on fait aussi du recensement auprès des résidences étudiantes.
03:56 Donc 6 semaines de porte à porte pour rencontrer la totalité de ces étudiants.
04:00 Il y a aussi d'autres agents qui sont dans notre quartier de la ville de Tours.
04:03 Et à quoi est-ce que ça sert ?
04:04 C'est un outil qui permet de récolter des données sur le logement, la situation personnelle des citoyens
04:09 et un outil aussi d'anticipation.
04:11 Ça permet de prévoir, est-ce qu'il faut construire des écoles,
04:13 parce qu'il va y avoir de plus en plus d'enfants, de familles, des EHPAD, des maisons de retraite,
04:17 si jamais la population est vieillissante, ou tout simplement, est-ce qu'il faut construire plus de résidences étudiantes.
04:22 Très bien, maintenant j'en sais plus et je sais pourquoi j'ai pris un petit peu de temps pour faire le recensement.
04:26 Merci beaucoup Clémence.
04:28 Dans cette partie d'émission, vous le savez, il y a la petite histoire.
04:31 Chaque semaine, on vous raconte l'histoire de nos invités.
04:33 Et bien cette semaine, on change de formule.
04:35 Ce n'est pas l'histoire d'Abderrazakouni qu'on raconte, on vous a déjà reçu dans cette rubrique.
04:41 On raconte l'histoire du break, du break dance, du breaking, il y a plein de mots pour le définir.
04:49 C'est un art, c'est une discipline que vous, en tout cas, vous connaissez bien,
04:52 puisque vous la pratiquez depuis longtemps, que vous mélangez évidemment à la danse contemporaine.
04:58 Le breaking, qui rejoint les rangs des sports additionnels aux côtés du surf, du skate et de l'escalade.
05:04 Au JO, ça se passera les 9 et 10 août.
05:07 Je vous disais alors, c'est une bonne nouvelle, et puis alors vous me dites, oui et non. Pourquoi ?
05:11 Je suis très partagé à ce sujet, d'abord parce que, et d'ailleurs dans le mouvement hip-hop,
05:18 parce que la question est, le break dance, est-ce un sport ?
05:23 Et la réponse est bien évidemment non.
05:25 Ce n'est pas un sport, c'est un art, c'est une danse, et d'ailleurs on dit break dancer.
05:31 Ou alors c'est que c'était un sport depuis le début, et ça on ne le savait pas.
05:35 On peut se le dire comme ça aussi.
05:37 Parce qu'effectivement, c'est une discipline avec beaucoup de mouvements moteurs,
05:42 le corps est en jeu et il y a également de la compétition.
05:46 Donc ça peut éventuellement correspondre à une définition de sport.
05:49 Cela étant, c'est une véritable danse et c'est même une partie de la danse hip-hop.
05:55 Dans ce qui va aux JO, dans le break, ce n'est pas le break que l'on peut connaître en tout cas aujourd'hui,
06:04 de ce qu'on connaît du battle, avec différents critères, il y en a de nombreux.
06:08 Et au fur et à mesure des années, d'ailleurs ces critères se sont un peu restreints,
06:13 lorsque cette compétition par exemple a été développée d'une manière un peu commerciale par des marques,
06:22 ou qui organisent de très grands battles internationaux.
06:28 Il n'empêche que là, aux JO, on va réduire encore et on va garder que quelques critères.
06:35 - C'est ceux qui vous embêtent un peu ?
06:37 - Si je ne dis pas de bêtises, il y en a plus que cinq.
06:39 Et dans ces cinq critères-là, on va avoir la qualité d'exécution, il va y avoir des figures imposées,
06:49 on garde quand même la musicalité, donc être dans le temps, dans le rythme.
06:55 La quatrième, je ne l'ai plus, mais je sais que la cinquième...
06:58 - En tout cas, pourquoi on a réduit un petit peu toute la palette du break ?
07:02 - Plus qu'un peu, parce que finalement on ne va garder que l'originalité,
07:05 ce qui fait que finalement 20% de ce qu'est le break, parce que le break à la base,
07:10 c'est avoir du style, créer son mouvement, se dépasser, être soi-même.
07:15 - Est-ce que ça, ça se note ?
07:17 - Ça se juge en fonction du jury, c'est pour ça qu'on en prend à chaque fois des différents,
07:21 avec différentes sensibilités, mais n'empêche que ça, c'est quelque chose qui disparaît
07:25 à partir du moment où on décide de codifier et d'imposer des mouvements,
07:29 ce qui est à l'opposé de l'origine du break.
07:33 - Alors justement, on a vu quelques images, puisque le break, entre autres,
07:37 en tout cas les danses urbaines, on en parle à tout ravec vous chaque année depuis un quart de siècle à peu près,
07:43 ça s'appelle les rencontres de danses urbaines et ça aura lieu en mai prochain.
07:47 Tu es allé, Clémence, à la MJC faire du break.
07:51 - Non, pas tout à fait. Je n'ai pas fait de break.
07:53 - Tu as filmé des jeunes en train de faire du break et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils aiment ça.
07:57 Et tu nous expliques un petit peu quelles sont les différentes figures,
08:01 parce qu'il y a des mouvements qui sont, j'allais dire, assez simples, des pas,
08:04 et puis il y en a, quand on dit "ils tournent sur la tête", non, c'est plus compliqué que ça.
08:08 - Déjà, juste avant de rentrer dans cette histoire de différents mouvements, etc.,
08:12 j'ai assisté à ce qu'on appelle un cercle.
08:14 Donc c'est organisé dans le cadre d'un cours qui est animé par Funky B, alias Jérôme Delifilis,
08:19 qui était à la MJC hier soir de jouer les tours, à la MJC2 jouer les tours.
08:23 Et je vais vous laisser avec les images de cette rencontre.
08:25 Donc il y a des jeunes débutants, ainsi que des initiés,
08:28 et bien sûr, on vous explique ce que c'est qu'un cercle.
08:31 - Donc là, sur les fins de cours en général, j'essaie de faire le fameux cercle
08:36 qu'on retrouve souvent dans le monde du hip-hop, et du break en particulier.
08:39 Et voilà, c'est ça, en fait, c'est qu'on se met en cercle, on échange avec ce qu'on a appris
08:43 depuis le début de l'année, depuis plusieurs années pour le cours qui arrive juste après.
08:47 Et de temps en temps, le but, c'est d'essayer de voir s'ils peuvent se croiser pour échanger dans le cercle.
08:51 Ce soir, c'était la première, donc ils étaient un peu stressés, les plus jeunes.
08:55 On le laisse aller, on va dans le cercle, on danse, et surtout, on s'amuse.
08:58 Tout ça toujours dans un esprit plutôt bienveillant, où on s'encourage, où on se booste les uns les autres.
09:03 Et puis on s'inspire aussi dans les échanges, c'est plutôt une bonne chose.
09:06 - Donc oui, de l'échange, c'est vraiment ce qui est au cœur de ce cercle.
09:13 Ça fait partie de toute une culture, parce que les cours qui sont donnés à la MJC par Funk TV,
09:17 c'est pas seulement apprendre à faire des pas, apprendre à faire des chorégraphies et les restituer.
09:21 Ceci est tout un bagage culturel, des codes, comme une sous-culture, etc., ou du moins une sub-culture,
09:26 celle du hip-hop, du break.
09:29 Et j'ai également posé la question à l'un des élèves de ce qu'il pensait de l'arrivée du break en discipline olympique.
09:35 Et je vous laisse avec son intervention.
09:37 - Quand on voit les grands danseurs qui dansent, c'est très athlétique.
09:42 Ils s'entraînent tous les jours, comme des sportifs de haut niveau, avec des kinés, etc., pour rester en forme.
09:49 Et c'est vraiment un sport athlétique.
09:51 Et les JO, c'est intéressant pour les mettre en avance ce sport,
09:54 parce que souvent, on connaît le sport, mais on ne s'intéresse vraiment pas trop à toute sa culture, etc.
10:00 Je pense que ça pourrait impacter les gens.
10:03 - Impacter les gens. Est-ce que le break, justement, a besoin d'impacter les gens ?
10:07 - Ça, c'est une question qui s'est posée déjà en amont, avant de savoir si la danse dans le milieu, en tout cas.
10:13 Et la plupart du temps, les réponses ont été à peu près celles-ci.
10:18 Les JO ont plus besoin du break que les break ont besoin de JO.
10:23 Parce que cette discipline, déjà, est pratiquée par 30 millions de breakers à travers le monde.
10:30 Et des compétitions internationales, il y en a extrêmement beaucoup.
10:34 Des battles, chaque week-end, il y en a partout dans le monde.
10:38 Donc voilà, il n'empêche qu'on va avoir là, peut-être, un coup de projecteur dessus.
10:44 Et plus pour un public beaucoup plus large.
10:46 Et effectivement, sur un moment donné, on va voir le monde entier qui regarde du break.
10:51 Donc c'est plutôt le côté positif.
10:52 - Alors justement, les épreuves, elles auront lieu à la Concorde les 9 et 10 août sur l'espace urbain.
10:59 On aura donc également le skate et puis l'escalade, je crois. Vous irez ou pas ?
11:03 - J'ai reçu une invitation.
11:05 - D'accord. Oh, la chance ! Vous nous la donnez si vous n'y allez pas.
11:08 - Ce qui se passe, vous voyez, en fonction de comment on avance.
11:11 - Merci beaucoup. En tout cas, on peut rappeler, là, on n'est pas que sur le break,
11:14 mais sur le hip-hop, sur la danse indonésienne et sur la danse contemporaine de manière générale.
11:23 Vous êtes en spectacle ce week-end à Vénie, à l'espace Cassiopée à 20h30.
11:28 Ça s'appelle Accumulation, Landing et Seacap.
11:32 Merci beaucoup, Abdelazak, pour vous rester avec nous pour la deuxième partie de cette émission.
11:36 On va continuer à parler de sport, mais surtout de porteur de flammes.
11:40 Parce que, oui, Claire Nels, la journaliste de l'ANR à Albois, porteur à la flamme olympique,
11:45 on fait le point sur ses porteurs des JO juste après la pub. À tout de suite.
11:50 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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