Le Grand Talk - 15/02/2024 - Partie 1

  • il y a 8 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00 *Musique*
00:16 C'est peut-être la voix qui vous réveille si vous écoutez la radio locale.
00:19 Nicolas Bedin est l'un des matinaliers de France Bleu Touraine.
00:23 Alors quelles sont les ficelles d'une bonne émission qui débute à l'aube,
00:26 Nicolas Bedin est l'invité de la petite histoire.
00:29 C'est une monnaie sans pièces ni billets et sans banque.
00:33 La June est une monnaie libre qui se revendique plus juste et plus durable.
00:36 On peut acheter des services mais aussi des biens.
00:39 A Salbry, la monnaie libre a fait plusieurs adeptes.
00:42 Le point en plateau sur cette alternative au système bancaire.
00:46 Et enfin cette semaine, le grand dossier est concentré aux équipements sportifs à Tour.
00:51 Où en est la rénovation de certains sites ?
00:53 Faut-il plus de grandes structures pour accueillir plus de spectateurs ?
00:57 Le point avec Eric Thomas, adjoint au sport à Tour.
01:00 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Grand Talk.
01:12 Un sommaire danse pour 45 minutes d'émission avec des journalistes, des experts
01:17 et puis des invités que je vous présente tout de suite.
01:19 Nicolas Bedin, je n'ai pas besoin de prendre ma feuille finalement pour te présenter.
01:23 Oui, on va se tutoyer parce qu'on se connaît depuis quelques années maintenant.
01:27 Animateur radio, alors des micros, des invités, de la lumière, tout ça tu y es habitué ?
01:32 Oui, malheureusement pas.
01:33 Tu officies sur France Bleu Touraine.
01:34 France Bleu qui est donc maintenant filmé et diffusé sur France 3.
01:39 On peut le dire.
01:39 On peut le dire sur France 3.
01:41 À tes côtés Julie Trimoulet, bonjour.
01:43 Bonjour.
01:43 Vous venez Julie de Salbry, coordinatrice du collectif Monnaie Libre 41.
01:48 On va faire le point là-dessus.
01:49 C'est un peu compliqué, j'avoue en préparant cette émission,
01:51 je me suis un peu arrachée les cheveux mais on va en parler.
01:53 On en parlera.
01:54 Et puis avec nous Romain Delvis.
01:55 Salut Romain.
01:56 Salut Aurélie.
01:56 Tu vas bien ?
01:57 Oui, ça va bien mais la liberté c'est compliqué mais c'est ça qui est beau.
02:00 Oui, tu as raison.
02:01 Avec toi c'est le #Valdeloir.
02:03 Trois petites infos en trois minutes.
02:04 Et on va commencer par la patinoire de Bourguel
02:07 parce que là-bas une page va se tourner clairement et simplement.
02:10 J'ai envie de te le dire.
02:11 Oui, la majorité du conseil municipal de Bourguel a voté la fermeture de la patinoire de la commune
02:18 et donc acté la date butoir, ce sera le 20 avril prochain.
02:23 Parmi les arguments, cette patinoire coûte 200 000 euros par an en électricité et c'est trop,
02:29 en tout cas considère la municipalité.
02:31 Pour la cour régionale des comptes aussi, c'est un déficit qui est structurel.
02:36 Une patinoire, il faut faire un gros glaçon et ça coûte cher.
02:38 Et nous avons rencontré les patineuses et les membres du club de patinage artistique.
02:44 Il y a de la colère et de la tristesse.
02:48 On les écoute ?
02:49 Ah non, on ne les écoute pas.
02:50 On ne les écoute pas mais moi je me fais le relais de leur voix.
02:54 D'accord, je croyais qu'on avait une petite interview.
02:56 Là, on va parler de visiteurs d'une maison de retraite, d'un Ehpad
03:00 mais je peux vous dire que jamais vous n'avez vu des visiteurs comme ça puisque ce sont des poneys.
03:06 Et oui !
03:07 Candy et Grifondor sont les stars d'un jour, tous les trois mois, à la résidence du parc à Chambray.
03:14 Caresse, baiser, gratouille pour certains résidents.
03:17 C'est aussi l'occasion de se remémorer des souvenirs d'équitation.
03:21 Ce qui est mis en avant, c'est que les équidés jouent un rôle important de stimulation pour les personnes âgées ou dépendantes.
03:28 Toucher, odorat, laissant se mettre en éveil.
03:31 Selon l'expression, ça sent le poney ici.
03:34 Elles sont belles ces images, j'adore.
03:36 Oui, elles sont belles.
03:38 L'entrée dans l'ascenseur n'est pas toujours évidente.
03:42 Et en même temps, un poney dans un ascenseur, voilà quoi.
03:45 Exactement.
03:46 Ève qui a fait ces images, Ève Jounot, a adoré faire ce sujet et je la comprends.
03:50 Je ne sais pas si elle refera des images de poneys dans un ascenseur.
03:53 Elle pourrait y retourner dans trois mois.
03:55 Prochaine visite dans trois mois.
03:56 Très bien.
03:57 On va prendre la direction de Descartes où, je ne sais pas si vous êtes au courant,
04:00 mais certaines rues de la ville de Descartes se retrouvent plongées dans le noir à cause de vols.
04:05 Et ce n'est pas pour le coup la volonté d'une municipalité.
04:08 Ah non, pour faire des économies.
04:09 On est pas là-dessus.
04:11 Non, c'est des dizaines de mètres de câbles de cuivre qui ont été dérobés dans la commune de Descartes.
04:17 Des voleurs se sont attaqués aux lampadaires publiques début février.
04:20 Alors le problème pour la municipalité, c'est quand même que ce sont des éléments qui ne sont pas assurables,
04:25 qui sont donc entièrement à la charge de la commune.
04:27 Le maire de Descartes a déposé plainte auprès de la gendarmerie.
04:30 Alors les voleurs agissent souvent la nuit, mais ils peuvent aussi agir en plein jour
04:34 parce qu'ils profitent d'être confondus par des professionnels
04:38 parce qu'en ce moment, en Touraine, on pose la fibre.
04:41 Ah oui, d'accord.
04:42 Alors c'est bien sûr l'appât du gain qui est la cause de ce type de vol.
04:46 Ce n'est pas une incitation, mais en ce moment, le cours du cuivre est actuellement à 8 euros le kilo.
04:51 Et le cuivre, c'est lourd.
04:53 Très bien, merci beaucoup Romain.
04:55 On va passer tout de suite à la petite histoire.
04:57 Toutes les semaines, on s'immisce dans la vie de nos invités.
05:01 Et alors, si vous voulez un petit peu tôt, forcément, vous connaissez sa voix.
05:05 Si vous écoutez la radio locale, Nicolas Bedin,
05:08 je suis ravie de t'accueillir aujourd'hui sur le plateau.
05:11 Il y a quelques années, tu étais dans notre équipe.
05:14 C'était là, ça a changé un peu, mais c'était là.
05:15 Pour une émission musicale.
05:16 Oui, qui s'appelait Backstage.
05:18 C'est ça. Tu as continué dans le son.
05:20 Et aujourd'hui, on te retrouve de 6h à 9h dans les studios de France Bleu Touraine
05:24 qui sont situés au De Lyon pour animer une matinale.
05:28 Moi, ma première question, c'est la matinale, c'est plutôt une punition ou c'est un choix ?
05:32 Parce que quand même, 6h du matin, ça veut dire que tu te lèves un peu plus tôt.
05:35 Oui, si tu veux parler du réveil, oui, c'est une punition,
05:39 mais après, c'est un rythme qui se prend sur le long terme.
05:43 Tu vois, moi, ça fait déjà 4 ans, donc ça se prend sur le temps.
05:47 Après, c'est hyper gratifiant d'être en matinale.
05:50 C'est une tranche qui est exigeante, qui demande beaucoup de travail,
05:53 qui demande une vraie implication.
05:54 Donc non, après, c'est aussi beaucoup de bonheur et beaucoup de plaisir.
05:57 Et puis, on a cette chance d'arriver, de prendre l'auditeur vraiment par la main
06:03 dans les moments les plus… les premiers instants de la journée.
06:05 Oui, c'est un peu intime.
06:06 Oui, il y a une petite forme d'intimité quelque part,
06:09 parce qu'on les accompagne dans la voiture,
06:10 peut-être dans la salle de bain, je ne veux pas savoir, mais dans la cuisine…
06:13 - Profurement. - Peut-être.
06:15 On prend sa douche avec Nicolas Bedin.
06:17 Alors, peut-être pas. Faites ce que vous voulez.
06:19 Mais c'est le réveil qui sonne tout pile à 7h, c'est ça, la radio, c'est le média du matin.
06:24 C'est 6h, alors, ce qui nous concerne, on commence vraiment à 6h, vraiment, à attaquer l'antenne.
06:28 Et ouais, c'est… On est aussi un peu l'horloge, le métronome du quotidien.
06:33 On sait qu'à un moment, quand il y a la météo,
06:35 « Ah tiens, c'est l'heure où les enfants doivent avoir les lacets qui sont faits et dire qu'ils sont à l'école. »
06:38 C'est ça, il est 8h10, il faut qu'on parte à l'école, etc. Voilà, c'est un peu ça.
06:41 Donc, on sert aussi un peu de radio-réveil.
06:43 Alors donc, ce n'est pas une punition et c'est bien un choix.
06:45 Alors, le métier de matinalier, ça ressemble à quoi au quotidien ?
06:49 On t'a demandé de filmer deux, trois petits moments de ta matinée,
06:52 enfin, de ta nuit, j'ai envie de te dire.
06:55 On regarde ce que ça donne.
06:57 Salut TV Tour !
06:58 Bon, un petit point update sur l'horaire.
07:00 Il est 3h19, on est mardi aujourd'hui.
07:04 Et l'objectif, c'est d'être à la radio à 3h35.
07:07 Alors évidemment, rouler la nuit, ça veut dire qu'il n'y a strictement personne sur les routes.
07:15 Et ça, c'est cool.
07:16 Bon, petit point sur l'arrivée à la station.
07:19 Voilà comment ça se passe.
07:20 S'il est 3h43, il n'y a strictement personne.
07:28 Personne ?
07:30 Il n'y a personne.
07:31 Il y a un petit côté quand même solitaire, parce que tu as une vie décalée.
07:35 Après, on va parler du contenu, on ne va pas parler que de ton métier de boulanger.
07:38 Surtout que tu fais très mal le pain, donc tu veux mal tomber.
07:42 Il y a un petit côté quand même solitaire.
07:44 Animer une matinale, d'accord, on est très connecté avec les auditeurs, les invités.
07:48 Mais s'ils travaillent en solo, il y a l'équipe qui arrive aussi un peu.
07:52 Mais tu es le premier à mettre le tour de clé.
07:53 C'est ça.
07:54 Alors en fait, ils arrivent quelques minutes après.
07:56 Là, je leur rends quand même un hommage.
07:58 Ils arrivent quand même très, très rapidement après.
08:00 Ce n'est pas si solitaire que ça, parce qu'on se voit à plusieurs reprises dans la préparation de la matinale.
08:05 On a une conférence de rédaction, on choisit quand même des sujets, notamment l'interactivité.
08:09 Ça amène du débat aussi.
08:11 Donc, on n'est vraiment pas seul.
08:13 Mais il y a quand même une part de travail qui se fait seul.
08:16 Et puis, là, ce qu'on ne voit pas sur les images, c'est qu'une fois la matinale terminée,
08:20 on prépare déjà celle du lendemain.
08:22 Le jour d'après, évidemment.
08:23 Qu'est-ce que tu fais entre 3h30 et 6h du matin ?
08:26 Quelques cafés, j'imagine.
08:29 Alors, il y en a au moins 6 ou 8.
08:31 Oui, attention.
08:32 Il faut faire attention.
08:34 J'écris beaucoup.
08:36 J'écris les lancements de reportages, j'écris les questions d'interactivité avec la rédaction.
08:43 J'écris tout ce qu'on voit en fait là sur les images derrière.
08:45 C'est une photo que j'ai prise mardi.
08:47 À 6h11 et 20 secondes.
08:49 C'est le cockpit de préparation.
08:51 C'est vraiment le cockpit de pilotage.
08:53 Sur la gauche, on a notre logiciel de news, qui nous permet d'avoir y compris la FP.
08:58 L'actu en direct.
08:59 L'actu en direct, vraiment.
09:00 Et puis après, on a les cartes routières, la météo, tout ça.
09:02 Donc, ça, ça s'écrit et ça demande du temps.
09:04 C'est quoi une bonne matinale ?
09:05 Une matinale qui se passe bien.
09:07 Déjà, c'est du sourire.
09:08 C'est la bonne humeur.
09:09 Tu ne fais pas de sketch.
09:11 Tu n'es pas humoriste.
09:12 Non, pas du tout.
09:13 Mais quand même.
09:14 Je ne suis pas humoriste.
09:15 Mais si on arrive à peut-être avoir un petit trait d'humour et à ce que nos auditeurs
09:19 passent un bon moment.
09:20 Je pense que c'est déjà ça.
09:21 Que la journée se passe bien ou commence en tout cas bien.
09:24 C'est plein d'ingrédients en fait et qui ne dépendent pas que de moi.
09:27 C'est des jolis cadeaux pour les auditeurs.
09:29 C'est une actualité qui va aussi porter parce que malheureusement, tous les matins,
09:32 l'actu, elle est inconstante.
09:33 Et je pense que tu le sais mieux que moi.
09:35 C'est une bonne musique aussi.
09:39 C'est toi qui fais les playlists ?
09:40 Non, non, non.
09:41 Il y a un programmateur, Christophe, qui programme la musique.
09:45 Et puis, c'est aussi des choix nationaux du réseau.
09:48 Donc non, on ne choisit pas la musique.
09:49 De la même manière que le programmateur musical, mais pas la même musique autour de 6h du matin
09:54 et autour de 8h30 du matin.
09:56 Est-ce que toi, tu parles différemment ?
09:59 Pour écouter quelquefois la radio la nuit, les animateurs vraiment de nuit ne parlent
10:04 pas de la même manière.
10:05 Au fil de la matinée, on n'est plus enjoué.
10:08 On n'est pas porté par les mêmes sujets d'actu.
10:11 C'est une histoire qu'on va raconter pendant 3h.
10:13 Donc évidemment, l'histoire, elle commence à se calmer à partir de 8h30, 8h35.
10:17 Donc on est plus sur quelque chose d'un peu plus typé, peut-être un peu plus magazine,
10:21 lifestyle, etc.
10:22 À partir de 8h15, on arrive sur des sujets plus légers.
10:27 Parce que nos auditeurs, ils ne sont pas non plus au même moment de leur vie et de leur journée.
10:31 Donc l'impératif...
10:33 Le petit train du matin commence à ralentir.
10:35 On est déjà dans le train à 8h15, dans le train pour emmener les enfants, comme tu
10:38 le disais tout à l'heure.
10:39 Donc oui, on essaie d'être un peu plus léger à ce moment-là.
10:43 Alors la radio, ça, ça prend.
10:46 Ça peut s'apprendre.
10:47 Et puis c'est aussi les rencontres.
10:49 Un petit peu d'audace aussi.
10:51 Il faut dire stop à la timidité.
10:54 Il faut prendre le micro, aller voir les gens.
10:55 Toi, ça commence il y a quand même quelques années.
10:57 Tu as une quarantaine d'années, je crois ?
10:58 J'ai 42 ans.
10:59 Tu as 42 ans.
11:00 Là, on voit des images.
11:02 Alors, tu es un petit peu plus jeune.
11:03 Oui.
11:04 Et tu apprends.
11:05 Ça se fait sur le terrain, avec les outils de l'époque, des gros ordinateurs.
11:09 Oui.
11:10 Alors ça, c'était une radio qui s'appelait...
11:11 Génération.
11:12 Voilà, Génération FM, qui est devenue maintenant Fréquence 3.
11:15 Et donc, ça, c'était rue du plat d'Étain, à Tours.
11:18 Et donc, la radio était installée là.
11:20 Et donc, effectivement, à l'époque, on voyait encore les gros écrans, etc.
11:22 Mais c'était le début aussi de l'informatique en radio.
11:24 Il y avait encore des disques, des CD, même des platines vinyles.
11:27 Donc voilà.
11:28 Comment tu te mets à faire de la radio, finalement, rapidement ?
11:30 Je m'y mets parce que j'étais DJ.
11:33 J'avais travaillé dans des...
11:34 Je peux te dire le nom parce qu'elle n'existe plus maintenant.
11:36 Oui, puis même, on a le droit.
11:37 C'était aux Sloopies, à Saint-Marc-la-Pile.
11:39 Ah, on voyait souvent Romain !
11:40 C'est hyper important, c'est hyper important.
11:41 Romain, on te voyait souvent, là.
11:42 Oui, la piscine, la piscine dans laquelle on n'avait pas le droit de plonger.
11:45 Il y a l'air.
11:46 Le barbecue l'été.
11:47 Voilà, tu as fréquenté assidûment, toi.
11:49 Donc, tu commences à être DJ.
11:51 Oui, c'est ça.
11:52 Je suis passé par là, en fait.
11:53 Et puis après, de fil en aiguille, après, on est appelé par des radios
11:56 pour travailler, pour mixer sur des radios.
11:59 Et puis après, moi, c'est l'aventure énergie en Belgique.
12:02 Et puis, je reviens en France, et puis voilà, et me voici aussi.
12:05 Alors que tu as fait des études de médecine.
12:07 Médecine, donc dentaire, en plus.
12:08 Effectivement.
12:09 Après, il y a eu du commerce, il y a eu un petit peu de tout.
12:11 Évidemment, on parle à Monsieur et Madame Tout-le-Monde, à la radio.
12:15 On reçoit aussi des invités dédiés pour une information précise.
12:19 Toi, tu dis que tu les traites de la même manière,
12:21 que ce soit ma voisine, qui aime bien France Bleu Touraine.
12:25 Je le sais.
12:26 Et comme de grands réalisateurs, tu as eu un petit kiff, comme on dit,
12:32 la semaine dernière, je crois.
12:33 C'est ça, il y a eu Jim Capobianco, qui est le scénariste du film "Léo",
12:39 mais qui est aussi le scénariste de "Ratatouille" et du "Roi Lion" en 1994.
12:43 Donc, c'est quand même un peu des films…
12:44 Que tu as reçus à la radio.
12:45 Voilà.
12:46 In English, please.
12:47 In English, yes.
12:48 Et donc, forcément, c'est toujours une part de notre enfance
12:50 qui remonte à ce moment-là, parce que c'est des films
12:52 qui ont bercé des générations, effectivement.
12:54 Et puis, c'est chouette, quand même, de recevoir des gens comme ça,
12:57 parce que c'est un petit peu de Hollywood qui arrive en Touraine.
13:00 Qui vient à France Bleu Touraine.
13:01 Voilà.
13:02 Et donc, on se dit, grâce à Léonard de Vinci, merci Léonard.
13:04 Voilà, c'est des bons moments qu'on passe.
13:07 Dernière petite question.
13:08 Aujourd'hui, la radio est filmée, on l'a vu.
13:11 La radio, elle fait partie de notre vie.
13:12 Les podcasts, également, font partie de notre vie.
13:14 Et toi, tu en réalises un et tu en produis un.
13:17 Il y en a un qui s'appelle "Ces garçons-là",
13:19 c'est-à-dire que quand la radio est terminée,
13:20 tu continues de prendre ton micro pour aller interviewer des gens.
13:22 Alors, je m'organise, en fait.
13:24 J'essaie quand même d'aller sur d'autres territoires.
13:29 Là, on n'est plus sur...
13:30 En asio ?
13:31 C'est du témoignage, en fait, "Ces garçons-là".
13:33 L'idée, c'est ça.
13:34 Moi, ce qui me passionne, en fait, c'est que je suis très porté sur l'humain.
13:37 Et il y a vraiment des parcours de vie, en fait, à mettre en lumière.
13:42 Et je trouve que toutes ces paroles sont importantes.
13:44 En ce moment, déjà, elles peuvent aider d'autres personnes.
13:46 "Ces garçons-là", ça parle de quoi ?
13:48 Ça parle de parcours de vie.
13:49 On parle beaucoup des luttes LGBT.
13:51 Parce que c'est quelque chose qui me touche énormément.
13:54 Mais on parle aussi, malheureusement, d'enfance parfois extrêmement difficile et très dure.
14:02 On parle aussi de réussite professionnelle, puisqu'on a eu un tour en jour.
14:05 Par exemple, Dorian Tudor, il n'y a pas très longtemps, qui est le coin du pâtissier.
14:08 Donc, c'est un pâtissier un peu star.
14:09 Oui, c'est vrai.
14:10 Un pâtissier un peu star.
14:11 Donc, on balaye plein de thèmes.
14:13 Mais l'idée, c'est surtout de porter une parole.
14:16 Et l'idée, c'est aussi, derrière ça, d'aider les auditeurs du podcast.
14:19 Donc, Nicolas Bedin, vous l'écoutez sur France Bleu Touraine.
14:22 Et puis, vous pouvez l'écouter également sur le podcast "Ces garçons-là".
14:25 Il y a un autre podcast que tu produis.
14:27 Oui, que j'aime beaucoup.
14:28 "Sérums Psy".
14:29 Oui, parce que je le fais, je le produis pour David et avec David Cailliau,
14:33 qui est psychopraticien à Tours.
14:35 Et j'aime beaucoup ce garçon, parce qu'il a une vraie approche de la santé mentale,
14:41 qui est très...
14:43 Qui te parle.
14:45 Et profondément humaine.
14:47 Et je trouvais que c'était intéressant.
14:49 Il y avait peu de choses autour, justement, de cette santé mentale.
14:53 Et je pense qu'on prend assez peu soin, justement, de la santé mentale en France.
14:56 Donc, voilà, si on peut apporter...
14:58 Ça s'appelle "Sérums Psy", en tout cas.
15:00 Est-ce que tu parles de sale brie, parfois ?
15:02 Alors, on est allé dans le Loir-et-Cher.
15:04 Eh bien, on va y aller. Tu sais quoi ?
15:06 On va y aller dans le Loir-et-Cher pour parler de la monnaie libre.
15:09 Alors, on va parler d'une monnaie où il n'y a pas de billets,
15:11 il n'y a pas de banque, il n'y a pas de dette.
15:13 Et pourtant, c'est bien une monnaie avec laquelle on peut acheter des choses.
15:17 On va partir à Sale Brie, où une poignée de citoyens relance, lance la monnaie libre.
15:21 À tout de suite.

Recommandations