Dans cette édition, nous reviendrons sur les 50 milliards € de l’Union européenne accordés à l’Ukraine. Bruxelles s'engage plus en avant quand Washington est au point mort…
Et dans le cadre de ce financement, nous évoquerons les négociations qui ont poussé la Hongrie à se plier à la volonté des 26 autres Etats membres de l’UE.
Mais avant d’évoquer l’actualité continentale, retour sur la mobilisation agricole qui semble s’estomper avec la FNSEA qui a déçu comme prévu.
Et dans le cadre de ce financement, nous évoquerons les négociations qui ont poussé la Hongrie à se plier à la volonté des 26 autres Etats membres de l’UE.
Mais avant d’évoquer l’actualité continentale, retour sur la mobilisation agricole qui semble s’estomper avec la FNSEA qui a déçu comme prévu.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 Dans cette édition, retour sur les 50 milliards d'euros de l'Union européenne accordée à l'Ukraine.
00:20 Bruxelles s'engage plus en avant, quand Washington est au point mort.
00:23 Et dans le cadre de ce financement, nous reviendrons sur les négociations
00:27 qui ont poussé la Hongrie à se plier à la volonté des 26 autres États membres de l'UE.
00:32 Mais avant d'évoquer l'actualité continentale,
00:34 nous évoquerons la mobilisation agricole qui semble s'estomper
00:38 avec la FNSEA qui a déçu, comme prévu.
00:41 [Générique]
00:45 Retour à la ferme pour les paysans français.
00:47 Ce vendredi, le mouvement a connu un sérieux coup de frein.
00:50 Mais si les responsables syndicaux ont abandonné le combat,
00:53 la base pourrait le maintenir dans la durée.
00:56 Point complet avec Rémi Tell.
00:58 Des barricades à la débandade.
01:01 Alors que la colère des agriculteurs gagne le Portugal et les Pays-Bas,
01:05 les annonces du Premier ministre Gabriel Attal
01:07 ont partiellement démobilisé les paysans français.
01:11 Jeudi, les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs
01:15 ont ainsi appelé à la suspension la contestation,
01:18 estimant avoir obtenu gain de cause sur plusieurs de leurs revendications.
01:23 Ce lâchage était attendu. Rappelons qu'en 2020,
01:26 Mediapart avait dénoncé le train de vie hors-sol des dirigeants de la FNSEA
01:30 avec des rémunérations bien supérieures à 10 000 euros mensuels.
01:34 Il n'en demeure pas moins que suite à cet appel,
01:37 de nombreux blocages ont été levés un peu partout en France.
01:40 Sur l'Assis, près de 60 tracteurs ont été escortés
01:44 par les forces de l'ordre sur la route du retour.
01:46 Le convoi parti d'Agin, dans le but de bloquer Rungis,
01:49 a lui aussi rebroussé chemin.
01:51 Les autoroutes A7, A8 et A15 ont par ailleurs rouvert dans la journée.
01:55 Renforcement de la loi Egalim,
01:57 clause de sauvegarde pour limiter l'importation de certains produits étrangers,
02:01 inscription d'un objectif de souveraineté alimentaire dans la loi,
02:05 aide pour l'élevage, facilitation de la transmission des exploitations agricoles,
02:09 autant de mesures qui semblent avoir acheté la paix des campagnes.
02:12 Pourtant, celles-ci ne changeront pas grand-chose
02:15 au modèle de libre-change sauce bruxelloise.
02:17 Mais tous les agriculteurs ne décolèrent pas.
02:20 Ce vendredi, plusieurs points de rassemblement se sont maintenus,
02:23 par exemple au niveau du péage de Saint-Quentin-Falavier,
02:26 et six centrales d'achat restaient bloquées.
02:28 Patrick Legras, porte-parole de la coordination rurale,
02:31 a fait part de son mécontentement sur CNews.
02:33 "Non, aujourd'hui on n'a rien gagné du tout.
02:35 La seule chose qu'on a gagné, c'est que maintenant on est plus connu
02:39 par les Français."
02:41 Plus surprenant, le patron de Lidl France, Michel Bièreau,
02:44 a également donné de la voix, jugeant que le compte n'y était pas,
02:48 notamment sur la rémunération des agriculteurs.
02:50 Les paysans promettent de rester attentifs
02:53 à la traduction en acte des propos de Gabriel Etal.
02:56 Côté gouvernement, on se veut également prudent.
02:59 Marc Faineau, ministre de l'Agriculture, a pris soin de marteler
03:02 qu'aucun quitus n'avait été donné pour l'éternité au pouvoir.
03:06 Mais ce dernier oublie vite les engagements qu'il prend.
03:08 Espérons qu'il n'en aille pas de même avec les agriculteurs français.
03:15 Une double page continentale à présent avec l'enveloppe
03:18 de 50 milliards d'euros de lieux à destination de l'Ukraine.
03:22 "L'Ukraine fait partie de l'Europe et sur le continent européen.
03:27 Donc peu importe ce que les États-Unis décideront,
03:30 nous devons aussi être courageux et pouvoir prendre les décisions
03:36 pour soutenir le peuple ukrainien.
03:39 Eh bien il est trop important pour nous tous.
03:43 Et c'est pourquoi la seule réponse raisonnable
03:47 est de s'assurer que nous sommes en mesure
03:51 d'appuyer l'Ukraine dans les années à venir,
03:55 peu importe ce que cela coûte, peu importe les efforts."
03:58 Un soutien indéfectible à l'Ukraine, interrogé en Suède le 30 janvier.
04:02 Sur le soutien à Kiev, le président Emmanuel Macron
04:05 a confirmé l'implication française et européenne,
04:07 même en cas de désengagement des États-Unis.
04:11 Un soutien affiché qui s'est matérialisé jeudi par l'accord
04:14 trouvé entre les 27 États membres pour un programme de soutien supplémentaire
04:17 de 50 milliards d'euros pour l'Ukraine,
04:20 dans le cadre du budget de l'Union européenne.
04:23 Un soutien financier qui pourrait alimenter la défiance des Européens
04:27 vis-à-vis de l'institution dans un contexte économique et social déplorable.
04:31 En France, le parallèle avec les 150 millions d'euros d'aide aux agriculteurs
04:36 a immédiatement été fait pour beaucoup.
04:38 Évidemment, il ne s'agit pas du même sujet, mais symboliquement,
04:41 les faits semblent désastreux.
04:43 Le président états-unien Joe Biden a remercié l'UE pour cette aide de 50 milliards,
04:47 lui qui éprouve toutes les difficultés du monde
04:50 à faire adopter une enveloppe supplémentaire d'aide de la part du Congrès américain.
04:54 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, cru voir dans l'aide européenne
04:59 un signal clair adressé à Moscou.
05:01 Le chef d'État n'avait pas fini de remercier Bruxelles
05:05 qu'il se tournait déjà vers Washington en déclarant
05:07 attendre avec impatience les décisions américaines.
05:11 Difficile cependant de savoir si la situation peut évoluer favorablement pour l'Ukraine
05:16 qui demeure suspendue à l'élection américaine de fin d'année.
05:19 En effet, le seul soutien de l'UE ne suffira pas à Kiev,
05:23 alors que sur le terrain, les lignes semblent figées.
05:26 L'annonce du chef du renseignement ukrainien,
05:29 Kirillov-Boudanov, de vouloir multiplier les attaques sur le sol russe,
05:32 jugeant utile que les Russes voient enfin la réalité de la guerre,
05:36 participent cependant d'une poursuite de la tension,
05:39 sans que l'on sache si le militaire parle d'attaques sur des populations civiles
05:43 ou des cibles militaires.
05:45 Depuis plusieurs mois, la guerre apparaît figée ici et là.
05:48 Des faits d'armes sont mis en avant par l'un des belligérants
05:51 avec toujours une bonne dose de propagande.
05:54 La marge de manœuvre ukrainienne est suspendue au Z.
05:58 Quant aux objectifs russes, ils sont, selon Vladimir Poutine,
06:01 la dénazification, la démilitarisation et le statut de neutralité.
06:05 Un triptyque difficilement compatible avec une intégration de l'Ukraine dans l'UE,
06:09 et évidemment encore moins dans l'OTAN.
06:12 L'OTAN de la guerre est aussi celui qu'imprime la retranscription médiatique.
06:16 Il y a quelques mois, tout le monde parlait de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhye,
06:21 prise par Moscou en mars 2022.
06:24 Elle était l'objet des pires craintes en matière de sécurité continentale.
06:28 Aujourd'hui, alors que son accès est interdit aux employés de l'opérateur ukrainien Energiatom,
06:33 la question n'intéresse plus du tout.
06:36 L'enveloppe de 50 milliards d'euros pour l'Ukraine a fait l'objet d'un accord
06:43 des 27 États membres et Bruxelles a réussi à forcer la main
06:47 au hongrois Viktor Orbán pour y parvenir.
06:50 Les discussions ont été agitées, les explications de Nicolas de Lambertery.
06:54 La presse du monde occidental exulte depuis hier.
06:57 Ses contraintes est forcée et sous le poids des menaces
07:00 que le hongrois Viktor Orbán a levé son veto à l'octroi de 50 milliards d'euros
07:05 supplémentaires de l'Union européenne en faveur de l'Ukraine.
07:08 En effet, en décembre dernier, Orbán avait, sous la pression de ses collègues,
07:13 laissé les 26 autres valider l'ouverture des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
07:19 Mais c'était en revanche opposé à un prêt de 50 milliards des 27 pour aider l'Ukraine.
07:25 Orbán avait laissé entendre qu'il maintiendrait son veto
07:28 tant que les fonds européens dus à la Hongrie ne sont pas versés,
07:31 puisqu'ils sont bloqués depuis plusieurs années sous prétexte d'état de droit
07:35 ou de droit des personnes LGBT.
07:37 Une partie de cet argent avait d'ailleurs été débloquée,
07:40 de façon concomitante au fait qu'Orbán n'avait pas mis de veto
07:44 sur l'ouverture des négociations d'adhésion à l'UE.
07:46 Aussi surréaliste que cela puisse paraître,
07:49 Orbán était parti à la machine à café sur la suggestion du chancelier allemand Olaf Scholz,
07:54 le temps que les 26 autres votent favorablement,
07:57 tandis que la Hongrie s'abstenait.
07:59 Le sujet du prêt de 50 milliards était donc de retour sur la table
08:03 pour le Conseil européen exceptionnel de ce jeudi 1er février 2024.
08:07 Cette fois-ci, diverses menaces lourdes pesaient sur la Hongrie.
08:11 En effet, selon le quotidien britannique Financial Times,
08:15 un plan de blocus économique contre la Hongrie était envisagé
08:18 dans l'éventualité où Budapest ne lèverait pas son veto sur la nouvelle aide à l'Ukraine.
08:23 La menace a été prise au sérieux,
08:25 d'autant qu'une entreprise similaire avait été mise en œuvre au début 2012
08:30 pour forcer le gouvernement hongrois à modifier son projet de constitution
08:34 et ainsi amender le projet relatif au contrôle politique,
08:37 et donc démocratique, de la banque centrale hongroise par le gouvernement.
08:41 Une attaque lourde sur le forint, la monnaie hongroise,
08:44 avait alors fait reculer le gouvernement de Viktor Orbán.
08:47 Si Bruxelles s'est défendue d'avoir un projet de blocus de la Hongrie,
08:51 Orbán a commenté l'article du Financial Times
08:53 en affirmant que ce projet pourrait tout à fait correspondre
08:56 à l'état d'esprit rencontré habituellement à Bruxelles.
08:59 Au final, pour garder la face,
09:01 Orbán a négocié le fait que les 50 milliards seraient versés en plusieurs tranches
09:05 et que les versements suivants pourraient être suspendus
09:08 en cas de mauvaise utilisation de cet argent.
09:10 Un peu comme pour le mécanisme de respect de l'état de droit,
09:13 ce même mécanisme qui prive depuis des années
09:16 la Pologne et la Hongrie des fonds européens qui leur sont dus.
09:19 Il serait pourtant naïf de penser qu'en ayant cédé sur ce point,
09:22 la Hongrie est désormais tirée d'affaires.
09:24 En effet, un autre sujet de tension entre la Hongrie et le monde occidental
09:29 est l'adhésion de la Suède à l'OTAN.
09:31 Contrairement à ce qui a été annoncé, envisagé et clairement attendu,
09:36 la Hongrie est désormais bel et bien le dernier état membre de l'OTAN
09:39 à ne pas avoir ratifié l'adhésion de la Suède à l'Alliance Atlantique
09:43 depuis que la Turquie d'Erdogan a reçu ses F-16 et fait voter son parlement.
09:48 Bien qu'il affirme être favorable à l'adhésion de la Suède à l'OTAN,
09:51 Orban continue de traîner des pieds dans le but d'obtenir l'une ou l'autre concession,
09:56 comme pour le prêt en faveur de l'Ukraine.
09:58 Son invitation à dialoguer avec le gouvernement suédois a d'ailleurs été reçue assez froidement.
10:03 Mais face à l'excitation de ses partenaires occidentaux,
10:06 difficile de dire jusqu'à quand Orban pourra jouer à ce jeu.
10:09 Un autre relais des pressions du monde occidental sur la Hongrie
10:12 est l'Italie de Giorgia Meloni.
10:14 Cette dernière a plutôt semblé être l'agitatrice de Carotte
10:17 pour essayer d'amadouer Orban.
10:19 En tant que présidente du parti censément eurosceptique ECR,
10:23 que le Fidesz d'Orban aspire à rejoindre après les prochaines élections européennes,
10:28 Meloni a fait savoir que l'adhésion du Fidesz à ECR pourrait être facilitée,
10:32 pour ne pas dire conditionnée,
10:34 par la levée du veto hongrois sur le prêt de 50 milliards pour l'Ukraine.
10:38 En amont des négociations à Bruxelles,
10:40 Orban ne s'est pas privé d'adresser publiquement un message de soutien
10:44 aux agriculteurs européens actuellement en colère et manifestant à Bruxelles.
10:49 Une façon de poursuivre sa guérilla communicationnelle,
10:52 en dépit de la position de faiblesse dans laquelle il se trouve.
10:55 Des agriculteurs désespérés manifestent-eux
10:58 en devant le siège des institutions européennes à Bruxelles,
11:01 tandis que les dirigeants de l'Union européenne alimentent sans fin
11:04 le tonneau des Danaïdes de la guerre en Ukraine.
11:06 Difficile de trouver mieux que cette image
11:08 pour symboliser la situation actuelle du vieux continent
11:11 dont le déclassement semble sans fin.
11:17 Passons à l'actualité en bref.
11:19 Oudea Kastera, mais ne se cassera pas.
11:24 Le ministre de l'Education et des Sports,
11:26 mis en difficulté à la fois par la grève des enseignants
11:28 qui auraient mobilisé 20% de la profession
11:30 et la multiplication de polémiques à son sujet,
11:32 refuse de démissionner.
11:33 C'est ce qu'elle a déclaré au journal télévisé de TF1,
11:36 concédant tout de même que le début de son office au ministère n'avait pas été bon.
11:39 Un talent pour le fémisme qui ne suffira vraisemblablement pas
11:42 à réconcilier Amélie Oudea Kastera avec les syndicats et les parents d'élèves.
11:46 La fin du remaniement qui devrait avoir lieu la semaine prochaine
11:48 pourrait être l'occasion de la déposséder de ce ministère
11:51 en lui laissant seulement le portefeuille du sport.
11:54 Paris envoie de la poudre aux yeux pour les Mahorais.
11:58 Jeudi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
12:00 a annoncé un projet de loi constitutionnelle
12:02 réformant le droit du sol à Mayotte.
12:04 En effet, 90% des naissances à l'hôpital de Mamoudzou,
12:06 chef-lieu du département d'Outre-mer,
12:08 ne sont pas des naissances de Mahorais.
12:09 Après l'échec de l'opération d'expulsion des clandestins,
12:12 Gérald Darmanin annonce que l'autorité de l'État
12:14 ne va pas se mesurer en nombre de policiers
12:16 et de gendarmes supplémentaires,
12:17 mais en changement profond du droit.
12:19 Quelle que soit la teneur de la réforme en question,
12:21 il est peu probable que cela suffise à empêcher les clandestins
12:23 de venir sur les embarcations.
12:25 À Nidalgo, où le népotisme décomplexé,
12:29 le site Politico révèle ainsi que le maire de Paris
12:31 a fait pression pour que son époux,
12:33 le conseiller régional Jean-Marc Germain,
12:35 soit investi en position éligible
12:37 sur la liste de Raphaël Glucksmann aux élections européennes.
12:40 Elle aurait même obtenu gain de cause,
12:41 ce qui devrait offrir un beau complément de revenu au couple.
12:44 À Nidalgo perçoit déjà, en plus de cette indemnité de maire,
12:47 une retraite de la fonction publique.
12:48 Les Parisiens se consoleront qu'elle puisse à l'avenir
12:51 payer ses voyages à Tahiti elle-même.
12:52 Nouveau bide pour le ciné Woke.
12:56 Le film à part de Gaulois,
12:57 relatant l'intégration difficile d'un jeune Maghrébin
13:00 dans la France des années 80,
13:01 n'a pas trouvé son public.
13:03 Mercredi, jour de sa sortie,
13:04 seules 656 entrées ont été enregistrées
13:06 dans les 72 salles où il était programmé,
13:08 soit 9 spectateurs en moyenne par séance.
13:10 On pourrait s'en féliciter,
13:11 toutefois ce serait perdre de vue
13:13 que la comédie réalisée par Malik Chiban
13:15 a coûté près de 2 millions d'euros
13:17 aux contribuables français,
13:18 entre subventions du Centre National du Cinéma,
13:20 de la région Occitanie et divers crédits d'impôts.
13:22 Confirmation que l'inflation
13:24 n'épargne pas non plus le cours du NAV.
13:26 Le Royaume-Uni se réunit.
13:29 En Irlande du Nord, le blocage institutionnel
13:31 provoqué par les unionistes
13:32 devrait prendre fin dans les prochains jours.
13:34 Mercredi, Londres a annoncé qu'un accord avait été trouvé
13:37 avec le parti unioniste, le DUP,
13:39 qui protestait contre les accords commerciaux post-Brexit,
13:42 isolant selon eux la province au sein du Royaume-Uni.
13:44 Jeffrey Donaldson, chef du DUP,
13:46 a estimé que les termes de l'accord étaient satisfaisants.
13:48 Les unionistes devraient donc à nouveau siéger
13:51 au Parlement nord-irlandais,
13:52 lequel nommera ensuite un nouveau Premier ministre,
13:54 poste vacant depuis février 2022.
13:57 Un poste qui reviendra à un membre du Sinn Féin,
13:59 le parti nationaliste irlandais
14:01 ayant remporté les élections de mai 2022.
14:03 Une sortie d'impasse dont le Premier ministre
14:05 du Royaume-Uni, Rishi Sunak,
14:06 pourra s'enorgueillir malgré un bilan
14:08 jugé mitigé à l'approche des élections
14:10 générales de la fin de l'année.
14:11 Les géants de la tech,
14:14 grands vainqueurs de la mondialisation.
14:16 Jeudi, à New York, le groupe Meta,
14:18 comprenant Facebook et Instagram,
14:20 et la société Amazon,
14:21 ont publié leur compte trimestriel.
14:22 Avec 39 milliards de dollars de bénéfices net sur l'année,
14:25 un chiffre d'affaires de 135 milliards de dollars,
14:27 l'action du groupe Meta s'est envolée de 15%.
14:30 Du côté d'Amazon, l'année 2023 a été
14:32 particulièrement florissante.
14:33 Le quatrième trimestre a été une saison d'achat record
14:36 pour les fêtes de fin d'année,
14:37 avec un résultat opérationnel de 13 milliards d'euros de dollars,
14:39 soit près de 5 fois plus que sur le quatrième trimestre de 2022.
14:43 Envoyer un accéléromètre quantique dans l'espace,
14:47 c'est la mission du projet franco-allemand Carioca,
14:50 entré dans sa phase A de faisabilité mi-janvier.
14:53 L'accéléromètre quantique en développement
14:55 est conçu pour mesurer la gravité terrestre
14:57 avec une précision jusqu'à 100 fois supérieure
15:00 à celle des satellites actuels.
15:01 Son travail devrait favoriser la prédiction des séismes
15:04 ou des éruptions volcaniques.
15:05 Une petite révolution scientifique,
15:06 reste à savoir si les sagens spatiales
15:08 offrent également au lancement d'un outil de mesure
15:10 du vide régnant ici-bas.
15:11 Il y aurait en la matière bien des données à récolter.
15:13 En voiture pour finir,
15:16 jeudi, Ferrari a annoncé que le britannique Lewis Hamilton,
15:20 7 fois champion du monde de Formule 1,
15:21 allait rejoindre l'écurie italienne en 2025.
15:24 Le pilote va donc quitter Mercedes,
15:25 un départ plutôt surprenant alors qu'il avait remporté
15:28 6 de ses 7 titres mondiaux avec l'automobile allemande.
15:31 À la marmotte !
15:33 Je ne bois qu'à la paix dans le monde.
15:36 Le jour de la marmotte !
15:38 Ce vendredi de février est l'occasion de fêter la Chandler,
15:40 bien évidemment,
15:41 mais c'est aussi Grand Dundee,
15:43 le jour où en Amérique du Nord,
15:44 on doit observer l'entrée du terrier d'une marmotte.
15:47 Si elle émerge et ne voit pas son ombre
15:49 parce que le temps est nuageux,
15:50 l'hiver laissera bientôt la place au printemps.
15:53 En revanche, si elle voit son ombre
15:54 parce que le temps est lumineux et clair,
15:56 elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou
15:59 et l'hiver continuera pendant 6 semaines supplémentaires.
16:01 Une tradition qui a donné lieu à un fameux film
16:03 en 1993 avec Bill Murray,
16:05 Grand Dundee, en VF, Un jour sans fin.
16:08 Comédie dans laquelle l'acteur principal,
16:09 un présentateur télévisé,
16:11 se trouve condamné à vivre indéfiniment le même jour,
16:13 celui de la marmotte,
16:15 dans la ville de Punxsutawney, en Pennsylvanie.
16:17 Comme chaque année, les regards de la nation
16:22 se tournent aujourd'hui vers cette...
16:24 connerie de village de l'ouest de la Pennsylvanie.
16:27 Bla bla bla bla bla.
16:28 Au programme sur TVL,
16:33 Tête à clash et le samedi politique.
16:35 Samedi, Élise Blaise reçoit le président de Debout la France,
16:38 Nicolas Dupont-Aignan,
16:39 pour évoquer les fausses réponses aux agriculteurs
16:42 et les dérives autoritaires et bellicistes de l'UE.
16:45 Dimanche, à l'Aule 17, Étaire de Mission.
16:47 C'est maintenant la fin de cette édition.
16:49 Merci pour votre fidélité.
16:51 Bonne fête de la Chandeleur à tous.
16:52 A lundi, bonsoir.
16:54 (Générique)