Face à Face (Émission du 04/02/2024)

  • il y a 6 mois
Eliot Deval reçoit Gilles-William Goldnadel et Julien Dray, deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace le dimanche à 19h.
Transcript
00:00 Ils sont en plateau, Julien Drey, Gilles-William Goldenadel, bonsoir à tous les deux.
00:07 Heureux de vous retrouver, on va commencer l'émission dans un instant.
00:10 Pourquoi vous me regardez comme ça ?
00:12 - Parce qu'il regarde mon portable. - Non mais vous me regardez.
00:14 - Il est jaloux de mon portable. - Non mais c'est quoi ça ? Je peux pas vous regarder maintenant ?
00:17 - Ah bah si, au contraire. Mais vous aviez un air patibulaire.
00:20 - Non pas du tout, j'ai un petit peu... - Non mais il faut décoder pour tout le monde.
00:23 - Un petit peu sceptique. - Il est jaloux de mon portable, c'est pour ça.
00:25 - Ah, qu'est-ce qu'il a votre portable ? - Ah non, j'ai vu que vous étiez jaloux de mon portable.
00:28 - Alors je suis jaloux de vous de manière générale ? - Ah non, non, non.
00:31 - Ah si. - Il n'y a aucune raison pour ça.
00:34 - Il se trouve que j'ai un naturel jaloux. J'ai pas besoin d'avoir des raisons.
00:38 - L'information s'il vous plaît. - Allez, revenons sur le plan.
00:41 - L'information c'est avec Mathieu Devese.
00:43 - Bonsoir Elliot, bonsoir à tous. C'est l'heure de vérité pour les SUV à Paris.
00:48 La Ville a organisé aujourd'hui un vote sur le prix du stationnement des véhicules lourds, polluants et encombrants.
00:54 La question est de vous, pour ou contre un tarif spécifique ? Le vote est bientôt terminé.
00:59 Et si le pour l'emporte, les tarifs de stationnement vont tripler.
01:03 Un migrant a été tué par balle cette nuit à proximité du camp de Lone Plage.
01:07 C'est dans le nord, il a été retrouvé inconscient et blessé sur les bords de l'autoroute A16 avant de succomber à ses blessures.
01:13 Son identité est en cours de confirmation et une enquête a été ouverte.
01:17 Enfin, dans l'actualité internationale, les rebelles houthis promettent de riposter aux frappes américaines et britanniques
01:23 des frappes contre des régions sous le contrôle des houthis au Yémen.
01:26 Elles ont été menées en réponse aux attaques soutenues par l'Iran contre des navires marchands en mer Rouge.
01:32 Merci cher Mathieu Devese pour le point sur l'information.
01:35 Messieurs, commençons par cette attaque au couteau au Garde Lyon samedi matin faisant trois blessés, une personne.
01:42 Et toujours entre la vie et la mort. L'auteur a été interpellé.
01:46 Sa garde à vue a été un temps suspendue parce qu'on a présente des troubles psychiatriques lourds.
01:53 Et sa garde à vue a repris cet après-midi. C'est un Malien de 32 ans.
01:58 Il dispose d'un titre de séjour italien. Son profil interroge grandement, surtout au regard de ses menaces répétées,
02:05 notamment sur les réseaux sociaux. Il s'avère qu'il a une grande communauté sur les réseaux sociaux et notamment Tic-Tac avec 44 000 abonnés.
02:12 Et puis il a pu s'épancher un peu sur la France et sa vision de la France.
02:16 Qu'il déteste la France, qu'il voit comme une ennemie de l'Afrique.
02:21 L'attaque qui est la meilleure des défenses. Je ne suis pas français, je ne rêve pas d'être français, je n'aime pas la France.
02:26 Je déteste tous les français.
02:28 Depuis 24 heures, médias et autorités ne parlent que d'une chose. Le profil psychiatrique.
02:34 Une fois qu'on est sur ce prisme-là, on considère que c'est un fait divers.
02:39 On ne peut plus aller en hauteur, avoir peut-être une réflexion sur d'autres failles.
02:44 Quel regard vous portez là-dessus, William Goldenell ?
02:48 D'abord, j'ignorais parce que je voulais commencer par ça, mais je vous remercie de l'avoir signalé.
02:54 C'est ce que j'appelle les autorités d'occultation. Nous vivons sous l'empire des autorités d'occultation médiatique.
03:02 À part vous, je n'ai pas vu d'autres médias, mais je les ai écoutés, notamment ceux du service public.
03:09 Mais pas seulement. Pas seulement.
03:13 Vous êtes les seuls à indiquer, à part évidemment les réseaux sociaux.
03:19 Dieu merci, nous avons les réseaux sociaux qui savent lutter contre l'empire des autorités d'occultation.
03:25 Personne ne donne ce qu'on appelle le background de ce type-là.
03:30 Il a 40 000 types qui le suivent sur TikTok.
03:37 Ce n'est pas un être isolé.
03:40 C'est un type qui se déchaîne depuis des mois contre la France et les Français.
03:47 Je ne dis pas qu'il aurait dû être appréhendé avant, parce qu'il n'a pas le monopole de la détestation parmi l'immigration, pour dire les choses crûment, de la France et des Français.
03:59 Mais donc réduire cela, comme la presse convenue le fait, à une affaire de psychiatrie dont j'accepte volontiers l'augure, que ce type-là soit anormal.
04:14 En général, quelqu'un qui attaque au couteau des passants innocents, c'est rarement un modèle d'équilibre.
04:22 Mais cette folie dont il est porteur, c'est une folie collective, anti-française, qui atteint un très grand nombre d'individus.
04:36 – Julien Dray. – Alors, j'ai peut-être plus de perceptions que Gilles Houlihan,
04:42 mais j'avais déjà entendu un certain nombre de médias, y compris l'Usulès Public,
04:47 noter qu'il y avait quand même un problème sur la personnalité de ce personnage,
04:53 qui n'était pas simplement lié à un délire psychiatrique.
04:56 Bon, après, peu importe, ce n'est pas la question qui est posée directement.
04:59 La question qui est posée, c'est qu'est-ce que fait cet homme-là dans l'espace Schengen ?
05:05 Parce que visiblement, ce n'est pas quelqu'un qui est passé sous les radars.
05:10 TikTok, ce n'est pas 44 000 abonnés, si vous dites les choses.
05:15 Ça fait quand même quelqu'un qui est repérable.
05:19 – Sur les réseaux sociaux. – Oui, d'accord.
05:21 – Il a été suivi psychiatriquement à tout moment.
05:23 – Nous avons maintenant des systèmes de surveillance des réseaux sociaux,
05:28 et des alertes, compris, vous savez, il y a des mots-clés.
05:31 Quand vous dites "France", "Français", etc., c'est des choses normalement qui alertent,
05:35 et qui doivent déclencher quelque chose.
05:37 Bon, après, le reste, je veux dire, ça pose tous les problèmes qu'on sait aujourd'hui,
05:42 c'est-à-dire de cet espace Schengen, de l'entrée.
05:45 Et je ne dis pas que ça pose des problèmes psychiatriques,
05:47 parce que lui, sur le fond, il n'aurait pas dû être traité par la psychiatrie française,
05:51 puisqu'au départ, il rentre par l'Italie.
05:53 – Oui, mais il est en France depuis que quelques jours seulement.
05:55 – Voilà, d'accord. Donc, vous voyez, ce n'est pas un problème lié à la psychiatrie française.
05:58 – Mais c'est ça qui est présenté depuis 24 heures, je vous viendrai.
06:01 Depuis 24 heures, on explique que c'est un fou, et que parce que c'est un fou, c'est un fait divers.
06:05 Et qu'il faut être complètement fou pour essayer d'y voir un peu plus loin.
06:08 Ou alors de la récupération, bien évidemment, et on va revenir…
06:11 – Je vais être honnête avec vous, moi, je ne suis pas l'observateur.
06:15 Je ne regarde peu les commentaires des uns et des autres,
06:20 mais sur les réseaux sociaux, ce n'est pas ça que j'ai vu.
06:22 Tout de suite, tout le monde a pointé,
06:23 voilà, un certain nombre de gens ont pointé quand même les problèmes qui étaient posés.
06:26 – Ah non, mais que dans la fâcheuse sphère, il y ait des gens qui aient pointé ça,
06:30 heureusement, et j'en suis.
06:32 Mais, pardon, la quasi-totalité des médias indiquent qu'il faut passer sa route.
06:42 C'est un drame ordinaire de la psychiatrie, il ne faut en tirer aucune leçon politique.
06:50 Bon, moi, je dis simplement que le drame, c'est que là, on en parle,
06:54 mais un coup, t'en chasses l'autre, on s'habitue.
06:59 Donc, moi, je prétends que… pardon, ils sont tellement nombreux,
07:05 et ils sont tellement nombreux à être dans la détestation,
07:09 qui des Français, qui des Blancs, qui des Juifs, qui des Juifs Blancs,
07:13 qui des Juifs Blancs Français, que il est impossible de les mettre tous fichés S.
07:18 Et celui-là, il ne l'aurait pas été,
07:20 donc je ne crémine pas, je ne crémine les autorités pour avoir été laxiste depuis des lustres,
07:25 mais certainement pas contre cet individu-là en particulier.
07:29 Et puis, je note quand même, pour dire les choses, pour appuyer encore davantage,
07:34 il y a une grave pénurie de Français non-islamistes
07:40 qui attaquent au couteau des passants innocents dans la rue.
07:45 C'est une très grave pénurie.
07:48 L'ensemble des gens qui, ces dernières années, fous ou pas fous,
07:54 demi-fous, quart de fou, qui s'en prennent à des passants innocents
07:59 avec un cri, sans cri, pour les tuer ou les blesser,
08:04 ils sont des islamistes.
08:06 Et celui-là, en dehors de son discours anti-français, anti-colonialiste,
08:11 il a fait aussi un discours islamiste.
08:14 Tout le reste...
08:16 - Pour l'instant, je n'ai pas d'éléments qui me permettent de dire ça.
08:18 - Si, si, si.
08:20 - En fait, je vais vous dire, le préfet de Paris, très rapidement,
08:24 parce qu'il n'avait pas tous les éléments,
08:27 et les enquêteurs sur les premières heures expliquent
08:30 qu'il n'y a pas de signe de religiosité.
08:32 Ce qui peut surprendre, puisque notamment sur les réseaux sociaux,
08:36 il avait publié une vidéo en expliquant en décembre
08:39 qu'il serait très heureux de rejoindre Allah dans trois mois,
08:42 avec marqué "RIP".
08:44 Donc, il faut creuser peut-être un peu plus, mais...
08:48 - C'est un signe quand même d'une...
08:51 - D'un attachement à Allah.
08:53 - D'un attachement exactement à Allah.
08:55 Mais en dehors de ça, c'est vrai que l'une des folies du temps,
08:58 et je n'arrive pas à vouloir totalement l'exclure
09:03 de la responsabilité du droit pénal,
09:05 c'est la folie collective, sous excuses anti-colonialistes,
09:11 anti-française et anti-blanche.
09:13 La réalité, elle est là, et c'est une folie dangereuse et mortelle.
09:18 - C'est la divergence que j'ai y compris,
09:21 je vais être honnête avec vous, avec votre livre que j'ai lu,
09:24 la première, la dernière page, c'est que je pense
09:27 que vous réduisez le combat contre les Lumières et contre la République
09:30 simplement à un combat de blancs, et je ne suis pas d'accord avec ça.
09:33 Et ça, c'est un débat qu'on aura.
09:35 Là, la haine, c'est...
09:37 Je veux dire, la République, elle n'est pas que blanche.
09:40 Les Lumières ne sont pas que blanches.
09:42 - Je réponds.
09:44 - Aujourd'hui, vous avez des tas de gens qui, par exemple, en Iran,
09:48 se battent pour les Lumières, et vous n'allez pas dire
09:50 qu'ils se battent contre les hommes blancs.
09:52 - Je crois que... Pardon, vous m'avez fait l'amitié et l'honneur de me lire.
09:57 - C'était mon devoir. - Mais vous m'avez mal lu.
09:59 - Non. - Non, vous m'avez mal lu.
10:01 - On va refaire une lecture ensemble.
10:03 - Je crois qu'il faut prendre une demi-heure.
10:05 - Juste, je le dis aux téléspectateurs,
10:07 qui ont très certainement acheté votre livre et vous ont lu,
10:10 puisqu'il est numéro 1 des ventes sur Amazon,
10:13 dans les top 3, je crois, dans les librairies.
10:16 Journal de guerre, c'est l'Occident qu'on assassine, je voulais vous en parler
10:20 en fin d'émission, et vous nous apportez le débat.
10:23 - Vous n'avez pas à m'engueuler, parce que j'ai parlé de votre livre.
10:26 - Ah non ! - Non, mais je voulais vous en remercier,
10:28 mais vous savez aussi ma modestie.
10:30 Donc, ceci posé plus sérieusement, bien entendu,
10:34 il y a le combat pour les lumières et contre l'obscurité,
10:39 l'obscurantiste des mollas qui voilent les femmes en Iran.
10:44 Mais mon livre, qui est un détecteur de haine,
10:49 ce qui marche le plus, ce qui fonctionne plus
10:53 pour tuer aujourd'hui ou pour détester,
10:56 c'est la détestation du blanc occidental, c'est tout ce que je dis.
11:00 - Moi, je pense que c'est plus que le blanc occidental,
11:02 c'est la question de la République, c'est la question des lumières,
11:06 c'est la question de l'émancipation de la femme,
11:08 c'est la question de la démocratie, c'est un ensemble.
11:11 Et ces gens-là, ce qu'ils haïssent, c'est d'abord et avant tout ça.
11:15 Tout ce que ça représente.
11:17 - Mais il se trouve que la culture du blanc occidental,
11:21 c'est une culture démocratique et pacifique.
11:23 - Pas systématiquement, dans l'histoire.
11:25 - Actuellement... - Parce que le blanc, dans l'histoire,
11:28 il a eu des phases contre la victoire.
11:30 - Vous ne pouvez pas dire que les blancs, c'est la démocratie,
11:32 et les autres, ce n'est pas la démocratie.
11:34 - Il se trouve que c'est le blanc occidental et sa culture d'aujourd'hui
11:39 que l'on veut tuer, ce n'est pas celui d'il y a trois ans.
11:41 - Non, c'est le blanc républicain.
11:42 - Mais vous vous trompez, je crois que vous vous trompez.
11:44 - Très intéressant, ce n'était pas prévu d'avoir ce petit débat
11:47 sur votre ouvrage. On ferme la parenthèse.
11:50 On revient sur ce que vous avez dit.
11:51 Vous avez dit que le problème autour de cette attaque au couteau
11:53 et de la gare de Lyon et de l'assaillant, c'est Schengen.
11:57 Il y a une autre personne qui a dit ça.
11:59 C'est Eric Zemmour.
12:01 - Quand il fait beau, je dis qu'il fait beau.
12:03 - Mais bien sûr.
12:04 - Ce n'est pas pour ça que je n'ai pas le droit de dire qu'il fait beau.
12:05 - Mais évidemment.
12:07 - Vous disiez ça à propos de sa mère, il le met.
12:09 - Dans ces cas-là, la question qui va me être posée,
12:12 c'est qu'il faut que je parle juste avant Eric Zemmour.
12:14 Parce que comme ça, vous direz à Eric Zemmour,
12:16 il y a une autre personne qui l'a dit, c'est Julien Dreyf.
12:18 - Il vous arrive parfois de le copier.
12:20 - Peut-être que vous l'avez lu lui aussi.
12:22 Voilà ce que dit Eric Zemmour, et cela devrait nous rassurer
12:24 qu'il soit en situation régulière.
12:26 Les étrangers extraeuropéens n'ont pas à se promener librement sur notre continent.
12:30 Il faut suspendre Schengen.
12:32 Schengen serait là aussi un problème,
12:36 puisque Laurent Nunez a expliqué que dans les premières heures après l'attentat,
12:40 pardon, l'attentat, ce n'est pas un attentat,
12:42 mais cette attaque au couteau,
12:45 c'est quelqu'un qui est en situation régulière en Italie,
12:48 et ce depuis 2016, qui lui permet de se déplacer dans d'autres territoires.
12:52 Est-ce qu'aujourd'hui...
12:54 - Ce qui pose problème, si vous me permettez deux secondes,
12:57 ce qui pose problème par rapport à la question qui est posée, c'est la date.
13:00 2016.
13:02 Comment il y a dit ? Il est passé sous les radars parce qu'il est rentré il y a quelques jours.
13:06 Mais 2016, ça veut dire qu'il est présent sur l'espace Schengen depuis 8 ans.
13:10 - Exactement.
13:11 - S'il est présent sur l'espace Schengen depuis 8 ans,
13:14 ça veut dire qu'il a été actif sur Internet depuis 8 ans.
13:17 Et donc le problème qui nous est posé à nous,
13:19 c'est comment ça se fait qu'il peut être actif depuis 8 ans et qu'on ne le repère pas.
13:23 - Je vais quand même vous apporter une toute petite précision.
13:25 2016, il arrive en Italie.
13:27 Il récupère ce titre de séjour, je crois, en 2018, avec deux éléments majeurs.
13:32 Puisqu'il est malien, la région est en proie au conflit, donc il faut qu'il reste en Europe.
13:37 Et la deuxième, c'est qu'il a besoin d'un suivi psychiatrique.
13:40 Et c'est le suivi psychiatrique qui fait aussi qu'il reste sur le sol européen.
13:45 - Il a besoin d'un suivi psychiatrique qui affecte en Italie, alors ?
13:47 - Oui, bien sûr.
13:49 - Il y a un dysfonctionnement, là.
13:51 - Évidemment, mais sauf qu'on ne parle pas de ça.
13:53 - Non, mais alors, plusieurs choses.
13:56 Encore une fois, pour répondre là-dessus à Julien,
14:00 le nombre, c'est une grande chose que le nombre.
14:03 Il y a tellement de dys...
14:06 Pardon, je suis assez bien placé pour le savoir,
14:08 tout ce que je reçois journellement d'un jour.
14:12 Il y a tellement de gens qui lui ressemblent en Europe en général,
14:18 et en France en particulier, qu'on ne peut pas les ficher,
14:21 qu'on ne peut pas les surveiller, qu'on ne peut pas les filer tous.
14:23 S'ils étaient dix fois moins nombreux,
14:25 évidemment qu'on aurait moins de problèmes, on en aurait dix fois moins.
14:28 Mais Schengen, moi je n'ai jamais cru à Schengen.
14:32 La protection des frontières extérieures, je n'y ai jamais cru.
14:37 Je me souviens d'une conversation avec le pauvre Devedian,
14:41 qui était mon ami, et qui lui, il croyait.
14:45 D'instinct, je n'y croyais pas.
14:47 Non seulement effectivement Eric Zemmour a raison,
14:49 si on pouvait rétablir les frontières intérieures de la France,
14:53 mon Dieu, est-ce que je serais heureux,
14:54 mais Schengen n'est même pas capable d'assurer
14:58 la défense des frontières extérieures du continent européen.
15:02 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
15:03 Je suis pas sûr que, en rétablissant les frontières françaises,
15:06 on arrive à autant d'efficacité que le pense Gilles Houliham,
15:10 on regarde de ce qu'il faudrait déployer.
15:12 Ça, c'est une autre question.
15:14 Après, le problème qui est posé, c'est qu'une réforme de Schengen est en cours,
15:19 mais elle ne se met pas en place comme il le faudrait.
15:22 Parce que normalement, un individu comme ça, il ne doit pas circuler.
15:25 Si on a les bonnes procédures, il ne doit pas circuler.
15:27 C'est ce qu'on se disait après le drame d'Annecy, vous vous souvenez.
15:30 Oui, mais...
15:31 C'était la promesse après le drame d'Annecy.
15:33 Ça, c'est tout le problème du fonctionnement de l'Europe.
15:36 C'est-à-dire que c'est un fonctionnement de bons sentiments affichés,
15:40 et c'est une inefficacité réelle,
15:42 puisque la seule chose qui compte pour eux, c'est le libre-échange.
15:44 On y vient justement.
15:45 Immigration, énergie, agriculture,
15:47 est-ce que c'est l'échec de l'Europe ?
15:49 Ou plutôt, des européistes ?
15:51 L'une des images de la semaine, elle a été prise à Bruxelles jeudi,
15:55 en plein Conseil européen.
15:57 Vous avez un millier de tracteurs dans Bruxelles,
16:00 avec un Parlement européen contraint de se barricader,
16:03 avec une situation quasi inédite.
16:07 Cette crise agricole s'ajoute, je le disais, aux crises énergétiques et migratoires.
16:11 Alors, est-ce que c'est l'échec de l'Union européenne,
16:13 tel qu'elle est présentée aujourd'hui ?
16:15 Et ce n'est pas être anti-européen que de dire ça.
16:18 Mais c'est la vision européiste qui est aujourd'hui à l'œuvre.
16:22 Vous résumez bien le problème.
16:24 Moi, je n'ai rien contre l'Europe des nations.
16:27 Et j'ai tout contre l'Europe des européistes.
16:30 Il se trouve que pour notre malheur, nous avons un président européiste.
16:36 C'est d'ailleurs sa seule sincérité.
16:38 C'est d'ailleurs sa seule conviction.
16:40 Il croit infiniment plus.
16:42 Je ne discute pas ça, moi.
16:44 Il croit beaucoup plus en l'Europe et peut-être même dans le monde
16:48 que dans la France, où il n'y a pas de culture française, etc.
16:52 Donc, vous avez raison.
16:54 La liste est innombrable des échecs.
16:57 Alors, c'est l'échec de quoi ?
16:59 C'est l'échec, évidemment, des technocrates,
17:03 des petits hommes gris, comme dirait un ami à nous.
17:06 Bien entendu, qui sont enfermés dans les règles.
17:08 C'est aussi l'échec de beaucoup de corruption.
17:11 Ça marche bien, les lobbies en Europe.
17:14 Il faut voir notamment le cas Target.
17:16 Je peux vous dire qu'au Parlement européen, les lobbies fonctionnent bien.
17:21 C'est l'échec aussi du multiculturalisme.
17:28 C'est quoi l'idéal européiste ?
17:31 C'est qu'en vérité, les États-nations ne devraient plus exister.
17:35 Je suis un vrai défenseur de l'État-nation.
17:40 J'ai d'ailleurs préfacé un livre formidable de Yorah Amazoni
17:43 qui s'appelle "Grandeur du nationalisme"
17:46 et qui explique que l'État-nation, c'est juste la bonne échelle
17:53 entre la tribu trop petite et l'empire, notamment européen, trop grand,
17:58 où vous pouvez aimer les gens, vous aimer les uns les autres,
18:01 et vous défendre convenablement, y compris économiquement.
18:05 C'est ce qui explique ça.
18:07 L'Europe multiculturaliste, l'Europe européiste,
18:10 c'est une Europe woke maintenant.
18:14 C'est une Europe woke, c'est une Europe qui vous fait l'apologie
18:18 du port du voile et du hijab.
18:22 Elle déteste l'État-nation en général et l'État-nation français en particulier.
18:26 Est-ce qu'aujourd'hui...
18:28 - Il n'y a qu'un mot qui manque dans le discours de Gilles Houliam,
18:32 mais qui n'est pas un hasard par ailleurs.
18:34 C'est que c'est d'abord l'Europe du libre-échange.
18:37 C'est d'abord l'Europe du libre-échange.
18:39 On a effectivement cru que la libre circulation des marchandises
18:43 était quelque chose de formidable.
18:45 On a comme ça laissé détruire, par exemple, toute l'industrie française
18:50 parce qu'on ne l'a pas protégée comme il le fallait.
18:53 La désindustrialisation se met en place au travers de ce qui était
18:57 d'ailleurs un des éléments clés du débat de 2004,
19:00 c'est-à-dire la théorisation de la juste concurrence.
19:05 Le problème de l'Europe, c'est qu'elle s'est élargie n'importe comment.
19:09 Le noyau dure européen était solide, mais là maintenant, c'est n'importe quoi.
19:13 Et parce qu'on a ouvert les frontières après la chute du mur de Berlin,
19:17 en pensant que tout le monde était bienvenu, sans se donner les précautions nécessaires,
19:20 c'est-à-dire d'avoir un noyau solide.
19:22 Parce que les constructeurs de l'Europe au départ,
19:24 ils ne font pas l'Europe à six par hasard.
19:26 - Mais justement, en 2005... - Je ne valide pas du tout
19:29 ce qu'un économiste marxiste, dans le meilleur sens du terme, veut bien.
19:34 Mais je le dis sans ironie, avec beaucoup d'affection,
19:37 il a mille fois raison.
19:40 - Il a mille fois raison, très bien.
19:41 Et peut-être que vous avez également raison.
19:43 Moi ce que je veux savoir, c'est qu'en 2005,
19:45 en 2005, M.Colnadel, au moment du référendum, vous votez quoi ?
19:49 - Moi j'ai toujours voté contre l'Europe.
19:51 - Maastricht, vous avez voté contre ? - J'ai voté contre Maastricht.
19:53 - Et ensuite, en 2005, sur la Constitution européenne ?
19:56 - J'ai voté toujours contre l'Europe, chère amie.
19:58 - Je peux vous demander, Julien Noël ?
19:59 - Oui, j'ai voté pour. Moi, Maastricht, c'était compliqué,
20:01 parce qu'à l'époque, je vais me faire une confidence,
20:03 j'étais plutôt pour voter contre, mais j'avais un ami qui s'appelait Jean-Luc Mélenchon,
20:06 qui me disait qu'on ne pouvait pas vexer François Mitterrand.
20:10 Bon, donc j'avais écrit un livre qui était plutôt contre Mitterrand,
20:13 mais j'ai voté surtout, et ça, j'en suis fier, contre le traité d'Amsterdam.
20:16 Ce qui m'a valu un blâme de la part de François Hollande.
20:19 - Et 2005, donc, vous votez pour ?
20:21 - 2005, je vote pour, pour une raison simple. Je vais vous expliquer.
20:24 Parce que je pense que c'est un mauvais accord, mais c'est un accord.
20:26 Et que contrairement à ce que certains pensaient,
20:29 la solution de, comment dire, le résultat de 2005,
20:33 n'allait pas être la reconstruction.
20:35 Rappelez-vous, vous m'avez expliqué que ça allait être le soulèvement des peuples,
20:38 et grâce à ça, on allait pouvoir refonder l'Europe.
20:40 C'est l'inverse qui s'est passé.
20:41 Parce que je savais que le mandat de 2005 serait trahi immédiatement par les gouvernements.
20:45 Et c'est ce qui s'est passé.
20:47 - Très sincèrement, je ne me souviens plus quelles sont les bonnes raisons
20:51 qui ont fait que j'étais, je pense que c'était plus instinctif que très travaillé.
20:56 Je n'ai jamais aimé l'Europe européiste.
21:00 Voilà, et je vous mentirais en disant que je le regrette profondément.
21:03 - On se replonge en 2005, le 29 mai, lorsque le non l'emporte contre le oui.
21:09 Voici maintenant notre estimation IPSOS des résultats de ce référendum.
21:15 Les Français rejettent la Constitution européenne.
21:19 Le non l'emporte largement, 55% contre 45% pour le oui.
21:25 Un écart donc très important, le chiffre peut être affiné.
21:28 Mais le résultat est bien là.
21:30 La victoire du non est incontestable.
21:32 Et on aperçoit sur ces images la joie des partisans du non.
21:37 Du côté du quartier général d'Henri-Emmanueli, point de ralliement des partisans du non-socialiste.
21:43 Et puis du côté aussi du mouvement pour la France, Pierre Giacometti, on le disait, c'est un écart important.
21:51 C'est une victoire pour le non incontestable.
21:55 - On peut le dire ce soir, c'est probablement la réplique la plus violente
21:58 que l'on pouvait imaginer du séisme politique survenu le 21 avril 2002.
22:02 Il y a dans ces résultats trois éléments majeurs à retenir.
22:06 Le premier, c'est le vote politique.
22:08 La majorité des électeurs de gauche ont voté non ce soir.
22:11 Et parmi eux, 58% des sympathisants socialistes.
22:14 C'est le résultat inverse du référendum interne du Parti socialiste à la fin de l'année 2004.
22:19 Et puis il y a aussi un phénomène sociologique.
22:22 Le non est populaire.
22:23 Il enregistre près de 60% chez les salariés, près de 80% chez les ouvriers,
22:27 dans l'enquête réalisée à la sortie des bureaux de vote aujourd'hui.
22:30 Et puis enfin, phénomène générationnel.
22:32 Les moins de 25 ans ont voté à 60% contre la Constitution européenne.
22:36 C'est aussi un phénomène à retenir ce soir.
22:38 - Gilles Leclerc, c'est une soirée dont on se souviendra.
22:40 C'est un rejet sans appel de cette Constitution européenne.
22:43 - Oui, c'est une addition en tout cas des non ce soir.
22:45 Et il faut rappeler, parce qu'on l'avait entendu pendant toute cette campagne,
22:48 que les principaux partis de gouvernement, à savoir l'UMP, l'UDF, le Parti socialiste,
22:53 les Verts, avaient officiellement appelé à voter oui.
22:56 C'est ce soir une défaite cinglante d'abord pour l'exécutif
22:59 et en particulier d'abord pour Jacques Chirac qui avait été l'initiateur de ce référendum.
23:03 Une mauvaise nouvelle également pour les deux principaux responsables
23:07 des deux plus grands partis politiques français,
23:09 à savoir pour Nicolas Sarkozy pour l'UMP et François Hollande pour le Parti socialiste.
23:13 C'est un choc, David, ce soir.
23:15 Un choc pour l'Europe, mais aussi un choc pour la quasi-totalité des partis de gouvernement en France.
23:20 - Et on voit les visages des responsables.
23:22 - Vous vous rendez compte sous quel empire, sous quelle dictature idéologique et médiatique nous vivons ?
23:29 Le peuple français ne voulait pas ça, on n'a pas tenu compte du peuple français.
23:33 Le peuple français ne veut plus d'immigration, on fait des lois,
23:36 le Conseil constitutionnel casse pour faire plaisir notamment à la Cour européenne des droits de l'homme.
23:42 Nous ne vivons pas dans un espace libre.
23:46 La réalité, elle est là.
23:48 - Je vous rappelle juste, Agis William, que le peuple français n'a pas été entendu
23:52 parce qu'après il y a eu un traité qui s'appelle le traité Sarkozy-Merkel
23:55 et qui a de fait enterriné...
23:58 - Et vous pensez que je suis roulé par terre de joie ?
24:00 - Non, non, je ne me roule pas par terre de joie.
24:02 - Ce rappel était particulièrement inutile.
24:06 - Non, il était particulièrement utile parce que je vous rappelle simplement
24:08 qu'un certain nombre de ceux qui sont vos amis,
24:10 et que je ne vous reproche pas d'avoir pour amis,
24:12 ont trahi la parole du peuple.
24:14 - Ça fait partie des graves divergences que j'ai avec eux.
24:16 - Voilà.
24:17 - Parmi ces amis, il y en a un qui n'a jamais bougé, d'Iota.
24:20 Il s'appelle Philippe de Villiers.
24:22 - La publicité !
24:24 - Vous me l'enlevez de la bouche.
24:26 - Je me suis permis de le dire avant vous.
24:28 - Vous n'êtes pas obligé d'être le sauveteur de la publicité.
24:31 - Pas du tout !
24:33 - Il a des moments de faiblesse.
24:36 - Oui, mais non !
24:38 - Quand vous en avez, je vous rattrape aussi.
24:40 - Mais il y a l'âge !
24:42 - Mais je l'aide aussi, je lui en aurai.
24:44 - Il n'aime pas encore.
24:46 - Deux secondes.
24:48 - C'est pour ça que j'étais plutôt pour.
24:51 Je savais que le mandat du peuple,
24:53 parce que l'européisme,
24:55 ne serait pas respecté tel quel.
24:57 - Donc vous préférez voler au secours de la dictature ?
25:00 - Je préférais un mauvais compromis.
25:03 - Non, mais il me cherche.
25:05 - Je préférais un mauvais compromis
25:07 qui permettait de mettre quelques limites
25:09 à ce qui se passe maintenant.
25:11 - Je vous ai trouvé bien plus agréable
25:14 et respectueux du temps de parole,
25:16 du temps d'antenne, la semaine dernière.
25:18 - Le mode de jeu avait une autre autorité.
25:22 - Il était bien plus autoritaire.
25:24 Je vais prendre exemple sur lui.
25:26 - Je ne me permettrai pas.
25:28 - On le salue, on l'embrasse très fort.
25:30 Il était excellent hier.
25:32 Vous avez regardé face à Hanouna ?
25:34 - Non.
25:36 - Brillantissime.
25:38 - Mais là, vous êtes en train de faire quoi ?
25:40 - On embrasse.
25:42 - Vous êtes quand même incroyable.
25:44 - On ne vous retient pas.
25:46 - La pub, s'il vous plaît.
25:48 Julien Dragil, William Golnadel,
25:52 la suite du Face à Face.
25:54 Mercredi, la France rendra hommage
25:56 à ses concitoyens morts le 7 octobre
26:00 dans l'attaque terroriste du Hamas.
26:02 42 victimes franco-israéliennes recensées.
26:05 Je rappelle que trois de nos concitoyens
26:08 sont toujours portés disparus ou pris en otage.
26:11 Les familles de victimes ont interpellé
26:13 le président de la République demandant
26:15 à ce que la France insoumise ne participe pas
26:17 à cet hommage national.
26:19 Je rappelle que sur les quatre derniers mois,
26:22 certaines figures de la France insoumise,
26:25 les plus éminentes, ont suscité
26:27 l'indignation générale.
26:29 Mais comme l'information, elle passe.
26:31 On a parfois la mémoire courte.
26:33 Alors pour les téléspectateurs qui nous regardent,
26:36 juste une petite piqûre de rappel.
26:38 Une simple question.
26:41 C'est un mouvement de résistance ?
26:43 C'est un mouvement de résistance.
26:45 C'est un groupe politique islamiste
26:48 qui a une branche armée et qui s'inscrit
26:51 dans les formations politiques palestiniennes.
26:53 C'est un mouvement de résistance ?
26:55 Qui a pour objectif la libération de la Palestine.
26:58 C'est un mouvement de résistance ?
27:00 Qui résiste ?
27:01 Une réponse qui avait mis le feu aux poudres
27:03 et suscité l'indignation générale.
27:05 Quelques jours plus tôt, Mathilde Panot
27:07 avait déjà provoqué la polémique
27:09 en refusant de qualifier le mouvement de terroriste.
27:11 C'est la branche armée qui est responsable
27:14 des crimes de guerre.
27:16 C'est largement documenté.
27:18 Mais j'ai répondu sur terroriste.
27:21 Quelques semaines après,
27:24 le député El-Effi David Guiraud
27:26 avait à son tour déclenché une tempête politique
27:28 avec cette inversion accusatoire.
27:30 Le bébé dans le four, ça a été fait,
27:33 en effet, par Israël.
27:35 La maman est ventrée,
27:38 ça a été fait, c'est vrai, par Israël.
27:41 Le chef de file des Insoumis, lui,
27:43 s'en était pris directement à la présidente
27:45 de l'Assemblée nationale.
27:47 Des propos et des allusions flirtant avec l'antisémitisme.
27:50 Voici la France.
27:51 Pendant ce temps, Mme Broun-Pivek
27:53 campa tél'Aviv pour encourager le massacre,
27:55 pas au nom du peuple français.
27:57 La France Insoumise avait également refusé
27:59 de participer à la grande marche
28:01 contre l'antisémitisme.
28:03 - Julien Dray, est-ce que vous imaginez,
28:06 mercredi, Mathilde Panot, Daniel Obono,
28:08 David Guiraud à cet hommage national aux Invalides ?
28:12 - Je vais vous expliquer que je suis très ennuyé.
28:15 Parce que le problème, c'est pas les individus.
28:17 C'est qu'ils sont parlementaires de la République.
28:20 Et qu'à partir du moment où ils sont parlementaires
28:22 de la République, ils sont les représentants de la République.
28:24 J'y peux rien, c'est le peuple français qui a fait ça.
28:27 Et c'est compliqué de commencer à dire
28:29 tel parlementaire a le droit de venir
28:30 et tel parlementaire n'a pas le droit de venir.
28:32 Parce que le parlement, normalement,
28:34 c'est le peuple dans son assemblée.
28:35 C'est comme ça que ça se définit.
28:37 Donc évidemment, je comprends très bien la gêne
28:40 et même la colère de beaucoup de ceux
28:44 qui diront qu'ils n'ont pas leur place,
28:46 au regard de leur engagement,
28:48 par rapport à ce qui s'est passé.
28:50 Mais je ne sais pas bien.
28:52 Je vous confie que je suis ennuyé sur cette affaire-là.
28:56 Maintenant, je voudrais, si vous me permettez,
28:58 revenir sur les images que vous avez montrées.
29:01 Parce qu'en fait, elles ont une origine politique.
29:05 L'origine politique, c'est qu'ils sont désormais convaincus
29:10 et ils reprennent à leur compte une théorie
29:12 qui considère que les masses islamistes sont des alliés.
29:16 Et c'est pour ça que c'est des mouvements de résistance pour eux.
29:19 Parce que ce sont des résistances à l'impérialisme américain
29:22 et à sa pointe avancée, l'impérialisme israélien.
29:25 C'est ça la dégénérescence politique de ce courant.
29:29 Et il y a des textes que vous allez connaître dans quelques semaines
29:32 qui disent clairement ça.
29:34 Donc ce ne sont pas des erreurs.
29:36 Ce ne sont pas des opportunités.
29:38 C'est un choix politique qui est fait d'une gauche
29:41 qui n'ayant plus de repères,
29:43 qui n'a pas travaillé depuis la chute du mur de Berlin,
29:45 se raccroche à ce petit mouvement-là
29:49 et théorise de manière totalement erronée
29:51 ce que représentent le Hezbollah et le Hamas.
29:54 William, est-ce que la France Insoumise,
29:56 ses députés du moins, doivent participer à cet hommage national ?
29:59 Je ne vais pas rentrer dans ces subtilités juridiques
30:02 pour savoir si c'est parlementaire ou pas.
30:04 Je ne leur garantis pas un accueil d'une très grande convivialité.
30:07 Parce que vous avez eu l'amabilité de rappeler
30:10 les hauts faits de M. Guiraud et autres.
30:13 Et encore vous avez oublié Porte et compagnie.
30:15 On aurait pu faire un sujet de 10 minutes.
30:17 3 heures.
30:19 C'est un parti antisémite.
30:21 C'est devenu clairement un parti antisémite.
30:24 Alors pour des raisons à la fois bassement électoralistes,
30:28 ils savent maintenant qu'ils ont,
30:31 comme clientèle captive,
30:34 tout l'électorat islamiste des banlieues.
30:38 Ces fameux 43% de la population musulmane
30:41 qui tient le Hamas pour un mouvement de résistance.
30:43 C'est à eux. Par ici, la bonne soupe.
30:46 Mais ils sont sincères.
30:48 Alors, Julien l'explique à sa manière.
30:51 Je l'explique effectivement à la manière de mon livre.
30:55 Aujourd'hui, l'islamo-gauchisme et l'islamo-wauquisme
31:00 tient, non seulement ils sont antisémites,
31:04 non seulement ils n'ont aucune espèce de commencement
31:07 de commissération pour les victimes juives des kibbutz,
31:13 mais ils n'ont aucune espèce de commissération
31:16 pour les victimes blanches occidentales.
31:19 Il faut comprendre dans quel contexte
31:22 ils se trouvent, ces gens-là.
31:24 - Le 7 octobre, il n'y avait pas que des victimes blanches.
31:28 - Mais oui, non.
31:30 - On revient au débat qu'on a eu.
31:32 Ce qui a été assassiné, c'est des juifs
31:34 qui étaient de toutes les couleurs possibles et imaginables.
31:37 La société israélienne, c'est une société
31:39 qui est multiculturelle de ce point de vue-là.
31:41 - Il y avait des Éthiopiens, des Bédouins musulmans et arabes.
31:44 - Des Pâques islamés.
31:46 - Il faut travailler ce qui se passe maintenant
31:49 dans l'inconscient tourmenté et névrotique de ces gens-là.
31:53 C'est ça que je questionne.
31:55 A partir de là, de la même manière
31:58 que je serais un peu étonné de trouver à l'hommage
32:02 M. Jérôme Bourbon de Riverhall,
32:05 qui est un antisémite fanatique,
32:07 je serais...
32:09 Mais ils ne vont pas en mourir s'ils n'y vont pas.
32:12 Ils font le geste de proposer, ils y iront.
32:14 - Oui, mais ça change rien.
32:16 - Manuel Bompard a dit "on y va".
32:18 - Ils continuent pour des raisons à la fois juridiques et de galerie,
32:21 parce qu'ils ne veulent pas renoncer non plus à...
32:24 Vous comprenez, ils ont quand même besoin
32:27 de l'électorat blanc aussi.
32:30 Mais ça ne va pas changer grand-chose à leur état d'âme.
32:34 Leur siège est fait.
32:36 Ce ne sont pas des hypocrites, ces gens-là.
32:38 C'est fini.
32:40 - Si vous me permettez, ce qu'il faut comprendre,
32:43 c'est que la logique dans laquelle ils se sont mis
32:46 est une logique extrêmement grave.
32:48 Parce qu'aujourd'hui, ils sont par exemple à la frontière de Rafah.
32:51 - Oui, c'est ce que j'ai dit, aux portes de Gaza.
32:53 - À la frontière de Gaza.
32:55 Et pourquoi ils sont là ?
32:57 Soi-disant pour demander à cesser le feu.
32:59 Mais ce n'est pas ça la vérité.
33:01 C'est la seule issue qui reste aux dirigeants du Hamas pour se sauver.
33:06 C'est la seule issue qui leur reste.
33:09 Donc il n'y a pas de hasard.
33:11 Parce que tous ces mouvements-là discutent et travaillent.
33:14 Et maintenant, j'en ai la certitude.
33:16 - Mais c'est comme si vous me disiez
33:18 est-ce que vous pensez que les gens du Hamas ou du FPLP,
33:21 avec qui ils sont copains, vont venir à la cérémonie ?
33:24 Pardon de vous le dire, ça n'est pas excessif de vous dire cela.
33:28 La réalité, si vous voulez, elle est là.
33:31 Donc moi, pour moi, leur siège...
33:36 Pardon de me répéter, mais M. Mélenchon,
33:39 il préférerait évidemment être un tout petit peu mieux accueilli
33:44 dans les salons, pour autant qu'il en fréquente.
33:48 Mais il parie. D'abord, il parie sur le grand soir.
33:51 Il parie plus sur le grand soir que sur les élections.
33:55 Eh bien, dans la rue, allez savoir si ça se peut mieux se mobilier pour lui.
34:00 - Vous avez dit quelque chose qui m'interpelle.
34:02 Vous avez dit que la France insoumise, c'est un parti antisémite.
34:05 L'antisémitisme, pardonnez-moi, ce n'est pas une opinion,
34:08 c'est un délit. - Oui, mais parce que toute l'astuce depuis maintenant,
34:11 c'est d'ailleurs le débat politique qui n'a pas été assez mené,
34:14 toute l'astuce a été d'inverser les termes.
34:17 C'est-à-dire que l'antisionisme tel qu'il a été revendiqué
34:21 a été la manière de faire renaître l'antisémitisme.
34:26 Après la Deuxième Guerre mondiale, on ne pouvait pas être antisémite.
34:29 Donc tout doucement, on a reconstruit une histoire.
34:32 D'abord en disant que l'État d'Israël était une création coloniale,
34:36 ce qui est faux historiquement parlant.
34:39 - Ça passe bien, maintenant. - Ce qui est totalement faux
34:42 historiquement parlant. L'histoire montre que ce n'est pas ça.
34:45 Après, cette puissance coloniale est devenue une puissance d'apartheid.
34:48 Ils vont vous dire en permanence, ils n'ont rien contre les juges,
34:52 mais la logique, si vous me permettez, de ce qui est en train de se passer
34:56 là en ce moment. C'est pour ça que quand les Israéliens disent
34:59 que c'est une guerre de survie, ce n'est pas un problème de Netanyahou ou pas.
35:03 Il y aura un débat très violent dans la société israélienne,
35:06 y compris sur les colonies. C'est une logique de survie
35:09 parce que ce qui est derrière, c'est la destruction du peuple juif là-bas.
35:13 - William, pour répondre à votre question... - Et pour terminer.
35:17 - Pour répondre à votre question, ils sont quand même trop malins
35:21 pour ne pas les crier sales juifs. - J'en drome bien.
35:24 - Donc ça va être sales sionistes, etc. La seule déclaration, à ma connaissance,
35:28 qui aurait pu être réprimée juridiquement,
35:34 qui est une déclaration antisémite de M. Mélenchon,
35:37 c'est lorsqu'il a accusé le peuple juif d'être un peuple déicide,
35:41 d'avoir crucifié Jésus. Ça, c'est une déclaration antisémite,
35:45 mais qui a été cherchée, d'ailleurs, dans l'appareil culturel
35:49 de ses amis d'Afrique du Sud, et notamment M. Chavez,
35:53 qui aimait bien aussi... - Chavez, c'est l'Amérique du Sud.
35:56 - L'Amérique du Sud, pardon. De M. Chavez, qui aimait bien
35:59 cette thématique fleurant bon, l'église catholique des années 20.
36:06 - Et ça, ça renvoie peut-être, mais ça c'est un autre débat,
36:10 donc vous allez les lire aussi, ça renvoie aussi à sa formation intellectuelle.
36:14 - Qui est ? - Qui a une certaine histoire personnelle.
36:17 - Ah... Espérons qu'on comprendra. - Je pense que...
36:21 - On va creuser un peu plus... - C'est pas vous qui allez creuser,
36:24 c'est moi qui vais creuser. - Je sais, je sais, mais je ne savais pas
36:27 si j'avais le droit de le dire à l'antenne. - Je pense que mon ami fait peut-être allusion
36:31 à certaines écoles trotskistes. Non. - Non ?
36:34 - Non, rien à voir. - Ah, parce que là, on va en parler, justement.
36:36 - Non, rien à voir. - Ah bon.
36:37 - Justement. - Ah, c'est encore cool.
36:38 - Justement, parce que je vais vous raconter une anecdote,
36:40 on va déflorer un peu. Vous savez, puisqu'on parle de Trotski,
36:43 en 1938, vous voyez, on remonte loin, Trotski reçoit des dirigeants américains,
36:48 et il parle de l'antisémitisme, et il dit "J'ai toujours pensé que la manière
36:54 de submerger l'antisémitisme, ce serait la révolution socialiste, etc.
36:58 Mais regarde ce qui est en train de se passer, j'ai un doute,
37:02 et donc la question d'un foyer juif se pose désormais, et le plus juste,
37:07 ce serait peut-être la Palestine." Et il va même lancer un appel extraordinaire,
37:13 qui aura peu d'échos, malheureusement, à tous les communistes,
37:17 et socialistes, sincères, en leur disant "Il faut sauver le peuple juif."
37:21 - En attendant, il y a une politologue de grande qualité,
37:25 qui a eu une réflexion sur le woukisme, Chloé Morin, qui propose une nouvelle réflexion
37:31 dans son oeuvre quand il aura 20 ans, aux éditions Fayard,
37:35 décidément, chez Fayard... - C'est une bonne maison.
37:37 - C'est une maison qui propose... - Il y en a d'autres, il y en a d'autres.
37:40 - Chez Fayard, je n'ai pas dit, évidemment, mais... - Non, non, mais c'est une bonne maison.
37:43 - Ça me fait penser à un autre ouvrage, d'une autre personne qui...
37:46 - Oui, oui, oui. - Une pensée intéressante.
37:48 Une pensée qui est en train de dangereusement s'implanter sur notre sol, selon elle.
37:52 Le woukisme, idéologie, qui épouse une partie de la gauche politique et médiatique.
37:57 Et elle a eu cette phrase qui m'a interpellé, qui m'a fait penser, évidemment, à vous, Julien Drey,
38:01 "Le woukisme est l'héritier du trotskisme." Est-ce qu'on peut tisser un trait d'union
38:07 entre le trotskisme et le woukisme, avant de vous donner la parole, Julien Drey ?
38:11 William, d'abord. - Je pense que non.
38:13 Je pense que c'est trop restrictif. Il n'est pas douteux que le woukisme
38:19 est le dernier, l'ultime, peut-être, avatar du gauchisme.
38:24 Dans sa... Dans... Vraiment, dans... Alors là, dans sa folie.
38:28 Et notamment, pardon d'y revenir, dans sa folie contre le mal blanc occidental.
38:34 D'accord ? Mais, de mon point de vue, pourquoi limiter ça au trotskisme ?
38:41 C'est être un peu gentil avec Lénine. Vous savez, Lénine, c'était pas...
38:47 C'était pas un rigolo non plus, hein, M. Lénine.
38:50 Quand il avait décidé, une bonne fois pour toutes, de faire taire les libertés,
38:54 il les faisait taire. Donc, c'est le dernier avatar du gauchisme.
38:57 Et de là à penser que c'est vraiment sorti de l'école du trotskisme,
39:01 je ne le pense pas, ne serait-ce que pour faire justice à mon contradicteur.
39:05 - Je veux savoir s'il y a un héritage. - Non, non, non.
39:07 Franchement, j'ai beaucoup de respect pour Chloé Morin. Je vais lire ses ouvrages,
39:11 je lis ses engagements. Je ne vois pas du tout comment elle en est arrivée là.
39:16 Je pense qu'elle a une très bonne formation intellectuelle,
39:20 et elle doit connaître beaucoup mieux que moi, d'ailleurs,
39:23 tout ce qui est les dérives du gauchisme. Sur le trotskisme, je pense qu'elle a besoin,
39:26 peut-être qu'on en discute un peu. - Et si vous voulez, on lui propose de...
39:29 - Oui, parce que, si vous voulez, autant, on peut dire, par exemple,
39:33 que Lénine n'était pas le plus grand des progressistes,
39:35 sur la question de la libération de la femme. Voilà.
39:38 Y compris, il s'affrontait à l'époque avec une dame qui s'appelait Alexandra Collontal, etc.
39:42 Mais aller dire que Trotski était un wauquiste, il faut vraiment aller le chercher.
39:48 Je rappelle juste que Trotski, à la fin de sa vie, fréquentait une dame de référence
39:52 qui s'appelait Frida Kahlo. Et voilà, il fallait être plutôt progressiste pour la fréquenter.
39:57 - En attendant, je pense que la réflexion de son ouvrage, qui est passionnant,
40:00 est plus sur le wauquisme... - Oui, que sur le trotskisme.
40:04 - Elle n'a pas tort de dire, notamment, parce que j'ai lu son interview,
40:07 qu'on n'en a pas fini avec le wauquisme.
40:11 - Ah, oui, c'est pour ça. C'était simplement la petite phrase qui a été sortie et mise en exergue.
40:15 - L'expression, c'est de dire que tout ça est une dérive,
40:19 que le wauquisme est l'ultime dérive d'angochisme qui a perdu ses boussoles, ses repères, etc.
40:25 - Oui. - Mais moi, je ne suis plus trotskiste,
40:28 parce que j'ai évolué, mais j'ai énormément de respect pour la personnalité de Léon Trotski.
40:33 Je trouve ça injuste de lui accorder... - Messieurs, il nous reste deux minutes.
40:36 - Oui. - Et comme il nous reste deux minutes, je voudrais quand même qu'on voit la une du journal du dimanche,
40:41 aujourd'hui, puisque c'est Rachida Dati qui est en une,
40:46 et qui va avoir des mots de bon sens, qu'on aurait aimé entendre de la bouche des précédents,
40:52 ministre ou précédente ministre de la Culture. - Ah, oui.
40:55 - Mais n'est pas Rachida Dati qui veut. Le service public doit respecter toutes les opinions.
41:01 Et dans l'interview, voilà ce qu'elle dit. "J'ai toujours été très attachée au service public de l'audiovisuel.
41:06 La liberté de l'information doit être préservée. Le service public a aussi une mission d'éducation à la citoyenneté.
41:13 Il suppose de donner à toutes les opinions, celles qui font la diversité de la France, leur juste place."
41:20 - On en est loin. Vous savez que quand je me suis réveillé ce dimanche... - C'est bon, c'est à vous ce matin, le ministre.
41:24 - Mais vous savez, je me suis réveillé ce dimanche, donc je mets la revue de presse de l'audiovisuel de service public.
41:30 Et je tweet après cela en disant qu'ils ont réussi l'exploit de ne pas citer un dimanche le journal du dimanche.
41:39 - Non. - Et ensuite, je regarde le journal du dimanche et je vois la couverture de Rachida Dati
41:45 appelant au pluralisme du service public. J'ai compris à ce moment-là pour quelle raison il avait été très discret sur le journal du dimanche.
41:54 - Mais c'est exceptionnel. Vous, qui l'écoutez tous les dimanches, c'est-à-dire que la revue de presse,
41:57 il oublie le journal du dimanche. - Je vous assure que c'est une fois sur dix.
42:03 Une fois sur dix, il ne cite pas le journal du dimanche. - Je n'ai pas de assiduité qu'à Gilles William.
42:09 Je dirais, pour être honnête, que grâce à ses tweets, en général, ça m'évite.
42:13 - Mais vous n'avez pas besoin de l'écouter, je suis là pour vous. - Voilà, ça m'évite.
42:17 - Attendez, si vous croyez que ça m'amuse... - Non, ce que je crois, ce que dit Rachida Dati, c'est les principes.
42:21 Il faut que ces principes soient respectés. Et il faut qu'ils soient bien respectés,
42:24 parce que c'est vrai que, notamment ces dernières semaines, moi-même écoutant un certain nombre de radios,
42:30 et de radios de services publics, j'aurais aimé être invité.
42:34 - Eh bien, écoutez, j'espère que vous allez être invité. - Moi, je n'ai pas été invité pour votre ouvrage, par exemple.
42:38 Non, on en avait, là, sérieusement, cette semaine. - Mais lors de... Et toutes les télés privées,
42:42 toutes les radios privées m'ont invité, aucune de télés de services publics.
42:47 À l'heure des charges, je dois reconnaître que dans mon livre, il m'arrive... - Vous l'éminez dans le bar.
42:52 - Oui, très... Mais oui, mais alors, qu'il m'invite pour que j'en réponde, que je réponde de ma félonie.
42:57 - Un exemple très concret. Je ne sais pas si on vous a déjà posé la question, mais une journaliste talentueuse
43:02 qui a connu le service privé, enfin les chaînes privées, Léa Salamé, quelle époque ? Elle ne vous a pas contacté ?
43:08 - Mais j'ai travaillé avec Léa Salamé du Tandis Télé. Nous nous entendions fort bien.
43:13 C'est une bonne professionnelle. - Elle ne vous a pas contacté ?
43:16 - Elle n'a pas cru de voir, mais... - Mais parce qu'elle attendait un peu.
43:18 - Elle m'a contacté. - Eh bien, écoutez...
43:19 - Et puis là, maintenant, elle est coincée. - C'est incroyable ! C'est incroyable !
43:22 Non, mais ce serait dingue que vous... C'est d'ailleurs que le livre le plus vendu sur Amazon aujourd'hui...
43:28 - Sans l'occasion de me confondre... - Mais c'est parce que vous ne portez pas de cravate aussi.
43:32 C'est ça, votre problème. Ce ne sont pas vos idées. Ce ne sont pas vos idées. Le souci, c'est la cravate.
43:37 L'émission est terminée. - L'émission est terminée. Bon, donc on ne peut plus rien dire.
43:40 - Non, mais en tous les cas, c'était un plaisir de vous retrouver ce dimanche. - Merci à vous aussi.
43:43 - Il y a une date pour... - Non, non, il y a une date. Il y a un travail pour l'instant.
43:47 - Eh bien, écoutez, poursuivons le travail et on en parlera plus longuement. - Allez.
43:51 - Vous aurez même plus de temps que... - Non, ce qui est... - C'est hors de question.
43:55 - Il a parlé de son livre. - Moi aussi, j'espère après être invité chez la Salamé.
44:00 - Vous aurez peut-être un peu plus de chance. Allez, la publicité, on revient dans l'Horde et Pro.
44:04 L'Horde et Pro, c'est dans un instant. Merci à tous les deux. Restez avec nous dans un instant, l'Horde et Pro 2.
44:08 ...