• il y a 7 mois
Eliot Deval reçoit Gilles-William Goldnadel et Julien Dray, deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace le dimanche à 19h.

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00:00 - Chers téléspectateurs, quasiment 19h pour le face à face entre Gilles-William Gollnadel et Julien Drey, bonsoir à tous les deux.
00:07 - Bonsoir.
00:08 - On dit tout aux téléspectateurs, même avant l'émission, on était déjà en train de débattre sur ce décalage abyssal entre le jury et le public concernant l'Eurovision.
00:19 - Voilà.
00:20 - Il y a un monde qui sait pas ce qui s'est passé, d'ailleurs.
00:22 - Il y a les faits et il y a les souhaits.
00:24 - Et vous dites qu'il raconte n'importe quoi, c'est méchant de commencer une émission comme ça.
00:27 - C'est une grave inexactitude.
00:30 - J'ai simplement posé la question de savoir, d'après les règles qu'on m'avait expliquées, que j'avais lues sur Internet, vous n'aviez le droit de voter 20 fois.
00:39 - Oui.
00:40 - Il y a des gens qui ont voté plus de 20 fois, qu'est-ce qu'on fait de l'argent des plus de 20 fois ?
00:43 - Ils fassent un procès pour récupérer ce qu'il a payé indument.
00:46 - Ah bon ?
00:47 - J'avoue que c'est une belle affaire.
00:49 - Allez, le point sur l'information avec Michael De Santos.
00:52 - Elle est morte d'un arrêt cardio-respiratoire dans la rive partie dans le Maine-et-Loire.
00:57 - La victime, âgée d'une trentaine d'années, est sous l'emprise de stupéfiants et décédée après avoir été prise en charge par les secours.
01:03 - Environ 10 000 personnes s'étaient réunies hier dans le petit village de Parnez pour cette fête illégale.
01:08 - A la veille du 7e sommet Choose France, Elysée annonce que le géant Amazon va investir 1 milliard 200 millions d'euros dans des sociétés françaises,
01:16 mais aussi créer plus de 3000 emplois. Au total, au moins 10 milliards d'euros d'investissements étrangers devraient être annoncés lors de cette réunion
01:24 entre Emmanuel Macron et les chefs d'entreprise au château de Versailles.
01:28 Et puis enfin, après de nouveaux bombardements israéliens dans la bande de Gaza, le chef de l'ONU réclame l'arrêt immédiat des combats.
01:35 Dans un message vidéo, Antonio Guterres a appelé à un cessez-le-feu, à plus d'aide humanitaire et à la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
01:43 - Merci cher Michael pour le point sur l'information. Jamais, messieurs, un concours de l'Eurovision n'avait provoqué une telle vague de haine, d'antisionisme, d'antisémitisme.
01:54 C'est très intéressant également et je vous poserai la question dans un instant. Sur les trois derniers jours, comment les médias ont traité ce qui s'est passé ?
02:01 Ils ont parlé de polémiques, ils ont parlé d'hostilité à l'encontre de cette jeune israélienne Heden Golan. Je pense qu'on était à un niveau au-dessus.
02:09 Les faits rien que les faits comme vous dites cher William. Elle a terminé cinquième de cette compétition et voilà ce que vous avez entendu hier en regardant la télévision.
02:20 * Extrait de « Hurricane » de The Prodigal Son *
02:46 Et voilà ce que vous n'avez pas entendu en regardant la télévision. Je le dis aux téléspectateurs, on n'a pas tous les droits. Donc on a le son mais pas l'image. On a une photo.
02:56 * Extrait de « Hurricane » de The Prodigal Son *
03:17 La question elle est simple. Que s'est-il passé ces trois derniers jours à Malmeux ? William Golnadel.
03:23 Une grande messe antisémite. Il est à mon avis inutile et peut-être même contre-productif d'expliquer rationnellement parce qu'on n'est pas dans le rationnel.
03:37 Encore une fois, cette matière d'antisémitisme-là qui joue sur le mythe, aujourd'hui le génocide, hier le peuple déicide qui buvait le sang des enfants, vous ne pouvez pas tenter de le raisonner.
03:53 Vous ne pouvez pas dire que cette personne, par exemple, a supposé même par pure hypothèse absurde que les critiques contre l'État juif ONI soient légitimes.
04:06 Qu'est-ce qu'elle a à voir, elle, qui est consignée dans ses quartiers et menacée ? Mais au contraire, la jouissance antisémite, plus le mythe est mensonger, plus la haine est irrationnelle, meilleur c'est.
04:28 Il faut au contraire que le mensonge soit grossier pour que le plaisir soit jouissif quand il est anti-juif, d'une certaine manière.
04:36 Donc pardon de ne pas vouloir non plus justifier la politique d'un État pogromisé, d'expliquer que le Hamas est un juge, est quelque chose de terroriste,
04:52 d'expliquer que c'est normal que ça soit passé à Malmö. Malmö, c'est la capitale en Suède de l'islamisme.
05:00 Les Juifs étaient déjà interdits de citer à Malmö bien avant le 7 octobre. Malmö, c'est en vérité, d'une certaine manière, le mariage entre le wokisme qu'on trouve dans l'Eurovision,
05:14 il reviendra sans doute, et l'islamisme et le gauchisme, l'écologo-gauchisme, même, pur de merde. Il y a tout ça à la fois.
05:22 Donc ça ne pouvait se passer aussi terriblement qu'à Malmö.
05:26 Vous avez dit "Grand messe de l'antisémitisme". Julien Drey, est-ce que vous partagez cette... ?
05:31 Je pense qu'il faut distinguer d'abord la manière dont les choses se sont passées, donc elles ont été mises en scène et montées, je dirais, médiatiquement parlant.
05:41 C'est un concours de chansons qui, normalement, attire qu'un public très particulier, parce que c'est assez barbant en général, qui était d'ailleurs une émission qui est en déclin.
05:50 Je pense même qu'il se pose la question de l'arrêter, d'ailleurs.
05:53 Voilà. Et là, ils ont donné, par la manière dont ils s'y sont pris, une audience et une importance à ce concours de chansons qui était, évidemment, qui n'avait rien à voir.
06:04 Alors c'est très pénible à vivre, parce que ça amène à faire des choix, à rentrer dans des choses qui sont insupportables, je dois dire.
06:13 Bon, moi, d'abord, je pense que nous avions une très belle chanson, "La France".
06:18 On en parlera.
06:19 Je pense, normalement, qu'elle aurait dû gagner et qu'elle a été prise, malheureusement, dans un méandre politique.
06:24 Et d'ailleurs, cette émission pose un problème, maintenant, dans la manière dont elle est organisée.
06:28 C'est juré, dont on n'a pas bien compris à quoi il servait, si ce n'est qu'à donner des points de manière diplomatique aux uns ou aux autres.
06:35 Voilà. Et puis, il y a une surprise.
06:38 Il y a une surprise qui n'était pas prévue, mais qui était l'angoisse des organisateurs.
06:42 L'angoisse des organisateurs, c'est que la chanteuse israélienne gagne.
06:46 Ils transpiraient à grosses gouttes de ça, parce qu'ils ne savaient pas comment ils allaient s'en sortir.
06:51 La surprise, c'est que là, il n'y a pas de triomphes.
06:54 Ce n'est pas simplement la communauté juive européenne qui s'est mobilisée pour porter la chanteuse israélienne.
06:59 Regardez tous les pays.
07:01 Je les ai.
07:02 Regardez les chiffres de votants.
07:04 C'est que les peuples, les peuples européens, ont voté.
07:07 Et ça renvoie au décalage terrible, d'après moi, qui existe en ce moment,
07:11 entre ce débat médiatique alimenté par un certain nombre de groupuscules extrémistes
07:16 et la réalité de la compréhension de ce qui est en train de se passer là-bas.
07:19 Les peuples, ils ont donné une réponse.
07:21 Israël a remporté la première place du vote du public en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suède, en Espagne, en Belgique, au Portugal, aux Pays-Bas, en Suisse, en Finlande, au Luxembourg, à Saint-Marin, en Australie.
07:37 Je vous propose une autre séquence, alors qu'on voit les votes du public de manière générale.
07:41 Et dans les pays, si vous me permettez, parce que j'ai entendu sur Internet, on dit "oui, c'est normal".
07:45 C'est une surmobilisation, en gros, les Juifs ont voté pour...
07:49 Mais la plupart de ces pays-là, les communautés juives sont très faibles.
07:52 Donc ce n'est pas elles qui ont fait le résultat.
07:54 Je vous propose une autre séquence, et c'est Heddaen Golan qui fond en larmes après son passage,
08:01 parce que la pression retombe, parce que peut-être qu'elle se rend compte de ce qu'il s'est passé ces trois derniers jours en Suède, à Malmö,
08:08 où, je ne le répéterai jamais assez, elle était assignée à résidence dans sa chambre d'hôtel,
08:14 avec une sécurité XXL autour d'elle, plus de 100 policiers qui l'entouraient lorsqu'elle se déplaçait,
08:20 uniquement pour aller sur scène ou répondre aux conférences de presse.
08:25 *Musique*
08:35 *Musique*
08:58 *Musique*
09:06 Je n'arrive toujours pas à comprendre comment le simple fait de condamner ce qui s'est passé ces trois derniers jours
09:11 pour une jeune femme de 20 ans, qui n'a absolument rien demandé,
09:15 et de dire que c'est impossible qu'en Europe, il se passe cela,
09:20 ce soit en fait un combat politique, quand même.
09:23 Et ça, je n'ai pas la réponse. Comment ça se fait ?
09:25 C'est une... Pardon de vous le dire, c'est un fait historique.
09:29 Dans les grands moments d'exaltation antisémite, beaucoup de médias se sont tués.
09:36 Et effectivement, vous avez raison, je n'ai pas lu une ligne de contradiction,
09:42 je n'ai rien lu dans le monde, je n'ai rien entendu sur l'audiovisuel de services publics
09:47 qui critiquent, ne serait-ce qu'un tout petit peu, cette haine-là.
09:52 Je voudrais quand même dire deux choses. J'ai un point d'accord et un point de désaccord avec mon ami Drey.
10:00 Le point d'accord, c'est que la chanson française était merveilleuse.
10:04 J'ai tweeté que la chanson israélienne était merveilleuse avant que d'entendre Slimane.
10:10 Le "Je t'aime" de Slimane, c'est un chef-d'oeuvre.
10:13 Et je suis d'accord avec l'analyse de notre ami.
10:18 Si jamais il n'y avait pas eu cette polémique-là, je pense que Slimane et la France auraient gagné.
10:24 Je le pense vraiment. Mais par exemple, beaucoup de Français de toute origine,
10:29 en ce compris celui qui vous parle d'ailleurs, ont tenu à faire un acte de solidarité par rapport...
10:36 - Les Français ne pouvaient pas voter. C'est juste une petite précision pour Mathilde Pannot.
10:40 - Elle a appelé à voter Slimane, Mathilde Pannot.
10:44 - Je ne veux pas lui en vouloir, mais la veille, le vendredi soir, je lui ai dit "il faut voter Slimane".
10:49 Je ne connais pas les règles. Je ne suis pas députée.
10:51 - Elle est députée, elle est dirigeante politique. Il y a quand même des gens autour d'elle qui ont dû être capables de lui dire...
10:58 - Qui le voient en rire.
11:00 - Si vous voulez, c'est intéressant. Parce que ce tweet sur le fait qu'il faut voter Slimane arrive en fin de journée hier.
11:06 C'est-à-dire qu'il y a une forme de mauvaise conscience qui s'installe.
11:10 Alors on essaye de se racheter...
11:11 - Ah non, je ne suis pas sûr que ce soit ça.
11:13 - Si, si, parce qu'elle appelle à voter Slimane, parce qu'elle veut montrer qu'elle n'est pas dans le...
11:18 - La patriote. La patriote Pannot.
11:20 - Oui, d'accord. Là où je pense que Julien se trompe, c'est sur l'Eurovision.
11:28 Je pense que l'Eurovision était un endroit assez idéal, à part ce que ça se passait à Malmeux,
11:35 pour justement que la pensée "walk" et que le gauchisme se manifestent très fortement.
11:42 Moi, c'est la première fois que je regarde comme ça quelque chose de l'Eurovision.
11:46 C'est un monde quand même... Ce ne sont pas les pays d'Europe.
11:51 C'est la conception européiste. Il n'y a pas les langues européennes.
11:57 C'est l'anglais international. C'est un monde un petit peu binaire, etc.
12:03 C'est une réalité. C'est là où pouvait le mieux justement faire l'alliance entre le walkisme et l'islamisme.
12:14 Je trouve que réellement, c'est bien trouvé.
12:17 - Oui, mais ce qui est intéressant, c'est la réaction des téléspectateurs, des téléspectatrices dans toute l'Europe.
12:23 Le concours de l'Eurovision, ça fait longtemps qu'il est marqué par le différentialisme.
12:27 Je dirais d'ailleurs, pour bien le montrer, il y a trois ans, la chanteuse israélienne qui avait gagné le concours était une transsexuelle.
12:34 - Transsexuelle, oui.
12:35 - Et donc, vous voyez, on était quand même dans l'acceptation d'un certain nombre de choses.
12:39 Après, sa chanson était aussi très jolie et elle-même était excellente dans l'interprétation.
12:44 Bon, moi, si vous voulez, ce qui m'intéresse dans cette affaire-là, c'est que cette histoire-là produit l'effet inverse...
12:52 - L'effet strésande.
12:53 - L'effet inverse de ce qu'ils recherchaient, parce que la logique aurait été d'abord...
12:57 Parce qu'il n'y a pas que la chanteuse israélienne, il y a aussi le contenu de la chanson.
13:01 Et le contenu de la chanson, c'est pas rien.
13:04 Le contenu de la chanson, "Hourragan", fait référence au massacre des jeunes dans le concert qui avait lieu le 7 octobre.
13:11 Et d'ailleurs, on lui a fait réécrire trois fois les paroles pour essayer d'assainir les choses.
13:16 Donc, c'est le contenu de la chanson.
13:18 Le contenu de la chanson, c'est pas "Vive Israël", c'est rendre hommage à ces plus de 300 jeunes qui ont été exécutés,
13:26 vous violés, etc. et tout.
13:28 Donc, c'était aussi ça.
13:29 La mobilisation qu'ils ont produite, c'est une mobilisation pour nier la réalité du 7 octobre.
13:34 Et ça produit, si je fais un film fini, ça produit l'effet inverse.
13:37 C'est ça qui est terrible.
13:39 C'est que ça amène tout le monde à dire "Ah bon, puisque vous voulez comme ça, alors on va".
13:43 - Alors, je suis assez d'accord avec cette idée-là.
13:47 D'abord, un divorce énorme entre le jury, je sais pas, d'artiste ou je sais pas quoi,
13:54 un petit peu déconnecté du réel, et la majorité silencieuse,
13:59 qui ne le fait pas uniquement, à mon avis, par solidarité avec une juive ou une israélienne conspuée,
14:08 mais aussi dans un esprit, je pense, réellement, de vouloir défendre l'identité des peuples.
14:15 - Mais elle l'a fait aussi pour l'Ukraine, le score massif de l'Ukraine.
14:19 - J'ai une autre explication aussi par rapport à ce que dit Julien.
14:23 C'est une vision optimiste des choses.
14:28 Je pense qu'il existe peut-être une sorte de vaccin que j'appellerais le vaccin Thunberg.
14:35 Je pense que si vous instillez une dose, dans un corps, un corps sain,
14:43 une dose, justement, de ce virus antisémite,
14:48 alors il peut y avoir une réaction saine du corps en général.
14:54 Et c'est à cette réaction-là que l'on a assisté hier soir.
14:59 - Vous parlez de Greta Thunberg, et j'ai pensé à cette image et ce tweet de Géraldine Vosner,
15:04 la rédactrice en chef du Point, qui présente Greta Thunberg et Eden Golan.
15:09 Elles ont le même âge. L'une est née dans une riche famille suédoise.
15:13 L'autre dans une famille d'immigrés ukrainiens et létons qui ont quitté la Russie pour Israël.
15:19 L'une voudrait que l'autre se taise. L'autre veut seulement chanter.
15:23 Elles ont 20 ans. Je sais pour qui voter.
15:25 Julien Dray, vous parliez de Malmö comme la capitale suédoise de l'islamisme.
15:31 Mais il s'est passé quelque chose qu'on peut voir ces dernières semaines.
15:34 C'est ce mariage peu compréhensible idéologiquement entre les wokistes et les islamistes.
15:42 - Il est tout à fait compréhensible ?
15:44 - Oui, mais d'abord je le demandais à Julien.
15:46 - D'accord, si vous préférez Julien.
15:49 - Je vous l'ai déjà dit que je le préférais plusieurs fois.
15:53 - Non, mais moi je veux pas ça. Je veux la justice.
15:57 - Non, je pense qu'il y a une complémentarité puisque l'wokisme c'est la lutte contre un système.
16:04 Et le système, il a une capitale, c'est l'Amérique, c'est l'impérialisme.
16:09 Et donc il y a une complémentarité puisqu'ils adoptent la défense.
16:14 Ils écrivent une histoire. Cette histoire elle est simple.
16:17 Il y a les bons et les méchants. Donc les wokistes sont toujours avec les bons.
16:21 Le problème c'est que les bons et les méchants dans cette affaire là, c'est pas ce qu'ils disent.
16:25 Parce que je voudrais juste, et c'est un des problèmes qu'on a en ce moment,
16:28 je pense qu'il faut demander à tous ces jeunes, tous ces jeunes y compris les wokistes,
16:33 de bien relire la charte du Hamas, celle de 1988,
16:37 et de nous expliquer s'ils sont d'accord avec cette charte là.
16:40 - Et vous voyez, mais c'est là une grande divergence que j'ai avec mon ami.
16:45 - Bah faut bien qu'il y en ait.
16:46 - C'est qu'il s'adresse à la raison de ces gens.
16:50 - Parce que je crois toujours qu'il faut s'adresser à la raison.
16:52 - Non, non, à ce degré là, le wokiste pour moi on ne peut porter qu'un regard d'ordre psychiatrique sur ces gens là.
16:59 Je vais beaucoup plus loin que l'explication donnée par Monsieur Drey.
17:03 Ce qui unit les wokistes et les islamistes, c'est la haine du blanc.
17:10 Il faut bien comprendre ça.
17:12 Alors bien entendu, les wokistes sont dans une démarche suicidaire.
17:17 Un non-binaire transsexuel wok a peu de chances de survie en termes de minutes à Gaza.
17:26 Mais malgré tout, ce qui les unit pour l'instant, c'est cette haine là.
17:31 Raison pourquoi il est hors de question que ces gens là,
17:35 et non seulement la moindre commissération pour la pauvre chanteuse claque-murée dans sa pièce,
17:45 mais même pour les femmes violées dans les kibbutz, parce qu'elles ne sont pas seulement juives,
17:51 elles sont blanches et il n'est pas question qu'une femme blanche et ventrée puisse susciter de ces gens là
17:58 la moindre, mais vraiment, le moindre début de compassion.
18:03 Et d'autant plus qu'elles ont été violées par des mâles qui ne sont pas blancs,
18:09 donc qui ne peuvent pas être tout à fait détestables,
18:12 et qui dans leur inconscient tourmenté sont au contraire vécues comme des victimes.
18:17 - Moi je voudrais juste répondre, moi je pense qu'il faut toujours s'adresser à la raison.
18:22 Parce que je pense qu'elle finit toujours par gagner.
18:24 Et c'est pas les individus qui m'intéressent, c'est ceux qui sont influencés par ça.
18:28 Et je pense qu'en menant la bataille idéologique, on arrive à gagner,
18:32 et à faire bouger les gens, sinon ça veut dire que c'est dramatique,
18:35 ça veut dire que les gens ne sont jamais, donc il ne reste plus qu'une seule chose à faire,
18:38 c'est à les enfermer dans des camps, tous ceux qui sont...
18:40 Non, je pense que la bataille doit être menée.
18:42 - Non Julien, j'ai renoncé, pardon de vous le dire.
18:44 - Bon, vous avez le droit de renoncer. - Non.
18:46 - Non, vous avez le droit de renoncer, moi je ne renonce jamais.
18:48 Je pense que la vie est un combat qui doit être mené tout le temps.
18:50 - Non, mais je... Non, mais je... J'ai renoncé...
18:52 - Vous m'engueuliez la dernière fois parce que vous m'aviez dit "mais alors c'est foutu",
18:54 parce que j'étais un peu pessimiste. - Non, mais je crois que vous vous méprenez.
18:57 - Non. - J'ai renoncé à tenter de parler,
19:00 de tenir un langage de raison à Madame Pannot...
19:04 - Mais c'est pas... - Ou à...
19:06 - Mais quand ? - Ou à un wokiste de l'université colombienne.
19:10 - Mais c'est pas... - Mais je ne renonce pas.
19:12 Je ne renonce pas de parler à mon peuple. - Bon, d'accord.
19:14 - Je ne renonce pas de lui donner modestement quelques clés de compréhension.
19:18 Et ça tombe bien quand même parce que la majorité, il se trouve,
19:22 la grande satisfaction que nous pouvons avoir dans cet océan de méchanceté et de colère,
19:28 c'est que l'immense majorité du peuple français comprend très bien ce qui arrive,
19:33 non seulement à l'état juif détesté, mais également aux Français,
19:37 parce que c'est la même détestation, elle est de la même farine.
19:40 Alors à eux, je n'ai certainement pas renoncé, justement, de parler.
19:44 - Bon, habile rattrapage, on voit les talons de l'avocat.
19:46 - Non, du tout. - Habile rattrapage, on voit les talons de l'avocat.
19:50 Vous voyez, mais moi, c'est pour ça que je continue.
19:53 Je pense qu'il y a plein de gens qui, effectivement, y compris, ne connaissent rien.
19:56 Je le vois tous les jours.
19:58 Il y a des gens avec lesquels il faut revenir en avant,
20:01 qui ont une forme de sentimentalisme qui n'est basé que sur des images,
20:05 que sur des impressions, que sur des chiffres,
20:07 et qui ne s'appuient pas sur, je dirais, une analyse rationnelle, etc.
20:10 C'est pour ça que je pense que la raison est importante
20:12 et qu'il ne faut pas abandonner cette bataille-là.
20:15 Premier aspect des choses.
20:16 Le deuxième aspect des choses, par rapport à cette histoire d'hommes blancs,
20:19 vous savez que ça me titille à chaque fois.
20:21 - Il n'y a rien à faire.
20:22 - Oui, mais chacun a ses convictions.
20:24 Moi, ce n'est pas la même que la vôtre.
20:25 Et je trouve que la lettre que je vais vous envoyer,
20:29 parce que je suis sûr que vous ne l'avez pas lue,
20:30 la lettre des étudiants juifs de l'université du Massachusetts,
20:34 que je vais vous envoyer parce que c'est normal,
20:37 vous n'avez pas forcément tout lu,
20:38 et même votre énorme présence sur Twitter
20:40 fait que des fois, il y a des choses quand même qui vous épanouissent.
20:42 - Allez savoir.
20:43 Cette méthode, allez savoir.
20:44 - Qui vous échappe.
20:45 - Prenons l'hypothèse.
20:46 - Que c'est ?
20:47 - On va passer à côté de ça.
20:49 - Et qu'est-ce qu'ils disent, les étudiants juifs du Massachusetts ?
20:52 - Et justement, à tous ces wokies, vous nous traitez de blancs ?
20:55 Ce qu'ils répondent là-dessus, vous nous traitez de blancs ?
20:58 Vous savez quelle est la réalité de la société israélienne ?
21:00 Vous savez que c'est un des pays où il y a plus de...
21:02 Et nous, dans la communauté juive, il y a des noirs, il y a des jaunes,
21:06 on est de toutes les couleurs.
21:08 Donc désolé, mais vous tombez à côté.
21:11 - Mais malheureusement, Julien Dray,
21:14 - Oui, oui.
21:15 - Cet étudiant...
21:17 - Non, ce n'est pas un étudiant, c'est les étudiants.
21:19 - Ces étudiants partagent avec vous la même candeur tout à fait touchante.
21:23 - Non, pas la candeur. La volonté de convaincre.
21:25 - Pour ces gens-là...
21:26 - Parce que c'est ça, la force aussi.
21:27 - Pour ces gens-là...
21:28 - La raison l'emporte.
21:29 - Pour ces gens-là, les Juifs ne sont plus à plaindre.
21:32 - Vous n'échapperez pas à votre destin.
21:34 - Non, je...
21:35 - Pour ces gens-là...
21:36 - Le problème, ce n'est pas d'échapper à son destin,
21:38 c'est de combattre pour que ce destin ne soit pas préécrit.
21:40 - Les Juifs ne sont plus à plaindre.
21:42 Ce ne sont plus les métèques d'il y a 100 ans.
21:44 Ce sont des blancs détestables.
21:46 - Vous avez raison. Pourquoi d'ailleurs ?
21:48 La Shoah elle-même n'est même plus une référence à plaindre
21:54 puisqu'on ne plaint pas les blancs.
21:56 On parle évidemment de l'esclavage,
21:59 sauf évidemment de la traite arabo-islamique.
22:02 On parle de la colonisation,
22:04 à commencer évidemment par la colonisation par Sion,
22:07 mais pas question maintenant de parler la Shoah des blancs.
22:09 La réalité, elle est là, encore une fois, dans leur inconscient tourmenté.
22:13 - Moi, l'inconscient tourmenté de ces gens, je ne m'intéresse pas.
22:15 Ce qui m'intéresse, c'est d'arriver à faire que les opinions en public
22:18 prennent conscience d'une réalité, se mobilisent et ne fassent pas n'importe quoi.
22:22 Dans ces cas-là, je pense que ce n'est pas un combat des blancs
22:25 contre le reste du monde,
22:27 parce que je pense que justement le combat des Lumières
22:29 concerne aussi le monde arabe,
22:32 parce qu'il y a des peuples qui aujourd'hui souffrent
22:35 et qui sont d'ailleurs abandonnés par ces gens-là,
22:37 mais qui sont des compagnons pour nous dans ce combat pour la Lumière.
22:40 Je pense au peuple iranien, je pense au peuple kurde,
22:43 je pense évidemment à des nationalités comme dans un certain nombre de pays arabes,
22:48 parce qu'il y a aujourd'hui plein de gens qui n'en peuvent plus.
22:51 Et cet islamisme radical, il faut le foutre dehors !
22:54 - Vous parlez de l'islamisme radical, mais...
22:56 - Et vous savez pourquoi le peuple iranien n'est pas suffisamment plein ?
23:01 Parce que ce sont les ayatollahs, qui ne sont pas blancs, qui gouvernent.
23:05 Pourquoi les Soudanais ? Le Soudan ? Mais c'est invraisemblable !
23:08 Il se passe, d'après Human Rights Watch, un génocide au Soudan.
23:17 Des gens affamés, des millions de gens déplacés,
23:20 des centaines de milliers tués au moment où nous parlons.
23:23 Pas un mot ! Pourquoi pas un mot ?
23:26 Parce que ce ne sont pas les blancs qui tiennent le couteau.
23:30 La réalité, elle est là. Elle est aveuglante.
23:33 - Mais le combat, ce n'est pas les blancs contre le reste du monde.
23:37 Le combat, c'est un combat de valeurs qui concerne tous ceux qui se reconnaissent autour de ces valeurs.
23:43 - Je ne suis qu'à donner des clés de compréhension.
23:45 - La publicité, s'il vous plaît.
23:47 - Je préfère la mienne à la vôtre.
23:48 - La publicité, c'est pour ça que c'est bien de vous avoir sur ce plateau-là.
23:51 - Vous mieux être deux.
23:52 - Mais je sais que William Ségent, c'est pour moi.
23:55 - Pardon ?
23:56 - Vous mieux vaut être deux pour discuter.
23:58 - Ah oui, oui, oui.
23:59 - Non mais moi je sais que je compte pour les brunes.
24:01 - Dans mon irritation, pour M. Dreyfus, je vous ai...
24:03 - Non mais il est courrossé, vous savez pourquoi ?
24:05 - Parce qu'il n'a pas écouté ce matin France Inter.
24:08 - Vous ne pouvez pas.
24:09 - Ah non, ils sont en grève.
24:10 - Donc regardez.
24:11 - Qu'est-ce qui me vient, moi ?
24:12 - Ah non, non, non, on en parle après.
24:14 - J'ai écouté France Info, c'était Patrice, je vous renvoie mes trucs.
24:17 - A nouveau, j'ai beau avoir obtenu de l'Arkom une mise en garde sévère de ne pas prendre les bilans du Hamas pour du bon pain,
24:25 je peux vous dire que France Info, ils n'en ont rien à faire.
24:28 - Vous allez avoir du boulot, donc il n'y a pas que France Inter, il y a aussi France Info.
24:31 - Bon, la publicité, on revient dans un instant, on parlera notamment de Jean-Luc Mélenchon, des Européennes, d'Edouard Philippe et de Guillaume Meurice.
24:38 A tout de suite.
24:39 - Allez, 19h30 sur CNews, on poursuit le face-à-face, Julien Dragil, William Golnadel.
24:46 Le point sur l'information avec vous, Mickaël De Santos.
24:48 Bonsoir, Mickaël. Rebonsoir.
24:50 - Rebonsoir, Elliot, rebonsoir à tous.
24:51 Eden Golan a clamé à son arrivée à Tel Aviv.
24:54 Après sa 5e place à l'Eurovision, la chanteuse israélienne a reçu un accueil chaleureux à l'aéroport Ben Gurion.
25:00 Pendant la compétition, la jeune femme de 20 ans a dû faire face à l'hostilité de manifestants pro-palestiniens.
25:06 Plus de 100 policiers assuraient sa sécurité à Malmö, en Suède.
25:10 Si vous prenez la route ce dimanche, armez-vous de patience pour la fin du week-end de l'ascension.
25:15 Bison Futé annonce un dimanche noir sur le quart nord-ouest dans le sens des retours, rouge dans le reste de la France.
25:21 La circulation sera donc très difficile jusqu'à tard dans la nuit dans les régions telles que la Normandie, la Bretagne ou encore les Pays de la Loire.
25:29 Enfin, inondation meurtrière dans l'ouest de l'Indonésie.
25:33 Selon le dernier bilan, au moins 34 personnes ont perdu la vie.
25:36 16 autres sont portées disparues.
25:38 Hier, les pluies diluviennes ont provoqué des crues importantes, mais aussi des coulées de la froide.
25:43 Un magma formé de cendres, de sable et de roches.
25:46 - Eh bien, écoutez, merci beaucoup, Mickaël, pour ce point sur l'information.
25:49 Pour tout vous dire, je n'avais pas vu les images de l'arrivée d'Eden Golan à l'aéroport.
25:55 Donc, je le dis à France, qui pilote cette émission, je voudrais qu'on revoie ces images en fin d'émission.
26:01 Mais avec le son, j'imagine qu'il y a énormément de monde autour d'elle au niveau de...
26:06 - Mais j'ai comme un sentiment que vous êtes tombé amoureux.
26:08 - De quoi ? De ce qui s'est passé ? Non, pas valablement.
26:11 - De la chanteuse Ijaï. - Non, de la chanteuse Ijaï.
26:13 - C'est sa vie privée. - Non, mais...
26:15 - Justement, Ijaï, il a reçu cette chanson-là.
26:17 - Qu'est-ce que vous racontez ? Non, mais c'est vrai que...
26:20 - Vous avez besoin d'un symbole. - Non, mais écoutez, merci beaucoup, Mickaël.
26:22 Mais c'est vrai que c'est une histoire qui est tellement touchante.
26:25 - Bien sûr. - Vraiment, c'est...
26:27 - Jean-Luc Mélenchon. - Il n'y a aucune honte à tomber amoureux, c'est de votre âge.
26:29 - Mais moi, je suis amoureux de mon travail, cher M. Julien Drey.
26:32 Le scénariste comédien Philippe Lelouch était l'invité de Frédéric Aziza ce matin chez nos confrères de radiologie.
26:38 Il a tenu des propos très virulents à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon.
26:42 Et la question que je me suis posée en l'écoutant, c'est pourquoi va-t-il aussi loin ?
26:46 Et j'ai comme l'impression que Philippe Lelouch veut aller aussi loin
26:50 parce que lui, il veut se retrouver dans un tribunal avec Jean-Luc Mélenchon
26:54 pour prouver que ce qu'il dit est vrai. On l'écoute.
26:58 - Le 9 octobre ou le 10 octobre, je l'ai traité de pourriture antisémite.
27:03 - Vous le dites encore ? - Évidemment que je le dis encore.
27:05 - Comment vous le dites ? - Comme je viens de vous le dire, une pourriture antisémite.
27:08 - Mélenchon. - Mais je vais vous dire,
27:10 j'ai réagi comme ça, ça ne vaut même pas ce mot-là.
27:13 Il est ça, mais ça ne vaut pas ça.
27:15 C'est-à-dire qu'on voit bien que le mec, il n'y a aucune espèce de ligne conductrice dans ses discours.
27:21 Il y a un type qui a ressorti il n'y a pas très longtemps...
27:24 - Ce qu'il disait en 2015. - Sur les dommages collatéraux d'une guerre.
27:28 - Il y a toujours des civils qui sont... - On voit bien que le mec surf sur une espèce de...
27:33 Il existe, voilà.
27:35 - Pourriture antisémite.
27:37 J'ai l'impression que ça rejoint un peu au prouce qu'avait dit Amin El Khatmi
27:42 chez Frédéric Aziza de Jean-Luc Mélenchon il y a quelques semaines.
27:45 - Ecoutez, ma modestie proverbiale dut-elle en pâtir un peu ?
27:51 Monsieur Mélenchon, Jean-Luc, avait cru devoir assigner Radio-J
27:57 et mon client Aziza pour leur demander d'enlever de l'émission, justement...
28:03 Alors, c'était pas pourriture antisémite, c'était ordure antisémite.
28:07 - Oui, oui, j'entends. - Rien que les faits.
28:10 Eh bien, la justice a débouté.
28:13 Monsieur Mélenchon a même condamné à payer 2000 euros à Radio-J comme à monsieur Aziza.
28:20 Et quant à mon client Amin El Khatmi, il n'a même pas osé le poursuivre parce que Metaville...
28:27 Je ne sais pas, sondez les reins et lames de monsieur Mélenchon s'il en a une,
28:34 mais quelqu'un qui a accusé le peuple juif d'être déicide
28:40 va quand même avoir du mal à prouver un philosémitisme exacerbé, si vous voulez.
28:46 Donc c'est pour ça, si vous voulez, que...
28:49 Alors, maintenant, je ne dis rien, je ne sais pas ce qui va se passer, on verra bien.
28:53 - Je n'y reviendrai.
28:54 - Moi, ce n'est pas mon vocabulaire. Je vous le dis tout de suite.
28:57 Ça peut m'arriver dans la colère d'avoir des expressions comme ça,
29:00 mais j'essaye, surtout dans le moment actuel, de faire attention.
29:03 Je vais vous le dire honnêtement, ça peut m'arriver,
29:05 y compris parce que je n'ai pas l'activité de Gilles Houliham sur Twitter,
29:09 mais ça peut m'arriver et des fois, je me reprends et j'efface mes propres tweets.
29:13 Parce que je pense qu'il faut toujours savoir raison garder.
29:16 Toujours, surtout dans ces moments-là.
29:18 Et ce n'est pas le village d'Astérix.
29:21 On n'est pas en train de sortir du camp et c'est à celui qui va en jeter le plus sur les Romains.
29:25 - Oui, mais...
29:26 - Voilà. Moi, je pense qu'il ne faut pas le...
29:30 Comment dire ? Si vous le diabolisez, Mélenchon, vous êtes faible.
29:34 Je pense qu'on est fort quand on l'argumente.
29:36 Je travaille sur cette question-là parce qu'il y a matière à argumenter.
29:40 Il y a matière à argumenter dans les moindres détails.
29:43 Et je pense qu'on sera beaucoup plus fort, y compris par rapport à un certain public
29:46 qui peut être sensible, etc.
29:48 Donc, on évite de le diaboliser, mais on montre la réalité.
29:51 Parce que je ne suis pas d'accord avec Gilles Brouillard.
29:54 Je ne pense pas que ce soit que de l'opportunisme.
29:56 J'aimerais que ce ne soit que de l'opportunisme.
29:58 Mais ce n'est pas de l'opportunisme.
29:59 C'est un choix politique fondé, raisonné.
30:02 - On est bien d'accord.
30:03 Je ne crois pas du tout que ce soit uniquement par sordide calcul électoraliste
30:08 que M. Mélenchon... Non, non.
30:10 M. Mélenchon est totalement sincère.
30:13 Alors, je ne sais pas ce que c'est que le diable.
30:16 Je ne crois pas beaucoup au diable, moi.
30:18 Mais en politique, si quelqu'un doit être quand même diabolisé,
30:22 c'est M. Mélenchon.
30:24 Alors, j'ai un problème de vocabulaire.
30:26 Je vous avoue que vous avez raison sur la terminologie.
30:30 Mais je vous avoue que mon stock compassionnel par rapport à M. Mélenchon
30:35 et ses amis, qui sont sortis pour moi non seulement de l'arc républicain,
30:40 mais même d'une certaine manière, d'une vision humaine des choses,
30:45 mon stock compassionnel est limité.
30:48 Si on n'est pas...
30:50 - Votre stock compassionnel, il soit limité, ça peut être compréhensif.
30:55 Vous avez tellement de travail que vous n'arrivez pas à couvrir tout le champ.
31:01 - Bien sûr.
31:02 - Mais je pense quand même, dans ce que vous dites, que c'est important.
31:06 C'est que nous ne vous ne vont pas utiliser les armes de l'adversaire.
31:10 Nous, ce n'est pas l'insulte.
31:12 - Je suis d'accord avec vous.
31:14 Mais quand je suis avocat, il faut bien que je plaide pour les gens.
31:18 Si jamais vous vous laissez aller sur Twitter et que vous n'échappez pas...
31:23 - Mais ça peut m'arriver.
31:25 - Je suis...
31:26 - Ça peut m'arriver par la colère.
31:28 C'est à nous les uns les autres de se contrôler.
31:32 Je vous signale que votre client, M. Aminel Katmi,
31:35 après cette sortie, avait même dit "Antisémite, oui.
31:39 Ordure, peut-être que j'ai un peu exagéré."
31:41 Il lui-même se rendait compte.
31:43 Et pourtant, je sais si j'ai de l'estime et de la cribon.
31:46 - Sur l'aspect diabolisation ou non, dans votre carrière politique,
31:50 vous avez combattu, vous étiez en première ligne, contre Jean-Marie Le Pen.
31:55 - Je n'ai jamais traité Jean-Marie Le Pen de pourriture.
31:58 - Laissez-moi terminer.
31:59 Il s'avère qu'aujourd'hui, vous avez bon nombre de personnes qui disent
32:03 que dans la radicalité, dans la virulence, dans les polémiques,
32:07 dans le conflit quasi permanent, on retrouve en Jean-Luc Mélenchon
32:12 ce qu'on pouvait retrouver il y a quelques décennies, en Jean-Marie Le Pen.
32:17 - Oui, mais est-ce que ce qui n'était pas valable,
32:20 moi, c'était y compris une discussion qu'on avait.
32:22 Moi, je n'ai pas fondé les sections carrément anti-Le Pen.
32:25 Je n'appartenais pas au Scalpe.
32:27 - Je ne jurerai pas, sans vous faire un procès d'intention,
32:31 je ne jurerai pas que vous ayez combattu vaillamment
32:34 contre le phénomène de diabolisation de Jean-Marie Le Pen.
32:36 - Non, non, non, mais il y avait matière.
32:38 - Je ne crois pas.
32:39 - Mais moi, c'est une méthode.
32:40 Il y avait matière à dénoncer un certain nombre de choses.
32:43 Moi, si vous voulez, quand on m'explique que les chambres à gaz
32:46 sont un détail de l'histoire, ça, je le combats et ça m'énerve.
32:49 Voilà, c'est tout.
32:50 Bon, alors après, je ne suis pas parfait.
32:52 J'ai dû peut-être faire certainement des fautes.
32:54 Et si je les ai faites, avec la raison, j'ai appris.
32:56 - D'accord.
32:57 Vous avez le brise teinturier, le directeur général délégué d'Ipsos
33:02 qui a répondu à nos confrères du Parisien.
33:05 Il pose une question sur le fait de mettre Gaza
33:07 dans la politique mélanchonienne aujourd'hui.
33:10 Au centre de la campagne, est-ce que ça marche ?
33:12 Il s'avère qu'apparemment, ça ne permet pas de capter un maximum de voix.
33:16 Et pire encore, il dit aujourd'hui, 27% des électeurs de Mélenchon de 2022
33:22 vont sur le candidat de place publique.
33:25 C'est colossal.
33:26 Et 30% de ces électeurs de 2022 déclarent qu'il est improbable
33:30 qu'ils revotent pour la France insoumise.
33:33 Donc est-ce qu'il n'est pas en train de perdre finalement son combat,
33:36 cher Gérard Louliam ?
33:38 - Je vous disais à l'instant que je ne crois pas que M. Mélenchon
33:43 soit purement et simplement dans une perspective bassement électoraliste.
33:47 Il est sincère et je pense qu'il vise le grand soir.
33:52 L'union entre les black blocs et les banlieues islamisées.
33:58 Voilà, moi, je pense ce qu'il pense.
34:00 Alors s'agissant maintenant du parti électoraliste,
34:03 j'ouvre une toute petite parenthèse.
34:05 Il se trouve que M. Mélenchon risque...
34:08 Il vient de se créer un parti pour la Palestine.
34:13 Vous avez vu ça ?
34:15 Alors ça, j'ai écouté encore fidèlement France Info,
34:17 c'est extraordinaire quand même.
34:19 Sur France Info, ils ont vraiment l'esprit large.
34:22 Ils ont interviewé deux membres de ce nouveau parti
34:26 qui va se présenter aux élections,
34:28 dont le programme principal, c'est d'obtenir que le Hamas
34:32 soit enlevé de la liste du classement des organisations terroristes.
34:38 Ils vont quand même loin, l'audiovisuel de services publics,
34:42 dans l'interview des personnes en question.
34:45 Puisque vous parlez de l'audiovisuel...
34:47 Si vous me permettez, je voudrais commenter ce...
34:49 Oui, bien sûr, Julien.
34:51 Ne nous trompons pas, il savait pertinemment qu'il allait perdre une partie de ses électeurs.
34:55 Voilà.
34:56 Il le savait pertinemment. Il est tout sauf stupide.
34:59 Il savait qu'il y avait une partie d'électeurs plutôt socialistes
35:02 qui avaient voté pour lui à la présidentielle
35:04 parce que d'un certain point de vue, ils avaient le sentiment
35:06 qu'il allait sauver l'honneur et qu'il exagérait peut-être,
35:09 mais que malgré tout, il restait dans la famille.
35:12 Donc il savait ça.
35:15 Mais il se passe un autre phénomène, et ne nous trompons pas,
35:18 la starification de Rima Hassan, elle a un sens.
35:21 Elle a un sens. Il faut être honnête.
35:24 Il y a plein de jeunes de banlieue qui maintenant la considèrent
35:27 comme forme de leader, son omniprésence.
35:30 En plus, ils n'ont pas choisi n'importe qui.
35:32 Elle a une présence médiatique, elle a une intelligence,
35:34 même si on peut contester des choses comme ça.
35:36 Et donc il y a toute une partie de la jeunesse qui aujourd'hui s'identifie à Rima Hassan.
35:40 Et c'est cela que vise Mélenchon.
35:42 Donc c'est sur le temps long.
35:44 C'est sur le temps long.
35:45 Ce n'est pas sur les élections européennes, ni même sur la présidentielle de 2026.
35:49 Non, sur la présidentielle, c'est autre chose.
35:51 Là, il est en train, si vous me permettez,
35:54 il est en train de gagner un certain nombre de gens qu'il va après digérer.
35:58 Oui, je vois très bien ce que vous voulez dire.
36:00 C'est-à-dire qu'il va former et qu'il va organiser en armée.
36:02 Et après, dans la présidentielle, tous ces gens-là, vous allez les retrouver sur le terrain.
36:05 D'accord. Pardon de vous le dire en plus.
36:07 Moi, j'ai vraiment le sentiment de vivre quasiment sous occupation.
36:12 Aussi bien en tant que juif qu'en tant que Français.
36:16 Et c'est ce que je veux dire.
36:17 Et c'est ce que je veux dire.
36:18 Et c'est ce que je veux dire.
36:19 Et c'est ce que je veux dire.
36:20 Et c'est ce que je veux dire.
36:21 Et c'est ce que je veux dire.
36:22 Et c'est ce que je veux dire.
36:23 Et c'est ce que je veux dire.
36:24 Et c'est ce que je veux dire.
36:25 Et c'est ce que je veux dire.
36:26 Et c'est ce que je veux dire.
36:27 Et c'est ce que je veux dire.
36:28 Et c'est ce que je veux dire.
36:29 Et c'est ce que je veux dire.
36:30 Et c'est ce que je veux dire.
36:31 Et c'est ce que je veux dire.
36:32 Et c'est ce que je veux dire.
36:33 Et c'est ce que je veux dire.
36:34 Et c'est ce que je veux dire.
37:00 Et ça m'a fait penser à ce billet de Sophia Aram chez nos confrères du Parisien Aujourd'hui
37:05 qui revient sur la suspension de Guillaume Meurice qui s'était permis une nouvelle
37:12 fois de comparer Benjamin Netanyahou à un nazi sans prépuce.
37:15 Et voilà ce qu'elle dit, Sophia Aram.
37:17 Tout est permis quand il s'agit de faire un martyr du Che Guevara, du micro-trottoir
37:22 engagé secondé dans cette tâche par une direction décidée à faire de cette rupture
37:27 consommée un supplice.
37:28 Tout ce qui est légal serait forcément légitime à l'antenne d'Inter.
37:32 Tout critique à l'encontre du martyr Meurice serait d'extrême droite.
37:36 Et toute décision des responsables de la station constituerait une atteinte à la liberté
37:40 d'expression.
37:41 En sanctionnant une blague pourrie, la direction a fait son choix.
37:43 En la réitérant, le Nelson Mandela de la comparaison foireuse a fait le sien.
37:48 Alors, quelle que soit l'issue de leur prochain dialogue, peu m'importe pourvu qu'on cesse
37:53 de détourner une antenne publique au service d'intérêts particuliers.
37:58 C'est quelque chose de très courageux de la part de Sophia Aram.
38:02 Je lui ai déjà rendu hommage dans mon bouquin, là je lui rends à nouveau hommage.
38:06 C'est très courageux parce qu'elle appartient quand même à France Inter et je ne jurerais
38:11 pas qu'elle soit majoritaire.
38:13 Ce qu'elle dit très bien dans son article, c'est que M. Meurice, aveuglé par le fait
38:21 qu'il y ait eu un classement sans suite.
38:23 Un classement sans suite uniquement parce que le juif, le nazi sans prépuce, il n'a
38:31 pas porté plainte.
38:32 Sinon, il n'y aurait pas eu de classement sans suite.
38:34 D'accord ? Mais il se trouve qu'il a récidivé après la sanction de l'Arkomme.
38:41 Donc, ça veut dire qu'il a un sentiment d'impunité.
38:45 Tout avait justifié.
38:47 M. Meurice est un syndicaliste sud protégé.
38:50 Mais pour quelqu'un de la trempe, de Sophia Aram, qui parle tout le temps du 7 octobre,
38:59 notamment, c'est totalement insupportable.
39:03 J'avoue que je lui rends à nouveau hommage.
39:05 Julien Drey ?
39:06 Non, je pense que d'abord, Sophia Aram est extrêmement courageuse parce que ce n'est
39:13 pas sa première sortie.
39:15 Je pense que notamment l'intervention qu'elle a faite à la nuit des Molières a été remarquable.
39:18 Ce qui est intéressant, c'est qu'elle a eu un énorme succès dans la salle.
39:22 Elle n'a pas été sifflée, elle n'a pas été chahutée.
39:24 Il y a eu une adhésion de la salle.
39:25 Encore une fois, ça renvoie à la discussion qu'on a eue.
39:28 Je ne crois pas qu'elle soit toute seule aujourd'hui dans le pays à penser ça.
39:31 Non, mais à France Inter.
39:32 Après, à France Inter, elle se heurte effectivement à un certain nombre de gens qui, d'après
39:39 moi, font du tort au service public.
39:41 Parce que le service public, ce n'est pas ça.
39:44 Et ça ne peut pas être ça.
39:46 Ça ne peut pas être un humoriste qui croit que pour avoir de l'audience, on peut dire
39:50 n'importe quoi et faire n'importe quoi.
39:52 Il peut déraper.
39:53 Il peut même dire que d'un certain point de vue, M.
39:55 Netanyahou est un nazi, si c'est son idée.
39:57 Il faudra qu'il m'explique.
39:58 Bon, ça ne veut pas dire que M.
39:59 Netanyahou est un saint.
40:00 Ce n'est pas ça le problème.
40:02 Mais nazi, c'est autre chose.
40:03 Bon, maintenant, on peut dire que Netanyahou est d'extrême droite, par exemple.
40:08 Ce n'est pas pareil, le terme.
40:09 Parce que c'est aussi ça qu'ils sont en train de faire.
40:12 En permanence, il faut délégitimer l'État d'Israël.
40:15 Et pour délégitimer l'État d'Israël, il faut lui voler la Shoah.
40:19 Mais ça va beaucoup plus loin que ça chez Meurice.
40:24 Encore une fois, pardon de reprendre ma grille d'explication du début.
40:28 Il ne viendrait pas.
40:30 Je veux dire, l'humour sélectif, c'est le contraire de l'humour.
40:34 Il ne viendrait pas à l'idée ou à l'inconscient même de M.
40:40 Meurice de traiter un membre du Hamas de nazi sans prépuce.
40:46 Et pourtant, je crois savoir que les membres du Hamas non plus n'ont pas de prépuce.
40:52 La réalité, c'est que c'est un humour qui ne ricane uniquement que la bouche en
40:58 coin à gauche et contre certaines personnes.
41:01 On prie Jésus-Christ d'aller se faire enculer, mais on ne demande pas la même chose à un
41:06 certain prophète.
41:08 Cet humour-là n'est pas l'humour.
41:10 – Mais c'est pas la bouche en coin à gauche, ça n'a rien à voir avec la gauche,
41:14 que les choses soient claires.
41:15 – Pourtant lui, il l'assume complètement.
41:16 – Oui, d'accord, mais pour moi, il n'est pas de gauche.
41:18 – Pour vous, mais lui, il se considère comme de gauche.
41:21 Il fait des blagues de gauche ou d'extrême gauche.
41:23 – Il participe de cette gauche qui était antisémite avant Karl Marx.
41:27 Messieurs, il nous reste trois minutes et on a parlé d'Eden Goland en début d'émission.
41:31 Je voudrais qu'on termine cette émission avec Slimane, puisque Slimane a terminé 4ème,
41:37 mais il a gagné pour tous les Français, délivrant deux messages de paix, d'unité,
41:43 hier, notamment pendant la répétition, la dernière répétition, et puis également
41:49 en fin de parcours à l'Eurovision.
41:52 Il a interprété "Mon amour" avec une séquence.
41:56 Alors là, je ne vais pas vous demander votre expertise musicale.
41:59 – Et pourquoi pas ?
42:00 – Parce que vous parlez déjà beaucoup, donc j'imagine que vos cordes vocales sont frappées.
42:04 – Pas du tout, elles sont intactes.
42:05 – Et donc, c'est peut-être le moment musical de la soirée, lorsqu'il se met à deux mètres
42:10 du micro et que là, il chante donc "Mon amour".
42:13 Regardez.
42:14 [Musique]
42:44 – Ce qui est très beau dans cette chanson, c'est que ça nous touche tous parce qu'il
42:47 y a une identification.
42:48 Il dit des choses que les uns et les autres, on a vécu où on veut vivre, et donc il y
42:57 a une identification qui est totale, et c'est en ce sens-là que c'est encore plus beau.
43:00 – Aujourd'hui, je ne suis pas fier de moi, juste fier de moi, je suis fier de nous, parce
43:05 qu'en France, on a des talents dont on ne mesure pas la quantité.
43:08 J'espère que vous êtes fier de moi.
43:10 – Je ne sais pas, je n'arrive pas à expliquer tout ça, simplement cette chanson, cette
43:15 mélodie, sa voix, c'est plus beau pour moi que la chanson suisse, pardon de vous le dire.
43:22 – Ah, je voulais qu'on en parle de Némo, mais bon, ce n'est peut-être pas très intéressant.
43:26 – Non, je pense que, ça c'est après, c'est l'émission, je pense que ce qui
43:29 a un petit peu manqué, j'aurais bien vu une chorégraphie autour.
43:32 Donc le fait de l'avoir laissé tout seul en ce moment intense, je trouve que, en image,
43:36 parce que malheureusement, l'Eurovision, c'est un concours aussi d'image, et on
43:40 y mange, bon voilà.
43:41 – Mais le moment était tellement magique, c'est vrai que…
43:44 – C'est magique, quand on l'entend, on a envie à nouveau de la chanter, de la réécouter.
43:47 C'est un chef-d'œuvre cette chanson.
43:49 – On avait déjà connu Sarah D'Azabalû avec la chanson française, il y a trois ans.
43:53 – Ah, comment ça s'appelle ?
43:56 – Je crois que c'est… – J'ai oublié son nom.
43:57 – Qui avait aussi fait une merveilleuse prestation à la Edith Piaf.
44:01 – Ah si, Barbara Pradis !
44:03 – Bien joué, c'est France qui me parle dans l'oreillette.
44:06 Barbara Pradis, c'était super ! Voilà, voilà, voilà !
44:11 Je vais éviter, hein !
44:13 Vous voulez que je chante le "Je t'aime" à 2 mètres du micro ?
44:15 – Je pense que la chanson de Slimane va très bien marcher.
44:18 – La chanson française, quand elle est de qualité, c'est ça,
44:21 c'est un honneur pour la France.
44:23 Qu'elle ne tombe pas dans les stéréotypes, et quand elle est de qualité,
44:26 et qu'elle garde cette tradition française d'avoir du texte, d'avoir un texte fort,
44:30 et bien ça marche.
44:31 – Les commentateurs hier, ils avaient une remarque assez drôle,
44:34 mais que tout le monde a pu voir, c'est qu'il y a une sexualisation dans toutes ces…
44:40 dans les trois quarts des chansons.
44:43 – Vous savez, la seule qui était la plus insupportable, c'est l'irlandaise.
44:47 – La sorcière, la reine sorcière, c'est comme ça qu'elle se présente.
44:49 Je n'ai pas dit la sorcière, moi.
44:51 Elle dit qu'elle est sorcière.
44:52 – D'ailleurs, la reine des sorcières, ou l'irlandaise…
44:55 – Ce n'était pas l'honneur de l'irlanda.
44:57 – Il avait pleuré, qu'il avait pleuré quand Israël avait été…
45:00 – Non, il ou elle, on ne sait pas parce qu'elle est non-binaire.
45:03 – Et elle avait pleuré quand Israël avait été…
45:06 – En voyant sa tenue, je ne suis pas sûr qu'elle pourrait se produire
45:10 dans un autre pays du…
45:11 – Non, d'ailleurs, ils vont lui signer un contrat en Arabie…
45:14 – En Arabie Soudane, je vous jure que Dubaï, à Koweït, ils vont lui signer un contrat.
45:16 – Bon, c'est terminé.
45:17 Merci, on est en retard.
45:18 – On n'a rien dit.
45:19 – Eh bien, vous savez quoi ? Je commencerai l'heure des pros par cette image d'Eden Golan,
45:24 qui arrive à l'aéroport et qui est accueillie par des centaines d'Israéliens.
45:28 On voit ça dans un instant, je vais la découvrir avec…
45:31 – On passe le message.
45:32 – Évidemment, on passe le message qu'on est en retard, surtout.
45:34 19h51, à tout de suite pour l'heure des pros.
45:36 Merci.
45:37 Merci.
45:38 Merci à tous !