Face à Face (Émission du 05/05/2024)

  • il y a 4 mois
Eliot Deval reçoit Gilles-William Goldnadel et Julien Dray, deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace le dimanche à 19h.

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00:00Il est quasiment 19h et comme chaque dimanche, je suis très heureux d'accueillir sur ce
00:06plateau Gilles-William Golnadel et Julien Drey, bonsoir à tous les deux.
00:09N'hésitez pas.
00:10Ne dites rien, ce n'est pas drôle.
00:13Mais vous êtes magnifique.
00:14Vous avez fait une réflexion déplacée sur ma coiffure, je n'ai pas aimé complaisante
00:19de ma coiffure.
00:20Il a un problème avec sa coiffure.
00:21C'est important.
00:22Mais vous êtes beau comme tout.
00:23Non, je ne dirais pas ça comme ça.
00:25L'expression est assez juste.
00:29On va réfléchir à une nouvelle expression pendant le point sur l'information.
00:32Ce sera la thématique du jour.
00:34Écoutez, ça va faire un carton.
00:36Adrien Fontenot pour le point sur l'information.
00:40Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:42Moins d'un an après la mort de Naël tuée fin juin 2023 par le tir d'un policier,
00:46le centre-ville de Nanterre était aujourd'hui bouclé dans le cadre d'une reconstitution
00:49sous haute surveillance en présence de la mère de Naël, du policier auteur du tir
00:53et de son collègue.
00:54Pour rappel, le brigadier qui avait ouvert le feu sur le jeune homme de 17 ans est mis
00:57en examen pour homicide volontaire.
00:59Cette reconstitution doit permettre entre autres de déterminer si le policier Florian M
01:03était en danger de mort au moment où le coup de feu est parti.
01:07Benyamin Netanyahou annonce la fermeture en Israël de la chaîne Qatari Al Jazeera,
01:11une décision prise à l'unanimité par le gouvernement israélien.
01:14Le ministre de la Communication précise d'ailleurs ce choix sur X et accuse la chaîne
01:19de menacer la sécurité du pays.
01:21Réaction immédiate du Hamas qui a qualifié cette décision de violation flagrante de
01:24la liberté de la presse, visant à cacher la vérité sur la guerre dans la bande de Gaza.
01:29Et puis hier au Brésil s'est tenu un concert historique sur la mythique plage de Copacabana.
01:33Ils étaient plus d'un million à suivre le concert de la non moins mythique Madonna.
01:37Un spectacle de plus de deux heures, une scène de 800m2 et des tubes emblématiques pour
01:41célébrer la dernière date d'une tournée à la gloire de ses 40 ans de carrière.
01:45A 65 ans, pour son plus grand concert, Madonna a tenu son statut de reine de la pop.
01:50Merci cher Adrien pour le point sur l'information.
01:53Messieurs, commençons avec une séquence qui date mais qui refait surface depuis maintenant
01:59quelques heures.
02:00On va parler de Jean-Luc Mélenchon.
02:02Nous sommes en 2015.
02:03Vous croyez qu'on allait parler des concerts de Madonna ?
02:05Ah ben non, peut-être en fin d'émission si vous voulez, pour apporter un peu de légèreté.
02:09Jean-Luc Mélenchon est invité sur Public Sénat.
02:12Il est interrogé sur l'intervention de la Russie en Syrie, avec les bombardements massifs
02:18de l'armée russe en Syrie.
02:20Et sur cette zone, des dizaines de milliers de civils sont morts.
02:25Et on lui pose la question, est-ce que cette intervention est normale, saine et sereine ?
02:31Les Russes sont arrivés, et que voit-on ?
02:33À peine arrive-t-il, se donnant pour objectif de frapper Daesh, y parvenant avec un certain succès,
02:39qu'ils se font reprocher de bombarder les opposants et la population civile.
02:44Les opposants.
02:45C'est notamment ce que dit aujourd'hui une ONG.
02:47Ah si c'est une ONG, doit-on la croire pour autant ?
02:50Ben pourquoi pas.
02:51Pourquoi pas, en effet, vous avez raison, alors pourquoi pas me croire moi ?
02:54Bon, j'ai au moins d'aussi bonnes informations, croyez-moi.
02:58Que doit-on dire ?
02:59Ils bombardent des populations civiles, est-ce vrai ou pas ?
03:01Ben oui !
03:02Vous connaissez une guerre où on bombarde et où les civils ne reçoivent pas de bombes ?
03:05Ça n'existe pas !
03:07Cette déclaration vient-elle démonter tout le discours de Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui ?
03:13D'après vous ?
03:14C'est vraiment un passage collector.
03:17On est en 2015, et d'ailleurs il a raison.
03:20Il a raison Mélenchon.
03:22Il est vrai que quand il y a des guerres, souvent les civils sont touchés.
03:27Les anglo-américains, en 1945, croyez-moi,
03:31ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour bombarder l'Allemagne hitlérienne.
03:35Sauf que contrairement à Israël, ils ne prévenaient pas les civils qu'il allait y avoir des bombes.
03:40Dans mon livre, j'ai parlé de Mosul et de Raqqa, dont il parle.
03:45Il y a eu plus de 50...
03:47Vous ne pouvez pas en parler encore.
03:48Mais, mais, mais, la grande différence avec M. Mélenchon,
03:52c'est que moi j'essaye d'être juste avec tout le monde.
03:55M. Mélenchon, il est le président du parti qui a réussi à instaurer,
04:01à mettre dans la tête de certains jeunes,
04:04que les juifs génocidaient,
04:06que l'État juif pogromisait le 7 octobre,
04:09commettait un génocide,
04:11parce que, justement, il y avait des civils,
04:13ce qui est vrai,
04:15atteints à Gaza à la suite de la riposte que vous savez.
04:18Donc, en réalité, nous avons eu affaire
04:21au plus grand tartuffe qui soit actuellement en France.
04:26Donc, je demande vraiment que cette chaîne,
04:29que ce passage-là, il tourne en boucle
04:32pour montrer comment le parti le plus bienveillant,
04:35le plus indulgent envers le Hamas terroriste,
04:39arrive maintenant à traiter le peuple génocidé de génocidaires.
04:46– Bon, j'écoute Gilles Houliam,
04:49mais moi je vais vous faire l'argumentation de Jean-Luc Mélenchon,
04:52il va vous dire, mais parce que c'était une guerre juste.
04:55C'est pour ça que je disais, la guerre contre Daesh,
04:58contre le groupe terroriste, c'était une guerre juste,
05:00donc il fallait la faire, et donc je la soutenais.
05:03Voilà, c'est comme ça qu'il va faire une pirouette.
05:06Mais ce qui est plus intéressant, je trouve moi, si vous me permettez,
05:09c'est la remarque sur l'ONG.
05:11– Bien sûr.
05:12– Parce que je trouve que la remarque sur l'ONG…
05:14– C'est pour ça que dans cette séquence, il y a tout.
05:16– Il y a tout quoi, je veux dire.
05:17Si donc il ne croit pas les ONG là…
05:19– Pourquoi il les croit aujourd'hui ?
05:21– Voilà, je veux dire, or on sait qu'une très grande partie
05:24des informations aujourd'hui, telles qu'elles sont médiatisées
05:27dans leur campagne, ils revendiquent les informations via les ONG.
05:31Voilà, donc la vérité au-delà des Pyrénées,
05:34vous savez la formule là, c'est en ce sens-là qu'on voit bien
05:39que c'est un tartuffe, qu'il y a une hypocrisie totale.
05:42Alors après, par rapport à ce que dit Gilles William,
05:46il faut comprendre une chose, parce que l'indignation,
05:51d'un certain point de vue, elle est dépassée aujourd'hui,
05:53parce que sur le fond, quand on travaille maintenant
05:56sur les textes, sur les déclarations, en fait,
05:59Jean-Luc Mélenchon, il a rejoint le courant,
06:01qui considère que la lutte du peuple palestinien,
06:05à tous les droits, et notamment le premier,
06:08c'est de nier l'existence de l'État d'Israël.
06:10– Mais d'ailleurs, le Jean-Luc Mélenchon de 2015
06:14n'est pas le même qu'aujourd'hui.
06:16– Ah ben oui, non, il était contre le voile.
06:17– Non mais c'est pour ça que je vous dis qu'en fait,
06:19ce sont deux personnes complètement différentes.
06:21– Oui, il est contre le voile, mais quand même…
06:22– Quand vous dites que c'est un tartuffe.
06:23– J'insiste, pour le mal qu'il fait dans les banlieues islamisées,
06:27pour le mal qu'il fait dans les facultés
06:30qui n'ont pas un grand sens de l'histoire
06:32et à qui on montre des civils qui sont morts par les méchants juifs.
06:38Ça montre quand même sa totale hypocrisie.
06:42Effectivement, dans les guerres, il y a des civils qui meurent.
06:46La réalité, elle est là.
06:48Et la vérité que disait en 2015 monsieur Mélenchon,
06:52elle s'est transformée en mensonge haineux en 2024.
06:56Haineux et porteur d'un antisémitisme invraisemblable.
07:00Je veux dire, vous avez aujourd'hui…
07:02– On va en parler bien sûr.
07:03– Bon, on en reparlera.
07:04– On en parle dans un instant du sondage.
07:06– Ce que je… ce que je me permets de rajouter,
07:08c'est que la demande telle qu'elle s'exprime,
07:11c'est-à-dire tout le monde est pour un cessez-le-feu,
07:13tout le monde est contre la guerre, d'un certain point de vue.
07:16Personne n'est pour dire vive les morts et tuez-en au maximum.
07:20Le problème qui est posé derrière, c'est l'hypocrisie.
07:23Parce que l'hypocrisie, c'est qu'aujourd'hui la demande de cessez-le-feu,
07:27elle implique qu'on laisse le Hamas en l'état.
07:30C'est-à-dire que dans les semaines à venir,
07:32si on arrêtait les choses, le Hamas reprendrait tout le pouvoir sur Gaza.
07:36Et le 7 octobre à venir,
07:38ce serait pire, plus exactement, que celui qu'on vient de vivre.
07:43– Je vous propose d'écouter Rima Hassan.
07:45Elle était l'invitée de notre confrère de BFM, Benjamin Duhamel.
07:50L'entretien a duré une demi-heure.
07:52Je n'ai aucun problème à dire que c'était un entretien passionnant,
07:55que Benjamin Duhamel a posé des questions extrêmement claires,
07:58et que justement, il lui pose une question sur cette séquence,
08:05en disant, mais est-ce qu'il y a un deux poids, deux mesures ?
08:08Est-ce que le Jean-Luc Mélenchon de 2015 vous choque ?
08:14Le discours de Jean-Luc Mélenchon.
08:16Écoutez Rima Hassan.
08:17– Ah, ça m'intéresse.
08:19Est-ce que ses propos, ils vous choquent ?
08:21– Mais attendez, je suis là pour faire une interview
08:23sur tous les propos de Jean-Luc Mélenchon depuis ces dix dernières années.
08:26– Pas du tout Rima Hassan.
08:27– Je suis là pour salissant de ma candidature,
08:29parce que ce n'était pas tout ce qui était connu.
08:31Mais si vous voulez, on peut repasser en revue
08:34toute la carrière de Jean-Luc Mélenchon.
08:36Maintenant, je regrette qu'en tant que femme politique
08:38et engagée depuis quelques mois, c'est le premier plateau
08:40que je fais en formalon, et en fin de compte,
08:42nous en sommes à la deuxième déclaration de Jean-Luc Mélenchon
08:44que je dois commenter.
08:45– Non, pas du tout Rima Hassan.
08:46– Je ne suis pas là pour ça.
08:47– Rima Hassan, si je puis me permettre,
08:48ce que vous êtes en train de regarder,
08:49c'est la question d'un éventuel deux poids deux mesures.
08:51Vous avez une parole.
08:52– Mais est-ce que vous prenez une autre femme politique
08:54et vous allez prendre les leaders de la gauche et de la droite ?
08:56– À tout le temps.
08:57– Non mais attendez, vous plaisantez.
08:58– À tout le temps.
08:59– Et vous remontez à des déclarations qui datent de 10 ans, de 15 ans ?
09:01– Évidemment, Jordan Bardella à votre place,
09:03je l'ai confronté à ce que pouvait dire Jean-Marie Le Pen.
09:05– D'accord.
09:06Donc ce n'était absolument pas ce qui était convenu sur l'interview.
09:08– Ce n'était pas ce qui était convenu.
09:09Je pose des questions, on est sur des thématiques.
09:11– Là, c'est le deuxième sujet sur lequel je suis amenée
09:13à commenter des propos qui datent d'une dizaine d'années.
09:16– Oui, elle n'est pas bonne.
09:17Franchement, je ne voudrais pas être méchant, mais elle est vraiment mauvaise.
09:21On lui demande simplement de commenter,
09:23peu importe que ce soit en 2015 ou en 2022, une idée.
09:27À savoir, est-ce que dans les guerres,
09:30ce que dit Mélenchon, est-ce que dans les guerres,
09:32ben oui, il y a des civils qui meurent.
09:34Et au lieu de répondre à cela,
09:36parce qu'évidemment, il n'y a pas de réponse possible pour elle,
09:39elle est enfoncée dans un coin,
09:41elle fait un procès assez stupide au présentateur.
09:45Ça aussi, ça devrait tourner en boucle.
09:48– Julien, un mot là-dessus et on avance.
09:50Mais c'est intéressant, c'est le malaise qu'il peut y avoir.
09:52– Moi, je pense que par-delà les commentaires,
09:56c'est la manière dont elle essaye en permanence
09:58de se présenter comme une victime.
10:00C'est la stratégie permanente de cette dame.
10:03Elle est toujours victime.
10:05C'est-à-dire qu'elle n'est jamais responsable de quoi que ce soit,
10:08elle est toujours la victime qui vient pleurer en disant
10:11vous voyez, ce n'est pas bien, ce qui m'arrive,
10:13ce n'est pas bien la manière dont vous m'interviewez, etc.
10:15Alors oui, je pense qu'en plus, l'argumentation,
10:18il va falloir qu'elle regarde l'émission, le jeu lui est fait.
10:20Si elle avait préparé un peu, elle aurait dit
10:22mais c'était une guerre juste,
10:24donc M. Mélenchon, à ce moment-là, etc.
10:26Ce qui veut dire que les écoles de formation marchent moins bien
10:29à la France Insoumise.
10:31– Avançons, on parle de Sciences Po à présent.
10:33Elle s'est faite attendre, la réaction d'Emmanuel Macron
10:36suite au blocage de FAC et de Sciences Po.
10:39Voilà ce qu'il a dit.
10:40Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui,
10:42en particulier à Gaza bouleverse.
10:44La France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat
10:46mais le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit.
10:49Et puis il y a cette phrase,
10:51je condamne avec la plus grande fermeté les blocages.
10:54Bon, la condamnation c'est bien, les actes c'est peut-être un peu mieux.
10:58S'il faut condamner fermement ce qu'il s'est passé
11:02encore vendredi à Sciences Po,
11:04très concrètement, les 91 étudiants qui ont été éjectés,
11:09qui ont confondu Sciences Po avec une ZAD,
11:11est-ce qu'ils doivent quitter Sciences Po ?
11:13– Non, mais je trouve que d'autre manière,
11:15la condamnation est un peu au niveau des idées un peu courtes.
11:19Moi, si j'étais le président de la République,
11:22je dirais qu'il n'y a pas que les Palestiniens,
11:27il y a les Ouïgours, il y a les Tibétains, ça tombe bien,
11:30il y a le président de la Chine communiste qui arrive,
11:32il y a les centaines de milliers de Congolais ou de Soudanais
11:37qui sont massacrés ou qui meurent de faim.
11:41C'est quoi ce judéo-centrisme, cet israélo-centrisme devenu fou ?
11:45Il y a les slogans de la rivière à la mer,
11:49sans parler des slogans plus antisémites
11:52qu'on entend après Tremblinka, Gaza,
11:55il y aurait des choses très intéressantes à dire
11:58sur le contenu haineux de ce qu'on entend dans les facultés aujourd'hui
12:04et qui viennent en vérité de chez les insoumis.
12:07Donc, je trouve que c'est bien gentil de condamner,
12:10mais je trouve que c'est une condamnation un peu stérile.
12:13Condamnation stérile et dans l'action, qu'est-ce qu'on fait avec ces étudiants ?
12:16D'abord, vérifions les choses. Ce n'est pas un mouvement étudiant.
12:19Ce n'est pas un mouvement étudiant.
12:21C'est quoi ?
12:22Je sais ce que c'est qu'un mouvement étudiant, si vous me permettez.
12:26On ne vous contestera pas ça.
12:28Merci de me reconnaître cette compétence.
12:30Ce n'est pas un mouvement étudiant, c'est une agitation d'une minorité
12:33qui essaye de faire croire qu'il y a un mouvement étudiant.
12:36C'est vrai.
12:37C'est une petite minorité.
12:39Et d'ailleurs, vous pourrez s'amuser si j'étais moi, par exemple,
12:42à la direction de Sciences Po, je ne suis pas candidat,
12:44mais je ferais simplement un vote,
12:46je convoquerais tous les étudiants, ils voteraient,
12:49et vous verrez que 90% des étudiants de Sciences Po
12:53et demanderaient à pouvoir travailler tranquillement.
12:55En disant, nous on est pour les débats,
12:57parce que personne ne conteste la nécessité d'un débat,
12:59mais d'un débat corralitoire,
13:00c'est-à-dire qu'on puisse avoir justement des choses.
13:03Ce qui est intéressant aussi, c'est l'inculture,
13:06je m'excuse de le dire, de ces noyaux d'agitateurs.
13:08Parce que dès que vous prenez le temps de discuter quelques minutes avec eux,
13:11ils ne connaissent rien.
13:13Ce n'est que la pensée en 140 signes.
13:16Par exemple, je remaintiens,
13:18j'ai eu plusieurs discussions avec certains d'entre eux,
13:20à chaque fois je leur pose la question en disant,
13:22c'est quand que commence la colonisation,
13:24l'état colonial il commence quand ?
13:2648 ? Ah non !
13:2856 ? 67 ? Ils ne savent plus !
13:31Ce n'est pas rien,
13:33parce que quand vous n'êtes pas capable de donner une date,
13:35la notion d'état colonial, elle ne tient pas.
13:37Je ne sais pas qui les impressionne,
13:39peut-être qu'en mai 68,
13:41les étudiants pouvaient peut-être vaguement impressionner.
13:44Là on a affaire à des pseudo-étudiants,
13:46un alpha des bêtes,
13:47qui sont incapables de situer Jérusalem sur la carte du monde.
13:50La réalité elle est là.
13:52Donc je ne sais pas,
13:53la question que je me pose c'est,
13:55est-ce que finalement,
13:57à travers le grotesque de cette scène,
14:02les yeux ne vont pas davantage encore s'ouvrir ?
14:05Je ne sais pas.
14:06Très sincèrement, je n'ai pas de réponse.
14:08Par contre, si vous me permettez,
14:10le problème qui est posé,
14:11c'est la fermeté des autorités universitaires.
14:13Oui, c'est vrai.
14:14C'est ça la question qui est posée.
14:16Ça peut prendre la tournure d'un semblant de mouvement étudiant,
14:19parce qu'il n'y a pas la fermeté des autorités universitaires
14:22pour faire respecter ce qu'on appelait les franchises universitaires.
14:25C'est-à-dire le droit pour un étudiant d'aller en cours,
14:28etc.
14:29Voilà la majorité des étudiants qui s'expriment.
14:32Pourquoi je vous disais que ce n'est pas un mouvement étudiant ?
14:34Parce que dans les mouvements étudiants,
14:35il y avait ce qu'on appelait les assemblées générales.
14:36Tous les étudiants venaient,
14:37et ils votaient pour ou contre.
14:39Mais là ce n'est pas le cas.
14:41Vous dites la fermeté des directeurs de l'université,
14:45ça veut dire quoi ?
14:46Est-ce qu'à Sciences Po,
14:47les 91 qui sont ultra minoritaires sur les 2000,
14:50ils sont exclus ?
14:51Oui ou non ?
14:52D'abord, si vous me permettez,
14:54j'aimerais qu'on vérifie qu'il s'agit bien de 80 étudiants.
14:57Alors vendredi dernier, ils étaient tous étudiants à Sciences Po.
15:00Les précédents, la semaine dernière, un peu moins.
15:02On n'était plus qu'à 91.
15:04Il y a deux choses.
15:05Il y a d'une part la faiblesse et les insignes.
15:09La levée, la suspension des sanctions
15:14pour les contrevenants.
15:16Et d'autre part, d'avoir accepté ce qu'ils appellent le town hall.
15:22Je refuse qu'on parle de town hall sur ce bateau
15:24parce que personne ne comprend ce que ça veut dire.
15:26Ça montre l'anglicisme stupide.
15:29Ça montre l'intrusion du wokisme américain à Sciences Po.
15:34C'est ça que ça veut dire.
15:36Mais accepter de discuter du principe de cesser peut-être
15:41ces relations avec des entreprises ou des universités israéliennes.
15:45Supposer un seul instant que ce soit des étudiants d'ultra-droite
15:49qui bloquent, alors ils auraient accepté le principe
15:52de discuter, d'expulser des migrants musulmans.
15:58Je veux comprendre.
16:00Mais moi je veux comprendre votre position.
16:01Demain, vous êtes directeur William Golnadel de Sciences Po.
16:04Ils sont exclus.
16:05Oui ou non ?
16:06D'après vous ?
16:07D'après moi, dites-le.
16:09Si vous permettez, du point de vue de la forme,
16:13le directeur n'a pas le droit d'exclure.
16:15Il peut suspendre et c'est un conseil de discipline qui exclut.
16:19Mais vous, vous faites quoi M. Drey ?
16:22Je suspends ces étudiants.
16:24Je leur interdis de venir à l'université
16:26et je les défers devant un conseil de discipline.
16:28C'est clair.
16:29M. Bassard, j'espère qu'il nous écoute.
16:31Demain s'ouvrent, messieurs, les assises contre l'antisémitisme
16:33autour de la ministre Aurore Berger.
16:36Le panorama de l'antisémitisme en France
16:38va permettre d'appuyer les travaux
16:40dans les prochains jours des personnes qui y travaillent.
16:43Et les chiffres sont plus qu'inquiétants.
16:45Je vous mets en avant deux,
16:47dans cette grande étude qui a été publiée
16:50par nos confrères du Parisien,
16:52deux chiffres.
16:53D'abord, deux tiers des Français de confession musulmane
16:57considèrent qu'Israël se comporte avec les Palestiniens
17:00comme les Nazis se comportaient avec les Juifs.
17:04Et un second chiffre m'a inquiété,
17:07c'est 35% des moins de 25 ans
17:10estiment justifier de s'en prendre aux Juifs
17:13en raison de leur soutien réel ou supposé à Israël.
17:18Ça, c'est un chiffre...
17:20Et ça, vous parlez de 35% des Français en général ?
17:22Non, des Français, des moins de 25 ans.
17:24Des jeunes.
17:25Ça, c'est un chiffre épouvantable
17:27parce qu'il monte, donc il y a 35...
17:30C'est la définition du racisme.
17:32On oublie la cause israélienne, si elle est juste ou pas.
17:36Le simple fait de soutenir ou d'être s'épuiser soutenir
17:40justifie qu'on s'en prenne à vous.
17:42C'est la définition du racisme.
17:44Ça prouve à quel point, si vous voulez,
17:47la haine a été infusée
17:51vraiment très profondément dans la société française
17:55après le pogrom du 7 octobre.
17:58Et ça montre aussi...
17:59Vous avez un autre chiffre que vous n'avez pas cité.
18:01Vous avez 73% des Juifs,
18:06des Français juifs,
18:08qui pensent que c'est à cause de la France insoumise
18:12qu'on en est arrivé à cette situation-là.
18:14Les mêmes, d'ailleurs, qui, pour la moitié,
18:16cachent maintenant leur signe de judéité.
18:20Il y a 23% de Juifs qui n'ont rien compris.
18:23Ils sont isolés scientifiquement,
18:25je me permets de le dire.
18:27Et ça montre à quel point
18:29les dégâts de l'extrême-gauche
18:31et de l'extrême-gauche médiatique...
18:33Parce que ce qu'on ne dit pas, quand même,
18:35c'est le grand calme...
18:37On a parlé des facultés.
18:38Le grand calme de la gauche
18:40et de l'extrême-gauche médiatique,
18:42je n'ai pas lu véritablement
18:44sous la plume des gens du Monde ou de Libération.
18:47Je n'ai pas entendu dans les micros
18:49de l'audiovisuel de services publics
18:51des condamnations de l'antisémitisme
18:54dans les facultés.
18:56À la limite, ils veulent bien reconnaître
18:58de manière marginale un certain antisémitisme,
19:01mais à la limite,
19:03ils le passent en pertes et profits.
19:05Ils considèrent que le profit est plus important
19:07que la perte.
19:08Donc, si vous voulez,
19:10cette acceptation tacite
19:12de la montée de l'antisémitisme
19:14sera portée au débit
19:16du Parti des Insoumis
19:18et de la gauche médiatique.
19:20Moi, le chiffre le plus intéressant,
19:23c'est le premier, quand même.
19:25Deux tiers de nos concitoyens
19:27considèrent qu'Israël
19:29se comporte avec les palestiniens
19:31comme les nazis se comportaient
19:33avec les juifs.
19:35C'est deux tiers des personnes
19:37de confession musulmane.
19:39Oui, deux tiers.
19:41C'est là qu'on voit qu'il y a quelque chose
19:43qui ne va plus.
19:44On peut, moi, je comprends très bien
19:46qu'un certain nombre de nos compatriotes
19:48aient une solidarité de cœur,
19:50soient émus.
19:52D'ailleurs, la plupart d'entre nous,
19:54quand on voit des enfants mourir,
19:56on n'est pas en train de jupiler.
19:58Quand on voit des bombes tomber,
20:00on n'est pas en train de dire chouette.
20:02On n'est pas en train de faire un tableau
20:04en disant un de moins.
20:06Chaque homme qui meurt,
20:08c'est une défaite pour nous tous.
20:10Mais on va faire la comparaison ?
20:12Alors, faisons-la.
20:14Dans le ghetto de Varsovie,
20:16les nazis amenaient des vivres,
20:18laissaient passer des convois
20:20de vivres pour nourrir.
20:22C'était l'inverse.
20:24Les enfants, les femmes mouraient
20:26dans les ghettos de faim.
20:28D'ailleurs, tous ceux qui sont rentrés
20:30dans les ghettos racontaient
20:32qu'on voyait les cadavres désossés.
20:34– Monsieur Drey, avec un petit point
20:36de détail en plus,
20:38je ne crois pas que les Israéliens
20:40aient encore instauré des chambres à gaz.
20:42– Oui, mais ça, ça venait
20:44dans la complémentarité du dispositif.
20:46– Non, mais ça n'a aucun sens.
20:48– Pour moi, ce chiffre-là,
20:50il est terrible.
20:52Parce que ça veut dire que,
20:54je m'excuse de le dire
20:56à tous ces concitoyens-là,
20:58vous ne connaissez pas l'histoire.
21:00Vous banalisez l'histoire.
21:02Et ça, c'est un des problèmes
21:04de ce qui est en train
21:06de se passer aujourd'hui.
21:08C'est qu'on est en train,
21:10finalement, de banaliser
21:12ce qui a été un des plus grands
21:14crimes commis dans l'humanité
21:16et qui était au cœur
21:18de ce qui nous assistons.
21:20Je crois que le poison
21:22utilisé par l'extrême-gauche
21:24pour nuire à l'état juif
21:26et aux juifs de la diaspora
21:28est un poison mortel.
21:30Voilà ce que je pense.
21:32– Messieurs la publicité,
21:34on revient dans un instant,
21:36on ira sur le terrain puisqu'il y a
21:38la reconstitution des faits
21:40après la mort de Naël,
21:42quasiment un an jour pour jour,
21:44qui se poursuit depuis maintenant
21:46et il y a cette reconstitution,
21:48on ira voir notre reporter,
21:50on parlera de Colombe,
21:52cette jeune femme,
21:54soixantaine d'années,
21:56qui était bénévole au resto du cœur,
21:58qui a eu le malheur de répondre
22:00à une question à un journaliste
22:02au meeting du Rassemblement National
22:04et donc qui a été évincé
22:06par les restos du cœur.
22:08Éric Zemmour qui a été agressé
22:10mais il a frappé une femme
22:12et certains dans la hiérarchie
22:14mais parce qu'il a été agressé.
22:16On voit ça dans un instant,
22:18après la publicité,
22:20on revient tout de suite.
22:22Un peu moins de 19h30,
22:24on fait au point sur l'information
22:26avec vous, cher Adrien Fontenot.
22:28– Le nombre d'actes antisémites dans le monde
22:30a atteint des sommets en 2023,
22:32en croit un rapport de la Ligue Antidiffamation,
22:34principal groupe de défense des droits des Juifs.
22:36Les Etats-Unis sont en première position
22:38avec 7 523 incidents enregistrés
22:40sur l'année civile 2023,
22:42une augmentation de 103% par rapport à 2022
22:44et la tendance est similaire
22:46dans de nombreux pays
22:48comptant d'importantes minorités juives
22:50notamment l'Australie, la Grande-Bretagne
22:52ou encore la France.
22:54L'armée russe affirme avoir conquis
22:56un nouveau village dans l'est de l'Ukraine,
22:58signe supplémentaire de la percée
23:00des forces russes face à l'armée ukrainienne.
23:02La Russie profite des difficultés
23:04de l'Ukraine à recruter de nouveaux soldats
23:06et toujours dans l'attente
23:08des différentes aides occidentales.
23:10Et alors que les discussions
23:12entre Israël et le Hamas autour d'une trêve
23:14semblent toujours bloquées,
23:16des milliers de personnes et parmi elles
23:18des familles d'otages se sont rassemblées
23:20dans les rues de Tel Aviv samedi soir.
23:22Dans un communiqué, le forum des familles d'otages
23:24a appelé le Premier ministre israélien
23:26à faire fi des pressions politiques
23:28et à accepter un accord qui permettrait
23:30une libération des otages.
23:32Monsieur Netanyahou, l'histoire ne vous pardonnera pas
23:34si vous ratez cette occasion.
23:36Messieurs, c'est une journée majeure, décisive
23:38et de vérité.
23:40Quasiment un an après la mort de Nael,
23:42une reconstitution des faits se déroule en ce moment même
23:44et ce depuis ce matin sur les lieux
23:46du drame à Nanterre.
23:48On se souvient que son décès avait entraîné
23:50plusieurs jours des mutes sur l'ensemble du pays.
23:52On est avec Célia Barod qui est sur le terrain,
23:54qui couvre cette reconstitution
23:56sous haute surveillance
23:58depuis ce matin.
24:00Chère Célia, est-ce que cette reconstitution
24:02se poursuit
24:04et quelles sont les dernières informations
24:06que vous disposez aujourd'hui ?
24:10Oui Elliot, la reconstitution
24:12se poursuit, cela fait bientôt
24:14plus de dix heures qu'elle est en cours
24:16Place Nelson Mandela,
24:18là où Nael a perdu la vie.
24:20Cette reconstitution
24:22doit permettre aux enquêteurs de confronter
24:24les différentes déclarations,
24:26les différentes versions des faits
24:28puisque les enquêteurs vont devoir
24:30établir si
24:32le policier mis en examen
24:34pour homicide volontaire était en danger
24:36lorsqu'il a utilisé son arme, lorsqu'il a
24:38tiré sur Nael.
24:40Une reconstitution sous haute sécurité
24:42puisque le périmètre est bouclé,
24:44impossible pour les journalistes,
24:46difficile pour les riverains d'accéder
24:48à la Place Nelson Mandela.
24:50Il y a aussi la présence de médiateurs
24:52municipaux qui
24:54vont au contact des jeunes
24:56de Nanterre pour éviter tout débordement.
24:58Il y a eu aussi la relève
25:00entre gendarmes et policiers.
25:02De nombreux effectifs sont déployés
25:04sur le terrain. On a aussi
25:06entendu la reconstitution des coups de feu
25:08ce qui a provoqué
25:10quelques inquiétudes, quelques anxiétés
25:12aussi de la part des riverains
25:14puisqu'ils ont fait un retour en arrière
25:16puisque le 27 juin prochain
25:18nous allons fêter le premier anniversaire
25:20de la mort de Nael.
25:22Cela va bientôt faire un an
25:24que le jeune homme est décédé
25:26à Nanterre. Cela avait provoqué
25:28des émeutes, donc des riverains craignés
25:30des émeutes éclatent. Aujourd'hui
25:32pour l'instant, il y a une reconstitution qui se déroule
25:34dans le calme avec beaucoup
25:36de dignité et beaucoup d'émotion aussi de la part
25:38de la famille de Nael qui a
25:40montré son émotion tout au long de la journée.
25:42Célia, merci à Florian Ferro
25:44qui vous accompagne dans cette reconstitution
25:46qui se poursuit. Messieurs, moi ce qui m'intéresse
25:48c'est de vous présenter
25:50certaines réactions
25:52et notamment celle de Thomas Porte.
25:54Voilà ce qu'il a dit. Aujourd'hui va se dérouler la reconstitution
25:56les mots ont un sens.
25:58Oui, alors...
26:00D'abord, félicitons-nous
26:02que la reconstitution se passe
26:04dans la sécurité,
26:06dans la sérénité
26:08et dans la dignité.
26:10Une fois que j'ai dit ça, effectivement
26:12je remarque que
26:14nul sans doute
26:16ne trouvera rien à dire
26:18sur ce qui s'est passé.
26:20C'est ce qui m'intéresse.
26:22C'est ce qui m'intéresse.
26:24C'est ce qui m'intéresse.
26:26Nul sans doute
26:28ne trouvera à redire
26:30de ce que dit Thomas Porte.
26:32En ce qui concerne justement
26:34la présomption d'innocence
26:36de ce policier, on peut la piétiner.
26:38On ne parlera pas d'instrumentalisation.
26:40On ne parlera pas de récupération.
26:42J'ai noté comment
26:44hier lors de la marche blanche
26:46certains médias
26:48ont insisté lourdement
26:50sur le fait que
26:52le père, c'est bien son droit d'ailleurs,
26:54avait parlé,
26:56ils l'ont dit dix fois,
26:58de ne pas instrumentaliser
27:00la mort du jeune Mathis
27:02mais je n'avais pas remarqué
27:04que les mêmes médias,
27:06notamment aux médias de service public,
27:08n'avaient pas dit un mot
27:10sur le désir de la famille
27:12du jeune Thomas
27:14d'investiguer judiciairement
27:16sur le racisme anti-blanc.
27:18Donc il y a des instrumentalisations
27:20qui sont normales
27:22et il y a des instrumentalisations
27:24qui sont interdites.
27:26Moi je pense qu'il ne faut rien
27:28d'instrumentaliser du tout.
27:30Je ne sais même pas
27:32si ça vaut le coup de commenter
27:34ces délires de Thomas Porte.
27:36Ce qui m'ébranle
27:38au fond de moi-même
27:40parce que moi j'aime le métier
27:42de parlementaire,
27:44j'aime le travail de parlementaire
27:46et je ne peux pas imaginer
27:48qu'un parlementaire puisse écrire
27:50c'est contraire à toute sa fonction.
27:52C'est contraire à toute sa fonction.
27:54C'est contraire à tout ce qu'il doit être.
27:56Rendons-lui justice
27:58quand même.
28:00À travers cela,
28:02ça lui permet une fois sur mille
28:04de ne pas parler du Hamas et d'Israël.
28:06Pardon,
28:08la production intellectuelle,
28:10si j'ose dire,
28:12si jamais
28:14c'est une hypothèse
28:16intellectuelle fantaisiste,
28:18il était payé à la ligne,
28:20ce garçon-là serait milliardaire.
28:22La réalité,
28:24je supplie les gens d'aller voir
28:26sa production sur Twitter,
28:28il ne parle que de ça.
28:30Il n'y a qu'un seul pays,
28:32c'est la Palestine et Israël.
28:34La France n'existe pas.
28:36Moi aussi je vois sur Twitter,
28:38j'ai arrêté de lui répondre
28:40parce que je pensais que ça ne servait plus à rien.
28:42Je reviens sur un parlementaire,
28:44quand on est député,
28:46on n'est pas là pour représenter
28:48une fraction,
28:50on est là pour représenter le pays.
28:52On a quand même à cœur de voir son pays
28:54bien fonctionner.
28:56On a quand même à cœur,
28:58je veux dire, il aurait dit,
29:00enfin la justice va être rendue
29:02et nous espérons qu'elle permettra d'eux.
29:04On aurait dit, bon, il fait son travail.
29:06Mais c'est autre chose.
29:08J'ai envie de votre fraîcheur d'esprit.
29:10Vous avez parlé cette semaine, messieurs,
29:12de Nassira El Mouadem,
29:14qui est sur images,
29:16médias que peu de téléspectateurs connaissent
29:18et que de Français, de manière générale,
29:20connaissent, qui a fait polémique
29:22après son tweet contre la Fédération française de football,
29:24rappelant les règles, la FFF,
29:26de laïcité sur les terrains
29:28et appelant à la vigilance.
29:30Voilà ce qu'a répondu Nassira El Mouadem.
29:32Pays de racistes dégénérés,
29:34il n'y a pas d'autre mot, la honte.
29:36Il s'avère que c'était le 30 avril dernier,
29:38ce tweet, et que depuis,
29:40elle a subi une vague d'insultes
29:42et de menaces sur les réseaux sociaux
29:44qu'il faut absolument condamner,
29:46bien évidemment.
29:48Ce qui est intéressant, c'est que la SDJ de Radio France
29:50est allée apporter son soutien
29:52à Nassira El Mouadem.
29:54Dans ce communiqué, voilà ce qui est dit.
29:56Si Nassira El Mouadem ne travaille plus actuellement
29:58pour Radio France, après avoir produit pour France Inter
30:00une émission en 2021 et 2022,
30:02cela n'empêche en rien nos rédactions
30:04et les producteurs de France Inter
30:06de lui apporter un soutien plein et entier,
30:08comme elles le font pour tous les journalistes
30:10victimes d'invectives et insupportables,
30:12aussi insupportables et dangereuses.
30:14Ce qui est faux, puisque je n'ai pas le souvenir
30:16que la semaine dernière, quand nos journalistes ont été agressés,
30:18il y a eu un communiqué
30:20pondu par la SDJ de France Inter.
30:22D'ailleurs, ça m'a beaucoup manqué.
30:24Mais qu'est-ce que vous avez pensé
30:26de cette séquence-là ?
30:28C'est-à-dire que
30:30dans le récit qui a été fait,
30:32la première partie, c'est-à-dire son tweet
30:34« pays de racistes dégénérés, il n'y a pas d'autre mot, la honte »
30:36a été complètement écartée.
30:38Mais il n'y a pas.
30:40Parce que pour ces gens-là,
30:42insulter la France et les Français
30:44n'est pas répréhensible.
30:46Mon imagination est
30:48impuissante à décrire la réaction
30:50par exemple d'un procureur
30:52algérien, si par hypothèse
30:54hardie, quelqu'un
30:56disait que l'Algérie
30:58est un pays de racistes dégénérés.
31:00Vous imaginez ?
31:02Et il aurait raison. Et là, au contraire,
31:04ces gens-là sont victimisés.
31:06Il y a une sorte de mur maintenant des martyrs
31:08qui est en train d'être bâti.
31:10Et les martyrs,
31:12c'est Nassira el-Mohamed,
31:14c'est, voilà,
31:16comme vous dites,
31:18Rima Hassan,
31:20et Mathilde Panot,
31:22parce qu'elles ont été convoquées
31:24de manière totalement banale par la police
31:26pour répondre à une éventuelle
31:28apologie du 7 octobre.
31:30Voilà maintenant
31:32la martyrologie d'extrême-gauche
31:34reprise par le service
31:36public. Attendez, c'est pas
31:38seulement le Parti des Insoumis.
31:40Voilà dans quelle situation
31:42les Français vivent et ne sont
31:44même pas pleins lorsqu'on les injurie.
31:46Et Adèle Van Riet, la directrice
31:48de France Inter, qui a dit, je l'ai dit de vive voix
31:50ce matin à Nassira el-Mohamed,
31:52et je le redis ici, les attaques racistes qu'elle subit
31:54sont inacceptables. Elle a tout mon soutien
31:56et beaucoup lui ont posé la question,
31:58la directrice, vous la soutenez pour quoi ?
32:00Pour les attaques dont elle est
32:02victime et c'est normal de la soutenir pour ça.
32:04Mais est-ce que vous la soutenez aussi pour
32:06c'est un pays de racistes dégénérés ?
32:08Je n'ai pas la réponse, sinon je vous la donnerais.
32:10Mais j'imagine que c'est évidemment pour les attaques.
32:12Moi je pense qu'on ne va pas
32:14épiloguer, je veux dire
32:16la démonstration est en fait
32:18qu'il suffit d'avoir un patronyme
32:20et donc à partir de là
32:22de pouvoir jouer de son patronyme pour dire, voyez
32:24moi on m'attaque, etc.
32:26Et on oublie
32:28le reste.
32:30On est au coeur du racisme.
32:32Voilà, je pense que c'est la racisme envers.
32:34On est au coeur du racisme.
32:36Et ça c'est insupportable, je veux dire
32:38je pense que, je ne sais pas, moi je n'ai pas suivi le détail
32:40des attaques de cette dame parce que
32:42elle a subi un nombre d'inflos
32:44d'insultes, etc.
32:46Et c'est condamnable.
32:48C'est une admiratrice de
32:50Mehdi Meklat, lui aussi de
32:52France Inter, elle appréciait beaucoup
32:54les tweets de Mehdi Meklat
32:56qui était à Bondy Blog et à France Inter
32:58elle a découvert que Mehdi Meklat
33:00était pro-hitlérien.
33:02C'est pour ça que sa carrière a été légèrement
33:04bien.
33:06Elle apprécie
33:08beaucoup Mehdi Meklat.
33:10On est au coeur du racisme.
33:12Si véritablement, un,
33:14vous avez le droit d'insulter
33:16de manière raciste, et elle devra en répondre
33:18je vous le dis tout de suite, madame.
33:20Raciste, les français
33:22qu'on traite de dégénérés et racistes.
33:24Et si en même temps,
33:26son patronyme ou son origine
33:28sont une prétention
33:30absolue, y compris
33:32à ses propres dérapages,
33:34on est au coeur du racisme d'aujourd'hui.
33:36Mais si vous me permettez,
33:38bon parce que bon,
33:40ce qui est grave c'est quand même que la directrice
33:42de France Inter ne trouve pas un mot à dire
33:44sur les déclarations initiales.
33:46Parce que moi je pense que cette dame
33:48a le droit de dire ce qu'elle veut,
33:50mais pas de traiter le pays dans lequel elle vit
33:52de raciste, de dégénéré. J'ai envie de lui dire
33:54dans ces cas-là, madame, tirez-en les conséquences.
33:56Je veux plaider.
33:58Moi je ne resterai pas dans un pays
34:00de racistes et de dégénérés, personnellement.
34:02Oui, elle peut partir.
34:04Et donc
34:06ça c'est pour le moins
34:08interrogatif, mais
34:10ça renvoie effectivement au fait qu'il y a une sorte
34:12de complaisance d'un certain nombre
34:14de nos concitoyens, qui considèrent
34:16qu'il y a deux points et deux mesures. C'est-à-dire
34:18certains ont tous les droits, et d'autres n'ont que des devoirs.
34:20Ça c'est pas acceptable. C'est raciste.
34:22Je voudrais plaider quand même les circonstances
34:24atténuantes pour madame Vendrette,
34:26la directrice
34:28de France Télé. Elle est là
34:30en ce moment, elle est en rue
34:32de partir. C'est difficile pour elle.
34:34Parce qu'il y a une autre victime.
34:36On va en parler là à l'instant, parce que
34:38je sais de qui vous allez parler.
34:40Le martyr de Guillaume Meurisse. Bien sûr.
34:42Guillaume Meurisse doit être aussi,
34:44son nom doit être inscrit sur le mur des martyrs.
34:46Vous vous rendez compte ? Il avait réitéré
34:48une seconde fois, en traitant
34:50un certain juif circoncis
34:52de nazi. Du coup,
34:54comme l'ARCOM l'avait épinglé,
34:56la direction de France Inter
34:58a été obligée de le convoquer, pour ne pas faire autrement.
35:00Furie !
35:02La rédaction de France Inter en furie
35:04contre cette convocation.
35:06Et d'autant plus que
35:08j'ai l'impression quand même que la direction
35:10de France Inter veut un tout
35:12petit peu améliorer l'idéologie. Ils veulent
35:14supprimer par exemple
35:16une certaine... Vous serez invité pour votre
35:18livre ? Pardon ? Vous serez invité pour votre livre ?
35:20Vous savez bien que non. Bon bah alors, écoutez.
35:22En tous les cas, Guillaume Meurisse, c'est très intéressant.
35:24Pourquoi je vous dis ça ?
35:2619h3948.
35:28Dépêche AFP.
35:30Aussi long que possible. Bien sûr.
35:32Von Haneker consacre
35:34son émission à Meurisse.
35:36Un humoriste claque la porte
35:38d'Inter en direct. L'animatrice
35:40Charline Von Haneker a consacré dimanche son émission
35:42hebdomadaire sur France Inter
35:44à Guillaume Meurisse, mise à pied par Radio France en dénonçant
35:46l'extrême droite et en
35:48tournant en dérision la direction du
35:50groupe. Voilà ce qu'on peut faire.
35:52Une plainte pénale avait été déposée contre lui, mais
35:54après, effectivement, classée sans suite.
35:56Et voilà ce qu'a dit Madame Von Haneker. Je le découvre
35:58en même temps, puisque c'était en pleine émission.
36:00Certains d'entre vous
36:02se demandent pourquoi on n'est pas en grève.
36:04On est des spécialistes de la grève. On les a
36:06toutes faites depuis 10 ans et on connaît les règles.
36:08Préavis de 5 jours à Radio France, vous voudriez
36:10qu'en plus, on se mette hors la loi.
36:12Comme l'extrême droite a décidé
36:14de nous faire taire ce soir, on ne va
36:16tout de même pas leur laisser ce plaisir.
36:18Je rassure nos dirigeants
36:20à France Inter, cette chronique a été
36:22relue par un avocat, parce que
36:24comme je sens bien que les RH
36:26sont très débordés
36:28à virer des collègues, je leur évite
36:30des réunions inutiles. Voilà comment
36:32une heure sur Monsieur Apparemment.
36:34Parce qu'il y a une sorte,
36:36là encore une fois, c'est une impunité.
36:38Monsieur...
36:40Parce que le classement sans suite, il n'a qu'une seule
36:42raison.
36:44Ce n'est pas qu'il a été blanchi. C'est parce que
36:46le juif circoncis dont s'agit
36:48à des activités accessoires
36:50en ce moment, il n'a pas porté plainte.
36:52Dès l'instant où Benjamin Netanyahou
36:54ne porte pas plainte, on ne peut pas poursuivre
36:56Monsieur Meurisse. Mais ce n'est pas
36:58pour autant que cette faute-là n'est pas détachable
37:00de sa faute déjà sanctionnée
37:02par l'ARCOM. Et donc,
37:04dans un
37:06esprit d'impunité,
37:08il a réitéré une deuxième fois
37:10et c'est un crime de lèse-majesté
37:12pour Madame Charline Vanhoenacker
37:14qui, vous savez bien,
37:16elle-même avait peint
37:18des moustaches à dolphines
37:20à un certain
37:22politicien d'origine juive.
37:24Plusieurs chroniqueurs ont dit leur soutien à Guillaume Meurisse
37:26jusqu'au coup d'éclat de Jamil
37:28Lechlague, je ne sais pas qui c'est,
37:30moi non plus, qui a répété
37:32les propos sur Netanyahou sous les
37:34applaudissements du public et
37:36a annoncé qu'il quittait France Inter.
37:38Ah bah oui, c'est un drame.
37:40Perso, je ne vois pas ce qui est choquant à comparer
37:42Netanyahou à une sorte de nazi sans prépuce,
37:44a-t-il déclaré.
37:46J'espère juste que dans sa vie,
37:48il n'aura jamais à raconter
37:50un véritable nazi.
37:52Parce que je ne suis pas sûr
37:54qu'il pourra parler plus longuement,
37:56encore.
37:58Et bien voilà ce qui s'est passé à France Inter
38:00et on salue chaleureusement Guillaume Meurisse,
38:02bien sûr.
38:04Est-ce que vous voulez parler d'Éric Zemmour
38:06ou de Colombe ?
38:08Éric Zemmour, c'est bien.
38:10Moi j'aurais dit Colombe.
38:12On va faire les deux.
38:14Vous allez faire les deux.
38:16Le déplacement d'Éric Zemmour à Ajaccio a été perturbé
38:18par un groupe d'une quinzaine d'extrémistes
38:20de gauche, insultés, traités
38:22de fachos. Une femme a tenté de bousculer
38:24l'équipe en lui jetant
38:26par deux reprises des œufs
38:28et notamment le second dans son dos.
38:30C'est une image qui circule
38:32beaucoup, il y en a d'autres qui ont circulé.
38:34On s'est défendu en assénant
38:36un coup à cette militante.
38:38Il y a une ouverture d'une enquête
38:40par le parquet pour
38:42violences aggravées
38:44en réunion avec armes.
38:46Les propos
38:48de Corse Matin qui étaient sur place
38:50sont limpides, ils sont simples.
38:52Éric Zemmour a été la cible de G2 et d'insultes
38:54de la part d'une militante à laquelle
38:56il a porté un coup dans un mouvement défensif
38:58alors qu'elle revenait à la charge.
39:00J'essaie de tout donner
39:02parce que ce n'est pas si clair que ça
39:04pour d'autres médias.
39:06Juste une séquence, c'était sur France Info.
39:08C'est Nathalie Loiseau
39:10qui répond.
39:12Ils vont croire que vous êtes acharné sur eux.
39:14Non, pas du tout.
39:16France Info, c'est que de l'amour.
39:18La diffamation.
39:20Ça devient presque
39:22thérapeutique.
39:24Il s'avère que
39:26Nathalie Loiseau a réagi.
39:28Est-ce qu'elle soutient Éric Zemmour
39:30qui a été agressé physiquement et verbalement ?
39:32La question se pose.
39:36À Ajaccio, le patron du parti d'extrême-droite
39:38reconquête visé par un jet d'œuf.
39:40Il s'en est pris ensuite à une femme en la frappant
39:42par derrière. Éric Zemmour dénonce
39:44les intimidations de l'extrême-gauche.
39:46Il est victime ?
39:48Il a peur d'un œuf et il frappe une femme.
39:50Voilà ma réponse.
39:52Vous trouvez ça démesuré ?
39:54Complètement.
39:56Il y a deux choses à dire très rapidement.
39:58La première, c'est l'intolérance totale
40:00de l'extrême-gauche.
40:02On ne sait même pas si c'est militant d'extrême-gauche.
40:04C'est G.T. et communiste.
40:06Est-ce que vous pouvez demander à monsieur
40:08de ne pas m'interrompre quand je parle
40:10de l'extrême-gauche ?
40:12Bien sûr, elle était du centre.
40:14Il y a l'intolérance habituelle
40:16de l'extrême-gauche. Vous n'avez pas le droit
40:18de faire campagne, premièrement.
40:20Deuxièmement, il y a aussi du sexisme.
40:22C'est-à-dire que c'est la femme
40:24qui attaque.
40:26C'est la femme qui jette des oeufs.
40:28Elle est dans le dos, etc.
40:30Lui, dans un mouvement presque réflexe,
40:32il se défend. Mais attention, c'est une femme.
40:34Donc je vois à la fois l'intolérance
40:36d'extrême-gauche plus le sexisme
40:38anti-masculin.
40:40Il a perdu son sang-froid.
40:42Au restaurant, des fois,
40:44il y a fromage ou dessert,
40:46ou fromage et dessert.
40:48Moi, je suis fromage et dessert.
40:50Je pense qu'il n'avait pas à recevoir
40:52d'œufs et pas à être attaqué.
40:54Parce que c'est la liberté dans la démocratie.
40:56Quand on commence à jeter des œufs,
40:58en général, après, on jette autre chose.
41:00Parce que c'est toujours comme ça que ça commence.
41:02Donc ça, c'est pas acceptable.
41:04Je fais remarquer à ceux qui le font
41:06que demain, ça peut leur arriver aussi.
41:08À ce moment-là, ils seront les premiers à venir se plaindre
41:10en disant qu'on nous a attaqués, etc.
41:12Jean-Luc Mélenchon lui-même a été victime des fois d'agression,
41:14par exemple. Moi, je condamnais ça
41:16parce que je pense que c'est inacceptable
41:18en démocratie.
41:20Après, je pense qu'il n'avait pas à...
41:22Vous parlez bien.
41:24Vous qui êtes souvent un petit peu sanguin,
41:26j'aimerais vous y voir. Peut-être que vous aussi,
41:28vous auriez eu un réflexe
41:30comme ça.
41:32Justement, c'est
41:34à son entourage
41:36et à ceux qui sont à côté de lui
41:38d'éviter qu'il n'ait cette réaction sanguine.
41:40Voilà.
41:42Tout a été dit. Il nous reste quelques minutes, messieurs.
41:44Je voudrais vraiment qu'on termine cette émission
41:46en parlant de Colombe.
41:48L'histoire de Colombe, c'est une femme de 60 ans.
41:50Elle a été bénévole, au reste du cœur, pendant
41:5240 ans.
41:54C'est la France au centime
41:56près, Colombe. C'est la France qui
41:58vit au RSA, qui a des grandes difficultés,
42:00qui souffre en silence et qui
42:02aide les autres. C'est-à-dire que même si elle a des petits revenus,
42:04elle les utilise
42:06pour les
42:08associations, pour acheter des couettes, etc.
42:10Il s'avère que
42:12cette semaine, elle était au meeting
42:14de Marine Le Pen
42:16pour le 1er mai. Et elle est interpellée
42:18par Paul Larroutourou. Elle ne savait pas
42:20qu'elle allait être interpellée. Elle fond en larmes
42:22à l'expérience de sa situation.
42:24Elle explique qu'elle vit un enfer,
42:26que c'est très compliqué ce qui se passe.
42:28Cette séquence fait 5 millions
42:30de vues sur les réseaux sociaux
42:32et la direction
42:34des Restos du cœur
42:36l'interpelle en lui disant « Mais attendez, vous n'avez
42:38pas le droit. Vous savez, il y a une charte
42:40et vos propos sont contraires à la politique
42:42de neutralité de ses employés. »
42:44Sa participation au meeting
42:46fait qu'aujourd'hui, elle a dû être évincée.
42:50Qu'est-ce qu'on fait avec Colombe ?
42:52Qu'est-ce qu'on dit aux Restos du cœur ?
42:54Il nous reste une minute.
42:56En général, je me méfie de la fausse générosité.
42:58Ça ne m'étonne pas trop.
43:00Je ne m'étonne pas plus que ça.
43:04Les Restos du cœur
43:06n'ont pas de cœur. C'est tout.
43:08D'abord, je défends le travail
43:10que font des milliers de gens au travers des Restos du cœur
43:12et la générosité
43:14dont ils font preuve.
43:16Je pense qu'il faut qu'ils corrigent les choses
43:18parce qu'il y a dans les gens qui font du travail
43:20auprès des Restos du cœur, toutes les opinions politiques
43:22et tant mieux. Après, moi, ce qui m'intéresse,
43:24c'est comment on réagit face à cette dame.
43:26Moi, je trouve que la réaction
43:28par exemple du candidat communiste,
43:30M. De Fontaine, ou la réaction de Guillaume Lacroix
43:32est la réaction la plus intelligente.
43:34Ils n'ont pas commencé à dire « c'est une facho »,
43:36« c'est dégueulasse ». Ils ont essayé de comprendre
43:38pourquoi l'on était là.
43:40Essayer de lui apporter des réponses.
43:42C'est ça qu'il faut faire.
43:44M. De Fontaine qui a publié une grande lettre ouverte
43:46en interpellant Colombe.
43:48Bien sûr, c'est cette semaine,
43:50mais j'espère que M. De Fontaine va aller toquer
43:52à la porte des Restos du cœur en disant
43:54« vous réintégrer tout de suite cette dame qui n'a rien de mon cœur ».
43:56J'anticipe peut-être, mais je pense qu'il le fera
43:58parce que la lettre,
44:00la réponse est bien faite.
44:02Merci messieurs.
44:04C'est terminé. C'était un plaisir d'être avec vous dans un instant.
44:06C'est l'heure des pros. On a encore beaucoup de choses
44:08à se dire jusqu'à 21h.
44:10On se retrouve tout de suite sur CNews.