Remaniement : Vous attendez-vous à des surprises?

  • il y a 7 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Luc Gras

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-06##

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Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04 C'est la première fois depuis le début de la 5ème République qu'on passe trois semaines sans avoir un gouvernement au complet.
00:10 Tous les membres du gouvernement seront présents derrière le Premier ministre.
00:13 On parle de sortir un premier ministre d'il y a 30 ans à 73 ans pour faire un comeback au gouvernement.
00:20 Je pense qu'il y a un très grand trouble dans l'éducation nationale et que c'est un secteur, pour moi, vous savez à quel point j'y crois.
00:26 Oui, elle a eu une maladresse en tant que ministre de l'éducation nationale, mais elle a eu un parcours exemplaire en tant que ministre des sports.
00:33 A peine un point après la nomination de Gabriel Attal à la tête de Matignon, la composition finale du gouvernement se fait attendre.
00:40 Encore aujourd'hui, on espère des postes clés qui restent à pourvoir, notamment dans le secteur de l'industrie, des comptes publics, des transports et du logement.
00:47 Et ensuite, cette situation délicate pour Amélie Oudéa Castera au sein du gouvernement va-t-elle rester oui ou non ?
00:54 Alors parlons vrai, que cache ce laps de temps ? 28 jours depuis la nomination de Gabriel Attal.
01:00 Est-ce qu'il y a un manque de candidats ou est-ce qu'il y a des problèmes de casting ?
01:04 Est-ce que vous voyez arriver d'autres ralliements, de LR, du PS ou d'ailleurs ?
01:09 Remaniement, vous attendez-vous à des surprises ? Eh bien vous dites non à 90%.
01:13 Vous voulez réagir ? Ode attend vos appels au 0 826 300 300.
01:17 Philippe Bilger, les noms qui sont annoncés, alors on imagine comme il l'avait promis un gouvernement resserré, on parle de moins de 30 personnes en tout.
01:29 Et il y a des noms, il y a très peu de noms qui sortent cette fois-ci.
01:32 Oui alors, c'est tout de même une étrange manière de composer un gouvernement.
01:37 Parce qu'à l'origine, on peut imaginer que ce gouvernement, ce pouvoir, ce président, désirait non pas mettre en oeuvre des incongruités absolues,
01:48 mais avait réfléchi à la composition d'un gouvernement, même si d'emblée on est un peu surpris qu'un discours de politique générale soit fait devant la moitié du gouvernement.
02:00 Et donc il faut accepter l'idée que ce qu'on voulait prêter d'intelligent à ce gouvernement n'existe pas dans sa structure.
02:10 C'est tout simplement de l'amateurisme. Ils ne savent pas qui nommer.
02:15 Les jeux politiciens dominent et probablement peut-être que François Bayrou, qui a été un mauvais ministre de l'éducation nationale, aura droit, ce qui est logique dans la vie, à une seconde chance.
02:28 Mais je trouve que tout ça ne donne pas l'impression d'une cohérence affûtée.
02:36 - Françoise de Goy. - D'abord, je pense qu'Emmanuel Macron a besoin de poids lourd dans son gouvernement.
02:40 Après, on pense ce qu'on veut de François Bayrou. Il n'en reste pas moins vrai que c'est quelqu'un qui a énormément d'expérience.
02:45 Évidemment, je suis d'accord avec ce que disait notre auditrice. J'aimerais bien voir la moindre trace d'existence de son travail au commissariat du plan, parce que je pense qu'il n'y a rien.
02:55 Mais je crois qu'avoir un Bayrou, c'est le dernier rescapé des gens qui ont fait l'élection d'Emmanuel Macron.
03:01 Sans François Bayrou, il n'y a pas d'Emmanuel Macron en 2017. Parce que le maire de Lyon est parti, et paix à son âme, il est véritablement parti.
03:09 - Gérard Collomb. - Gérard Collomb, Nicolas Hulot est parti. Finalement, sans Bayrou, ça n'existe pas le macronisme.
03:14 Ça n'existe pas non plus à l'Assemblée nationale. Il y a une miégerité déjà relative. Si Bayrou se fait la malle, autant vous dire qu'il n'y a plus rien qui passe.
03:22 Donc, il a besoin d'envoyer ce signal. Je ne sais pas si c'est un bon endroit ou pas. J'espère qu'il prendra la décision.
03:29 Mais je ne crois pas du tout que c'est de l'amateurisme. Je pense d'abord que quand un président décide de resserrer, c'est parce qu'il en a marre, il ne veut pas se faire emmerder par les ministres.
03:35 Il a besoin qu'Attal ait un minimum d'autorité. Donc, 30 ministres, dont 15 à peine de plein exercice, ça divise par 3 ou 4 le nombre de SMS que vous reçenez pour pleurnicher,
03:46 parce que machin m'a fait ça et truc m'a fait bidule. Et le deuxième point, c'est que je pense qu'ils attendaient la décision de justice de Bayrou.
03:52 C'est aussi une des raisons pour lesquelles ça traîne.
03:54 Luc Grat, l'avis du chroniqueur et du politologue.
03:57 En fait, on revient toujours au préambule, et en l'occurrence au préambule du macronisme.
04:04 Quand Emmanuel Macron, en mars 2017, lance un appel aux Français qui souhaiteraient être députés, on est tous sidérés.
04:11 C'est-à-dire, des gens arrivent à l'Assemblée nationale qui était l'un commerçant, l'autre ceci, sans aucune compétence.
04:18 Et ils le payent depuis. C'est-à-dire qu'on a, et puis dans la commission d'investiture, il y a M. Séjourné, qui était dans la commission d'investiture,
04:24 donc arrive à l'Assemblée nationale des gens qui n'ont pas de compétence.
04:27 Ça se voit ô combien en 2017. Qu'est-ce qui se passe depuis ?
04:30 Quand vous n'avez pas un maillage d'élus locaux, dans lequel vous puisez, d'ailleurs comme par hasard, ils ne sont pas élus dans les élections locales,
04:37 tous ceux qui se présentent, et bien vous arrivez à une situation où vous n'avez pas de possibilité, où vous allez débaucher.
04:43 C'est donc le choix qui a été fait. Moi, je ne partage pas complètement l'idée qu'il n'y aura pas de surprise,
04:48 parce que justement, ils vivent sur la surprise, Emmanuel Macron et maintenant, Gabriel Attal.
04:52 Ils sont obligés d'aller débaucher. L'idée, c'est une course-poursuite entre le débauchage de LR,
04:58 et à ce moment-là, peut-être qu'il y aura un grand rassemblement de droite, centre-droite,
05:02 qui comporterait la renaissance LR, etc., dans la perspective de l'après Macron.
05:07 Ou alors, le macronisme s'arrêtera avec Emmanuel Macron.
05:10 Vous croyez à l'arrivée de plus de LR après Rachida Dati, et puis ceux qui sont arrivés avant,
05:14 dans le remaniement ministériel, ou pas ? Appelez-nous au 0 826 300 300.
05:19 Là, on a envie de vous entendre sur des noms, forcément, si vous avez quelconque proposition à faire.
05:24 Déjà, je pense qu'il y a Bayrouge, on parle de Sacha Houlier, président, parce qu'il va falloir voir aussi
05:29 si Macron sauve ou pas les frondeurs. La loi immigration, ça a laissé des traces.
05:35 Ils sont tous partis au premier lavage, on est d'accord.
05:38 - Arina Doulmanac - Clément Bonne, Patrice Vergrillette, ils sont tous partis.
05:43 Aurélien Rousseau, qui lui-même a démissionné.
05:46 Sacha Houlier, président des lois, je dois quand même dire que j'ai été un peu étonné,
05:51 malgré mon surprise, il faut quand même être bien solide dans sa tête,
05:55 quand on est président des lois, pour voter contre une loi de son propre gouvernement.
05:58 Je crois que ça n'est jamais arrivé. Sacha Houlier, la loi...
06:01 - C'est la loi de la France qui a une chance d'être ministre.
06:03 - Est-ce qu'on le récupère à la jeunesse et au sport ? Il est tout à fait possible.
06:08 - Il sera moins dangereux que la oui.
06:11 - C'est compliqué d'attraper une personnalité comme Rachida Datri,
06:15 qui n'est qu'un débauchage personnel, mais qui pourrait passer pour un débauchage général des républicains.
06:20 Quel cadeau les républicains ont-ils envie de faire à ce gouvernement,
06:23 qui ne les fait que les trahir, à force de jouer au plus malin ?
06:26 Regardez ce que Macron leur a fait sur la loi immigration.
06:29 Qui a envie de lui faire ce cadeau ? Je ne vois pas de républicain de pouvoir rentrer dans ce gouvernement.
06:35 - La réalité, c'est que là, c'est un combat de mise à mort avec LR.
06:39 C'est-à-dire que plus ils débauchent sur LR, plus ceux qui restent vont être dans une incompatibilité de l'humeur.
06:45 - Ils ont carotté les notions de censure.
06:47 - Du coup, plus il va chercher LR, moins il aura de majorité.
06:50 Et l'enjeu principal de Macron, c'est d'aller chercher une majorité absolue à l'Assemblée.
06:54 Donc c'est quand même assez curieux, finalement, on en vient à penser,
06:57 que Sarkozy, quand il disait "il n'y a pas d'autre choix que de faire une alliance de gouvernement entre LR et les macronistes",
07:03 c'était au moins logique.
07:04 - Allez, 0826, 300, Muriel qui est avec nous de Béziers.
07:10 Vous en pensez quoi, vous, Muriel ?
07:12 - Ah bah écoutez, de toute façon, ils n'ont pas le choix, parce que chez eux, ils n'ont rien.
07:16 Ils n'ont rien. Ils n'ont rien. On ne les connaît même pas.
07:19 Les trois quarts, on ne les connaît même pas.
07:21 À part ceux qui passent à l'Assemblée, un peu, là, voilà.
07:25 Donc ils vont aller chez les LR.
07:27 Par contre, moi qui suis LR, je peux vous dire une chose.
07:30 Nous, c'est clair, les adhérents, si jamais il y en a qui repartent, c'est fini.
07:34 On rend nos quarts, terminé.
07:36 On ne peut pas.
07:38 Macron est quelqu'un qui est tellement...
07:41 C'est une girouette, comme notre maire, Noa Béziers, qui essaye de se placer partout.
07:47 - C'est votre point de vue.
07:49 - Robert Ménard, voilà.
07:51 Que tout le monde... Bah c'est l'ami de monsieur...
07:54 Que j'aime bien, là.
07:56 - Philippe Bilger. Ah, je l'aime beaucoup.
07:58 - Philippe Bilger, on l'aimait beaucoup.
08:00 - Même Ménard, s'il devient un peu macroniste, c'est un gars bien.
08:04 - Oui, bah il a été partout. Il a été avec Le Pen, il a été partout.
08:08 - Ah, moi je suis d'accord avec vous.
08:10 Alors là, je suis d'accord avec vous. Franchement, c'est une fausse valeur.
08:13 Non mais c'est une fausse valeur, Robert Ménard, à mes yeux.
08:16 - On a le droit d'évoluer dans ces convictions, non ?
08:19 - Oui, mais là, c'est plus une évolution. C'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent.
08:22 Excusez-moi, prenez Robert Ménard.
08:24 Écoutez, vous savez, il y avait une blague.
08:26 Quand j'étais grand reporter à France Inter, il y avait une blague entre tous les journalistes.
08:30 On se disait, si jamais il nous arrive quelque chose en zone de guerre,
08:34 surtout n'appelez pas "reporter sans frontières" parce que c'est Robert Ménard qui gérait.
08:38 Je veux dire, Robert Ménard, je veux bien qu'on en fasse un notable, tout à fait respectable.
08:42 Il est l'un des pires types dans ses déclarations sur l'immigration.
08:46 Moi, je veux bien qu'il change, je veux bien qu'il évolue,
08:49 mais je n'ai pas confiance dans sa sincérité. C'est ça, mon problème.
08:52 - Je voudrais vous poser une question. En fonction du délai,
08:56 quand on voit le fiasco de la nomination d'Amélie Houdet à Casterat,
09:00 pour une affaire, franchement, c'est enfants dans le privé, je vois pas où ça pose problème,
09:03 est-ce que là, pour les nouvelles nominations, on n'étudie pas au microscope électronique
09:08 dans chaque candidat, déclaration fiscale, déclaration de patrimoine, revenus,
09:12 ce qu'ils ont fait dans la vie ? - Déclaration tout court.
09:15 - Déclaration tout court, c'est ça ? - Non, mais c'est au scanner, bien sûr.
09:17 - Là, c'est au microscope électronique, mais non ?
09:19 - Oui, bien sûr, c'est ce qu'on fait, mais je sais que François Hollande avait déjà,
09:22 il y avait un grand ministre très célèbre qui n'est jamais rentré au gouvernement
09:26 à cause de son ambiguïté sur sa déclaration fiscale.
09:29 Il est rentré après, d'ailleurs, chez Emmanuel Macron.
09:31 Mais je veux dire par là que oui, vous avez raison, ça fait partie aussi.
09:34 Amélie Oudea Castella doit partir, selon vous.
09:38 - Ou rester simplement au sport, par exemple.
09:40 - Moi, je pense qu'elle devrait partir, parce que, encore une fois, on l'a dit il y a quelques jours,
09:46 elle me fait pitié, il serait normal de l'achever sur le plan ministériel.
09:52 (Rires)
09:55 - Heureusement qu'on ne l'a vu pas !
09:57 - Qu'est-ce que c'est qu'un bonheur, qu'une compassion ?
09:59 - Je ne dirais pas de l'achever, de l'exfiltrer, parce que, en l'occurrence,
10:02 le problème, tout le monde dit aujourd'hui,
10:04 elle ne peut plus rester à l'éducation nationale, laissons-lui les sports.
10:08 Mais vous imaginez la France représentée, au moment des Jeux Olympiques,
10:12 par Mme Oudea, avec tout ce qu'elle traîne comme image aujourd'hui,
10:16 même au sport, elle ne peut pas. Il vaut mieux qu'elle soit exfiltrée, qu'elle se refasse de sa santé.
10:20 Un sportif, quand il fait une élongation, il arrête, et il reprend après, cher Philippe David.
10:25 La politique, c'est une forme de sport très dure,
10:28 et vous ne pouvez pas porter sur le dos ce handicap qu'elle s'est mise elle-même,
10:32 par ses déclarations maladroites.
10:34 - Elle fait pitié. Moi, je trouve, sérieusement, elle devrait...
10:38 - Elle ne pourra pas porter les Jeux Olympiques en ayant ce substrat qu'il y a là,
10:43 que vous allez dans n'importe quelle campagne.
10:45 Par contre, il y aura probablement des sénateurs qui seront nommés dans le gouvernement,
10:49 pour une raison simple, c'est que la crise de l'agriculture, les problèmes ruraux, etc.,
10:54 ils ne résonnent pas à 10 ans au gouvernement actuellement.
10:58 C'est-à-dire que quand ils font des choix, ils disent "oh là là, les territoires, ça bouge, il faut qu'on essaye".
11:02 Donc, ils vont probablement aller chercher des élus issus de la France sur Europe.
11:07 - Ou des députés européens.
11:08 - Mais bien sûr, mais le sujet, d'accord, vous pouvez le faire,
11:12 mais un remaniement, c'est quelque chose qui doit s'expliciter,
11:15 qui doit, comment dirais-je, ne comporter pas de la surprise,
11:20 mais en tout cas, quelque chose qui vous donne envie.
11:22 Moi, je pense que pour le moment, la meilleure carte pour Macron, aujourd'hui,
11:26 c'est de refaire rentrer Bayrou.
11:28 Il renvoie, d'une certaine manière, de la force.
11:31 Dans son grand ministère, Bayrou, vous savez, c'est un emmerdeur.
11:34 Mais je le dis avec beaucoup de tendresse, c'est vrai, on l'appelait comme ça,
11:37 toujours l'emmerdeur du premier tour.
11:38 Bayrou, personne ne fait mieux monter les enchères que François Bayrou.
11:42 François Bayrou, il a été objectivement, absolument, sonné par...
11:45 - Kéliou dans la chaussure.
11:46 - Ouais, il a été sonné vraiment par la nomination d'Attal, il n'était pas d'accord,
11:50 et Edouard Philippe. Donc, je pense que ce remaniement va réparer Edouard Philippe,
11:54 d'un côté, horizon, et va réparer le modem, via Bayrou.
11:58 - Allez Luc, après on prend en clair.
11:59 - Un moment, quelques secondes, il y a un faisceau d'indices qui montre que Bayrou va être nommé.
12:02 Parce que, d'abord, dans les couloirs, ça se dit beaucoup.
12:04 Ensuite, Bayrou, son caractère... - Il balance beaucoup dans la presse.
12:06 - Il sait faire. Son caractère, un petit peu rond, etc.
12:10 A l'éducation nationale, tout le monde sait qu'il y a deux options.
12:12 Ou alors le réformateur, et c'est un peu blanquer qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas.
12:16 Ou Allegre, qui se font flinguer.
12:18 Ou alors le gars qui fait rien, mais au moins qui calme tout le monde.
12:21 Et Bayrou est probablement l'homme de la situation à l'éducation nationale.
12:25 - Là, on lui pardonnera de ne rien faire.
12:27 - Mais tout ça, ça souligne la faiblesse abyssale du corpus de la Macronique.
12:31 - Allez, 0826 300 300 avec Claire, qui veut réagir. Bonsoir Claire.
12:35 - Bonsoir Claire. - Bonsoir. Déjà, merci d'avoir passé ma chronique l'autre jour.
12:40 - Avec plaisir. - En parlant des agriculteurs, santé, éducation,
12:43 quand ça marche, tout marche.
12:45 - Alors moi, je n'attends rien de ce remaniement.
12:49 De toute façon, Macron, il prend les gens, il les use et après il les jette.
12:54 Il fait du recyclage.
12:56 Et vous avez tout à l'heure eu l'auditrice Muriel concernant LR.
13:00 Non, LR doivent rester eux-mêmes et ne pas s'allier et ne pas trahir sa famille.
13:06 Et il y a des élus de base, de valeur, des jeunes et des gens qui sont bien.
13:11 Et il ne faut surtout pas rentrer dans ce piège.
13:14 - Elle a raison, Claire. Moi, je ne suis pas du tout LR.
13:20 Mais vous voyez à quel point les Français, quand même, ils sont hyper politiques.
13:23 Parce qu'il y a des gens d'avenir. Aurélien Pradé, c'est quelqu'un d'avenir.
13:26 David Lysnard, c'est quelqu'un d'avenir.
13:30 On voit bien que LR peut reconstituer. C'est comme au football.
13:33 Bon, il n'y a pas de profondeur de banc pour le moment.
13:35 Les stars sont parties. On saute une génération.
13:38 Mais il y a quelque chose, il y a la matière à reconstruire.
13:41 Il ne faut surtout pas... Macron, c'est un boa constrictor.
13:43 C'est-à-dire qu'il vous étouffe. C'est la stratégie de l'étouffoir.
13:46 Et voilà. Elle a absolument raison, Claire.
13:49 Pour la santé des LR, il faut rester là où ils sont.
13:51 - Et cher François, c'est exactement la même chose à gauche.
13:53 C'est-à-dire que les élus locaux, aujourd'hui, ils ne s'appellent pas Renaissance.
13:56 Ils s'appellent LR, mais ils s'appellent aussi Parti Socialiste.
13:59 Et ils s'appellent aussi Parti Communiste. Il y en a encore un peu.
14:03 Donc franchement, il faut savoir que la France est restée ancrée dans les "partis de gouvernement".
14:09 Et cette grosse parenthèse de 10 ans Macron n'a en rien entamé la qualité des élus locaux.
14:15 - En tout cas, je vous le dis tout de suite, François Bayrou est en top tweet.
14:18 (Rires)
14:20 - Si il ne rentre pas ce soir, on a tous l'air idiots.
14:23 - Allez, juste avant de partir au "qui c'est qui qui l'a dit",
14:27 allez, un ministre, quelqu'un que vous aimeriez voir venir au gouvernement, Philippe.
14:31 - Que j'aimerais voir ? Le problème, c'est que dans les LR, j'espère que personne n'ira.
14:37 J'aimais les vieux, moi. J'aimais le drian.
14:41 - Le drian, avec vous, François.
14:43 - Moi, je redis François Bayrou parce que je suis très inquiète de la fragilité de ce gouvernement,
14:48 de la fragilité de Gabriel Attal. Et je pense que ce n'est pas ma calme, François Bayrou,
14:52 mais il faut un vrai, puissant, un ténor. Il faut un ténor dans cette élection.
14:57 - C'est une très difficile question parce que les noms ne me reviennent pas.
15:00 Mais par exemple, au sein du Parti Socialiste, il y a des élus de terrain,
15:03 notamment un qui s'occupe beaucoup du social, etc.
15:06 Ce serait très bien. C'est des gens comme ça.
15:08 - Ils vont tracer avec Macron.
15:10 - Mais c'est des gens comme ça qu'il faudrait faire venir.
15:12 C'est des gens qui ont de la bouteille et qui ont toujours marqué par leur engagement politique
15:16 une idée du service des autres.
15:19 Et en réalité, la Macronie, c'est là en ça qu'elle a complètement échoué.
15:23 Elle annonce en 2017 de nouveaux visages. Il y en a plein.
15:26 Il faut arrêter de dire qu'il n'y a pas de choix. On n'est pas obligé d'aller chez les dames.
15:29 - Ah non, Robinette, j'aurais adoré, mais comme il y en a déjà à Vautrin.
15:32 - Non, mais elle a besoin.
15:34 Des gens qui ont de la bouteille avec Robinette, on est bien touché !

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